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  • Alyss Y. Elvyara ~ Caldissienne
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
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    feat. Lenia
    Lenia and the burning rose
    Alyss Elvyara
    >> INFOS
    ✘ Naissance : Alyss est née le 13 janvier 973.
    ✘ Prénom(s) : Alyss, Yawiléa
    ✘ Surnom(s) :Peu de personnes cherchent à trouver un surnom à Alyss, car son nom est déjà court et correspond parfaitement à la jeune femme. Toutefois, des proches peuvent l’appeler Lys.
    ✘ Nom de famille : Descendante d’une famille noble et respectée Caldissienne, Alyss porte le nom connu des Elvyara.
    ✘ Espèce : Elfe
    ✘ Profession : Engagée dans l’armée depuis ses 15 ans, Alyss a rapidement gravi les échelons faisant preuve d’une attitude irréprochable. Elle est aujourd’hui capitaine de la garde en charge des quartiers Eossiens. Ce rôle important et prestigieux lui confère une certaine autorité et un respect des habitants de la ville.
    ✘ Origine : Alyss vient de la capitale de Caldissia, elle a pu voyager dans le désert mais a passé la plupart de sa vie dans le centre de la Caldissia
    28 ans
    CALDISSIA
    FEMME
    NOBLE
    OMBRE
    FRELE
    >> Construction

    Classe(s) : Combattante
    Bonus & Malus choisis :
    Bonus : Ombre
    Alyss est une elfe très agile et rapide, elle peut se fondre dans la masse afin de suivre une personne qu’elle considère comme suspecte. Elle n’est pas du genre à faire tomber des choses lorsqu’elle se transforme en Ombre, chaque pas est déterminant. Alyss est la discrétion même et ne se fait pas découvrir facilement.
    Malus : Frêle
    Alyss ne possède pas beaucoup de force, et n’est pas la plus à l’aise en combat rapproché, son corps supportant mal les coups. Elle peut rapidement tomber sous des coups répétitifs, elle préfère donc se battre à distance avec des armes comme son arc et des dagues. Elle est toutefois capable de combattre un homme ou une femme, le problème de sa faible résistance peut se faire remarquer lorsqu’elle combat une personne de son niveau.
    Spécialité magique : Illusion
    Guilde : /
    >> PHYSIQUE
    ✘ Couleur de peau : La peau du corps et du visage d’Alyss est d’un blanc éclatant, parfois éblouissant par sa clarté. Le soleil n’apporte aucune altération à la blancheur de sa peau, jamais Alyss ne prend de couleurs.
    ✘ Traits faciaux : Alyss possède un visage fin et ovale, toute trace de sa bouille d’enfant a aujourd’hui disparu, laissant place à des traits réguliers et harmonieux. De grandes pupilles d’ambre viennent illuminer le visage de l’elfe sous de longs cils noirs. Elle possède une bouche rouge aux lèvres pulpeuses.
    ✘ Chevelure : De longues et lourdes boucles rousses viennent encadrer le fin visage de l’elfe. Celles ci reposent sur les épaules d’Alyss, la plupart du temps détachés, Alyss vient souvent attacher les premières mèches de sa chevelure en de fines tresses serrées afin de pouvoir se dégager le visage. Accordant une importance particulière à l’image qu’elle renvoit aux yeux de tous, l’elfe possède toujours se chevelure impeccable. Les rares moments où ses mèches rousses peuvent se désordonner sont lorsque la cavalière monte à cheval où s’entraîne à combattre. Lorsqu’Alyss nécessite du calme et de la sérénité pour réfléchir elle attache ses cheveux en une haute queue de cheval, ne pouvant tolérer qu’une mèche volatile vienne troubler sa concentration. Lors d’évènements importants où la jeune femme doit représenter sa famille, elle est tenue de former une coiffure complexe.
    ✘ Taille : En tant qu’elfe, Alyss est plus grande que les humaines ordinaires, grande d’1m95 elle est dans la moyenne des elfes, elle surplombe donc la plupart des habitants d’Yggdrasil.
    ✘ Carrure : Alyss possède une silhouette fine et élancée, dotée naturellement de jolies formes généreuses dans l’harmonie de son corps. Etant cavalière et s’entraînant régulièrement en tant que membre de l’armée Alyss est assez musclée. Sa taille est fine et ses jambes musclées. Alyss se sent en parfaite entente avec son corps.
    ✘ Style vestimentaire : Alyss porte le plus souvent une tenue de cavalière, portant donc un pantalon à taille haute ainsi que de hautes bottes lacées. Elle porte souvent un chaperon de couleur noire afin de ne pas attirer l’attention lorsqu’elle est dans la ville. Lors de ses rondes elle porte une tenue reconnaissable en plus de sa tenue de cavalière. Elle porte une longue cape bleue, symbole de l’armée Caldissienne ainsi qu’une légère armure sur le torse afin de prévenir toute attaque.
    Lorsqu’elle ne monte pas ou est tout simplement chez elle, Alyss porte différentes robes à Tassel, de couleurs variées. Faites dans de riches tissus les robes sont légères et ne gênent pas Alyss ne voulant être gênée par des tissus trop lourds. L’elfe porte souvent de longues robes bleue nuit, renforçant l’éclat flamboyant de sa chevelure. Il n’est pas rare de voir une fine tiare orner le haut de son visage ou différents bijoux entrelacés dans l’auburn de ses cheveux.  
    ✘ Particularités liés à l'espèce : En tant qu’elfe, Alyss possède une ouie très fine ainsi qu’une agilité et une rapidité élevée. Elle a de longues oreilles pointus, signe distinctif des elfes.
    ✘ Forme de la marque : /
    ✘ Autres détails : Alyss possède plusieurs tatouages sur son corps. Elle a reçu son premier tatouage à l’âge de 12 ans, selon la tradition de la Maison Elvyara. Depuis la disparition de l’arbre Yggdrasil et donc de leur marque sur le dos, la noble famille avait décidé que chaque nouvel individu se ferait tatouer une marque sur le dos, en souvenir de leur marque perdue. Alyss possède donc un tatouage habillant toute sa colonne vertébrale avec des écritures et les phases du cycle lunaire.
    Elle reçut ensuite son second tatouage à l’âge de 16 ans, de son plein gré, se faisant tatouer un renard sur son poignet.
    Une longue cicatrice barre son avant bras, longue de quelques centimètres, trace indélibile gravée dans sa chair, lui rappelant son acte désespéré pour sauver Lysia, ligne nacrée prouvant l'amour qu'elle lui portait, au point de lui donner une partie d'elle même. L'elfe ne cache pas cette cicatrice derrière des étoffes, elle fait partie de son corps et de son histoire, et ne la regrette pas.
    ✘ Santé : Alyss n’a jamais eu à faire face à de problèmes médicaux importants et engageant sa vie. Elle a toutefois certains problèmes d’insomnie, de maux de tête récurrents dû à sa pratique de l’Illusion. Lors de rares moments elle peut perdre connaissance et tomber dans sa propre illusion.
    >> MENTAL
    Loyale
    Angoissée
    Serviable
    Difficile d’accès
    Sage
    Rancunière
    Courageuse
    Froide
    Fiable

