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  • "My job here is done" but he didn't do shit - Lionel
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    feat. Lionel's dumb face
    Cémoikilléfé
    Lionel Roque-Lartigue
    >> INFOS
    ✘ Naissance : 35 ans ; 1er janvier 966
    ✘ Prénom(s) : Lionel Regis Adhémar
    ✘ Surnom(s) : Lio (par ses proches). Foutu gosse de riche, gros kéké, imbécile heureux, le-mec-qui-joue-au-justicier-débile.... Zingaro est son nom de justicier, mais dans ce rôle, il est plus souvent nommé "Zinga-rot", "Giga rot", "Bouffon", "costume raté" ou "guignol"
    ✘ Nom de famille : Roque-Lartigue
    ✘ Espèce : Vampire
    ✘ Profession : A envie de faire trop de choses et n'en fait donc pas beaucoup. Dramaturge et romancier improvisé. Aimerait être impressario ou acteur de théâtre. S'auto-proclame "Justicier" masqué la nuit.
    ✘ Origine : A grandi dans la campagne caldisienne, dans la région de la capitale.
    35 ans
    CALDISSIA
    M.
    NOBLE
    CULTIVE
    A L'OUEST
    >> Construction

    Classe(s) : Enfant de la Nuit
    Bonus & Malus choisis :

    Bonus : Cultivé (+ 4 INT, + 4 CHR)
    Malus : A l'ouest (-4 PER. -25% de réussite en moins lors des jets de perception.)

    Ne pouvant sortir que la nuit, Lionel a beaucoup de temps libre et lit énormèment de romans, essaie d'accumuler des informations et petits détails sur tous les sujets qui l'interessent particulièrement. Depuis quelques années, il connaît quelques trucs souvent inutiles mais qui le satisfont à son niveau. Grâce à ça et aussi car il a eu une éducation très élitiste, il sait briller dans les soirées mondaines et baratiner des gens en les endormissant avec des plaisanteries et des jolis sourires. On peut dire que Lionel a un peu la manie de s'enfermer dans ses histoires et son monde de fiction à sa manière, ce qui le rend très dans la lune et parfois complètement absent lorsqu'il est perdu dans ses pensées ou occupé. Disons que ce n'est pas grave quand il est chez lui, mais quand il est dans la rue, en milieu hostile ou dans des situation sociales, ses absences lui apportent parfois des ennuis.

    Spécialité magique : Enchantement
    Guilde : Guilde des Troubadours (Botte Secrète : Vedette. Le charisme est boosté de 50%.)
    >> PHYSIQUE
    ✘ Couleur de peau : Depuis sa mort, Lionel a perdu son bronzage qu'il aimait tant. Son teint tire désormais vers le beige livide, ce qui ne lui plait guère, mais il n'a pas d'autre choix que de s'y faire.

    ✘ Traits faciaux : Mort ou pas, le vampire a gardé son air avenant et son sourire vantard de poseur. Il a été habitué toute sa vie à porter un rictus de façade et à ne jamais se montrer morose en public, même s'il se sent mal. Aussi, il n'est pas anormal de trouver Lionel malaisant ou insupportable dans sa fausseté de façade et le fait qu'il sourie parfois dans des situations plutôt inadaptées. En dehors de ça, le Roque-Lartigue est assez lisse de visage. Ses rictus d'imbécile heureux lui donnent parfois quelques années en moins. Il prend grand soin de son physique (de manière assez maniaque et superficielle, même), notamment de sa peau. Ses yeux ambrés pétillants, entourés de longs cils et surmontés d'épais sourcils passent rarement inaperçus, surtout avec leurs pupilles allongées et la tendance qu'à Lionel de fixer les gens qu'il aime bien.

    ✘ Chevelure : On reconnaît l'ancien militaire caldissien à sa longue chevelure bleue légèrement ondulée. Il en est très fier et passe énormèment de temps à l'entretenir. Il fait régulièrement d'horribles cauchemars où il perd tout ses cheveux : c'est une de ses grandes craintes.

    ✘ Taille : Plutôt grand, d'autant plus qu'il se tient droit. Il mesure environ 185 cm et pèse entre 85 et 90 kg.

    ✘ Carrure : Lionel fait au mieux pour se garder en forme physiquement. Même en tant que vampire, il essaie de bien se nourrir (mais jamais sur des humains) et son côté hyperactif fait qu'il ne tient de toute manière pas en place et sort souvent faire de l'exercice, ne serais-ce que pour garder la forme afin de faire régner la "justice" en tant que vigilante masqué. Même s'il n'est plus dans l'armée, le bleu a continué de pratiquer les arts martiaux caldissiens et veut améliorer sa maitrise du sabre. Il est donc large d'épaules et plutôt musclé au niveau des bras et des jambes. Comme c'est un bon vivant un peu goinffre qui a aussi la boisson facile, il est dodu du ventre (et il en est très content).

    ✘ Style vestimentaire : Le look du Roque-Lartigue pourrait très bien coller au cliché du vampire classique s'il ne mélangeait pas les couleurs flashy entre elles tout le temps. Les couleurs dominantes de sa garde-robe sont le bleu, l'indigo, le rose et le orange... des teintes qui vont avec ses cheveux et ses yeux, finalement. Lionel ne sort jamais sans une des capes colorées qu'il a confectionné lui-même et aime porter des chemises amples et des bas fins et souples qui ne le gènent pas quand il se déplace. Il déteste que ses habits le grattent ou frottent de manière désagréable contre sa peau, d'où sa préférence pour les textiles souples et/ou doux. Pour une raison qu'il n'a jamais cherché à exploré, il a une fascination étrange pour les tissus portant des motifs ou des broderies de fruits (surtout les ananas) et se jette dessus dès qu'il en voit un.

    Lorsqu'il joue au justicier masqué, Lionel doit laisser de côté ses couleurs bariolées favorites pour des teintes sombres, gardant les capes bleu nuit, les habits noirs et du violet, à la grande limite. Le demi-masque qu'il porte sur la partie supérieure de son visage est toujours assorti à la couleur de ses capes.

    ✘ Particularités liées à l'espèce : En dehors des canines pointues bien visibles quand Lionel sourit et de ses pupilles allongées, le vampire n'a pas vraiment de particularités notables. Il ne se cache pas en tant que mort vivant, conscient qu'il ne serait pas capable de mentir à ce sujet de toute manière (il a aussi la sensation qu'avec son look, c'est un peu évident).

    Néanmoins, lorsque Lionel se change en chauve-souris, il est remarquable de par sa mignonnitude. Sa forme de créature nocturne volante est une petite chauve souris à la peau bleu nuit, couverte d'un épaisse crinière indigo foncée couvrant sa tête, son dos et le haut de son abdomen. Les ailes écartées, il mesure environ 12cm de diamètre pour le moment. Il a pris environ 2cm de diamètre depuis qu'il a été changé en vampire il y a quelques années, ce qui n'exclut donc pas qu'en vieillissant, sa forme ailée continue de grandir.

    ✘ Forme de la marque : /

    ✘ Autres détails : Comme tous les militaires ou anciens militaires, le vampire a quelques cicatrices d'anciennes batailles qu'il a pour la plupart oubliées avec le temps. Il a notallent la cicatrice d'une large entaille au niveau de la gorge, qu'il cache par habitude dans le col de ses capes. Il s'est un jour fracturé le bras gauche pendant une bataille et à cause de soins un peu légers, il peut avoir des douleurs quand il force trop avec ce dernier.

