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  • Mini-Event n°2 - Le Banquet du Grand Tournoi - Page 3
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Rosemarie Förstner
    Lykos Vinter
    Aloe Ackerman
    Gabryel L. de Venomania
    Lionel Roque-Lartigue
    Victoire Zeller
    Yggdrasil
    Raol Zeteki
    Iris Silva
    Chronos H. Arvesden
    Natsume Shimomura
    Samaël Enodril
    Faust Donovan
    Aëly Rietvield
    Klaus H. Evergarden
    19 participants

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    Tout se passait bien, Rosie ne semblait pas attristée plus que ça par l'aveux de la chevalière sur la peur de sa dentition. Lorsqu'elle mentionna bien malgré elle (foutu sérum) qu'elle aimerait être dans le même lit que Judith plus souvent, la requine déclara vouloir voir ça. Mais le sujet changea bien vite pour retomber à nouveau sur les manches, bien heureusement. L'alcool ne peut pas monter à la tête si vite pas vrai ? Enfin, la bizarrerie de la situation allait pouvoir passer maintenant, non ?

    Judith se met soudainement à dire qu'elle croyait avoir eu le bégin pour Rosie avant mais qu'il y a eu Iris après et que tout est allé tellement vite qu'elle ne sait pas si c'est sérieux... Attendez, quoi ? Elle se sent coupable et ne veut plus d'Iris ? Elle continue en disant qu'elle les aimes toutes les deux mais qu'elle a des doutes. Wtf, elle aime, elle aime pas ? Elle aime qui, quand, comment ? Iris manque de s'étrangler avec sa nourriture et avale d'une traite un nouveau verre d'Altio alcoolisé pour ne pas s'étouffer.

    - Eeef, j'aurais du prendre un verre d'eau av-hic...

    Un hoquet à cause du pétillant de l'alcool qui avait été enfilé à vitesse grand V. Iris n'a pas le temps de se remettre que Judith déclare ne pas vieillir et le reste est peu compréhensible…

    - Moi mon attirance n'est forcément pas physique pour toi vu comme ton corps est calciné... ENFIN, JE VEUX DIRE JE T AIME POUR CE QUE TU ES !

    Iris reprend un verre pour se forcer à fermer sa grande bouche. Judith a fuit, peut être n'a-t-elle pas entendu ce qu'Iris venait de dire ? D'ailleurs la chevalière voit flou, avaler de l'alcool comme ça rapidement c'est pas malin mais il fallait qu'elle se force à ne plus parler. Une fois son verre fini, Iris ne réfléchit plus vraiment clairement. Elle a envie de poursuivre Judith mais trébuche et se fracasse la tête sur la table.

    - Pourquoi y'a... Une table en plein milieu de la route ?

    Le verre du début, celui pris pour avaler ce qu'elle mangeait et celui de maintenant coup sur coup ça ne faisait pas du bien. Enfin, avec autant d'alcool dans le sang, Iris ne risque pas d'avoir besoin de désinfectant c'est déjà ça…

    - Rosie pourquoi t'es dans le brouillard ?

    Autrement dit, Iris voit flou. En même temps, elle va avoir une sacrée bosse maintenant mais  la chevalière ne le sent pas vraiment. Elle veut récupérer Judith, un peu comme une gamine veut récupérer une peluche, ce qui est puéril mais bon. Elle ne pense plus de manière très claire et se relève en ne marchant pas vraiment droit, s'appuyant sur la table.

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    Verité quand tu nous tiens !
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Omnis merci. La fin du Grand Tournoi marquait la fin du travail pour l’Alouette qui avait bossé nuits et jours sur de la paperasse futile. Rapport de vols, de bagarres, plainte d’agressions, d’insultes, elle en avait vu des vertes et des pas mûres. Heureusement, maintenant elle pouvait souffler et même participer au Banquet du Tournoi marquant la fin des festivités de ce mois haut en couleur. Se roulant en boule tout en agitant ses doigts de pieds froids et humides à cause de la chaleur, Aloe leva les yeux vers son invocation qui tournoyait dans la pièce. La blonde vénitienne la regarda sans rien dire, admirant les gestes empreints de délicatesse de la blonde. Dire que niveau caractère c’est tout le contraire… Fermant ses yeux azur quelques minutes encore, l’Ackerman se laissa aller à ses pensées : qui allait-elle rencontrer ? Qu’allait-elle faire ? Comment allait son frère ? Leur correspondance était rapide et courte, mais ça permettait à la cadette de garder un suivi sur son aîné qui lui manquait terriblement. Mais d’un autre côté, la mage blanche était soulagée ? Lïnko avait toujours été le plus populaire des deux et maintenant qu’il n’était plus là elle avait un peu l’impression de réacquérir une nouvelle indépendance, comme l’époque où ils étudiaient de leur côté pour mieux se retrouver. De plus, elle avait eu l’impression de l’entraîner dans sa folle histoire de meurtre et de révolution, lui plus modéré. Le savoir loin d’elle dans la résidence principale la rassurait pas mal.

    - « Hestia prépares-toi, on part dans un quart d’heure. »

    Sur ce, la cheffe de quartier se releva et s’enferma dans sa chambre durant l’heure restante.


    ----------------------------------------------------


    Une fois arrivée sur la Place Sacrée, la blonde vénitienne observa tout d’abord la décoration. Vraiment, c’était vachement bien foutu. Aloe regarda avec admiration le travail d’orfèvre avant de poser ses yeux sur le buffet à volonté trônant au milieu de l’allée. Dire qu’elle n’avait pas faim, là tout de suite ce n’est plus le cas. De ce fait elle se dirigea sans attendre vers celui-ci tenant la danseuse par le poignet pour ne pas le perdre.

    - « Allons nous servir avant qu’il ne reste plus rien qu’en dis-tu ? »

    Sans attendre sa réponse, elle se servit sans gêne à sa faim nouvelle une grande assiette de viande, de poissons et d’autres mets qu’elle espérait venir d’Altissia ou d’Yggdrasil. Elle avait une envie de local ou d’étranger, elle avait envie de s’ouvrir à de nouveaux horizons et ses dernières réflexions lui rappelaient que ces derniers temps elle n’avait pas eu l’occasion de ses mêlés aux autres ethnies composant la cité.

    - « Alors comment tu trouves la fête ? La musique est propice à la danse non ? »

    Lui demanda-t-elle en vidant son verre d’Altio cul-sec, tout en écoutant la douce mélodie des luths et des vièles. Si cette fête était d’origine altissienne, ça semblait drôlement à une fête caldissienne pour l’Alouette : l’alcool, la chaleur, la fête… Elle se sentait à la fois chez elle mais à la fois chez un autre, familière à l’ambiance mais aussi étrangère. C’était un drôle de sentiment qui faisait en naître un autre en elle ; le bien-être. Elle se sentait étrangement, contre toute attente à sa place dans cette foule où elle est étrangère malgré son titre. Parfois, elle rêvait d’anonymat : se laisser pousser par la vague sans lutter, suivre le mouvement sans s’inquiéter du lendemain. Comme Lïnko. Mais elle, avait toujours rêvé d’atteindre le sommet, de gravir les échelons, de faire l’impossible. Elle ne voulait pas être la vague que l’on pousse et repousse, elle voulait être la roche sur laquelle se fracasse ladite vague. Elle n’a jamais voulu la vie tranquille de quiconque, mais si être importante lui enlève certaines choses serait-elle prête à renoncer à cette vie tumultueuse ? Reprenant une gorgée d’Altio après cette resservis, Aloe laissa la boisson alcoolisée lui brûler le palet, la gorge et finir sa course dans son ventre. Aujourd’hui, elle était en quête de vérité : songeuse et désireuse, elle avait envie de se poser des questions et d’y répondre. Un Homme devient un Homme en interagissant avec les autres, aujourd’hui c’est ce qu’elle fera. Par contre, c’est hors de question de tomber sur Morgana, Gabriel et autres nuisances : c’est le genre de personne à mélanger vie de tous les jours aux travails et à vous tirer les vers du nez même dans une fête. Satanée politique.

