If you wanna be my gymbro

Qu’il est bon de soulever de la fonte dès le petit matin ! Rex ne pourrait pas mieux profiter des premières lueurs de l’aube. Les rayons du soleil les mettent en valeur, lui et ses gros muscles brillants de sueur. En plus d’être collant comme un blob sous stéroïdes, c’est qu’il est bruyant, le conseiller du quartier des armes. Il soulève des poids, courre, fait des tractions avec les bras, avec les jambes et des pompes sur toutes les surfaces qu’il trouve, le tout en soufflant et en grognant de manière à bien faire remarquer que « ohlala qu’elle est grosse sa grosse masculinité énorme de gros mec fort ».

Rex met un point d’honneur à se lever en même temps que les militaires à la caserne, afin de s’entrainer dans une ambiance « la plus virile possible » (ne lui rappellez pas qu’il y a aussi plein de femmes dans les casernes). A force de venir presque tous les jours, le blond s’est déniché une bande de potes… enfin, disons plutôt une belle brochette de faire-valoir encore pires que lui. Ils sont assez bêtes pour croire tout ce que le Mandragoras leur racontent. A force de se faire mousser par ses « amis », Rex a commencé à se nommer l’ « alpha » de la bande. Ce matin-là, seuls Roméo et Dick sont venus s’entrainer avec le conseiller. Les trois se gaussent et se montrent leurs adducteurs bien gonflés, leurs biceps turgescents, ils bandent leurs fessiers et font rebondir leurs pectoraux… ils s’amusent bien.

Après presque deux heures d’exercice entrecoupées de petites séquences de récupération, Rex se repose un peu. Assis torse nu sur une caisse, il écoute d'une oreille distraite Dick et Roméo parler de leurs épées favorites. Puis, le duo a l’air d’être attiré par autre chose, à l’autre bout du terrain. Ils attirent l’attention de Rex sur un type en armure de l’autre côté de l'esplanade.

« Eh ! C’est pas l’général altissien là-bas ? »

Rex plisse les yeux en espérant détailler l’énergumène. Il n’a pas encore eu l’occasion de le croiser en personne, c’est que les généraux sont fort occupés ces derniers temps. Le blondinet fait tout de même la moue en détaillant l’altissien de loin.

« Hmph. Il est plus mince que ce que j’imaginais. »

Plus mince que son prédécesseur, en tout cas. Un peu trop gringalet pour un général, de l'avis de Rex. Il a aussi l’air plus jeune. Probablement pas beaucoup plus âgé que le centaure. Le caldissien se lève et fait craquer sa nuque.

« Vous pouvez continuer sans moi les gars, j’ai du travail. »

Du travail, en l’occurrence, aller marquer des points auprès du gradé en se présentant. Peut-être que l’inviter dans une de ses séances d’entrainement pourrait faire plaisir au général ? Ce serait une bonne manière de se faire bien voir… enfin, il faut qu’Enodril aime ça, car, plus Rex se rapproche, moins il trouve l’altissien impressionnant. Autant dire qu’il ne sent pas sa virilité en péril une fois qu’il arrive en face du général, ses pectoraux rebondissant alors qu’il s’arrête net pour s’adresser à lui.

« Général Enodril ! »

Il se tient droit, une expression intensément sérieuse se peignant sous ses non-sourcils froncés.

« Rex Mandragoras. Je suis le nouveau Conseiller du Quartier des Armes et administrateur des geôles. Nous allons être amenés à collaborer souvent. »

Co-administrateur, plutôt. Il partage cette tâche avec son collègue Altissien. Mais il ne faudrait pas manquer une occasion de se la péter.  

« Cela fait quelques semaines que je viens régulièrement m’exercer dans les casernes de vos armées. Je ne suis pas militaire, mais j’ai pu constater que la réputation des soldats altissiens n’est pas usurpée. Ce sont des hommes forts, braves et qui savent bien rester en rang, que vous avez à vos côtés. »

Rex affiche un petit sourire en coin. Il sent qu’il a la main sur cette conversation et ça lui plait, au blondinet.