    ✘ Santé : Tant qu'il n'est pas obligé de trainer sous le soleil, Lionel n'a pas à se plaindre pour ce qui est de sa santé physique. Il s'esquinte de temps en temps en faisant des cabrioles de magical girl, mais rien de grave pour le moment.
    Au niveau de sa santé mentale, quelques éléments sont cependant à signaler. On ne dirait pas avec son comportement forçant sur la bonne humeur, mais Lionel est sujet à des pics dépressifs récurrents qui peuvent durer en semaines ou en mois et qui le font rester cloitré chez lui. Il est aussi autiste, ce qui peut l'handicaper quand les informations de son quotidien, les situations ou sollicitations sensorielles deviennent trop nombreuses et donc complexes à gérer pour son cerveau. Cela explique aussi sa tendance à la frustration et à la panique quand il n'arrive pas à comprendre certains concepts, ou sa naïveté dans les relation inter-personnelles.

    >> MENTAL
    Passionné
    Anxieux
    Susceptible
    Lunaire
    Crédule
    Hypocrite
    Impudent
    Collant
    Sensible

    Aime : Jill et Helène - Le cousin de Jill, Iléas et son fils Tolan - Les enfants - Les animaux - Moloch, son maine coon - Aigis, sa tortue - Les ananas - Les arts du spectacle, surtout le théâtre et l'opéra - Les grandes sagas de romans avec du fantastique, des mages, des assassins, des complots et des grands méchants à vaincre - La littérature pour enfants et les beaux livres d'images - Collectionner des bouqins avec des reliures ou des mises en page fantaisistes, des trophées, des objets d'artisanats ou à l'éffigie de personnages de ses légendes favorites - Accumuler des anecdotes et des détails inutiles sur ses choses préférées et ses romans favoris (et lire des ouvrages d'autres amateu.ice.s incluant ses personnages préférés ou réexplorant les univers de manirèe interessante) - Les costumes de scène - Les capes a jolis motifs - Confectionner ses propres capes - Les beaux tissus - Les arts martiaux caldissiens, surtout ceux du sabre (mais pas les utiliser pour blesser ou tuer) - Danser - Les grands jeux de Caldissia - Se prendre pour un justicier venant en aide aux orphelins (faire le white savior, quoi) - Les compliments et la flatterie - L'affection - Parler pour ne rien dire - Rencontrer des nouvelles personnes et se faire des amis - Ses cheveux longs - La chaleur - La mer - Se baigner, barbotter et nager - Inventer des histoires dans sa tête et se refugier dans son monde - Les nuits calmes d'été - Se changer en chauve-souris et voler - Faire de l'exercice - S'amuser avec des enchantements - Le vin et l'alcool en général - Organiser ses journées à l'avance, faire en sorte de suivre ses planifications

    Aspirations : Etre heureux entouré de ses proches et amis - Etre en paix avec lui-même et son vécu - Etre parfait (si, si, un peu) - Se rendre utile pour qu'il n'y ait plus d'injustices ou de discriminations en Yggdrasil - Etre parent - Se faire connaitre dans le monde de la création artistique et littéraire d'Yggdrasil

    N'aime pas : Sixtine et Agamemnon, ses parents - Devoir parler de son passé en Caldissia - Les question indiscrêtes - Ne pas avoir d'énergie - La guerre et la violence - La méchanceté gratuite - Ne pas savoir chanter juste - Se sentir morose ou mal à l'aise en public - Faire tâche - Ne pas être à la hauteur des exigeances qu'il s'impose pour plaire aux autres - Avoir froid - La neige - Ne plus pouvoir profiter du soleil - Être dans un endroit ou les gens sont trop nombreux, trop proches et parlent trop fort - Qu'on l'interrompe quand il est dans ses délires ou ses rêveries - Qu'on lui dise de ne pas faire l'idiot (il est persuadé d'être stupide) - Les blagues qu'il n'arrive pas à comprendre - Le sarcasme (car souvent, il ne le comprend pas et peut mal le prendre) - Les blagues sur la mort (surtout quand c'est Jill qui les fait) - Les arcanes taboues (enfin, c'est plus qu'il a peur de leurs effets sur les gens) - Les imprévus dans son organisation

    Craintes : Perdre ses cheveux - Qu'on fasse du mal à ses proches et ses ami.e.s (même s'il n'a pas vraiment d'ami.e.s) - Que la guerre recommence - Qu'il recroise le chemin de sa famille biologique - Etre privé de sa liberté - Etre délaissé - Ne pas être aimé par tout le monde - Ne jamais pouvoir avoir d'enfants - Pleurer devant ses proches ou en public

    Personnalité détaillée
    Passionné - Curieux - Aime toucher à tout et découvrir de nouvelles choses - Créatif - Démonstratif - Enthousiaste - Chaleureux - Très mou - Chouine parfois quand il doit faire des efforts auxquels il n'est pas habitué - Diva - Superficiel - Faux-cul - Aime tout de même s'interesser aux gens et leur poser des questions - Bon médiateur quand il se donne la peine de réfléchir - Très bavard et éloquent sur les sujets qu'il apprécie - Doué pour dire un discours ou un texte écrit d'avance - Trop fébrile pour bien improviser - Attentif aux détails - A tendance à tenir la jambe dans les situations sociales et ne pas savoir quand s'arrêter quand ce n'est pas dit de manière très claire - A tendance à dire ce qu'il pense, même quand son raisonnement de gosse de riche est malvenu - Drama queen - Aime quand même bien se lamenter - Egocentrique et parfois replié sur lui-même quand il va mal - Relou et passablement chiant, quoi.

    Attache trop d'importance à l'avis des autres sur sa personne - Dépend souvent de l'acceptation des autres pour avancer dans sa vie - Demandeur d'attention - Devient très collant quand il apprécie quelqu'un (et part du fait qu'on l'aime forcèment en retour) - Impatient - Parfois capricieux - Veut être ami avec tout le monde - Est dévasté quand il ne parvient pas à se lier d'amitié avec quelqu'un ou que le courrant ne passe pas - A malsainement besoin d'être apprécié pour ne pas se poser de question et compenser ses traumatismes - Idéalise les gens et les situations - Naïf au point que ça en devient parfois insupportable - Se voile la face

    Peut facilement renoncer devant quelque chose qui lui demande de sortir de sa zone de confort - Buté - Rêveur - Dans son monde - Apolitique - Parfois, il voit encore le monde comme un gosse de riche utopiste et ne comprend pas toujours les difficultés de la plupart des gens - A beaucoup de mal à sortir de sa bulle - Très sensible - Susceptible - Se prend la tête sur des détails au lieu de poser des questions ou d'être sincère sur ses inquiètudes - Parano - Se victimise facilement - Du genre lunaire, il peut passer très rapidement d'une humeur à une autre - A l'habitude de se faire passer pour un ignorant un peu idiot pour rester éloigner des sujets et débats qui fâchent - Réfléchi et perspicace quand il s'en donne la peine

    Loyal - Fidèle à ses convictions mais n'exclut pas d'évoluer et de s'améliorer - Ne sait pas abandonner - Déterminé à finir toutes ses tâches - Perfectionniste - Jamais satisfait de lui-même - Veut tout faire en même temps - Très frustré quand il n'arrive pas à faire quelque chose - Maniaque sur son organisation - N'aime pas les imprévus
    Alignement
    Quelle est son opinion religieuse ? : Lionel a été elevé dans une famille qui pratiquait régulièrement la religion. Les principes omnistes autour de l'amélioration perpetuelle de soi et l'idée de tracer son propre chemin lui ont toujours beaucoup parlé. Même après être devenu un vampire, l'ancien militaire continue de prier parfois pour lui même et pour se questionner sur la manière dont il pourrait améliorer ses relations avec autrui. Il n'aime pas parler de sa pratique religieuse, considérant que c'est une chose très personnelle.

