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  • Raid - Avril 1002 - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
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    +11
    Gabryel L. de Venomania
    Victoire Zeller
    Saoirse Ardeurien
    Elliott Donovan
    Samaël Enodril
    Raol Zeteki
    Ayako Yukimura
    Conan D. Solo
    Basmath Yeshua
    Alexander Edenweiss
    Yggdrasil
    15 participants

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    La fiole se brise sur la tête d'un individu que Elliott arrive à voir en dépit de la foule grâce au cri strident qu'il vient d'entendre. Bon, ce n'était pas une Pourriture, mais au moins, il pourra quand même constater les effets de cette potion-là ! On dirait toutefois que ça n'a fait que mouiller le pelage du chat qui a reçu son projectile. Chat qui se trouvait sur un muret pour s'enfuir mais qui du coup finit par se ramasser par terre, faisant s'éparpiller autour de lui d'autres fioles que Elliott reconnaît comme étant les siennes : on dirait que la malheureuse victime a fouillé dans son sac sans qu'il ne s'en aperçoive.
    Quel hasard ! Les potions, en se cassant, répandent leurs effets à tort et à travers parmi les personnes présentes qui n'ont pourtant rien demandé. Et tout en s'émerveillant de ce qu'il a réussi à créer, le Donovan se rapproche du magimorphe avec un petit sourire malicieux.

    « Vous savez, ce n'est pas très poli de dérober les affaires des autres. Quitte à voler des gens, faites-le au moins correctement. »

    Elliott n'est pas du genre rancunier : si quelqu'un arrive à lui voler des choses sans qu'il ne s'en aperçoive, l'albinos ne peut s'en prendre qu'à lui-même.

    « Allez, je vais vous faire une fleur : puisque vous aimez tant mes potions, je vous en donne une gratuitement. »

    D'humeur joueuse et "généreuse", l'apothicaire sort de sa sacoche une autre fiole au liquide de couleur rose avant d'en asperger calmement le magimorphe. Une petite leçon qu'il lui donne à cause de son manque de vigilance.

    format court :

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    Sa tête lui tourne. Il entend des voix en fond mais c'est comme si elles étaient lointaines. Les vertiges le feraient tomber par terre s'il n'était pas rattrapé par quelque chose qui s'enroule autour de lui. La fée souhaite se débattre mais n'est pas en état de maîtriser les gestes qu'elle fait, alors ses bras se débattent dans le vide. Lorsqu'il est redéposé à terre, il reprend sa taille humaine et les vertiges se calment un peu, même s'il doit toujours tenir sa tête entre ses mains. Encore un peu sonné, les formes se font toutefois plus visibles devant lui et il parvient à reconnaître Zeteki au moment où il reprend peu à peu conscience. Saoirse a pourtant du mal à comprendre pourquoi il est là. Mais en saisissant que c'est avec sa langue baveuse qu'iel l'a sauvé, Saoirse ne réprime pas son air dégoûté en se débarrassant de la salive sur son corps.

    « Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu n'es ni Eclaireur, ni Sentinelle. Laisse ces idiots d'Elysians se faire manger par ces trucs. »

    Pas que la fée ait quelque chose à faire du sort des autres, mais il tient au moins un peu plus à la vie des natifs que des autres et il n'aimerait pas que le nombre d'Eossiens décroît encore, ou alors ils ne pourront jamais reprendre l'avantage.


    Spoiler :

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    Cette intervention de sa part aurait pu très mal se passer, mais ce n'est pas quelque chose qui le préoccupe plus que ça ; attendre et regarder ses compagnons tomber les uns après les autres lui serait bien plus insupportable. Et si les regards dirigés vers lui sont devenus meurtriers, à sa surprise, pourtant, son supérieur accepte d'entendre sa proposition. Brièvement et d'étonnement, les sourcils de l’épéiste se haussent, sans qu'il ne fasse pourtant de commentaire, ne se le permettant pas. De plus, il a bien d'autres priorités.
    La question qui lui est posée le fait toutefois se crisper sur l'instant. Le malaise qui remonte dans ses tripes fait se tendre ses muscles et, pendant une seconde ou deux, il ne répond pas. Son visage s'est fermé, mais brièvement, son regard est traversé d'une lueur d'incertitude. Mentir est sur le moment la première chose qu'il souhaiterait faire ; mais ce n'est pas ce qu'il doit faire. La contradiction le dérange et lui tire au départ une première réponse qui sonne davantage comme une défense.