« Dites-moi… Voulez-vous vous exercer avec moi un moment ? Echanger quelques coups d’épée, peut-être ? Un combat amical, bien entendu. »

Après tout, c’est par la voie du combat que les vrais hommes apprennent à se connaître.  

L’acceptation du général tire à Rex un sourire de satisfaction. Les hommes n’ont pas besoin de mots pour se comprendre, dans ces moments-là. Il faut qu’ils croisent leurs lames. C’est ainsi que l’on voit ce qu’un homme a réellement dans le ventre. Qu’on peut pénétrer le plus profondément dans son âme.

Samaël attire son attention vers les râteliers d’armes disposés sur le terrain. Inutile d’en dire plus. Le blondinet esquisse un hochement de tête décidé et sans un mot, observe les solutions à sa disposition. L’altissien doit être suffisamment sûr de ses capacités pour laisser son adversaire choisir son arme. Ou alors… le général le sous-estimerait-il ? Non. En observant le langage corporel du châtain, le centaure est plutôt convaincu que l’Enodril n’a pas d’arrières pensées. Il semble être quelqu’un de plutôt franc.

Pour sa part, le général a pris une épée. Rex décide donc de procéder à l’identique. Il aurait pu apporter ses propres armes, mais n'aime pas trop les abimer pour de simples combats amicaux. Non sans faire rouler ses épaules, le Mandragoras prend le temps de soupeser quelques épées, puis choisir celle qui lui semble présenter le meilleur rapport entre son poids et sa maniabilité. Il apprécie les lames plus larges et un peu plus courtes. Rex a déjà une bonne allonge, il aime que son arme soit un véritable prolongement de son bras. Sa force et sa ceinture de graisse fait qu’il peut manier des grosses et lourdes également. Tout ça pour dire : son choix est fait.

« Bien… en garde ! »

Une fois son arme en main, Rex souffle et se frappe la poitrine avec sa main libre, afin de se motiver et d’imposer sa présence virile. Si cela peut également attirer l’attention de quelques spectateurs et spectatrices, il ne s’en plaindra pas. Il gère aussi son image en venant ici, après tout. Les civils vont voir que le nouveau conseiller est là pour les protéger. Qu’il est un excellent diplomate capable d’avoir le respect de l’armée, afin de mieux collaborer avec les militaires. Certains diplomates sont tellement méprisants avec les soldats de leurs propres pays, alors qu’Yggdrasil est en pleine situation de crises. Rex a bien compris que l’on ne peut se permettre de cracher sur de telles alliances.

Après s’être assuré que son adversaire est prêt lui aussi, le conseiller ouvre les hostilités en attaquant de face. Sa lame tranche l’air devant lui, espérant retrouver celle de son adversaire sur son chemin. De cette manière, le blondinet veut mesurer la force de l’Enodril, sa résistance à ses assauts lorsqu’il a une épée en main. Sans feintes ou coups bas, le Mandragoras recule de quelques pas pour esquiver la riposte, puis repart à nouveau en pointant sa lame vers l’avant. Après la force, il veut apprécier l’agilité de l’autre. Le général préfèrera-t-il esquiver ou faire front ? Rex est convaincu que les réponses de Samaël à ses attaques vont lui permettre de comprendre en profondeur sa personnalité, sa manière d’aborder ses objectifs, son rôle dans les conflits… Ce n’est certainement pas l’idée la plus stupide qu’il ait eu dans sa vie.

Ses muscles s’échauffent après un certain nombre de coups échangés et il recule pour reprendre brièvement son souffle. Aucun doute que le conseiller s’amuse, vu son sourire discret et l’étincelle déterminée qui crépite dans ses iris.

