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  • Faust Donovan
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    feat. Sora
    Kingdom Hearts
    Faust Donovan
    >> INFOS
    ✘ Naissance : 13 avril 958.
    ✘ Prénom(s) : Faust, Michael.
    ✘ Surnom(s) : Fausty, Faustouche, Faustinet...
    ✘ Nom de famille : Donovan.
    ✘ Espèce : Animorphe loup, plus spécifiquement l'équivalent d'un loup du yukon brun très foncé.
    ✘ Profession : Ambassadeur d'Altissia. Ancien général, il a mis une pause dans sa carrière de militaire après une blessure qui l'a sévèrement handicapé pendant près de deux ans. De par le fait qu'il ait souvent fait ses preuves lors des négociations après des batailles et au vu de ses capacités stratégiques, la transition n'a pas été très rude.
    ✘ Origine : Altis. A toutefois surtout vécu en périphérie, dans le domaine de sa famille paternelle.
    43 ans
    Altissia
    Masculin
    Noble
    BEAU PARLEUR
    GAUCHE
    >> Construction

    Classe(s) : Combattant & Bête des Rues.
    Bonus & Malus choisis :
    Beau parleur. Faust n'en a pas vraiment l'air, mais il est très doué avec les mots, que ce soit par écrit ou à l'oral, où il a une aisance devenue naturelle avec l'expérience. Il sait saisir et comprendre ce que peut vouloir entendre ou lire quelqu'un par force d'expérience et d'empathie, de telle manière qu'il en devient très doué pour encourager les autres, mais aussi pour les convaincre. De fait, c'est un excellent menteur qui sait souvent comment agir et parler pour guider les pensées de quelqu'un vers ce qu'il désire, tout en restant discret. Pour autant, ses paroles ne sont pas toujours creuses : sa conviction souvent sincère dans ce qui lui tient à cœur est aussi un élément crucial.
    Gauche. Quoi qu'il en dise et peu importe à quel point il essaie, Faust est un aimant à problèmes et à gaffes tout à la fois. Bien incapable de ne pas s'emmêler les pieds là où il ne faut pas ou de regarder droit devant lui quand il avance, il est en plus de ça très doué pour se retrouver dans des conversations très épineuses par fait de maladresse et de malchance. Se sortir des situations dans lesquelles il s'est alors fourré lui demande de suer eau et sang, si possible avec un sourire aussi crispé que ses hurlements intérieurs ne sont forts.
    Spécialité magique : Il a quelques bases en magie de conjuration, mais ça s'arrête là. Peut-être s'y remettra-t-il un jour, bien qu'il n'en ait pas vraiment l'envie, en ayant été dégoûté depuis l'adolescence.
    Guilde : Guilde des Chasseurs.
    >> PHYSIQUE
    ✘ Couleur de peau : Plutôt pâle, il bronze facilement et prend des teintes hâlées dès qu'il reste longtemps à l'extérieur, mais ses gênes d'animorphe le rendent très sensible aux coups de soleil.

    ✘ Traits faciaux : Assez fin de visage, Faust reste toutefois relativement quelconque d'apparence. La mâchoire plus arrondie que carrée, un nez légèrement plat et concave au milieu de la figure, une bouche large et rieuse s'étirant souvent dans des sourires pleins de dents sont ses traits faciaux les plus évidentes. Il a par ailleurs les yeux ronds, légèrement étirés et presque en amande sur les côtés, d'une couleur bleu-roi assez intense, soulignée par des cils plutôt longs et ondulés, ainsi que des sourcils particulièrement expressifs.

    ✘ Chevelure : Une vraie masse de pics indomptable qui lui a valu de nombreux surnoms, plus ou moins agréables, et qui est par ailleurs le premier signe évident que quiconque utilise pour le décrire. Défiant toute forme de gravité, ils sont toutefois d'une couleur brune aux teintes noisettes très simples, plutôt épais et dont il prend étonnamment bien soin.

    ✘ Taille : Pas bien grand en soi, il ne dépasse pas le mètre 68 et si ce fait l'a très longtemps fait complexer du fait des nombreuses moqueries qu'il s'est pris en rentrant dans l'armée, il a depuis cessé de s'en préoccuper.

    ✘ Carrure : Quand bien même l'âge commence à lui faire prendre un peu de ventre, il n'empêche toutefois qu'il n'a pas tant perdu que ça de sa carrière de militaire. Plutôt musclé et fort, ses épaules sont plus carrées qu'on ne pourrait le croire à première vue. Pour autant, il reste plus élancé que véritable montagne de muscles, ce qui ne le dérange pas plus que ça, appréciant l'agilité que lui procure un poids moins conséquent.

    ✘ Style vestimentaire : Question couleurs tout d'abord, Faust est un habitué de l'habituel trio rouge-brun-noir, tirant parfois sur le bleu lors des occasions ; n'apprécie pas beaucoup les couleurs froides, à vrai dire. Pour autant, dans son habillement, si il ne fait clairement pas le difficile dès lors qu'il a besoin de faire de l'exercice physique ou qu'il est dans le privé, il est très soigné en public, voir même un peu chic, puisqu'il apprécie d'harmoniser son apparence. Préférant des chemises et des pourpoints "simples" d'apparence aux surcots, il s'habille souvent de doublets par la force de l'habitude, quand bien même il commence à se rendre compte qu'Yggdrasil n'est pas le lieu pour ça. Il lui arrive encore de se servir de son armure lorsqu'il travaille pour des raisons politiques, mais aussi quand il se sent d'humeur à explorer les environs seul.