    « … Le sabre. »

    C'est le cas. C'est ce qu'il aimerait qu'on retienne, même si les soldats altissiens continuent de le prendre de haut en estimant qu'un éossien ne pourrait jamais être à leur niveau ; quand bien même Satoshi est persuadé, avec une certaine arrogance, d'être bien meilleur que nombre d'entre eux. Ce n'est toutefois pas le sujet, même si il lui laisse un goût désagréable en travers de la gorge.

    « Mais j'imagine que ce n'est pas ce qui nous intéresse aujourd'hui. »

    Il relève sa main droite pour retirer le gant de celle de gauche. Il lui faut prendre une inspiration. Chercher dans ses tripes cette sensation qu'il chasse pourtant la plupart du temps, cette part de lui qui le dégoûte viscéralement. Et, comme si elle avait toujours attendu ça, sa magie lui répond. Les étincelles crépitent dans sa main, l'englobant comme si il ne s'agissait que d'un animal docile se lovant dans sa main. Il retient de justesse la grimace de dégoût qui voudrait venir, comme le haut-le-cœur qui crispe ses lèvres. Sa main, à la place, se referme davantage, comme si il souhaitait, inconsciemment, l'étouffer. Des étincelles tombent jusqu'à l'herbe battue par leurs pas, brûlant brièvement quelques brins.

    « Je ne peux pas la contrôler précisément, personne ne doit s'approcher. Et... Il faut quelqu'un pour tenir les flammes. »

    Il préférerait éviter que leur idée se retourne vers lui, par exemple.

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    avril
    1002
    Raid
    here we go again
    Je sais ce que certains de mes camarades Altissiens pensent. Je ne devrais pas faire confiance à un Eossien, surtout un qui a rejoint nos rangs. Beaucoup imaginent qu'ils ne l'ont fait que pour nous saboter de l'intérieur, mais je n'ai pas le temps ni l'envie de croire à des théories que je trouve peu fondées. De ce que j'ai pu constater, les nouvelles recrues parmi les Sentinelles sont celles qui ont toujours redoublé d'efforts pour justement que nous n'ayons rien à redire sur leur comportement. Cet Eossien lui-même s'est montré courtois et a même proposé une solution. Pourquoi est-ce que je ne l'écouterais pas ? Nous sommes à court d'idées et de temps, alors je ne vais pas faire le difficile.Sa première réponse, sans surprise, attire de nouveaux regards dédaigneux à son encontre et des remarques en fond à peines cachées. Une Sentinelle qui prétend être maître du sabre, ça en fait rire certains, alors que les Altissiens croient à tort qu'aucun Eossien ne sait vraiment se battre. Je sais d'expérience personnelle que c'est loin d'être la vérité, me gardant bien toutefois d'émettre un commentaire à ce sujet pour l'instant.

    Etonné qu'il retire tout à coup son gant, je sens mes camarades se tendre d'un coup, comme s'ils avaient peur qu'il prépare une mauvaise surprise. Devant la curiosité générale, des étincelles s'échappent tout à coup de sa paume et j'observe avec le même étonnement que les autres ces lumières chaudes sortir de sa main avant de mourir une fois arrivées au sol. Il peut bien contrôler du feu, donc. Ou serait-ce de la foudre ?.. En tout cas non seulement une source de chaleur mais aussi de lueur. Et si les Pourritures ont du mal avec les rayons du soleil, peut-être que nous pourrons feinter en produisant une magie dont l'effet serait équivalent. J'ai l'air pourtant d'être le seul à m'enthousiasmer de cette nouvelle. Les chevaliers m'accompagnant ne semblent pas très à l'aise à l'idée de laisser un Eossien avec une telle force qui pourrait se retourner contre nous. L'un de mes guerriers les plus forts, Brutus, s'approche de moi.

    « Général, c'est trop dangereux ! On ne peut pas leur faire confiance ! »

    Mais cela ne m'effraie pas. Déjà parce que je n'ai pas peur, et en plus parce que Brutus n'est clairement pas le plus intelligent de son régiment : il sait juste correctement manier une épée. Pour lutter contre nos ennemis de ce soir, savoir manier une arme blanche ne suffira pas, je le sais. Nous avons besoin de magie, bien que je sois le moins bien placé pour me confier à ce genre de stratégie. En outre, je n'aime pas trop ce que mon cadet insinue. Je sais qu'il parle des Sentinelles en général ; comme d'autres, il s'en méfie et même les méprise. Un comportement que je ne tolérerai pas dans mes rangs.

