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  • Cette fleur m'a tapé dans l'oeil [Judith-Ayako]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Ca devrait être quelque-part par là. Les indices étaient à la fois précis et vagues. Remarque, c'est le principe d'un indice, bref. Après sa dernière traque, Judith a pu récupérer plus que la prime. Une piste vers une autre cible et pas n'importe laquelle. "La reine rouge" ou du moins un des surnoms donnés sur les affiches de recherche. L'une des plus grandes pompes du crime organisé de la cité et ses alentours. Et pourtant, le officiels n'ont absolument aucune info sur elle si ce n'est que c'est une femme...Et même là il y a des doutes. Les yeux cuivrés de la Yeshua scrutent les magasins dans les deux sens. Ses indices se résumaient à se rendre dans le quartier des affaires et "trouver les fleurs du cyclope". C'est cryptique mais pas assez pour bloquer la matte. Il faut qu'elle continue sur cette piste. Si elle la capture, ça ferait une sacrée rentrée d'argent pour elle comme pour Rosie.

    Le premier réflexe de Judith, c'est d'aller voir dans les boutiques de fleurs. Son instinct lui dit qu'il y a de grandes chances de trouver quelque-chose, ne serait-ce qu'une indication. Pourtant, elle ne rentre pas directement dans la première boutique de fleurs qu'elle croise. Non, Judith, elle reste à observer les rues, à voir le moindre signe suspect. Et celui qui l'attire le plus, c'est un magasin fleuriste avec bien peu de clients entrant et sortant. Ca c'est étrange. Ce ne sont pas nécessairement les boutiques les plus visitées mais celle-là a beaucoup moins de traffic. Et bien c'est l'heure d'aller inspecter tout ça.

    La porte du magasin est déjà ouverte, ne laissant que le bruit atypique des pas de la chasseuse de primes. Un coup d'oeil par ci, et par là et déjà la façon dont tout est rangé est bien différente des autres boutiques. Peut-être que c'est juste elle qui veut voir ce qu'elle veut voir. Elle n'est pas la plus grande connaisseuse du genre. Judith reprends la marche jusqu'au comptoir à attendre que quelqu'un vienne. Elle a cru voir quelqu'un dans le couloir au fond mais personne ne vient pendant plusieurs minutes. Elle aurait pu trouver ça étrange si elle n'aurait pas tout juste vu une femme arriver. ...Une femme avec un cache-oeil. Hmm, et bien les fleurs comme le cyclope ont été facile à trouver. Judith ne se montre pas particulièrement expressive mais ne dévisage pas la borgne pour autant.

    Bonjour

    Ca pourra effectivement être un bon jour. Reste à savoir pour qui.

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      Ayako s’emmerde. Elle n’a jamais été faite pour travailler dans la ‘’légalité’’. Son cerveau lui demandait constamment des stimulis, de l’adrénaline, un truc excitant quelconque qui se passe. Mais derrière son comptoir à attendre que des gens arrivent pour acheter des fleurs ??? Qui est-ce qui est assez stupide pour dépenser son argent dans des fleurs, honnêtement. Pas beaucoup de gens, si on en croit la clientèle. Peut-être qu’elle aurait dû s’ouvrir une pâtisserie… Ou un restaurant. Bref, l’était trop tard pour changer maintenant. Et de toute façon, ce n’était qu’une façade. Elle passait du temps là, surtout, pour faire croire à Akako qu’elle avait réellement arrêté d’être une criminelle. Aaaah si elle savait…

      La criminelle frappe son poing soudainement sur le comptoir, frustrée de n’avoir rien à faire. Une chance qu’il n’y avait personne dans le magasin… Pas qu’elle ne s’en fasse pour ça. La borgne décide de marcher jusqu’à l’arrière boutique pour se verser un verre de whiskey. Ça allait aider avec la journée, ça.

      Elle le vide rapidement, d’un coup, laissant un grand soupir de satisfaction sortir de ses lèvres. Ayako dépose le verre sur la petite table de la pièce, avant de revenir dans la pièce principale. Oh, y’a quelqu’un.

      La brune s’approche de la jeune femme au comptoir, sourire aux lèvres.

        « Bonjour, luv. »


      Ayako pose ses avant-bras sur le comptoir, penchée par en avant, fixant la blonde de son seul oeil. Elle a une jambe différente de l’autre. Hm, elle a dû perdre des morceaux, elle aussi. La criminelle. Ah ouais, service à la clientèle, Ayako, allez, faut qu’elle achète un truc.