    ✘ Particularités liées à l'espèce : Son hybridation n'est absolument pas évidente à première vue : sauf si vous le savez, vous ne devinerez sûrement pas qu'il s'agit d'un animorphe, et encore moins d'un canidé. Cela l'arrange bien, pour tout dire, pouvant donc dissimuler cette partie de lui qui se révèle surtout en utile en combat et dans les espaces naturels. Le seul détail qui peut se voir à l’œil nu, ce sont ses crocs, qu'il ne peut pas cacher et qui sont aussi tranchants que dangereux, quand bien même cela fait longtemps qu'ils n'ont pas déchiré autre chose que des jouets à mâchouiller.
    Prenant la forme d'un loup d'un brun foncé aux teintes noirâtres, il est assez peu évident de deviner qu'il dispose d'une forme humaine à première vue, puisque seuls ses yeux bleus trahissent sa nature. Assez imposant du fait des muscles, il reste toutefois assez élancé et est particulièrement efficace quand il s'agit d'effectuer des mouvements précis et agiles. En revanche, il manque de délicatesse et se concentre moins sur la force brute que sur l'efficacité. Par ailleurs, Faust peut se targuer d'un odorat incroyablement précis, presque handicapant parfois, dans la vie de tous les jours. Les bonnes odeurs comme les mauvaises étant amplifiées, il en devient très tatillon à ce sujet. En outre, son ouïe fine lui permet de détecter des sons très aigus ou distants, ce qui n'est pas peu utile lorsque l'on a besoin d'entendre ce que peuvent dire les gens à voix basse. Enfin, si il dispose d'une très bonne résistance au froid, il ne supporte pas du tout la chaleur.

    ✘ Forme de la marque : /.

    ✘ Autres détails : Il aime beaucoup les tatouages, et possède même deux irezumi, l'un s'étendant sur tout son bras droit, le début de son épaule et sur une partie de sa poitrine tandis que l'autre descend sur tout le long de sa jambe gauche. Le premier illustre une scène d'un loup s'élançant dans une tornade orageuse, tandis que le second illustre une forêt montagneuse et tranquille.

    ✘ Santé : Faust a toujours été d'une assez bonne santé, pour le coup, profitant d'un bon système immunitaire et d'un corps relativement solide. Pas de problème de vue, quoique l'âge et le caractère physique de sa carrière lui ont un peu abîmé le dos, de telle sorte qu'il lui arrive parfois de se le bloquer et de s'en plaindre ensuite pendant des heures. En revanche, suite à un accident il y a deux ans, sa jambe droite lui a été temporairement inutilisable, le privant d'exercice et lui laissant des séquelles telles que des douleurs passagères ou des petits soucis nerveux. Encore aujourd'hui, il arrive qu'elle soit pénible pour lui lorsqu'il fait des exercices physiques trop intenses, ce qu'il ne supporte pas énormément, malheureusement, et qui le met souvent d'une humeur crasse.
    >> MENTAL
    Comique
    Cynique
    Brave
    Excessif
    Jovial
    Sournois
    Avenant
    Hypocrite
    Dévoué

    Aime : Sa dobberman, Dahlia - La viande grillée - Paresser - Les fictions, il écrivait un peu de poésie fut un temps - L'océan et la côte marine, il aime beaucoup naviguer - Le théâtre - Rendre service - Le café, si possible très sucré et plein de lait - Chanter - L'exercice physique - Faire la sieste - Les costumes chicos - Ses enfants - Les gens en règle générale - Tout ce qui est un peu criard et excessif - Servir à quelque chose - Manger, il n'est pas bien difficile tant que ce n'est pas des œufs - Les paris stupides - Jouer à l'idiot - Tester les limites - Être mesquin pour le principe quand on l'enquiquine -  Les concours de nourriture, c'est un sacré champion là-dessus - Faire la fête - Rencontrer de nouvelles personnes - Apprendre des choses - S'améliorer dans une compétence - La tranquillité et le calme - Avoir ce qu'il veut - Mettre au point des idées et les voir menées à bien.
    Aspirations : Bien que cela soit un peu simple au premier abord, son objectif principal est pour le moment de veiller à ce que ses enfants deviennent des adultes accomplis et de faire son travail de telle sorte à ce qu'ils ne soient pas dérangés par de potentiels conflits entre les trois "camps". Il aimerait terminer sa carrière tranquillement pour se dédier à sa vie de famille et se reposer au moins un peu en se mettant au vert, sentant de plus en plus le poids du temps peser sur ses pensées. D'un point de vue plus personnel, il aimerait aussi guérir complètement de sa blessure à la jambe, puisqu'il n'envisage pas vraiment que les séquelles puissent persister, afin de retrouver les habitudes qu'il a pu perdre en un an d'immobilité et un an de rééducation. Enfin, même si il n'en parle pas par désir de ne pas s'étendre sur ce qu'il considère comme étant "ses affaires", il espère également trouver un moyen d'aider son frère jumeau, sans avoir grand espoir cependant.
    N'aime pas : Les œufs - Les discours qu'il considère comme creux - Le machisme en général - Les aubergines - Être sale - Les odeurs fortes - Le quotidien trop plan-plan - Vieillir - L'égoïsme et la cupidité - Les montagnes de documents à remplir sur son bureau - Voir les gens s'éloigner - Devoir user de son autorité - Qu'on le prenne pour un idiot - Ne pas comprendre quelque chose - Les mauvais perdants - Les alcools sans goûts - Ne pas recevoir des nouvelles des gens - Sentir que quelque chose cloche sans savoir quoi exactement - Perdre le contrôle sur ses émotions - Devoir gérer beaucoup de choses d'un coup - L'opéra - Être spoilé sur une oeuvre de fiction qu'il n'a pas encore lu - Ne pas avoir son arme sur lui, même si il se rend compte que c'est ridicule.
    Craintes : Ce qu'il craint le plus, même si il n'ira pas le dire, c'est de devoir retourner au combat contre les caldissiens, voir contre les éossiens. C'est une pensée qui le travaille souvent, plus particulièrement depuis les premières révoltes ayant suivi la mort d'Erys Dalma. N'oubliant pas que certains de ses enfants, que sa famille et beaucoup de ses proches y sont impliqués, il craint des décès et des conséquences psychiques aussi gravissimes que celles qu'il a déjà eu l'occasion de voir. Il sait bien qu'il a lui-même gardé des séquelles de ses années de guerre, ne supportant par exemple plus certaines odeurs qui les lui rappellent, ou se montrant extrêmement méfiant quand quelqu'un le surprend dans son sommeil ; il lui est déjà arrivé, dans ses pires années, de menacer quelqu'un d'une arme par réflexe, avant de réaliser la chose. Il craint de ce fait que ces peurs ne se réveillent et ne lui rendent la vie invivable, comme l'est pour lui la pensée que sa blessure l'a peut-être définitivement diminué physiquement. De ce fait, il a peur de s'affaiblir et compense peut-être de manière exagérée pour chasser ce genre de pensées. Enfin, il a une relation compliquée avec la magie, dont les effets secondaires à l'utilisation le mettent plus que mal à l'aise, quand bien même il sait qu'elle pourrait lui être utile un jour ou l'autre. Ces derniers temps, cette pensée se fait plus entêtante : probablement car il espère ne pas "tomber assez bas" pour devenir obligé de s'en servir.

