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  • Raid - Avril 1002
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Gabryel L. de Venomania
    Victoire Zeller
    Saoirse Ardeurien
    Elliott Donovan
    Samaël Enodril
    Raol Zeteki
    Ayako Yukimura
    Conan D. Solo
    Basmath Yeshua
    Alexander Edenweiss
    Yggdrasil
    15 participants

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    Raid - fin Avril 1002


    Attaque sur le Grand Mur

    Plusieurs jours se sont écoulés depuis le début des premiers raids. A la tombée de la nuit, on évite de s'aventurer en-dehors de la cité et on file se mettre à l'abri avant de se faire attaquer par ce que l'on nomme désormais "Pourritures".
    Ces dernières, comme d'autres soirs, ont décidé de revenir afin de tenter à nouveau d'envahir la ville et semer le chaos. Elles se trouvent aux portes principales du Grand Mur, essayant de l'ouvrir pour mieux s'y introduire. Autour des portes, d'autres Pourritures tentent de s'infiltrer cette fois-ci par les murs en y ouvrant des brèches pour permettre une intrusion plus aisée.
    On sonne l'alerte, on conseille aux civils de rentrer chez eux, on appelle l'armée pour qu'elle intervienne. Mais est-ce que ce sera suffisant pour les arrêter ?..
    Qu'importe votre groupe ou votre rang, venez prendre part à l'aventure, si vous l'osez !

    Récapitulatif :

    more_horiz
    avril
    1002
    Raid
    here we go again
    C'était parti pour que ce soit une soirée tranquille. Pour une fois, je bénéficiais d'un peu de repos que je ne boudais pas, bien au contraire. Quelques jours sont passés depuis la dernière attaque, et si j'avais aimé croire qu'il s'agissait du début de la fin, je ne pouvais pas davantage me tromper. Est-ce que les Pourritures ont enfin compris la leçon ? J'aimais bien me dire ça. La vérité est autre, mais pour l'instant, je reste dans l'ignorance en profitant d'un dîner calme et chaleureux en compagnie du moine qui vit sous mon toit. C'est drôle que nous ayons pu nous habituer si facilement à l'autre, comme si c'était naturel. Une routine a commencé à se mettre en place, mais sans jamais que je ne m'ennuie ; alors qu'en plus j'ai tendance à vouloir rentrer plus tôt à la maison et donc à m'absenter de certaines tournées dans les tavernes où j'étais accoutumé à rester tardivement. J'ai commencé à prendre plus de plaisir à rentrer peu de temps après le travail qu'on se demande si je suis tombé malade. Et en un sens, serait-ce faux ? Même pour moi, certaines choses qui sont arrivées dernièrement restent flous de mon point de vue. Notamment la façon dont mon cœur s'emballe lorsque je croise le regard de Shimomura. La façon aussi dont je me surprends à sourire automatiquement quand il est dans mon champ de vision, et cette envie que j'ai et qui me prend tout à coup à ce moment-là de me rapprocher de lui. J'aurais semblerait-il pour lui des sentiments qui dépassent le stade de l'amitié. J'ai nié cette accusation -ou révélation- depuis qu'elle m'est apparue mais elle trotte depuis dans un coin de ma tête et je n'arrive définitivement pas à m'en éloigner. Je sais que si j'étais vraiment sûr de moi, ce ne serait pas un problème pour me débarrasser de cette idée étrange, mais je suis en proie à certains doutes qui ne m'aident pas à faire le vide. Et plus j'y pense, plus cette théorie a des preuves d'exister, en fin de compte, même si je fais comme si de rien n'était. Je préfère ne pas y songer, au risque que cela me fasse plus de mal qu'autre chose, même si je suis content de passer du temps avec le magimorphe dont la simple présence change complètement l'ambiance chez moi. Le jardin est d'ailleurs en train de revivre grâce à son intervention car je suis loin d'avoir la main verte, pour ma part. Mais il n'y a pas que ça. C'est devenu de plus en plus agréable de rentrer à la maison en sachant qu'il est là et qu'il m'attend parfois. J'apprécie sans doute un peu trop pour mon propre bien. Comme ce soir où nous finissons de manger. Mais il m'a préparé une surprise : un gâteau qu'il a cuisiné de ses propres mains.

    « Wouaaah ! C'est vous qui l'avez fait ?.. Il a l'air délicieux ! »

    Mon visage s'illumine et il y a cette chaleur devenue familière qui m'embrase doucement la poitrine. Je ne suis pas sans savoir que Shimomura ne cuisine pas beaucoup, ou du moins il n'a pas pris cette habitude de lui-même. Je me suis rendu compte en revanche du poids qu'il a pris depuis qu'il est chez moi. Je ne l'ai jamais dit, mais... ça fait plaisir. Il mange bien, au moins ; même s'il préfère éviter l'abondance puisque les réserves sont en train de se vider de plus en plus sans s'approvisionner. Je le comprends. Avec mon statut j'ai de la chance d'être bien moins en manque que les autres mais comme l'avenir reste incertain quant à la situation, il vaut mieux faire attention, tout en continuant toutefois de manger sainement. Pour moi, je m'en fiche, mais ça m'ennuierait que Shimomura ne mange pas à sa faim ; je souhaite qu'il ne manque de rien.
    C'est pour ça que je vais savourer avec bon cœur son gâteau, l'eau me venant déjà à la boucher. Timing plus qu'imparfait toutefois car alors que j'allais couper un morceau, on frappe à la porte d'entrée dans des coups brusques et pressés. Les chiens aboient et grognent, me poussant à me lever même si je fronce les sourcils en me demandant qui peut bien nous déranger à une heure pareille alors que je me faisais une joie de prendre un dessert qui a été fait exprès pour moi. Lorsque j'ouvre, c'est pour découvrir, avec stupeur, un soldat qui semble paniqué.