    Aime : Alyss aime plus que tout sa jument, Olympe. Celle-ci l’accompagne depuis quatre années et est la fille de l’ancienne jument d’Alyss. Accompagnée depuis toujours par les chevaux, Alyss accorde une importance particulière à leur bien être. Passionée par l’art de la magie, Alyss possède une envie d’apprentissage intarissable, cherchant constamment des réponses dans les livres ou auprès de savants. Elevée dans les arts et le raffinement, Alyss a été initiée très jeune à l’art de la danse. Elle ne danse plus beaucoup actuellement mais garde des souvenirs de mouvements gracieux appris durant son enfance.
    Aspirations : Alyss a pendant longtemps voulu satisfaire ses parents en tant que seule héritière. Elle y est parvenue dans bien des domaines, devenant capitaine de la garde et maniant l’Illusion. Décidée désormais à se accomplir ses propres objectifs l’elfe est déterminée à devenir un membre exemplaire de l’armée d’Yggdrasil. Elle veut également pouvoir toujours être capable de protéger les personnes recueillies en son foyer.
    N'aime pas : Alyss ne supporte pas les ignorants n’ayant aucun envie de s’enrichir en apprenant. Elle ne blâme ceux en ayant l’incapacité mais le fait de voir des personnes s’enfermer volontairement dans leur ignorance l’irrite au plus au point. Un phénomène qu’elle a pu observer dans le bas peuple comme dans la noblesse.
    De plus, Alyss ne supporte pas l’attitude que peuvent arborer certains nobles, leurs façons de se conduire comme si le monde leur appartenait. La haute noblesse représentait la société la plus haute  mais n’était pas uniquement composée de personnes imbues d’elle même. Alyss est consciente qu’en tant que noble, de nombreux regards emplis de haine se posent sur elle mais elle encourage les siens à changer leur attitude afin de ne pas attiser la haine présente envers les nobles.
    Craintes : La plus grande peur d’Alyss est de se perdre elle-même comme les autres membres de sa famille se sont perdus dans une autre réalité, une autre dimension créée par l’Illusion. La famille Elvyara pratique la psychomancie depuis des générations, initiant chaque enfant dès ses 12 ans. Cette pratique leur amène une force et un maniement des esprits des autres mais ils acceptent par conséquent de laisser leur esprit se perdre dans des illusions. Nombre des parents d’Alyss ont finis leurs jours sombrant dans les désastres de la folie. Alyss refuse de sombrer dans la folie, de perdre tout ce qui fait d’elle la personne qu’elle est. Toutefois elle ressent une attirance envers la psychomancie mais refuse de s’y plonger, ne voulant se perdre comme tant d’autres s’étaient perdus.

    Personnalité détaillée
    Fiable – Intelligente – Sage – Raffinée – Gracieuse – Érudite – Serviable – Déterminée – Angoissée – Fière – Courageuse – Réservée – Pleine de Bonté – Rancunière - Instable - Froide au premier abord  

    Alyss est une elfe de 28 ans, elle a pu voir nombre de choses passer dans sa vie. Des belles, des atroces, des raffinées, des choses dont la vision la hante toujours à ce jour. Tous ces évènements ont forgés le caractère de la jeune elfe.

    Enfant, Alyss était une petite fille joyeuse, pleine de vie, pétillante de bonne humeur et de joie de vivre. Toujours très érudite elle montrait depuis son jeune âge une soif d’apprentissage intarissable, demandant toujours à savoir plus, à connaître. Réfléchie dans ses actes, elle savait faire preuve de recul afin d’analyser les possibles conséquences de ses actes. Seule enfant de ses parents, ceux-ci accordaient une importance au fait qu’elle soit digne d’être l’héritière de la maison. Ils lui apprirent les lois de raffinements et de la tenue. Alyss s’y pliait sans remettre en question ses parents, elle apprit donc les manières de se tenir en public. Tout ce qui était nécessaire pour représenter la famille Elvyara.

    En grandissant, Alyss acquit de nouvelles facettes de son caractère, montrant une certaine attirance vers le milieu des arts. La danse devenait son passe temps favori, cherchant toujours plus à trouver quelles positions pourraient accompagner la musique de par son corps. La jeune elfe montrait également un certain intérêt envers les personnes nécessiteuse, voulant aller les aider lorsqu’elle les voyait. Ses parents encadraient sévèrement les pulsions serviables de la petite, ne voulant laisser une elfe de la haute noblesse aider des gueux.

    Lors de ses 12 ans, avec le commencement de l’apprentissage de l’Illusion, la soif d’apprentissage d’Alyss était satisfaite par cet art enseigné par le précepteur. Elle faisait preuve d’un certain déni par rapport aux conséquences que son corps ressentait. Ce fut une période où Alyss se renferma quelque peu sur elle même.

    Après son départ de la maison familiale à 17 ans Alyss devint une elfe indépendante et stable. Alyss est désormais une elfe respectée. Audacieuse et intelligente, elle est admirée par son maniement des arts. Érudite, elle possède de nombreuses connaissances sur le monde. Assez difficile d’accès par les autres de par son statut de haute noble, elle est toutefois une femme attentionnée et drôle cherchant à aider quiconque en a besoin. Appliquée et réfléchie c’est une femme respectée au sein de la communauté d’Yggdrasil, son nom n’est pas inconnu.

    Se dévoilant difficilement aux autres, Alyss cache en elle cette peur immense, cette peur de se perdre comme se sont perdus ses ancêtres. Mais elle est attirée malgré elle vers l’art de la Psychomancie, capable d’y sombrer d’un jour à l’autre. Ses rêves sont hantés par les visions de ses parents perdant raisons. C’est une elfe torturée au fond d’elle même, cette douleur cachée derrière sa gentillesse.
    Alignement
    Quelle est son opinion religieuse ? : Elevée dans le culte d’Omnis, Alyss partage les valeurs de cette religion sur le dépassement de soi. Elle est fervente croyante d’Omnis, ne remettant pas en cause son existence.

    Amenée à cotoyer régulièrement des personnes faisant parti de l’ordre du clergé, elle est à l’aise avec eux, admirant leur dévouement envers Omnis.