    « Les Sentinelles font partie de l'armée. Tu dis que l'armée n'est pas digne de confiance ? »

    Jetant un regard sévère en sa direction, Brutus a deviné que je n'étais pas du genre à écouter ces "conseils" et ce que j'implique dans mes propos n'est pas à prendre à la légère. C'est difficile de protester contre ça. Même si Brutus cherche tout à coup ses mots pour me contredire, je l'ignore royalement avant de désigner un soldat resté en retrait. Je sais qui possède assez de puissance magique pour nous aider dans cette tâche.

    « Toi, va me chercher Gabryel et dis-lui que j'ai besoin de lui de toutes urgences. »

    Le jeune s'exécute avant de détaler aussi vite que possible à la rencontre de l'autre Général. Ce n'est pas que je crois Kurosawa sur parole, car en soi, je le connais peu, mais je manque d'idées et surtout nous possédons trop peu d'informations précises sur nos adversaires donc toutes ingéniosités, selon moi, est bonne à prendre. 


    y se passe quoi :

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    Depuis peu, tout semblait t’échapper. Après une énième annonce d’attaque, tu avais lourdement soupiré, enfiler ton armure, redonner des recommandations à ta famille et tu étais partie sur le lieu de l’attaque après être allé chercher ta petite unité.

    Arrivée à la porte, avec un peu de retard, tu étais censée être de repos ce soir, le combat est déjà bien entamé. Visiblement, les assaillants semblent particulièrement violents, ce soir. Encore un soupir pour toi avant de te tourner vers ton équipe.

    - On va juste faire barrage pour les empêcher de passer, le temps que quelqu’un de plus compétent se ramène pour chasser ces pourritures. En avant !

    Tu ne sais pas si tu avais pris la bonne décision, peut-être que tu aurais dû partir à la recherche d’un mage. Mais peu importe, trop tard maintenant. Tu déteste ton métier. Vivement que ce soit finis. Après une longue inspiration, tu va te battre, toi aussi.

    - N’en laissez pas passer ! Ou vous aurez affaires à moi !

    Même si en vrai, tu ne pouvais t'empêcher de penser que si les pourriture passaient et vous tuais tous, au moins, il n'y aurait plus vraiment de problèmes, ni les souffrances et les malheurs qu'ils ont apporter. Ce serait presque bien.

    Keskispas ? :

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    Raid avril 1002 featuring les pourritures hihi
    « Général de Venomania ! »

    Un long sourire carnassier s’afficha sur le sourire du dit Venomania. Il venait tout juste de trouver le sommeil sur un des bancs du jardin de la ville-haute, mais on venait encore le déranger. Il ouvrit les yeux, prêt à faire comprendre son mécontentement avec un regard meurtrier. Pendant un instant, face à la colère palpable du caldissien, le jeune soldat garda le silence, la tête basse. D’un geste de la main fatigué, Gabryel le fit se dépêcher de parler :

    « Euh... Le général Enodril vous demande près du Grand Mur, il y a une grande attaque de pourritures et- »

    « Bon sang, tu n’aurais pas pu le dire plus tôt ?! Va chez moi et demande aux gardes d’amener Bjorn ! »

    Il se leva précipitamment en pestant. Foutus pourritures ! Il se doutait bien que le combat contre ce maudit dragon était loin d’être terminé. A son sens, si ces choses provenaient de ses entrailles alors la seule façon de les exterminer serait d’anéantir le mal à sa source : entre autres, tuer le dragon. Saint protecteur ou pas, la nymphe n’en avait pas grand-chose à faire. Rapidement, il vit Bjorn le rejoindre, l’animal étant bien plus rapide que lui. Tous les deux ne tardèrent pas à rejoindre le champ de bataille. De la paume de sa main il fit jaillir du sol des pierres en utilisant la magie élémentaire. Si les roches perforent les créatures, cela n’a pour autant pas l’effet de les tuer. Au moins, il avait pu se frayer un passage pour atteindre l’armure de Samaël.  

    « Enodril ! Pourquoi ont-ils pris autant de territoire ? Je pensais que c’était maîtriser ! »

    Il balaya du regard la scène face à lui. Une pourriture s’approcha dangereusement, mais la lame du général se logea dans ce qui ressemblait à sa gorge, ou du moins son cou... Ou juste... Son tas de boue. Puis, sa magie de vent le propulsa plusieurs mètres plus loin. Il tourna la tête vers un des militaires près de là, mais parla à son compagnon :

    « Bjorn ! Va chercher les blessés. »

    Le loup s’exécuta, plongeant avec agilité dans la foule, arrachant quelques jambes boueuses au passage. Sans pour autant que ça n’aille une véritable utilité. Il avait le visage sombre, les joues creusés et les cernes longs. Mais il n’y avait pas que la fatigue. Toute cette situation l’angoissait. Il y avait quelque chose qui lui échappait.  

