Des histoires de poils et d'écailles
avec Faust-pas-pousser-memere-dans-les-orties
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Il est même pas midi et c’est déjà ma fête. Tout ça pour quoi ? Parce que j’ai pris un pauvre petit jour de congé ? Je comprends pas, je ne suis pas non plus du genre à m’affairer comme un forcené, mais c’est ce que le voisinage a l’air de dire en me voyant partir du quartier des loisirs avec ma canne à pêche sur l’épaule. Je ne comprends pas pourquoi c’est si surprenant ? « Oh bah Aaron tu prends des vacances, ah bah c’est pas trop tôt », « Monsieur Ronron, prenez un peu de repos vous êtes tout gris ! »… Mais enfin… ! Je ne suis quand même pas une caricature de moi-même à ce point… pas vrai… ? Pas vrai ?! Euh.Bref. Parlons d’autre chose. La pèche, pas exemple. J’aime bien la pèche. Enfin, j’aime bien le poisson, surtout. Je ne suis qu’un gros requin et j’ai des plaisirs simples. Quand je n’ai rien a faire, j’aime aller au bord de l’eau, faire un peu de feu, pécher quelques petits vertébré rutilants et écailleux, les manger, puis pioncer.
Je sais que la rivière et les torrents du coin sont très appréciés des pêcheurs, à juste titre. Mais à mon regret je n’ai pas eu le temps de beaucoup en profiter pour moi-même, car je devais m’occuper de l’auberge. Il me faut un peu marcher jusqu’à rejoindre la rivière et me trouver un coin tranquille. Là, le torrent est moins fort et il y a même un petit bac d’eau plus calme un peu plus loin. L’odeur iodée de la mer me manque un peu, parfois. Les rivières du coin me semblent si calmes en comparaison des mers du sud d’Altissia et leurs vagues indomptables. Malheureusement, je ne retournerais pas dans mon village natal de sitôt. Il n’y a plus grand-chose là-bas. Enfin.
Au lieu de déprimer, je ferais mieux de me concentrer sur ma ligne ! Ça ne mord pas beaucoup, mais je suis patient. Après tout, si je suis là, c’est aussi pour contempler le bruit de l’eau qui coule, le soleil de la fin de matinée, les rochers qui sentent le frais et l’humidité… Je profite de cette accalmie pour coincer ma canne entre quelques gros cailloux et commencer à faire mon feu. Diantre, que c’est reposant, tout de même un endroit sans mes 5 habitués qui beuglent au bar… ! Mon boui boui rustique me manque déjà un peu. Je me demande si j’ai bien éteint le feu avant de partir tiens…
Tandis que mes pensées divaguent, j’entends quelqu’un approcher. Quelqu’un qui s’amuse à dégringoler dans le torrent, visiblement, vu comme les éclaboussures se rapprochent. Pourtant, en me retournant, je ne vois personne. Enfin, si. Je vois un très gros toutou qui nage non loin de ma ligne. Bon, bah, j’imagine que pour les poissons, c’est râpé pour le moment. Mais bon. Y’a un toutou !
« Coucou le chien ! Tu viens me dire bonjour ? Oh, mais c’est un bon gros toutou, ça ! Qu’il est beau le gros toutou ! Il est ou ton papa, hein ? »
Huhu. Il est même un peu grand pour être un toutou, je me demande si ce n’est pas une plus grosse bête. Un loup, peut-être ? Peu importe, il reste mignon comme tout et s’il est tout seul, je partagerais mon poisson avec lui !
Je sais que la rivière et les torrents du coin sont très appréciés des pêcheurs, à juste titre. Mais à mon regret je n’ai pas eu le temps de beaucoup en profiter pour moi-même, car je devais m’occuper de l’auberge. Il me faut un peu marcher jusqu’à rejoindre la rivière et me trouver un coin tranquille. Là, le torrent est moins fort et il y a même un petit bac d’eau plus calme un peu plus loin. L’odeur iodée de la mer me manque un peu, parfois. Les rivières du coin me semblent si calmes en comparaison des mers du sud d’Altissia et leurs vagues indomptables. Malheureusement, je ne retournerais pas dans mon village natal de sitôt. Il n’y a plus grand-chose là-bas. Enfin.
Au lieu de déprimer, je ferais mieux de me concentrer sur ma ligne ! Ça ne mord pas beaucoup, mais je suis patient. Après tout, si je suis là, c’est aussi pour contempler le bruit de l’eau qui coule, le soleil de la fin de matinée, les rochers qui sentent le frais et l’humidité… Je profite de cette accalmie pour coincer ma canne entre quelques gros cailloux et commencer à faire mon feu. Diantre, que c’est reposant, tout de même un endroit sans mes 5 habitués qui beuglent au bar… ! Mon boui boui rustique me manque déjà un peu. Je me demande si j’ai bien éteint le feu avant de partir tiens…
Tandis que mes pensées divaguent, j’entends quelqu’un approcher. Quelqu’un qui s’amuse à dégringoler dans le torrent, visiblement, vu comme les éclaboussures se rapprochent. Pourtant, en me retournant, je ne vois personne. Enfin, si. Je vois un très gros toutou qui nage non loin de ma ligne. Bon, bah, j’imagine que pour les poissons, c’est râpé pour le moment. Mais bon. Y’a un toutou !
« Coucou le chien ! Tu viens me dire bonjour ? Oh, mais c’est un bon gros toutou, ça ! Qu’il est beau le gros toutou ! Il est ou ton papa, hein ? »
Huhu. Il est même un peu grand pour être un toutou, je me demande si ce n’est pas une plus grosse bête. Un loup, peut-être ? Peu importe, il reste mignon comme tout et s’il est tout seul, je partagerais mon poisson avec lui !