    Quelles sont ses attentes et son avis sur l'Artefact ? : Alyss est intriguée par l’Artefact. Elle est convaincu que cet objet est source d’un grand savoir, pouvant éclairer les mystères du monde. Elle pense que cet objet est aussi bénéfique que destructeur. La possession de l’Artefact engendrerait des guerres sans merci, divisant des populations entières. C’est pour cela qu’Alyss préférerait, à contre coeur, que l’Artefact reste un mystère caché dans l’ombre afin de ne pas provoquer plus de mal que ça dans les populations d’Elysia.

    Quelle est son opinion au sujet d'Altissia ? : Alyss ne s’est jamais réellement rendue dans la capitale adverse. Lors de combats elle s’y est battue mais ne pouvait chercher à admirer ses spécificités. Il y a rarement le temps d’observer une ville lorsque notre seul objectif est de rester en vie. Elevée dans la haine des Altissiens, l’elfe a rapidement appris à prendre du recul. Elle a vu des choses durant la guerre, des cadavres jonchant le sol tâché par des étendues carmines. Alyss a donc rapidement compris que la réalité n’était pas aussi simple que le clan des gentils et des méchants. La réalité est bien plus complexe. Alyss a pu voir de nombreuses personnes mourir, et dans la mort, il n’y a pas de Caldissiens ou d’Altissiens, nous sommes tous égaux face au dernier chemin.

    Alyss fait donc preuve de discernement lorsqu’elle rencontre des personnes, elle reste plus à l’aide avec des Caldissiens mais ne rejète pas pour autant les natifs d’Altissia. Elle vit avec deux Altissiens dans sa demeure, deux jeunes personnes qu’elle a recueillie il y a quelques années, preuve que les deux peuples peuvent vivre ensemble sans sombre dans la folie de la guerre.
    Quelle est son opinion au sujet de Caldissia ? : Alyss possède un certain attachement à sa ville natale. L’Oasis l’a vu grandir et la faire devenir l’elfe qu’elle est aujourd’hui. Les dunes de sables et la chaleur de l’Oasis lui manque parfois lors de moments où la mélancolie s’empare de l’elfe. Elle aimerait y retourner, afin d’y finir ses jours et d’être replongée une dernière fois dans l’Hélios afin de reposer en paix.

    Alyss faisant partie de la haute noblesse Caldissienne y connaît donc nombre de personnes importantes et est à l’aise avec eux. Elle a la conversation facile et agréable. Elle reste toutefois consciente que les Caldissiens ne sont pas blancs comme neige. Ils sont coupables des mêmes crimes que les Altissiens, nulle population est innoncente.

    Quelle est son opinion au sujet des Eossiens ? : Alyss ne possède pas d’opinion marquée envers les Eossiens, elle est intriguée par cette population restée endormie dans l’arbre durant toutes ses années. Avec son rôle de Capitaine elle est en charge d’un quartier Eossien et a pu remarquer la différence des pratiques entre les siens et les Eossiens. Elle admire secrètement leur mode de vie proche de la nature, réduit aux bases essentielles mais comprend peu comment ils sont capables de vivre sans posséder la connaissance.
    >> ET VOUS ?

    Une petite présentation ? : Arf, que dire de moi ? (a) Mordue par la folie du rp depuis quelques années maintenant, je déconne souvent. Pro en matière de liens et de ship entre les persos !
    Âge : 15 ans
    Disponibilité : On va dire que je passerais sans doute 4-5 jours par semaine mais ça pourrait vite devenir plus :huhu:
    Ton/Tes pronom(s) : Elle ^^
    Comment nous avez-vous connu ? : Grâce à Mid, alias Oros qui nous fait l’honneur d’une avant première (a)
    Un commentaire ? : Super forum super complet, vous avez fait un boulot énorme et franchement bravo! Depuis le temps que je cherchais un forum medfan qui n’était pas sur pokémon ! Je crois l’avoir trouvé maintenant :la:
    Auriez-vous un souci à faire remarquer ? : Non ^^
    Double compte de : /

    Jay


    Dernière édition par Alyss Y. Elvyara le Mer 13 Mai 2020 - 13:42, édité 7 fois

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    HISTOIRE

    La famille des Elvyara est une grande et noble famille Caldissienne. Chaque membre de cette maison occupe un poste prestigieux et est respecté par les autres. Chacun possède un rôle important dans la famille et est d’une importance extrême. Les hommes comme les femmes de cette famille ont une importance égale et représentent à chaque instant la dynastie dont ils font partie.

    Regulus Elvyara, elfe, vivant : Père d’Alyss, il occupe un rôle important dans le gouvernement de l’arbre d’Yggdrasil, il est respecté par tous mais est craint par de nombreuses personnes. Sa froideur et les rumeurs courant sur sa maîtrise de la psychomancie font naître la peur au sein des populations. Il accorda une importance particulière à l’inititation de sa fille à l’Illusion durant son apprentissage. Il la poussa à toujours se forger de nouvelles limites, ne montrant que très rarement de la satisfaction envers les progrès de sa fille.

    Catelyn Elvyara, elfe, vivante : Mère d’Alyss, savante de l’académie de magie de la haute ville, elle est respectée par son savoir immense qu’elle a transmis à sa fille. Tout comme son mari, elle est crainte pour sa maîtrise de la psychomancie. Elle attacha une grande importance à la conduite de sa fille, lui enseignant elle même les règles de vie. Elle l’encouragea à se perfectionner dans les arts, particulièrement dans la danse. Elle l’initia également à l’équitation, la faisant tout d’abord monter sa propre jument et la rendant ensuite maîtresse de la descendante de sa jument. Elle entretient toujours des liens avec sa fille, malgré son départ prématuré de la maison familiale.


    An 973, 13 janvier, naissance :

    Des soulagements de bonheur se font entendre dans la vaste demeure des Elvyara, vite rejoint par les cris de vie de la nouveau né. La naissance de la jeune fille est une bénédiction pour la dynastie, devenant une future héritière. Après un rapide regard entre Regulus et Catelyn, l’enfant est vite nommée Alyss, en l’honneur de l’une de ses ancêtres. La petite est enveloppée dans de blanches langes, elle est pleine de vie et ne montre aucun signe de faiblesse. Elle apporte joie et fierté parmi les Elvyara, elle deviendrait l’une des leurs en grandissant.

    Après quelques jours, l’enfant est amenée près de l’Hélios. La tension est palpable dans l’air, l’une des étapes les plus importantes d’Alyss allait être franchie alors qu’elle n’en avait pas même conscience. Catelyn tenait sa fille dans ses bras, la regardant d’un regard fier et protecteur, elle allait être plongée dans l’Hélios afin que son corps et son esprit rejoigne le culte d’Omnis. Le prêtre prit l’enfant, enlevant délicatement les langes l’entourant et après avoir prononcé quelques paroles, plongea l’enfant dans l’eau bénite de l’Oasis. Chaque membre de la famille Elvyara était présent, observant Alyss baignée dans l’étendue bleue. L’enfant était étrangement calme, comme si elle pouvait déjà comprendre qu’elle était l’importance de ce sacrement. Des reflets bleus se reflétaient dans ses pupilles dorées, regard allant bientôt découvrir de nouvelles choses, un nouveau monde.