    Aloe frissonna avant de relever la tête. La regardait-on ? Cherchant du regard des yeux la fixant elle tomba sur Rosemarie. À des mètres d’elle, assez loin pour ne pas entendre ce qu’elle dit et assez prêt pour savoir que c’est elle. Là, plusieurs questions se bousculèrent en elle : que fait-elle ici ? Est-elle seule ? S’essuyant les mains sur la nappe, l’Ackerman ressentit une envie pressante d’aller lui parler. Dire qu’elle était censée faire plus ample connaissance avec Hestia au départ… Passant une main dans ses cheveux, nerveuse, la blonde vénitienne regarda la blonde avant d’automatiquement replacer son regard sur la forme mouvante de la noiraude au loin. C’est un dilemme difficile qui se présentait à elle : elle est en compagnie d’Hestia et elle déteste poser des lapins. D’un autre, Rosemarie n’était pas loin et leur précédente soirée à deux avait été interrompue. Est-elle seule ou accompagnée ? Cette question tournait en tête et son cerveau réclamait une réponse. Il était souvent comme ça à son sujet, la jeune femme frôlait le malaise à chaque fois qu’elle lui parlait et souvent les mots sortaient plus vite que qu’ils ne devraient. Rosemarie la rendait émotive, un fait nouveau elle toujours très froide et droite dans ses réponses. Elle avait envie de se découvrir aujourd’hui mais est-ce une bonne idée ?

    - « Je suis vraiment désolée Hestia mais là je dois aller voir mon crush. »

    … Hein ? La phrase était sortie avec une facilité déconcertante. Trop même. Regardant l’invocation, perturbée, elle se reprit bien vite. Vaux mieux partir maintenant avant de dire une autre connerie, elles en rediscuteront. Transperçant la foule d’un pas rapide, elle en avait oublié son assiette bien loin dans son esprit maintenant. Dix mètres, Sept mètres, Trois mètres…

    - « Rosemarie ! » l’interpella t-elle

    La chef de quartier arriva à ses côtés, essoufflée et le cœur plein d’espoir. Dire que si elle n’avait pas foutu sa tenue en l’air elle ne l’aurait jamais rencontré. Omnis merci, l’altissienne est dans sa vie.

    - « Je- Je pensais ne jamais t’attendre avec tout ce monde-là ahh. Laisse-moi reprendre mon souffle, j'ai l'impression que mon cœur va exploser » elle se plia en deux 30 secondes avant de se redresser, complètement ignorante dans la situation dans laquelle son amie se trouve :

    - « Tu m’as manquée. Tu es seule ? J’espère que tu l’es parce que là mon cœur ne pourra pas tenir un choque de pl- » plus ? Hein ? Quoi ? Non. Mais pourquoi elle a dit ça ?

    :copyright:️ 2981 12289 0

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      Rosie cligne des yeux, quelques fois en fixant Judith alors que son visage devenait de plus en plus écarlate. Elle… Elle croyait avoir eu des sentiments pour la requine ? Et elle ne savait même plus si c’était vrai pour Iris ? Qu’est-ce qui se passait, aujourd’hui ? Il y avait quelque chose de bizarre et Rosemarie commençait à avoir mal au cœur. Elle avait chaud, se faisant du vent avec sa main, mais restant silencieuse. Elle ne savait tout simplement pas comment répondre à tout ça. Elle ne savait même pas trop pourquoi est-ce que tout le monde semblait tout dire, comme ça.

      Mais ses prochaines paroles attirent l’attention de l’animorphe qui ne comprend pas trop. Elle disait être morte ? Qu’elle ne pouvait pas vieillir et peut-être disparaitre ?... Mais avant que Rosie puisse poser des questions, sa meilleure amie s’enfuit de la table.

        « J-Judith! »


      Merde de merde qu’elle portait malheur, Rosie. En tout cas c’est vraiment ce qu’elle était en train de se dire. Et alors qu’elle voulait se lever pour suivre Judith, les paroles d’Iris arrêtent la jeune femme dans son élan. Est-ce que…. Est-ce qu’elle venait vraiment de dire ce qu’elle pensait avoir entendu ? Vraiment ?

      Rosie ne se fâchait pas facilement. Vraiment pas. Elle avait vécu énormément de trucs qui auraient pu en enrager d’autres, mais… C’était ça qui venait la chercher. Elle qui avait vécu énormément de jugements, de moqueries sur son physique…. Rosemarie se rassoit, lentement, fixant Iris avec un regard sévère. Elle tremblait, ses poings et tout son corps tremblaient.

        « C’est vraiment méchant ce que tu viens de dire là. »


      Rosie sursaute quand Iris se frappe la tête sur la table, mais ne réagit pas plus que ça. En ce moment, elle ne se sent vraiment pas d’attaque à l’aider. Elle lui en veut. En tant que copine, elle n’aurait jamais dû dire ça. En tant qu’amie, ou même en temps que bonne personne. Mais ce lien de plus, ça devait…. Oros, Rosie espérait que Judith n’avait pas entendu ça. Et à sa question, Rosie fronce les sourcils. C’est bien une des raisons pourquoi elle n’aimait pas l’alcool.

        « Je crois que tu devrais rentrer chez toi, I-Iris. J’ai pas envie de rester avec toi. »


      Et elle se lève en même temps d’être interpelée par une voix familière. Ah bah c’était le moment parfait, en vrai, elle ne voulait pas rester avec Iris. Rosie avance, encore en colère, vers Aloe qui venait de la trouver. Elle ne sait pas trop quoi dire, elle ne se sent pas bien et ses poings tremblent encore.

        « B-bonj-jour Aloe…. »


      Sa voix est basse et le fait qu’elle regarde par terre ne doit pas aider à sa situation. En vrai, elle a des larmes aux yeux à penser à ce qu’Iris a dit à Judith. Elle n’avait aucune idée d’ou son amie était, mais elle… Il faudrait qu’elle lui parle.

      Tiens, Aloe aussi avait l’air bizarre dans ses paroles. Rosie relève la tête, surprise par ses mots, avec un mélange de gêne et de colère dans le corps. C’était vraiment étrange. La requine secoue la tête, légèrement, avant de regarder dans la direction ou Judith était partie. Mais rien. Il y avait trop de monde….

        « J-j’étais venue avec ma meilleure a-amie mais elle est p-partie et sa copine l’a insultée et j’ai envie de partir plus loin avec toi. »


      Les joues de la grise se mettent à rougir beaucoup. Dit comme ça, c’était euh… En vrai un peu plus direct qu’à son habitude. Est-ce que c’était cette fête ? Est-ce qu’il y avait quelque chose dans l’air ? Rosie se gratte le nez, rapidement, incertaine.

        « M-ma meilleure amie m’inquiète… »




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    ۞ Le banquet des hypocrites ۞

    Avec pleins de gens

    ⛧  ۞  ⛧  ۞  ⛧  ۞  ⛧  ۞  ⛧  ۞  ⛧

    ⛧  ۞  ⛧

    Pardon pour le malaise ByLeeeeTh

    « Héhéhé ! »
    « Jiji, c’est pas drôle... »


    La Lazarus donna un coup de coude à son partenaire qui recula d’un pas en fronçant les sourcils d’un air franchement agacé. Jill avait très vite bu ses deux verres d’Altio alcoolisé et quand Lionel avait fait une remarque du type « ah c’est drôlement bon l’altio, je me sens revivre », la nécromate avait évidemment sauté sur l’occasion pour faire une de ses blagues stupides sur le fait que le vampire ne pouvait pas revivre car il était « déjà mort puis plus vraiment mort mais quand même mort ». Et ça la faisait beaucoup rire. Très grassement, en plus de ça. Comme Lionel tirait toujours une tête de six pied de long, visiblement véxé en observant sa coupe d’un air gêné, Jill revint vers lui, collante.

    « Mais euh, Lio, faut pas le prendre comme ça ! T’sais bien que je fais ces vannes car je suis morte moi-même et ça me terrifie mais que j’veux pas l’admettre car c’est vraiment pas super stylé d’avoir peur comme ça pour rien tout le temps ! En plus, j’me surmène dans mon taff car, tsais, les vampire ça vit longtemps après la mort encore mais moi... »

    Le bleu observa sa copine la morte-vivante en arquant un sourcil, surpris car il ne s’attendait pas à ce genre de justifications et de confidences dissimulées. Sa surprise se changea bientôt en réelle inquiètude. La nécromancienne continuait de ricaner bêtement, comme si rien de ce qu’elle déblatérait n’avait d’importance.

    « Héhéhé… imagines… je sais pas jusqu’à quand mon corps il va tenir. Imagines en fait il me lâche demain et j’ai même pas eu le temps de faire un truc bien dans ma vie ! Héhéhé, j’rigole… mais imagines quand même ! »

    Il y eut un silence pesant. Le vampire quand cheveux bleus se tut alors que sa partenaire continuait de ricaner nerveusement et d’une manière qui la rendait plus pathétique qu’autre chose.