    « Général ! Les... Les Pourritures ! Elles sont revenues ! Y'a une attaque sur le Grand Mur !
    - Quoi ?! »

    Pas maintenant ! Elles auraient pu attendre, quand même ! Grrr !
    Derrière lui, d'autres soldats courent pour descendre les rues, probablement afin d'atteindre les grandes portes de la cité. La situation est grave et je comprends l'urgence puisque ce n'est pas la première, mais je suis frustré de cette soirée finie prématurément. Même si la colère qui me prend est un peu plus forte que je ne l'aurais cru, tant et si bien que je m'étonne moi-même de ressentir un tel agacement.

    « J'arrive tout de suite. Fermer toutes les issues menant à la Ville Basse et évacuez les civils qu'il reste ! »

    Agir, il faut. Heureusement, nous sommes préparés, depuis le temps, même si les offensives restent imprévisibles. Le soldat fait signe que le message est bien reçu avant de prendre congé pour rejoindre ses camarades et faire passer le mot. J'espère que Gabryel sera sur place, aussi, ou du moins qu'il ne mettra pas longtemps avant de venir.
    Je ferme la porte pour que nous soyons de nouveau tranquilles, mais ce n'est pas sans pousser un soupir et sans porter vers mon colocataire un sourire désolé, tandis que l'extérieur se fait de plus en plus agité. Bientôt, des hurlements et ordres se font entendre à l'extérieur.

    « Moi qui avais hâte d'y goûter à ce gâteau... Je suis désolé de devoir vous laisser pour ce soir. »

    Cela ne m'aurait pas gêné, une soirée tranquille, avec lui... Mais pour mon pauvre rythme cardiaque, peut-être que ce n'est pas plus mal, quelque part, si je m'en éloigne temporairement. Je ne peux m'empêcher de m'inquiéter toutefois. Rassemblant les affaires et l'armure dont j'ai besoin, mes yeux se posent sur ceux du moine. Un temps d'arrêter assez court qui me paraît durer plus longtemps, au cours duquel je détaille ses traits sans savoir ce que je désire y trouver. J'aimerais le toucher. Lui prendre la main. Dire quelque chose de mièvre et bête. Je me résigne, pour ne pas que ça soit embarrassant.

    « Faites attention à vous et restez bien à l'abri. »

    C'est tout ce que je trouve à dire alors que d'autres mots voulaient sortir. Ce n'est pas le moment, dans tous les cas. Je finis donc par sortir en fermant la porte derrière moi. Passer à la caserne pour chercher ma jument prendrait trop de temps, alors je me contente de me transformer pour filer à quatre pattes sur une cadence vive et ainsi, je descends tout le quartier Eossien pour me retrouver bientôt sur le lieu de l'action, au niveau du Grand Mur.

    y se passe quoi :

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    Faire attention dans la précipitation. Ne pas perdre une miette. Ne pas perdre une goutte. Eviter les obstacles sur la route. Le Donovan file même s'il est fragile, car la soif d'expérience et la recherche de connaissances n'attendent pas. Tester. Confirmer. Apprendre. Recommencer. Elliott évite les civils tandis qu'il coure dans le sens inverse de leur fuite. A sa ceinture, des fioles solidement accrochées. Certaines vides prêtes à accueillir quelque chose, les autres remplies d'un contenant qui pourra élargir le champ d'expertise de leur porteur. Ce qu'on appelle "Pourriture" fascine l'esprit de l'apothicaire qui voit là une occasion en or de répertorier une créature jusque là absente de tous bouquins existants, ou du moins, de tous bouquins qu'il a lu (ce qui pourrait constituer déjà une bibliothèque entière). Mais il n'a pas vraiment le droit d'être ici de toute façon. Si son frère l'apprenait... Même si Elliott est adulte, ce n'est pas vraiment le Donovan le plus fort ou le plus résistant. Du moins, sous forme humaine. En terme de combat, il est loin derrière mais ce n'est pas quelque chose qui l'embête. Sa place n'a jamais été à la guerre et ses problèmes de santé l'auraient de toute manière probablement empêché de faire partie de l'armée. Oros lui a donné un corps faible dont il ne se sert que pour supporter la tête pensante qui lui heureusement fait le travail.
    En essayant de rester discret pour ne pas qu'un des soldats remarque qu'un civil prend la mauvaise direction, Elliott échappe aux regards qui surveillent les alentours même si les chevaliers sont plus occupés à éloigner les gros tas de boue. Le regard bleu d'Elliott brille. Il doit s'approcher. Savoir quels éléments seront efficaces contre les Pourritures. Dans sa sacoche, il n'a pas non plus oublié des potions médicinales pour les blessures ou d'éventuelles maladies qui pourraient se manifester. Personne n'est à l'abri et son rôle premier est d'ordinaire fournir les médicaments nécessaires aux guérisons, alors il ne déroge pas à son travail et se tient prêt à soutenir en cas de besoin, même si la magie blanche lui est inconnue.
    Sur les lieux, devant les portes, les Pourritures tentent tant bien que mal de passer ; certaines y sont parvenues et doivent à présent repousser les protecteurs de la ville. C'est le moment d'agir. Elliott n'est pas le meilleur pour viser, mais il prend en main une de ses fioles contenant de l'eau pour cibler une Pourriture afin d'établir le lien entre ces drôles de créatures et les solutions aqueuses. Il se concentre. Puis lance.

    format court :

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    Raid - fin Avril 1002
    avec des gens chelous



    Quelle belle époque ! J’aime vraiment beaucoup le chaos qui règne dans la cité depuis quelques semaines. N’ayant pas grand-chose à la base, je n’ai rien perdu durant l’attaque du dragon. En revanche, je n’ai fait que m’enrichir par de divers larçins plus ou moins fustigés par la vilaine Astrid. Ça va, quoi… les nobles, eux, continuent de s’éclater comme si ne rien était et donc, nous, on devrait pas faire pareil ?! Bon, d’accord, je crois que je soucis, c’est que je vole sans différencier les gens dans le besoin des plus riches. Mais bon. Si les prolos me demandent gentiment, je leur rendrais leurs trucs, c’est bon… j’suis pas si vilain, faut pas croire.