    An 985, 13 janvier, 12 ans :

    L’enfant a bien grandi, la nouveau née s’étant transformée en une jeune fille avec des traits fins et nobles. Son visage autrefois si rondelet s’était affiné, gardant des traits d’enfants mais vieillit par la lueur des prunelles dorées de la jeune fille. L’éclat du regard de la jeune fille reflétait l’intelligence et la maturité de l’elfe, presque un éclat trop intense pour une elfe de son âge. Alyss avait vite grandi, s’attardant peu sur les années de jeux et d’insouciance, cherchant à découvrir le monde, à apprendre sans cesse de nouvelles choses, ne pas rester sur les connaissances mais à en chercher de nouvelles. Enfant calme et patiente, Alyss ravissait ses parents, leur seule fille devenant l’héritière parfaite. La jeune fille était sensible aux arts, se plongeant dans leur pratique et s’abandonnant dans la danse. Son corps plein de grâce et d’agilité se mouvait d’une façon féerique en harmonie avec la musique. La danse était une façon pour la jeune fille de s’oublier pendant quelques instants, de faire disparaître le temps de quelques secondes la pression mise sur ses épaules, s’abandonnant dans un monde parallèle où seule la danse comptait. La jeune fille montrait un certain intérêt envers les chevaux, admirant sa mère montant sa jument lorsqu’elle partait en ville. Elle commença bien vite à monter, tout d’abord accompagnée de sa mère sur sa jument et bientôt seule dans le jardin familial avec Nausicaa, la fille de la jument de sa mère lorsqu’elle eut l’âge.

    Assidue dans l’apprentissage, Alyss faisait des progrès fulgurants, montrant sans cesse une soif de connaissances ravissant son précepteur. Elle apprit bien vite les nuances de la littérature, de l’histoire et du monde l’entourant. Lors de son douzième anniversaire, il se produit un changement conséquent dans l’histoire de la jeune fille. Son père l’amena dans son bureau, un endroit où elle avait rarement le droit de s’y rendre, trop de livres n’étant pas à sa portée s’y trouvant. Un homme inconnu s’y trouvait, un elfe à la peau noire ébène et des cheveux blancs. Alyss ne l’avait jamais vu et était troublée de l’aura de puissance se dégageant de cet homme. Regulus présenta sa fille à l’homme, nommé Ezio Elvyara. Il était un cousin éloigné de la famille d’Alyss et serait désormais son précepteur. Alyss eut un léger mouvement de protestation, ne comprenant pas la nécessité de changer de précepteur alors qu’elle apprenait avec le même depuis ses plus jeunes années. Son père coupa toute place à la protestation de sa fille, l’informant qu’elle serait désormais formée à une magie essentielle de la Maison Elvyara, l’art de la Psychomancie.

    Dès les premiers jours suivant l’installation d’Ezio dans la demeure familiale, l’apprentissage d’Alyss commença. Ezio était un homme froid, ne laissant aucune place aux distractions, durant les longues heures où il était en la compagnie de la jeune fille, l’apprentissage était de rigueur. Avant toute chose, le précepteur apprit à Alyss la tradition de sa famille.

    « La famille Elvyara fait partie des familles les plus nobles et les plus respectées de Caldissia, et ce depuis des centaines d’années. Nos membres sont des elfes respectés et puissant, occupant un poste avec une importance capitale au sein de la ville. Ton futur et de suivre cette voie, tu deviendras une personne puissante et respectée, Alyss, il faudra que tu continues ton apprentissage avec rigueur. Tu devras sans cesse te perfectionner, rechercher de nouvelles limites. Ne soit jamais satisfaite de ce que tu atteins, car il y aura toujours un niveau supérieur. Ma présence ici est de t’initier à un art complexe de la magie, tu commenceras à apprendre l’art de l’Illusion pour ensuite te perfectionner dans l’art de la Psychomancie. Je suis certain que tu as pu entendre des dires sur cet art, le qualifiant d’une manière erronée, il est mal vu par les aveugles, ne comprenant sa beauté. En le maniant tu deviendras capable de contrôler la réalité afin de faire valoir la tienne dans l’esprit des autres. Ne crois pas que cela sera aussi simple que d’apprendre des chapitres d’Histoire ou de reciter des textes par coeur. Tu devras apprendre à t’abandonner dans cet art, à le faire devenir partie intégrante de ton être, et tu pourras avoir l’espoir d’y progresser.

    L’art de la psychomancie fait partie de notre famille depuis son commencement. Chaque Elvyara apprend depuis l’anniversaire de ses douze ans le maniement de cet art. En l’apprenant, nous jurons de nous abandonner à cet art afin de pouvoir contrôler ses particularités. Cela t’apportera force et respect aux yeux de tous, il est donc indiscutable que tu progresses dans ton apprentissage. Ton père et ta mère m’ont fait part du potentiel immense que tu pourrais exploiter dans cet art, aucune de tes capacités ne sera gâchée, elle serait grandie au sein de cette pratique. A partir de ce jour, tu me retrouveras chaque jour en haut de la haute tour, où nous apprendrons sans cesse et où tu te perfectionneras dans cet art. »


    An 992, 19 ans :

    Extrait du journal d’Ezio Elvyara :

    « Premiers effets de la pratique constatés. Insomnie, maux de têtes sont apparus environ un an après le commencement au cours des progrès les plus fulgurant de l’enfant. Possède un potentiel conséquent, ne dois pas être endigué par les effets colatéraux de la pratique. »

    Cela fait désormais sept longues années que l’initiation d’Alyss a débuté. Cet apprentissage a suivi le développement d’Alyss, devenue une adulte au sein de sa famille. Ayant effectuée ses études dans  l’armée, elle est vite devenue chevalière et lieutenante à en devenir. Montrant des compétences indéniables en matière de combat, elle a vite progressé, développant une manière de se battre élégante et efficace. Devenue une belle et intellgente jeune femme, son nom figure donc désormais dans les personnes les plus respectées de la haute noblesse Caldissienne aux côtés de ses parents.

    En grandissant, Alyss remarqua des troubles étranges dans l’attitude de ses parents et grands parents, elle pouvait retrouver leurs descriptions dans de nombreux livres traitant de l’art de la Psychomancie. Ses parents se retrouvaient parfois à changer de monde tout à coup, divaguant dans une autre réalité, lorsqu’Alyss était présente elle restait silencieuse, attendant que ses parents reviennent à la normale mais restait intriguée. L’elfe avait fait des progrès fulgurants dans l’art de l’Illusion, apprenant à la maîtriser de jour en jour, montrant toujours plus d’assiduité afin de pouvoir le maîtriser parfaitement, donnant peu à peu de son être dans cette pratique.