    Personnalité détaillée
    Accueillant - Actif - Affectueux - Affirmatif - Comique - Passionné - Assertif - Aventureux  - Câlin - Calme - Distant, chaleureux mais plus réservé dès que cela devient plus personnel - Charmeur, aime bien séduire - Chanceux (stupidement) - Combatif - Coopératif - Débonnaire - Dévoué - Décontracté - Généreux - Plutôt éloquent, mais grandiloquent et drama-queen à ses heures quand il ne s'agit pas de son travail, en fait des caisses - Enthousiasme modéré - Intuitif - Assez doux malgré son côté brute de décoffrage - Endurant, mais assez blasé - Secret - Observateur - Protecteur, de manière excessive et envahissante parfois - Pragmatique - Soigné - Souriant - Pugnace - Responsable - Vigilant - Méfiant - Rusé.

    Aigri, malgré des tentatives de le cacher - Anxieux - Arbitraire - Bagarreur - Borné - Cachottier - Calculateur - Cassant et sec à l'occasion, perd vite patience - Dépensier, mais n'aime pas l'argent, le donne dès qu'il en a l'occasion - Désordonné - Distrait - Excentrique - Familier - Fantasque - Grossier parfois - Peut être arrogant - Impulsif - Indécis - N'aime pas qu'on lui dise quoi faire, tend à agir par opposition puérile - Intransigeant quand il a pris une décision - Insatisfait - Jaloux - Joueur - A un côté très faux dès qu'il en a besoin - Laxiste - Langue de vipère quand il n'aime pas les gens - Taquin - Nonchalant - Désinvolte - Opiniâtre - Orgueilleux - Procrastinateur - Garde un côté puéril, qu'il affiche bien plus en privé - Rancunier, maladivement - Rebelle - Râleur - Revanchard - Révolté - Sans gêne avec ses amis - Ringard, même si il ne le sait pas encore - Sournois - Versatile - Audacieux - Curieux - Fier - Dépendant des autres, incapable de vivre pour lui - Retors - Utopiste.
    Alignement
    Quelle est son opinion religieuse ? : Oroniste "par défaut", il n'a en vérité qu'un attachement affectif à sa religion. Ce n'est pas un fervent croyant : il ne prie dans le privé qu'aux enterrements et aux mariages, et n'est pas du genre à vous reprocher un manque de discipline dans la pratique religieuse ou dans l'application des préceptes. Pour autant, il pratique le jeûne de la Tempérance chaque année avec rigueur, et a même participé une ou deux fois au Tournoi d'Altissia, sans le remporter toutefois. Disons que la religion est plus une question familiale et sociale que véritablement philosophique, pour lui. Il est de ce fait très ouvert à l'omnisme et l'éonisme, qu'il aurait sûrement pratiqué de la même manière si il avait été éduqué dans leurs principes.
    Quelles sont ses attentes et son avis sur l'Artefact ? : Faust n'est pas sûr de son existence et en doute même un peu, son côté cynique lui faisant se dire qu'il s'agit sûrement d'une histoire inventée pour des raisons de machination politique. Pour autant, si il existe, il craint quelque peu ce qui pourrait en être fait, mais craint bien davantage ce qui a pu concevoir une telle chose.

    Quelle est son opinion au sujet d'Altissia ? : Faust a un rapport un peu étrange avec son pays natal. Si il y est très attaché et qu'il met toujours ce qu'il peut en oeuvre pour le "servir", il n'empêche que plus le temps passe, et il plus un certain désabus ainsi qu'une amertume montent dans sa gorge quand il pense aux décisions passées de l'empire. Tout aussi obéissant et loyal qu'il ne l'était une fois dans l'armée, il ne peut pas dire, toutefois, qu'il défende le pays des neiges avec la même dévotion aveugle qu'autrefois, quand bien même il se garde de le dire à haute voix. Il est toutefois plus serviable avec les altissiens qu'avec les caldissiens et éossiens, assurément.
    Quelle est son opinion au sujet de Caldissia ? : En soi, il a intégré durant toute sa vie que les caldissiens étaient des ennemis, mais sa mère et son père ont beaucoup fait pour transformer ce qui aurait dû être une haine vivace en une indifférence apitoyée. Assez virulent durant son enfance et son adolescence auprès d'eux, il a beaucoup évolué à ce sujet du fait de l'éducation de ses parents et de ce que la guerre lui a fait voir. Son cerveau n'était pas assez lavé quand il est entré dans l'armée, et quand il a finalement rejoint les champs de bataille, il n'était pas du genre à se réjouir de la mort de ceux qu'il affrontait. Au contraire, même, l'expérience de l'a rendu amer et, quelque part, il garde sûrement une culpabilité qu'il essaie de gérer en retenant les autres altissiens à ce propos.
    Quelle est son opinion au sujet des Eossiens ? : Il n'en pense pas grand chose, mais plutôt dans le sens qu'il leur réserve peu de ses pensées. Pour lui, ils ne sont pas bien différent des caldissiens dans le sens où il les définit majoritairement comme n'étant pas des altissiens, et passant donc moins en priorité dans ses considérations. Il n'est pas fondamentalement agressif envers eux et se montre même assez avenant, mais garde un paternalisme inconscient qui reste tout de même dans sa tête quand il y réfléchit.
    >> ET VOUS ?

