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  • Mini-Event n°2 - Le Banquet du Grand Tournoi
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Rosemarie Förstner
    Lykos Vinter
    Aloe Ackerman
    Gabryel L. de Venomania
    Lionel Roque-Lartigue
    Victoire Zeller
    Yggdrasil
    Raol Zeteki
    Iris Silva
    Chronos H. Arvesden
    Natsume Shimomura
    Samaël Enodril
    Faust Donovan
    Aëly Rietvield
    Klaus H. Evergarden
    19 participants

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    Mini-Event n°2
    Le Banquet du Grand Tournoi de 1001



    Aujourd'hui, le mois de mai s'achève. Et avec lui, le Grand Tournoi d'Yggdrasil.

    Il aurait dû ne pas avoir lieu ; déjà, à Altissia, des murmures incertains parcouraient l'assemblée des diplomates à l'idée de célébrer une fête aussi éminemment impériale si peu de temps après le décès de l'ancienne souveraine. Mais son fils et héritier a insisté : le Tournoi se tiendra, tout comme les festivités qui en découlent. Et tout au long du mois de mai, les combats ont fait vibrer petits et grands.

    Alors que la ville fête la fin de ce mois d'activité, elle s'est parée de grandes tables disposées dans toute la Ville-Haute, de la place sacrée à la grande rue qui traverse le quartier des hauteurs. Aujourd'hui, le banquet du Tournoi est accessible à tous. Fruits, viandes et boissons sont offertes à profusion par les couronnes et écoulées par des serveurs qui peinent à tenir le rythme. Car déjà, la foule se presse autour des tables. Les regards s'élèvent vers les grands guirlandes de fleurs et de tissus qui ont été dressés sur les toits, comme d'innombrables toiles de fils colorés bercés par le vent doux soufflant sur la cité. Le crépuscule a laissé derrière lui ses teintes roses pour arborer un voile de mauve : la soirée s'annonce belle.

    Tandis que le bruit du luth et des vièles se met peu à peu à emplir les rues et que les plus audacieux se mettent à danser sur la place, l'on se met à servir, sur la place, le nectar fétiche de la cérémonie du Grand Tournoi : l'Altio. Une boisson à la pomme, alcoolisée ou non selon les goûts, aux doux parfum sucré, légèrement acidulé et si léger sous le palais que l'on dit qu'il délierait toutes les langues. Aujourd'hui, toutefois, cette légende n'a jamais été aussi vrai.

    Quelqu'un y a déversé une potion on ne peut plus rare et redoutable : du sérum de vérité. Aussi admirée que crainte, ce breuvage magique est normalement inaccessible à la plupart des gens. Pourtant, une âme farceuse a cru bon de pimenter cette journée de rassemblement, où caldissiens, altissiens et éossiens se retrouvent à festoyer ensemble. Alors que tous se mélangent et se retrouvent, que les verres se rencontrent et que les gens trinquent, qu'ils boivent sans s'inquiéter outre mesure, la potion fait son œuvre. Quiconque en aura bu ne pourra prononcer le moindre mensonge ; et dans une ville où les faux-semblants et les secrets sont maîtres, Yggdrasil sait ce que cela pourrait donner...

    Allez, vous prendrez bien une coupe...?

    Consignes & Résumé


    - Et voici le deuxième mini-event d'Yggdrasil ! Pour vous faire patienter jusqu'à la grosse mise à jour et au (vrai) second event, voici de quoi vous occuper.
    - Au cours des festivités liées à la fin du Grand Tournoi, un banquet est organisé, où la nourriture est offerte à tous ceux qui viennent festoyer. Au cours de ce banquet, une spécialité altissienne est même distribuée en grande quantité : l'Altio, une boisson parfumée à la pomme, alcoolisée ou non, qui fait la réputation d'Altis. En revanche, une personne y a déversé du sérum de vérité... Ce qui pourrait bien poser quelques problèmes !
    - L'event se déroule le 1er juin. Vous êtes libre de vous organiser ; le staff interviendra à mi-chemin pour agiter un peu les choses, mais comme il s'agit d'un mini-event, cela ne bougera normalement pas trop. Vous pouvez par ailleurs décider que votre personnage est celui qui a déversé du sérum de vérité.


    Dernière édition par Yggdrasil le Mer 4 Nov 2020 - 18:59, édité 6 fois

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    Depuis l'assassinat d'Hincmar et Adélaïde, certaines personnes sont devenues méfiants de ce que pouvait contenir leurs verres; surtout durant les périodes de festivité. C'est dans ces moments d'insouciance et de célébration que peuvent surgir bien des surprises, bonnes ou mauvaises. Alors on renifle l'odeur de nos boissons, on fait goûter à quelqu'un d'autre, on se sert de magie pour vérifier... Toutes les astuces sont bonnes pour savoir si oui ou non nous serons les prochains à finir empoisonné. Et probablement que j'aurais dû faire la même chose. Mais...

    « Allez Arthurus, remets-moi un verre ! »

    J'aime bien trop boire et faire la fête pour me montrer vigilant. Surtout que j'adore l'altio, c'est une de mes boissons favorites. Et je m'en sers à grande gorgée, ignorant totalement l'effet quelque peu particulier que le breuvage va avoir sur moi. Pour le moment, je me contente de rire et de danser devant un magnifique coucher de soleil. Mais à force de danser, je finis par légèrement bousculer quelqu'un dans ma bonne humeur.

    « Wouups ! Héhé... Désolé, j'vous avais pas... »


    Relevant mon regard vers le pauvre homme que j'ai percuté, j'arrête tout de suite mon regard niais quand mes yeux se posent sur lui et que je reconnais la tunique religieuse portée par les natifs.

    « ... vu. »


    Le hasard, un jour, devra arrêter de me mettre sur le même chemin qu'un certain moine éossien.

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    Le Banquet du Grand Tournoi


    Mini-Event n°2
    D'ordinaire, les banquets ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Et certainement pas quand ils sont aussi bondés de monde, d'ailleurs ; la logique voudrait donc qu'au lieu de m'embêter à monter jusqu'à la Ville-Haute (que je répugne à fouler la plupart du temps), je sois gentiment resté chez moi sans rien dire, si possible pour boire une tisane, lire un livre, et me coucher à vingt et une heure. J'aurais peut-être fait une petite folie en me couchant une demie heure plus tard, mais ça aurait été tout.

