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  • Beautiful morning | Natsume Shimomura [TERMINÉ]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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      Ensevelie sous un tas de vêtements, Rosie essayait de se rappeler pourquoi elle était là. Presque trop bien, presque plus envie de bouger. C’était drôle, cette situation était assez coquasse. Elle aurait bien rit, avec sa mère…. Quelques minutes plus tôt, Rosemarie cherchait un truc. Un truc bien spécifique : un rouleau de tissu doré. C’était LE tissu qui lui manquait pour finir sa robe. Elle était jolie, quoi qu’un peu euh… Pas terminée, hein. Rosemarie faisait beaucoup d’expérimentation pour essayer de trouver de nouveaux trucs, de temps en temps. Du blanc et du doré, par contre, c’était beau ensemble et ce rouleau était introuvable….Puis, elle eut une épiphanie. Oui, c’est vrai, ce rouleau, elle l’avait mis sur le dessus d’une pile de vêtements qui se trouvait dans le coin du magasin. Un coin ou les clients n’allaient pas vraiment, alors bon. Mais la pile de vêtements s’était agrandit, depuis la dernière fois…. Elle dépassait même la petite requine d’une bonne tête. Il faudrait fouiller. Alors elle s’était mise à enlever quelques hauts, quelques bas…. Et puis c’était arrivé.La pile de vêtements lui était tombée dessus, suivit par un cri aigue de la part de l’animorphe aquatique qui s’était protégé le visage en se recroquevillant. Voilà pourquoi elle était là. Mais les vêtements, c’est doux. Et pas trop lourds….. Mais une sonnette retentit dans la boutique. Une sonnette que la jeune femme connaissait bien : la porte d’entrée qui venait d’ouvrir. Un client ! Aaaaah aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah allez Rosie, on se lève, on… ON SE LÈVE. S’extirpant du tas de vêtements sur le sol, la requine cherchait, de son regard doré, la personne qui était entrée. Son cœur battait fort, elle espérait ne pas s’être fait remarquée dans cette situation gênante.

        « B-bonjour ? »

      Stupide idiote, fallait pas faire un truc comme ça. Ah! Le voilà. La brunette se dirige vers le jeune homme, gênée. C’était toujours pareil, peu importe si ça faisait des années qu’elle servait des gens. Toujours timide, à la première rencontre. Elle n’ose même pas le regarder dans les yeux, ne réalisant même pas qu’elle avait oublié de porter son masque pour la journée.

        « Comment… C-comment est-ce que j-je peux v-vous aider ? »




    Dernière édition par Rosemarie Förstner le Ven 26 Juin - 22:17, édité 1 fois

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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    « Mais madame Tutuche, elle avait pas le bras comme ça, avant ! »

    Je ne peux pas dire que je n'aime pas mes neveux et ma nièce. J'y suis probablement un peu trop attaché, d'ailleurs, vu comme ils ont tendance à me tirer à la baguette quand ils le veulent ; la plupart du temps, même quand ils font un caprice, je deviens bien incapable de résister. Et là, en l'occurence, le caprice portait sur quelque chose de tout bête : une histoire de poupée aux membres déchirés. Comprenez que, à l'âge de huit ans, Keita commence à faire ses dents et que... Eh bien. Un dragon qui mordille quelque chose en permanence fait que ledit objet a souvent le destin de finir broyé. Le petit n'a pas vraiment l'habitude de ses crocs, alors cela arrive. Pas un drame en soi (j'ai après tout fait bien pire), mais plus embêtant quand les objets en question se trouvent être des jouets à valeur sentimentale. Et puisque c'était leur mère qui s'en occupait avant, je ne peux pas... Enfin, je ne peux pas lui dire que nous lui en rachèterons une autre. Pour autant, je n'ai pas la compétence de le réparer moi-même, alors j'étais parti en quête de quelqu'un qui pourrait s'en occuper. Même si... Bon, je ne vais pas mentir, ça m'agace un peu.
    Mais quelle différence ça fait, que la couleur soit rouge ou bleue ?!

    Un peu exaspéré, je me suis donc dirigé vers la ville-basse. L'on m'avait dit qu'une petite boutique de couture avait ouverte et que la tenancière était fiable, alors je ne m'étais pas posé plus de questions, rajustant simplement ma besace alors que mon regard cherchait l'établissement. Toquant maladroitement au début, il me fallut plusieurs secondes de silence pour que je me rende compte qu'on allait peut-être me laisser planté là ; et qu'il vaudrait donc mieux que je me bouge un peu. Abaissant un peu ma tête par réflexe, puisque je n'ai pas envie de me montrer impoli, je fronce toutefois les sourcils en remarquant que personne n'est là, à première vue. Est-ce que j'aurais mal lu les horaires... ? Possible. L'idée d'être un enquiquineur n'ayant pas fait attention me fait vérifier à nouveau, mais je crois que c'est bien ce que j'imaginais.