    Enfin, ça, c’est parce que je pensais que cette situation était complètement ponctuelle et ne se prolongerait pas. Mais, la cité n’est plus vraiment tranquille depuis un moment. Les machins gluants que tout le monde nomme désormais « pourritures » ont vraiment envie d’embêter tout le monde et de rentrer dans la cité pour continuer à mettre le bazar. On raconte que le dragon les envoie régulièrement… je suis en train de me dire que ces saloperies en ont après mon trésor !! Enfin, non, peut-être pas (à ce qu’il parait je ne suis pas le centre du monde…), mais, j’ai quand même le sentiment que ces pourritures cherchent quand même des trucs. Des trucs qui se trouveraient dans la cité. Ou alors elles veulent juste épuiser les militaires. Je serais pas contre l’élimination de l’armée. Enfin, ces cons utilisent surtout leurs nouveaux esclaves, les sentinelles, pour se protéger, désormais… Bref. J’ai déjà eu un peu trop de pensées intelligentes et politik sur la societai pour la journée.

    Moi, je suis juste venu dans le coin du grand mur où l’attaque a été déclarée pour faire les poches des soldats et des gens qui s’enfuient, trouver des jolies armes pour ma collection et peut-être faire de la bagarre. Car c’est rigolo et plutôt lucratif. Je vois pas pourquoi les gens se plaignent, franchement… iels n’ont qu’à faire comme moi et arrêter d’être honnêtes !

    Les soldats et les sentinelles sont déjà en train de se battre. En arrivant devant les barricades dressées pour faire barrages a nos envahisseurs gluants, j’ai déjà ma veste pleine de babioles recupérées ça et là. Si je saute sur la barricade, me faufile, fais les poches et tape sur quelques pourritures, je pense que le jeu en vaudra la chandelle ! En mettant à exécution mon plan, je repère un type mince qui se fraie un chemin vers les premières lignes. Il ne ressemble pas à un soldat mais… sa sacoche et ses fioles mystérieuses me font de l’œil. Héhéhé… j’ai trouvé ma prochaine victime. Sans un bruit, je glisse entre les militaires avec agilité et d’un geste, juste en passant à côté du maigrichon, pique quelques fioles colorées dans son sac. Enfin, je saute sur un mur, puis sur la barricade, prêt à continuer mes petits larçins, mais alors que je m’apprête à sauter—

    « AAAAAAAAAAH C’EST QUOI CA, CA MOUILLE ?!?! »

    Je feule et m’agite dans tous les sens sur la barricade et finit par tomber au pied des militaires et du type que je viens de voler. Les potions tombent et se brisent sur la tête des soldats qui ont amorti ma chute et mon butin s’éparpille partout par terre. Une fiole noire répand de l’encre sur une personne… une autre semble pris de démangeaisons assez pénibles. Mais le pire, ça reste moi qui suis tout mouillé et qui gesticule en donnant des coupes de griffe dans tous les sens. Parfois, ça tombe dans la face d’une pourriture et d’autres fois, ça passe pas très loin du visage de gugusses qui ont rien demandé… oupsiiiiie.
    Keskisépassé dans le post :

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      Basmath ne dort presque plus. Pas depuis les attaques. Quand elle dort, c’est très léger, un moindre bruit ne la réveille. Ils étaient en guerre, mais pas contre un autre pays. Ils étaient en guerre contre ces créatures visqueuses qu’elle avait appris à détester. Les Pourritures… Est-ce qu’Yggdrasil était aussi mécontent de notre présence ? Mais ils s’attaquaient aux Éossiens aussi.

      Argh, Basmath, essaye de te reposer un peu, laisse les questions existentielles pour un autre jour.

      Mais rien à faire. La blanche et rouge, elle le ciel, couchée sur un des nombreux lits aménagés sur le grand mur, pendant les journées. Ces créatures ne viennent que la nuit, après tout. Et pas toutes. Basmath espérait que ceci n’en serait pas une et qu’elle aurait le temps de fermer l’oeil, un peu.

      Le Général De Venomania lui faisait vraiment travailler son poste de Capitaine du Grand Mur…

      En vrai, c’est ce que tu mérites, après tout.

      La petite voix dans sa tête, cette anxiété qui la suit depuis des années maintenant, qui lui répète souvent ce fait. Elle va finir par y croire.

      Des bruits un peu trop familiers se mettent à retentir en bas du mur. Les soldats bougent, crient des ordres et quelqu’un vient ‘’réveiller’’ la Yeshua.

        « Capitaine! Ils attaquent encore! »


      La militaire se lève, non sans soupirer, se craquant le cou. Allez, Bas, au boulot. La Capitaine du Grand Mur prend une grande inspiration, avant de parler d’une voix forte et ferme.

        « TOUT LE MONDE A SON POSTE!! ALLEZ PLUS VITE QUE ÇA! »


      Basmath se bouge elle-même, une épée à deux mains (avec une seule, bien sûr, c’est Bas) qui allait très probablement briser avec le premier coup donné. Mais elle s’en foutait. La Yeshua avait passé beaucoup d’armes depuis les raids.

      Elle se dirige vers le point d’attaque le plus proche, tandis que les archers et les mages préparent aussi. Ils sont habitués, mais fatigués, ça paraît. Elle ne doit pas laisser montrer sa propre fatigue, sa propre faiblesse.

      …Urgh….

      Elle espère qu’il sera là, cette fois aussi.

      Rapidement, la Capitaine arrive devant les Pourritures et elle n'hésite même pas une seule seconde. Elle part sur l'offensive.

      Résumé :



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    La situation fait qu'aller de Charybde en Scylla. Depuis leurs arrivé après le réveil du Dragon, les pourritures sont partout aux alentours d'Yggdrasil. Et sans surprise, elles attaquent le grand mur, régulièrement. Pour une fois, Conan se retrouve dans une situation à laquelle il n'est pas habitué. Prendre d'assaut, ça il sait faire, mais défendre des places? Sur la durée? Jamais vraiment fait.