    Puis, ensuite, un ami m'avait demandé de l'accompagner. Ledit ami m'a posé un lapin.
    Je déteste les banquets.
    Le regard encore rivé sur le verre qu'on m'a servi, j'hésite à l'entamer. Si j'apprécie le cidre (en petite quantité, et pas le cidre brut), je ne suis pas non plus très fanatique des boissons à la pomme. C'est un peu trop sucré pour moi, la plupart du temps. Je ferais bien de le poser sur une table et le laisser à qui le voudra, tiens, ça serait mieux... Ou alors je peux le finir rapidement et avoir l'esprit tranquille. Bah.
    D'une gorgée,  je vide mon verre avant de le reposer sur la table, la tête ailleurs. Je vais sans doute rentrer, maintenant que je n'ai plus de raison d'être ici : le bruit et la foule tout autour me mettent suffisamment mal à l'aise comme ça. Rien qu'à la crispation dans mes muscles, au nœud désagréable dans mon ventre et à la sensibilité de mes tympans, je sais que c'est une mauvaise idée. Encore plus quand quelqu'un me bouscule.

    … Mais par les fesses d'un Champignome, pourquoi est-ce que je continue de le croiser ?!
    Clignant des yeux, je reste un instant sans rien dire, la bouche ouverte. C'est que je commence à trouver ça vaguement répétitif, en plus d'être agaçant.

    « Ah. »

    Je n'ai rien de bien plus intelligent à dire sur le moment, en plus de ça. Je ne peux pas dire que je l'évitais comme avant, depuis notre dernière altercation, mais je n'ai pas non plus cherché à discuter davantage. En y repensant, d'ailleurs, je me retrouve à le dévisager brièvement. Il a l'air en meilleure forme que la dernière fois, visiblement. Inconsciemment, cela me rassure. Je m'apprête à lui souhaiter une bonne journée et m'éloigner.

    « … Je vois que vos blessures se sont arrangées, cela me rassure. »

    ... Qu'est-ce que... ?
    Je m'immobilise. J'ouvre en grand les yeux, interdit, comme si je venais seulement de saisir ce que je viens de dire. C'était comme si, en ouvrant la bouche pour dire tout autre chose, mes pensées s'étaient bousculées pour sortir et n'avaient pas été retenues par les murs que je mettais d'ordinaire. Les épaules tendues, sentant la gêne refluer dans mon ventre avec force, j'esquisse un pas en avant.
    ... Je vais dire que je vais rejoindre des amis, et...-

    « … Je vais m'en aller, maintenant, car cette conversation ainsi que cette situation me mettent très mal à l'aise. »

    … Mais non ! Non, non, non ! Mais qu'est-ce qui me prend ?!
    Sur l'instant, je n'arrive plus à bouger, devenu immobile. J'ai la sensation que je vais mourir de gêne, et mon comportement m'inquiéterait presque. Je sens que quelque chose est anormal, sans encore avoir une idée de pourquoi : je suis trop occupé à vouloir m'enterrer vivant.

    ft. Tout le monde
    1er Juin 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    Je ne sais pas si je devrais dire quelque chose. Oui ? Non ? Peut-être ? Sûrement ? Qui sait... Pas moi, en tout cas. Je me suis déjà excusé, au moins. Enfin... Je crois. Cela comptait comme une excuse ?.. Et qu'est-ce que je suis supposé faire, maintenant ? L'ignorer ? M'éloigner ? Ce serait encore plus gênant, je pense... Mais je peux pas taper la discussion avec lui... Si ? Que pourrais-je dire ? 'Désolé d'avoir pioncé sur votre dos l'autre jour' ?.. Erf... Que faire...

    « Huh ?.. »

    Je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise être rassuré de me savoir en meilleure forme. Effectivement, je n'y pensais plus, au bout d'un moment, mais... Eh bien, grâce à lui, je ne souffre plus de la douleur, au moins, même s'il reste quelques traces que je garderai encore un peu. Mais sans son intervention, surtout, je serais mort. Et ça aurait quand même été très bête de mourir comme ça. Est-ce qu'il... S'inquiétait vraiment pour moi ?.. J'ai du mal à l'imaginer, mais pourquoi m'aurait-il dit ça, sinon ? En tout cas, ce n'est pas... déplaisant de savoir qu'il s'en était rappelé et qu'il aborde le sujet. Cela veut dire, j'imagine, qu'il ne s'en fiche pas totalement et qu'il s'est souvenu de moi. Hé... Je n'aurais pas cru. Mais cela rallume un petit espoir en moi.
    Ou du moins, "rallumait". Elle s'éteint aussitôt quand il m'avoue son malaise.
    ... Pardon ?
    J'esquisse une expression confuse, sans comprendre. Je m'apprête à ne pas faire de commentaire supplémentaire malgré la surprise et la peine je ressens face à ces paroles; toutefois, ma bouche se met à bouger toute seule et les mots sortent d'eux-mêmes comme si quelqu'un avait pris le contrôle de mon corps.

    « Mal à l'aise ?.. Ah bah sympa... Moi qui pensais qu'il y avait finalement quelque chose de positif... Navré de vous avoir importuné. »

    Non... Non, ce n'est pas ce que je voulais dire !.. Mais je n'ai pas pu... J'ai parlé tout seul...
    Stupéfait de ma propre initiative, mes joues se mettent à se colorer de rouge sous le coup de la gêne et je me pince les lèvres comme si ça pouvait les empêcher de se mouvoir davantage.

    « ... Veuillez m'excuser. Vous euh... Vous pouvez y aller, si vous voulez. »

    Je détourne un peu le regard, attendant qu'il s'en aille, puisqu'il a l'air d'y tenir.

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    Le banquet au seum



    Mini-Event n°2



                

    Drama Zetequeen

    Il y a beaucoup d’animation, ce soir.