    Il ne s'est jamais vraiment interessé aux autres religions élysianes, son éducation faisant qu'il les a longtemps crues néfastes. Actuellement, il considère que chacun a le croit de prier pour qui/pour ce qu'il veut si besoin et son avis sur l'Oronisme et l'Eonisme est neutre.

    Quelles sont ses attentes et son avis sur l'Artefact ? : "C'est devenu une histoire de scientifiques et de gens intelligents et moi je suis un peu trop bête pour comprendre", répond-t-il généralement pour ne pas rentrer dans les débats. Il trouve tout de même les légendes entourant ce mythe tout a fait fascinantes et est curieux de savoir ce que le futur réserve à cet égard. Une petite part de lui espère que l'artefact aurait le pouvoir, pour Jill surtout et un peu lui-même, de faire revivre les morts-vivants.

    Quelle est son opinion au sujet d'Altissia ? : Dire qu'il est à l'aise devant les militaires altissiens serait mentir : après s'être battu contre eux pendant des longues années, il lui est difficile d'ignorer son inconfort quand des scènes de batailles refont surface. Evidemment, Lionel ne veut pas qu'une nouvelle guerre éclate et ne veut donc pas provoquer leurs anciens adversaires, au contraire, il se montre excessivement gentil et serviable avec eux... c'est sa manière d'essayer de garder des relations paisibles avec leurs voisins, mais de cette manière, il finit généralement par être lourd et agacer ses interlocuteur.ice.s plus qu'autre chose. Oui, il peut être vraiment lourd, mais au fond, il a vraiment envie d'en savoir plus sur les altissien.ne.s et leur culture.

    Quelle est son opinion au sujet de Caldissia ? : Après la trahison de son père et depuis qu'il est devenu un vampire, Lionel a dû prendre des distances vis-à-vis de Caldis et l'idéalisation qu'il avait envers son pays et ses habitants s'est estompé. Même si ce qu'il a vécu dans son pays d'origine n'a pas toujours été épanouissant, Lionel a toujours beaucoup d'amour pour Caldissia et sa capitale. Cependant, il ne regrette pas du tout d'être parti vers Eos, sachant que rien ne l'empêche d'y retourner un jour et que de toute manière, il n'a rien laissé en Caldis qui lui tienne tant à coeur.

    Quelle est son opinion au sujet des Eossiens ? : Un peu comme avec les altissiens, Lionel prend mille précautions avec les natifs. Il veut se faire bien voir et montrer qu'il n'est pas "comme les militaires" qui les opressent, devenant franchement gênant par moments. C'est notamment pour aider les éossiens à sa manière qu'il s'est auto-proclamé justicier, pensant que la force brute et l'autorité de l'armée de résoudra pas les tensions... il pense qu'il faut faire preuve de plus d'actes envers les natifs d'eos et leur donner des raisons de faire confiance à leurs nouveaux "concitoyens". C'est facile à dire, quand on est Lionel et qu'on vit dans la ville-haute, avec assez d'argent pour ne rien avoir à faire toute la journée. En gros : le vampire ne veut pas mal faire, mais il s'y prend comme un pied, foirant bien souvent ses entrées de justicier (on le prend plus pour un bouffon qu'autre chose) et ne résolvant que fort rarement des problèmes (si ce n'est pas des histoires de mémé qui a perdu son chaton dans un arbre, même si ça fera sa journée) et demandant quand même d'être applaudi et bien vu quand il ne fait pas grand chose.

    >> ET VOUS ?

    Une petite présentation ? : Shtroumph grognon edgy de service
    Âge : Boomer
    Votre/Vos pronom(s) : Il de préférence, mais j'aime aussi les pronoms inclusifs
    Disponibilité : Plus ou moins tout le temps pour RP, présence réduite sur la bobox
    Comment nous avez-vous connu ? : Oui.
    Un commentaire ? : Proute
    Auriez-vous un souci à faire remarquer ? : Nope
    Double compte de : Raol la tête à baffes, Théodule qui aime le fric, Jill la grosse lâche, Alex le casse-bonbons

    Cobabab


    Dernière édition par Lionel Roque-Lartigue le Jeu 24 Sep 2020 - 0:33, édité 1 fois

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    HISTOIRE
    /!/ TW : abus et maltraitances familiales, validisme, transphobie, homophobie, masculinité toxique, mysogynie... rien n'est appuyé de manière très graphique, mais faites quand même attention à vous si vous êtes sensible à ces sujets.


    Sixtine Roque-Lartique, mère de Lionel
    Lionel ? Oh, mon petit lion ! Pour tout vous dire, je l’ai toujours bien aimé, mon petit garçon… oh, oui, je sais qu’il a plus de 30 ans, maintenant, mais il sera un peu toujours mon petit lion, même si nos chemins se sont séparés…

    Je ne vous laisserais pas croire que j’ai été une mauvaise mère pour Lionel… j’ai simplement fait ce que j’ai pu, vous savez, c’est qu’il a toujours été très spécial. Des fois, les enfants, on ne les comprend pas, ils font beaucoup de choses qu’on ne peut pas percer à jour, ils ont des lubies un peu stupides par moments. Mon petit lion avait tout ça, mais… au point ou cela devenait parfois des tares et cela me rendait très difficile de l’élever comme un Roque-Lartigue digne de ce nom ! Avec sa fascination pour les costumes de saltimbanques, ses livres d’images qu’il relisait en boucle plusieurs fois par jours alors que nous en achetions pleins d’autres, cette manière de jouer avec tout ce qui lui tombait sur la main… les couverts sont faits pour manger, voyons ! Ahlala… nous avons vraiment fait tout ce que nous pouvions. C’est que nous sommes tout de même à la tête de notre duché ! Il n’est pas acceptable que nos enfants, à moi et à Agamemnon, ne soient pas à la hauteur de leur filiation et de leurs futures responsabilités.

    C’est fou, tout de même, comme de mêmes personnes peuvent mettre au monde un premier enfant extrêmement intelligent et gentil puis un deuxième qui est simplement… bon, disons le, vraiment bête ! Par Omnis, ce que ce peut-être rageant et fatigant. Eh, oh, si vous saviez, ohohoh ! Mon regretté époux a même cru que Lionel n’était pas de lui, à un moment, quelle idée ! Je ne suis pas ce genre de femme ! Sacré Aggy… il n’était pas aussi patient que moi, avec nos enfants. Telle une épouse digne de ce nom, j’ai toujours supporté les choix de mon mari, je n’ai jamais eu l’outrecuidance de discuter ses décisions. Le violence dont ils faisait preuve à l’encontre de nos enfants, pour les remettre à leur place, cependant… bon, cela m’a toujours paru un peu excessif. Mais… enfin, il n’aurait pas été premier ni le dernier à agir de cette manière, de toute façon et cela à porté ses fruits.