        « Comment j’peux t’aider aujourd’hui ? »


      Urgh, c’que ça sonne faux dans sa tête.Bof de toute façon, ce qu’elle achète n’est pas important. Le plus vite elle part d’ici, le plus vite Ayako pouvait retourner en arrière, boire un coup.

        « J’ai des spéciaux sur les fleurs…. Dans c’coin-là. »


      En disant ça, Aya fait un signe de la main dans une direction très générale. Elle n’a aucune idée, en vrai, elle s’en fout complètement. Elle dit de la grosse merde, Ayako.

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    La borgne se ramène enfin au comptoir et...elle dépose un verre? D'alcool? Non pas que Judith doute qu'il existe des amateurs de boisson chez les fleuristes mais...hm. Bien atypique. Sa façon de parler ne l'est pas moins. Il y a un air beaucoup trop détaché dans sa voix. Et son oeil, on dirait que les deux femmes se dévisagent mutuellement. Et puis la vendeuse qui reprends la parole, comme si elle avait oublié les bases de l'attitude marchande. C'est tellement évident que c'est absolument pas une fleuriste que s'en est drôle. Il faut vraiment ne jamais être allé dans une boutique du genre pour gober la pilule sans réaliser quoique ce soit. Le regard stoïque, Judith ne retient pourtant pas un petit soufflement de nez.

    Elle a des spéciaux sur les fleurs? Qu'est-ce qu'elle essaie de raconter? Est-ce que cette phrase se dit seulement? "Dans ce coin-là"? Mais oui madame on y croit. Oh bonté divine qu'elle a aucune idée de ce qu'elle fait celle là. Même si elle ne le montre pas tout de suite, dur dur pour Judith de se décider entre vouloir en rire ou se cogner la tête contre les murs. Oh allez tant pis, la matte laisse se dessiner un sourire en coin de bouche.

    Vraiment? Dit-elle en se penchant vers les fleurs "dans ce coin-là" en question.

    Sa main valide vient toucher les tiges de certaines des "fleurs dans ce coin là". Bon, un de ses doutes s'est en allé. Ce sont bel et bien de vraies fleurs. Elle se serait presque attendu à en voir des fausses à ce stade. Ca ne l'empêche pas de relever son regard vers la brune, toujours l'air stoïque malgré le très vague sourire.

    Spéciaux? Marguerites? Original.

    Et encore, elle a pas parlé des tournesols. C'est vraiment ridicule. Enfin bref, elle est pas là pour faire tourner en bourrique les gens. Un travail à faire et elle compte bien le mener jusqu'au bout. Judith pose relâche les fleurs avant de poser sa main en bandages sur le comptoir, à regarder la borgne droit dans les ye-dans l'oeil, le sourire évaporé.

    La vraie marchandise.

    Autant être cash. Si ça se trouve, elle a compris. Avec de la chance, elle lui montrera le chemin. Sinon, ça fera une boutique en vrac dans la cité.

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      Ayako regarde la matte faire, accotée contre le comptoir en tapotant ce dernier avec ses ongles. La matte qui va voir ses fleurs et qui ne semble pas vraiment impressionnée. Boah, qu’est-ce que ça peut lui faire, de toute façon. Ce magasin, c’est qu’un masque. L’a des gars au sous-sol qui sont sûrement en train de se péter les narines, les poumons, le cœur, peu importe c’que les jeunes font comme drogue aujourd’hui. Et ils doivent sûrement jouer aux cartes en faisant du bon gambling classique.

        « On m’a toujours dit que j’t’ais une personne très généreuse. »


      Un sourire aux lèvres, la brune continue de regarder sa ‘’cliente’’ qui revient vers elle après avoir demandé la ‘’vrai’’ marchandise. Wooooooooo qu’est-ce qu’elle fait peur, la jeune. Doit avoir quoi, 22 ans ? Un truc comme ça. La criminelle en avait vu d’autres. Des vertes et des pas mûres. Et aussi des périmées. Bref, l’Altissienne ne bronche pas d’un poil, ne faisant que sourire à la blonde.