« Je vous remercie pour l’échauffement, mais… ne me ménagez pas ! »

Ce n’est pas une provocation. A vrai dire, le Mandragoras ne saurait dire si le général se bat franchement ou avec une certaine légèreté. C’est ce qu’il va pouvoir constater dans les minutes à venir.
 

La riposte de l’Enodril ne se fait pas attendre. Rex anticipe le mouvement de l’épée de son adversaire qui file vers son flanc droit. Sans un geste superflu, le conseiller fait un petit pas sur le côté et tend son bras afin que son arme, dans son prolongement, dévie la trajectoire de celle du général. Une fois l’épée de son adversaire repoussée, le blondin ne perd pas un instant et franchit la distance qui le sépare de l’autre en une grande enjambée gracieuse. Au but de son bras droit, son épée file vers l’épaule de son adversaire. Oh, Rex n’ira pas le blesser s’il n’est pas assez rapide pour esquiver : s’arrête juste à temps pour que l’Enodril ressente le contact de l’arme contre son épaule, non loin de son cou. De toute façon, son adversaire est assez couvert pour que le tranchant ne l’atteigne pas directement.

Content que sont coup ait presque porté ses fruits, Rex sourit en coin. Il se recule à nouveau en invitant l’autre à continuer ses assauts. Tout de même, cela le flatte, que son interlocuteur lui demande s’il a fait partie de l’armée.

« Non. J’ai toujours su que j’emprunterais la voie de l’administration… mais j’ai appris à me battre très jeune, pour protéger ma famille. »

Il fait rouler ses épaules et se remet en garde.

« En tant que diplomate, avoir confiance en ses aptitude martiales est un bel avantage, n’est-ce pas ? »

Rex ne peut pas rater une occasion de se présenter sous un jour flatteur. Mais, en même temps, il ne dit rien de faux. Il a déjà été plus hyperbolique en ce qui concerne sa personne. Toutefois, son laius à un objectif prémédité qu’il ne tarde pas plus à dévoiler au général.

« Surtout quand le danger vient de l’intérieur de la cité… »

Les natifs et surtout, les éclaireurs. Leur place n’est pas dans les rues, là où ils pourraient à nouveau mettre le feu à la cité. Le général, plus que tout autre doit être conscient de cette responsabilité.

Ce général se bat tout de même de manière un peu… légère. Il a même le temps de faire de cabrioles pour grimper sur un tonneau. Rex, qui prend cet échange au sérieux malgré son caractère amical a la sensation que l’Enodril n’est pas aussi impliqué que lui. Ce n’est pas car ce combat ne débouche sur aucun gain particulier qu’il faut sous-estimer son importance. N’importe aurait pu approcher le général avec les mêmes propositions que Rex et le tuer de sang froid ! Le châtain est-il toujours aussi détendu ? Cela ne plait guère au Mandragoras. Il n’a pas que ça à faire que de collaborer avec des militaires qui ne saisissent pas le caractère gravissime des évènements qui frappent Yggdrasil depuis plus d’une année !

La surprise qui se lit sur le visage de l’Enodril conforte le centaure dans son jugement. Eh bien quoi ? Il n’a pourtant rien dit de spécialement choquant. Un général ne devrait pas être décontenancé pour si peu… ! Sa confusion ne font que donner à Rex de nouvelles ouvertures. Pfff… et le blondinet qui croyait que ce combat serait un peu plus intense que ça… le voila déçu. Toutefois, le caldissien ne perd pas la face et souhaite répondre à son interlocuteur en bonne et dûe forme. Aussi, il recule de quelques pas, sans baisser sa garde, laissant une bonne distance entre lui et Samaël. L’atmosphère lui semble soudain un peu plus tendue.

« Bien entendu. Nous avons fort à faire pour nous protéger des pourritures et des monstres. Et il est normal qu’elles soient notre priorité. »

Il souffle et continue de basculer d’un pied sur l’autre en tenant son épée devant lui.