    Vers ses 10 ans, Lionel a fini par se tenir et par faire ce qu’on lui disait. Il restait toujours simplet et bâillait souvent aux corneilles en regardant les nuages comme s’il y voyait quelque silhouette fantaisiste, mais il montrait des affinités magiques et s’avérait (de manière surprenante) fort pour le maniement des armes en bois ainsi que physiquement bien portant (à l’inverse de son frère Hanson qui se destinait à l’administration du duché). La maîtrise de la magie est assez rare dans notre famille… la dernière qui parvenait à bien la manier, c’était ma grande sœur Colette. Comme j’en avais fait part à Agamemnon, il aurait été honorable qu’un Roque-Lartigue parvienne à rejoindre les prestigieuses Arcanes de Caldissia. Le maître de magie de Lionel nous avait dit qu’il montrait des promesses. C’était donc décidé : mon petit lion se destinerait à une carrière militaire et aurait bien pu être le premier gradé des Arcanes de notre prestigieuse famille. Evidemment, j’imagine que j’ai été naïve de penser qu’il pourrait y arriver… mais bon, ne me le reprochez pas ! Une mère veut que son enfant réussisse à tout prix, c’est bien normal !

    De manière surprenante, Lionel n’a pas fait beaucoup d’histoire quand le temps fut venu pour lui de rejoindre l’Académie magique de Caldis. Il nous avait bien entendu piqué une crise des plus dramatiques, anxieux qu’il était à l’idée du départ et de changer ses habitudes… ah, ce qu’il pouvait être irritant, quand il se mettait à stresser pour le moindre minuscule changement dans ses habitudes. Pourquoi ne pouvait-il pas être un peu plus comme Hanson ? Il avait 17 ans, moi qui pensait qu’il se calmerait, il était reparti comme en quarante jusqu’à son départ ! Aggy reussit à être plus autoritaire que moi, une fois de plus. J’ai toujours été un peu trop gentille avec mes enfants, c’est bien vrai ! Que voulez-vous, je ne suis qu’une mère, après tout et je refuse qu’on pense que je n’aimais pas mon petit lion ! J’ai même versé une petite larme quand il est parti pour l’académie. Fort heureusement, il serait en apprentissage avec les enfants de personnes que nous connaissions bien. Il serait bien entouré et ne se déconcentrerait pas de ses études, de cette manière. Il fallait qu’il apprenne à travailler de toutes ces forces, qu’il apprenne un peu la vie et ses difficultés en étant jeté dans le bain. C’était pour son bien !

    Si seulement il ne s’était pas entiché d’un membre de la famille Lazarus. Quelle famille décadente. Selon Agamemnon, seul leur patriarche, feu Horatio Lazarus, était à peu près honorable de part ses accomplissements militaires. De mon avis, cet Horatio était tout aussi vulgaire que le reste de sa descendance de baronnets urbains. Ces gens n’étaient que des mages décadents… leur famille n’avait de noble que les grandes richesses dont ils avaient hérités et qu’ils gardaient jalousement. Oh, mon petit lion, pourquoi l’avoir choisi… ? De tous ces imbéciles, tu as choisi le… la… oh, peu importe ce qu’était vraiment cette personne, si ce n’est l’enfant de cette Helène Lazarus, que tout le monde connaît pour sa réputation d’inconstante frivole et sa pratique de la nécromancie. Les tares sont toujours héréditaires, dans ces cas-là ! Mais il ne parlait que de ce Lazarus quand il rentrait, comme il voulait être ami avec… nous avons fini par convaincre nos amis de faire en sorte que leur progéniture fasse en sorte que Lionel ne se rapproche pas de Lazarus. Mais rien n’y fit. Il avait commencé à n’en faire qu’à sa tête. Tout ça car il n’était qu’un adolescent stupidement entiché du premier venu. Pourquoi ne pouvait-il pas être normal ?! Faire les choses comme tout le monde ?! A cause de cette personne, des Lazarus, j’ai commencé à le perdre.


    *****


    Agamemnon, Roque-Lartigue, père de Lionel
    Qu’il soit maudit ! Cet abruti a toujours été mon plus grand déshonneur, mais il a dépassé les bornes en ratant ses examens d’entrée dans les Arcanes… après toutes ces années, Sixtine a remué ciel et terre pour faire quelque chose de cet enfant stupide et il a toujours pris un malin plaisir à piétiner tous nos espoirs. Je suis certain qu’il l’a fait exprès… « j’étais tellement stressé que je n’ai pas réussi à me concentrer », balivernes ! Il voulait juste nous remettre dans notre honte comme à chaque fois qu’il était censé réussir quelque chose. Évidemment, cette mauviette a certainement pleuré comme un bébé quand je lui ait envoyé une lettre incendiaire pour lui dire de redoubler d’efforts, sans ça, ce sera le camp militaire intensif, avec tous les gueux, histoire de lui apprendre un peu la vie !

    Je ne reviens toujours pas qu’il ait continué à être si ingrat, même après ses trop nombreux échecs. Qu’il ait continué à être cet enfant insupportable qui n’en faisait qu’à sa tête, s’amusait pour un rien,  se prenait d’amour pour n’importe qui et n’importe quoi… je ne nommerais même pas le dégénéré qu’il a pris pour… j’ai pourtant essayé, de le dire au patriarche Lazarus, de tout de suite éloigner sa fichue progéniture de mon fils.

    J’ai donné une dernière chance à Lionel de prouver sa valeur en l’envoyant à l’école militaire. Il ne rechigna pas vraiment comme d’habitude. Il avait ce sourire si agaçant sur le visage, toujours inadapté dans toutes les situations sérieuses… si j’avais su qu’il entretenait encore une correspondance qui se changea en liaison avec Lazarus à ce moment-là… oh, je ne suis pas sûr qu’il aurait survécu, cette fois-ci.


    *****


    Sherylle Jaskoviak, camarade d’école militaire de Lionel
    Lionel disait toujours que tout allait bien, à l’école militaire. Que ses parents étaient parfois « un peu durs avec lui » mais voulaient juste qu’il fasse de son mieux. Il savait au fond, qu’ils se fichaient bien de son bonheur. Je crois qu’il était plus sincère avec Jill à cet égard… je me souviens l’avoir plusieurs fois entendu pleurer la nuit, ou quand il lui écrivait des lettres. Il n’était jamais aussi heureux que quand il pouvait aller la voir à Caldis et visiter par la même occasion l’opéra et la bibliothèque de l’académie qui lui rappelait de bons souvenirs. Quand ce n’était pas pour parler de sa famille et nier en bloc comme un gros lâche, Lionel pouvait être un peu plus lui-même et un peu plus supportable.

