eau-de-vie ou eau de chiotte.
ft. Gabrol +
Le soleil commençait à peine à se coucher lorsque Gabryel entra dans une taverne encore un peu bondée. Accompagné de quelques collègues, il s'était décidé à sortir de la ville-haute même s'il n'en avait honnêtement pas très envie. Il se sentait exténué. Toute la fatigue des mois précédents commençait à l'agripper fermement sans qu'il ne sache comment s'en sortir. Les rares fois où il succombait au sommeil, il dormait mal. Secoué par des mauvais rêves, dérangé par les croassements incessants des corbeaux perchés à sa fenêtre, réveillé par le son des griffes de Bjorn sur le sol... En bref, il était difficile pour lui de se reposer. Lorsque Klaus était là, il pouvait toujours compter sur sa présence pour somnoler plus aisément, mais dorénavant... il était seul. Pour l'instant.
Lorsqu'on lui a proposé une petite sortie, il n'était tout d'abord pas très enjoué. Son visage creusé par les cernes traduisait clairement le fond de ses pensées. Néanmoins, il a finit par se dire que prendre l'air et changer d'atmosphère pouvait lui faire du bien. Et peut-être, qui sait, rencontrera-t-il quelqu'un sur place ? Il l'espérait secrètement. Peu importe qui. Il voulait simplement une présence appréciable. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé à s'asseoir autour d'une table, les tympans agressés par les instruments des musiciens ou les voix fortes de certain.e.s client.e.s. Il n'était pas dans sa meilleure humeur, mais pour ne pas être venu pour rien il se décida à relâcher un peu la pression. Soufflant un bon coup, il entama son premier verre. Le premier de la soirée, mais certainement pas le dernier. Rapidement, son air maussade fut remplacer par un sourire confiant.
Et plus la soirée avançait, plus ses yeux reflétaient son ivresse. L'alcool pulsait dans ses veines à tel point qu'il en venait à pousser quelques rires pour des raisons que seul lui pourrait expliquer. Ce n'était pas la meilleure idée pour songer à autre chose que ses insomnies ou ses erreurs, mais il était trop tard pour culpabiliser de son idiotie. Il préféra profiter de cette soirée qui lui paraîtra bien loin demain matin. Voilà un moment déjà que le soleil a laissé sa place à la lune. Le ciel était dégagé, les étoiles brillaient, les rayons lunaire éclairaient les avenues et les places. Et alors que la taverne commençait doucement à se vider, Gaby la quitta difficilement lorsque ses collègues rentrèrent chez eux. Se levant maladroitement de son siège, son équilibre étant très hasardeux, il réussit à quitter l'endroit pour se retrouver dans les rues du quartier des loisirs.
La vue brouillée, le regard injecté de sang, il déambule dans les rues, faisant quelques zigzags ci et là. On l'entend parfois chantonner des airs de son enfance. Certains sont les chants avec lesquels sa mère le berçait étant petit, d'autres sont simplement des mélodies inventées par son esprit alcoolisé. Il titube et se rattrape au mur, se servant de lui comme seul point de repère. Gabryel se retrouve alors à suivre un chemin inconnu. Se retrouvant dans les rues étroites et peu rassurantes du quartier, il jette quelques regards autour de lui et est plus ou moins satisfait de voir que l'endroit semble libre. Un léger sourire idiot sur le visage, il s'avance et trébuche. Tombant de façon ridicule au sol, il rit face à sa bêtise. Il tente tant bien que mal de se traîner jusqu'à une charrette remplie de pailles et s'y installe, fixant le ciel. Sa solitude pèse sur ses épaules, mais il préfère ne pas y songer.
Il n'attendait rien de spécial, le militaire. Il ne souhaitait pas dormir. Il ne souhaitait pas spécialement que quelqu'un débarque et le voit ainsi. Il voulait juste... laisser le temps s'écouler. Mais le son caractéristique de chaussures sur le sol lui fit rapidement comprendre que quelqu'un était présent. Qui ? Il n'en avait aucun idée. Plus par curiosité qu'autre chose, il se redressa sur sa botte de pailles avec toute la difficulté du monde et sa tête penchant à gauche fit face à une silhouette qu'il reconnaissait malgré l'obscurité. Un rire s'échappa de ses lèvres, mais il garda le silence. Tentant de se lever, il perd l'équilibre et dû se retenir au mur pour ne pas tomber à nouveau. Le dos plié par l'ivresse, il lève néanmoins la tête et fixe de ses yeux améthystes la personne se trouvant à nouveau sur son chemin.
Il ouvrit les bras en grand, mimant un câlin de bienvenu. Si sa remarque en temps normal aurait été sarcastique, elle est en cet instant d'une sincérité pathétique.
A nouveau sa tête pencha, à droite cette fois, et il prit un air curieux avant de venir poser son index sur la joue de l'éossien.ne.