    « Excusez-moi, est-ce qu'il ya... ? »

    Je ne finis pas ma phrase. Idiot que je suis ; si personne n'est là, c'est peut-être parce que l'on ne veut voit personne. Un peu gêné, j'hésite à reculer et m'en aller. Après tout, je ne vois qu'un tas de vêtements au sol, qui d'ailleurs est en train de bouger mais-...
    … Hm, une seconde...
    Oui, il me faut quelques secondes pour saisir que les vêtements ne sont pas supposés bouger, même quand ils forment un blob informe. Bon, on me pardonnera : avec la magie, des fois, enfin... Vous voyez bien. Malgré tout, je ne m'étais pas attendu à voir une personne se relever soudainement d'entre les tissus, sursautant donc sur le coup de la surprise.

    « AH ! »

    Un jour, je ferais une attaque cardiaque pour une souris qui passerait entre mes jambes, je vous le jure. Enfin, quoique... Je trouverais probablement plus ça mignon qu'autre chose ; les gens, en revanche, m'intimident plus.
    Pour autant, la voix timorée de celle qui m'aborde me fait me détendre instinctivement. Elle a l'air aussi craintive que moi, et en plus de ça, elle ne m'impose pas un regard croisé qui m'aurait définitivement donné envie de m'enfoncer dans mes robes jusqu'à y disparaître. Si je cligne brièvement des yeux en remarquant sa dentition, cela ne me travaille pas plus que ça ; c'est davantage sa question qui me fait ouvrir la bouche puis la fermer bêtement comme un poisson, ayant comme soudainement oublié ce pour quoi j'étais venu ici.

    « Ah, e-euh... Je... Je venais pour un raccomodage, si c'est possible... »

    Maladroitement et avec un peu de nervosité, ma main passe dans ma sacoche pour en tirer la petite poupée de Keita. Bien abîmée, la pauvre semble avoir fait la guerre. Je grimace un peu, comme gêné devant la tâche de précision qui s'annonce.

    « E-et... Au cas où, vous prenez les commandes... ? C'est pour des petits. »

    Moi qui cherchait un cadeau d'anniversaire, c'est peut-être l'occasion... Ou non. Elle pourrait bien me dire non, bien sûr, mais j'avoue que je commence à être à court d'idées.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:57, édité 1 fois

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      Oh il avait l’air gentil. Rosie n’osait pas trop le regarder dans les yeux, trop gênée, alors elle ne remarquait pas la timidité du jeune homme, en même temps. Un troisième regard aurait pu voir le ridicule de la situation. Les paroles du brun intéresse la jeune femme qui relève son regard doré vers le sien, puis baisse les yeux alors qu’il cherche quelque chose dans sa sacoche.

      Oh…… C’était beaucoup trop mignon.

      Rosie ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire au coin des lèvres, à voir le jeune homme prendre la poupée toute déchirée, délicatement. C’est pour des enfants, bien sûr. Des enfants qui aiment déchiqueter des poupées ?.... En vrai, ça lui rappelait son enfance. Quand ses dents poussaient pour la première fois et que ça faisait mal, sa mère lui donnait des trucs à mordre. N’importe quoi, un bout de bois, comme une peluche…

        « Oh, o-oui, bien sûr je… Je le f-ferai avec plaisir. »


      Elle lui fait un petit sourire. Il fallait se montrer chaleureuse, que sa mère lui disait. Regarder dans les yeux, sourire. Même avec ses dents, les gens verraient… Ils verraient que Rosemarie ne souhaite de mal à personne. La requine tend la main, un peu hésitante, vers la poupée. Elle avait dit qu’elle pourrait le faire, mais fallait voir les dommages avant, bien sûr… Pas qu’elle n’était pas confi—Non, elle n’est pas du tout confiante en ses capacités, mais elle allait faire du mieux qu’elle pouvait. D’habitude, les gens étaient plutôt satisfaits du travail de l’animorphe.

        « E-est-ce que je peux la v-voir ? »


      Elle allait être extrêmement douce avec cette poupée. Rosie pouvait comprendre à quel point ça pouvait être quelque chose de sentimental, alors de voir que le jeune homme faisait ces efforts-là pour venir raccommoder la poupée, ça la touchait beaucoup.