    Raol ne cache pas qu’iel n’est pas ravi.e de faire la fête entouré.e par des altissien.e.s et des caldissien.e.s. Contrairement à son parent dont le regard plein d’espoir cherchait à capter quelques sourires et signes de sympathie dans l’assemblée, lea trentenaire se contente de siroter son « jus de pomme ».

    Enfin il paraît que ce truc à un nom. Y’a pas de quoi tomber par terre, avec leur arôme d’alti-machin dont ils ont l’air si fiers.

    Avec le poison de ses propres glandes, la grenouille ne craignait pas vraiment un empoisonnement. Toute façon tout le monde en avait bu ou presque. Actuellement, iel était plus agacé qu’autre chose, se demandant quand Ziyal lui dirait enfin qu’iel avait envie de rentrer à la maison.

    Je me demande pourquoi je l’accompagne encore pour faire plaisir alors que ça n’apporte rien à personne… ah, oui, car l’entendre me faire des scènes c’est tout aussi fatigant. En plus--

    « Tu peux arrêter de faire la gueule, pour une fois ? »

    Le ton ferme de son parent laissa la grenouille interloquée. Ziyal avait pris la version alcoolisée de l’Altio et avait enfilé son verre bien rapidement, ce qui expliquerait son ton plus désinhibé que d’habitude.

    « Quoi ? Je suis pas ici par plaisir, faudrait que je danse sur la table, aussi ? »

    Répondit Raol en prenant une autre gorgée. En miroir, Ziyal fit de même, défiant le regard de sa progéniture depuis l’autre bout du banc où iels s’étaient assis.e.s.

    « Tu pourrais faire un effort. »
    « C’est vrai que je n’en fais jamais pour satisfaire tes caprices, hein. »

    Ironisa lea brun.e en regardant le liquide dans son verre, désabusé.e.

    Iel n’a qu’à aller danser la gigue si ça l’amuse.

    « Mes caprices ?! Ce n’est pas moi qui sors des jours entiers à l’improviste et qui n’est pas capable de garder un travail ! Où est-ce que tu traînes au lieu de faire ton devoir, hein ? C’est toi l’égoïste ! »

    Évidemment, la nouvelle de Melchior jetant Raol de sa boutique n’était pas passée inaperçue. Cependant, Ziyal s’était abstenu de commentaires (iel n’avait pas entièrement tord non plus) et Raol trouvait son parent étrangement franc, ce soir. Lea plus jeune Zeteki se contenta d’émettre un claquement de langue.

    « Tu deviens vraiment comme Akiya… je suis certain.e que tu fréquentes n’importe qui, que tu t’absentes juste pour me faire du mal. Tu sais quoi, tu n’as qu’à me laisser dans mon coin, hein, de toute façon… tu me détestes, je le sais. »

    Ziyal s’était levé.e, et donc, Raol aussi. Les deux grenouilles se regardaient dans leurs yeux globuleux comme deux enfants dans une cour de récréation. Lea plus jeune faisait lea fier.e, mais restait choqué par la frontalité anormale de l’autre. D’ordinaire, iel se serait contenté de se rétracter et de fuir la conversation mais… Ziyal n’avait jamais parlé ainsi. Et la réponse de sa progéniture fut sans appel.

    « Ouais. Je te déteste. Occupes-toi de toi tout seul, pour une fois. »

    … Ah. Ouhla. J’ai vraiment dit ça ?

    Son ton n’était absolument pas ironique. Raol en fut lea premier.e surpris.e. C’était la stricte vérité qui venait de sortir de sa bouche sans qu’iel n’ait même à se préparer ou à s’en inquiéter. Iel déglutit, voyant le visage de Ziyal se décomposer et ses yeux s’humidifier.

    « Bah, je…. je... »

    Lea plus âgé.e ravala sa salive à son tour.

    « Je te déteste encore plus ! »
    « Non, c’est moi qui- !! »
    « Non, moi ! »


    Après cet échange des plus matures, les deux grenouilles se regardèrent encore une fois dans les yeux, puis partirent dramatiquement chacun.e de leur côté, choquées et furieuses de ce qu’elles venaient de dire et d’entendre.

    Qu’iel retrouve le chemin de la maison ellui-même ! Moi, je vais… ah, si je rentre je risquerais de lea re-croiser ! Bon sang… qu’est-ce que c’est que cette soirée ?

    Raol n’avait plus faim et laissa son assiette, se contentant de partir au travers de la foule avec son verre à la main. Comme iel ne regardait evidemment pas devant ellui, la grenouille finit de foncer dans quelqu’un et renversa donc sans le vouloir le liquide sucré collant de son verre sur l’interessé.e.

    « Ah. »

    Iel aurait bien dit « désolé » pour la forme, histoire d’oublier cette histoire et d’aller reprendre un verre, mais pour une raison qui lui échappa…

    « Pas désolé. C’est pas ma faute si la gravité existe. »

    Mais. Je suis bourré ou quoi ? J’avais dit « sans alcool », pourtant !

    Bouing résumé :



    Dernière édition par Raol Zeteki le Ven 11 Sep 2020 - 19:57, édité 2 fois

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    Le Banquet du Grand Tournoi


    Mini-Event n°2
    ... Tuez-moi. Tout de suite et maintenant, plutôt que me laisser m'embourber dans cette boue pénible dans laquelle j'ai l'impression d'être noyé jusqu'au cou. Pourquoi ma bouche a-t-elle parlé toute seule... ? Je n'avais pas la sensation de me contrôler, et pourtant, c'était aussi naturel que de respirer. Plus j'y pense, plus je suis mal à l'aise. Mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus longuement, car l'autre reprend la parole soudainement, me prenant de court.

    Que... ?
    Les yeux grand ouverts, je reste un instant sans rien dire, interdit et... Peiné ? Je ne sais pas. Je sens le nœud se tordre dans ma poitrine et venir s'agiter dans ma gorge. Une vague d'une émotion pénible me passe par le haut du corps, comme un écho de celle que je peux percevoir en provenance de l'autre. Voulait-il vraiment voir quelque chose de positif entre nous... ? Ce qu'il me dit m'étonne autant que cela me fait me sentir idiot. Je n'y avait même pas pensé et je ne l'aurais pas imaginé, mais quand je me remémore son comportement durant nos dernières altercations...