« Cependant, si je puis me permettre, Général Enodril… je vous trouverais un peu naïf, si vous pensez que ce chaos ne profite pas à nos autres ennemis de l’intérieur. »

Après cette courte « pause », Rex saute à nouveau vers le général et leurs fers s’entrechoquent de nouveau. L’intensité de son regard rencontre les yeux de son adversaire.

« Pendant que nous sommes occupés avec les pourritures… que font les Eclaireurs, à votre avis ? »

Les années que Rex a passées à organiser la gestion et la protection du territoire des Mandragoras lui a appris de nombreuses leçons de vie. Des erreurs, il en a faites, oui, beaucoup, même s’il ne les souligne que rarement à voix haute. L’une d’elle avait été de faire l’impasse sur certains angles morts, de sous-estimer des menaces qu’il avait jugées à la va-vite, comme négligeables. Il faut toujours garder une vision globale et froide des choses, lorsqu’on est dans un poste à responsabilités. Le Général Enodril aurait-il oublié ça ?

Le général a l’air de finir par comprendre là où Rex veut en venir. Malheureusement, la réaction d’Enodril n’est pas exactement celle que le centaure attendait. Peut-être que c’est lui, qui a été naïf, de croire que l’altissien pensait comme lui et qu’ils pourraient collaborer ensemble tout en étant peut-être de bon amis. Tous les hommes de l’âge de Rex n’ont pas l’air de marcher dans sa rhétorique rentre-dedans et sa manière de convaincre son interlocuteur de sa force physique et de caractère. Ce n’est pas la première fois que la dimension directe des paroles du diplomate surprend. Rex espère bien pousser l’autre dans ses retranchements. Mais Samaël préfère esquiver sa question, comme ses attaques, avec une habilité relative. Prudence, toutefois, car ses assauts deviennent plus rapides, ses coups plus précis. Le Mandragoras se tait, le temps de faire quelques parades et d’esquiver de justesse la lame de son adversaire qui frôle son oreille. Il sent qu’il commence à suer, lui aussi. Il faut qu’il poursuive l’affrontement sans consommer ses forces trop vite, car le général saura certainement en profiter.

Parlant d’Enodril, il se décide à jouer les ingénus et en profite pour retourner la question à son interlocuteur. Rex fronce les sourcils. Il n’aime pas jouer à ces petits jeux-là. En voyant arriver la lame de l’Altissien en direction de son épaule, sur sa gauche, Rex trouve le temps de préparer sa riposte et envoie avec force son épée contre celle de Samaël, dans l’espoir de le forcer à reculer un peu. Un coup métallique fort résonne sur le terrain d’entrainement, laisse des étincelles dans son sillage et le temps à Rex de s’exprimer.

« Si par-là vous voulez dire que je sais mieux mes responsabilités que ces « nous »… alors, vous avez raison. »

Il se permet un fin sourire débordant d’assurance. Rex ne veut pas s’éterniser en gamineries. Il est d’ailleurs plus dépité qu’autre chose d’avoir recours à ce genre d’immaturités. Après un petit bond sur le côté, il souffle et reprend tout son sérieux.

« Je vous parle de collaborer pour le meilleur avenir de nos concitoyens. Ce n’est pas une affaire sur laquelle je me permettrais de jouer à l’idiot. »

Le général ne le prend-t-il pas au sérieux car il vient d’arriver en ville ? Parce qu’il n’est « qu’un diplomate » et pas un militaire ? Rex va lui prouver qu’il a bien tord. Dans un assaut qu’il espère être le dernier, Rex déploie toutes ses forces pour franchir à grande vitesse la distance qui le sépare d’Enodril. Sans peur, on épée se fracasse contre la sienne et pèse fort, dans un bruit de friction métallique. L’altissien ne pourra pas s’échapper si facilement, tant que l’épée de Rex pousse ainsi contre la sienne. Va-t-il cèder ou de décider à faire front avec franchise, cette fois-ci ?