    « La faiblesse du dragon, c’était la foudre. Il y a de grandes chances pour que ce soit le cas de ces... choses. Avec ma magie, je peux faire en sorte d’asperger toutes les pourritures pour faciliter la transmission de la foudre . Mais personne ne devra s’approcher. Si on utilise la magie, il y a de grands risques qu’il y ait des blessés, mais nous n’avons pas le temps. Il faut repousser cette vague et maintenant. » Il se tourna vers Samaël, mordant sa lèvre inférieure, en pleine réflexion. « Il faut les faire exploser. Au sens propre. Si on arrive à tous les faire exploser, on aura assez de temps pour préparer une autre offensive. Et avec un peu de ch- »

    Attend... C’est Raol, qu’il voyait là-bas ?! Sa langue claqua furieusement contre son palais, mais il se retint de tout commentaire. Il fallait qu’il se dépêche s’il voulait lea sortir de ce merdier. Il haussa le ton pour rameuter les siens :

    « Allez, bande de laiderons ! Un peu de nerf ! On va les faire imploser, ces pourritures. » Il se tourna vers Samaël, n’accordant pas véritablement d’attention au militaire à ses côtés. « Est-ce que tu as vu Basmath, ma capitaine ? Elle n'a rien ? » Enfin, il se tourna vers le soldat. « Je te donne ma confiance, soldat. Montre à ces idiots ce que vaux un vrai combattant, tu veux bien ? »

    Si son arrogance ne le rendait pas détestable, on aurait pu y voir un compliment. Il avait eu le temps d’avoir un topo grâce au guerrier envoyé par Enodril, et il s’avérait que cette sentinelle semblait plus valeureuse que la plupart d’entre-eux.

    Spoiler :
    kyro. 017 ldd

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    Raid - fin Avril 1002


    Attaque sur le Grand Mur

    Tel un banc de poisson lugubre, les pourritures agissent comme une seule entité et poursuivent leur attaque. Jusqu’ici, leurs assauts sont toujours les mêmes. L’impulsion qui parcoure leur conscience collective est simple : avancer, forcer, décomposer les rangs des humanoïdes qui se dressent devant elles. Mais leurs adversaires résistent. Sont de plus en plus nombreux. Les derniers assauts qu’elles ont menés se sont juste conclus par plus de difficultés. Car les elysians qui gardent la cité millénaire s’adaptent.

    Je peux évoluer aussi.

    Une impulsion, comme un électrochoc nerveux, parcoure toutes les têtes de la fange grouillante. Pendant un minuscule instant, le corps multiple des pourritures s’arrête. Puis, il recule, toutes leurs orbites béantes fixées sur leurs adversaires. Pendant quelques fractions de secondes, elles détaillent les militaires, les civils, les gens armés, les mages, les personnes perchées sur les toits et les murs… Rien n’échappe à leur perception collective.

    Les pourritures se rassemblent en petits agglomérats disséminés partout sur le champ de bataille. Certaines se gonflent, ouvrent leur gueules, déforment leurs faces, leurs corps et se jettent sur leurs alliés pour les dévorer. Les gémissements, le bruit de leurs carcasses molles qui s’écrasent, l’odeur de leurs fluides fangeux envahissent l’air. Les dernières pourritures qui restent grandissent d’un coup.

    Certaines étendent d’immenses jambes et bras et se hissent en haut des barricades et des remparts. D’autres se changent en un large mur de boue couvert de gueules, d’orbites creuses luisantes et entreprennent de barrer la porte, face aux sentinelles. Enfin, celles qui se sont avancées dans les rangs ennemis forment désormais des silhouettes presque humanoïdes, imposantes, aussi larges et hautes que trois personnes. Des bras poussent sur elles. Certains membres se saisissent des armes tombées à terre et les font tournoyer dans les airs, d’autres se change eux même en masses ou en lames menaçantes.

    Les pourritures sont moins nombreuses, à présent. Mais elles n’ont jamais semblé aussi redoutables.