    « N-non, je, c'est juste que je... Je ne sais pas comment me comporter auprès de vous et je n'aime pas le malaise entre nous, alors je ne sais pas comment...»

    …. Mais non, non, pas comme ça !
    Je me suis arrêté, portant ma main à ma bouche avec mortification, les joues écarlates. C'est bien trop franc et bien trop honnête ; je n'ai pas l'habitude de révéler aussi sincèrement ce que je pense, alors sur l'instant, je panique presque. Ce n'est pas normal. Je voulais simplement dire que je m'étais mal exprimé et m'en aller, pas... Pas déblatérer quelque chose de bien plus personnel.

    ft. Tout le monde
    1er Juin 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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        « A-allez Judith, viens voir! »


      Les yeux brillants d’émerveillement, Rosemarie était impressionnée de voir ce banquet aussi bien recréé, comme dans sa ville d’origine. C’était magnifique et de voir tous ces gens qui semblaient s’amuser, c’était plaisant. Tant que ça ne finissait pas comme la foire, avec tous les poules et… Bon, les larmes aussi. Mais ça c’était Rosie.

      Cette fois, par contre, elle avait invité Judith, sa meilleure amie. Ça faisait un bon moment qu’elle ne l’avait pas vue et puis… Elle lui avait finalement donné les manchs pour ses brûlures! Un anneau relié à une sangle qui retenait la manche, un tissu confortable, capable de couper le vent, mais qui laissait tout de même respirer les brulures de la blonde. Un truc semblable pour la jambe et voilà!

        « Ça a l’air vr-raiment bon tout ça… Viens il y-y a des places ici. »


      Un peu timide, Rosemarie s’assoit à un endroit libre. On n’attend presque pas pour lui demander si elle veut de l’Altio alcoolisé ou non. Elle répond rapidement qu’elle préfererait sans alcool et tourne le regard vers son amie alors que cette dernière la rejoint.

        « Les couleurs sont b-b-belles, non ? »


      Toute la nourriture, tous les habitants de la ville, c’était des évènements que Rosie adorait. Surtout quand tout allait comme prévu. On lui apporte la boisson et la jeune femme prend une gorgée, ayant hâte de gouter un produit de chez elle. Sans savoir qu’il avait été truqué.

        « T’es vraiment jolie comme ça, toi aussi, Judith! »


      …Ses joues qui s’enflamment un peu. Qu’est-ce qui lui prenait, comme ça ? C’était vrai, mais bon… Un peu de nul part.


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    ft. Yggdrasil. [Juin 1001]



    Le banquet du Grand Tournoi

    « I had a marvelous time ruining everything. »


    Vous observez les événements de loin et vous vous demandez peut-être ce qui est en train de se passer, pourquoi vos proches ont soudainement la langue si déliée, les mots si faciles. Peut-être recevez-vous des déclarations d'amour ou vos quatre vérités sans contexte pour les justifier. Peut-être avez-vous vous-mêmes laissé échapper quelques mots que vous ne pensiez jamais exprimer à voix haute. C'est une sensation étrange, n'est-ce pas ? Ne pas pouvoir mentir, voire pire, ne pas réussir à se contenir. Exposer vos états d'âme à Yggdrasil tout entier et ne pas pouvoir vous arrêter même en usant de votre plus grande volonté. J'aimerais pouvoir dire que ce sérum de vérité que j'ai subtilement versé dans votre boisson préférée, l'Altio, n'est qu'une farce pour m'amuser. Que comme j'ai des connaissances, des relations et de l'argent, j'ai pu me procurer cette rare potion pour pimenter un peu le banquet, observant de loin les habitants révéler leurs plus profonds secrets. Mais si vous me connaissez, vous savez au moins une chose : je ne suis pas là pour m'amuser. Je n'ai que faire des jeux puériles qui peuvent passer pour une bonne blague, je me fiche même de savoir ce que ce sérum dévoilera pour vous. Si je peux aider quelques tourtereaux à se déclarer, c'est bien, mais ça ne me regarde pas. Si je peux faire éclater quelques conflits, c'est que c'était nécessaire, mais ils ne m'atteindront pas.

    J'ai cependant bien l'intention de profiter de l'occasion pour soutirer quelques informations.

    Lorsque les souverains ont annoncé le maintien du Grand Tournoi malgré les événements récents, j'étais au départ formellement opposée, jugeant les tensions au sein de la Cité trop grandes pour rassembler autant de personnes différentes en un même lieu. Lorsque les voix des diplomates n'ont pas été entendues, j'ai mûrement réfléchi et j'ai décidé d'utiliser ces festivités pour me rapprocher de mon objectif. Après tout, j'enchaîne les journées de travail insignifiantes depuis bien trop longtemps, et j'ai parfois l'impression de m'éloigner de mon désir de vengeance. Rien de tel qu'un grand événement pour en raviver la flamme. Je n'ai pas vraiment eu de mal à me procurer le sérum de vérité, ma position me le permet tout en restant discrète, mais j'ai longtemps hésité à savoir dans quoi le verser. La nourriture était tentante, mais les mets sont tellement différents que je n'étais pas certaine de toucher assez de monde. Et puis je me suis rappelée les vieilles traditions Altissiennes, et la fameuse boisson dont tout le monde raffole, l'Altio. Accéder aux fûts n'a pas été bien compliqué et rapidement les habitants se sont mis à boire ce liquide sans réservation. Heureusement que je n'avais pas décidé de les empoisonner...  

    Je repère dans la foule ma première victime. Je compte bien me rapprocher de nombreux personnages hauts placés pour en apprendre plus sur nos gouvernements et la façon dont je pourrais les démanteler, mais si je veux éviter d'être soupçonnée, je dois agir avec intelligence. Je m'approche ainsi de Faust Donovan, mon supérieur direct, après m'être assurée que son verre contient bien de l'Altio. Il ne faudrait pas que je me ridiculise devant lui. Nous avons peu parlé, mais je pense qu'il connaît déjà mon comportement atypique pour ne pas s'insurger de mon approche. En effet, je fais mine d'être concentrée sur la foule lorsque je le bouscule, manquant de lui faire perdre son équilibre.