        « J’vois pas du tout de quoi tu parles. »


      Si c’était une garde, elle ne faisait pas vraiment un bon travail. Fallait pas être si sérieux, dans la vie, voyons. Pendant un looooong moment, la brune ne fait que fixer la nouvelle venue dans les yeux, avant de se redresser et de s’accoter contre le mur derrière elle. Son sourire tombe, roulant de l’oeil.

        « Roh t’es tellement ennuyante. Viens. »


      Elle lui fait signe de venir dans l’arrière-boutique, avec elle, en ouvrant un porte qu’était sur le mur à sa droite. Cette porte menait à une petite salle de repos, avec une table dont il s’y trouvait quelques feuilles de parchemins, comme les chiffres de vente, de budget et de dépenses d’une certaine petite requine grise aux grandes dents, quelques chaises et un escalier, sur la gauche, qui donnait au sous-sol.

        « Assis-toi là, j’vais aller chercher c’que j’ai. »


      La criminelle pointe une chaise et se met à descendre les marches, lentement. Elle parle avec quelques-uns de ses gars qui lui apportent quelques échantillons de drogues diverses qu’elle avait en ce moment. La borgne remonte avec tout ça, en même temps d’avoir une fille et un gars qui remontent avec elle, histoire de montrer qu’Ayako est pas seule, hein, faudrait pas que l’autre se fasse des idées. Même si bon, Aya, elle aime mieux dealer toute seule. C’est plus amusant.

      La fille était une jeune femme aux cheveux noirs de jais qu’elle venait tout juste de recruter. Elle avait les yeux pleins de colère, et ne parlait pas beaucoup. Le gars, lui, beaucoup plus musclé et large, était simplement là pour faire peur. C’était la jeune, qu’il fallait surveiller. Ayako dépose le tout sur la table (pas sur les papiers, bien sûr), devant la matte.

        « Alors, luv, choisi ton poison. »


      Son sourire s’étire, s'asseyant à la table devant la blonde. Ayako croise ses jambes, attendant patiemment.

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    Évidemment, la cyclope fait mine de rien savoir et d'être toute innocente. Ils font tous la même lorsque c'est complètement évident. Quoique celle-là a vraiment aucune gêne à mentir. Le petit sourire de la borgne et sa répartie laisse la matte indifférente. Pas un muscle qui bouge. Judith se contente juste d'attendre une autre réponse de la brune. Ce serait bien de pas avoir à en venir aux mains tout de suite. Un silence qui s'installe avant d'être bien vite brisé par la borgne. Et bien, ce fut rapide. La brune lui fait signe de venir, et la blonde s'exécute. Précaution oblige, Judith vérifier bien que des dagues sont bien sous son manteau, prêtes à l'emploi à la moindre surprise. Sans dire un mot, la chasseuse de primes suit la femme jusqu'à l'arrière boutique.

    Pas de mauvaises surprises, pour l'instant en tout cas. Une pièce normale pour un magasin, en surface, normal. La femme lui dit de rester assise ici, le temps qu'elle aille chercher la marchandise. Un simple hochement de tête venant de la matte. La "vendeuse" partie, Judith ne perds pas de temps et fait déjà ses repères dans la pièces. La porte a un angle mort et des chaises sur les côtés. Bien, une bourrasque et ce sera assez chaotique quelques secondes pour que Judith puisse frapper la première si ça dégénère. Maintenant que le plus urgent est fait, ses yeux se posent sur la paperasse à table. En jetant un coup d'oeil, elle peut voir qu'il s'agit...de chiffres d'affaires...Dans un magasin. Oui c'est logique, même pour une couverture. Encore faudrait-il que ça corresponde à quoique ce soit de lié à la boutique. Mais à force de lire, les sourcils se froncent. Beaucoup, beaucoup trop de choses concordent ave-Le sang de Judith ne fait qu'un tour. Il y a le nom du dossier, c'est Rosemarie; sa Rosemarie.