    Ce soir, Il est dans son petit repaire. Une chambre arrangée un peu à la hâte par Medusa chez elle. Des plans fait à la main un peu vagues de la cité et des murs. Des notes basées sur les infos données par Ayako et Basmath. Bas', elle est devenue pas mal importante; pour le siège. C'est la plus haute gradée en charge des principaux points d'attaques, et la seule qui collabore avec lui. L'heure n'est pas à la révision des devoirs cela dit. La nuit arrive et il doit se préparer, aucune garantie que cette nuit soit calm-

    Dante !

    Conan (qui est aussi Dante parce que ça ne rends rien confus) tourne aussitôt la tête vers la rousse, devinant la suite.

    Les gardes commencent à courir dans tous les sens.

    Bon-

    Pas besoin de dire plus. Il s'échauffe les épaules, histoire de vérifier si toutes les sangles de l'armure sont en place.

    Hep hep hep- Venant de la rousse, s'interposant entre lui et la sortie, son index pointé vers lui.

    Armure et sangles?

    Prêt. Non sans resserrer celles des gantelets par précaution.

    Bouclier?

    Prêt.

    Armes?

    Massue et hache ok.

    Hmmm... Elle se penche, pouce et index sur le menton, à moitié pensive avant de soudainement redevenir normale.

    Tiens ! Sort alors, cachée dans son dos, l'épée altérée par Aurora. La main gantée de l'apothicaire dégaine tout juste assez l'arme pour qu'on puisse appercevoir une vive lueure orange.

    Ca devrait durer pour le gros de la nuit. Tu m'en diras des nouvelles. Avant qu'elle ne lui donne l'épée avec un sourire.

    Cool, j'avais besoin de torches.

    Le Solo fais quelques pas jusqu'à Daisy et ses chiots. Depuis qu'elle a eu sa portée, elle est restée vivre chez Medusa, histoire que quelqu'un puisse s'en occuper durant ses absences. Quelques carresses sur sa têtes et sur les petites boules de poils. Il leur a toujours pas trouvé de nom tiens. Il verra ça demain. En attendant... Conan se redresse, enfile son casque, un "à demain" très calme et le voilà partit pour une longue nuit.

    Pas bien compliqué d'atteindre le grand mur. Il a souvent fait des "répétitions", à faire le trajet à pieds jusqu'au mur. Tant que c'est le principal point d'attaque. Et il a juste suffit de suivre les gardes pour arriver à destination. Ses pas l'ont menés jusqu'en haut d'un des murs gérés par les troupes caldissiennes. Les gardes ne prêtent pas trop attention, même ceux qui le reconnaissent ne font rien. L'ennemi de mon ennemi est mon ami comme dirait l'autre. Les pourritures sont bien là. Pas le temps de trainer. Conan fait son Conan en se laissant tomber du mur pour aller frapper la première saletée venue.

    Un bruit pas très élégant et un Solo qui a déjà une épée embrasée dans la main (et planté dans une pourriture). Sans bouger d'un centimètre, il redresse simplement la tête et première chose qu'il voit? Bah tu parles d'un coup de hasard, Basmath. Il tombe toujours sur elle mais il s'attendait pas à la voir aussi vite.

    Salut-

    Et sans crier gare, une fiole qui vient lui tomber sur le casque avec tout un espèce de liquide noir qui dégouline et va dans les visières du casque. Ca a pas encore atteint ses yeux mais impossible de voir quoique ce soit avec cette merde.

    Ca colle.

    Résumé de la flemme :

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    On est Raid
    fin avril 1002 - avec de joyeux drilles



    « Rester tranquille ». C’est ce que Raol s’était promis il y a quelques semaines, lorsque le gardien s’est réveillé et a plongé la cité dans une période pleine d’incertitudes. La grenouille n’avait pu qu’imaginer les pourritures, jusqu’à leur premier assaut aux portes de la ville, il y a déjà un petit moment. La première fois, iel avait priorisé la sécurité de Ziyal, l’avait accompagné aux racines, comme d’habitude. Puis, c’est devenu une routine, chaque fois que les pourritures attaquaient. Et Raol pouvait s’y faire. Prendre sur ellui et poursuivre son emploi du temps habituel (en plus, la forge ne marchait pas si mal, ironiquement). Ne pas trop penser à celleux qui se pressent sur le champ de bataille. Se convaincre que Gabryel ne sera pas trop gravement blessé. Que Basmath ne fera rien d’imprudent. Et que Natsume… bref.

    Ce n’est pas lâche que de rester aux côtés de sa famille afin de la protéger, mais, c’est frustrant. Cela devient insupportable. Raol n’a pas appris à se battre pendant désormais plus d’un an pour au final ne rien faire. Ce qui se passe ne concerne pas que les militaires, comme toute la cité est menacée… et par ailleurs, cette situation de crise impacte directement les natifs, qui passent toujours en dernier lorsqu’il faut partager les ressources.

    Bon, ce n’est pas la présence de Raol sur le front qui fera la moindre différence. L’amphibien a beaucoup réfléchi à la chose, à force d’être coincé dans les quartiers eossiens. Enfin disons plutôt qu’iel ne pense qu’à ça et rumine à l’infini. Malheureusement, ce qui lea pousse aujourd’hui à se presser vers les portes de la ville est bien moins raisonné que tous les arguments qu’iel s’est mis en tête pour se brider, pour ne pas prendre de risques stupides. Pour ne pas se retrouver dans une situation où iel risquerait de tuer quelqu’un. Il fallait juste qu’iel sache. Qu’iel aperçoive seulement Gabryel. Le voit en vie de ses yeux. Iel serait rassuré et pourrait rentrer auprès de Ziyal.

    Oui. C’est tout. Je veux juste le voir de loin pour arrêter de m’imaginer le pire. Rien de plus… Rien de plus.

    La différence avec les fois précédentes, c’est que cette fois, Raol a prévenu Ziyal de ce qu’iel comptait faire. Iel l’a accompagné aux racines avec les autres natifs et lui a promis d’être prudent.e et de revenir aussi tôt que possible. Son parent a été compréhensif, a même eu l’air confiant. Devant le courage dont Ziyal faisait preuve, la grenouille dorée comprit qu’elle n’avait pas d’autre choix que de revenir intacte.