    La jeune femme était torturée de maux de têtes incessant, mais n’y portait pas attention, les noyant dans une pratique extrême du combat ou en se plongeant des livres afin d’étouffer ce mal la rongeant toujours plus chaque jour. Un drame frappa alors la famille Elvyara, la doyenne de la famille mourut, laissant un vide béant dans la dynastie Caldissienne. En tant que chevalière, Alyss avait des échos sur les rumeurs circulant en ville. Tout le monde racontait que la vieille elfe était devenue totalement folle, sombrant dans des réalités qu’elle avait elle même inventées. Alyss ne savait quoi en penser, elle n’avait rencontré la doyenne que durant de rares moments et n’avait eu l’occasion d’échanger des mots avec elle. Le doute commença à s’insinuer en elle, et si les rumeurs étaient vraies et que les réactions étranges de ces parents étaient également liées à la pratique de la psychomancie ?

    Ce fut après avoir interrogé de nombreuses fois son précepteur qu’elle apprit enfin la vérité, la terrible vérité qui lui avait été cachée depuis de trop longues années. Ezio lui révéla enfin quel sort lui était réservé comme à tous ceux de sa famille. La pratique de la psychomancie était une pratique sombre et puissante mais le maniement de cet art n’était pas sans conséquences. Des parcelles de notre être étaient livrées de jour en jour à cette magie, à tel point que les Elvyara avaient décidés de se livrer totalement en échange du savoir et de la puissance. Se condamnant à se perdre dans les abysses d’une illusion finale.

    Alyss fut horrifiée de la réalité, bien qu’attirée par l’Illusion, elle ne voulait se perdre et s’abandonner. Elle voulait rester consciente de qui elle était, elle ne pouvait pas, oublier qui elle était. La confrontation avec ses parents fut violente, ne comprenant la vision de leur fille. Se perdre n’était qu’une petite chose face à au pouvoir immense prodigué par l’Illusion. Ils laissèrent finalement Alyss prendre son envol et quitter son précepteur, elle s’installa dans une grande demeure Caldissienne, cessant la pratique assidue de l’Illusion. Regulus et Catelyn la laissèrent faire ce choix, car elle n’était pas la première à vouloir renoncer à l’Illusion, mais elle retomberait bien vite dans cet art magnifique et sombre, comme tous les autres avant elle.

    An 996, 24 ans : Lieutenante, sauve un blessé Caldissien nommé Klaus après que celui-ci ait perdu sa main au combat.

    Les cris, les pleurs, le vacarme des armes s’entrechoquant résonnaient dans l’air, le son de la guerre.  Elle faisait rage depuis de nombreuses heures et tous se fatiguaient, les hommes et les femmes tombant les uns après les autres, cherchant désespérément l’appel sonnant la fin du combat. La tétanie gagnait leurs muscles, leurs réflexes s’amenuisaient, la fin était proche. Une cavalière arrivait alors à l’entrée du village, la capuche sur son visage cachait son expression dure et fermée. Elle avait déjà combattu depuis l’aube, comme tous, elle arrivait en renfort pour les derniers Caldissiens encore debout, elle resterait là jusqu’au dernier moment, défendant sa ville. Un soldat ennemi arriva alors derrière elle, prêt à lui assener un coup fatal mais la jument de la chevalière sentit sa présence et sauva la jeune femme en effectuant une ruade, tuant l’homme sur le coup. Personne ne put apercevoir la terreur sur le visage de la jeune elfe, ayant de peu échappé de la mort. Elle n’avait entendu l’homme et n’aurait jamais pu survivre sans sa jument. Alyss se reprit rapidement, flatta l’encolure d’Achlys et descendit à terre, son épée à la main, laissant sa jument à l’orée de la forêt. Alyss vouait une confiance innée à sa jument, elle la savait capable de reconnaître le danger et de s’enfuir. Elle reviendrait ensuite pour rejoindre sa cavalière.

    Epée en main, elle s’enfonça dans le village, se rapprochant inexorablement du lieu de combat. Alyss ne portait plus attention aux aspects qui l’avaient glacée lors de ses premiers combats, elle avançait, vigilante, posant ses pas sur la pierre tâchée de couleur carmine, les morts reposant à même le sol autour d’elle. Elle regardait parfois leurs visages, avec crainte de reconnaître une personne connue. Elle ne connaissait les noms de ces femmes, hommes ou enfants, mais elle savait que derrière chacun d’eux se trouvait une famille, ayant perdu définitivement l’un de ses membres. L’aspect le plus dur de la guerre pour la jeune femme était le fait que des civils en périssent, la guerre était une affaire d’armée et le pire des crimes étaient d’en faire souffrir des innocents incapables de pouvoir se défendre.

    L’elfe avançait à pas léger, ne se faisant pas repérer, se mouvant comme une ombre entre les habitations dévastées. Elle aperçut bientôt les éclats des lames s’entrechoquant, la haine des Caldissiens et Altissiens éclatant par le sang. Alyss dégaina sa lame, venant prêter main forte à un de ses frères seuls contre trois ennemis. Avant qu’elle puisse arriver elle vit un spectacle horrifiant, un jeune soldat venait de perdre sa main gauche, impuissant face aux coups impitoyables des ennemis. L’un deux leva son épée, effectuant le même geste que l’homme ayant failli tuer l’elfe et Alyss ne réfléchit pas, elle se jeta devant le blessé. Son capuchon tomba, laissant voir aux Altissiens le regard déterminé de l’elfe, elle ne connaissait pas l’homme, mais il était de son armée, et en tant que lieutenante elle devait le protéger. Sa cape voletait au rythme de ses coups, les ennemis étaient plus fatigués qu’elle, elle en tuant deux avec l’aide du jeune homme. L’elfe étouffa un cri lorsque le soldat contre qui elle combattait lui assena un coup violent sur la clavicule, la brisant nette. Grâce à Omnis le bras fort de l’elfe n’était pas touché mais la douleur anesthésiait lentement ses sens. L’elfe ne voyait plus qu’une alternative pour se sauver et sauver le blessé, elle devait accomplir une magie qu’elle s’était interdite de manier il y a six années de cela. Mais elle y était obligée, et en dernier recours, Alyss se plongea dans la magie de l’Illusion, maniant la réalité afin d’altérer celle du soldat. Elle le plongea dans un état de trouble et en profita pour lui asséner un coup fatal avec qu’il puisse reprendre ses esprits. L’illusion s’effaça à la seconde ou la vie s’échappa de l’homme.