    Des bruits de pas se font entendre dans les escaliers juste à coté. Bien vite, Judith laisse les parchemins pour se rasseoir à sa place. Les bras sous le manteau, elle revérifie encore une fois que les dagues sont bien là où elles doivent êtres. Elle pourrait en avoir besoin bien plus tôt que prévu. C'est bien la cyclope qu'est revenue, pas toute seule mais ça c'était prévisible. Ce qui l'est moins, c'est le type juste à coté d'elle. Pas la fille non, l'homme là. Judith l'a déjà vu. Non non, pire, elle le reconnait et, à voir son attitude soudainement changer, c'est réciproque. Là, c'est une très froide colère qui commence à habiter la matte. L'oeil perçant qui ne se concentre que sur lui, ignorant les autres. La "marchandise" qui vient se poser sur la table interromps un peu la fixation. Et la même borgne qui lui demande de choisir son poison. Le choix est vite fait. Sans prendre une seule seconde pour réfléchir, Judith prends le parchemin qui mentionne le nom de Rosie. Ses yeux qui fixent celui du cyclope.

    Elle.

    Son regard qui retourne sur le con dans le coin juste derrière la brune avant de revenir sur celle-ci.

    Vous lui voulez quoi? A part la battre à mort.

    C'est presque juste une question de formalité. Là tout de suite, Judith est déjà parée à bondir et vider la pièce et le sous-sol.

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    !!!ATTENTION: CE POST CONTIENT BEN DE LA VIOLENCE ET DES TRUCS TRÈS AYAKO-ESQUE, VOUS ÊTES PRÉVENUS!!!


      La borgne étudie sa cliente pour voir ses réactions. Avec les années, Ayako avait appris qu’elle pouvait en apprendre énormément sur une personne en l’observant dans les premières secondes d’une interaction. Comme quelle drogue qu’elle allait choisir. Mais la suite des choses étonne vraiment la brune qui hausse les sourcils. La matte qui prend les papiers de la business de Rosemarie et qui lui montre.

      La battre à mort ?

        « Oi, luv, du calme, j’me suis occupée d– »


      La criminelle se tait. Le regard de la blonde s’était arrêté vers son ‘’garde du corps’’. Ayako fronce les sourcils et se retourne sur sa chaise, rapidement. Elle peut vite voir la couleur disparaître de son visage.

        « Huh…. »


      La boss de l’underground criminel se lève, lentement, prenant un air beaucoup plus intimidant qu’il y avait quelques minutes, avec sa cliente. Cliente qui n’existe même plus, honnêtement. Ayako s’en fout en ce moment, elle pourrait partir avec tous les échantillons de drogue sur la table. Cet espèce d’enculé, là, devant Ayako, il croyait s’en sauver ?

        « S’vous plait Boss, on savait pas que c’était votre protégée! »


      Ayako ne dit rien et s’avance vers l’homme qui se recule le dos contre le mur. La fille, elle, s’éloigne un peu mais reste dans la pièce. Elle ne lâche pas des yeux la borgne.

      Cette dernière donne un coup de poing violent dans le ventre du gars, qui tombe à genoux, ayant de la difficulté à respirer. La brune se craque le cou, marchant lentement vers la chaise en bois sur laquelle elle était assise, la ramasse et donne un coup de toute ses forces sur la tête du pauvre homme. Immédiatement après, Ayako saute sur celui-ci, son ‘’démon’’ intérieur prennant possession de son corps. Pendant l’espace de quelques minutes, rien d'autre n’existe. Seulement ce sac à merde qui devait mourir.

      La criminelle continue de battre l’homme par terre à coups de poings au visage, l’autre main qui agrippait son chandail. Le sang commençait à éclabousser sur elle, par terre, sur le mur juste à coté, mais Ayako s’en foutait. Elle voyait complètement rouge de rage. Après quelques autres coups au visage, la borgne sort une dague de sa botte et continue de poignarder ce truc qui ressemblait à un être humain encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore….

      Après de longues minutes, quand le gars ne bougeait même plus, vidé de son sang et le visage complètement défiguré, Ayako se relève. Elle halète, passe une main dans ses cheveux pleins de sang. Son regard se tourne vers la blonde et soudainement, c’était comme si rien de tout ça ne s’était passé. Le sourire d’Ayako revient, elle pose ses mains sur ses hanches, essoufflée, comme si elle venait simplement de courir quelques kilomètres.

        « Oulah, ça fait du bien de fermer la boucle. »


      Elle se rapproche de la table, prend une autre chaise pas trop loin et s’assoit sur celle-ci. Personne n’allait faire de mal à Rosemarie et s’en sortir indemne. Surtout pas SA propre gang. Il en était hors de question. L’oeil unique d’Ayako se plante dans les yeux de la matte.

        « Alors, t’as choisi ? »


      Petit sourire sur ses lèvres fines.

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