    Cependant, iel ne s’attendait pas à un tel chaos en arrivant au grand mur. Trouver Gabryel ou d’autres visages familiers dans ce bazar n’allait pas être aisé.  

    Afin de ne pas être piégé dans un mouvement de foule, Raol saute directement en direction des toits les plus proches de la zone de crise. De là, iel a une vue idéale sur les evènements… cela dit, cela reste compliqué de s’y retrouver dans cet amas de gens qui pataugent dans les pourritures. Raol ne tarde pas à repérer Basmath, cela dit. Elle se bat, comme s’habitude et semble concentrée. Iel remarque également la présence d’un type en armure aux côtés de sa prof de bagarre qui lui semble familier. Enfin, l’armure lui est familière. Mais qui sait ce qu’il y a dedans.

    Captivé par sa surveillance de la bagarre, Raol est surpris par un projectile perdu qui arrive à toute vitesse dans sa direction. En esquivant, iel perd l’équilibre et tombe de son perchoir en jurant.

    « MAIS APPRENDS A VISEEEEEEEEEEER DUCOOOOON !! »

    Si atterrir sur ses membres antérieur de haut de lui pose aucun problème, Raol se retrouve au milieu de la bataille, non loin de Basmath et de l’armure. Pas le temps de niaiser, les pourritures approchent. Même si l’amphibien a pris sa dague et n’a pas de mal à esquiver, les pourritures sont loin d’être lentes et le font reculer. D’un bond en arrière, Raol se retrouve dos à Basmath et se concentre sur sa magie. Si ces trucs sont liquides, c’est bien qu’ils doivent contenir un peu d’eau ou un équivalent qui peut être maitrisé. En tendant la main dans la direction de ses cibles, la grenouille sent que ses pouvoirs élémentaires parviennent à se saisir de quelque chose d’aqueux. Les pourritures s’immobilisent un petit moment, visiblement affectées par l’attaque magique. Si elles se remettent à bouger peu après, leurs mouvements sont fort ralentis, comme l’eossien.ne l’espérait. Cela laisse à d’autres l’occasion de les repousser.

    Maintenant… Raol aimerait pouvoir trouver le moyen de ne pas s’éterniser dans le coin, comme iel a promis. Mais vu le nombre de pourritures, il va falloir faire de la bagarre pour de bon.

    Urgh… jsens que ça va encore être chiant, tout ce bordel…  


    C long mais tkt vla le résumé :

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    Une attaque. Encore. Non, celle-là est plus violente que les précédentes. Parfait. C'est le moment qu'il attendait. Tissus de couleurs sombres et non voyantes le recouvrent pour mieux le dissimuler dans cette obscurité qui est son alliée de toujours et cacher ses traits pour ne pas qu'on le reconnaisse. Taille raccourcie, personne ne doit savoir ce qu'il compte faire ce soir, et il ne veut pas non plus mêler sa sœur à ça, exceptionnellement. Saoirse, ou plutôt Libre, s'envole de son gabarit minuscule et de ses ailes fines jusqu'en haut des remparts qui entourent la cité. Il cherche minutieusement l'endroit parfait pour mettre son plan à exécution alors que les Pourritures, une fois de plus, sont de sorties et que soldats et autres civils se mettent en action ; soit pour fuir, soit pour riposter. De son point de vue, cette cité ne mérite pas d'être défendue alors qu'elle accueille encore en son sein des parasites étrangers qui leur ont tout volé.
    Taille humaine reprise, Saoirse s'approche dangereusement des Pourritures qui se prennent aux portes pour tenter d'entrer dans la ville tandis que des guerriers les repoussent. Traîtres sont tous ceux qui ont consciemment choisi de porter les armes aux côtés des Altissiens et Caldissiens en croyant servir une noble cause. Un jour, ils se réveilleront une seconde fois. La fée, elle, ne s'est jamais faite d'illusion à propos des envahisseurs : jamais ils ne pourront établir une véritable paix alors que des inégalités courent toujours. Mais ce soir, il veut que les choses changent. Saoirse balance sur les Pourritures des cailloux pour attirer l'attention de quelques uns. L'astuce marche puisqu'un groupe se détache pour tourner ses corps visqueux dans sa direction.

    « Venez me chercher. »

    Qu'ils puissent le comprendre ou pas, cela semble marcher dans tous les cas puisque les Pourritures s'en viennent finalement dans sa direction. Saoirse les appâtes donc pour qu'ils longent à sa suite les murs protecteurs. La fée doit éviter les projectile tout en menant les ennemis à bon port : le Quartier des Armes. Ou plutôt, le Quartier des Affaires. Mais puisqu'il faut passer par le second pour atteindre le premier, les Pourritures doivent d'abord créer une brèche dans le Grand Mur. Saoirse passe alors de l'autre côté, à l'intérieur de la cité, tout en narguant les ennemis boueux pour qu'ils viennent le chercher. Dès lors, le groupe essaye de passer au travers en formant le début d'une faille dans la pierre. Mais pour que ça aille plus vite, il faut qu'il trouve une personne suffisamment forte physiquement à manipuler, afin de faire un trou dans le mur à sa place que les Pourritures pourront emprunter.

    jte résumé kanmem :


    Dernière édition par Saoirse Ardeurien le Mar 13 Juin 2023 - 20:50, édité 1 fois

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      Allons habiter a Yggdrasil, qu’elle avait dit. Ça va être plaisant, une nouvelle ville! Y’aura moins de problèmes qu’ailleurs, qu’elle avait dit. Le ‘’elle’’ en question, ici, c’est Ayako, qui est frustrée contre toutes ces conneries qui n’arrêtent pas d’arriver constamment. Elle veut simplement vivre sa vie avec sa famille et faire pleuvoir des sicams. Mais non, fallait que la grosse branche néon fasse chier Ayako en leur envoyant un gros dragon et des tas mous qui puent depuis des jours.