    Récapitulatif :

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    Un vrai raid de BONHOMME
    avec les ploucs


    Une attaque de pourritures aux portes du quartier des armes ?! Enfin une bonne occasion pour le nouveau conseiller de se démarquer. Il est l’homme de la situation et va montrer qui est Rex Mandragoras à tous les ploucs d’Yggdrasil. En s’armant de son bouclier, d’une épée et de quelques pièces d’armure, le grand blond sort de la caserne au pas de course, non sans quelques fidèles mercenaires qui l’ont suivi jusqu’en Yggdrasil grave à d’alléchants pots-de-vin.

    En arrivant sur place, le caldissien plisse les yeux en constatant le chaos. Les Pourritures avaient vraiment cette apparence, la dernière fois ? Tout le monde semble être en galère. Mais lui, en vrai homme, il n’a peur de rien. De plus… il lui semble qu’une voix féminine appelle à l’aide. Enfin, elle menace les pourritures, plutôt. Mais est-ce que toutes les femmes n’attendent pas l’aide d’un noble chevalier, au fond, même quand elles peuvent clairement se débrouiller seules ?

    « Allez-y, les mecs. Ecrasez-les et amusez-vous. »

    Sa bande de mercenaires à gros pecs ricanent et se dispersent dans la foule. De son côté, Rex se dresse au-dessus de la mêlée dans forme équine et bondit sur ses sabots en partant à l’attaque. En sautant au-dessus de plusieurs groupes, le centaure a l’air patibulaire arrive devant une barricade et près de la brunette vindicative. Derrière la barricade, les mollusques se pressent et vont bientôt la briser… Rex a entendu dire que les Pourritures n’aiment pas le feu et il lui vient une idée.

    « Eloignez-vous de la barricade !! Dépêchez-vous ! »

    Crie le canasson en se saisissant de la torche d’un soldat, qu’il jette sur la barrière qui prend bientôt feu. Dès que les lieux sont assez dégagés, il bondit avec souplesse sur ses membres antérieurs. Le centaure lance de toutes ses forces une ruade sur la barricade incandescente, afin de la faire s’effondrer sur les pourritures. Le brasier créé un nouveau désordre dans les rangs ennemis et alliés, bien satisfaisant pour le moment. Cela fait, le centaure fait rouler ses épaules et baisse les yeux vers la petite brune armée jusqu’aux dents.

    « Tout va bien, miss…? Votre place n’est pas sur le champ de bataille… laissez-moi vous porter à l’abri. »

    Il tend sa main à Victoire afin de l’inviter à monter sur son dos. Eh, quand même, il a vraiment trop trop la classe hein ? Hein ????

    Rézoumay :


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    On est Raid
    fin avril 1002 - avec de joyeux drilles


    Et « merci » c’est pour les clodos, peut-être ?

    Venant de Saoirse ce n’est ni surprenant, ni décevant, ce genre d’attitude. Au moins, avec lui, on ne risque pas de s’éterniser pas en « merci » et en courbettes. Raol en a clairement vu d’autres. Entendre la fée lui faire la morale, par contre, ça lea fait légèrement sourire. Est-ce que la grenouille a vraiment une tête à avoir de la compassion pour les Elysians ? En ce qui lea concerne, il a surtout de la compassion pour les fesses et les jolis cheveux de Gabryel. Mais bon, Saoirse n’a peut-être pas envie de comprendre que l’autre l’a aidé pour qu’iels soient quittes. Et aussi parce qu’après tout, ce n'est pas parce que Raol ne porte pas spécialement le noiraud dans son cœur qu’il allait le regarder crever. Tant pis si la fée ne pige pas.

    « Qu’est-ce que ça peut t’faire ? »

    De quoi je me mêle, franchement. Puis, il en sait quoi de ce que je suis ou ce que je fais… il connait ma vie, maintenant ?

    Sans s’offusquer des paroles de l’autre, la grenouille roule des yeux et continue d’observer les mouvements de la foule de militaires et de pourritures en contrebas.

    « J’m’en fous des Elysians, fais-en ce que tu veux… enfin, faudrait que tu sois capable de pas crever dans le processus, déjà. »

    Vu son sourire, la grenouille est fière d’elle, en plus. Puis, finalement, iel soupire, un peu las de s’être mis dans cette situation alors qu’iel n’a même pas encore trouvé ce pour quoi iel est venu à la base…

    « J’suis pas venu pour—je veux juste m’assurer qu’un ami est… »

    Oui, bon, ne lui racontes pas ta vie non plus.

    Raol regarde en contre bas, et dans la foule, il lui semble voir passer furtivement une chevelure bien particulière. Iel aurait presque pu être rassuré si ce n’était pour la trace de brulure qu’iel aperçoit alors sur le visage de son amant. Son cœur rate un battement. Est-ce que le Venomania s’est fait ça lorsque le gardien… ?

