Quelle soirée de dingue, tout de même !
La première qu’elle passait dans la cité, et… Wooow. La barre d’aventures avait été mise bien haute, et depuis la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’y repenser avec un certain émerveillement. Elle se souvient évidemment de la peur, la panique à l’idée que son frère soit blessé parmi la foule, bien sûr. Elle sait pertinemment aussi que la population en a été ébranlée, que des vies ont été chahutées… pas ou peu de morts, parait-il, des blessés bien moins nombreux que ce qui aurait pu advenir, mais des cicatrices bien plus profondes que celles qui pourraient marquer les peaux. Et des doutes, de la crainte, c’est aussi une part de ce qu’elle perçoit quand elle arrive à amener les gens à parler de ce soir là…
Mais elle ne peut occulter l’adrénaline qui a pulsé dans ses veines, également. Elle, la petite dragonne qui a eu son moment de gloire, et dont elle ne peut se vanter. Frustrant, et un peu jouissif pourtant quand certains lui livrent leur vision de la soirée innocemment. Parfois l’envie la prend, mais elle se refrène tout aussi vite. Elle a peur des conséquences, il faut dire. Peut-être à cause de la réaction de la petite furie, à la disparition d’Erys. D’autres avaient peut-être cette même rancœur. Quoiqu’il en soit, elle avait eu besoin de comprendre, de se nourrir de tous les avis qu’elle pouvait glaner à ce propos.
Et il y en avait un plus particulièrement qu’il lui fallait.
Celui par lequel tout avait débuté, pour elle du moins. Si durant son ascension dans l’arbre, leurs intérêts ne s’étaient pas croisés, elle est persuadée qu’elle n’aurait rien tenté de si fou. Parfois, elle se demandait encore pourquoi elle avait choisi si facilement de lui faire confiance. Etait-ce juste sa propre panique en contraste au sentiment de maîtrise qu’il dégageait ? Elle avait conscience qu’il l’avait probablement utilisé uniquement parce qu’elle était là… Et cette pensée aussi la travaillait. Hummm. Oui, elle avait bien des raisons de remettre la main sur celui qui avait su avoir les bonnes intuitions à chaud.
Et y’avait un autre truc ! Comment diable avait-il pu s’en sortir si bien après une telle chute ?! Moitié reconnaissante, donc, et moitié culpabilisant, très rapidement elle s’était mise en tête d’aller le voir. Elle n’avait aucune idée de comment vraiment l’aborder, mais elle se disait que ça lui permettrait de voir si le feeling de ce soir là avait été faussé par les évènements. Bref, trouverla tanière du loup la boutique de l’apothicaire avait été… bien trop facile, à vrai dire ! Elle avait été étonnée d’assez vite avoir un nom, un métier, une adresse. Et le temps entre les deux rencontres ne tenaient finalement qu’au fait de ses tergiversations intérieures.
Elle passe le pas de porte, il est là. Un client est déjà en train d’accaparer son attention, donc elle patiente. Elle n’est pas à ça près, puisqu’elle a justement attendu qu’il soit occupé pour entrer. Elle avait envie d’observer avant qu’il ne la scrute plus attentivement en retour. C’est donc innocemment qu’elle salua les deux hommes et se posta dans un coin sagement, ses pupilles bleues découvrant toutes les fioles et autres plantes peuplant l’endroit, dans un bric à brac qui ne semblait pas avoir beaucoup de sens, non ? Puis son regard revenait toujours rapidement sur Elliott. C’était bien lui, les gens ne s'étaient pas trompés. C’était un peu étrange de le voir ainsi, dans un cadre bien plus normé et… sérieux. Elle a presque l’impression que c’est un autre homme qui se tient là, pourtant c'est bien lui. L'odeur et la voix ne peuvent pas la tromper non plus.
La première qu’elle passait dans la cité, et… Wooow. La barre d’aventures avait été mise bien haute, et depuis la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’y repenser avec un certain émerveillement. Elle se souvient évidemment de la peur, la panique à l’idée que son frère soit blessé parmi la foule, bien sûr. Elle sait pertinemment aussi que la population en a été ébranlée, que des vies ont été chahutées… pas ou peu de morts, parait-il, des blessés bien moins nombreux que ce qui aurait pu advenir, mais des cicatrices bien plus profondes que celles qui pourraient marquer les peaux. Et des doutes, de la crainte, c’est aussi une part de ce qu’elle perçoit quand elle arrive à amener les gens à parler de ce soir là…
Mais elle ne peut occulter l’adrénaline qui a pulsé dans ses veines, également. Elle, la petite dragonne qui a eu son moment de gloire, et dont elle ne peut se vanter. Frustrant, et un peu jouissif pourtant quand certains lui livrent leur vision de la soirée innocemment. Parfois l’envie la prend, mais elle se refrène tout aussi vite. Elle a peur des conséquences, il faut dire. Peut-être à cause de la réaction de la petite furie, à la disparition d’Erys. D’autres avaient peut-être cette même rancœur. Quoiqu’il en soit, elle avait eu besoin de comprendre, de se nourrir de tous les avis qu’elle pouvait glaner à ce propos.
Et il y en avait un plus particulièrement qu’il lui fallait.
Celui par lequel tout avait débuté, pour elle du moins. Si durant son ascension dans l’arbre, leurs intérêts ne s’étaient pas croisés, elle est persuadée qu’elle n’aurait rien tenté de si fou. Parfois, elle se demandait encore pourquoi elle avait choisi si facilement de lui faire confiance. Etait-ce juste sa propre panique en contraste au sentiment de maîtrise qu’il dégageait ? Elle avait conscience qu’il l’avait probablement utilisé uniquement parce qu’elle était là… Et cette pensée aussi la travaillait. Hummm. Oui, elle avait bien des raisons de remettre la main sur celui qui avait su avoir les bonnes intuitions à chaud.
Et y’avait un autre truc ! Comment diable avait-il pu s’en sortir si bien après une telle chute ?! Moitié reconnaissante, donc, et moitié culpabilisant, très rapidement elle s’était mise en tête d’aller le voir. Elle n’avait aucune idée de comment vraiment l’aborder, mais elle se disait que ça lui permettrait de voir si le feeling de ce soir là avait été faussé par les évènements. Bref, trouver
Elle passe le pas de porte, il est là. Un client est déjà en train d’accaparer son attention, donc elle patiente. Elle n’est pas à ça près, puisqu’elle a justement attendu qu’il soit occupé pour entrer. Elle avait envie d’observer avant qu’il ne la scrute plus attentivement en retour. C’est donc innocemment qu’elle salua les deux hommes et se posta dans un coin sagement, ses pupilles bleues découvrant toutes les fioles et autres plantes peuplant l’endroit, dans un bric à brac qui ne semblait pas avoir beaucoup de sens, non ? Puis son regard revenait toujours rapidement sur Elliott. C’était bien lui, les gens ne s'étaient pas trompés. C’était un peu étrange de le voir ainsi, dans un cadre bien plus normé et… sérieux. Elle a presque l’impression que c’est un autre homme qui se tient là, pourtant c'est bien lui. L'odeur et la voix ne peuvent pas la tromper non plus.
zoups... j'ai recommencé