    Une petite présentation ? : Pour ceux qui ne le savent pas, à force, j'aime beaucoup les mochis.
    Âge : 23.
    Votre/Vos pronom(s) : Surprenez-moi.
    Disponibilité : Beaucoup.
    Comment nous avez-vous connu ? : Skyblog.
    Un commentaire ? : Un commentaire.
    Auriez-vous un souci à faire remarquer ? : Plein.
    Double compte de : Omnis, Natsume Shimomura, Astrid Windberg

    Segnif(er)


    Dernière édition par Faust Donovan le Sam 18 Juil 2020 - 18:02, édité 6 fois

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    HISTOIRE
    > Arbre généalogique détaillé
    - Kagami Shimomura : Mère de Faust/Clive/Felix/Elliott, épouse de Karl, née en 933.
    - Karl Donovan : Père de Faust/Clive/Felix/Elliott, époux de Kagami, né en 934, "mort" en 978, ramené à la vie en 991.
    - Clive Donovan : jumeau de Faust, né en 958, 43 ans en 1001
    - Felix Donovan : troisième fils de Karl et Kagami, né en 960, 41 ans en 1001
    - Elliott Donovan : fils cadet de Karl et Kagami, né en 970, 31 ans en 1001

    - Alice Donovan : première fille adoptive de Faust, née en 978, adoptée en 985, 23 ans en 1001
    - Morgane Donovan : deuxième fille adoptive de Faust, née en 983, adoptée en 990, 18 ans en 1001

    - Winter Kenway : ex-épouse de Faust, née en 957, mariés en 979, ont divorcé en 998, 45 ans en 1001
    - Kenaï Donovan : premier fils de Faust/Winter, né en 980, 21 ans en 1001
    - Nadja Donovan : première fille de Faust/Winter, née en 982, 19 ans en 1001
    - Cédric Donovan : deuxième fils de Faust/Winter, né en 984, 17 ans en 1001
    - Sofia Donovan : deuxième fille de Faust/Winter, jumelle de Soren, née en 988, 13 ans en 1001
    - Soren Donovan : troisième fils de Faust/Winter, jumeau de Sofia, né en 988, 13 ans en 1001
    - Faust naît le 13 avril 958, une trentaine de minutes avant son frère jumeau, Clive. Fils de Karl et Kagami Donovan, un militaire de haute-noblesse et une érudite roturière, il est techniquement le premier enfant de la fratrie et, du fait de ses gènes d'animorphe qui se révèlent très vite, le futur héritier de sa famille. Les jumeaux sont aimés et désirés par leurs parents, quand bien même ils n'avaient pas prévu d'accueillir deux fils d'un coup. Ils n'ont de toute façon pas à s'inquiéter : plus qu'aisés, ils peuvent s'installer sans problème dans une des demeures de la famille, non loin d'Altis. Les enfants grandissent donc dans un petit château accoudé à un vigneron, leur laissant le loisir de se balader dans la forêt seigneuriale et dans les jardins dont prend soin leur mère.

    - Les Donovan, à l'époque encore à la main de son grand-père paternel, Hans Donovan, sont une vieille famille noble de militaires et de diplomates, implantée dans la périphérie d'Altis depuis une bonne dizaine de générations au moins. Si ils ne sont pas bien différents dans leurs comportements de la caricature de la famille noble bon chic bon genre, il n'empêche que ces derniers se distinguent par la variété d'espèces présentes dans leur rang. Se trouvant être à la base des animorphes loups, profitant certes d'un peu de prestige du fait de l'association entre leur animalité et le symbole d'Altissia, ils se rendirent bien vite compte qu'il ne servirait à rien de chercher à être considérés "comme des humains". De ce fait, ils s'étaient fait la particularité de posséder le plus de membres aux caractéristiques variées possibles, et ceci afin d'étendre leur influence et leurs capacités autant que possible. Bien que les animorphes loups restent largement favorisés, la famille fait la part belle aux nymphes, aux magimorphes et aux sirènes qui viennent gonfler ses rangs. Pour autant, ce système est majoritairement déshumanisant et provoque de multiples rixes entre les fratries, faisant avant tout la part belle aux aînés et aux loups. Un système dont avait lui-même souffert le père de Faust, et qui le pousse à rester éloigné du patriarche Donovan, ne serait-ce que pour ses enfants ne grandissent pas dans le même contexte que lui.

    - De ce fait, Faust et Clive grandissent dans la campagne d'Altis. Très dépendants l'un de l'autre, les enfants ne supportent pas d'être séparés et font les quatre-cent coups ensemble, quand bien même les idées les plus dangereuses et idiotes semblent systématiquement provenir de Faust. Si ils sont vite rejoints par un petit frère, Felix, deux ans après leur naissance, leur enfance se passe d'une manière relativement idyllique en apparence. Pourtant, au fur et à mesure qu'ils grandissent et que les troubles grandissent aux frontières d'Altissia, leur père est de plus en plus absent du fait de la guerre. Kagami se retrouve alors bien vite à élever seule leurs trois garçons, forcée de mettre de côté (et d'enterrer) sa carrière commençante d'érudite afin d'éviter que ses beaux-parents ne mettent la main sur l'éducation des petits. Si ceux-ci sont indifférents à leur belle-fille, il n'empêche qu'ils estiment, de par leur qualité de chefs de famille, avoir leur mot à dire sur la façon dont vivent leurs héritiers.

    - La situation est assez rude pour leur mère, qui doit à la fois gérer le travail social lié à au statut de son mari et leur éducation, tant et si bien que Faust et Clive apprennent très rapidement à devenir plus ou moins indépendants. Cela ne les empêche pas, évidemment, de faire des bêtises à tout va et de devenir la terreur de ceux qui passent par leur chemin ; pour autant, ils se montrent d'une étonnante maturité, probablement trop pour leur âge, quand il s'agit de s'occuper de leur frère cadet et de se débrouiller seuls durant la journée.

    - Les jumeaux compensent en ne se lâchant pas, développant une forme de codépendance qui, malheureusement, s'accompagnent de beaucoup de disputes. Très différents l'un de l'autre, Faust peine à comprendre son frère qui se montre bien plus réservé et discret, préférant le silence et la solitude aux grandes réunions de famille et aux bains de foule qu'adore le garçonnet le plus âgé. Leurs désaccords ne sont toutefois pas encore assez violents pour les éloigner l'un de l'autre, très rapprochés de plus par leur envie de bien faire pour leur frère et leur mère.