    …je n’étais pas là et il a…

    La grenouille reste interdite et immobile, sourde, se croit en sécurité sur son mur. Mais d’un coup, les pourritures changent de stratégie et lancent un nouvel assaut. Raol sursaute en sentant une langue visqueuse lui attraper le bras. Son souffle se coupe. Iel se saisit immédiatement de sa dague et tranche la liane de boue qui l’a enserré. Iel dégringole plus bas et observe son bras, où le contact de la Pourriture a laissé une marque sombre.

    « … C’est.. C’est quoi ça bordel ?! »


    C long mais tkt vla le résumé :

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    Il en a encore quelque chose a faire des Eossiens, après tout, même si Saoirse ne le montre pas toujours ; ne sait pas le montrer. Même s'ils n'ont pas toujours été justes avec ceux de son espèce, il préserve de temps à autre pour ses semblables une pitié générée par l'arrivée des envahisseurs. Il n'hésiterait pas cependant à les sacrifier si cela pouvait libérer Yggdrasil de cette gangrène qu'Altissiens et Caldissiens ont apporté avec eux. Il est sûr, de son point de vue, que l'arbre cherche en vérité à se défendre et que ces Pourritures ne sont pas des ennemis à combattre, mais plutôt des alliés à supporter ; à l'instar de ce dragon qui, pour lui, ne s'est pas non plus réveillé pour rien. Combattre le feu par le feu, c'est sa philosophie. C'est pour ça qu'il aime quand même diriger et qu'il a besoin de l'aide des natifs pour mener son plan à bien.
    Alors c'est vrai, au fond, qu'est-ce que ça peut lui faire, que Raol soit là ? Qu'iel se mette en danger ? Pas grand chose. Aucun affecte ne le rattache à la grenouille ; ce n'est même pas une fée. Si Saoirse voulait bien être expressif, il hausserait les épaules. Le noiraud se contente d'observer l'amphibien.ne avec un peu de surprise. Qu'est-ce que ça peut bien ellui faire qu'il meure ? Même l'Ardeurien ne s'en préoccupe pas vraiment. Si ça doit arriver, ça arrivera. C'est qu'il était trop faible. Cela l'arrangerait toutefois de rester en vie pour le moment afin de pouvoir continuer à nuire aux Elysians. Et puisque la grenouille s'en fiche, alors tant mieux. Au moins, iel ne le gênera pas.
    Mais voilà qu'une Pourriture a décidé de prendre lea batracien.ne pour cible. Ce.tte dernier.e se débarrasse de la Pourriture qui lui a attaqué le bras, mais finit en bas du mur sous l'effet de l'attaque. Les yeux du brun brillent soudain d'un intérêt particulier. Après être descendu à son tour, il s'approche de l'autre et observe le bras touché qui a reçu une marque sombre.
    Voilà qui est intéressant.

    « C'est très douloureux ? Tu ressens quoi ? »

    D'autres Pourritures tentent de s'approcher, mais cette fois la fée les tranche à son tour. Il n'est toutefois pas serein. Hors de question qu'une de ces Pourritures viennent même l'effleurer, avec leur odeur âcre et leurs corps visqueux.

    Spoiler :

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    avril
    1002
    Raid
    here we go again
    Quand j'aperçois Gabryel, je crois que j'ai rarement été aussi heureux de le voir. Bon, j'aurais bien évité qu'il râle, par contre. Ouais, bah moi aussi, j'aurais voulu que ça soit maîtrisé, mais bon, il faisait quoi, lui aussi, la sieste ?! On a fait comme on a pu mais certains soldats fatiguent et nous ne savons pas si ces Pourritures peuvent vraiment s'épuiser. Plus j'en combats, et plus j'ai l'impression que d'autres arrivent pour renforcer les rangs. Au moins, mon collègue Caldissien comprend l'urgence de la situation et semble prêt à s'activer. D'un coin de l'œil, je cherche sa capitaine du regard. Peau basanée et cheveux blancs avec une stature imposante, pas de doute. Je l'aperçois un peu plus en train de se battre de manière chevronnée aux côtés d'un autre type et... Eh bien, une connaissance, on va dire.