      La patience de la criminelle, elle commence à arriver au bout du rouleau. Genre vraiment.

      Katana à la main, Ayako lève son seul œil valide vers l’arbre, faisant un ‘tch’ arrogant, avant de donner un coup de pied sur une racine proche d’elle. Au loin, elle peut entendre les gardes courir vers le mur. C’était recommencé. Mais Ayako, tout ce qui l’importait, c’était que sa femme et ses enfants survivent. Et Rosemarie aussi. Les autres ? Peuvent tous crever.

      Elle et ses gars patrouillent l’intérieur du Grand Mur pour détruire quelconque monstre passerait….

      Et c’est alors que la borgne aperçoit une p’tite ***** de fée d’enfant d’******** qui essaye de faire passer des Pourritures dans la ville. Ayako n’en croit pas son œil. Elle regarde, hébétée, pendant quelques secondes, avant de se pencher vers un de ses gars et

        « Fait-lui peur. »


      Bras croisés, Ayako s’avance un peu alors que l’archer se prépare. Elle attends que la flèche soit tirée, avant de crier.

        « OI, YA LITTLE SHIT!! »


      La flèche passe à quelques centimètres du visage de la fée alors qu’Ayako lève les les bras au ciel en mode ‘’wtf bro’’.

        « T’peux m’dire c’que tu fous ?! »


      Prochaine flèche, c’était dans la tête.


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    L'entreprise fonctionne. Les Pourritures parviennent progressivement avec leur mucus poissonneux à affaiblir le mur ; mais l'épaisseur de ce dernier n'est pas à sous-estimer non plus. Saoirse doit trouver quelqu'un ou quelque chose d'assez solide pour pouvoir l'aider dans son entreprise.
    Une voix assez forte fend l'air jusqu'à son ouïe, lui faisant tourner la tête dans sa provenance. A cet instant précis, une flèche passe à quelques risibles centimètres de sa tête, pendant qu'une excitée aux cheveux bruns fait des gestes en sa direction. Levant un sourcil vers cette femme un peu étrange qui ne sait visiblement pas se mêler de ce qui la regarde, il comprend néanmoins que la flèche vient d'un type à côté d'elle et qu'il est sur le point d'en tirer une autre.

    « Je dois au moins saluer l'audace, je suppose. »

    Il ne va pas chercher à élever sa voix plus que ça pour se faire entendre. A ses yeux, la situation demeure toutefois amusante.
    Stupides sont ceux qui essayent de me gêner dans mes projets.
    Saoirse porte son regard vers le sbire de la mafieuse avant de tendre légèrement le bras en sa direction, ouvrant brièvement sa paume comme s'il pouvait attraper de loin sa cible. Il se concentre sur celui qu'il prend comme pantin.
    Et si tu dirigeais plutôt cette flèche vers elle ?
    Et le sbire, sans rien pouvoir dire, exécute la volonté du psychomancien et tourne la pointe sur sa supérieure.
    Ce sera elle, ton ennemie.

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      Eh bien… Demandez et vous recevrez. Quelques temps après que la bataille n’ait commencée, un bruit de métal familier, et une voix qu’elle reconnaît. Un simple ‘salut’, c’était bien Conan. Elle est contente de le voir, un début de chaleur dans la poitrine. Elle sourit, légèrement, s'apprête à dire quelque chose, mais une flasque lui frappe le casque et couvre sa tête de matière visqueuse.

        « Euh..Co– »


      Pas le temps de dire autre chose, il faut se défendre de Pourritures qui ne perd pas de temps. L’épée de Basmath s’abat sur un monstre, puis un autre. Puis un autre.

      Puis, une autre voix qu’elle reconnaît: Raol. Son élève, à qui elle apprenait à se défendre depuis… Assez longtemps, en vrai. Iel s’était beaucoup amélioré.e, honnêtement. Et la Capitaine était contente de lea voir. La voix basse, plus pour elle-même qu’autre chose, la louve-garou fait un léger sourire.

        « Allez Raol, montre-moi ce que tu as appris. »


      Son regard rouge se tourne vers Conan, un peu inquiète, honnêtement.


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      P’tite mouche volante de merde. Les bras d’Ayako retombent mollement, alors que la fée ne semble pas trop réagir. Ou en fait oui, mais elle est un peu loin et Aya ne voit pas vraiment ce qu’elle dit. La criminelle fait un long soupir en mettant les mains sur ses hanches. Elle supposait qu’elle allait devoir tuer la libellule, sinon, elle allait causer plus de chaos qu’autre chose.

      Mais alors qu’elle se tourne vers l’archer, celui-ci tourne son arme vers sa boss. Sa boss, qui lève un sourcil et, sans attendre, donne un coup de poing solide sur la mâchoire de son sbire qui se fait jeter par terre, avec l’arc qui tombe un peu plus loin.

        « Urgh… »


      La rouge se secoue la main. C’était pas le meilleur des coups de poings, elle s’était fait mal au poignet, mais ça avait fait l’affaire. Le regard à un oeil de la brune retourne sur la p’tite merde.

        « T’as rien d’mieux à faire ?! »


      Elle fait signe à ses autres gars de s’en aller et de laisser leur patronne s’occuper du fauteur de trouble. Ayako plante son katana dans le sol, fixant l’autre, en haut. Grande respiration, Aya.

        « T’as pas des fleurs à butiner ou queq’chose du genre ?! »


      Si elle attrapait cette fée, elle allait lui arracher les ailes et les enfoncer dans le fond de sa gorge.


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    Le revirement de situation a l'air au moins de surprendre celle qui veut lui nuire. Ce ne sera pas assez pour elle, qui se débarrasse de son sbire manipulé d'un seul coup, mais ça permet à la fée de s'encombrer d'un ennemi en moins. La brune s'emporte à nouveau. Congédie le reste de son groupe qui l'accompagnait. Elle a dû avoir peur qu'ils subissent la même chose. Saoirse n'aurait en vérité pas pu tous jouer avec leur conscience sans en subir des conséquences très lourdes, mais elle n'a pas à le savoir. Le subterfuge a au moins fonctionné pour cette fois, et ça l'arrange si elle renvoie d'elle-même ses suivants. La voilà seule face à lui pendant que les autres continuent de repousser les Pourritures à l'entrée de la ville.
    Tss... Elle a rien de mieux à faire que de me gêner ?