        « J-j’y ferai attention, pr-romis… »




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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    C'est peut-être un peu excessif, d'en arriver à aller chez une couturière pour une simple histoire de raccomodage, mais... Si je m'y prends moi-même, il y a de fortes chances que le résultat soit tout simplement hideux. Et j'aurais bien du mal à me regarder en face après avoir défiguré la poupée que Kaguya fait à son fils. Des fois, je me demande si je devrais apprendre, mais... Je suis si mauvais de mes mains que ce serait probablement un désastre et que, en plus de ça, je me ridiculiserai plus qu'autre chose. Manquant de confiance de moi, j'en viens donc demander de l'aide à cette personne qui semble plus avenante que je ne le suis, déjà. Son sourire me rassure un peu, même si je sens que... Eh bien, clairement, elle n'a pas l'air plus assurée que moi, à l'heure actuelle. Je ne la regarde pas dans les yeux, mais ça, c'est relativement habituel, avec moi. Je n'aime pas ça. Je n'ai jamais eu l'impression que cela rendait l'échange « plus sincère », au contraire, puisque j'en devenais si nerveux et dérangé que cela ne me rendait que plus mécanique et me faisait agir de manière forcée. Ses manières, toutefois, me font saisir qu'elle veut bien faire, alors je m'empresse de répondre, ne voulant pas qu'elle croit avoir fait une bêtise à cause de ma propre... Eh bien. Moi-même.

    « B-bien sûr ! E-excusez-moi, je n'ai pas... »

    Je déblatère, comme à mon habitude. Mais je finis bien vite par me reprendre, me rendant compte qu'il ne servirait à rien de m'excuser pendant mille ans comme je peux avoir l'habitude de le faire d'ordinaire. Après lui avoir donné le jouet, je finis par fouiller dans ma besace pour en sortir quelques feuilles de parchemin sur lesquels se trouvent des gribouillages maladroitement coloriés. Je les lui glisse aussi, le regard rouge malgré moi. Je ne sais pas pourquoi, mais mon idée me gêne.

    « Je sais que ce n'est pas grand chose, m-mais... Je leur ai fait faire des dessins. Vous penseriez que ce serait possible de leur fabriquer une poupée assez résistante qui ressemblerait à l'un d'entre eux... ? »

    En grimaçant un peu, j'imagine bien facilement qu'il serait stupide de leur offrir un jouet qui serait immédiatemment détruit par la suite. Mais il vaut peut-être mieux que je précise ma pensée.

    « C'est que... Enfin, l'un d'entre eux a une mâchoire de dragon et commence à faire ses crocs, alors il ne se maîtrise pas. Je sais que ça peut-être compliqué, mais est-ce que quelque chose pourrait supporter ça... ? »

    Peut-être qu'il n'y a rien, et que je suis condamné à revenir éternellement, mais... Enfant, je me rappelle que tout ce qui passait par mes crocs finissait en l'équivalent d'une purée de pomme de terre. Avec l'âge, cela s'est calmé, mais... Eh bien. Comme cette couturière me fait me dire que je ne risque à rien à parler, je me permets un peu plus d'aisance.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:57, édité 1 fois

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      Délicatement, les mains de la brunette prennent la peluche, alors que son regard doré zyeute les dégâts. Rosie entend le jeune homme fouiller dans quelque chose, mais ne regarde pas vraiment. Concentrée sur ce qu’elle pourrait faire, elle avait déjà plusieurs idées en tête. Mais la voix qui résonne dans la boutique la sort de ses pensées. Ses yeux se baissent et… Oh non, mais c’était juste de plus en plus mignon. Les dessins des enfants, la peluche. Rosie prend ceux-ci aussi, dans sa main, sa tête commençant déjà à fonctionner. Elle écoute le jeune homme en hochant la tête. Comme si sa gêne venait de disparaître, remplacée par la passion d’aider les gens, et en plus, des enfants.

      Rosie dépose la peluche doucement sur une petite table, proche d’elle, pour mieux regarder les dessins. C’que c’était adorable. Adorable et juste trop chou et mignon et…. Gah, elle allait exploser.

      L’histoire du jeune homme lui rappelle des choses proches de son enfance. Elle aussi était du genre à tout mordiller quand ses dents poussaient. Et bon, des dents de requins, ça passe à travers un peu n’importe quoi…. Alors Rosie n’imaginait pas ce que ça devait être avec un dragon.

        « O-oui, j’imagine que ça ne doit pas ê-être…. Évident. »


      Les yeux toujours rivés sur les dessins, la jeune femme commençait déjà à s’imaginer travailler sur ce projet dès que le jeune homme partirait. La requine tasse une mèche de cheveux devant ses yeux pour la mettre derrière son oreille. Peut-être qu’elle devrait lui partager ses idées.