    - Leur père, toutefois, ne revient que rarement : quelques jours par mois tout au plus, ce que vivent assez mal les jumeaux. Bien vite, leur famille paternelle leur explique que tout cela est du fait des caldissiens, qui "volent nos terres et saccagent nos villages". Une explication on ne peut plus garnie de propagande et simpliste au possible, mais que l'enfant qu'il est croit sincèrement : il ne voit pas pourquoi on lui mentirait là-dessus, après tout. Très jeune, Faust rêve de rejoindre son père dans l'armée, pour, comme le disent ses grands-parents, apporter de l'honneur à sa famille et servir son pays. Clive, de son côté, ne se pose pas vraiment de question : si son frère va quelque part, alors il suivra. Kagami tente tant bien que mal de les en dissuader, mais son influence se fait de plus en plus maigre au fil des années. Seules les interventions de Karl auprès de leur famille permettent aux jumeaux de grandir de manière à peu près normale et saine, quand bien même la pression se fait forte sur leurs études.

    - Peu doué avec le scolaire, Faust est un élève dissipé et turbulent, au contraire de son jumeau, qui démontre des facilités évidentes. L'enfant a du mal à tenir en place et n'a visiblement pas envie de s'y intéresser, de toute manière, probablement à cause de méthodes d'éducation qui ne lui conviennent pas. Il passe son enfance à accumuler les frasques et les idioties, de telle manière que peu à peu, même Clive commence à s'agacer de son comportement. C'est au début de l'adolescence que leurs opinions et leurs cercles d'amis se font de plus en plus divergents, de telle manière qu'après quelques années, les deux alternent entre phases de froids, disputes virulentes et affection sincère. La naissance de leur dernier frère, Elliott, en l'an 970, les rapproche malgré eux. Ce dernier nécessitant bien plus de soin de par sa santé fragile, ils enterrent "temporairement" la hache de guerre, même si cela ne veut pas dire que leur relation est au beau fixe pour autant.

    - Bien vite, pourtant, il est décidé que les jumeaux auront des éducations séparées : Faust se voit affecté à une éducation militaire et diplomatique, tandis qu'il est réservé à Clive l'étude du droit, de l'histoire et de la magie, afin de seconder son frère lorsque celui-ci hériterait. Le fait que l'on décide pour le second ne plait pas du tout à Faust et à ses parents, mais Clive s'en satisfait, et l'aîné de la fratrie se voit mal troubler ses géniteurs et son cadet. De ce fait, il devient écuyer dès sa quinzième année, quittant le domicile familial pour une caserne d'Altis, mis sous la protection de dame Margareth, une militaire connue tant pour sa maîtrise de la rapière que de la magie d'illusion. Clive, quant à lui, est envoyé à l'académie de la capitale. Au départ, les deux frères vivent plutôt bien leur nouvelle vie, quand bien même la séparation d'avec leur famille les trouble : chaque semaine, ils envoient des courriers en espérant rassurer leurs frères cadets quant à ce qu'ils vivent.

    - L'éducation militaire est rude, mais Faust s'y fait assez bien, de par son caractère sociable qui lui permet de se faire des "amis" sans trop de soucis. Ses relations, malheureusement, restent très superficielles : sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi, il lui semble extrêmement difficile d'être parfaitement sincère ou de s'ouvrir véritablement aux autres. Même d'un point de vue romantique, il se retrouve à rejeter poliment mais systématiquement celleux qui arrivent malgré tout à s'intéresser à lui, comme craintif. Si il est entouré, il passe donc la fin de son adolescence dans une relative solitude, compensant un manque affectif certain par ses correspondances avec les membres de sa famille ou par un entraînement acharné. Lui qui était encore un gringalet en entrant dans l'armée se fortifie et s'améliore de jour en jour, même si l'apprentissage est long. Il se révèle d'ailleurs étonnement doué en stratégie militaire, lui que l'on avait toujours vu comme un cancre bien incapable d'aligner plus de trois lignes. Compensant comme il le peut son complexe d'infériorité, il se montre dans un premier temps assez prétentieux et très orgueilleux, au grand dam de sa mentor qui ne se gêne pas pour le lui dire.

    - Probablement par le fait de la distance, il correspond étonnamment bien avec son jumeau, qu'il redécouvre presque par ce biais, l'amenant même à se demander si il ne s'était pas mépris sur son compte en le prenant pour une machine apathique. Il redécouvre un adolescent sensible, sincère et passionné, avec qui il échange avec plaisir. Kagami et Karl s'enchantent de ce nouveau tournant dans la relation des frères qui avaient toujours eu jusque là une relation assez chaotique. Quelque part, l’événement fait mûrir Faust : il comprend, lentement mais sûrement, que ce n'est pas parce que les autres ne s'expriment pas comme lui ou ne pensent pas de la même façon qu'ils sont pour autant moins intéressants. Son complexe d'infériorité, également, s'apaise, et il sent moins le besoin de compenser en sa présence, qui le rend bien plus supportable et, peut-être, un peu moins arrogant.

    - Toutefois, éloigné de sa famille, il n'a aucune capacité de réflexion au sujet de la propagande qui est faite par l'armée, et, un peu par effet de groupe, apprend qu'il doit mépriser les caldissiens et le fait plutôt docilement au départ. Faisant taire son malaise comme il le peut, il ne doit le fait de ne pas être devenu absolument exécrable qu'aux remarques acides de Clive dans ses lettres à ce sujet.

    - Au cours d'une réunion organisée par Margareth, il rencontre Winter Kenway, une jeune scribe d'un an son aînée, qui le rappelle sèchement à l'ordre quand il se permet une remarque particulièrement déplacée au sujet d'une attaque portée envers les frontières caldissiennes. Rouge de honte et de colère d'avoir été ainsi humilié en public, il l'est encore plus quand la jeune femme aux cheveux bleus le bat en duel devant ses camarades. Naît alors une relation de rivalité entre les deux qui ne se supportent tout simplement pas, et qui rivalisent de créativité pour se faire les pires crasses possibles dès qu'ils se croisent. Margareth, assez amusée par tout ça, se permet même d'aider la plus vieille.