    Je n’étais que sa camarade de régiment. Nous échangions surtout sur les terrains d’entraînement. La première fois qu’il est arrivé, il devait avoir 22 ou 23 ans. Il était vraiment gauche et ridicule, pensait sincèrement que se battre comme un de ses héros d’histoire rocambolesque le sauverait en temps de guerre. Un vrai enfant gâté qui ne comprenait pas du tout la réalité des batailles. Ni la réalité de quoique ce soit, d’ailleurs. Je sais que c’est le fils d’un duc, mais je ne pensais pas qu’il existait des personnes qui pensaient encore que « personne ne vie vraiment à la rue, ce sont les pauvres qui racontent des mensonges » et « mais non les rois, les ducs et les princes ne meurent jamais à la guerre car leurs gens font tout le travail »… il n’avait visiblement jamais réfléchi à tout ça avant que quelqu’un d’avisé vienne lui mettre un peu de plomb dans la tête. Il est vraiment devenu le bouffon de notre groupe pendant la première année, on pouvait vraiment lui faire croire tout ce qu’on voulait… si j’avoue que j’aimais, de manière assez injuste, le voir se décomposer en constatant que son petit monde idéalisé se faisait démonter, je me suis lassé de le vanner. Il m’exaspérait à ne pas comprendre qu’on se foutait de sa gueule tout le temps. Il laissait toujours faire avec un sourire peu naturel, comme si rien ne l’atteignait vraiment. Son absence totalement d’honnêteté commençait à me mettre franchement mal à l’aise.

    Un jour, je lui ait littéralement mis un coup de pied aux fesses et l’ait coincé entre quatre yeux pour lui expliquer qu’il allait vraiment devoir arrêter de jouer à l’idiot s’il ne voulait pas se faire tuer le premier sur le champ de bataille. C’était mon devoir, en tant que cheffe de mon groupe, je ne voulais pas d’un poids mort ou qu’un de mes camarades y passe car il aura fait n’importe quoi ! J’ai eu envie de l’étrangler quand il s’est mis à geindre que j’étais dure avec lui et qu’il ne m’avait rien fait, mais… je me suis contenté de l’emmener sur un terrain d’entraînement, lui ait mis une arme dans les mains et lui ait fait reprendre toutes les bases. A ma grande surprise, dès que je l’ai secoué, il a fait preuve d’une grande attention en s’exécutant de manière trop docile pour que ce soit naturel… franchement, j’ai trouvé ça un poil malaisant. On aurait dit qu’il avait été dressé à obéir comme un bon toutou. D’ailleurs, il ressemblait un peu à un toutou, avec ses yeux de merlan frits. Bon, évidemment, après ça, il s’est mis à me coller en permanence. Soit il ne disait rien, soit il s’égarait dans de grands monologue au sujet d’histoire qu’il s’inventait tout seul, soit au sujet des arts martiaux caldissiens qui avaient l’air de le fasciner. Il avait pris goût à l’entrainement, parfois intensif, par lui-même. Il n’était pas méchant, juste très lourd par moments mais… après tout ça, il s’est mis à progresser sur le terrain, se découvrant un talent pour manier les sabres qu’il enchantait parfois avec des flammes bleues. Il commençait à se débrouiller seul sans venir chouiner toutes les 5 minutes. J’avais l’impression d’être en vacances.

    La notion de travail d’équipe lui est venu sur le tard également, mais d’une manière plutôt positive. Roque-Lartigue était du genre dévoué, quand il se focalisait sur une tâche. Il était plus prêt à protéger les autres que sa propre vie, mais des fois, il était aussi complètement peureux et tremblait devant la moindre inconnue… bon, à mon humble avis, ce type n’aurait jamais du se retrouver à faire la guerre, même s’il avait  les possibilités physiques. Il savait se rendre utile, c’est tout ce qu’on lui demandait… quand son paternel a demandé qu’il soit promu pour- je ne sais pas quelle raison rocambolesque à base de « je n’accepterais pas que mon fils soit commandé par une femme  » (quel homme méprisable), je me suis fermement opposée avec tout ce que j’avais. Mes camarades (dont Lionel, pour une fois) m’ont évidemment défendue et la tronche qu’à tiré le père Roque-Lartigue à ce moment là était… quand je passe une mauvaise journée, j’y repense et je retrouve immédiatement le sourire. Oui, c’était délicieux à ce point.

    Après ça, ses parents lui ont foutu la paix. Enfin, ils l’ont en quelque sorte abandonné. Pas plus mal. Quand il m’a proposé de descendre un peu à Caldis un jour (car je crois qu’il me considérait comme une amie proche) pour que j’aille me promener avec lui et sa copine, Jill m’a dit qu’il allait clairement mieux depuis que ses vieux lui foutaient la paix.

    Le patriarche Roque-Lartigue, en tant que gradé militaire, ne m’avait jamais inspiré la confiance et je n’étais pas le seule. Ce n’était pas seulement car il était absolument infect avec toutes les femmes qu’il croisait (sa femme comprise, à cet égard, je ne pouvais que la plaindre) simplement… ce type respirait le mépris et l’opportunisme dans la pire de ses formes. Je l’ai toujours surveillé de loin, prête à le voir nous faire un coup foireux un jour ou l’autre. Si j’avais su, j’airais insisté pour qu’il soit démis de ses fonctions avant qu’il ne trahisse l’armée caldissienne.

    Je me souviens encore de cette bataille décisive. Nous devions gagner sans difficultés majeures : les troupes adverses étaient affaiblies, il ne nous restait plus qu’à en finir avec elles et capturer leur général en les attaquant en tenaille dans le désert, profitant de notre avantage derrière les dunes grâce à nos mages et nos archers. La stratégie était simple, efficace, sans failles. Mais de notre côté du champ de bataille, Roque-Lartigue père a retourné ses régiments contre son propre camp afin de rejoindre les altissiens. Ça a été un massacre. J’ai perdu un grand nombre de mes hommes et je regrette encore de ne pas avoir pu trancher la tête de cet enfoiré de traître. Lionel n’a, en dépit de l’évidente blessure qui se lisait sur son visage, pas suivi son paternel et m’a aidé alors que nous cherchions à nous replier pour rejoindre les Arcanes qui devaient déjà se battre de l’autre côté de la dune. Les Lazarus nous sont venus en aide, Jill la première, évidemment. A ce moment-là, le temps n’était pas aux stratégies et nous avons fait tout ce que nous avons pu, assez pour qu’au final, le paternel Roque-Lartigue se replie avec ses troupes… j’espérais sans me cacher son exécution, dès que le gouvernement et le Roi seraient au courant. Son fils cadet aurait certainement été du même avis que moi s’il n’avait pas sa compagne morte durant dans la bataille dans les bras. Je l’ai pris en pitié. On ne l’avait jamais vu pleurer en public si fort et pour le coup, il ne méritait pas de subir les conséquences de la trahison de son paternel, ni de perdre son amante ainsi.

    Sa mère, Sixtine, n’était pas mieux, à surjouer l’innocence alors qu’à ce qui parait, ses valises étaient déjà prêtes pour partir en direction d’altissia avec sa petite famille. Lionel était trop prostré dans son coin pour hurler sur sa mère, il est parti de son côté après avoir constaté son déni. Il nous a laissé une lettre, à moi et aux gens du régiment, me disant qu’il partait vers le nord du pays en exil, qu’il ne fallait pas le chercher. C’est la dernière fois qu’on l’a vu. Il n’avait plus l’air d’avoir goût à la vie. Je crains qu’il ait connu ses derniers moments durant son voyage.


    *****


    Oh, non, je suis mort !
    Enfin, non, pas vraiment, je… j’étais mort mais, on m’a sauvé. Quoique « sauvé »… c’est un bien grand mot, sachant que je suis un mort-vivant, maintenant. Ah… ! J’ai bien, du mal à me rappeler les derniers mois de ma vie, en réalité. Je me souviens juste avoir été au fond du gouffre depuis la trahison de pap- d'Agamemnon, puis la mort de Jill.