        « Je… J’ai un m-matériel spécial que je garde pour cert-taines occasions, justement, comme c-celles-là… C’est euh… Ça r-ressemble u-un peu à un tissu, mais c’est p-plus résistant aux mors-sures. Je pourrais… J’ignore s-si c’est assez résistant pour résister à u-une morsure d’un jeune drag-gon, mais je crois que ç-ça pourrait être intéressant. »


      Ses yeux brillent, sa gêne s’est complètement volatilisée. Elle a un grand sourire aux lèvres, tellement heureuse de pouvoir faire quelque chose pour des enfants.

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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    Petit à petit, mon embarras diminue. Je sens que je ne gigote plus sur place comme je le faisais tout à l'heure : bon, je n'irais pas jusqu'à faire de grands mouvements ou me mettre à l'aise comme si j'étais chez moi, mais je peux au moins dire que je n'ai plus envie de me cacher sous une table comme tout à l'heure. Je me sens... Rassuré. Et moins ridicule, au passage, mais ça, c'est parce que je n'ai pas encore l'habitude de faire des cadeaux. Il faut dire que je n'ai pas cotôyé grand monde durant mon enfance et mon adolescence (voir ma vie d'adulte, je sais, pas besoin de remuer la dague dans la plaie), alors je ne sais pas souvent comment procéder. Dans le cas ci-présent, j'arrive à esquisser un léger sourire. La personne en face de moi me met à l'aise. Sans doute que le fait qu'elle ne me presse à rien me permet de tranquillement m'habituer à la situation, jusqu'à ce que j'arrive à hocher légèrement de la tête pour lui faire signe qu'elle a raison. Encore que, Keita ne mord pas autant que j'ai pu le faire, mais... Il est turbulent.
    Quand elle m'indique qu'elle dispose peut-être de quelque chose qui serait utile dans cette situation, mes yeux s'illuminent un peu, et ma bouche s'ouvre dans un « oh » de surprise et de quasi excitation. Je n'y croyais presque pas, mais... Visiblement, je n'aurais pas à revenir toutes les semaines pour faire raccommoder (ou plutôt reconstituer, vu l'état de certaines choses), ce qui aurait été compliqué au vu de mon emploi du temps. Intéressé, je hoche de la tête avec enthousiasme.

    « E-eh bien, je... C'est vraiment très aimable de votre part. Et je pense que ce sera déjà très bien, je ne m'attendais même pas à ce que ce soit possible. »

    Il faut dire que la plupart des jouets et des objets ne sont pas... Enfin, faits pour les non-humains. Des fois, j'ai donc l'impression de chipoter quand je désire quelque chose qui soit adaptés à nos situations particulières. Je ne réalise pas que c'est quelque chose que j'ai intériorisé et dont je ne devrais pas être gêné. Probablement que le fait de discuter avec quelqu'un qui soit visiblement dans une situation similaire me donne un peu de courage.

    « J-je sais que c'est un peu bête, m-mais... Vous sauriez où je pourrais apprendre à coudre un peu... ? J'aimerais bien pouvoir raccommoder leurs affaires, quand je peux. »

    Gêné, je détourne légèrement le regard. Il faut dire que ma mère ne savait pas le faire, alors elle n'allait pas m'enseigner ça, et... Je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'aller à l'école comme tout le monde et apprendre les travaux domestiques. Je suis donc embarrassé de mon retard, ayant comme l'impression d'être à la traîne par rapport aux autres, ce qui n'est pour autant pas la première fois que je vis ça. J'essaie, toutefois, de m'améliorer un peu. Je ne peux pas m'attendre à ce qu'on nettoie après moi en permanence non plus.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:57, édité 1 fois

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      Rosie était pleine d’excitation. Si elle avait pu, elle aurait voulu aller porter les peluches aux enfants elle-même. Mais bon, c’était euh… Peut-être un peu trop. Déjà, fallait commencer par les faire.

      Son client semblait heureux. Très heureux, même, de voir qu’il y avait une option pour ceux qui étaient différents. Et Rosie pouvait très bien le comprendre. Avec son apparence, ses dents, il fallait chercher longtemps pour trouver quelque chose qui pourrait survivre une morsure de la requine.

      Mais c’est sa question suivante qui surprend la jeune femme. Ses yeux s’agrandissent, alors qu’elle regarde le jeune homme. Apprendre à coudre ? Rosie avait appris de sa mère, entièrement, alors, euh… Est-ce qu’il lui demandait indirectement de lui apprendre ?