    - Ces frasques persévèrent jusqu'à devenir vraiment intenables, même pour ceux que cela faisait rire au départ et qui se permettaient de parier. La virulence de Faust s'explique facilement : ne supportant pas d'être ainsi humilié, il tente tant bien que mal de sauver son ego (et sa place sociale) par ce fait. Difficile, pourtant, d'expliquer le comportement de la Kenway apparemment plutôt calme au delà de la simple rancune. Une étrangeté à laquelle ne s'intéresse pas Faust, mais qui lui explose au visage lorsque, suite à la crasse "de trop", Winter lui explique qu'elle est née caldissienne, adoptée par une militaire altissienne qui la prit en pitié en la voyant abandonnée dans un village dévasté. La bleue ne supportait pas le comportement insupportable de l'écuyer quant à ceux qui sont censés être leurs ennemis. Plus choqué qu'autre chose au départ, le Donovan se renferme dans ses convictions et se rassure en se disant qu'il n'a rien fait de mal et qu'il agit simplement en "bon altissien", mais malgré lui, le trouble monte dans son esprit. Pour autant, progressivement, l'accident lui confère une certaine humilité.

    - Il est fait chevalier dès l'âge de sa majorité : Margareth lui avouera par ailleurs qu'il devra sa nomination rapide à son rang social, puisque sa mentor avait au départ refusé de le juger prêt. Faust ne s'en formalise pas sur le moment, plus qu'heureux d'apprendre la nouvelle à sa famille qui se réjouit pour lui. Si Clive le félicite, Faust sent pourtant quelque chose d'étrange dans ses courriers, sans arriver à mettre le point sur quoi. Trop égocentré, de toute façon, il ne s'en préoccupe pas plus que ça et ne creuse pas la question.

    - Si il avait hâte au départ d'aller sur le champ de bataille, il déchante bien vite. Il est marqué, durant ses premiers combats, par la virulence, la brutalité et la cruauté, parfois, de certains de ses confrères qu'il redécouvre avec une certaine horreur. L'enthousiasme et l'impatience qu'il ressentait se tasse, laissant place à une incertitude qui fait hésiter sa lame lorsqu'il se bat. Pour autant, de plus en plus mal à l'aise avec toutes les questions qui se bousculent dans sa tête, il refoule au maximum ces doutes, jusqu'à ne plus y arriver. De lui-même, il ressent le besoin d'aller s'excuser auprès de Winter, qui, à sa grande surprise, refuse de l'entendre. La bleue exige des actions et non des paroles : quelque chose que le Donovan a du mal à comprendre au départ, encore trop immature, mais qui reste gravé dans son esprit.

    - Pour l'occasion d'une bataille durant l'année de ses 20 ans, il est mis sous la responsabilité de son père, devenu général depuis, tandis que Clive les accompagne en tant que tout jeune diplomate. Si il attendait ce jour avec impatience, il déchante bien vite : le combat s'annonce mauvais pour eux. Boursouflé d'arrogance et compensant sa crainte en surestimant les capacités de son père, Faust s'auto-convint que tout ira bien et, sans surprise, la scène vire à la catastrophe militaire pour Altissia. Alors que les troupes sont débordées, les diplomates à l'arrière doivent s'enfuir au plus vite : Karl meurt en protégeant Clive, transpercé par une lance, sous les yeux de Faust. Les jumeaux ne doivent leur survie qu'à la présence d'esprit de Margareth de les emmener aussi vite que possible, et ce malgré leurs protestations.

    - Les mois suivants sont un flou quasi total pour Faust. Passablement traumatisé, si il retourne temporairement dans le domaine familial avec Clive, les deux n'arrivent pas vraiment à se confier à leurs proches à ce sujet. Clive veut s'occuper de leur mère et l'aider à tenir le coup, tandis que Faust simule la stabilité pour ses frères cadets le reste de la famille qui, naturellement, pose ses regards sur lui. Hans, son grand-père paternel et chef de famille, le prend alors de manière plus ou moins forcée sous son aile, afin de le préparer au fait d'hériter, quand bien même il n'a pas vraiment hâte. Voulant leur épargner les attentes irréalistes et lourdes qu'il supportait déjà en partie avant, il se montre plus distant et plus froid, son sourire gagnant quelque chose de faux. Il passe, durant les mois qui suivent, plus de temps en solitaire qu'il n'en a jusque là passé dans l'armée.

    - Par un jeu de hasard assez étrange, Winter Kenway est chargée de gérer leurs affaires de succession. Elle correspond donc avec Faust au cours de cette période assez complexe et est la seule, pour le coup, à ne pas prendre de gants avec lui. Brutalement honnête et n'hésitant pas à lui répondre acidement dès lors qu'il se montre d'une immaturité émotionnelle crasse, Winter devient par la force des choses la seule relation honnête qu'il a. Sans qu'il ne comprenne vraiment ce qui se passe, ces échanges lui font pourtant beaucoup de bien, l'aidant à mûrir et à faire son deuil tant bien que mal. La bleue est par ailleurs assez étonnée de la maturité et la conscience de soi que Faust commence à développer et à aiguiser au fil du temps, comme si ces confrontations et l'obligation de ne plus penser qu'à lui-même le transformaient petit à petit. Si elle remarque bien que ses expressions se sont ternies depuis l'adolescence, elle est de toute façon dans la même situation, et trouve un certain réconfort dans leurs rencontres fréquentes. Au fur et à mesure de leurs échanges, ce qui était au départ une relation extrêmement conflictuelle se mue en un respect sincère puis un amitié, avant de devenir une relation romantique. Clive, de son côté, se renferme encore plus dans ses études et ne revient qu’exceptionnellement au domaine familial.

    - Hans, toutefois, désapprouve assez la relation de son petit-fils qu'il préférerait voir marié avec une héritière d'une famille plus riche et prestigieuse. Si il supporte assez lâchement au départ, il finit par exploser lorsque les remarques se font en public, par ailleurs appuyé par sa mère et ses frères. Il annonce par ailleurs qu'il compte épouser sa partenaire et qu'il n'acceptera rien d'autre. Un bras de fer que perd Hans, déjà affaibli en pouvoir symbolique après la mort de sa compagne. Faust épouse donc Winter en 979.