    « Oh non ! Je suis désolée, veuillez m'excuser je n'ai pas fait attention. Je ne vous ai pas fait mal, j'espère ? Que faites-vous ici, vous êtes de service ? Rien à signaler, j'espère ? Vous savez si l'héritier est en sécurité ? J'aurais peur qu'on l'attaque, avec un si grand événement. »

    De nombreuses questions pour le perdre sans éveiller les soupçons, et j'espère que le sérum de vérité me permettra d'obtenir au moins quelques réponses. Du reste, je n'ai plus qu'à le cuisiner.


    Mini-Event n°2 - Le Banquet du Grand Tournoi Paques10
    Spoiler :

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    NiKlaus
    et
    Le Banquet des Hypocrites
    Shit Here we go again
    la bande
    à dramas

    Le Grand tournoi d’Yggdrasil a beau être une tradition altissienne, le métisse devait admettre qu’elle était en tout point réussite en particulier le fameux banquet de clôture des festivités de Juin et pour le coup ouvert au tout public, il n’aura pas a se rajouter frauduleusement sur la liste des invités par le biais d’Aloe ou de Gabryel.

    M’enfin bref, pour cette occasion il avait emprunter quelques vêtements à Gaby pour être au « sommet de la classe » c’est d’ailleurs avec lui qu’il était venu à cette fête, pour sa compagnie mais surtout pour avoir le prestige de bouffer sans retenue ainsi que la crème de la crème, l’Altio, bien sûr qu’il l’avait déjà consommé dont beaucoup de fois jusqu’à finir pompette

    Au final, il était entrain de tenir une discussion avec le sacrément beaugosse général Caldissien, lorsqu’une masse le percuta ça et du liquide aussi, bon et bien heureusement que ce n’est pas sa chemise, quand bien même ça lui fait le même effet, Klaus se met donc à inspirer calmement, prêt à répliquer de manière « diplomate »


    Mais la voix, derrière son dos, lui fit perdre instantanément cette pensée. Il se retourna, le regard noir, aucun doute, c’était vraiment lui. Naturellement, de sa hauteur il le toisa un air « hautain » qui ne lui allais franchement pas, ses pupilles émeraudes défilant sur le visage du natif, un petit quelque chose l’interpella qui provoqua un rictus non dissimulé de la part du magimorphe.
    Il avait maintenant une magnifique cicatrice sur sa joue, en mémoire des griffes du cerbère qu'il était.

    Il savait que Gabryel était tout proche, aussi bien, il n'allait pas provoqué une bagarre, ou un truc comme ça, ils étaient en public dans une assemblée d'aristocrate, ça serait pas un bon coup de pub pour lui

    Qu’est-ce qu’un emmerdeur tel que toi, fait-il pour se retrouver sur ma route une nouvelle fois ? la dernière fois, t’as pas suffi ?
    AH. Ce n'était franchement pas ce qu'il voulait dire... du moins pas aussi cru ? Mais au fond ça faisait rien. Il restait franc envers lui et... l'autre.
    Lui qui pensait passer une bonne soirée… Cela allait compliqué les choses                 

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    Je ne voulais pas dire ce que j'ai dit. Du moins pas aussi... Pas comme ça, quoi. Mais bon, ce qui est fait est fait. Si je suis troublé par la façon dont je lui ai répondu, ce n'est pas cette émotion qui prend le dessus. Je ressens une sensation désagréable dans ma poitrine. De la peine, oui, mais aussi de la déception. Je voudrais tourner les talons et oublier cette histoire, même si, ironiquement, je trouve dommage que nous nous en arrêtions à là. Mais si apparemment je le rends mal à l'aise... Je ne vois pas pourquoi je l'importunerais davantage.
    Pourtant, il me dit tout et son contraire, m'affirmant à présent que je me suis peut-être trompé sur ce qu'il voulait dire. Il rectifie donc, partageant ma pensée sur le fait qu'il n'est pas très serein avec le malaise qui plane entre nous. Encore que... Je ne sais pas si on peut parler vraiment de malaise, c'est plus étrange qu'autre chose. Je ne peux m'empêcher d'être toutefois un petit peu méfiant, me demandant s'il veut vraiment, comme moi, que la situation s'améliore.

    « M-Mais... Vous n'avez pas à... Vous comporter de façon particulière. Je crois que vous avez toujours été honnête avec moi et je... Je... J'espère que vous ne mentez pas quand vous dites que vous n'aimez pas non plus le malaise qui... enfin... »

    Je ne sais pas ce que je dis. Et ça aussi, ça m'effraie, par ailleurs. Je n'ai pas vraiment l'impression de contrôler le flux et surtout le contenu de mes paroles. Je ne veux pas être aussi direct, être aussi... Aussi franc. J'aurais souhaité être plus subtil quand bien même je sais que tourner autour du pot n'est pas la solution, de manière générale.

    « Je vous suis encore reconnaissant depuis la dernière fois alors je pensais... Je pensais... »

    J'arrête pour le moment de m'interroger sur la raison pour laquelle je lui avoue tout ça sans vraiment le vouloir, attendant plutôt ce que l'impact de cette conversation aura sur nous plus tard. Je sens qu'il y a des choses qui sont en train de faire surface, peu à peu.

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    Le Banquet du Grand Tournoi


    Mini-Event n°2
    ... Ce n'est pas normal. Je ne suis pas dans mon état normal : je le sens, et l'anxiété qui commence à se glisser doucement entre mes veines à cause de mes mots se joint à celle que je ressens lorsque je commence véritablement à réaliser que quelque chose cloche. Le regard rivé au sol, en partie à cause de la gêne, je me mets à réfléchir plus rapidement que je ne l'aurais cru. Pourquoi donc cet excès de franchise... ? Cette irrépréssible besoin de dire les choses qui me passent par la tête quand j'ouvre la bouche... ? J'essaie de saisir, mais je je ne vois pas tout de suite.
    L'autre, en prenant la parole, d'ailleurs, me fait relever la tête, légèrement. C'est... Quelque peu honnête, de sa part, alors que je le connais d'ordinaire bien plus prompt à faire figure plus qu'à dire la vérité. Confus et intrigué tout à la fois, je me retrouve à le dévisager, comme si j'essayais de comprendre ce qui peut lui passer par la tête alors que je peux sentir que quelque chose est étrange dans son comportement. Dans le mien aussi, d'ailleurs.