    Alyss s’effondra sur le sol, l’adrénaline se dissipant peu à peu, la douleur de son épaule se faisant plus vive à chaque seconde. Elle se força à se retourner vers l’homme, du sang s’échappait de sa plaie, il était urgent de stopper l’hémorragie. Alyss arracha avec peine un pan de sa cape afin d’effectuer une pression sur la blessure de l’homme. Elle apprit son prénom, il se nommait Klaus et avait à peu près le même âge qu’elle. Après avoir effectué un bandage de fortune sur l’homme, elle retourna en sa compagnie vers sa jument. Ils repartirent vers Caldissia afin de se faire soigner. Alyss laissait sa jument les ramener, manquant de force pour la diriger, mais elle connaissait le chemin. La seule mission était de ramener l’homme au plus vite à l’Hopital et de minimiser la douleur de son épaule. Toutefois, lorsqu’il arrivèrent la douleur était si vive pour l’elfe que les gardes de la ville durent la rattraper alors qu’elle chutait d’Achlys, inconsciente par la douleur enflammant ses sens.

    An 995, 25 ans, Lieutenante, sauve et recueille un jeune pégase Altissien laissé pour mort sur un champ de bataille.

    Le silence régnait dans la ville marquée par la tragédie. Une légère brume soufflait, faisant voleter les mèches de l’elfe, montée sur sa jument, traversant le village où les échos du combat résonnaient encore. L’appel avait sonné, tous étaient partis mais Alyss était restée. Montée sur sa jument elle s’assurait que chaque Caldissien était repartis, ne voulant laisser un soldat éguarré dans une ville détruite. Le seul bruit des sabots d’Achlys se posant régulièrement sur la pierre pouvait être entendu dans les lieux. Alyss soupirait, elle connaissait le sort de ses habitations, comme bien d’autres lieux ravagés par les combats il ne serait sans doute plus jamais habité, gardant en ses portes closes le souvenir de la tragédie.

    Alyss portait un regard atristé sur les personnes jonchant le sol, baigné de tâches carmines. Certains reposait dans une attitude presque adoucie, en paix mais d’autres restaient tétanisés dans leur dernier sentiment, le plus souvent le visage ravagés par la peur. La poussière des bâtiments enflammés se reposait sur leurs visages pâles dans la mort, adoucissant presque leur pâleur extrême.
    L’elfe Caldissienne avançait et retrouvait bientôt la sortie du village lorsqu’elle fut frappé par une silhouette juvénile reposant sur le sol. Elle ne pouvait voir son visage mais devinait par son corps que c’était un enfant. Troublée, elle stoppa l’avancée de sa jument et sauta à terre. Elle avança et s’agenouilla auprès de l’enfant. Il ne devait avoir que 14 ans, peut être un peu plus. Son doux visage était face contre terre, les yeux clos.

    D’un geste fébrile et presque incontrôlé, l’elfe passa sa main dans les cheveux de l’enfant afin d’enlever une partie du sang les tâchant. Elle l’enleva aussitôt, surprise par la sensation qu’elle avait éprouvée. Le corps d’Alyss, habitué au contact des morts au cours des combats s’attendait à ressentir la froideur glaciale des corps des disparus. Or la sensation inverse avait été éprouvée, cela était à peine perceptible mais une infime chaleur émanait du corps du jeune homme. Après avoir laissé passé quelques secondes Alyss se pencha de nouveau sur le jeune et posa deux de ses doigts sur sa gorge, à la recherche d’un signe de vie. Et elle ressentit alors de faibles battements de cœur, infimes mais présents. Alyss comprit alors que le jeune homme avait été laissé pour mort par les siens, par les Altissiens. L’elfe réfléchit peu, celui ne lui importait pas qu’il soit Altissien, il n’était qu’un enfant victime de violences inhumaines et méritait d’être sauvé. Prenant garde de ne pas blesser l’enfant elle lui arrache les signes de son appartenance aux Altissiens et le porta doucement jusqu’à sa jument.

    Elle monta et le rapporta à l’hôpital et resta à ses côtés durant toute sa convalescence là bas, afin de lui éviter des questions pouvant l’amener à révéler sa ville d’origine. A vrai dire, Alyss ne savait pas vraiment la raison qui la poussait à effectuer cela, à protéger ce garçon mais elle s’était attachée à lui, lui assurant une protection envers les autres. Alors qu’il était guéri, Alyss décida de l’héberger quelques temps chez elle, sa demeure étant bien assez grande pour l’accueillir. D’une façon tout d’abord provisoire mais cela se transforma vite en une installation définitive du jeune pégase chez l’elfe. Une relation amicale et fraternelle se forma entre les deux, Alyss veillant sur lui et l’introduisant dans sa famille.

    An 995, 25 ans : Recueille et prend sous son aile une jeune nymphe Altissienne, supervisant son éducation.

    La nuit tombait doucement sur la ville de Caldissia, laissant la chaleur de la journée s’envoler pour laisser place à la douceur fraîcheur de la nuit. L’activité des commerces retombait également, les personnes rentraient dans leurs foyers, où ils prendraient ensemble le repas avant de se plonger dans un sommeil plein de rêves. Les dernières lueurs de l’astre lumineux se mélangeait avec les ombres des hauts bâtiments de la ville, créant des endroits d’ombres et de lumière. Le claquement des sabots ferrés claquaient sur le sol, une haute jument arabe était montée par une elfe d’une des familles les plus renommées de Caldissia. De nombreuses rumeurs courraient sur son nom mais bien inconscient était celui osant les évoquer devant l’héritière des Elvyara. Le peuple la savait différente mais les langues s’accordaient pour dire qu’elle possédait tout de même le sang familial et que tôt ou tard, elle deviendrait comme tous les autres…

    Sa lourde cape bleue nuit sur ses épaules, Alyss descendait lentement dans la ville, désirant retrouver sa demeure afin de pouvoir enfin se reposer. La journée avait été longue pour la lieutenante, devant faire face à de nombreuses requêtes de différents soldats, non pas que cela la dérangeait mais comme toute autre personne, elle aimait revenir à son foyer. Alyss esquissa un léger sourire en pensant au jeune pégase qu’elle avait recueilli quelques mois auparavant. Il l’attendait sans doute. Il avait bien grandi depuis son arrivée dans la capitale, et Alyss lui portait désormais une grande affection.

    Après s’être arrêtée pour acheter quelques pâtisseries pour le repas qu’elle partagerait avec son jeune acolyte, Alyss remonta sur Achlys et fit un petit détour dans la ville, afin de profiter encore quelques minutes de l’air frais après les longues heures passées dehors, respirant l’air chaud et lourd du désert. Alors que la jument avançait docilement, elle marcha alors dans de l’eau, une chose étrange, l’eau s’évaporant assez vite dans la ville de Caldissia. Bien qu’intriguée, Alyss n’y porta que très peu attention. Toutefois, après quelques pas, elle remarqua une jeune fille, assise à même le sol. Ses cheveux bleus et son corps se mêlant à l’eau lui apprirent qu’elle était une nymphe d’eau. Elle semblait bien maigre et maladive.

