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  • Astrid - No more heroes
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    feat. Catra
    She-ra and the princesses of power
    Astrid Windberg
    >> INFOS
    ✘ Naissance : 3 janvier 985.
    ✘ Prénom(s) : Astrid. Un nom qu'elle s'est choisie et qu'elle aime donc beaucoup.
    ✘ Surnom(s) : Astri, Tridou, le chat... Rien de bien original ou de varié, à vrai dire.
    ✘ Nom de famille : Windberg.
    ✘ Espèce : Animorphe, panthère des neiges.
    ✘ Profession : Vendeuse à la sauvette et voleuse, "mercenaire" pour des petits jobs.
    ✘ Origine : Née à Altis même, a ensuite été ballottée entre la ville et la côte pendant plusieurs années.
    16  ANS
    ALTISSIA
    FÉMININ
    Roturière
    SNIPER
    POISSE
    >> Construction

    Classe(s) : Bête des Rues & Friponne.
    Bonus & Malus choisis :
    Sniper. Astrid a vite dû apprendre à être efficace et à ne jamais fermer l'oeil. Elle en a par conséquent développé une très bonne perception de son environnement, observatrice tant de par ses sens que par son caractère. Généralement, elle est capable de voir venir les ennuis avant qu'ils arrivent et donc de s'éclipser au plus vite, ou de tenter de changer la situation à son avantage. Un regard précis et un méthodisme rigoureux dans ses gestes ont par ailleurs fait d'elle une spécialiste des mouvements précis, sachant crocheter une serrure à la seule force de ses griffes, ou viser à plusieurs mètres de distance.
    Poisse. La chance n'a jamais été l'amie d'Astrid : au contraire, même, puisqu'elle semble condamnée à se coltiner les pires situations et les pires enchaînements de circonstances en permanence. Quoi qu'il arrive, elle aura toujours le droit à une crasse qui lui fera regretter de s'être levée le matin même. Astrid n'a pas fini de s'en plaindre, toutefois, et cela lui fait très souvent piquer des crises de colère, de se rendre compte qu'elle a rarement le temps de souffler. Une poisse qui est possiblement causée par sa précipitation et son sale caractère, ceci dit...
    Spécialité magique : Illusion.
    Guilde : Lames d'Argent.
    >> PHYSIQUE
    ✘ Couleur de peau : Hâlée, mais bronze très peu. Elle prend surtout de forts coups de soleil quand l'été vient, mais c'est probablement du fait de ses gênes de panthère.

    ✘ Traits faciaux : Un visage ovale aux traits fins mais pointus qui n'inspire, en premier lieu, pas forcément la sympathie, probablement de par l'expression hautaine et froide qui ne quitte jamais ses traits. Au milieu de sa figure, un petit nez très discret et droit, juste au dessus de lèvres fines et souvent arquées en un rictus sardonique ou joueur, qui laissent de temps en temps entrevoir des canines pointues. Des tâches de rousseur viennent décorer ses joues et ses pommettes hautes comme des petites nuées de points. Ses sourcils et ses cils, plutôt fins et très expressifs, viennent souligner un regard bicolore en amande, tantôt acéré, tantôt vague. L'hétérochromie d'Astrid est vite repérable, puisque sa pupille droite est d'un bleu azuré et que sa pupille gauche, quant à elle, et d'un doré on ne peut plus vif, ce qui a parfois tendance à perturber ceux qui ne la connaissent pas.

    ✘ Chevelure : Une grande touffe brunâtre et chaotique, qu'elle tente la plupart de temps de contenir avec une sorte de bandeau d'acier, tant ses cheveux peuvent être épais et incontrôlables. Plus clairs lorsque l'on se rapproche des racines ou de ses oreilles, ils ont alors une teinte fauve et cendrée, contrastant avec la couleur foncée de sa crinière. Par ailleurs, puisqu'ils poussent très vite, elle est obligée de les couper souvent : en fonction de la température et de sa flemme, ils pourront alors ou être très courts, ou tomber jusqu'à ses omoplates. Contrairement à ce qu'on pourrait croire et à ce qu'elle affiche, toutefois, elle tente d'en prendre soin autant qu'elle peut, même si la plupart des gens qui la croisent pensent qu'elle a dû se rouler par terre juste avant.

    ✘ Taille : Astrid n'est pas bien grande et ne le sera probablement pas non plus une fois sa croissance terminée. Pour le moment, elle ne dépasse pas le mètre cinquante-cinq. Cela ne la dérange pas, toutefois : c'est d'autant plus pratique pour se faufiler dans les petits coins et disparaître.