    Je le déteste tellement fort. Je sais que c’est mal, d’avoir autant de haine et de colère en moi, envers ma propre famille depuis toujours… je ne suis probablement trop bête pour-- non, cela n’a rien à voir avec moi. Il me méprisait et n’a jamais été qu’un horrible être humain. Il pensait vraiment que je trahirais les seules personnes qui avaient un tant soit peu d’estime pour moi pour le rejoindre, lui ?! Il n’y avait rien à sauver dans cet homme. D’ailleurs je suis content qu’il ait disparu, j’espère réellement qu’il est mort-- comment est-ce que je peux penser des choses aussi horribles ?! Mais est-ce vraiment horrible de ne pas avoir envie de pleurer la disparition d’une personne qui nous a maltraité toute notre vie ? Au fond, je ne pense pas.

    Mais… ça me change pas le mal qu’il a fait. Et pas seulement à moi. Si… si j’avais pu deviner qu’il allait nous trahir ? Je n’ai rien vu venir mais j’aurais dû avoir un pressentiment ! Shérylle et Jill se méfiaient de lui et avaient raison, j’aurais du creuser au-delà, tout découvrir et leur dire ! Jill ne serait pas morte, si j’avais su.

    C’est inutile, maintenant, de toute façon. Elle est déjà morte. Moi aussi d’ailleurs et je dois quand même continuer à vivre sans savoir si j’en ai réellement envie. Je continue pourtant de me nourrir quelques fois sur des animaux, je n’ai pas le courage d’abandonner pour de bon, je me résigne. Je ne veux rien faire. C’est à moi de décider intégralement de ma vie et de mes désirs, pour une fois. Plus personne ne viendra me mépriser pour mes choix et même si c’était le cas, je n’aurais pas besoin de leur autorisation pour exister. Mais, même dans un tel contexte, je ne peux pas prendre la moindre décision.  Je devrais être excité au lieu de me lamenter… je me trouve pathétique.

    J’ai quitté le duo de vampires qui m’ont remis sur pieds il y a quelques semaines. Ce n’étaient pas des mauvais bougres, ce frère et cette sœur (Léo et Cléo, je crois?) qui m’ont vu me faire attaquer en traîtres par ces brigands. Oui, c’était une mort des plus ingrates et douloureuses, quand on m’a égorgé en traître, mais j’étais résigné. Ils n’ont pas voulu mal faire, se sont certainement dit que je ne voulais pas partir comme ça. Ils n’avaient par tord. Dans quelques mois, je leur en serais très reconnaissant, mais sur le moment… ah, je n’avais pas grand-chose à leur dire et pourtant, ils m’ont laissé les suivre jusqu’à ce que je me décide à continuer vers le nord seul. J’aurais peut-être du les prévenir, qu’ils ne s’inquiètent pas… ? Je n’y pensais pas, à ce moment-là. Tout est encore trop en désordre dans ma tête.

    Je décide de rester dans cette maison, refuge inconfortable, pendant un temps. Je sors uniquement pour me nourrir. Je me lève parfois pour écrire sur des bouts de parchemins. Je n’arrive pas à retrouver goût aux choses qui me faisaient tant de bien avant. Je fais des cauchemars, me rappelant en boucle la bataille et la mort de Jill, ressassant sans cesse, inutilement, les manières que je n’ai pas employées pour la sauver, pour sauver tous les autres.

    Parfois, je rêve du passé. Des moments agréables comme si je les vivais à nouveau. De miracles, comme Jill que je retrouverais bien vivante dans une maison qu’on partagerait tous les deux, avec nos enfants et les gens qu’on aime, loin des guerres. Je rêve de mes années libératrices à l’académie, de ma petite enfance où je lisais en boucle mes histoires favorites, de ma complicité perdue depuis longtemps avec Hanson, mon grand frère, de ma rencontre avec Jill. Elle me manque tant et je continue de l’aimer aussi fort qu’avant que tout se casse la figure. Je donnerais tout pour la revoir, lui parler à nouveau ; son écoute gagate quand je lui racontais mes histoires, mes fous-rires avec elle et Sherylle. Je me rappelle ce moment, lorsque la Lazarus a frissonné de bonheur et rougi sans parvenir à s’empêcher de sourire quand je lui ait dit que je l’aimais pour la première fois, la tendresse de ses gestes parfois empressés quand elle m’embrassait et me touchait, les fourmillements chauds dans mon ventre quand je prenais sa main, me réfugiais dans ses bras, ses airs mi-boudeurs mi-rigolards, ses envolées lyriques foireuses et parfois un peu gênantes dans ses lettres… à chaque fois, à la fin, je me réveille dans cette maison de bois grinçante.

    J’ai cru que je rêvais encore, quand un jour, Jill est réapparue en frappant à la porte de mon refuge. Je n’en revenais pas de la revoir, de constater que nous étions tous les deux revenus après notre mort… je ne pouvais pas m’empêcher d’y voir quelque ironie du sort, fut bien incapable de me remettre du choc de la surprise tout de suite. J’étais évidemment heureux de la revoir, mais cela n’effaçait pas les traumatisme encore frais de ces derniers… mois ? Années ? J’avais perdu la notion du temps Je crois que nous approchions tous les deux des 32 ans, désormais. Jill ne voulait pas me forcer à venir avec elle, mais elle s’inquiétait pour moi. Vu mon état c’était bien normal. J’ai bien fait d’accepter sa proposition de revenir avec elle et Helène, sa mère, à Caldis, chez elle et sa famille. Elle m’a aussi dit quelque chose comme « tu as toujours été là pour moi, maintenant c’est mon tour »… bon, je ne crois pas qu’elle me devait quoique ce soit, mais, cela m’a rassuré, de ne pas me sentir comme un poids mort l’espace de quelques temps.


    *****


    Illéas Lazarus, cousin germain de Jill
    Hélène et Jill sont revenues du nord avec Lionel. J’ai été choqué de le revoir en si mauvais état. Il avait beaucoup maigri et j’ai compris rapidement avec sa pâleur et ses pupilles allongées que comme ma cousine, il avait été ramené après sa mort. Je lui avais préparé une chambre au cas où. J’ai toujours bien aimé Lionel même s’il a cette tendance à parler fort et à monopoliser la conversation, coupant parfois la parole sans s’en rendre compte quand il ne fait pas attention. C’est quelque chose d’un peu ennuyant, quand on ne le connaît pas et qui exaspérait tant mon frère Soltan quand il était encore en vie. Jill était très inquiète, même si plus sereine maintenant que son compagnon était en sécurité et confortable. Elle allait le voir très souvent, était la seul à pouvoir entrer dans le refuge qu’était devenu sa chambre de temps en temps, au début. Il a fallu attendre un petit moment avant que cela change.