        « Euh… J-je ne… »


      Des images lui viennent en tête. Rosie et ce jeune homme qui rient, ensemble, à coudre des trucs dans sa boutique. Et puis ils se rapprochent et…. Oh non, ses rouges rougissent terriblement. Rosie avait toujours eu une imagination terriblement flamboyante. Et comme elle était une grande romantique, elle rêvait un jour de trouver l’amour comme ça, par hasard. Mais bon, il fallait qu’elle se calme, maintenant.

        « Je p-pourrais… V-vous le montrer, u-un peu, si vous le voulez. Je suis loin d’être la meilleure du monde, mais j-je…. »


      Elle sourit et plante son regard dans la sien, frottant quand même son bras avec sa main. Elle était nerveuse, mais ça pourrait lui faire du bien, un peu de socialisation, en vrai.

        « Ç-ça me fer-rait plaisir ! »


      Les joues rosées, la requine fait un petit rire gêné qu’elle ne peut empêcher. Elle trouvait la situation drôle, en vrai. Ce jeune homme était vraiment chou et il semblait si gentil…. Ah oui, ce serait surement une bonne idée de se présenter.

        « Ah, euh, je… J-je m’appelle Rosemarie. »



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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    Je me rapproche de la trentaine, et je saurais à peine raccomoder un trou dans une de mes robes ; ce n'est pas un constat très agréable pour mon ego qui prend un sale coup par la même occasion. Il faut dire que j'ai tellement bien intégré l'idée que si je ne suis pas entièrement auto-dépendant, alors je suis un poids pour les autres et je devrais avoir au moins un peu honte, blabla, vous allez finir par connaître le speech, à force. J'essaie donc un peu de me rattraper, certes maladroitement. Au début, je crois qu'elle va me donner l'adresse d'une boutique quelconque ou d'un endroit où je pourrais apprendre, mais je suis surpris quand elle me propose de... De me faire apprendre ? Surpris, je cligne des yeux sur le moment. Je ne m'attendais clairement pas à ça. Un peu désarçonné, j'ouvre bêtement la bouche, surpris.

    « O-oh, je, euh... Je ne veux pas que vous vous sentiez obligée ! »

    Je m'en voudrais qu'elle se force, mais elle a l'air tellement joyeuse, q-que... Enfin. Je suis bonne pâte, et je ma laisse souvent entraîner par l'enthousiasme des autres. Ou du moins, je le trouve fascinant et attachant quand je le vois, car je n'arrive pas toujours à le comprendre. C'est quelque chose que j'aime voir, en tous cas, alors malgré ma timidité, j'arrive à me sentir à peu près à l'aise. Quand j'apprends son nom, il me faut quelques secondes pour réaliser qu'il s'agit en réalité de présentations et qu'il serait peut-être de bon goût que je fasse la même chose.

    « N-Natsume. C'est, euh, c'est mon prénom. »

    Je bredouille, mais un léger sourire passe sur mon visage, rendu plus lumineux et avenant. Bien sûr qu'elle doit se douter que ce n'est pas le nom de ma table de nuit, mais je suis un peu stupide. Embarrassé mais plus à l'aise, mes joues rosissent malgré moi, comme à chaque fois que je suis à la fois content et intimidé par mon propre enthousiasme.

    « C'est g-gentil de votre part. Juste... Je ne suis pas très doué de mes mains, je vous préviens. »

    Sur le coup, cela me fait un peu rire. Et encore, c'est peu dire ; c'est même un euphémisme.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:58, édité 1 fois

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      Se sentir obligée ? Pas du tout. Au contraire, Rosie se disait qu’elle aurait peut-être bien besoin d’avoir un ami, quelqu’un à qui parler, de temps en temps. Depuis que sa mère était morte, la requine gardait tout à l’intérieur. Elle lui avait toujours rappelé que ce n’était pas une bonne chose à faire. Qu’un jour, elle allait exploser. Ce jour arrivait, Rosie pouvait le sentir. Alors peut-être qu’avec Natsume…. Peut-être qu’en lui apprenant à coudre, ils….

      Peut-être qu’au fond d’elle, Rosemarie ne cherchait qu’un ami.

        « E-enchantée Natsume ! Je… Je ferai d-de mon mieux pour t’apprendre. »


      Elle fait un petit rire gêné. Si Rosie avait été capable d’apprendre, très jeune, comment coudre, alors elle était certaine que Natsume allait être bien plus capable qu’elle. Peut-être, même la dépasser en quelques temps. Fallait dire que la jeune femme n’avait pas beaucoup de confiance en elle-même.