A qui le dis-tu Gabryel...
ft. Gabrol +
Le soleil commençait à peine à se coucher lorsque Gabryel entra dans une taverne encore un peu bondée. Accompagné de quelques collègues, il s'était décidé à sortir de la ville-haute même s'il n'en avait honnêtement pas très envie. Il se sentait exténué. Toute la fatigue des mois précédents commençait à l'agripper fermement sans qu'il ne sache comment s'en sortir. Les rares fois où il succombait au sommeil, il dormait mal. Secoué par des mauvais rêves, dérangé par les croassements incessants des corbeaux perchés à sa fenêtre, réveillé par le son des griffes de Bjorn sur le sol... En bref, il était difficile pour lui de se reposer. Lorsque Klaus était là, il pouvait toujours compter sur sa présence pour somnoler plus aisément, mais dorénavant... il était seul. Pour l'instant.
Lorsqu'on lui a proposé une petite sortie, il n'était tout d'abord pas très enjoué. Son visage creusé par les cernes traduisait clairement le fond de ses pensées. Néanmoins, il a finit par se dire que prendre l'air et changer d'atmosphère pouvait lui faire du bien. Et peut-être, qui sait, rencontrera-t-il quelqu'un sur place ? Il l'espérait secrètement. Peu importe qui. Il voulait simplement une présence appréciable. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé à s'asseoir autour d'une table, les tympans agressés par les instruments des musiciens ou les voix fortes de certain.e.s client.e.s. Il n'était pas dans sa meilleure humeur, mais pour ne pas être venu pour rien il se décida à relâcher un peu la pression. Soufflant un bon coup, il entama son premier verre. Le premier de la soirée, mais certainement pas le dernier. Rapidement, son air maussade fut remplacer par un sourire confiant.
Et plus la soirée avançait, plus ses yeux reflétaient son ivresse. L'alcool pulsait dans ses veines à tel point qu'il en venait à pousser quelques rires pour des raisons que seul lui pourrait expliquer. Ce n'était pas la meilleure idée pour songer à autre chose que ses insomnies ou ses erreurs, mais il était trop tard pour culpabiliser de son idiotie. Il préféra profiter de cette soirée qui lui paraîtra bien loin demain matin. Voilà un moment déjà que le soleil a laissé sa place à la lune. Le ciel était dégagé, les étoiles brillaient, les rayons lunaire éclairaient les avenues et les places. Et alors que la taverne commençait doucement à se vider, Gaby la quitta difficilement lorsque ses collègues rentrèrent chez eux. Se levant maladroitement de son siège, son équilibre étant très hasardeux, il réussit à quitter l'endroit pour se retrouver dans les rues du quartier des loisirs.
La vue brouillée, le regard injecté de sang, il déambule dans les rues, faisant quelques zigzags ci et là. On l'entend parfois chantonner des airs de son enfance. Certains sont les chants avec lesquels sa mère le berçait étant petit, d'autres sont simplement des mélodies inventées par son esprit alcoolisé. Il titube et se rattrape au mur, se servant de lui comme seul point de repère. Gabryel se retrouve alors à suivre un chemin inconnu. Se retrouvant dans les rues étroites et peu rassurantes du quartier, il jette quelques regards autour de lui et est plus ou moins satisfait de voir que l'endroit semble libre. Un léger sourire idiot sur le visage, il s'avance et trébuche. Tombant de façon ridicule au sol, il rit face à sa bêtise. Il tente tant bien que mal de se traîner jusqu'à une charrette remplie de pailles et s'y installe, fixant le ciel. Sa solitude pèse sur ses épaules, mais il préfère ne pas y songer.
Il n'attendait rien de spécial, le militaire. Il ne souhaitait pas dormir. Il ne souhaitait pas spécialement que quelqu'un débarque et le voit ainsi. Il voulait juste... laisser le temps s'écouler. Mais le son caractéristique de chaussures sur le sol lui fit rapidement comprendre que quelqu'un était présent. Qui ? Il n'en avait aucun idée. Plus par curiosité qu'autre chose, il se redressa sur sa botte de pailles avec toute la difficulté du monde et sa tête penchant à gauche fit face à une silhouette qu'il reconnaissait malgré l'obscurité. Un rire s'échappa de ses lèvres, mais il garda le silence. Tentant de se lever, il perd l'équilibre et dû se retenir au mur pour ne pas tomber à nouveau. Le dos plié par l'ivresse, il lève néanmoins la tête et fixe de ses yeux améthystes la personne se trouvant à nouveau sur son chemin.
« Raool ! Quel heureux hasard. ♪ »
Il ouvrit les bras en grand, mimant un câlin de bienvenu. Si sa remarque en temps normal aurait été sarcastique, elle est en cet instant d'une sincérité pathétique.
« 'Faut t'ailles dormir p'tite grenouille, il est l'heure de rêver d'moi. »
A nouveau sa tête pencha, à droite cette fois, et il prit un air curieux avant de venir poser son index sur la joue de l'éossien.ne.
« T'as l'air *hoquet* fatigué.e. »
A qui le dis-tu Gabryel...
kyro. 017 ldd