    Je laisse le silence flotter pendant quelques instants. Je crains, encore une fois, d'être honnête : trop honnête. De dire... De dire...
    ... De dire la vérité ?
    Je m'immobilise. Le regard vague, je peux toutefois sentir les couleurs se drainer de mon village et le nœud dans mon ventre se resserrer alors que je relève la tête vers mon interlocuteur, l'air mi-intrigué, mi-horrifié.

    « … Je ne crois... Je ne crois pas que je puisse mentir. »

    J'espère que je me trompe. Je dois être en train de me méfier pour un rien, mais... Plus j'y pense, et plus j'ai l'impression de reconnaître les raisons de mon comportement plus qu'étrange. Et pas juste le mien, d'ailleurs. Voilà pourquoi alors que je fronce les sourcils, j'essaie de voir si Enodril est dans le même état que moi.

    « … Essayez de me dire un mensonge. Il faut que je vérifie quelque chose. »

    Et j'espère que je me trompe.

    ft. Tout le monde
    1er Juin 1001



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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Promis, cette fois-ci, je me tiens. Je fais attention, et je ne provoque pas un désastre sans précédent en relâchant une centaine de gallinacés dans la ville. Ce n'est tout de même pas très compliqué de ne pas faire aussi désastreux, alors les standards sont tellement bas que je ne doute énormément du fait d'arriver à les atteindre. L'esprit tranquille, je suis donc venu par... Par obligation, soyons honnête. Faire un petit discours bien propre, blabla, serrer des mains, sourire pour la forme, et voilà. La tâche n'est pas la plus déplaisante, mais je ne vais pas dire que je suis particulièrement enthousiaste non plus. Pour être honnête.

    « … Oros, qu'est-ce qu'on se fait ch- »

    … J'ai tout juste le temps de fermer ma bouche avant de commettre l'irréparable devant un couple de diplomates caldissiens haut-placés, mais ce n'est pas sans une certaine panique. Après avoir pris une gorgée de mon verre, j'ai parlé sans réfléchir : et j'ai bien failli faire une énorme bourde. Gêné et voulant m'esquiver, j'esquisse un sourire on ne peut plus faux.

    « Ah, hm, ehm, je vais, euh, enfin... Je vais aller là-bas, et... »

    Oros, où est passée mon assurance... ? Cela ne me regarde pas, d'ordinaire, de faire des erreurs de débutant de ce genre. Mais vaut mieux fuir quand la situation est mauvaise : ce que je fais donc sans regarder derrière moi. Deuxième erreur de la soirée, vu que cela veut dire que je me retrouve à bousculer Rietvield. Ou lorsqu'elle me bascule, je ne suis pas sûr et cela m'importe peu.
    ... Mais qu'est-ce qu'elle a mangé, à parler comme ça ?

    Immobile, je la regarde déblatérer sans... Sans arriver à suivre, à vrai dire. C'est que ça fait beaucoup de questions d'un coup, et j'en suis encore à la première. L'air bien nigaud, il me faut quelques secondes pour réagir.

    « Euh, je, euh... Tout va bien, oui, hormis le fait que j'ai du mal à suivre ce que vous dites. »

    … Bon, c'est un peu direct, mais ça n'est pas bien méchant, et cela l'incitera peut-être à ralentir le rythme. Alors, euh... D'accord, Gaston, sa sécurité... ? Mais pourquoi est-ce qu'elle me parle de ça, tout à coup... ? Perplexe, j'essaie de répondre, non sans mal.

    « Et pour Gaston, je n'en sais rien ; je sais juste qu'il devait faire un discours, mais je suppose qu'il va encore avoir un mal de ventre de dernière seconde et qu'il va falloir que j'improvise... »

    … Je ne voulais certainement pas dire ça comme ça, que ce soit sur un ton blasé ou même... Ou même tout ça, oui. La grimace désabusée sur mon visage se retire bien vite, remplacée par un sourire crispé on ne peut plus factice. Allez, parler d'elle ; ça devrait être simple, et je ne pourrais rien dire d'embarrassant-

    « … Mais tiens, vous, qu'est-ce que vous faites là ? Je m'inquiétais un peu pour vous, alors, hm-... »

    Non, non, on recommence...

    « … Je veux dire, la soirée est bonne ? »

    Ce n'est pas bien crédible, mais on va faire avec ce que l'on a.

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    J'aimerais bien m'en aller. Enfin... En même temps, je ne peux pas dire que j'en ai très envie non plus. Je comprends de moins en moins ce qui lui prend, à dire un truc puis son contraire. Il a bien dit qu'il était mal à l'aise, non ? Mais en même temps il dit qu'il s'est pas se comporter avec moi... Comme s'il devait changer quelque chose dans son comportement. Est-ce que je l'ai déjà obligé à agir d'une manière particulière avec moi ? Il me semblait qu'il était toujours honnête, au contraire... Alors évidemment, qu'il ne 'peut' pas mentir. Je peux le concevoir, en un sens, y'a des gens qui détestent mentir et d'autres qui sont même carrément nuls pour ça. Est-ce que c'est ce qu'il essaye de me dire ?..

    « M-Mais euh... Je comprends pas... »

    Il veut que je mente ? Qu'est-ce que c'est que ce délire, encore... Enfin, s'il a une idée...

    « Vous voulez que je dise un mensonge ?.. Alors euh... Euh... »

    Shimomura semble avoir une idée derrière la tête. J'ai bien remarqué qu'il était loin d'être bête, alors je lui fais confiance sur le coup et réfléchis à ce que je pourrais dire.
    Je suis Général.