    ✘ Carrure : Plutôt svelte, Astrid est toutefois loin d'être frêle. Sportive et s'entraînant autant que possible, elle est assez musclée aux niveau des biceps, des cuisses et des genoux, de telle sorte qu'elle n'a aucun mal à tenir un bras de fer avec quelqu'un de plus vieux qu'elle. Elle en est par ailleurs très fière, et n'hésitera pas à s'en vanter comme la dernière des prétentieuses. Enfin, de par son alimentation plus que hasardeuse, toutefois, elle a développé un peu de graisse ventrale, mais dont elle ne se préoccupe pas plus que ça.

    ✘ Style vestimentaire : "Pratique, pas cher et discret avant tout", vous dirait-elle si on lui posait directement la question, et ce n'est pas loin de la vérité, pour être honnête. Astrid n'a de toute façon pas les moyens de se permettre de faire des folies, alors elle prend ce qu'il y a de moins coûteux et de plus confortable pour se mouvoir aisément et rapidement. Préférant les teintes sombres et chaudes, il est rare de la voir choisir autre chose que du rouge, du brun, du noir ou, exceptionnellement, de l'orange. Par ailleurs, quand elle prend une armure, elle privilégie le cuir et les tissus fins, détestant la sensation d'être ralentie par des plaques de fer ou de métal. Les manteaux et les gilets sont toutefois son péché mignon : elle apprécie beaucoup le fait d'être bien couverte et emmitouflée, quoique dès que l'été arrive, elle se dépêche de les échanger contre de simples chemises, doublées de chausses plus larges. D'ailleurs, puisqu'elle est particulièrement pingre, elle ne les fait presque jamais raccommoder : il n'est donc pas rare qu'elle se retrouve avec des bas rapiécés, mais ça ne la dérange absolument pas.

    ✘ Particularités liées à l'espèce : Astrid n'a jamais pu dissimuler sa nature d'animorphe car cela se voit extrêmement vite : l'hybridation est très marquée chez elle, même lorsqu'elle n'est pas transformée. Que ce soit ses oreilles félines brunâtres et plus qu'expressives, trahissant bien souvent le fond de ses pensées quand elle ne se maîtrise pas, ses iris feintés, ses canines pointues ou la queue touffue qu'elle tente tant bien que mal de dissimuler, elle est l'exemple assez typique d'une animorphe "visible". Peu devinent toutefois qu'elle peut prendre la forme d'une panthère plutôt grande, mais des stries marrons sur ses bras évoquent vaguement les tâches de son pelage. Ce dont elle est le plus fière, toutefois, c'est de ses griffes : acérées comme tout, ce sont de véritables couteaux quand elle les déploie entièrement et elle s'efforce de les entretenir avec un soin inhabituel. Après tout, ce sont ses outils de travail.
    Au delà, elle a hérité de plusieurs caractéristiques sensorielles qui rendent sa vie rocambolesque plus facile ; une vision nocturne, une assez bonne audition et, surtout, une excellente maîtrise de son centre de gravité, la rendant assez agile. Très douée en escalade, elle aime par dessus tout se percher dans les endroits les plus hauts, ne serait-ce que parce qu'elle sait qu'elle y a la paix, et parce qu'elle rêverait, plus puérilement, de savoir voler.

    ✘ Forme de la marque :  /.

    ✘ Autres détails : Aucun en particulier, hormis quelques cicatrices dues à ses escalades ratées ou à des combats.
    ✘ Santé : Si elle n'a pas à se plaindre d'un quelconque problème de santé vraiment handicapant, Astrid a toutefois beaucoup souffert de sous-nutrition et de malnutrition au cours de son enfance et de son adolescence, ce qui a laissé ses marques sur son corps en la rendant plus petite, ainsi qu'en lui demandant des efforts supplémentaires afin de se muscler. Par ailleurs, elle a toujours un système digestif assez sensible et fragile, ce qui n'est pas vraiment une aide lorsque vous mangez des repas très hasardeux à des heures instables. Quelques carences alimentaires, en outre, la fatiguent, comme des insomnies régulières.
    >> MENTAL
    Comique
    Colérique
    Observatrice
    Sournoise
    Consciencieuse
    Immature
    Maligne
    Bornée
    Assurée