    La fée se concentre à nouveau. Tente de prendre le contrôle de l'esprit de l'inconnue comme il l'a fait auparavant avec l'autre. Mais la psychomancie n'est pas arcane taboue pour rien. S'il essaye, il échoue lamentablement alors qu'un violet mal de tête le prend tout à coup, floutant même sa vision un court instant. Pris d'un vertige soudain, il se tient la tête entre les mains pour tenter de ne pas flancher.
    Pas maintenant !
    Mais il se sent faiblir. Il ne doit pas abuser. Mais il lui faut gagner du temps. Tout en ne prenant pas d'autres risques toutefois.
    Se servant de ses capacités de fée, il réduit sa taille pour ne faire plus que quelques petits centimètres, de telle sorte à ce qu'elle puisse encore moins le voir. Le plus important, c'est de gagner du temps.

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    Son sabre tranche sans difficulté l'épaisse masse devant lui. Malgré son poids, la forme se fend d'elle-même, et pendant un instant, Satoshi croit pouvoir espérer qu'elle ne bougera plus. Malheureusement, le monstre divisé laisse place à deux entités au regard tout aussi vide et globuleux. Rageusement, l'épéiste esquisse coup d'estoc et les embroche comme un seul être ; et lorsque sa lame se plante dans la terre, elle crépite, chargée d'étincelles, avant que ces dernières n'éclatent en une explosion de foudre. Le corps des Pourritures s'éparpille et éclabousse le haut de son armure de cuir. Son regard dur, aiguisé, reste pourtant fixé sur ceux des monstres qui semblent animés d'un dernier tressautement, sans qu'il ne sache s'il s'agit de la foudre, ou si ces créatures peuvent ressentir de la douleur. Ce n'est pas exactement sa préoccupation principale sur l'instant, de toute façon.
    Ne bouge plus.

    Comme si elles entendaient ses pensées, les monstruosités cessent de s'animer. Leur matière infâme retourne à la terre tandis qu'il dégage son arme avec aisance. Dans un souffle, Satoshi jette un regard circulaire autour de lui. La bataille fait rage, mais ce n'est certainement pas la première, et il sait que la nuit sera longue. Elles le sont de plus en plus, et si la pensée l'inquiète, il ne voit pas ce qu'il peut faire de plus.

    « Kurosawa ! »

    Tournant la tête lorsqu'on l'interpelle, Satoshi voit arriver deux silhouettes ; l'une soutenant l'autre. Il n'a pas de mal à reconnaître deux des sentinelles de son escouade, en bien mauvais état, toutefois. Quelque part, il n'est pas surpris. Il y a quelques semaines, c'est tout juste si ils savaient porter une lance.

    « On est débordés, à l'avant. On va pas tenir ! »

    Ils paniquent. C'est évident, mais cela le frappe d'autant plus qu'il ne s'y attendait pas. Ou du moins, il ne s'attendait pas à ce qu'on vienne le voir lui ; mais au sein des sentinelles, puisqu'il est l'un des rares à avoir de l'expérience au combat (quoique pas de groupe), il est parfois arrivé que d'autres viennent lui demander de l'aide. Ou du moins, pour qu'il serve de relais, plus ou moins crédible, au besoin. Un coup d'oeil vers le front, d'ailleurs, confirme ce qui lui est dit. Les sentinelles, envoyées vers le point le plus périlleux, sont en difficulté. Ils manquent d'expérience, de force, de matériel, même. Ce n'est pas tenable. Sa prise se raffermit, brièvement, sur le manche de son arme. Il tourne les talons pour regard autour de lui, avant de reconnaître un visage dans la foule, de loin. Il n'hésite pas avant de s'en rapprocher, non sans susciter un hoquet de surprise de la part de ses interlocuteurs lorsqu'ils comprennent ce qu'il va faire.

    « Kurosawa, tu ne vas pas - ! »

    Peu lui importe, en soi, si il est réprimandé. Il ne compte pas attendre le massacre les bras croisés, et si il n'a pas le pouvoir de faire quoi que ce soit, il n'a qu'à le porter vers quelqu'un qui le peut. La main serrée sur la poigne de son sabre, il trace son chemin dans la foule. Lorsqu'il arrive à destination, sa tête s'abaisse sobrement mais brièvement dans une salutation polie.

    « Général. »

    Il ignore les regards méprisants qui se cachent à peine alors que, avec les couleurs vertes et rouges de l'insigne sur son armure de cuir, il ne fait aucune illusion sur son appartenance. Une sentinelle altissienne reste une sentinelle, et il n'y a pas à douter que venir directement aborder le général altissien pourrait ne pas être accepté. Satoshi n'attend toutefois pas, et expose rapidement le problème. Son timbre est sérieux mais expéditif.

    « Les sentinelles ne tiendront pas longtemps sur le front. Une brèche va s'ouvrir d'une minute à l'autre. Il nous faut du support, quel qu'il soit. Aérien, idéalement, ou...  »

    Il entend des claquements de langue face à son insolence, probablement car se permettre de donner son avis sur la stratégie de combat ne passe pas vraiment. Il ne tolérerait toutefois pas d'attendre sans rien faire.

    « Nos archers et nos mages pourraient créer une ligne de feu, afin de ralentir leur progression. »

    Il l'espère, en tous cas. Un relâchement vers le front serait bien la pire des situations.

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    On est Raid
    fin avril 1002 - avec de joyeux drilles



    Les pourritures ralenties, la grenouille peut bondir à nouveau, prendre une lance toute simple sur un des râteliers et la lancer afin de transpercer ses adversaires. Mais c’est comme transpercer de la gadoue. Les lames et les coups n’ont pas l’air de leur faire grand-chose. La grenouille grogne et balaye le paysage autour d’elle du regard afin de trouver une arme ou un matériau utilisable contre les tas de bouillasse.