        « E-eum… Tu pourrais revenir, d-demain soir? P-pour la c-couture je veux dire, j’ai…. J-j’ai des plans, ce s-soir, a-alors euh…. »


      Mensonge. Un gros mensonge causé par l’anxiété de l’anticipation, le manque de préparation mentale et le fait aussi que, bah, fallait quand même qu’elle travaille sur des trucs. Si elle procrastinait trop, elle allait le regretter plus tard. Rosie se racle la gorge rapidement en tournant le regard vers la peluche et soupire silencieusement par les narines. C’était le moment qu’elle détestait le plus.

      Rosemarie se mit à chercher quelque chose des yeux. Elle pivote sur elle-même, sourcils froncés et puiAH! Le voilà. Son carnet de commandes, là ou elle l’avait déposé quelques heures plus tôt. La jeune femme se dirige vers ce dernier, revient rapidement vers le jeune homme et, avec une plume en main, se met à écrire certaines informations qu’elle avait déjà.

        « Pour euh… Pour le paiement, d’habitude, je prends un pourcent-tage du total comme… C-comme dépôt. E-et le reste, plus t-tard. »


      Rosie n’osait pas regarder Natsume dans les yeux. Elle se sentait presque mal, de demander un paiement pour ce qui était, en vrai, son travail. Rosemarie ne devrait pas avoir à se sentir coupable pour quelque chose du genre, mais c’était plus fort qu’elle. Si elle le pouvait, elle ferait tout gratuitement. Juste pour aider les autres.

      Mais apparemment, elle avait besoin de manger aussi.

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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    Au final, ça ne s'est pas trop mal passé, dans les faits. Je ne sais pas pourquoi je me suis fait de tels films, mais la personne en face de moi fait tellement d'efforts que je ne peux que me détendre progressivement, même si j'ai la vague impression qu'elle fait la moitié du travail social et que je me contente de hocher de la tête comme le dernier des boulets. En hochant de la tête, j'essaie de suivre la conversation et retient presque un soupir de soulagement lorsque la jeune femme me propose de revenir demain soir. C'est un peu tôt, mais pour être honnête, je préfère largement ça au fait qu'on demande que je me présente maintenant. J'aurais fait un infarctus rien qu'à l'idée.

    Plongé dans mes pensées, je ne réagis pas tout de suite, ne remarquant qu'elle s'est éloignée que lorsqu'elle revient vers moi, munie d'un carnet où elle semble déjà être en train de noter des informations. Je hoche la tête lorsqu'elle me parle de ses conditions pour le paiement, qui me semblent plus que juste. Je ne vais pas faire le difficile, après tout, je sais que je demande quelque chose de compliqué, avec en plus de ça des matériaux différents de d'ordinaire. En jetant un bref coup d'oeil au montant qu'elle a indiqué, je me permets un bref sourire alors que je la sens hésitante.

    « Hé, vous... Vous pouvez demander la moitié au moins maintenant, vous savez. »

    Et de toute façon, j'avais prévu le coup ; non, je ne me rends pas vraiment chez un artisan sans préparer de quoi payer ce que je dois. Farfouillant brièvement dans ma besace, je retire une petite poche d'où je tire le montant nécessaire, en le posant tranquillement sur la table. J'ai mis un certain temps à m'habituer au commerce des altissien.ne.s et des caldissien.ne.s, dans les faits. Chez nous, le troc était bien plus commun que le paiement « direct », comme ils disent, alors... Eh bien, ce n'était pas forcément simple de s'habituer à ça. Maintenant, j'essaie justement de compenser en m'habituant au mieux et en faisant en fonction des besoins. En pensant à ça, d'ailleurs, je me rends compte qu'il manque quelque chose à son total, et le notifie sans trop de gêne.

    « … Dites, d'ailleurs, si je viens vous voir pour coudre, vous pouvez ajouter le montant de la première fois ? Comme vous prenez votre temps, autant que vous puissiez en tirer quelque chose. »

    Car après tout, je n'allais pas lui faire faire des heures supplémentaires sans compensation, ce serait tout de même très impoli de ma part. Elle est déjà très arrangeante, alors... Devenu plus souriant, voir même jovial, je me permets maintenant des sourires plus honnêtes et sincères, globalement d'assez bonne humeur.

    « Mais... Demain soir me va très bien, en tous cas. »

    Je le dis en hochant de la tête. Quelque part, ça ne me fera peut-être pas de mal, d'avoir une soirée par semaine ou je fais autre chose que me noyer dans les livres ou préparer mon travail du lendemain. Ou quelque chose du genre.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:58, édité 1 fois

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      Rosie était contente. Contente de voir que Natsume acceptait de revenir le voir, le jour d’après, pour venir apprendre la couture avec elle. Rosie était excitée, contente d’avoir quelque chose à faire en dehors du travail… Même si c’était quand même du travail. Mais bon, c’était déjà un début, non ? Et puis la requine avait terriblement besoin de compagnie. Elle pourrait peut-être… Non, faut pas trop penser loin, encore, sinon, elle allait être déçue.