    Aime : Les hauteurs - La bonne nourriture - Courir, escalader, se dépenser et l'exercice physique en général - Les vêtements et tissus chauds dans lesquelles elle peut se lover - Réussir quelque chose du premier coup - Avoir raison - Trouver une bonne répartie - Cuisiner - Les toutes petites pièces - Les chats et félins en général, elle a un bon feeling avec les animorphes de ce genre la plupart du temps - Paresser et s'installer dans des endroits improbables et dans des positions à s'en déboîter les os - Le chocolat - Donner ce qu'elle a en trop aux autres - Rabattre leur caquais à ceux qu'elle n'aime pas - Jouer à des jeux stupides et parfois franchement dangereux - Se percher là où elle ne devrait pas se percher - Faire ce qu'on lui dit de ne pas faire - Trouver une solution originale et plus simple que prévue à un problème - Qu'on ne lui prenne pas la tête avec ses actions - Râler - Devenir forte - Critiquer ce qui lui déplaît - Le poisson - Les travaux manuels, même si elle n'est pas très douée - Les défis - Progresser.
    Aspirations : Astrid ne sait pas trop ce qu'elle veut, pour le moment. En faisant de grands discours, elle vous dira qu'elle veut devenir plus forte pour pouvoir se débrouiller sans personne, qu'elle sera plus forte que n'importe qui, blabla, des mots grandiloquents ici et là pour couvrir le fait qu'elle n'a pas la moindre idée de ce qu'elle veut faire de sa vie. Et elle n'ira certainement pas avouer qu'elle aimerait bien avoir une vie plus confortable et plus stable que celle qu'elle vit actuellement, mais ça serait avouer un "caprice" qu'elle estime plus que superficiel. Si voler l'amuse, ce n'est pas vraiment quelque chose qui la rend heureuse, et elle est assez jalouse de ceux qui ont pu avoir des opportunités qu'elle n'a pas eu. Pour autant, elle a enterré dans sa tête toute possibilité ou idée de faire autre chose ; "après tout, ça sert à rien de rêver". Elle se convainc qu'être en vie est déjà bien suffisant.
    N'aime pas : Le blabla inutile - Que l'on méprise ou "salisse" les principes oronistes - Les diplomates, militaires et tous ceux qui représentent une quelconque forme d'autorité ou de pouvoir - Les nobles, qu'elle a en haine féroce - La cupidité - L'égocentrisme - Les gens qui, selon elle, se voilent la face pour préserver leur petit confort - Avoir tort - Les apparats - Les légumes - Devoir faire des travaux rébarbatifs - Les "héros" et les grand discours qui ne mènent à rien d'autre que des actions tièdes et qui ne changent rien - Être sous-estimée - Se sentir faible - Être limitée dans ses actions ou dans ce qu'elle a le droit de faire - Se faire passer un savon - Les couleurs trop claires - Avoir faim - Tout ce qui est "nianian" - Les bruits trop aigus - Tout ce qui est trop cossu et qui sent l'argent - Les bonnes manières et le langage "soutenu"- Les faux-semblants - Ceux qui méprisent les faibles, elle en fait un cas personnel et deviendra vite agressive - Se poser trop de questions sur elle-même.
    Craintes : Si elle avait peur de l'orage fut un temps, cette dernière s'est bien amenuisée à force de traîner dehors et de dormir dans des lieux improbables. Mais si il y a bien une chose qui est resté, c'est qu'elle n'aime pas l'eau, Astrid ; elle la déteste, même, et sa plus grande peur doit être celle de mourir noyée. C'est d'ailleurs un de ses cauchemars les plus récurrents. Elle craint, également, des gens qui peuvent lire au travers d'elle comme dans un bouquin : elle peut alors avoir des réactions virulentes et extrêmement agressives, complètement déraisonnables, dues à une crainte plus profonde, qui est celle que l'on se serve de ses faiblesses ou que l'on la manipule. Il n'est donc pas étonnant de la voir adopter des comportements totalement contraires à ce que l'on lui a prévu, tant qu'elle peut avoir le dernier mot. Enfin, puisque l'idée d'être délaissée et jetée comme un déchet la terrifie, elle tend à adopter un comportement d'huître dès lors que l'on se rapproche d'elle, ou qu'elle a l'impression de donner trop de temps à une personne. Astrid craint, également, de finir dans des geôles pour le restant de sa vie ; elle se doute que c'est ce qui finira par arriver si elle continue sur cette voie, mais elle ne voit pas comment changer quoi que ce soit, et elle se rassure en se disant qu'elle trouvera toujours un moyen de s'échapper, quoi qu'il en soit... N'est-ce pas ? Enfin, la crainte de mourir de faim lui fait bien plus peur qu'elle n'aimerait l'admettre : elle simule l'indifférence, mais en réalité, c'est une possibilité qui la terrorise.