    « ...Je ne trouve vraiment pas ça drôle ni rassurant moi... Pourquoi tu- »
    « Mais-euh... T’es vraiment pas marrant, ce soir… aller, rigoles... non...? »


    Après un nouveau silence, Lionel eut l'air bléssé et passablement boudeur. Il finit par se lever et grogner quelque chose comme « je reviens j’ai besoin de prendre l’air et tu es blessante », ce à quoi Jill répondit quelque chose comme « mais t’es déjà en plein air » en regardant son partenaire s’éloigner. Longue à la détente et quelque peu pompette, la fausse brune tenta de se remémorer ce qu’elle avait pu dire à l’autre qui le mette si mal à l’aise.

    ...Oh. Bordel. J’ai vraiment dit tout ça ? Je croyais l’avoir juste pensé ?! Débile ! Évidemment qu’il l’a mal pris !!

    « Lio ! Attends ! Pardooooon… v’voulais pas dire çaaaaaaa ! C’est ma bouche qui a trop parlé toute seule ! Bon, je pensais ce que je disais mais, euh… mais quand même ! »

    En titubant à cause de son corps de nécromate qui ne digérait clairement pas bien l’alcool, Jill se leva pour partir chercher son copain dans la foule. Mais elle partit dans le mauvais sens et croisé des tonnes de visages inconnus jusqu’à…

    Ah ! C’est Rosemarie !

    La Lazarus arriva à la hauteur de la jeune femme aux cheveux noirs qui étaient en compagnie d’une blondine a l’air plus âgée. Sans capter qu’elle dérangeait sans doute quelque chose, la Lazarus s’approcha des deux.

    « Je, euh, j’ai perdu mon copain ! Car je suis nulle et immature et je dis trop de conneries que j’en deviens vraiment débile ! Me demandes jamais de conseils, héhéh ! Euh, bref, tu l’as pas vu passer… ? Il est grand comme ça environ, il a un tout le temps un sourire un peu bizarre et des cheveux bleus tous doux-- »

    Son regard glissa de Rosemarie à Aloe rapidement, comprenant qu’elles avaient toutes les deux l’air très gênées. Surtout la requine qui semblait un peu frustrée et pas très à son aise. Jill tenta de se détendre d'un cran, se tenant a un muret pour garder son equilibre et tenter de retrouver un semblant de calme.

    « ...Euh… ça va ? T’as pas l’air bien… »

    Huuuuh… si ça se trouve… !

    Jill plissa les yeux en direction d’Aloe, soudain plus méfiante. Elle eut un mouvement de recul théâtral, se mettant aux côtés de l’autre brunette en pointant le doigt vers Aloe, sans se gêner d’être extrêmement malpolie.

    « Ah ! Est-ce que cette nana t’embête ? »

    Ouais, bon, Jill, là, c’est surtout toi qui embête tout le monde, en fait.

    Résumé :





    Dernière édition par Jill Lazarus le Dim 4 Oct 2020 - 14:13, édité 1 fois

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    le banquet. avec everyone +
    L'instant de l'hilarité passé, Gabryel reprit un peu ses esprits, bien qu'encore un peu secoué par ses envies de pouffer. Néanmoins, à la fois par respect pour Klaus et aussi pour écouter la réponse sûrement très intéressante de Raol, il ferma ce qui lui sert de bouche et resta silencieux en attendant sagement le verdict du juge. Et enfin, le coup de marteau fut délicieux pour les oreilles du général. Enfin, tout dépendant du point de vue. C'est sans doute parce que son fou rire de tout à l'heure l'empêche de reprendre contenance qu'il trouve tout cela si drôle, mais l'entendre dire qu'il aurait bien voulu passer la nuit avec iel... le faisait doucement sourire. Après tout, c'est pas comme si il refuserait s'il avait l'opportunité, mais là n'est pas le sujet.

    Les hochements de tête vifs de l'animorphe firent froncer des sourcils le militaire. Mh. Il s'y attendait, de toutes façons. La rainette soupira longuement de façon presque théâtrale et finit par déballer ce qu'iel pensait. Et les paroles ne furent pas plaisante. La vérité ne plaisait pas. Gabryel claqua sa langue contre son palais, passablement agacé, et croisa les bras sur sa poitrine en jetant un regard en coin à Klaus. Il espérait tout de même que la situation n'allait pas dégénérer. Il savait que l'impulsivité du magimorphe pouvait prendre par surprise donc... il préférerait ne pas avoir à intervenir de façon plus virulente.

    Se sentant toujours vexé par les paroles de la grenouille, il allait la coupé mais fut finalement plutôt content de la suite. Alors comme ça, il lui plaisait physiquement ? C'était déjà mieux que rien. Affichant un rictus espiègle aux allures presque provocantes, il arqua un sourcil arrogant et posa à nouveau son regard de lavande sur ellui. C'était comme s'il sautait de Klaus à Raol et de Raol à Klaus. Après une blague bien beauf qui ne manqua pas de faire rire le caldissien qui se faisait reluquer de haut en bas -et qui, apparemment, n'était pas gêné par cela-.

    De toutes façons, Gabryel s'aime tellement qu'il adore qu'on le regarde ainsi. Déçu de ne pas pouvoir écouter la suite des descriptions de l'amphibien.ne à cause d'un vieil homme ivre, Gaby ria un peu et finit par se redresser un peu avant de reprendre une trogne plus sérieuse. Il fallait qu'il revienne sur le sujet du mouchoir -qui semblait l'avoir plus touché que prévu- et au vu du sérum de vérité qu'il vient contre son gré d'ingérer, ça ne risquait pas de plaire à l'Evergarden qui semblait être un peu... désemparé.

    « Pour le coup, même si tu as touché juste pour le mouchoir, tu n'étais pas obligé de-. »


    Ok. Quelque chose ne tourne définitivement pas rond.

    Gabryel ne voulait absolument pas dire ça. En bon hypocrite il aurait voulu contourner et nier les accusations pour rassurer son compagnon et surtout ne pas s'attirer ses foudres. Mais là, ça ne sortait pas. Il n'arrivait tout simplement pas à mentir. Fronçant les sourcils, décontenancé, il retenta une deuxième fois :

    « Ok, tu n'as pas tort mais-. »


    La vérité le traversa et il comprit assez rapidement la situation. Heureusement, il semblait avoir une capacité à s'adapter assez surprenante et savait donc assez bien comment régler ce soucis pour réussir à articuler quelque chose de potable sans risquer de se faire étriper. Avalant sa salive, il prit une respiration et continua :

    « J'aimerais, si possible, que tu évites de dire ce genres de choses. Je ne veux pas que Klaus sois blessé. Moi, je suis peut-être habitué à tes remarques, mais pas lui. »


    Bon, c'était pas incroyable mais ça devrait passer. Se penchant un peu en avant pour réduire la distance entre lui et la grenouille, il lui sourit avec insolence et lui dit un peu plus bas :

    « Ne me guette pas trop, tu vas finir par baver. »


    Il s'éloigna et pivota un peu pour affronter Klaus. Posant une main sur son épaule -en signe de paix- il vint poser ses doigts sous son menton pour qu'il le regarde et déclara un peu trop rapidement :

    « J'ai... un soucis à régler. On en reparle plus tard, ok ? »


    Sans forcément attendre de réponse, il s'éloigna et attrapa en même temps une coupe d'Altio. La réponse se trouvait là-dedans. C'était en tout cas ce qui expliquerait cette situation. Cherchant du regard Samaël -qu'il avait cru apercevoir en arrivant- il explora un peu à l'aveuglette le Banquet en espérant tomber sur lui. Il espérait aussi que Klaus ne revienne pas le chercher pour une confrontation, puisqu'il n'allait pas pouvoir lui mentir à sa guise.
    kyro. 017 ldd

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    Il faut que je trouve quelqu'un. Layos, Faust... Peu importe. Quelqu'un qui aura plus d'autorité que moi et qui saura quoi faire pour gérer la situation. C'est que... Je ne m'y connais absolument pas, moi, en tout ce qui est sortilège magique ou quoi. Je sais que je n'ai probablement l'air pas très fin, à demander de l'aide à quelqu'un d'autre mais je ne peux pas régler un souci pareil seul. Tout le monde est impliqué, après tout, mais puisqu'on semble à peu près certain de l'origine du problème, le régler ne devrait pas être trop difficile. Enfin je pense.
    Regardant dans tous les coins si je ne reconnais pas une tête connue, je m'excuse brièvement quand une dame à la peau mate me bouscule. Je suis bien trop concentré sur mon objectif pour me préoccuper de ça ; je me trouve dans l'urgence de régler ça au plus vite avant que ça ne finisse par dégénérer, comme l'a laissé supposer le moine. N'importe qui qui puisse... Là !