    Alyss stoppa Achlys, elle ne savait que faire, partagée entre le sentiment de vouloir aider cette personne et l’envie de retourner chez elle. Le regard de la nymphe la décida, Alyss avait déjà sauvé un pégase, pourquoi pas une nymphe. Bien trop faible pour se relever, Alyss du relever la nymphe et la posa sur le dos de sa jument. Étant donné que sa maison n’était pas si loin Alyss prit les rênes d’Achlys et la mena doucement vers sa maison, en prenant garde que la nymphe ne chute pas de cheval.

    La nymphe lui indiqua faiblement qu’elle avait besoin d’eau, dès son arrivée à sa demeure, Alyss la porta dans son jardin, où une source d’eau alimentait un petit étang. Elle la plongea dans l’eau et recula, laissant la nymphe reprendre des forces. Elle alla rapidement libérer Achlys de sa selle et après l’avoir pansée elle retourna voir la nymphe, elle s’appelait Délia.

    Après quelques mois, Délia était devenue une nouvelle membre de la famille d’Alyss, rejoignant le pégase au sein de sa demeure. Alyss s’occupait des deux comme une grande sœur, son argent étant bien assez conséquent pour subvenir les besoins de ses deux recueillis. L’elfe prit en affection la jeune nymphe, amusée par son caractère et sa façon de vivre. Elle avait également pitié de son histoire familiale, mais ne lui montrait pas, sachant que cela ne lui plairait pas.

    Délia fit un jour part d’un souhait à l’Elfe, elle voulait se rendre utile, travailler et son vœu était de rentrer dans l’ordre de la politique. Alyss comprenait cette envie et l’aida donc, à l’aide de ses nombreux contacts à faire entrer Délia dans une école prestigieuse. De nombreuses lettres de recommandations furent crées et l’elfe passa de longues nuits à faire le maximum pour que l’avenir de sa protégée devienne le plus favorable possible. Elle adopta dans le même temps la nymphe, faisant d’elle une noble à son niveau, ce titre était purement administratif et ne changeait rien dans la relation qu’entretenait les deux femmes. Lorsqu’Alyss quitta Caldissia pour l’arbre d’Yggdrasil, le pégase et Délia l’accompagnèrent, ils formaient une nouvelle famille tous les trois, Alyss devenant une sœur et une protectrice dans leurs vie. Lorsque l’Arbre réapparut, Alyss réfléchit durant de nombreux jours si son souhait était de retourner vivre dans l’Arbre de ses ancêtres. Cela signifiait quitter le désert, Caldissia, la ville qui l’avait vu grandir. Elle demanda les souhaits de ses protégés et décida enfin de quitter sa demeure Caldissienne, leur arrivée sur l’arbre leur promettait à tous de repartir sur de nouvelles bases.

    An 1000, 27 ans :

    L'arrivée sur l'arbre d'Yggdrasil fut un événement exceptionnel dans la vie d'Alyss, découvrant enfin l'Arbre de ces ancêtres. Elle fut émerveillée devant toutes les nouveautés, et ce retour de l'arbre signifiait la fin de la guerre. Les horreurs vues durant tous les combats d'Alyss deviendraient des lointains souvenirs. L'elfe voulait croire en cette paix, même si les tensions entre Caldissiens et Altissiens n'étaient pas enterrées, de nombreuses personnes se détestaient et la paix n'était qu'une histoire d'équilibre précaire.

    Quelques mois seulement après son arrivée, Alyss dut faire face à l'une des choses les plus dures dans sa vie. Le deuil. Sa jument, celle qui l'avait accompagné pendant tant d'années, avec qui elle avait appris à monter, mourut d'une maladie impitoyable. Le mal lui prit d'abord la capacité de galoper, puis tout simplement de bouger, Alyss essaya tous les moyens pour la sauver, cherchant de l'aide auprès de guérisseur et de mages mais toute tentative fut vaine. Ce ne fut qu'au bout de plusieurs semaines de souffrances qu'Alchlys s'éteignit, laissant sa maîtresse dévastée. Ce fut comme si une partie d'Alyss venait de s'envoler, elle avait tant partagé avec sa jument et elle ne pouvait continuer sans elle.

    Alyss s'isola de ces compagnons, se retrouvant souvent seule dans les grands jardins de la haute ville, à regretter sa jument disparue, ne rentrant que très tard, en pleine nuit. Malgré cela, une lettre lui arriva un jour, rejoignant toutes les autres accumulées sur son bureau, l'elfe n'ayant eu le courage de les lire. Elle remarqua alors le symbole de l'armée sur l'une d'entre elle, intriguée elle l'ouvrit. Elle apprit alors qu'elle était devenue Capitaine de l'Armée. Et alors, pour la première fois depuis de longues semaines, Alyss ressentit alors le bonheur.

    An 1001, 28 ans, Capitaine de l'Armée :

    Durant les longues nuits pendant lesquelles Alyss pleurait la perte de sa jument, elle avait pris l’habitude de se rendre au parc. Durant la nuit, de rares personnes s’y trouvaient et Alyss pouvait donc y trouver le repos, entourée des doux bruits de la nuit et du bruissement des feuilles autour d’elle. L’elfe ne compta pas les heures qu’elle passa là bas, simplement allongée, le regard perdu dans les étoiles peuplant par millier le ciel. Lorsqu’elle fut nommée Capitaine, la mélancolie s’effaça quelque peu, apportant du soulagement à la jeune femme, pouvant ressentir la satisfaction d’être reconnue. Elle refusa pendant quelques semaines de remonter, les souvenirs brulant de sa jument la marquant toujours, mais décida finalement de devenir la cavalière d’une jeune jument arabe, Olympe.

    Olympe était jeune, ayant à peine cinq années mais était la fille d’Achlys, son caractère se retrouvant parfois dans son attitude et bientôt, Alyss put remonter sans être hantée par le souvenir d’Achlys. Toutefois, l’habitude de se retrouver dans les jardins la nuit ne se perdit pas, cela permettait également à Alyss de cacher ses nombreuses insomnies à Délia, ne voulant l’inquiéter. Ses maux de tête devenant de plus en plus récurrents, elle pouvait penser à autre chose dans la nuit, seule dans les jardins.