    Personnalité détaillée
    Hypocrite - Appliquée - Abrupte - Attentionnée - Hautaine - Brave - Aigrie - Ouverte d'esprit - Malpolie (souvent vulgaire) - Compétitive - Extrêmement rancunière, c'en est maladif - Décontractée - Cassante - Bon sens de l'humour, mais aime beaucoup les jeux de mots nuls - Pingre - Assez bonne négociatrice - Excessive - Soupçonneuse et méfiante - Autonome - Immature - Intègre - Lunatique - Ment dès que ça l'arrange - Loyale - Médisante - Passionnée - Négative - Protectrice - Opiniâtre - Résolue - Provocatrice - Vive - Renfermée - Assez serviable, quand elle estime que c'est pour une bonne cause - Revêche - Sans gêne - Sensible - Stricte - Enthousiaste - Autoritaire - Joueuse - Tatillon - Fière - Audacieuse - Retors - Zêlée.
    Alignement
    Quelle est son opinion religieuse ? : Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est une oroniste croyante et pratiquante, mais surtout extrêmement fidèle à ses valeurs. Elle attache toutefois peu d'importance aux prières et aux célébrations, préférant appliquer les théories oronistes à ce qu'elle fait dans la vie de tous les jours. Par ailleurs, elle n'apprécie pas trop le clergé, mais abhorre ceux qui, à ses yeux, parlent au nom de leur religion en en bafouant les grands principes, comme la solidarité ou qui oublient que la nécessité d'être fort doit mener à protéger les autres, et non ses propres intérêts. Elle est indifférente face à l'omnisme mais est plus encore avec l'éonisme, bien qu'elle ne les considère pas plus que ça.
    Quelles sont ses attentes et son avis sur l'Artefact ? : Elle aimerait le trouver par elle-même, afin de l'utiliser pour le bien des plus faibles. Ou du moins, ça, c'est ce qu'elle ne dira jamais : en public elle vous sortira probablement qu'elle "l'utilisera pour ses fesses", ou quelque chose du genre. Elle ne croit pas qu'il s'agisse d'histoires inventées, dans les faits, mais elle est très dubitative sur le fait qu'il existe encore de nos jours. Pour autant, si jamais des faits venaient à prouver sa présence, elle n'hésiterait pas à se lancer dans sa recherche.

    Quelle est son opinion au sujet d'Altissia ? : Pour y avoir grandi, elle n'a pas développé de grande amitié pour ses concitoyens en raison qu'une quelconque forme de patriotisme. Elle en est solidaire de par le biais de ce en quoi elle croit et de ses pensées religieuses, mais cela ne l'empêche pas, au contraire, d'être encore plus exigeante avec les altissiens qu'avec les autres, justement. Elle estime qu'ils n'ont pas d'excuse au fait de ne pas appliquer la sagesse d'Oros dans la vie de tous les jours, et les juge plus aisément que les autres.

    Quelle est son opinion au sujet de Caldissia ? : Dans les faits, elle n'a rencontré que peu de caldissiens dans sa vie, et tout ce qu'elle a entendu sur eux au cours de la majeure partie de son enfance et de son adolescence était négatif, alors elle les a longtemps imaginé comme des monstres. Pour autant, une fois à la rue, elle eut vite fait de se rendre compte que les "ennemis" et les "alliés" ne sont pas si faciles à distinguer que ce que l'on croit, et que l'on est vite catalogué comme une "mauvaise" personne en fonction des besoins. Astrid ne sait donc pas vraiment ce qu'elle pense, tentant de reléguer dans un coin de sa tête la méfiance qu'on lui a inculqué, mais ne pouvant de temps à autre s'empêcher de faire des stéréotypes blessants. En vérité, elle a beaucoup de travail à effectuer à ce sujet, mais elle n'y a pas pensé plus que ça jusque là, trop égocentrée sur ce qu'elle connaît.

    Quelle est son opinion au sujet des Eossiens ? : Astrid a beaucoup d'empathie pour eux, à vrai dire. Souvent gênée du traitement que ses concitoyens leur offrent, elle se montre moins sur la défensive avec eux, même si cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas un peu circonspecte quand elle n'est pas traitée avec méfiance. Elle suppose, un peu en projetant sa propre manière de penser, qu'ils doivent avoir beaucoup de mépris pour les altissiens comme elle et n'essaie donc que peu de leur parler.
    >> ET VOUS ?

    Une petite présentation ? : Rien de bien intéressant, mais j'aime bien le rouge.
    Âge : 23.
    Votre/Vos pronom(s) : Ce que vous voulez.
    Disponibilité : Trop souvent.
    Comment nous avez-vous connu ? : J'ai passé un an et demi à écrire et pouf.
    Un commentaire ? : Fetchez la vache.
    Auriez-vous un souci à faire remarquer ? : Beaucoup :v:
    Double compte de : Omnis - Natsume Shimomura.