    - Ce que n'avait évidemment pas dit le jeune Donovan, c'était qu'elle était alors déjà enceinte à cette époque, et que leur mariage était avant tout plus administratif qu'autre chose. Voulant tous deux se séparer de la pression de leurs familles et des autres nobles sans avoir à se rendre de comptes, même entre eux (puisque leur relation a toujours été libre). Puisque les deux voulaient des enfants, ils amènent la grossesse à terme et Kenaï, leur premier fils, naît vers la fin de l'année 980. Un enfant en bonne santé que Faust, ses frères et sa mère protègent avec férocité de leur propre famille, déterminés à ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'auparavant.

    - Clive ne s'est jamais vraiment remis du deuil de son père, continuant de se sentir coupable et s'enfermant dans sa carrière en silence, sans que Faust n'arrive vraiment à communiquer avec lui. A certains moments, leur relation est cordiale, tandis qu'elle est glaciale pendant d'autres, souvent pour des prétextes assez étranges. A la surprise de tous, d'ailleurs, d'un commun accord avec une amie, il devient père d'un fils en 985, Axel, qui sera par ailleurs son unique enfant. La naissance du petit semble le faire aller mieux, alors Faust suppose naïvement que sa situation est en train de s'améliorer.

    - Par la suite, le couple enchaîne plus ou moins les enfants, portant leur nombre à 3 en 986. Kenaï, Nadja et Cédric vivent avec leurs parents dans un manoir d'Altis, même si ils leur arrivent souvent de rejoindre leurs oncles et leur grand-mère dans le domaine familial. Du côté carrière, Faust monte lentement les échelons, impressionnant même son ancienne mentor qui finit enfin par le reconnaître comme un chevalier à peu près digne quand elle constate la maturité émotionnelle et l'humilité qu'il semble avoir pris en quelques années. De plus en plus, et surtout depuis qu'il a instauré une limite claire entre son grand-père et ses proches, il démontre un esprit plus critique et n'obéit plus aussi docilement qu'auparavant. Sa hargne envers les caldissiens s'est calmée, et il se montre même honteux lorsqu'il observe celle de ses camarades, tentant comme il le peut de les tempérer même si c'est souvent voué à l'échec. Pour autant, lorsque Hans meurt en 985, faisant de Faust le nouveau chef de famille des Donovan, le tout juste promu capitaine ne peut pas s'empêcher de se sentir un peu triste.

    - Devenu un chevalier experimenté, il est de plus en plus envoyé sur les fronts compliqués, accroissant par ailleurs son ressentiment et son amertume vis à vis de la situation de conflit qu'il a toujours connu, mais dont il commence enfin à comprendre la lassitude. Au cours de ses batailles, il est connu comme quelqu'un de très rusé, veillant à garder des issues de secours autant que possible afin d'éviter la mort à ses troupes. Plus intéressé par la sauvegarde des siens que par le fait de conserver des conquêtes, il se fait donc quelques ennemis dans le milieu, mais son statut nobilier l'aide plus ou moins à s'en sortir à chaque fois. Par ailleurs, en 985 comme en 990, il se prend d'affection pour deux petites filles, Alice et Morgane, qu'il recueille après des batailles, les adoptant et les traitant comme ses autres enfants, quand bien même Winter ne fut jamais leur mère. Quand le besoin le demande, d'ailleurs, il n'hésite aucunement à falsifier les papiers, quitte à se mettre en danger : il cache de ce fait les origines caldissiennes d'Alice, qu'il a fait effacer à coup de multiples pots-de-vin.

    - En 985, par ailleurs, il prend sous son aile un tout jeune écuyer, Samaël Enodril, dont il apprécie la détermination et pour lequel il se prend d'affection, se retrouvant un peu dans son comportement d'adolescent. C'est un professeur assez strict mais appliqué, qui essaie tant bien que mal d'éviter au cadet de faire des erreurs sensibles aux siennes, même si il a conscience qu'il ne peut pas non plus faire tout le travail à sa place. Leur relation se fait d'ailleurs très complice, et quand bien même il remarque le petit crush que le cadet a sur lui, Faust l'a toujours vu comme un plus jeune frère et a vite eu fait de l'introduire dans la famille, ne serait-ce qu'officieusement. De ce fait, il lui propose même d'être le parrain de ses jumeaux et derniers enfants, Soren et Sofia, nés en 988. Il suivra par ailleurs ce dernier durant toute sa carrière, essayant de lui éviter des discriminations concernant ses origines comme il le peut, abusant peut-être même de son grade de général quand il l'obtient en 990 pour ce fait.

    - Au fur et à mesure que les années passent, il tente de jongler comme il le peut entre sa vie de famille, sa carrière et ses hobbies personnels, quand bien même cela se révèle difficile. Il dispose de très peu de temps pour lui et n'a pas énormément le temps de faire des visites : de ce fait, il voit très rarement sa mère, ses frères et surtout son jumeau, dont la correspondance s'est de plus en plus tarie au fur et à mesure que les années passent. Il regrettera longtemps de ne pas s'être inquiet plus que ça, car en 991, Clive commet ce qui restera selon lui une faute : il ramène leur père à la vie.

    - Le cadet des jumeaux n'ayant jamais fait son deuil et s'en étant toujours senti coupable, il avait entrepris de mener ce projet à bien depuis des années, s'étant enfoncé dans ses études et dans sa solitude pour cette unique raison, croyant de par ce fait absoudre "ses erreurs" et ressouder leur famille. Devenu un maître de la Conjuration, le diplomate pensait bien faire, mais Karl revient d'entre les morts au prix de la santé de son fils. Pour avoir ramené un mort de plus de dix ans parmi les vivants, Clive en paie le prix chèrement : incapable de marcher et considérablement affaibli, il en devient tellement fragile qu'il doit être pris en charge par un.e assistant.e de vie pour vivre normalement. Si la magie avait altéré sa santé physique, sa santé mentale en prend un coup ; devenu incapable de s'occuper de son fils, Faust récupère ce dernier pour qu'il grandisse auprès de ses cousins. Une situation on ne peut plus explosive pour laquelle Faust continuera de se blâmer des années après.