    Le Roque-Lartigue est sorti petit à petit de sa chambre où il se réfugiait la plupart du temps. Même s’il ne mangeait plus, il venait parfois nous tenir compagnie aux repas ou traînait dans le fond de la bibliothèque. Je me rappelle l’avoir trouvé plusieurs fois endormi sur une table pendant la journée. Je ne sais pas si un vampire à besoin de sommeil de la même façon que les humains… ? J’aimerais en savoir plus mais je crois que ce serait indélicat de demander. Mon fils Tolan a de toute façon mis les pieds dans le plat en premier, mais ça a visiblement amusé Lionel. Il ne savait pas trop quoi répondre, à part qu’il avait plus tendance à dormir la journée quand il s’en sentait le besoin, comme il sortait plutôt la nuit. Il voulait cependant se garder des moments pour être un peu avec Jill et m’aider moi et Helène pour ce qui est de la cuisine de temps en temps. Je lui ait appris à faire un peu de couture, comme il m’a confié avoir toujours rêvé de pouvoir confectionner ses propres capes. Il était ravi de pouvoir faire des choses avec ses mains, je crois que même s’il ne parlait que peu à cette époque, ça lui faisait du bien. Jill nous rejoignait de temps en temps pour s’y essayer mais finissait toujours par juste regarder ou se remettre la tête dans ses grimoires car elle n’arrivait pas à tenir une anguille sans se piquer avec toutes les 2 minutes. Sachant que Lionel aimait les romans, j’en profitais aussi pour lui en passer quelques uns, j’étais content qu’il vienne nous en reparler ensuite, même s’il passait plus de temps à remercier et à s’excuser en boucle. Helène et Jill lui répétaient beaucoup qu’il n’avait pas à s’excuser, mais bon, ce n’est pas si évident et j’en sais quelque chose. Je trouve que le manoir était plus animé et plus agréable à vivre, depuis ce temps. J’espérais que cela durerait.


    *****


    Je commence à me sentir remonter la pente. Petit à petit. Je sens que je reprends goût aux choses, que je me sens moins lourd, les journées semblent moins fades, moins grises. Je me sens plus apaisé même si mes angoisses revenaient facilement et que trop y penser pouvait me paralyser à nouveau. Mais, je voulais avancer, retrouver ma motivation pour m’entraîner, écrire et faire tout ce à quoi je n’avais pu me consacrer pleinement lorsque j’obéissais trop docilement aux ordres et n’osais même pas exister pour moi-même car j’avais peur de ce que pourraient en penser mes proches. Me replonger dans ce que j’avais pu rater par le passé, en m’enfermant dans l’idée que je resterais bloqué encore longtemps avec ma famille et la guerre m’emplit encore d’amertume. Je me sens bête  et immature de vivre encore dans la peur, encore aujourd’hui. J’ai beau progresser, j’ai toujours cette impression que je ne mérite pas la patience de Jill et de sa famille.

    Ma compagne me préoccupe un peu également, d’ailleurs. Si nous passons beaucoup de temps ensemble, j’ai cette sensation qu’elle se soucie trop de moi et s’oublie dans le processus. Elle évite de parler trop d’elle, je crois qu’elle se dit qu’en s’occupant de moi, elle n’aura pas à trop s’égarer au sujet de son propre état. Je me demande parfois si c’est ma faute, si c’est que je prends trop de place ou que je lui en demande trop mais… si je peux effectivement être envahissant, mais, quand j’y réfléchis, je ne crois pas avoir abusé. Il y a autre chose.

    Jill évite certaines questions, certains sujets d’une manière dont elle a toujours abusé quand elle se sent inconfortable : par des blagues et des sarcasmes que je trouve souvent déplacés. J’aimerais qu’elle arrête de plaisanter sur le fait qu’on soit morts, surtout. Je crois qu’elle souffre du fait d’être une nécromate bien plus qu’elle ne veut bien le montrer. Je ne suis pas aveugle, pourtant ! Je vois bien qu’il y a des jours où elle ne peut pas se lever, ou qu’elle n’ose parfois pas sortir pour aller à l’opéra depuis que… disons que depuis quelques semaines, nous avions recommencé à sortir ensemble certains soirs, pour aller voir des spectacles. Puis, nous avions reçu nos première insultes à l’égard de notre nouvelle « espèce ». On ne s’y attendait absolument pas, évidemment. Nous ne pensions pas que cela se reproduirait non plus. Si pour ma part, je n’ai pas trop à me plaindre, je vois bien que cela fait cogiter Jill, qu’elle s’en inquiète beaucoup. Elle ne veut pas en parler et continue de plaisanter, comme si tout cela n’avait aucune conséquence sur son humeur et sa confiance en elle.

    Je la vois se replonger dans ses recherches, comme à chaque fois qu’elle est contrariée. Je ne suis pas le seul à m’en alarmer. Illéas et Tolan étaient partis en voyage, mais Hélène confirmait mes inquiétudes. Je plains un peu cette dernière… quand Jill est dans cet état, elle peut être très froide avec sa mère. Elle a cette tendance à réagir de manière très immature (je suis mal placé pour juger mais bon) quand on la perce à jour, encore. Ce n’est même pas que cela m’agace (enfin, un peu, mais je ne suis pas en colère et n’ai aucune envie de m’énerver après elle), je suis simplement inquiet. A-t-elle si peu confiance en elle qu’elle pense qu’on pourrait la laisser tomber car elle est une nécromate ? Je sais bien que les circonstances ne sont absolument pas les mêmes, mais cela me rappelle un peu l’époque où elle venait de transitionner et qu’elle craignait, à cause des dires qu’elle avait intériorisés de son grand-père et de quelques maladresses de son cousin Soltan, de se faire rejeter. Sa peur de l’abandon est bien différente de la mienne, que je compense en mentant aux autres et à moi-même en me faisant passer pour optimiste, heureux et adorable à tous prix (d’après Shérylle ça ne marchait pas). Pourtant, je ne peux que compatir à sa manière de s’isoler par crainte. Après tout, il me faut aussi admettre que ma vie ne sera plus la même désormais, que mon rapport aux autres se verra changer maintenant que je suis un vampire. Je me dis parfois que c’est une occasion de changer mes mauvaises habitudes et d’enfin faire ce qui me fais me sentir libre.

    Cette nuit-là, j’ai senti Jill se réfugier contre moi. Je dors rarement la nuit, désormais, mais j’aime m’allonger près d’elle. Si en plus ça peut lui faire du bien quand son sommeil lui fait des misères, alors, ça me convient encore mieux. Ses reniflements m’interpellent et font monter une vague d’inquiétude en moi. Je me demande si elle ne fait pas un cauchemar mais elle me serre plus fort avant de se confier. Elle me dit qu’elle a peur et qu’elle ne sait pas quoi faire, qu’elle a peur de mourir sans s’y attendre dans son « état actuel » et de ne rien avoir trouvé à faire de bien avant que cela arrive. Elle s’égare en disant des choses sur le fait qu’elle n’aurait pas dû revenir, qu’elle me force à la voir ainsi et à supporter ses problèmes, que sans revenir, elle aurait fait souffrir ses proches et que maintenant, elle n’est là que pour être un cadavre ambulant dysfonctionnel et un boulet pour nous. Elle est en panique et n’arrive pas à se raisonner, je ne peux pas trouver les bons mots mais la serre fort, caressant son dos en espérant qu’elle puisse sentir un peu de chaleur et de réconfort. Mon cœur s’accélère d’une manière anxieuse, car ses propos résonnent un peu en moi et sa détresse me fait de la peine. Je me sens perdu aussi, je ne suis plus vraiment sûr de qui je suis et ce que je veux, mais je ne veux pas me précipiter. C’est à moi de décider ce que je veux (et c’est bien le plus compliqué dans mon cas), mais je ne veux pas laisser Jill derrière. Cela m’effraie d’aller vers l’inconnu aussi, mais, avec elle et des gens rencontrés sur le chemin, ça me semble moins difficile. Je lui dis que je l’aime, que je ne compte pas la laisser, que personne dans sa famille ne la laissera pour aucune raison, d’ailleurs. Sûrement pas pour ce qu’elle est devenue. Après tout, moi, les Lazarus ne m’ont pas laissé tomber non plus quelque soient mes circonstances familiales et le fait que je sois un vampire.