    Segnif


    Dernière édition par Astrid Windberg le Mer 17 Juin 2020 - 3:11, édité 7 fois

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    HISTOIRE
    En vrai, qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte... ?
    J'veux dire. J'ai pas de grands nom de famille à vous sortir pour vous mettre des étoiles dans les yeux et vous faire rêver à une vie luxueuse et tranquille, de lignée aux talents in-cro-ya-bles, de petite famille heureuse et soudée, d'enfance à courir dans les champs de blé, de soirées à regarder les petites étoiles et faire des poèmes moches en crimes croisées... Rien de bien glamour ni de bien épique non plus, en vérité. Des cas comme moi, il y en a des milliers tous les ans. Et je ne dis pas ça parce qu'évoquer le sujet me met d'une mauvaise humeur absolument crasse et que j'en deviens incroyablement infecte, ça n'a aucun rapport. C'est simplement que, eh bien... Bah, ce n'est pas vraiment une histoire palpitante, celle de ma vie jusqu'à présent.

    Je suis née à Altis, un 3 janvier. Une journée froide, apparemment. En même temps, je ne sais pas trop pourquoi ma génitrice avait senti le besoin de me le mentionner, parce qu'on ne va pas se mentir, à Altis au beau milieu de l'hiver, il fait assez froid que vos doigts se collent sur des briques. Sans doute que c'était pour se plaindre du bois qu'elle avait dû gaspiller pour le chauffage, quand j'y pense, ça ferait sens avec son mauvais caractère. Ma naissance n'a pas vraiment été accueillie dans la joie et dans la bonne humeur : pour elle, je n'étais qu'une bouche de plus à nourrir, et le désintérêt total qu'elle ait eu dans le fait de choisir mon prénom de l'époque en fut la preuve. Je crois que c'était celui de son arrière grand-père, ou quelque chose du genre, parce que l'un de mes frères avait déjà celui de son père et un autre de mon grand-père. Toujours est-il ma naissance n'était pas prévue à la base : sa relation d'avec un diplomate noble et influent n'avait visiblement pas débouché sur quoi que ce soit de plus que sur le fait d'être licenciée. Mon géniteur n'a jamais porté d'intérêt vers moi, et je n'en ai pas non plus porté vers lui. Probablement que je dois avoir quelques adelphes « biologiques » (oh, Oros, que je hais le terme) par là-bas, mais bon. L'on ne vit pas dans le même monde, et je ne me suis jamais fait d'illusions à leur propos. J'avais, de toute façon, autre chose à faire.

    Cadette de cinq enfants, je suis donc née dans une famille on ne peut plus pauvre. Le bas-fonds des bas-fonds, si voulez mon avis : même les rats que je saisissais parfois du fait de la faim vivaient plus dignement que nous. J'ai quelques vagues souvenirs de ce taudis miséreux et froid, où l'on s'entassait dans une unique pièce et où le feu brûlait de manière hasardeuse, en fonction de la force du vent. Aucun qui ne soit bien agréable, en soi : je me battais régulièrement avec mes adelphes, que ce soit pour de la nourriture, pour un peu plus de couverture... Oh, bien sûr, il y avait des moments où nous étions plus ou moins soudés et où, je crois, que je pouvais percevoir un peu d'affection : mais bien assez vite, les bonnes habitudes reprenaient vite.

    Notre mère ne nous avait jamais vraiment appris l'amour, ou même l'affection, voir quoi que ce soit de sain, quand j'y pense. Si elle trouvait généralement quelque chose à mettre dans nos assiettes, elle ne manquait pas de s'en plaindre et de nous reprocher d'être des poids lourds pour elle, ce qui nous fit vite intérioriser une estime désastreuse de nous-mêmes. Ou un truc du genre. Je ne l'ai pas saisi à l'époque et je ne le saisis que vaguement maintenant encore. De toute façon, entre ça et ses cris permanents... Je crois que je ne l'ai pas souvent vue ne pas être en train de nous crier dessus, nous reprocher le moindre détail ou s’époumoner que nous n'étions, après tout, que des bons à rien ingrats. Ou quelque chose du genre.
    Mes souvenirs de l'époque sont flous. Il faut dire que cette période de ma vie n'a pas duré longtemps. Enfin, pas longtemps pour une vie, mais beaucoup pour mon âge, je suppose. Sept ans, exactement. Ensuite, ma mère est morte. Rien de bien sordide ou de dramatique, toutefois. Il s'agissait avant tout d'un hiver plus rude que les autres, d'un manque de nourriture du à la disette du moment et d'une maladie qui était tombée dans une mauvaise période : résultat, son corps vieillissant et fragilisé par des années de labeur n'avait pas tenu le coup. On me l'avait appris alors que je rentrais de l'école. Je crois que j'avais pleuré... Je crois ? La nouvelle m'avait rendue triste, en tous cas. Elle avait beau ne pas m'aimer, l'inverse n'était pas réciproque.