    « Ga... Gabryel ! »

    Je crois rêver au départ mais il me semble bien apercevoir sa coiffure blanche si singulière ainsi que son parfum fleuri. Sans attendre, je me précipite vers lui, profitant du fait qu'il soit seul. Ce n'est pas rare, en effet, de le voir accompagné de quelques gentes personnes autour de ses bras. J'arrive donc devant lui, poussant un hoquet de panique en voyant le verre d'Altio qu'il a entre ses mains, me rappelant ce que je voulais lui dire.

    « Ne bois pas ça ! Y'a du... Y'a du sérum de vérité dans la boisson ! Un... Un sort qui empêche de mentir ! »

    Hors d'haleine à force d'avoir couru dans la foule, je relève toutefois mon regard sur lui.

    « Mais je sais pas... quoi faire... »

    Déterminé au début, je me rends compte que plus je parle, plus je perds en assurance en sachant que je n'ai toujours aucune idée de la façon dont on va s'en sortir avec ce maudit sérum.

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    NiKlaus
    et les yggdrasilien  
    2ème Mini-Évent — Banquet du Grand tournoi
    Pardon pour le nombre de ligne, j’y ai mis toute mon âme pour ce post ByLeeeeTh
    NOMBRE
    VORNAME

    Vraiment le caldissien ne savait franchement pas sur quel pied danser, cette entrevue lui en faisait voir de toutes les couleurs. Pour commencer l’autre abrutit s’est mis à… transpirer comme jamais, honnêtement le magimorphe trouvait ça répugnant, mais il n’allait pas crier ni grimacez, il se mit simplement a agiter le bras afin de faire disparaître cette substance.

    Ça c’était pas grave, il attendait surtout la réponse à ses interrogations, retenait son souffle, il s’attendait nullement à un fou rire qui allait littéralement briser sa confiance en soit, en quoi c’était drôle ?? Il était parfaitement sérieux, était-ce aussi surprenant que ça ?
    En bref, il ne fit aucun commentaire de peur de n’obtenir aucune réponse, si il pétait un plomb.

    Ils commençaient d’ailleurs à se calmer, la rainette avait commencé.e non sans parlé.e d’une précédente entrevue sans pour autant élucider la question et voilà que Gaby repartait dans un gloussement, il était vraiment pas net aujourd’hui.
    Il tenta par ailleurs un contact physique que Klaus repoussa aussitôt, véxé.

    S’en suivit d’une réponse négative à la question du basané, pfiou enfin un truc bien, il laissa même Gaby poser son bras sur lui, mais ce que dit Raol l’énerva aussitôt, le faisant réagir aussitôt :
    Si j’pouvais j’te refais la peau toute suite, mais pas tant que Gabry sera là, sinon il aura la vrai version de moi-même, celle brutal, sanguinaire qui t’as fais cet magnifique cicatrice finit-il menaçant.

    Toutefois, il se rendit immédiatement compte de l’énormité qu’il venait de dire, il n’avait pas allez aussi loin merde, il se plaça en retrait dans le but d’esquiver le regard de gabryel, ne souhaitant pas en rajouter.
    Cette soirée était vraiment bizarre, Lea Zeteki semblait sans filtre comme à son habitude loul Gabryel doté d’une franchise… nouvelle ? et Klaus lui-même qui déblatérait un peu beaucoup de chose sans vraiment le vouloir, attendez… il lui faut un petit temps avant de comprendre du bazar qu’il y a…

    En tout cas ces minutes à réfléchir lui permit de ne pas entendre la suite de l’éossien.ne sans quoi il aurait définitivement péter son bras avec ou sans transpiration, en revanche ce que dis Gaby le fit tomber de très très haut, il en perdit les mots et aussi sa tête durant la même seconde et en plus il en rajoute, il est vraiment sérieux dans ses propos ? Alors il n’était… qu’un mouchoir ?

    Les yeux qui s’écarquillaient comprenant la situation, le poing serré de colère, le regard fermé. Il se dit qu’il avait eu sa dose, c’est bon.
    « Je ne veux pas que Klaus soit blessé » Alors ça c’était la meilleure
    Il déclara d’une voix qu’il voulait neutre :
    Tu peux allez te faire voir.

    Il voyait à présent ce qui clochait dans cette relation et il lui a sérieusement foutu un foutu breuvage capable de délier les langues pour s’en apercevoir.
    Il revient vers lui maintenant qu’il a finit l’autre, pour lui dire quoi au juste ?
    Un soucis… comme c’est opportun, bon en tout cas c’était sincère ça il pouvait en être sûr, dis quelque chose Klaus non ? Ne reste pas planté là, tu vas sérieusement le laisser partir après ce qu’il vient de dire ? Qu’il se sert de toi comme un bouche trou ?

    Fait attention à toi belle ordure
    C’est vraiment ce qu’il lui a dit tandis que l’autre s’en allait.
    Par ailleurs, il le suivit encore un peu des yeux, tandis que le général reprit une coupe d’altio et qu’un peu plus loin Samaël semblait allez à sa rencontre.
    Je t’aime dit-il d’un murmure fébrile

    Il se détourne enfin, prenant la direction opposé sans jeter un regard sur Raol, n’ayant pas la force de faire face à son minois satisfait ou non, il devait se concentrer sur lui-même, rester fort, ne serait-ce qu’un peu, il aura tout le temps d’exprimer son chagrin à l’abri des regards.
    Il n’empêche qu’il ne peux pas s’empêcher de sourire, sourire de sa naïveté.

    Ce que j’peux être stupide.

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    Le banquet au seum



    Mini-Event n°2



                

    J'ai chié sur les murs et j'ai caché la serpillère.

    Bon, il est vrai que Raol se foutait des conséquences de ses paroles et de ses actions sur les gens. Mais, ce soir, iel n’avait particulièrement aucune réserve mais cela ne l’éffleurait plus au bout de la 3e énormité placée dans la conversation. Venant de Gabryel et de Klaus, néanmoins, la chose était bien plus surprenante. Gabryel était en train d’admettre sans ciller que c’est à peine s’il se considérait en couple avec le Evergarden.

    Ohlalala, quelle surprise, c’est qu’ils avaient vraiment l’air follement amoureux, ces deux-là…

    Pensées évidemment ironiques à part, Raol leva les yeux au ciel et soupira très fort quand le général insinua que c’était la faute de la grenouille si les sentiments de Klaus étaient bléssés. Fixant à nouveau un regard las sur le plus grand, iel lui fit comprendre qu’iel avait définitivement eu sa dose, cette fois.

    « Ben voyons, ça va être ma faute, en plus. »

    Bon, un peu, mais bon… j’ai pas demandé à être la troisième roue de leur couple ! Et puis… faudrait qu’il sache s’il veut un mec ou un petit toutou, ce foutu général au lieu de… bon, de se barrer en essayant encore de sauver la face, visiblement.

    « Eh, vous adorez ça. »

    Fit Raol en envoyant un dernier regard provocateur à Gabryel, encore une fois sans penser avant de parler. Klaus n’était pas aussi ravi, par contre, et recommençait à lea menacer. Raol résista à répondre mais souffla juste du nez.

    Les menaces de mort dans le vent en mode « gngngn je suis un vilain prédateur mais pas devant mon dieu Gabryel, hein Gabryel, hein, hein ? », il ne sait faire que ça ou quoi ?! Bon, sang, il me rappelle Ziyal ! « Akiya » par ci, « Akiya » par là…

    « Oh, eh, le toutou, fous moi la paix, maintenant. »

    Grogna-t-iel, imperturbable et avec la voix remplie d’un mépris à peine dissimulé. Raol tourna les talons sans demander son reste, laissant les deux caldissiens régler leurs problèmes de « couple » entre eux. Iel se mêla de nouveau à la foule, non sans un soupir de soulagement. Oh, iel aurait bien aimé s’amuser encore un peu avec le Général, mais ce n’était pas le moment, visiblement. Tant pis, iel trouvera bien quelqu’un d’autre avant de retrouver Ziyal qui devait être en train de bouder ou de chouiner (ou les deux) dans un coin. Et puis, concernant le Venomania, avec leur nuit sur les remparts et les rêves persistants et assez significatifs de Raol, la grenouille savait qu’iels se recroiseraient et qu’iel retenterait sa chance une prochaine fois. Oh, oui, lea Zeteki prenait le risque de se convaincre que Gabryel était intéressé également, après tout, comme iel l’a dit, pourquoi pas, si ce n’est que pour une nuit ou deux ?