    « Ça va, elle semble plutôt bien se débrouiller. Elle surveille ta grenouille. »

    D'un coup d'épée, je repousse une nouvelle attaque de Pourriture qui allonge ses bras pour tenter de m'atteindre, mais elle demeure impuissante face au tranchant de ma lame. Prêt à l'affronter une nouvelle fois en cas de récidive, je me mets en position mais je remarque que les corps mous de nos opposants se rassemblent peu à peu dans des mêmes tas pour former de nouveaux êtres plus répugnants encore. Certes, ils sont moins nombreux, désormais, mais ils ont l'air aussi plus forts.

    « Tiens, on dirait qu'ils ont voulu nous faciliter la tâche... »

    Ce n'est pas ça qui va me faire peur, toutefois. Au contraire, ça va être encore plus simple. Je me tourne vers les soldats derrière nous.

    « Ceux qui peuvent servir de conducteurs, venez autour de Gabryel et Kurosawa ! Les autres, reculez, si vous ne voulez pas finir en brochettes grillées ! »

    Avec un peu d'hésitation au départ, ils finissent toutefois par obéir. Certains sortent du rang afin de venir en aide aux deux nymphes, mais une bonne partie se met en arrière pour ne pas les gêner. Je sens qu'ils voulaient continuer à combattre eux-mêmes, et c'est normal, mais sauf s'ils veulent se prendre la foudre sur la tête, je ne leur conseille pas de jouer aux plus malins.
    Moi-même je ne dois pas rester, d'ailleurs. Mon regard se pose sur la Sentinelle qui nous prête main forte. Je m'en approche, le regard plus calme.

    « Faites quand même attention à vous. »

    Cela m'ennuie assez de devoir confier cette tâche à un Eossien. Depuis qu'ils ont intégré l'armée, je ne suis pas trop à l'aise à l'idée des les laisser gérer des combats militaires ; pas à cause d'une quelconque inexpérience dans ce domaine, mais parce que ce principe de Sentinelle me gêne assez. Malgré tout, je laisse les spécialistes s'occuper de notre ennemie qui se dresse devant nous, et rejoins les autres vers l'arrière, intrigué par les pouvoirs du natif.

    y se passe quoi :

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    La méfiance qui survient est prévisible et, même aux yeux de Satoshi, parfaitement compréhensible. Après tout, son pouvoir n'a de finalité que la destruction de ce qu'il touche. Il serait stupide à ses yeux de ne pas s'en garder comme de la peste, et c'était bien ce qui le poussait à le tenir plus ou moins caché jusqu'à maintenant. La priorité, toutefois, était à la cité, et aux autres sentinelles. Tant pis pour lui.
    Circonspect de voir le général altissien prendre son parti, l'éossien garde toutefois le silence, conscient qu'il ne valait peut-être mieux pas qu'il en rajoute davantage. D'autant plus que le général caldissien se joint rapidement à eux – plus rapidement qu'il ne l'aurait cru -, pour compléter leur idée initiale avec quelque chose d'assez crédible pour que Satoshi décide qu'il vaut mieux suivre les ordres sur le moment. Son regard s'assombrit toutefois en voyant les pourritures prendre d'autres formes, changer, évoluer.
    … Ce n'est pas bon signe.
    Cela le rend nerveux. Lui fait toucher la garde de son sabre quand bien même il n'y touchera pas aujourd'hui. En silence, il se contente de hocher de la tête face aux dires du caldissien.

    « Oui, général. »

    En temps normal, sans doute ferait-il attention à ce qu'il fait pour ne pas porter honte à ses camarades ; maintenant, il veut surtout couper court aux formalités. Mais lorsque l'altissien finit toutefois par lui intimer de faire attention à lui, une légère surprise lui fit hausser les sourcils. Il ne dit rien sur l'instant, mais le bout de ses lèvres se courbe en une moue légèrement prétentieuse, quoique son regard s'est fait las.

    « C'est à eux, qu'il faut dire ça. »