    La nouvelle avait dû me faire un choc, mais je n'eus pas vraiment le temps de la digérer : toute ma fratrie fut vite placée en orphelinat. Puisque nous étions trop nombreux, nous furent vite séparés, de telle sorte qu'au bout de quelques mois, aucun d'entre nous ne se trouvait au même endroit. Je crois que j'ai été triste. Je ne m'en rappelle plus. De cette époque, tout est flou, maintenant. Je sais juste que c'est à cet âge environ que j'ai choisi mon prénom et que les gens ont commencé à me genrer correctement. J'étais de toute façon trop occupée à m'habituer à ma vie à l'orphelinat pour vraiment avoir le temps de me poser des questions sur tout ce qui venait de se passer, et sur ce qui m'empêchait de dormir durant mes nuits bardées de terreurs nocturnes.

    Rapidement, comme je n'étais pas trop vieille et sans liens familiaux restants, je fus vite placée. Ne sachant pas trop à quoi m'attendre à la base, j'eus beaucoup de mal à m'y faire. Il fallait dire que j'avais l'habitude de me battre pour garder ce que j'avais dans mon assiette à chaque dîner, alors une « vie de famille » calme n'était pas vraiment quelque chose auquel j'étais prête. Je crois qu'ils étaient gentils, pourtant, mes « parents adoptifs » de l'époque : ils ne me forçaient même pas à les considérer comme tels. Il m'avait offert un toit, de la nourriture dans mon assiette, et de temps à autre, un peu de douceur, même. Je n'arrivais pas à la reconnaître ni à l'accepter normalement, à vrai dire, me montrant souvent la défensive et craintive, mais ils continuaient à essayer.
    Enfin, ils continuaient à essayer jusqu'à ce que je ne plaque la tête d'un de mes frères adoptifs sur la table du repas au cours du dîner, et que je lui brise le nez par la même occasion. Un reste de mes habitudes d'avant, je suppose, je ne me souviens plus très bien de ce qui avait provoqué la dispute. Toute cette période de tranquillité et de quasi normalité ne dura donc qu'une demie année, tout au plus : je fus bien vite ramenée en orphelinat, et catégorisée comme une enfant à problèmes. Après ça, l'on s'intéressa bien moins à moi. J'avais gâché ma chance, après tout, alors on m'avait bien fait comprendre qu'il ne fallait pas que je m'attende à des miracles.

    Pendant quelques années, j'ai ensuite alterné entre l'orphelinat et les familles d'accueil. Généralement, ça ne se passait pas très bien. Que ce soit parce que les « familles » étaient parfois tout aussi malsaines que celles dont je venais, voir pire, ou parce qu'à force d'être ballottée comme un morceau de poisson entre plusieurs lieux et de ne vivre que des situations stressantes sans repères auxquels m'accrocher, je devenais de plus en plus agressive et instable... Je ne saurais pas dire exactement ce qui a le plus joué. Sans doute un peu de tout : j'avais appris à me préoccuper de ma survie avant tout, et de ne surtout pas m'épancher dans des sentiments mièvres. Après tout, cela ne pouvait finir qu'en déception ou en peine. Ce fut une leçon que j'eus vite fait d'apprendre.
    L'une des seules choses dans laquelle je pouvais trouver une certaine forme de tranquillité, toutefois, c'était dans la religion. Je ne l'avais jamais beaucoup apprécié quand j'étais à l'école, car les figures d'autorité qu'étaient les prêtres m'énervaient, mais... Dans les orphelinats où je passais, il y avait toujours quelques livres sacrés, que l'on laissait aux enfants dans l'espoir qu'ils deviennent de « bons altissien.ne.s ». Ce ne fut jamais le cas avec moi, mais... Je ne sais pas. Ces histoires me réconfortaient. Cela me faisait du bien, de me dire qu'il y avait quelques valeurs importantes, des choses auxquelles on pouvait se raccrocher... On ne m'avait jamais rien appris d'autre que la survie : alors ce genre de leçons me devinrent très précieuses. Quelque part, ce fut probablement les seuls « parents » que j'eus. Les célébrations me permettaient de me rapprocher des autres, mais je pensais, et je pense toujours sincèrement, que les sensations positives que je ressentais alors n'étaient que le fait de la ferveur religieuse. Rien d'autre. Après tout, difficile de discerner les émotions positives et les distinguer quand vous êtes majoritairement noyée par les négatives en permanence.

    À l'aube de mes douze ans, après une énième claque de la part d'une des personnes chargées de s'occuper de moi, je fis pour la première fois quelque chose d'assez sensé : j'ai fugué. Je n'avais pas d'affaires, alors ce fut vite fait, hormis peut-être une vieille peluche qui ne m'avait pas quitté depuis ma petite-enfance. Sur l'instant, cela me paraissait être une bonne idée, et peut-être que c'en était une, dans les faits.
    Ma première fugue m'amena à passer la nuit dehors. Dans des vieilles impasses, dans des campagnes désertes, dans l'arrière de boutiques où j'acceptais de travailler pour m'offrir quelques repas... Où je le pouvais, en réalité. Au début, ce fut rude. Je crois que j'ai passé quelques soirées à pleurer et à avoir peur. Au bout d'un moment, toutefois... Je ne sais pas. C'est que ça n'allait me mener à rien, tout ça. Pleurer n'allait pas remplir mon ventre, ni changer quoi que ce soit dans ma vie, alors j'eus vite fait de réfléchir à une autre méthode. Elles ne couraient pas les rues, toutefois : je savais que je ne pourrais pas travailler légalement, et si quiconque me dénonçait, j'étais bonne pour retourner en orphelinat. La solution fut simple : il fallait voler.

    Au début, ce fut du pain. Des fruits, au détour d'un marché, des friandises pour calmer la faim et pour me donner l'énergie d'esquiver des gardes furieux, quelques pièces pour pouvoir s'acheter des vêtements... Fort heureusement, ma condition d'animorphe m'offrait une vélocité qui n'était qu'on ne peut plus utile dans ces conditions. Quelques fois, évidemment, je fus arrêtée : alors renvoyée en orphelinat, je repartais tout aussi vite. Personne n'essayait vraiment de me stopper, au bout d'un moment. J'étais devenu un cas désespéré, et cela m'allait très bien : ainsi, personne n'attendait rien de moi, et je n'attendais plus rien de personne. Je me débrouillais seule. Ou du moins, à peu près. J'avais fait la connaissance d'autres dans ma situation. Adolescents, gamins, jeunes adultes... Un peu de tout, en fait. Des rebuts de la société, tout comme moi. J'appris à être plus rapide, plus maligne. J'appris à repérer les échappatoires possibles, à me faufiler entre les hauteurs, sauter et glisser sur les toits sans que mon cœur ne s'arrête quand je manquais de tomber. J'apprenais juste à sauter plus vite et plus haut. Crocheter des serrures, pénétrer dans des demeures, trouver le bon moment où esquiver le regard des gardes.... Tout ce qui était nécessaire afin que, peu à peu, je me fasse moins arrêter. Mais je ne vais pas mentir ; si j'avais été purement humaine, je pense que cela aurait été impossible. Mon odorat, ma vue et ma résistance naturelle au froid, de par ma seconde forme, me permit de ne pas être trop dérangée par le vent glacial d'Altis au milieu de l'hiver. J'étais bonne chasseresse, en plus de ça : et même si manger des rats n'était pas spécialement glorieux ni goût, ça avait le mérite de remplir l'estomac.
    Je ne sais pas si l'on aurait pu dire que je m'y suis fait des amis : c'est un bien grand terme, dans des lieux où il n'était pas mal vu de briser les doigts du voisin si cela permettait de repartir avec la plus grosse part. Pour autant, certain.e.s, les plus grand.e.s surtout, me prirent en affection et me protégèrent assez pour que je ne sois pas dérangée et que j'ai généralement de quoi dormir ou de quoi manger dans la semaine. Une bienveillance qu'il fallait repayer en ramenant des objets précieux, mais ça ne me dérangeait pas : c'était un échange équitable, à mes yeux. Toujours est-il que cela me fit côtoyer quelques personnes dans mon âge, au moins, et découvrir des formes de hiérarchie qui eurent vite fait de me dégoûter. Au sein de ces petites organisations d'enfants, les plus vieux et les plus influents avaient eu vite fait de se poser comme des dirigeants, profitant du travail des plus jeunes et de ceux à qui ils arrivaient à tirer ce qu'ils voulaient. Si je n'eus pas grande réaction au départ, l'usure de cette situation finit par m'agacer. J'avais assez soupé de la faim pour ne pas supporter que l'on l'inflige à quelqu'un d'autre, surtout par simple cupidité et gourmandise. Peut-être que je me retrouvais un peu dans le regard paniqué de ces gosses, ou que je me rappelais de ce que ça faisait, d'être la petite dernière à qui l'on ne laissait que les miettes, qui sait... Ou quelque chose de mièvre dans le genre. Toujours est-il qu'après quelques schèmes que nous ne résumerons pas ici, je devins brute à la place de la brute. Je ne vais pas mentir, ça me fit assez plaisir, de voir sa tête désenchantée lors que je lui offris l'humiliation de sa vie. Quoi que j'en dise, cela ne me déplaisait pas, d'être devenue plus forte que quelqu'un. Ainsi, je pus prendre le contrôle et veiller à ceux dont l'estomac grognait auparavant n'aient plus (trop) à dormir le ventre vide. Cela m'enseigna une deuxième chose : si je voulais faire quelque chose, il fallait que je sois plus forte que les autres. Si je voulais de la justice, ou un semblant de quelque chose qui y ressemble, il fallait que je l'impose moi-même.