    Sans perdre son sourire en coin agaçant, Raol continua son chemin, allant se poser dur un coin d’herbe un peu à l’écart du banquet, pour sirotter son nouveau verre aromatisé à la pomme. Il y avait de l’agitation et les militaires s’ébrouaient un peu dans tous les sens, l’air inquiétés par quelque chose.  

    Allons bon… qu’est-ce qui leur arrive encore à ces gros bourrins ecervelés ? J’espère que leur foutue boisson altisienne ne va pas me faire perdre des neurones aussi.

    Comme si tu pouvais tomber encore plus bas, Rara. Enfin Bref.

    La grenouille se fichait pas mal des situations louches qui s’enchaînaient depuis qu’ellui et tous les autres avaient bu de l’Altio. A vrai dire, comme d’habitude, iel voulait juste rester en dehors de ça, et un peu regarder les gens s’enfoncer dans leurs problèmes, pour qu’iel puisse ne surtout pas régler les siens, en toute hypocrisie.

    Bouing résumé :

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    Mini-Event n°2
    Le Banquet du Grand Tournoi de 1001



    Robert Patachou est un homme somme toute très normal – tout ce qu'il y a de plus normal. Même sa nation d'origine ne saurait le différencier de toute la masse qui s'est aventurée dans les rues aujourd'hui, que ce soit pour venir danser ou pour profiter de la nourriture offerte au cours du banquet. Comme beaucoup d'autres, il n'a pas longtemps hésité à se servir de grandes gorgées d'Altio, finissant sa choppe avec une telle vitesse qu'on eut à peine le temps de finir de le servir. Les serveurs avaient rigolé, et la cuisinière avait proposé qu'on le resserve. Comme pour beaucoup, la journée partait sur une bonne note.

    Puis, un énergumène quelconque parmi la foule avait marché sur le pied de monsieur Patachou. Que ce soit un accident ou non, la douleur l'avait tant pris de surprise que tous les traits du visage du vieil homme s'étaient d'un seul coup froncés en une grimace de déplaisir et d'inconfort. Nul ne se permettrait de répéter les jurons on ne peut plus honteux qui étaient sortis de sa bouche ensuite – certain.e.s avaient même couvert au plus vite les oreilles de leurs enfants, la bouche en « o » et les sourcils froncés par indignation. Toujours est-il qu'on dû l'entendre brailler jusqu'à l'autre bout de la table (qui était fort grande) mais que, au départ, personne n'y porta bien attention. Cela arrivait, les échauffourées, et il n'y avait pas de raison que cela cause trop de troubles. Même les gardes, l'air rieur, fixaient la dispute de loin, pariant entre eux sur le temps qu'ils pourraient prendre avant d'intervenir.
    Puis, un mot en avait suivi un autre. Les langues déliées par le sérum de vérité, les deux individus s'étaient apostrophés violemment, de telle manière que quelques uns dans la foule commençaient déjà à se jeter des coups d'oeil hésitants. Quelque chose n'était pas normal ; et en même temps, il traînait déjà dans l'assemblée une humeur étrange et des comportements anormaux qui n'avaient pas manqué de se faire remarquer. Nombre d'entre les présents s'étaient déjà tendus du fait de ce qu'ils avaient pu entendre et dire, alors ils en étaient devenus très attentifs. Pas bien loin de là, d'ailleurs, quelqu'un entendit la conversation que Gabryel et Samaël étaient en train d'avoir ; aussitôt, des voix paniquées retentirent autour d'eux.

    « Du sérum de vérité... ? Quelqu'un a mis du sérum de vérité ! »

    Robert Patachou, qui était toujours occupé à dévisager et insulter férocement son interlocuteur en attendant, tourna de l'oeil, tout en gardant son air grincheux. Reposant ses yeux sur son ennemi du jour, qui avait le malheur de porter les couleurs de ses origines, il prononça alors des mots qui allaient sceller la suite du banquet.

    « De toute façon, ça serait pas la première fois que des une table chuta à ce moment-là, rendant son mot inaudible - empoisonneraient quelqu'un ! »

    Et là, ce fut la goutte de trop.
    Difficile d'identifier exactement le moment où tout cela avait définitivement fini par déraper, mais sans doute fut-ce à l'instant où, saisissant toute la force dans ses bras fatigués et ses genoux tremblotants, le brave Robert Patachou saisit le plat de viande qui se trouva sur le côté de la table avant de l'envoyer aussi violemment que possible vers son ennemi du jour. Fort malheureusement, le coup manqua ; ce fut le voisin qui fut touché. Et le voisin, furibond, se saisit à son tour d'un plateau de gâteaux, qui atterrit lui-même sur le nez d'une pauvre serveuse.
    Bientôt, les jurons fusèrent de partout. La nourriture et les choppes volaient ; et les tables, probablement, allaient finir par suivre. Les langues ainsi libérées ne faisaient qu'aggraver la situation à chaque fois : la pagaille s'était installée.
    Résumé


    - Puisque l'event avance plus doucement et qu'un peu d'agitation ne fait pas de mal, voilà une petite suite pour vous divertir davantage. Du fait de la discussion de Gabryel et Samaël, la présence du sérum de vérité est maintenant connue de tous, ce qui provoque l'agitation de la foule. Et, pire encore, une dispute éclate parmi les civils, jusqu'à devenir une véritable bagarre générale, impliquant nourriture, boissons et mobilier... C'est le fouillis !
    - La présence du sérum est maintenant majoritairement connue, mais votre personnage peut ne pas l'avoir entendu. Vous êtes libre là-dessus !

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    [Désolée pour l'attente, le retard et la longueur du post. Merci de votre patience.]

    Tu étais au sol, de la nourriture plein l’armure, à disputer quelqu’un dont tu as écrasé le pied. Cette personne se précipite vers toi pour t’aider à te relever avant de simplement regarder la scène. Puis, elle te sort une analyse. Une analyse précise de situation. Si précise qu’elle t’en laisse bouche bée. Si tu étais dans un dessin animé un peu kitsh, en pourrait entendre tes yeux cligner, tellement tu es béate.  Et pourtant, il n’y avait que du vrai. Tu ne te sentais pas à l’aise, tu étais stressée, tendue. T’avais peur qu’un incident vienne obscurcir la soirée. Tu te mettais la pression seule. Tu étais là pour surveiller, pas pour te détendre. C’est ce que tu t’étais mis en tête. Tu devrais te relâcher. Il sera toujours temps de te reprendre si quelque chose arrive. C’est d’ailleurs ce que semble penser ton interlocutrice puisqu’elle te propose de repartir sur de bonne base en te tendant un verre d’altio.

    Verre que tu acceptes avec un léger hochement de tête et que tu sirotes doucement  pendant qu’elle se présente elle puis l’amie qui l’accompagne, et que tu n’avais pas remarquée jusqu’à présent. Puis, elle te donne des détails que tu n’avais pas demandés et tu lui donne juste un sourire nerveux.  Que Lykos confirme les dires de la golem ne fait pas s’effacer le sourire, bien au contraire.

    - Enchantée, je suis Victoire Zeller. Vous analysez toujours tout de cette façon ? Parce que c’est un peu chiant quand même. Et vous en faites pas pour moi, j’ai la tête dure.

    C’est encore le stress qui fait fondre ton tact ou juste tu es encore en colère et tu as décidé de l’avaler tout rond ? C’est pas très polie ce que tu as dit et puis, tu sembles te rendre compte de tes propos tu rougis de honte. Tu commences à t’agiter.

    - Oh non, désolée, je ne voulais pas dire ça ! Je sais que c’est impoli, j’aurais gronder ma fille pour de tels propos. Mais je le pense quand même.

    Tais-toi, Vick, tu t’enfonces. Apparemment, tu fauches pas que des gens. Et tu t’en rends compte parce que tu regardes ailleurs, extrêmement gênée de toi-même. T’as chaud et t’aimerais enlever ton armure. Mais tu ne le feras pas.