      Le regard un peu perdu dans le vide, Rosie sursaute presque en entendant le jeune homme proposer d’avoir la moitié du paiement tout de suite. Ses yeux dorés s’ouvrent grand et elle ne sait pas trop quoi dire.

        « M-mais j-j-j… »


      Mal à l’aise à chaque fois qu’elle devait prendre de l’argent de quelqu’un (même s’ils payaient pour le travail ardu de la brunette), Rosie se frotte la nuque. Et puis le garçon en rajoute avec la proposition de payer pour les cours de couture. En vrai, Rosie n’avait même pas pensé le faire payer. En vrai, elle ne voulait qu’un ami.

        « E-eh bien je… S-si vous… Je ne pourr-…. P-p-pourrais pas ref-fuser vot-tre offre terrib-b-blement généreuse…. »


      Rapidement, elle enfouis son visage qui devenait de plus en plus rouge dans son carnet de notes. Elle faisait des calculs. Tissu + temps + tout le tralala. On divise ça par deux…. Oui, voilà, ça serait le montant. Ah merde elle se sentait mal, en vrai. Rosemarie s’approche de Natsume en lui montrant ce qu’elle faisait. Elle aimait être transparente avec ses clients pour qu’ils ne pensent pas qu’elle essaye de les escroquer ou un truc du genre.

        « Alors ça serait… E-environ ça. Ce sont des e-estimations, p-puise que ça pourrait être un peu m-moins cher… Ça dépend du t-temps que ça me prend. »


      Et elle réalise qu’elle est proche de Natsume. Ses joues s’enflamment et elle recule de quelques pas.

        « H-hum… Pour demain, je… V-vraiment, ça me ferait p-plaisir de te montrer comment coudre sans euh… S-sans être payée. J’ai… Je…. »


      Rosie joue nerveusement avec ses doigts, mais son regard se plante dans celui du brun. Son cœur battait tellement fort qu’elle avait l’impression qu’il allait exploser. Et il commençait à faire chaud, non ?

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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    Je ne sais pas si on peut vraiment dire que je sois généreux, à l'heure actuelle, ou si mon interlocutrice a visiblement... Eh bien, des standards bien bas en terme de paiement. Je ne peux pas trop supposer, mais j'ai l'impression que c'est ça. E-enfin... Dans tous les cas, elle a l'air d'accord, donc je ne vais pas creuser plus que ça. Je la laisse donc procéder à ses calculs, tout en restant curieux ; pas parce que je m'inquiète qu'elle tente de « m'arnaquer » ou quelque chose du genre, mais plutôt parce que tout ça, je ne sais pas trop comment ça marche. En hochant de la tête, je lui offre donc un sourire bienveillant et jovial, maintenant entièrement détendu. Elle a réussi à me mettre totalement à l'aise, alors que la tâche n'est pas foncièrement facile à la base.

    Son insistance à ce qu'elle ne soit pas payée pour le temps qu'elle prend à m'enseigner des choses m'étonne. C'est gentil de sa part, mais sur le coup... Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter un peu pour elle ; c'est certes très généreux, mais il faut bien qu'elle mange, également, non... ?
    En même temps, je n'ai pas l'impression qu'elle acceptera un non...
    Embêté, j'interprète sa gêne et son visage rouge comme une vraie insistance sur le fait de ne pas vouloir que je la rétribue. Et je dois l'avouer, son regard planté dans le mien m'intimide plus que je ne l'aimerais l'avouer. Sur l'instant, je reste bloqué là, la bouche bêtement ouverte et les épaules haussées sous le coup de la timidité. Mes joues prennent d'elles-mêmes des couleurs, mais c'est parce que je n'ai pas bien l'habitude de ce genre de comportements destinés vers ma personne et que je ne sais, par conséquent, pas forcément comment réagir. Je suis flatté, mais... Comment disent-ils, les jeunes, déjà... ? Ah, oui, « largué ».
    Au bout de quelques secondes, je finis par me reprendre, hochant vaguement de la tête alors que je tente de garder mon regard dans celui de la jeune femme, le début d'un sourire timide au coin des lèvres.