    Pour autant, cela ne dura pas éternellement. Tout ça est un cycle, après tout. Certain.e.s en eurent marre que je dirige (apparemment, j'étais trop autoritaire et je n'écoutais personne... Pf, n'importe quoi), et je me fis « dégager » sans plus d'attente par ceux qui étaient maintenant devenus les plus forts. Dans les faits, je ne me suis pas longtemps insurgé de ce « coup d'état » : après tout, dans ma logique, j'étais probablement trop faible, et je n'avais que moi-même à blâmer.
    Dès lors que j'eus quinze ans et que je n'eus ni l'obligation d'aller à l'école, ni celle de vivre sous la tutelle de quelqu'un, je me sentis plus libre. Je n'eus même pas l'idée d'essayer de faire des études ou d'apprendre un métier : qui donc aurait été intéressé par quelqu'un avec un dossier long comme le mien... ? En plus de ça, je n'avais ni toit, ni tuteur.ice, ni argent, ni de quoi me nourrir pour le lendemain, alors la priorité n'était certainement pas aux grandes aspirations. Pas non plus de sauveur ou de sauveuse venue me « délivrer de la pauvreté », et autres rêves dignes de gosses franchement trop naïfs. Non, j'en restais à ce que je connaissais : voler, tromper, arnaquer. Sauf que j'avais développé un goût particulier, pour tout dire : seulement les plus riches, ou les privilégiés. Je n'ai jamais vraiment vu de mal à ça, pour tout dire, me disant que puisque ces derniers profitaient éhontément d'autrui et des gens qu'ils exploitaient, alors ce n'était pas un mal. Et puis, dans les faits, voler un voleur... Vous avouerez que c'est cocasse, quand même. Les rues d'Altis n'avaient plus le moindre secret pour moi, à cette époque : je connaissais les planques, les denrées à échanger, les maisons intéressantes, les passages secrets qui permettaient de glisser comme une ombre entre les rues... Mais pour autant, mon intérêt finit par baisser. C'était, dans le fond, toujours la même routine. Et même si j'aurais dû y attendre, une partie puérile de moi se retrouvait à espérer quelque chose de différent. Dans ma logique, je me dis juste que c'était peut-être simplement un nouvel endroit où s'installer, qu'il me fallait.

    Comme je ne vivais pas dans une grotte (enfin, si, ça dépendait des jours),  j'eus vite fait d'apprendre pour la résurgence d'Yggdrasil. Croyant à une vaste plaisanterie au départ, car même moi qui était fervente croyante trouvait toute cette histoire un peu difficile à avaler, il fallut plusieurs jours avant que je conceptualise la chose. La Paix fut une nouvelle surprise, mais j'étais plus intriguée qu'autre chose, à vrai dire. Je n'avais connu de la guerre que la propagande que j'entendais à l'école, et les grands discours que venaient faire les militaires à l'orphelinat pour nous recruter comme de la chaire à canon. En vivant au sein même d'Altis, voir du côté de la côte est, je n'avais souffert, à la limite, que des disettes induites par la cherté lorsque j'étais plus jeune. Et puisqu'en commençant à voler, je n'étais plus que peu impactée par ça... Autant dire que ma curiosité était davantage religieuse qu'autre chose, et surtout, intéressée. C'était peut-être un signe, après tout : Yggdrasil serait sans nulle doute le lieu où l'on trouverait les plus beaux trésors, où l'on serait plus près d'Oros, où pourrait se trouver l'Artefact, où... Où j'aurais peut-être... E-enfin. Rien de bien intéressant. Toujours est-il que, peu de temps après la mort d'Adélaïde et d'Hincmar, j'eus réunis assez d'argent pour me payer le voyage jusqu'à la ville ; ce fut sans grand regret, d'ailleurs.
    Je n'ai, après tout, rien qui me manquera. Même pas une histoire intéressante à raconter au coin du feu.


    Dernière édition par Astrid Windberg le Lun 29 Juin 2020 - 0:12, édité 1 fois

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    Bravo, tu es validé.e !
    Je t'ai dit oralement ce que j'en pensais déjà (enfin un peu) mais ce fut un plaisir de lire la fiche d'Astrid que j'avais hâte de connaître. Tout est bon alors je te valide sans autre forme de procès, tu connais le chemin (a)

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