    « Je ne suis pas Général. »

    Un hoquet m'échappe. Je déglutis, tout à coup troublé par mes paroles qui sont allées à l'inverse de ma pensée. J'y ai pourtant songé très fort, mais c'est totalement le contraire qui en est sorti. Alors je recommence.

    « … Je ne suis pas Général. Je ne suis pas Général. Je ne suis pas Général ! »

    Je n'y arrive pas. Le mensonge ne sort pas. Ne veut pas sortir. Comme si... Comme si j'étais ensorcelé.

    « … Mais... Qu'est-ce que ça veut dire ?! »

    Moins assuré que tout à l'heure, je n'ai soudainement plus la tête à faire la fête. Cette histoire commence à m'énerver et peut-être à m'effrayer un peu, aussi...

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    Le Banquet du Grand Tournoi


    Mini-Event n°2
    Yggdrasil, qu'il peut être lent à la détente, des fois... Ce n'est tout de même pas bien compliqué, non, de ne pas poser de questions ! Il y arrive bien, d'ordinaire ; pourquoi a-t-il toujours besoin de tourner autour du pot quand c'est moi, qui parle... ? … Non, non, je ne suis pas personnellement vexé par le fait qu'il ne me prenne pas au sérieux ou qu'il ne me croit pas, je ne vois pas pourquoi je le serais. Ce serait stupide. Et puéril. Et je ne suis certainement pas pourquoi stupide et puéril ; voilà pourquoi je grogne d'un air agacé quand il chipote, en levant les yeux avec frustration, ce qui est un comportement parfaitement mature. Mais bon. Finalement, il décide de le faire, et ne serait-ce qu'inconsciemment, mes épaules se détendent.

    C'est bien ce que je pensais.
    Mal à l'aise mais ironiquement rassuré par le fait de savoir à quoi nous avons à peu près affaire, je peux retrouver ma contenance. Réfléchir m'aide à garder le contrôle et à tranquilliser mes pensées, de telle sorte que je peux m'exprimer calmement par la suite, le dévisageant partiellement. Sa situation fait miroir à la mienne, alors cela fait sens.

    « Vous avez ingéré du sérum de vérité, d'une façon ou d'une autre. Et visiblement, moi aussi. »

    J'insiste sur le mot, pour lui faire saisir ce que je disais tout à l'heure. Je ne sais pas trop ni comment, à vrai dire. Pour l'instant, je suis occupé à digérer l'information ; et pour être honnête, elle ne me plaît pas vraiment. Les sourcils froncés sous le coup du mécontentement, j'aimerais bien dire deux mots à la personne responsable, je vous avoue... Peut-être juste un ou deux coups de patte, aussi. Je ne sais pas si c'était intentionel ou non, mais dans tous les cas, le résultat reste le même. Et d'ailleurs...

    « … Et j'espère que nous sommes les seuls dans cette situation, parce que j'imagine que si les gens disaient exactement la vérité dans cette ville, ça ne passerait pas très bien. »

    … Mais je dois être inutilement méfiant. Je ne vois pas trop comment ce serait possible, pour le moment.

    ft. Tout le monde
    1er Juin 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    le banquet. avec everyone +
    Alors que les festivités liées à la Foire faisaient déjà parti du passé, voilà que Gabryel était confronté à un nouvel événement plus ou moins majeur. Le fameux banquet du grand tournoi. Tradition Altissienne ou pas, le Venomania était pour une fois plutôt en accord avec ce petit amusement. Chez les Caldissiens il n'est guère surprenant de voir tous et toutes organiser d'énormes festins pour toutes sortes d'occasions. En effet au-delà du simple fait de faire la fête c'est surtout de pouvoir montrer ô combien le noble est plus riche, plus beau et meilleur organisateur que les autres qu'il appréciait ce genres d'expériences.

    C'est donc dans cet état d'esprit superficiel qu'il s'était préparé, se parant de ses plus belles et chères pièces. Se coiffant de façon à mettre d'autant plus sa crinière en valeur, il jetait tantôt quelques regards par-dessus son épaule. Effectivement il partageait sa demeure avec Klaus, encore aujourd'hui. Le jeune diplomate n'avait plus fait de vague depuis l'incident de la Foire et il semblerait que tout aille pour le mieux entre eux. Tout du moins, en apparence. Ayant généreusement légué à son amant de quoi se vêtir avec un poil de bourgeoisie, le général l'observa donc dans sa nouvelle tenue. Elle lui allait, par ailleurs, à merveille. Mais le militaire ne s'étonnait pas de cela, après tout c'est lui qui a acheté ces tissus, ça ne peut être que beau à ses yeux. D'autant plus s'ils sont portés par l'Evergarden.

    A travers les rues bondées d'Yggdrasil, Gabryel sentait que l'animation semblait au rendez-vous. Se sentant moins oppressé que lors de la Foire, il se dit presque naïvement qu'il pourrait profiter d'une soirée calme et normale. Le bras de son compagnon cadenassé au sien, ils parcouraient ensemble les avenues et s'arrêtaient quelques fois pour observer les décorations ou les différents plats disposés ci et là sur des tables. Honnêtement, après avoir assisté aux décès des ex-souverains il est assez compliqué de piocher hasardeusement dans les assiettes, mais tout le monde semblait se prêter au jeu alors... pourquoi pas ?

    Attrapant entre ses doigts un verre doucement alcoolisé à l'arôme sucré, il posa ses lèvres et goûta la boisson en levant les sourcils, surpris du goût très agréable de celle-ci. Discutant et rigolant sur tout et rien aux côtés du basané, le plus grand ne vit pas venir une silhouette. Celle-ci avait en effet percuté Klaus au point de lui faire renverser le contenu de son gobelet sur SA chemise. Agacé de cette scène, Gaby garda néanmoins son calme ce qui ne semblait pourtant pas être le cas de l'émissaire.

    Et une voix raisonna. Reconnaissable entre milles.

