Judith fixe Rosie, inquiète et appréhendant la réponse. La brune, elle a du mal à trouver les mots elle aussi. Peut-être que Jud' en demande trop... C'est son métier après tout, elle n'a pas à lui imposer des caprices. Difficile à dire laquelle des deux émane le plus d'anxiété dans le regard. Les yeux cuivrés de Judith s'ouvrent de plus en plus, son coeur qui bat plus fort à mesure que Rosie justifie les mesures pour les membres blessés.
...
Et le silence entre les deux.
"On pourrait faire ça". De suite, Judith expire profondément, soulagée. Ses yeux la fixent avant de se baisser et, maladroitement, hocher la tête, triste et peu convaincue. Elle se sent coupable d'imposer ça à Rosie. Elle a l'air de la chambouler, lui mettre la pression. La métisse entre-ouvre les lèvres, hésitant à sortir les mots. Et puis, dans un murmure...
M-merci... Un merci égoïste.
Elle baisse la tête, fuyant le regard de la requin. Bon, il va falloir qu'elle...bah, l'aide, pour les mesures. Elle est trop couverte pour ça alors bon... Hésitante, pour une fois, sa main va jusqu'à son manteau, et le retire. Se révèle alors la tenue de Judith et sa silhouette. Une chemise simple, assez courte aux manches retroussés; sa poitrine resserrée par les bandages en dessous. Quelque-part, ça l'arrange, elle qui a du mal avec ses formes. Un pantalon court, manches larges mais retroussés jusqu'au dessus des genoux. Son corps affiche des muscles légèrement visibles et des pieds nus, habitués à l'effort physique. Mais le plus flagrant dans l'histoire, ce sont les bandages. Rosie, elle pouvait bien voir qu'ils allaient de sa jambe jusqu'au coup en passant par le bras. La chemise est assez courte pour que, en théorie, on puisse voir le ventre, s'il n'était pas lui aussi couvert par les bandages. A bien y penser, c'est limite si Judith n'était pas majoritairement recouverte de bandages plutôt que de sa propre peau.
La mate reste tête baissée, laissant Rosie venir jusqu'à elle, commencer à faire les mesures. Même alors que l'animorphe se tient à coté d'elle, à toucher son bras et sa jambe, Judith reste figée, le regard droit dans le vide. Alors que Rosie commence son oeuvre, la métisse se permet de mettre les choses très vite au clair.
T-t-tout le bras, t-out-te la j-je-jambe. En déglutissant, par peur du ressenti de Rosie.
Et maintenant un silence, gênant, qui instaure le malaise. Non non, elle ne peut pas laisser la situation en plan comme ça. Il faut qu'elle brise le silence, sinon elle va inquiéter Rosie plus que "nécessaire". Ses yeux font des va et vient vers l'hybride, hésitante.
Je... P-p-pardon. ... Une inspiration profonde, son oeil gauche commençant à partir en vrille.
.J-je...je vo-je voulais pas...t'an-t'anga-t'angois-sser, avec ç-ça. Son poing couvert de bandages se serre. Elle a honte de faire subir ça à Rosie. Comme si avoir pourri la journée d'Iris n'avait pas suffit. Des fois tu sers vraiment à rien Judith, c'est ce que tu te dis.
C'est j-c'est j-juste...
Et puis, finalement, sa tête se tourne vers Rosie, inquiète, encore. Elle aimerait rassurer, faire la conversation mais, elle non plus ne trouve pas les mots.
...T-tu te fais j-juger? P-pour ton visage?
...Ok c'est pas mal rentre-dedans ça Judith. Mais si ça peut empêcher les pensées de Rosie de se fixer sur ses blessures à elle, soit.
...
Et le silence entre les deux.
"On pourrait faire ça". De suite, Judith expire profondément, soulagée. Ses yeux la fixent avant de se baisser et, maladroitement, hocher la tête, triste et peu convaincue. Elle se sent coupable d'imposer ça à Rosie. Elle a l'air de la chambouler, lui mettre la pression. La métisse entre-ouvre les lèvres, hésitant à sortir les mots. Et puis, dans un murmure...
M-merci... Un merci égoïste.
Elle baisse la tête, fuyant le regard de la requin. Bon, il va falloir qu'elle...bah, l'aide, pour les mesures. Elle est trop couverte pour ça alors bon... Hésitante, pour une fois, sa main va jusqu'à son manteau, et le retire. Se révèle alors la tenue de Judith et sa silhouette. Une chemise simple, assez courte aux manches retroussés; sa poitrine resserrée par les bandages en dessous. Quelque-part, ça l'arrange, elle qui a du mal avec ses formes. Un pantalon court, manches larges mais retroussés jusqu'au dessus des genoux. Son corps affiche des muscles légèrement visibles et des pieds nus, habitués à l'effort physique. Mais le plus flagrant dans l'histoire, ce sont les bandages. Rosie, elle pouvait bien voir qu'ils allaient de sa jambe jusqu'au coup en passant par le bras. La chemise est assez courte pour que, en théorie, on puisse voir le ventre, s'il n'était pas lui aussi couvert par les bandages. A bien y penser, c'est limite si Judith n'était pas majoritairement recouverte de bandages plutôt que de sa propre peau.
La mate reste tête baissée, laissant Rosie venir jusqu'à elle, commencer à faire les mesures. Même alors que l'animorphe se tient à coté d'elle, à toucher son bras et sa jambe, Judith reste figée, le regard droit dans le vide. Alors que Rosie commence son oeuvre, la métisse se permet de mettre les choses très vite au clair.
T-t-tout le bras, t-out-te la j-je-jambe. En déglutissant, par peur du ressenti de Rosie.
Et maintenant un silence, gênant, qui instaure le malaise. Non non, elle ne peut pas laisser la situation en plan comme ça. Il faut qu'elle brise le silence, sinon elle va inquiéter Rosie plus que "nécessaire". Ses yeux font des va et vient vers l'hybride, hésitante.
Je... P-p-pardon. ... Une inspiration profonde, son oeil gauche commençant à partir en vrille.
.J-je...je vo-je voulais pas...t'an-t'anga-t'angois-sser, avec ç-ça. Son poing couvert de bandages se serre. Elle a honte de faire subir ça à Rosie. Comme si avoir pourri la journée d'Iris n'avait pas suffit. Des fois tu sers vraiment à rien Judith, c'est ce que tu te dis.
C'est j-c'est j-juste...
Et puis, finalement, sa tête se tourne vers Rosie, inquiète, encore. Elle aimerait rassurer, faire la conversation mais, elle non plus ne trouve pas les mots.
...T-tu te fais j-juger? P-pour ton visage?
...Ok c'est pas mal rentre-dedans ça Judith. Mais si ça peut empêcher les pensées de Rosie de se fixer sur ses blessures à elle, soit.