    - Le retour de Karl, évidemment, met le trouble. Si Kagami et ses enfants sont heureux, il n'empêche que la décision de Clive n'est pas du goût de tout le monde, et sûrement pas du concerné qui ne supporte pas d'avoir été ramené en sacrifiant la santé d'un de ses fils. Le choc est rude pour ce dernier, qui apprend par la même occasion la mort de ses parents, la naissance de ses multiples petits-enfants et tout ce qui a suivi son décès. Encore souffreteux, par ailleurs, il est décidé qu'il restera au domaine familiale avec sa mère, sans que l'affaire ne soit trop ébruité ; il serait en effet assez embarrassant que cela se sache.

    - Pour autant, s'occuper d'Axel se révèle être une vraie difficulté. L'enfant de tout juste sept ans a énormément de mal à comprendre la raison de ce changement de vie soudain, en veut à son grand-père quand bien même ce dernier n'est pas responsable et se montre particulièrement virulent avec les autres du fait du traumatisme. Si Faust ne lui en veut pas outre mesure, il a beaucoup de mal à s'occuper de cet enfant dont les traits sont si semblables à ceux de son jumeau et ne se montrent pas vraiment de la meilleure éducation. Axel alterne donc entre les maisons de ses oncles au besoin, ce qui n'est pas vraiment la meilleure chose pour lui.

    - Pour autant, les années passent : plus rapidement, certes, que Faust n'aimerait l'admettre. L'animorphe loup observe ses enfants grandir et prendre peu à peu leurs propres décisions, voit ses amis vieillir, certains s'éloigner, d'autres se rapprocher... Une progression qui ne l'effraie pas mais qui fait naître chez lui une petite angoisse, qui a du mal à se projeter dans le futur. Surtout que lui et Winter se rendent compte qu'ils n'ont plus vraiment les mêmes objectifs de vie pour la suite : de ce fait, ils décident de divorcer à l'amiable en 998, sans aucune dispute ou quoi que ce soit du genre. Ils se voient très régulièrement et viennent rendre visite chez l'un ou chez l'autre en fonction des besoins. Pour autant, ce divorce lui fait un petit choc, l'amenant à vraiment se questionner sur le fait qu'il n'a pas vraiment envie de finir sa vie dans l'armée.

    - Axel, de son côté, a mollement fait comprendre qu'il souhaitait la rejoindre à l'âge de ses quinze ans, bien que Faust soupçonna toujours que ce fut pour éviter des études supérieures qui l'auraient ennuyé. Voulant raccommoder ses liens avec son neveu, Faust l'intronise personnellement et le met à la charge d'un soldat qu'il sait à peu près fiable, mais ses efforts sont vains : Axel fait tout ce qu'il faut pour se recevoir des blâmes. Il accumule les comportements à risque, allant même jusqu'à rejoindre un champ de bataille en cachette pour "prouver sa valeur". Ce jour-là, en 999, Faust lui sauve la vie de très peu en prenant un coup pour lui : une épée lui transperce la jambe gauche et l'handicape lourdement pendant des mois.

    - La blessure, évidemment, l'empêche de retourner au front et le condamne à au moins une année de repos physique, ce qui rend son travail on ne peut plus compliqué, voir impossible. Pourtant, Faust ne ressent pas grande colère envers l'adolescent qui semble profondément marqué et traumatisé, considérant, d'une façon assez malsaine, qu'il n'a fait que payer sa dette envers son frère qu'il n'avait pas pu protéger non plus. Leur relation, au moins, a le mérite de s'améliorer un peu : Axel lui confiera, certes honteusement, que ce fut la première fois qu'il arriva vraiment à croire qu'on se préoccupait de lui.

    - Vu la rééducation nécessaire et son incapacité à tenir son poste de général pour le moment, il prend une année de repos auprès de ses enfants, qui lui fait plus qu'un peu de bien et réaliser qu'en réalité, cela fait longtemps qu'il ne s'est pas senti aussi heureux. Il vit très mal son handicap et ne supporte pas de sentir le poids de l'âge par dessus ça, mais cela le force à se poser de nombreuses réactions sur la manière dont il veut continuer sa vie.

    - En l'an 1000, lorsque qu'Yggdrasil renaît, si il a du mal à y croire et est plus ou moins éberlué comme beaucoup... Il est à vrai dire assez peu intéressé par le fait de s'en préoccuper que ça, à sa grande surprise. Si son envie d'exploration est titillée, il n'a pas encore de motivation (et de capacité, de toute façon), à s'y rendre. Cela ne l'empêche toutefois pas de correspondre avec Samaël qui s'y est rendu pour se tenir au courant de ce qui peut s'y passer, et cela ne l'aide certainement pas à barrer cette possibilité hors de son esprit.

    - En l'an 1001, toutefois, la mort simultanée d'Adélaïde et d'Hincmar met le fouillis dans la diplomatie altissienne. Il devient urgent de dessaisir l'ambassadeur actuel sur Yggdrasil qui, apparemment, a commis un impair après l'exécution d'Erys. De ce fait, lorsque l'on contacte Faust pour le remplacer car ce dernier est connu pour ses capacités de négociation, le Donovan hésite dans un premier temps. Ce sont ses enfants qui finissent par le convaincre : en effet, Soren et Sofia ne cachent pas leur curiosité quant à Yggdrasil, tandis que les plus âgés pondèrent l'idée d'y commencer leur carrière. Faust accepte donc la proposition, mais part seul : il veut jauger de la situation sur place avant d'y amener sa progéniture.

    - En Avril 1001, il est donc tout juste arrivé comme nouvel ambassadeur d'Altissia sur Yggdrasil, la tête lourde de beaucoup de pensées et de questions pour la suite, mais avec une envie sincère de pouvoir se reposer... Quand bien même il se doute, vu les derniers événements, qu'il y a peu de chances que cela se passe comme il le veut.

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    Bravo, tu es validé.e !
    Fiche bien complète et sur laquelle je n'ai rien à redire ! Tu connais mon affection pour Faust depuis le temps et ce fut un plaisir de le redécouvrir sur Yggdrasil. J'ai hâte de le voir en RP, mais en attendant, tu connais le chemin :huhu:

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