Cette fois, on dirait qu’Enodril perd son calme. Rex n’espère pas que l’agacement de son adversaire lui donne de meilleures chances de victoire, oh non. A vrai dire, l’enjeu de la victoire lui est un peu sorti de la tête, vu comme la conversation s’est emballée et envenimée. Puis, ce n’était qu’un combat amical. Rex aime gagner, oui, mais, en l’occurrence, il n’y a rien de spécial à remporter ou à perdre à l’issue de l’affrontement. Du débat, en revanche, si. C’est ce qui intéresse le Mandragoras, désormais, même s’il continue de se concentrer sur son épée et celle de son adversaire. Peut-être que tout ça n’était qu’une stratégie pour approcher le général et le faire parler plus facilement.

Les mouvements de Samaël s’emballent afin de porter un dernier coup au blondinet, qui n’a pas le temps de reculer, pour une fois. Le coup, porté habilement et avec force ne manque pas de faire reculer Rex. Son épée, mal positionnée pour absorbée le coup, tremble et pèse sur son poignet et son bras. Une vive douleur l’envahit jusqu’à l’épaule, suivie de fourmillements désagréables. Pourtant, le caldissien reste impassible, ne grimaçant que brièvement lorsqu’il a mal. En gardant contenance, il souffle et s’ébroue,  se redresse, essuie son front dégoulinant de sueur d’un revers de bras puis replace ses cheveux en arrière.

« Vous avez vos responsabilités, j'ai les miennes. »
Rex sourit à nouveau. Il n’oubliera pas ces quelques mots et tâchera de les rappeler au général le jour ou celui-ci comprendra qu’il n’a pas d’autre choix que d’accorder ses violons avec ceux des gens qui gèrent les prisons où se retrouvent les hors la loi et où se trouveront bientôt les Eclaireurs. L’autre lui dit d’adresser ses doléances à Gaston et Rex hoche la tête en rangeant son arme.

« Dans ce cas, il me tarde d’obtenir une audience auprès de nos dirigeants. »

Pour le Mandragoras, l’empereur « n’est qu’une femmelette », il sera donc facile d’utiliser son caractère poltron afin qu’il panique suffisamment pour que la chasse aux éclaireurs reprenne de plus belle. Pour ce qui est de la Reine Camélia… Rex ne croit toujours pas à la théorie selon laquelle une femme, surtout si jeune, pourrait gouverner correctement.  

Samaël pense piquer le blondinet avec sa dernière intervention et Rex se contente d’hausser les sourcils dans un premier temps. L’Enodril n’a pas l’air de se rendre compte qu’un diplomate a plus d’une corde à son arc et ne se contente pas toujours de rester passif, caché dans un bureau, ou à parlementer en ricanant bêtement lorsqu’il organise des festins qui exposent son opulence. Les Conseillers et les Ambassadeurs comprennent parfaitement les enjeux des conflits et de leurs différents acteurs. Ils sont formés pour ça. Mais, qu’Enodril continue de sous-estimer le Mandragoras. Rex, pour sa part, a bien assez d’assurance pour deux.

« Oh, je comprends. Je sais que vous faites de votre mieux, Général Enodril. »

Rex prononce ces mots avec un ton maternant et condescendant de « oh mon pauvre petit bebou tout mou au beurre de miel sucré ma vie, ton quotidien est tellement plus difficile et chargé que le reste du commun des mortels ». Il poursuit, un chouia moins suffisant et plus solennel :

« Merci pour ce combat enrichissant. »

Ceci conclut donc leur « échange ». Rex esquisse un salut des plus procéduraux et formels et retourne vers ses amis qui l’accueillent à grands cris et onomatopées viriles. Non, vraiment, ce fut enrichissant. Rex a la sensation d’avoir au moins pu apprendre des choses sur le fonctionnement de l’Enodril. Même si ce n’est pas l’idéal et que ce n’est que le début… le principal, c’est qu’il a d’avantage d’informations de son côté, pour le jour où il négociera une alliance cordiale avec les militaires d’Altissia.