    Après quelques autres soirées compliquées de ce genre, Jill et moi avons recommencé à nous coller un peu tout le temps en continuant nos activités habituelles. De temps en temps, j’accompagnais Hélène aux dispensaires pour l’aider, donnais quelques cours d’arts martiaux de temps à autre (ce n’était vraiment pas glorieux, je n’ai aucun sens de la pédagogie). Jill se remettait sur ses recherches en disant, sans trop oser l’affirmer, qu’elle aimerait bien mieux comprendre ce que sont les morts-vivants pour aider les autres de notre espèce… je suis sûr qu’elle fera ça très bien ! Je crois que tout va bien aller, désormais !


    *****


    Helène Lazarus, mère de Jill
    Caldissia et Altissia ont fini par faire la paix. C’est… j’ai vraiment du mal à croire que ce soit vrai. A la maison et même à Caldis, tout le monde est un peu dans le même état que moi. Tolan, Lionel et Jill ont voulu fêter ça, évidemment et je les ai laissé faire en me joignant à elleux avec Illéas. Ce furent des moments en suspens, un peu hors du temps. Tout semblait aller pour le mieux. Mais, c’était si étrange. J’ai tant vu les champs de bataille et perdu les trois quarts de ma famille ainsi… me dire que cela n’arrivera peut-être plus m’effrayait. C’était trop beau pour être vrai. Illéas et Jill étaient un peu d’accord, tandis que Lionel, comme d’habitude, forçait sur l’optimisme. Ce n’était pas plus mal… de l’optimisme, j’en avais besoin, personnellement.

    Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises. On apprit bientôt qu’Yggdrasil était réapparu au centre d’Elysia, là où résidait la civilisation millénaire d’Eos. Ses habitants avaient mystérieusement survécu également. Il paraît qu’ils avaient dormi pendant des siècles.

    Après quelques mois, Jill a fini par annoncé qu’elle voulait partir de caldissia pour faire ses recherches en Yggdrasil. Elle avoua aussi vouloir prendre un nouveau départ et Lionel décida de la suivre pour ça. J’ai aussi fini par me dire que je voulais aller avec elleux. J’avais besoin de m’éloigner un peu de caldissia. Si j’aime le manoir familial, il restait rempli de mauvais souvenirs, de celui de mon père Horatio, notamment. Je ne le supportais plus et j’avais besoin de m’en libérer, même si c’était pour revenir ensuite.

    Cela fait désormais un an que nous sommes partis de Caldis avec Jill et Lionel. Nous avions trouvé de nouvelles occupations, moi à aider bénévolement dans les hôpitaux, Jill avec ses recherches et ses activités à la guilde de l’académie magique et Lionel… je crois qu’il voulait écrire des romans et faire quelque chose dans l’art ? Nous ne nous croisons plus beaucoup, comme il vit la nuit. Mais, dans tous les cas, les premiers mois, j'avais la sensation que tout le monde s'épanouissait et reprenait du poil de la bête.


    *****


    Mes occupations en Yggdrasil… ? Oh, euh… rien de mauvais, évidemment, promis ! Je… je lis toujours beaucoup, j’essaie de repérer les meilleurs artistes de la ville car j’aimerais beaucoup pouvoir être impressario ou avoir ma propre troupe. J’aimerais tant faire des grands spectacles mêlant de grandes intrigues épiques comme celles des histoires que j’aime et des combats chorégraphiés ! Je me demande si des gens voudront me suivre là-dedans, à la guilde de troubadours…

    Nous nous la coulons douce, avec Jill et Hélène, depuis des mois. Yggdrasil est une cité magnifique ! La culture de nos anciens adversaires les altissiens (même si je trouve qu’ils sont un peu effrayants avec leur côté sévère) et celle des natifs sont tout à fait fascinante… j’ai si hâte de pouvoir faire plus ample connaissance avec nos voisins de tous horizons pour qu’ils m’en disent plus ! Hélas, je crois que cela ne sera pas si facile…

    Car, oui, alors que les soldats commençaient à moins se méfier des eossiens et à leur laisser un peu de liberté, des tragédies ont frappé en Yggdrasil. D’abbord, ce fut l’empoisonnement de notre regretté Hincmar et de la souveraine altissienne puis l’anachorète eossien.e ! Ah… cela me révole, tant d’injustice et de violence inutile ! Vous savez, ce qu’on se dirait, si cette situation arrivait dans une épopée épique… ? Qu’Yggdrasil a besoin de héros et d’héroïnes ! Pourquoi je n’en ferais pas partie ! Après tout, j’ai tant lu et je me bats bien, alors pourquoi je ne pourrais pas être l’un de ces justiciers ?

    J’ai décidé que je ne voulais plus rester à la traîne, depuis quelques semaines… je ne l’ai pas encore dit à Jill et Hélène. Je… je leur dirais, bien sûr- demain, c’est promis ! Mais je ne suis pas certain qu’elle le prennent très bien, hm... Enfin bref, j’ai passé des nuits entières à me confectionner un costume de justicier masqué. La cape de Zingaro le justicier masqué ! Il signe son nom de la pointe de la l'épée ! Cette cape est la plus belle que j’ai jamais confectionné, avec ça, je serais systématiquement reconnu et les gens se diront qu’enfin, une bonne âme vient au secours de cette cité qui ne sombrera pas ! Pas en ma présence. J’ai enfin trouvé quelque chose qui me permet d’utiliser ma nature de vampire (et le fait qu’ici, personne ne connaisse mon nom) de la meilleure manière, en allant punir les malandrins la nuit, protéger les civils (surtout les éossien.ne.s qui en ont besoin) des militaires parfois abusifs… pour le moment, j’ai aidé pleins de vieilles personnes à porter de lourdes charges et à récupérer leurs chats perdus dans des arbres ! Ah, je suis très sollicité dès que la nuit tombe, vous voyez ! Je n’ai pas vraiment encore pu me battre pour sauver des gens… enfin, la seule fois où j’ai essayé, les civils se sont enfuis sans me remercier, mais je suis sûr qu’ils ont vu que je n’étais pas un guignol, pas vrai… ? Je crois que les militaires, en revanche, commencent à ne pas trop m’aimer. En même temps… ce sont souvent des brutes ! Je ne suis pas comme eux, d’abbord… n’est-ce pas… ? Enfin, je l’espère ! Je ne veux vraiment pas que des situations comme celles qui ont suivi l’exécution d’Erys Dalma se reproduisent et blessent tant de personnes dans le processus. Je me fiche bien des camps, je veux simplement aider celleux qui en ont besoin ! Je suis certain que j’y parviendrais et qu’on parlera de moi dans les futures légendes Yggdrasiliennes !

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    Bravo, tu es validé.e !
    C'est embêtant, je n'ai rien aucune modification à te demander :wut:
    Je te valide donc sans attendre et je m'occupe du reste, amuse-toi bien avec Lio ici °W°

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