    Pivotant lentement sa tête comme si ses articulations s'étaient soudain rouillées, le trentenaire écarquilla légèrement ses pupilles améthystes, distinguant clairement le visage de Raol. La dernière fois qu'ils s'étaient vus tout avait été si... étrange. C'était comme s'ils étaient forcés de toujours tomber l'un sur l'autre à chaque occasion. Les perles, les lapins, la foire, le mur et maintenant le banquet ? Soufflant en entendant la réplique glaciale de l'éossien, Gabryel eut un mouvement de recul et rompt le contact entre lui et Klaus. Apportant son verre à sa bouche pour prendre une nouvelle gorgée de l'alcool, il cru presque s'étouffer en entendant la réponse sèche de son ex-collègue.

    Toussotant légèrement comme pour signifier sa présence, il papillonne des yeux, incrédule et jette un regard vers la joue marquée de lae joaillier.ère. Il avait encore honte de ça. Honte de l'image qu'avait pu lui renvoyer cet instant. Enfin... ce n'est pas comme si cela changeait grand chose au jugement que peut avoir lea Zeteki sur lui. Iel lui a toujours fait comprendre que peu importe les sourires hypocrites qu'il pouvait envoyer, ça ne marchait pas avec ellui. Finalement, Gabryel parla sans forcément s'en rendre compte :

    « C'est plutôt moi qui devrait dire ça. Encore toi foutue grenouille, notre dernière balade ne t'a pas suffit ? »


    Hein... ? Oh, par Omnis. J'ai vraiment dit ça ?

    « Hum... Bref. Vous... euh... Ok, cette situation est franchement très gênante et ça me rend un peu trop nerveux si on ajoute en plus que cette superbe chemise est fichue. Je l'adorais bon sang... Donc, tu seras gentil Klaus si tu ne fais pas à nouveau un scandale, mh ? »


    Pour le coup, oui, la situation était gênante. Gaby ne savait pas pourquoi mais ses pensées s'écoulaient directement, sans filtre. Il parlait avec une franchise qui ne lui allait clairement pas. Il fallait qu'il arrête de parler. Mal à l'aise, il boit la fin de son verre en s'imaginant assez aisément que ça ne peut être que son esprit qui déraille. Raol avait toujours été si froid.e, ce n'est pas surprenant de sa part et Niklaus déteste de tout son être la grenouille, alors... tout ça lui semblait... normal ?

    Spoiler :
    kyro. 017 ldd

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    Le banquet au seum



    Mini-Event n°2



                

    Drama Zetequeen

    Raol aurait pu tomber sur n’importe qui, mais il fallait que ce soit encore Evergarden. Le Magimorphe croyait encore l’impressionner mais Raol garda un visage neutre. Quand Klaus eut fini son laius, la grenouille poussa un long soupir plein de lassitude.

    « Vous avez fini ? J’aimerais continuer mon chemin et boire mon jus de pomme sans qu’on vienne m’emmerder, justement. »

    Son ton était meilleux, mais ses paroles ne formaient pas les tournues sarcastiques qu’iel désirait. Etrange, tout de même. Ce n’est pas la première fois, en quelques minutes…

    Je ne vais pas m’éterniser.

    Il n’avait honnêtement pas envie de faire des concours d’ego avec le caldissien. Ni dialoguer avec lui. Enfin, c’était sans compter sur la silhouette familière qui apparut alors. En voyant Gabryel faire son entrée, l’expression de Raol changea du tout au tout. Un sourire en coin naquit sur ses lèvres et son regard se fit plus provocateur en fixant les iris du Venomania. Ce dernier fit allusion à leur dernière rencontre et Raol ne put s’empêcher d’échapper un petit rire, oubliant totalement la présence d’Evergarden l’espace de quelques instants. Revoir Gabryel lui rapella surtout quelques un de ses songes récents et sans même s’en rendre compte, ses pensées se lièrent sans attendre à ses paroles et à son intonation devenue plus impertinente.

    « Hm-hm, je vous ai manqué, général ouin-ouin ? Moi, je vous ai vu dans mes rêves, si on était seul.e.s je pourrais vous en dire plu--- »

    ... Euuuuuuuuh.... Plait-il ? Est-ce que je lui ait vraiment parlé de ça ? Mais fermes ta gueule, pauvre batracien débile !!

    Raol ne sut pas tout de suite si ses paroles avaient été entendues par le général car ce dernier avait directement embrayé avec des histoires de chemise superficielles.

    Bon. Dans le doute, on va dire qu’il n’a rien entendu… sinon… bon, c’est la merde mais… est-ce que je voulais vraiment le garder pour moi… ? Héhéhé. Huhu.

    Après s’être concentré sur sa boisson, Raol redevint plus neutre puis écouta ce que racontait Gabryel. Il parlait de Klaus, enfin, de sa chemise qui était sur Klaus. Il était clair que ces deux-là étaient intimes mais…

    Il le prend juste pour son porte-manteau en fait.

    La situation devenait gênante et si Raol avait très envie de faire tourner en bourrique le Venomania pour oublier ses propres problèmes, iel n’avait vraiment pas envie d’assister à cette scène de ménage. Car, à la place de l’Evergarden, la grenouille aurait probablement déjà sauté au visage du général.

    « Bieeeeeen… vous avez des choses à vous dire et je ne veux pas faire partie de vos problèmes de couple. Je vais vous laisser, hein, ça n’a pas l’air très excitant votre histoire. »

    Pour une fois que Raol ne voulait pas donner son avis, eh bien, sa langue avait encore fourché.

    Mais c’est pas possible ! Maintenant ça va me retomber sur le coin de la gueule ! Littéralement ! Et j’ai déjà des cicatrices…

    Bon, le soucis, c’est que tout ça ne gênait qu’à peine la grenouille, au final. Elle n’était pas très à l’aise, mais pas parce qu’elle disait tout ce qui lui passait par la tête, car le sorts de Klaus ne lui importait guère et pour Gabryel… bon, bah, lui il est marrant, parfois, au moins. Débile, pourri gâté, pathétique et insupportable, mais marrant.

    « Hm. Bizarre. Bref. Allons-y. »

    Raol tenta de s’éloigner mais la foule était devenue très dense dans le coin, iel ne trouva pas de passage tout de suite et resta donc planté là encore de longues secondes. Pas de chance, hein.

    Bouing résumé :

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