Les petits poissons grillent aussi bien que les gros
avec Samaël Enodril
avec Samaël Enodril
Encore une belle matinée qui s’annonce en Yggdrasil. Il fait beau, les oiseaux chantent et les poissons font bloublou en observant le monde de leurs pupilles plus vides que le néant lui-même. Eh. J’espère que ma tronche de requin ne me donne pas une aussi sale gueule car en l’état, je n’inspirerais pas la confiance à grand monde. Mais mon physique n’est pas exactement ce qui m’importe actuellement. Je suis censé vérifier les réserves de nourriture que je veux apporter aux quartiers eossiens aujourd’hui. Ça demande de la concentration, de faire de genre d’inventaire et c’est un peu chiant mais bon, je me dis que c’est pour la bonne cause… et je me retrouverais Gros-Jean comme devant s’il me faut faire un aller-retour supplémentaire, qui fera en plus perdre leur temps aux gens que je souhaite aider.
Au final, je crois que j’ai fait un peu de zèle. Mon sac, entre la bouffe, les ustensiles de cuisines et d’autres trucs plus ou moins inutiles est plein à craquer. Héhé. Il va exploser en chemin, si ça se trouve, « PAF ». Héhé. Ce serait rigolo. Sauf si la nourriture est gâchée. Hmph. Pas le temps de vérifier ma cargaison et de retirer le trop-plein, je suis déjà bien trop à la bourre. Heureusement, les quartiers eossiens ne sont pas très loin du quartier des loisirs. En plus, ça descend. Et le coin est tout de même joli. M’est avis que, tout de même, ce serait sympa de donner à nos compatriotes fans des arbres des logements un peu plus grands et neufs… je me demande s’ils n’auraient pas besoin d’aide pour des travaux ? Bref.
Je trouve rapidement mon coin habituel et installe mon matériel. Il n’y a pas foule aujourd’hui mais je commence tout de même à préparer les grillades bien assaisonnées et je réchauffe le riz préparé à l'avance. L’odeur se repend rapidement sur la petite place, certains passants me reconnaissent et les habitués viennent chercher leur part. Je ne prête pas trop attention à certains regards en biais que l’on me lance. Je ne veux pas faire de vagues et depuis que je passe dans le coin, on n’a pas encore exigé que je m’en aille (enfin, il y a eu ce type bizarre aux yeux globuleux qui m’a gueulé dessus à un moment mais j’ai pas tout compris), donc… bah, je vis ma vinaigrette et on verra bien.
Au bout d’une petite demi-heure, les gens affluent un peu plus et je leurs distribue leur grillades. Je fais un peu la conversation à certains, que je sens tout de même méfiants et je ne peux pas vraiment leur en vouloir, surtout quand j’aperçois une patrouille altissienne s’approcher. Un petit nombre d’eossiens s’éparpillent sur la place et dans les rues adjacentes a mesure que les militaires se rapprochent. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas plus à l’aise devant les gens en armure mais je fais comme si ne rien était, en continuant mon ouvrage. J’espère qu’on ne va pas me demander de me justifier sur ce que je suis en train de faire. La flemme d’avoir des ennuis ou d’en causer aux natifs. Ce que je fais n'est pas interdit, que je sache.
Au final, je crois que j’ai fait un peu de zèle. Mon sac, entre la bouffe, les ustensiles de cuisines et d’autres trucs plus ou moins inutiles est plein à craquer. Héhé. Il va exploser en chemin, si ça se trouve, « PAF ». Héhé. Ce serait rigolo. Sauf si la nourriture est gâchée. Hmph. Pas le temps de vérifier ma cargaison et de retirer le trop-plein, je suis déjà bien trop à la bourre. Heureusement, les quartiers eossiens ne sont pas très loin du quartier des loisirs. En plus, ça descend. Et le coin est tout de même joli. M’est avis que, tout de même, ce serait sympa de donner à nos compatriotes fans des arbres des logements un peu plus grands et neufs… je me demande s’ils n’auraient pas besoin d’aide pour des travaux ? Bref.
Je trouve rapidement mon coin habituel et installe mon matériel. Il n’y a pas foule aujourd’hui mais je commence tout de même à préparer les grillades bien assaisonnées et je réchauffe le riz préparé à l'avance. L’odeur se repend rapidement sur la petite place, certains passants me reconnaissent et les habitués viennent chercher leur part. Je ne prête pas trop attention à certains regards en biais que l’on me lance. Je ne veux pas faire de vagues et depuis que je passe dans le coin, on n’a pas encore exigé que je m’en aille (enfin, il y a eu ce type bizarre aux yeux globuleux qui m’a gueulé dessus à un moment mais j’ai pas tout compris), donc… bah, je vis ma vinaigrette et on verra bien.
Au bout d’une petite demi-heure, les gens affluent un peu plus et je leurs distribue leur grillades. Je fais un peu la conversation à certains, que je sens tout de même méfiants et je ne peux pas vraiment leur en vouloir, surtout quand j’aperçois une patrouille altissienne s’approcher. Un petit nombre d’eossiens s’éparpillent sur la place et dans les rues adjacentes a mesure que les militaires se rapprochent. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas plus à l’aise devant les gens en armure mais je fais comme si ne rien était, en continuant mon ouvrage. J’espère qu’on ne va pas me demander de me justifier sur ce que je suis en train de faire. La flemme d’avoir des ennuis ou d’en causer aux natifs. Ce que je fais n'est pas interdit, que je sache.