Basmath a quitté la foire, pratiquement tout le monde qu'elle connaissait est partit. Pourtant, c'est la seule à ne pas être venue qui l'inquiète. Iris, elle serait sûrement venue, ça aurait été l'occasion pour les deux de se revoir. Mais non, aucune trace d'elle, pas même juste en chevalière à patrouiller. Ça, c'est bien ce qui inquiète Judith. Suivant les derniers mots de sa soeur, la cadette s'en va jusqu'à la caserne d'Altissia. C'est le seul endroit où elle sait qu'Iris pourrait être présente. Malheureusement, pas d'accès pour elle. Une civile aux origines clairement caldissiennes, ça passe pas vraiment aux yeux de la garde. Ils l'ont gentiment envoyer paître mais l'invocation n'a pas dit son dernier mot, ça non.
Contournant le camp, observant les murs et les patrouilles, la mate attends le bon moment et... Hop! La voilà qui vient d'escalader le mur, non sans vérifier s'il y avait des yeux vigilants. Profitant de la nuit et de la hauteur, elle observe les lieux, cherchant où est-ce qu'elle pourrait bien être à cette heure. Hmm, le premier réflexe qu'elle a, c'est de se dire qu'elle serait à se reposer aux..hum...les "trucs" qu'elle sait pas comment que ça s'appelle. Enfin bref "les dortoirs" de l'armée. En plus si Iris est de la chevalerie, elle doit probablement avoir sa chambre à part, ça serait utile ça. L'invocation se met à aller de toits en toits jusqu'à épier une discussion entre gardes. Visiblement, le plus gros dans cette caserne est à patrouiller et surveiller les rues et lui, il s'en va se reposer car son tour de garde est fini. Parfait ! Descendant sans un bruit, Judith suit le garde seul jusqu'au bâtiment. Maintenant qu'elle y est, pas question d'entrer par la porte, surtout avec l'autre qui vient d'entrer. Non elle va devoir regarder par les fenêtres, chercher une ouverture, voir carrément la blanche.
Après quelques minutes à la limite du voyeurisme, elle tombe enfin sur une chambre avec une silhouette et des cheveux qu'elle reconnaîtrai entre mille. Elle l'a trouvé ! Sans attendre, Judith se place juste au bord de la fenêtre et commence à taper doucement. Pas de réponses et elle ne peut pas se permettre de l'appeler, elle se ferait griller très vite. Alors elle tente d'enfoncer la fenêtre...tout ça pour qu'elle soit ouverte depuis le début. Rentrant par effraction, Judith atterrit discrètement sur le sol avant d'aller en direction d-
I-Iris...?
Son chuchotement ne masque pas son inquiétude. Elle la voit sa "copine" mais dans quel état... Les vêtements froissés, mal portés et sales, la peau pas toute claire, sa chevelure en vrac et surtout son regard. Elle a l'air complètement sapée de son âme, le regard vide. C'est au tour de Judith de changer de regard, l'air soudainement horrifiée de l'état de "sa" blanche. Très vite, elle s'approche et pose ses mains sur les épaules, cherchant à l'avoir les yeux dans les yeux.
I-iri-Iris?! Son chuchotement a presque sonné comme une voix haute sur la fin.
Son coeur bat la chamade. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver...
Contournant le camp, observant les murs et les patrouilles, la mate attends le bon moment et... Hop! La voilà qui vient d'escalader le mur, non sans vérifier s'il y avait des yeux vigilants. Profitant de la nuit et de la hauteur, elle observe les lieux, cherchant où est-ce qu'elle pourrait bien être à cette heure. Hmm, le premier réflexe qu'elle a, c'est de se dire qu'elle serait à se reposer aux..hum...les "trucs" qu'elle sait pas comment que ça s'appelle. Enfin bref "les dortoirs" de l'armée. En plus si Iris est de la chevalerie, elle doit probablement avoir sa chambre à part, ça serait utile ça. L'invocation se met à aller de toits en toits jusqu'à épier une discussion entre gardes. Visiblement, le plus gros dans cette caserne est à patrouiller et surveiller les rues et lui, il s'en va se reposer car son tour de garde est fini. Parfait ! Descendant sans un bruit, Judith suit le garde seul jusqu'au bâtiment. Maintenant qu'elle y est, pas question d'entrer par la porte, surtout avec l'autre qui vient d'entrer. Non elle va devoir regarder par les fenêtres, chercher une ouverture, voir carrément la blanche.
Après quelques minutes à la limite du voyeurisme, elle tombe enfin sur une chambre avec une silhouette et des cheveux qu'elle reconnaîtrai entre mille. Elle l'a trouvé ! Sans attendre, Judith se place juste au bord de la fenêtre et commence à taper doucement. Pas de réponses et elle ne peut pas se permettre de l'appeler, elle se ferait griller très vite. Alors elle tente d'enfoncer la fenêtre...tout ça pour qu'elle soit ouverte depuis le début. Rentrant par effraction, Judith atterrit discrètement sur le sol avant d'aller en direction d-
I-Iris...?
Son chuchotement ne masque pas son inquiétude. Elle la voit sa "copine" mais dans quel état... Les vêtements froissés, mal portés et sales, la peau pas toute claire, sa chevelure en vrac et surtout son regard. Elle a l'air complètement sapée de son âme, le regard vide. C'est au tour de Judith de changer de regard, l'air soudainement horrifiée de l'état de "sa" blanche. Très vite, elle s'approche et pose ses mains sur les épaules, cherchant à l'avoir les yeux dans les yeux.
I-iri-Iris?! Son chuchotement a presque sonné comme une voix haute sur la fin.
Son coeur bat la chamade. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver...