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  • Les affaires sont les affaires [PV Sato] - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    La réponse est décisive est sans appel. Pas agressive, mais Elliott est assez intelligent pour comprendre que le sujet est, effectivement, sensible. Pas une grosse surprise, de ce qu'il avait déjà pu observer, mais ça ne l'empêche pas de se montrer curieux. Son paquet sur le dos, ils continuent à marcher sans plus de discussion, le blanc ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie, et ils font donc leur déposition au gardien de geôle qui l'accepte sans faire de sermons. Tant mieux : le Donovan a une boutique à nettoyer, des flacons à ramasser, et du stock à refaire. Au moins, il ne s'ennuiera pas. Puisqu'ils n'ont pas vraiment de raison de rester ensemble et que l'apothicaire suppose que le sabreur a déjà beaucoup à faire, le blanc ne le retiendra pas longtemps.

    « Le remède, c'est cadeau, au fait. Je vous dois bien ça, pour m'avoir sorti d'affaire. »

    Il insiste, ne voulant pas que l'autre le paie ; il ne l'accepterait pas. Il se sent déjà un peu gêné qu'un de ses clients ait dû l'aider, alors ça soulagera au moins une partie de sa conscience. Pourtant, son rôle de pharmacien n'est pas fini : une mise en garde est nécessaire auprès du brun avant qu'il ne quitte, et il reprend donc un air plus sérieux, voire grave.

    « Vous pouvez revenir si la douleur persiste, cependant je tiens juste à vous dire une chose : on ne peut pas soigner une migraine, on peut seulement en atténuer la douleur. Mais si vous voulez qu'elle disparaisse, il vous faudra prendre un peu plus de repos. »

    Ses yeux bleus plongent dans ceux du soldat comme si ce n'était pas vraiment un conseil qu'il lui donnait mais presque un ordre. Ce sera à l'inconnu de faire la part des choses mais le mieux qu'il puisse faire, c'est au moins de le prévenir.
    Son regard se détourne finalement, se focalisant sur un point dans le vide. D'un coup, il est ailleurs. Altissia. Leur maison familiale. Une mère qui doit s'occuper de son mari mort-vivant et d'un fils qui n'est plus en état d'être autonome.

    « J'ai... perdu des proches. A cause des guerres, et à cause d'un manque de considération pour leur propre santé. »

    Karl qui a eu le destin tragique de tous guerriers qui sont loyaux à leur patrie et qui ne sont pas dénués de cran. Revenu à la vie, ce ne fut pas sans le sacrifice de Clive qui a besoin d'une assistance pour vivre désormais, délaissant son enfant quand il avait le plus besoin de lui.

    « Prenez soin de vous. »

    Son expression se pare d'un petit sourire peiné et nostalgique, avant qu'il ne prenne définitivement le chemin de sa boutique. Cela tombera probablement dans l'oreille d'un sourd : peu importe. Elliott ne veut plus que d'autres vies puissent être brisées inutilement.

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    Fort heureusement, la discussion sur ce sujet se termine quasiment aussitôt. Le reste de leurs activités également, d'ailleurs, car peu de questions sont posées et que les gardiens des geôles semblaient étrangement coopératifs, aujourd'hui. Satoshi ne s'était pas plus interrogé que ça ; il avait autre chose à faire, en outre. Et alors qu'il se préparait à payer le remède pour lequel il était originalement venu, à sa grande surprise, le Donovan insista pour qu'il reparte avec sans rien exiger.

    « Mais... »

    Il avait balbutié d'incompréhension, penaud comme un gamin pris de court, le regard allant et venant entre la fiole entre ses mains et l'apothicaire. Il allait protester, à vrai dire, car l'idée qu'on lui fasse un cadeau quelconque le mettait mal à l'aise : mais il n'en eut pas le temps. Du moins, son interlocuteur ne lui laissa pas en placer une. La bouche aussi fermée que son expression, l’épéiste ne dit rien mais les propos du Donovan, malgré tout, ont du mal à passer. Crispée, la nymphe attend mais son regard soutient celui du soigneur avec une lueur à l'intérieur mélangeant agacement et résignation. Les muscles tendus, il ne rajoute rien, même sil aurait en temps normal plus de compassion pour son prochain ; mais il est devenu muet. Il marmonne  au moins un 'bonne journée et merci' qui sonne bien vide. Son regard, lui, se perd dans la foule autour d'eux, sur la marée de visages inconnus et étrangers. Une pensée lui tourne en tête.
    La différence, c'est que je ne manquerai à personne.
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