    Au fur et à mesure de ses venues dans le parc, elle remarqua qu’une jeune femme s’y rendait également, durant de nombreuses nuits. Les deux femmes se retrouvèrent alors, chacune se livrant à l’autre sans se soucier de leurs vies durant le jour. Alyss connaissait le prénom de la jeune femme, Lysia mais ne cherchait à en connaître plus, profitant seulement de sa présence. Au fil des nuits, l’elfe s’attachait réellement à cette rencontre de la nuit, troublée par des sentiments jamais éprouvés au sein d’elle même. Lorsqu’elle était en compagnie de Lysia, la lieutenante était apaisée et juste heureuse. Et durant ses journées elle ne pensait bientôt plus qu’à retrouver la jeune femme, son visage obnubilant son esprit, elle ne pensait plus qu’à elle.

    Un soir, Alyss eut une grande charge de papiers administratifs à faire et ne put se rendre au parc à l’heure habituelle, elle y arriva vers les premières heures avant l’aube, espérant retrouver tout de même Lysia. Le soulagement s’empara d’elle lorsqu’elle aperçut la silhouette de son amie, mais lorsqu’elle arriva à ses côtés elle la trouva étrange, presque maladive. Alyss tenta de se rapprocher d’elle mais Lysia la repoussait, feignant d’aller bien. Mais cela ne pouvait contenter l’elfe, elle pouvait ressentir que la jeune femme lui mentait. Et après avoir voulu l’aider, Lysia tomba tout à coup à terre, à genoux, perdant toute force. Alyss prise de stupeur s’agenouilla aux côtés de son amie, Lysia était en pleurs et après avoir essayer de toujours rejeter Alyss, abdiqua.

    Elle révéla enfin ses crocs, signe de son appartenance aux vampires. Alyss fut prise de stupeur devant Lysia, comprenant alors que celle-ci était une vampire et que cela n’était pas un hasard si elle ne la voyait que la nuit. L’elfe réprima un mouvement de recul, tant d’histoires lui avaient été racontées sur les êtres de la nuit, toutes narrant leur soif intarrissable de sang. Mais Alyss ne voulait pas croire que Lysia était comme cela, et elle ne pouvait penser qu’elle était dangereuse après les longues nuits passées ensemble. L’elfe se rapprocha alors de Lysia, la rassurant, elle allait l’aider.

    Lysia lui narra alors en quelques mots son histoire, elle avait été transformée par un vampire qui l’aurait ensuite aidée à subvenir à ses besoins, mais elle était seule désormais et manquait de sang, ne pouvant ingérer aucune autre sorte de nourriture. Alyss était en peine devant la situation de son amie, elle ne voyait aucune solution, mais elle voulait l’aider. Elle fut troublée lorsque Lysia lui demanda de ne surtout pas la livrer à des chasseurs. Alyss ne cotoyait pas ce genre de personnes mais avait pu en rencontrer, ils étaient des personnes mauvaises et l’elfe avait toujours tenu à se trouver loin de ces « chasseurs ». Elle rassura Lysia, jamais elle ne la livrerait, pour rien au monde.

    Ce fut lorsque Lysia tenta de se relever que l’elfe se rendit alors compte de la faiblesse extrême dela jeune femme, elle la prit alors, la soutenant à chacun de ses pas, aidée par la haute taille d’elfe. Ce n’était qu’à quelques mètres de la demeure d’Alyss que Lysia perdit alors connaissance. Affolée par les lueurs matinales se dessinant dans le ciel, Alyss prit alors Lysia dans ses bras et courut au plus vite dans sa maison, prenant garde à ne pas réveiller Délia et le pégase. Arrivée dans sa chambre, elle déposa Lysia sur son lit et ferma les lourds rideaux afin de ne laisser aucune lueur rentrer dans la pièce, hormis la seule lumière d’une bougie.

    /Les deux prochains paragraphes auront rapport au sang, si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, passez les :3 /

    Lysia ne se réveillait pas, son corps paraissait frêle et fragile dans le lit d’Alyss, celle-ci était figée, elle ne savait que faire. Lysia avait besoin de sang mais Alyss ne pouvait sortir en chercher au marché noir, mais elle ne pouvait laisser son amie mourir. Elle y tenait trop, et était même certaine que ses sentiments envers elle dépassaient sans doute la limite de l’amitié. Alors qu’elle ouvrait alors ses placards en ne sachant que chercher elle vit alors une de ses dagues. Elle prit alors la fine lame dans sa main, et après un rapide regard pour la femme qu’elle aimait elle prit une décision.

    Elle alla auprès du lit, et après avoir pris une longue respiration et enfonça la lame contre la peau de son bras, elle étouffait le cri qui lui brûlait les lèvres tandis que le rouge écarlate tachait la blancheur de sa peau. Le sang s’échappait de sa plaie à une grande vitesse et Alyss pressa alors la blessure au dessus de la bouche de Lysia, elle voulait qu’elle vive ! Les draps devenaient rouges, une tâche carmine grandissant au fur et à mesure que le sang coulait. Alyss laissa boire Lysia le plus longtemps qu’elle put soutenir la douleur, elle arracha alors un pan de son drap afin de le presser contre sa plaie afin de contenir le sang s’en échappant toujours. Après des secondes qui lui parurent des heures, Lysia se réveilla enfin, et lorsqu’elle vit le bandage et le lit tâché de sang d’Alyss, elle comprit ce qui venait de se produire. Elle fut alors prise d’une rage envers Alyss, lui répétant qu’elle n’aurait jamais du faire cela mais elle se calma enfin, et s’endormit, éreintée contre l’elfe. Celle-ci, épuisée par le déroulé de la nuit, s’abandonna au sommeil quelques minutes après Lysia, lovée dans les bras d’Alyss.

    Cet évènement rapprocha alors les deux femmes, Alyss décida d’accueillir Lysia, ne pouvant la sentir en sécurité au dehors. Elle fit aménager une cave sans lumière pour qu’elle puisse vivre en paix et sans problèmes. Et, sans lui dire, elle fit installer de nouvelles tentures aux fenêtres de sa chambre, gardant en elle le souvenir de la première nuit de Lysia chez elle.

    Cela fait désormais six mois depuis l’installation de Lysia dans la demeure de d’Alyss, et l’elfe lui voue une profonde affection, gardant en elle les sentiments qu’elle éprouve envers elle pour le jour où elle osera enfin lui avouer.

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    Bravo, tu es validée !
    Aaah une Capitaine Caldissienne, je suis joie :vv:
    Je te demanderai assurément un lien avec mon personnage Altissien, je sens que ça va faire des étincelles entre ces deux-là ! Alyss est une noble peu commune par rapport à son statut, mais j'ai hâte de la voir développer sa coloc, je sens que ça va être drôle héhé.
    Je t'ajoute ta couleur et je m'occuperai de ton sac bientôt, sur ce, tu peux commencer à t'amuser, alors bon jeu sur Yggdrasil !

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