    Disons plutôt que tu n’en n’auras pas le temps. Sans que tu saches pourquoi, une bagarre éclate. Une chaise à voler, te faisant crier autant de surprise que de peur. Une bagarre générale s’était lancée. Tu devrais intervenir, tu es ici pour travailler. Et pourtant, t’as pas envie de mettre les mains la-dedans. Alors, tu te dresses sur la pointe des pieds dans une vaine tentative de te faire plus grande (dommage que tu sois si petite), pour tenter de dominer la foule. Puis, tu parles très fort, espérant te faire entendre :

    - Oh hé ! Calmez-vous sinon j’interviens !

    Puis, sur un ton bien plus bas :

    - Et j’ai pas envie. Je vais mourir. À l’aide. Calmez-vous.

    Kestudi ? :

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    Le banquet de

    la gênance
    « Bon je vais aller prendre l’air, car tu es blessante quand tu fais ça. »

    Sans vraiment réaliser que ses paroles avaient dépassé sa pensée (cela ne pouvait pas nuire, dans son cas), Lionel s’éloigna en faisant la moue. Après quelques secondes, il se sentait déjà regretter, surtout quand la voix de Jill qui s’excusait de manière un peu catastrophée parvint à ses oreilles. En se retournant, le vampire percuta une personne haute comme trois pommes et visiblement émechée.

    « Oh, je suis désolé ! Je ne vous avais pas vu. »

    La personne âgée aux longs cheveux gris, aux yeux dorés et à la peau légèrement kaki le regarda avec un regard rempli de larmes de crocodile.

    « Je sais… personne ne me voit jamais de toute façon… Je suis invisible c’est comme si je n’existais même paaaaaas ! »

    L’inconnu.e se mit à pleurer à chaude larmes contre le vampire qui garda son sourire figé, ne sachant pas quoi faire, car il était vaguement malaisé par le fait qu’on le touche de cette manière et sans demander.

    « Normalement on demande avant de toucher les gens... »

    Ziyal (car c’était bien ellui) se mit à sanglotter plus fort. Impuissant, Lionel retroussa les lèvres et poussa un long soupir, bien trop mou pour repousser l’animorphe.

    « Ohlala, vous avez vraiment mauvaise mine… enfin, je ne sais pas… c’est votre teint naturel… ? Euh-- enfin… je ne sais plus, pardon je--  »

    La grenouille dorée renifla fort plusieurs fois en se frottant les yeux et en hoquetant. Iel avait l’air d’avoir un peu trop bu et de ne pas se préoccuper plus que ça des propos hésitants et embarrassants de Lionel. Emêché, la grenouille dorée releva les yeux vers le vampire, l’air complètement dans le gaz.

    « Hééééé… c’est drôle… vous ressemblez à mon amour perdu… bon j’ai déjà dit ça à 5… euh… à 6 personnes déjà ce soir… huhuhuh… »
    « ….Oh. Euh... »


    Ziyal se colla contre le plus grand qui cherchait à s’échapper de sa prise. Lionel recula mais l’animorphe le collait.

    « S’il vous plait, je n’aime pas du tout qu’on me colle comme ça, vous me mettez très mal à l’aise ! Je dois aussi retrouver quelqu’un, en plus, je-- »

    Et boum, le Roque-lartigue venait de percuter une autre personne. Un grand type au teint hâlé et à l’air tout aussi déprimé que Ziyal, pour le coup.

    « Ah ! Je… Je… pardon je… c’est que cette personne n’arrête pas de me coller et je-- »

    Le regard de Ziyal s’humidifia à nouveau. Iel lâcha Lionel et alla alors se coller à Klaus.

    « Oh, mais que vous êtes graaaaand, vous ! Maon Akiya aussi était grand.e… vous lui ressemblez un peu, non ? »

    Lionel pinça les lèvres et envoya un regard compatissant, angoissé et préoccupé à l’inconnu aux cheveux bruns. L’observant brièvement, le vampire aux cheveux bleus prononça à nouveau les mots qui lui passaient pas la tête.

    « Je… je suis désolé je ne connais pas cette personne, elle vient de commencer à me coller au milieu de la foule. Vous, euh… vous n’avez pas l’air dans votre assiète non plus, dis-donc. »

    Raie-zu-mai :

    Place sacrée - Juin 1001

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    le banquet. avec everyone +
    Il était agacé. Un peu. Est-ce-qu'il regrettait ? Pas vraiment. Il ne prenait pas réellement conscience de la situation. Il pensait naïvement que Klaus reviendrait sans se poser de question. Il pensait réellement avoir une emprise assez puissante sur lui pour ça. Il se trompait, oui. Mais Gabryel est trop fier pour avouer sa défaite. Il tentera de se racheter plus tard, d'une manière ou d'une autre. Se racheter. Ou acheter quelque chose. Car tout s'achète, à ses yeux. Alors le pardon de l'Evergarden n'était pas une exception. Il préférait ne pas se torturer l'esprit avec cela -même si très honnêtement ça n'était franchement pas le cas-. Il était assez indifférent et nonchalant. Évidemment il aurait aimé que cela n'arrive pas, mais tant pis. Il riait encore des regards et paroles provocantes de la grenouille.

    Car oui, la rainette hantait plus ses pensées que le cerbère. A dire vrai, il était assez satisfait d'avoir croisé Raol. Il ne sait pas si iel avait bu de l'Altio, mais dans tous les cas iel lui avait lancé des propos qu'il était loin d'oublier. Et Omnis sait à quel point la mémoire de Gaby peut être excellente lorsqu'il s'agit de jouer l'intéressant avec ses sous-entendus suspicieux. Surtout lorsqu'il s'agissait de lae Zeteki. Il l'avait vu s'éloigner, par ailleurs. Il ne sait guère où et en réalité il s'en fichait un peu. Il ne voulait pas s'attarder trop longtemps à ses côtés, parce qu'il sait que lorsqu'iels restent pendant un moment ensemble ça finit forcément mal. Alors pour préserver le peu de bonne humeur qui lui restait, il s'abstenait de faire marche arrière. Et puis, sa soirée était déjà assez affligeante comme ça, il ne préférait pas en remettre une couche.

    Enfin, il avait l'habitude maintenant de passer de tels moments. Ainsi il prenait la chose avec désinvolture. Il avait même haussé les épaules lorsque Klaus l'a insulté. Il n'avait pas répondu. Il avait fait bien pire : il l'avait ignoré. Purement et simplement. Il détestait qu'on lui fasse ça, mais il l'infligeait aux autres. Typique du Venomania. Néanmoins, cette petite altercation avec son amant caldissien lui avait permis de s'échapper pour retrouver Samaël. Cela faisait un petit moment qu'ils ne s'étaient pas vus, les deux là. Et malheureusement pour Yggdrasil, ils se sont retrouvés ce soir. L'ironique duo est donc là, près du buffet. Celui aux longs cheveux argentés portait son verre, sa main gauche soutenant son bras droit. Le brun, lui, n'avait rien entre les doigts et semblait entre la panique et la peur. Un mélange qui ne plaisait clairement pas à Gabryel qui sentait déjà le pire arriver.

    Au final, pas grand chose. En tout cas, rien qu'il ne savait pas déjà. Il fut cependant rassuré de voir que sa théorie était la bonne. L'air plus détaché que jamais, il hocha doucement la tête et ferma les yeux un instant. Buvant d'une traite son verre, il afficha un joli sourire sarcastique et répondit simplement au conseil de son ami d'une voix étrangement neutre et monotone :

    « Oui. Je sais. Au point où j'en suis, un verre de plus ou de moins ne changera rien à mon cas. »

    Il reprit contenance, le général, et s'étira doucement. Bien que son humeur ne jouait pas en sa faveur, il était avant tout un homme d'un grand professionnalisme et se décida donc à prendre plus ou moins les choses en main. Réfléchissant à toute vitesse, il finit par soupirer, lasse et parler à voix mi-basse, s'adressant directement au capitaine altissien.

    « Il n'y a pas grand chose à faire, en réalité. Aucune décision ne sera la bonne. Si l'on dit la vérité, nous recevrons les critiques des éossien.ne.s, les langues s'emmêleraient et... bref. La violence fera son entrée. Si l'on ne dit rien, il y a une chance sur deux que ça passe. Mais très honnêtement -de toutes façons je ne peux pas faire le contraire-, je pense que quelqu'un finira par s'en rendre compte et parlera. On sera accusés de mentir. Et une fois de plus, la violence sera là. En bref, comme d'habitude, nous ne servons pas à grand chose et nous serons détestés, quoique l'on fasse, quoique l'on dise. Tu comprends ? On est juste... pris au piège. Alors, tu ne m'en voudras pas mais... »

    Piochant un nouveau verre alcoolisé, il porta un toast seul et conclu.

    « ... je vais avoir besoin de ça, ce soir. »

    Et il bu une gorgée, un léger rictus scotché sur son visage faussement angélique. Il ne faisait même plus attention au taux de sincérité dont il faisait preuve. Il ne pensait jamais prononcer de telles paroles. D'un coup, des voix raisonnèrent. Une bagarre commençait à éclater. Et ça y est, la vérité avait été dévoilée, sans qu'aucun des deux n'eut le temps de prendre une décision. Soufflant en lâchant un petit rire jaune, Gabryel haussa les épaules, à nouveau.

    « Qu'est-ce-que je te disais... Quoique l'on fasse, ça ne changera rien à l'issue de cette soirée. »

    S'avançant un peu vers la zone d'agitation en finissant de boire son verre, le militaire vint se placer de telle sorte à faire face à la foule.

    « S'il vous plaît, calmez-vous messiers da-. »

    Une choppe vola et vint rencontrer le torse du trentenaire. Mh. Tout cela n'annonçait rien de bon. Passant une main exaspérée sur son visage, il se fit insulté de tous les côtés. Le sérum de vérité l'empêchant de réagir convenablement, il lança, l'air de rien :

    « Quand est-ce-que vous cesserez de vous comporter en sauvages ? Uh ? J'en ai assez de servir de nourrice aux gosses que vous êtes. Soldats, stoppez moi tout ça avant que ça ne parte en émeute. Si opposition il y a, employez la force. J'en ai assez qu'on nous marche sur les pieds. »

    Lançant un regard en arrière, il papillonne des yeux et passablement énervé s'adresse à nouveau à Samaël :

    « Aucune objection ? »

    Oui, il était colérique et pas très sympathique. D'autant plus qu'il était TACHÉ et que la foutue BAVE d'un.e inconnu.e était sans doute mélangée à la boisson qui coulait sur son torse. Si c'était Raol, encore, ce n'est pas comme si c'était la première fois. Mais là, s'en est trop pour son esprit fatigué.

    Spoiler :
    kyro. 017 ldd

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    1 juin
    1001
    Mini-Event n°2
    Banquet du Grand Tournoi
    Sous mes yeux ébahis, alors que je voulais simplement le mettre en garde, Gabryel continue de boire son verre comme si de rien n'était. Pire encore, il semble tout à fait au courant de la situation et semblerait même prêt à se resservir avec joie. La voix basse et trop sérieuse par rapport au Général que j'ai l'habitude de côtoyer, il m'avoue ensuite ce que j'apparente à une sorte de lassitude, et je comprends après coup que le sérum de vérité n'y est pas pour rien, le laissant sortir sa plainte qu'il renferme en lui depuis plus longtemps qu'on ne pourrait le penser. J'ignorais que c'était comme ça qu'il voyait notre rôle, mais... D'un côté, je ne peux pas lui en vouloir non plus de réfléchir comme ça. C'est parfois aussi l'impression que j'ai, renforcé par ce qu'a déjà pu dire Shimomura concernant notre profession et la façon dont nous sommes perçus. Le Caldissien, contre toute attente, se détache aujourd'hui de la nymhe extravertie et enjôleuse que je connaissais jusqu'alors. Je pensais qu'il était, au contraire, très fier de son travail et qu'il prenait même de temps à autre un malin plaisir à abuser de ses privilèges. Je constate pourtant ce soir une certaine fatigue qui me trouble bien plus que ce que j'imaginais.

    « Mais... Mais je... »

    Autour de nous, toutefois, j'entends des murmures répétant, malgré moi, mes propos et ce que je voulais révéler en secret à Gaby. Enfin 'en secret'... Dans les faits oui, mais il se peut que j'ai manqué de discrétion... Voilà que, bientôt, des tensions s'installent dans les rangs quand la foule se rend compte de la mascarade et une bagarre s'enclenche rapidement. Je sursaute en prenant conscience du vacarme mais le Général est plus rapide que moi et tente de calmer le jeu, avant de se prendre de l'Altio sur le corps. Désormais énervé, celui aux cheveux blancs s'emporte et ordonne une arrêt du grabuge par la force des soldats. Olala... Je l'ai rarement vu autant en colère. Quoique... Y'a bien la fois où on s'est retrouvé avec des cheveux en moins et là ça l'avait vraiment mis hors de lui, mais... C'est différent. Il semble réellement en rogne, cette fois.

    « A-Attends ! »

    Quelle objection veut-il que j'admette ? C'était une question rhétorique, pas vrai ? Qu'est-ce qu'il voudrait que je dise ? J'étais venu le voir pour trouver de l'aide ou un conseil mais... Bizarrement, je n'arrive pas à être satisfait de la solution qu'il a employé. Cela me gêne. Sans doute que j'aurais approuvé il y a quelques mois mais... Mais il y a quelque chose qui me dérange, dans tout ça. Je scrute désormais le Général, inquiet.

    « Gabryel... »

    Je m'approche de lui, me mettant de face pour qu'il s'arrête s'il comptait partir. Je suis confus face à son changement de comportement soudain.

    « Tu es... dépité ?.. »

    Lors de la mise à mort de l'anachorète, Gabryel avait fait preuve d'un peu plus de prudence. Et je veux me convaincre que les gestes pacifiques qu'il utilisait alors étaient honnêtes. Face à Natsum-enfin Shimomura, bien qu'il s'était changé en dragon et avait causé une petite pagaille, la nymphe avait montré moins d'ardeur qu'aujourd'hui.

    « Je comprends... ton point de vue. »

    Je comprends, oui. Je comprends cette sensation de ne servir à rien, de penser que notre rôle est futile ici. Nous étions certes plus utiles lorsque la guerre faisait rage, c'est un fait, mais nous ne pouvons pas échanger cette précieuse paix contre de nouvelles guerres juste parce que nous sommes incertains. Mais il y a forcément quelque chose pour nous quelque part. Nous devons rétablir l'ordre quand c'est la panique et assurer la protection des citoyens, en plus de les rassurer.

    « Mais on a besoin de nous ! On peut faire quelque chose ! Tu es le Général Gabryel, tu ne peux pas te laisser abattre ! »

    Je le sais entêté ; il est probable qu'il ne m'écoute pas. Mais je ne peux pas le laisser comme ça, quand en plus je sais, par l'Altio, qu'il dit la vérité. Sortant mon épée, je m'approche des barils qui gardent le breuvage ensorcelé avant de les détruire en quelques coups de lames, répandant leur contenant au sol. Puis, je relève mon regard vers les serviteurs de la fête qui distribuaient les verres remplis.

    « Que plus personne n'en boive ! »

    Puis, je reviens vers Gabryel, plus déterminé que jamais mais toujours sans réelle solution miracle.

    « J'ai besoin de toi. Tu peux contrôler l'eau, non ? Peut-être que tu peux faire quelque chose, pour la boisson... Ou au moins essayer d'enlever l'enchantement qu'on a mis dessus. »

    J'y connais rien, en magie. Ce n'est pas un fait que je peux cacher et je ne tenterais jamais de le faire. Je ne crois pas, même, avoir une once de ce truc en moi. Mais Gaby, lui... Lui, il peut le faire. Tout ce qui est liquide, je sais que c'est son dada. Enfin... S'il en a envie. Je doute de le motiver à faire quoi que ce soit, dans son état, mais je ne pouvais pas ne pas essayer de le raisonner ne serait-ce qu'un peu.iv>

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    Verité quand tu nous tiens !
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Aloe resta muette, espérant que l’animorphe n’ait rien entendu. Non mais elle dit n’importe quoi ! Vraiment ! Dans son silence, l’Alouette l’observa et petit à petit fronça les sourcils dans une moue d’incompréhension. Son amie semblait être sur le point de pleurer et surtout elle semblait ailleurs. Que lui était-il arrivé ? Se redressant de toute sa hauteur, la rouquine vénitienne essaya d’analyser la situation mais voilà, Rosemarie le fit pour elle :

    « J-j’étais venue avec ma meilleure a-amie mais elle est p-partie et sa copine l’a insultée et j’ai envie de partir plus loin avec toi. »

    Ah. Ce n’est pas une histoire sentimentale alors. Elle souffla la grande avant de compatir avec le sort de la ténébreuse. Compatir est un bien grand mot, l’Ackerman n’a jamais sut faire preuve de véritable compassion, enfin pas celle qui vous donne envie de soulever des montagnes pour les personnes en détresse quoi. Elle n’avait jamais été très sentimentale. Enfin, elle dit ça mais en ce moment elle est drôlement guidée par ses sentiments. Passons. Dans toute cette histoire la caldissienne n’avait même pas fait attention à la façon dont la couturière avait exprimé son envie de partir avec elle plus loin. Mais sa complainte elle, elle l’avait bien entendu. Jouant avec ses mains, la jeune femme lui proposa tout bas, prise d’un sentiment nouveau qu’elle avait pourtant dit ne pas ressentir il y a deux minutes :

    - « On peut aller la trouver si tu veux, si sa copine l’a insulté elle doit vraiment être mal. Enfin moi je l’aurais été si tu m’avais insul- »

    Elle se mordit la langue, détournant le regard. Mais c’est quoi son problème en ce moment ? À chaque fois qu’elle veut s’arrêter sa langue continue d’elle-même ! Il y a un truc qui cloche…

    - « Je- On y va ? Je n’aime pas te voir inquiète et si ça me permet de passer du temps avec toi et tes amis alors je suis à ton service. Comment s’appelle ton amie ? »

    Et cette fois, Rosie n’eut pas le temps de répondre puisqu’un tier vient encore les déranger. La nécromate de la dernière fois, la blonde la reconnue parce que c’est la seule nécromate qu’elle ait déjà vue, leur demanda si elles n’avaient pas vu passer son copain en disant pleins de trucs gênants derrière. Il y a vraiment des gens qui se bourrent à l’Altio ? La boisson est très bonne mais il n’est pas un peu tôt ? Et puis c’est gênant d’être la seule personne bourrée des environs la preuve ; l’Alouette est gênée pour elle. La cheffe de quartier garda encore une fois le silence, sentant sa gêne et sa colère monter : pourquoi faut-il qu’il y ait toujours un clown pour les interrompre ? Est-ce trop demander d’avoir Rosemarie pour elle une petite heure ? L’écouter parler, lui tenir la main et peut-être même lui embrasser la jo- Oh merde, elle dérape là. La caldissienne essaya de ne pas croiser les yeux de l’intruse, voulant échapper à la conversation puisqu’elle était l’amie de la couturière et non la sienne, mais même ça, Omnis ne le lui accorda pas :

    « Ah ! Est-ce que cette nana t’embête ? »

    Hein ? Elle releva la tête la caldisienne, observant avec stupeur puis colère la nécromate se tenir entre elle et la noiraude, pointant son doigt vulgairement vers elle comme si elle était la responsable de son humeur maussade.  C’est la meilleure, cette dame est vraiment culottée !

    - « J’espère que vous plaisantez ? Il ne vous vient pas à l’idée que c’est vous qui rendez la situation embêtante ? » déclara t-elle froidement avant de plonger ses yeux azur dans le sien, brun.

    Mais avec toutes ses remarques elle s’interrogeait. C’est quoi le problème avec elle ? Elle a vraiment la tête d’un prédateur ou … ? Non cette dame à juste dépassé sa limite de sobriété. Soupirant lourdement, Aloe risque un pas, puis deux en direction de la madame alcoolisée. Elle ne se ferait pas insulter de la sorte devant sa belle, son ego ne le supporterait pas :

    - « Je peux comprendre votre inquiétude mais jamais, au grand jamais je n’aurais mis des larmes dans ses beaux yeux dorés, j’aurais préféré la mort. » l’Ackerman n’essayait même pas d’être convaincante, elle voulait juste reprendre le contrôle de la situation. « Si je peux vous donner un conseil, je vous conseillerais de vous jeter tout de suite dans le fleuve le plus proche un peu d’eau froide vous ferait aussi de bien à vous qu’à moi. »

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      Honnêtement, ses propres paroles la troublent tellement qu’elle n’est même pas capable d’entendre la réponse de la fille devant elle. Une très forte attirance potentiellement romantique ? Est-ce que… Est-ce que c’était vrai ? Non, sûrement pas, mais alors, pourquoi elle avait confirmé les dires de la golem? Les sourcils froncés, la blanche lève les yeux quand la fille devant elle s’excuse.

        « H-huh ?»


      Elle pensait quoi, quand même ? Lykos aurait tout fait pour disparaître, en ce moment. Elle ne veut pas se retourner et regarder Aïthria qui doit… Qui l’a surement entendu. C’est certain qu’elle l’a entendu.

      Et puis quelqu’un crie. Crie des mots : Sérum de vérité. La tête de la nymphe se tourne dans la direction vague de ces mots, mais son cœur s’arrête un instant. Un sérum de vérité ? Oh non…. Non, c’était pas possible.

      Et puis une bagarre éclate et Lykos passe de très près de recevoir une chaise qui s’écrase proche d’elle. La jeune femme crie et se rapproche, par réflèxe de son amie en métal, attrapant son gilet presque comme un enfant avec sa maman.

        « Aïth, s’il-te-plait, je veux partir, j’ai peur, je veux pas avoir mal et je veux pas être sale.


      Elle se tient proche de la golem, encore bouleversée par cette soudaine révélation faite par sa propre bouche. Elle espère juste qu’Aïth allait se bouger vite.


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      Il faut dire que les choses ne vont pas bien. La jeune femme aurait vraiment voulu pouvoir retrouver Judith, mais dans cette foule, elle a l’impression qu’elle se perdrait aussi. Alors elle reste là, avec Aloe, mais toujours proche d’Iris. Elle lui en veut, à celle là et elle ne se sent pas très bien.

      Aloe se met à parler, lui disant qu’elle pourrait l’aider à aller la retrouver, et puis la suite qui… Rosie cligne des yeux, quelques fois en montant le regard pour pouvoir regarder la rouquine dans les yeux. Huh ? Elle allait dire quoi ? Mais bon, pas grave, elle lui propose d’y aller.

        « O-o— »


      Une deuxième voix familière l’interpelle. Oh! C’était Jill, la liseuse de carte très gentille de l’autre fois. Rosie lui fait un petit sourire forcé alors qu’elle… Oh elle a bu, que Rosie se dit…. Elle demande à propos de son copain. Rosie secoue la tête négativement.

        « Non j-j— »


      Même pas le temps de répondre qu’une autre question sort de ses lèvres, si Aloe l’embête. Huh ? Non bah il est vrai que Rosie n’était pas nécessairement bien, mais c’était loin d’être la faute de la Caldissienne. Rosie essaye de répondre, mais la frustration de voir Jill se mettre entre elles fait exploser Aloe, c’qui fait sursauter la requine. Elle pose une main sur l’épaule de Jill, doucement, essayant de placer un mot.

        « Jill, t-tout va bien e-elle va m— »


      Mais Aloe continue. Elle aurait dû laisser Rosemarie régler la situation, puisqu’en vrai, il n’y avait aucun mal. Pas entre elles, en tout cas. Et puis une voix s’élève au loin en mentionnant le sérum de vérité et la tête de Rosie commençait à tourner. Un sérum de vérité, alors tout ce qu’elle avait dit, elle le pensait vraiment ? Et ça, ça voulait dire que c’était la même chose pour Judith et Iris…. Oh que Rosie était pas très contente.

      Et puis sa se met à se battre, pas très loin et l’animorphe a peur. L’anxiété, la rage, la peur, tout ça, ça faisait monter les émotions d’un coup. Trop vite. Tout allait trop vite.

        « A-arrê….Arrêtez s-s’il-vous-plait, j-j-je v-veux juste… Je veux juste savoir s-si Judith… Ou e-est Judith. »


      Les larmes qui commencent à couler sur ses joues, Rosie se cache un peu derrière Jill ET Aloe pour éviter la bataille qui s’approchait d’elles. La requine attrape la manche d’Aloe, ses grands yeux dorés se levant dans les siens, avant de se tourner vers Jill.

        « F-fait attention à-à toi J-J-Jill, tu… T-tu devrais a-aller t-te rep-poser…. »


      Merde, elle ne voyait plus rien avec ses yeux pleins de larmes.



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