    « Bas’, j’crois q’ça sert à rien de leur rentrer dans le lard… »

    Mais Basmath le sait probablement déjà. La grenouille a quelques trains de retard. En revanche, s’iel se fie aux attaques du type en armure, le feu semble marcher, mais…

    Aucune chance que je m’approche à moins de 3 mètres de cette épée de flammes.

    L’amphibien grimace et s’éloigne avec prudence de la lame incandescente. Avec beaucoup d’eau, la grenouille pourrait certainement repousser les rampants gluants mais… ce n’est pas sage de gaspiller une denrée pareille en temps de crise. Quand à sa bave et ses capacités d’animorphe… le poison marchera peut-être si ces créatures ont un système respiratoire mais il est hors de question de trop d’en approcher, encore moins d’aller leur faire des léchouilles.

    Alors qu’iel tente d’échafauder des plans, l’une des pourritures à étendu (ou plutôt, fait couler) l’une de ses extrémités vers la jambe de Raol. En sentant le liquide d’encre froid remonter contre son mollet, la grenouille fait immédiatement un bond vers le mur et escalade un petit moment. Juste assez pour être nouveau hors d’atteinte… peu importe si d’autres trouvent ça lâche… il est hors de question que lea Zeteki risque sa vie. Iel a déjà assez fait de bêtises.

    Mais voila que ça gueule de l’autre côté du mur. En grimpant encore un peu, la grenouille aperçoit une madame pas contente avec ses acolytes en contrebas qui gueule (ce qui l’irrite car Raol est plutôt hypocrite et pas très patient) en essayant d’éloigner des pourritures bien décidées à percer une brèche dans le mur. Elle a l’air d’être en colère envers…. Une fée… ?

    Huh… j’reconnais cette tête de con… Qu’est-ce qu’y fabrique ?

    La grenouille n’a pas tout compris, mais elle s’aperçoit rapidement que la fée commence à faiblir et s’immobilise petit à petit… et qu’elle est en mauvaise posture en face de la dame aux cheveux rouges. C'est qu'elle a l'air de vouloir en découdre, avec ses sbires.

    Grmbl… je lui en dois une, à cet espèce de sac.  

    « Eh, gros nibards !!! T’arrêtes de gueuler ?! »

    Une fois l’attention de la rouge détournée, les yeux aux pupilles désormais allongées et tranchantes de Raol se mettent à fixer la fée. Puis, sa langue sort, enroule et attrape la fée emo et la remonte jusqu’à lui en un rien de temps. Iel dépose Saoirse sur le mur, à l’abri et l’observe en biais.

    « Kesstu fous ? T’es déjà crevé ?! »

    C’est pas le moment de s’endormir, là !

    C long mais tkt vla le résumé :

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    avril
    1002
    Raid
    here we go again
    Pour l'heure, heureusement, aucune Pourriture n'a pu s'infiltrer dans la ville. Mais ils persistent et sont plus résistants que prévus ; on dirait même qu'ils ont gagné en force depuis la dernière fois. Cela ne nous arrête pas, tandis que nos premières troupes tentent de les repousser. Je constate qu'elles ont de plus en plus de mal, cependant, mais c'était à prévoir. Les Sentinelles qui ont été jetées au-devant de la scène sont plus mal en point que prévu à cause du peu de temps qu'ils ont eu pour s'entraîner. Mon estomac se noue. C'était déjà une mauvaise idée sur papier, mais ça se répercute du coup en situation réelle où nous voyons bien que nous ne tiendrons pas encore très longtemps face aux Pourritures. Nos soldats sont fatigués même si nous avons changé le rythme des entraînements pour que cela coïncide davantage avec les attaques nocturnes. Et les premiers coups de mon épée partent alors que je les scinde de toutes les façons possibles pour les réduire en miettes, ou du moins quelque chose s'en rapprochant, dans l'espoir de pouvoir m'en débarrasser. Mais je comprends bien vite que les couper n'est pas forcément la solution quand elles parviennent à se reformer en d'autres formes visqueuses. Alors comment faire ?..

    « Qu'est-ce que tu fais ?! Les Sentinelles doivent rester en première ligne ! »

    Une voix agacée parvient à ma droite. Je me tourne en direction du bruit : un de mes soldats semble visiblement contrarié envers une des Sentinelles qui est sortie du rang dans le but de me voir. Sa tête me dit quelque chose. Je l'ai croisé quelques fois au camp d'entraînement, si je me souviens bien. Sans surprise, on porte sur le nouveau venu des regards dédaigneux et des murmures impatients que je fais taire d'un geste du bras. Son nom glisse entre les lèvres de ceux qui le méprisent sous son nez. Kurosawa. Oui, ça doit être ça. Il me propose d'ériger une barrière de feu afin de contrer l'invasion. Et même s'il se courbe pour montrer une forme de respect, son comportement est jugée inapproprié par les chevaliers m'accompagnant. Peu importe, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Je considère plutôt son option, mon regard se portant ensuite sur la porte d'où nos ennemis arrivent.

    « L'idée n'est pas mauvaise. Ca vaut le coup d'essayer, non ? Rassemblez autant de mages que possible. Nous allons donc tenter un mur de flammes.
    - Mais... Général... Vous n'allez tout de même pas écouter-...
    - Ce n'était pas une question. »

    Mon ton se fait plus sec. Plus pressant. Plus personne n'ose alors me contredire ou protester. On a pas vraiment le temps de tergiverser, et toute aide est la bienvenue ; d'où qu'elle vienne. Je serai mal placé pour rejeter le soutien d'un Eossien, après tout. C'est vers lui que je me tourne alors une fois que mes militaires ont compris l'ordre et qu'ils sont partis chercher des personnages maîtrisant la magie élémentaire.

    « Vous savez créer du feu, vous ? C'est quoi, votre spécialité ? »


    y se passe quoi :

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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