    « E-euh, je... D-d'accord, m-mais... ! Je ramènerai au moins quelque chose. J'ai des fraises et des framboises en trop, ça sera déjà ça. »

    J'insiste un peu, pour la forme. Ce n'est vraiment pas grand chose, et je doute qu'elle ait l'utilité plus d'une soirée ou deux, m-mais... Je me dis qu'au moins, ça ne fait pas trop ingrat. Elle est tellement gentille que j'ai envie de faire un effort, sans forcément me rendre compte que l'on pourrait surinterpréter mes actions. Sur le coup, je vise simplement à bien faire.

    « Si ça vous v-... Enfin, te va, je repasserai demain, du coup. Après sept heures... ? »

    Je suis nerveux. Je n'ai pas vraiment l'habitude de... Eh bien, d'aller voir des gens, tout simplement, surtout quand ils se montrent aussi bienveillants. Sans surprise, cela ne me rend que plus maladroit que je le suis déjà.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Lun 29 Juin - 21:59, édité 1 fois

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      Rosie serre son carnet contre sa poitrine. Elle est gênée, très gênée, mais heureuse. Un sourire timide aux lèvres et des pommettes rosées, elle hoche la tête à sa proposition. Elle aimerait bien manger des petits fruits avec Natsume. En vrai, il semblait tellement gentil, aimable et charmant que la requine sentait qu’elle allait bien aimer passer du temps avec lui. Et qui sait, peut-être que ça pourrait donner quelque chose d’autre ? Si jamais ils s’entendaient bien, ils….. Rosie clignent des yeux en retrouvant sa concentration, alors que le jeune homme reprend la parole.

        « O-oui! Sept heures, ç-ça me va p-parfaitement. »


      Elle hoche la tête rapidement, se sentant presque comme si elle était en train d’avoir un rendez-vous galant avec Natsume. Mais non, c’était complètement professionnel, voyons. Il faudrait simplement que Rosie contrôle son imagination qui était capable de partir dans tous les sens… Plus facile dire qu’à faire.

      La jeune femme se tourne vers la peluche qui était restée sur la petite table et continue d’écrire des trucs dans son carnet. Surtout son horaire pour la soirée, en vrai. Peut-être qu’elle pourrait le commencer bientôt, elle n’avait qu’une autre commande, en ce moment, alors…. Hm….

      Ah, peut-être attendre que Natsume parte, avant de commencer à faire tous ces calculs-là. Rosie referme son carnet encore une fois et, gênée, se tient droite, devant lui.

        « H-hum…. Y-y’aurait-il autre chose que je p-pourrais faire pour v…. pour toi, aujourd-d’hui ? »


      Son regard doré se plante dans le sien, une fois de plus.

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    Beautiful Morning


    Des histoires de caprice d'enfants
    Comme bon nombre d'autre fois, je ne suis pas mort au cours de quelques malheureuses interactions sociales et en plus de ça, il semble que je me sois inquiété tout seul à la base. Rien d'étonnant, me direz-vous, mais je me sens un peu sot, maintenant, un sourire maladroit et hésitant aux lèvres, face à l'enthousiasme à la bonne humeur de celle qui se trouve en face de moi. Hochant timidement de la tête pour lui signifier que j'ai bien noté ça dans un coin de mon esprit, je reste un instant immobile, attendant de voir si elle a besoin de quoi que ce soit. On ne sait jamais, après tout, je ne sais pas trop comment ça fonctionne, tout ça, alors... Pour autant, je crois que je la dérange plus qu'autre chose à rester planté là comme un piquet. Enfin, c'est mon impression, car nous sommes tous deux aussi rigides que des colonnes. B-bon, il vaut mieux que je m'en aille, je crois, et sans offense aucune, je préfère ça : je crois que je n'aurais pas réussi à tenir plus longtemps. Jetant un dernier coup d'oeil à la poupée, je sais qu'elle sera entre de bonnes mains, alors j'ai l'esprit tranquille. Je me contente donc d'un air tranquille.

    « … Je vous la confie, alors. Mais non, ça sera tout, c'est déjà très gentil de votre part et je... Suis curieux du résultat. »

    Je me permets un léger sourire. Je ne mens pas, et bizarrement, je suis d'une bonne humeur ; elle a réussi à me rendre impatient de voir ce que son travail donnera, moi qui croyait que ce serait probablement peine perdue. Je ne vais donc pas la déranger plus que ça. Après m'être temporairement « décrispé », je fais donc quelques pas vers la porte, tenant à rester poli bien malgré tout.

    « En attendant, e-euh, je... Bonne journée, donc ! »

    Mes balbutiements rendent mon salut maladroit, mais il est sincère ; et pour être honnête, j'avouerais que ce fut une très bonne manière de débuter la journée.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mars 1001

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