    Son regard passe brièvement les soldats qui reculent derrière eux. Et Satoshi ne plaisante pas complètement, à vrai dire. Dans un souffle dépité, il retire sa main de son sabre, même si ce n'est pas l'envie qui l'en manque. Il n'a pas le temps de faire dans l'ego, après tout : les pourritures se regroupent. Au lieu de ça, il porte sa main vers sa poitrine. Il cherche son propre battement de cœur ; ce petit grésillement électrique, juste-là, qu'il étouffe pourtant autant que possible d'ordinaire. Cette force grondante dans sa poitrine dont il lui faut ouvrir la cage, pour une fois. La tirer hors de ses chaînes.
    Sors de là.
    Les quelques mèches devant son front se redressent, comme repoussées par sa propre peau. Un frisson remonte le long de son dos, suivie d'étincelles qui passent de ses pieds à ses bras. Un fourmillement dans ses mains lui fait relever les yeux, sans se rendre compte qu'ils sont devenus bien blancs ; mais lorsqu'il les pose sur ses propres mains, c'est pour se rendre compte qu'il n'y a plus que des étincelles. Sur le moment, une sensation de nausée lui noue le ventre.
    Concentration.
    Détruire, ça n'a rien de compliqué. C'est même ce qu'il y a de plus simple. Alors, après avoir brièvement expiré, il attend le signal du caldissien. Et lorsqu'il arrive, enfin, Satoshi n'attend pas ; sa jambe se cambre vers l'avant et, prenant appui sur l'autre, l'éclair qui s'échappe de ses mains fait gronder un tonnerre si bruyant qu'on aurait cru qu'une lame avait percé l'air.


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    « Restez derrière moi, et surtout, ne vous éloignez pas. »

    Mon ton est peut-être plus sec que je ne l'aurais voulu, mais c'est surtout l'incertitude qui guide ma voix alors que je surveille les pas du jeune Donovan derrière moi. Majoritairement, j'aurais préféré qu'il ne me suive pas, mais... Autant garder un œil sur lui plutôt que de me baser sur sa promesse de rentrer. Je ne lui fais pas exactement confiance là-dessus. Franchement, quelle idée, aussi, d'aller courir vers le front alors que ce n'est pas son rôle -
    … C'est différent pour moi.
    Dans un grommellement, je jette un regard plus loin. J'entends des cris et des chocs au loin, près de l'épaisse masse noire que je distingue à l'horizon. Elle me semble d'ailleurs de plus en plus haute. Est-ce que j'imagine des choses, ou...
    Cette horreur évolue ?
    Ma gorge se noue d'une anxiété que je sens prendre ma gorge. Pas pour moi, toutefois. Mon regard se baisse vers le sol. Je cherche une tête rouge, consciemment et inconsciemment. Et lorsque je le retrouve, sans surprise, c'est non loin de l'avant, près de la forme monstrueuse qui se construit plus loin. Le rythme cardiaque plus rapide, je me suis arrêté dans ma progression. Mes yeux passent à gauche, puis à droite, font le tour du terrain. Une silhouette, en particulier, me dit quelque chose.
    Kurosawa... ?

    Il n'est pas très difficile pour moi de saisir ce qu'ils font. Je comprends rapidement ce qu'ils font, mais les éclairs qui crépitent autour me tirent une grimace inquiète. Les étincelles débordent. Le souffle de leur sort laisse tomber des flammèches au sol, dans l'herbe battue par les pieds. Une bourrasque de vent, et c'est l'incendie.
    Sauf si...
    Ma tête se tourne brièvement vers l'adolescent qui me suit. J'hésite. Le fixe une seconde, puis deux, avant de finalement claquer de la langue, pris de remords par avance.

    « Vous restez ici, c'est compris ? Et si je vous retrouve ailleurs, je vous gèle les pieds au sol. »

    Mon expression est sévère, quitte à lui faire un peu peur, mais je veux le convaincre de ne pas faire d'idioties, telle que... Telle que celle que je m'apprête à faire, à vrai dire. Dans un souffle, j'expire avant de laisser mes pieds me porter en avant. Je ne me mets pas sur le front, mais je profite d'un monticule de terre pour gagner un peu de hauteur. Pendant que j'avance, j'essaie de me concentrer autant que possible. Le cœur battant, le souffle court, ce n'est que lorsque je laisse mes mains se poser sur terre que j'ai l'impression de respirer à nouveau. C'est étrange, cette sensation. Je sens la magie qui foisonne autour de nous ; mais il y a quelque chose de... Différent, en elle.
    Quelque chose que j'interrogerai un autre jour, car je crois qu'il y a d'autres priorités. Au lieu de ça, dès lors que j'ai l'impression de tenir un filon, de reconnaître la force de magies familières, je me concentre autant que possible pour l'attraper et le garder entre mes mains. Peu à petit, les éclairs et les flammes qui tombent derrière Kurosawa et De Venomania (toujours dans les bons coups, celui-là, hein) s'écartent. Comme si un vrai dôme d'air se formait au dessus de leur tête, les flammes et les étincelles les évitent et viennent se former autour des troupes aux alentours comme des murailles de flammes crépitantes. Je dois serrer les dents pour respirer, toutefois. Ma respiration est plus lourde, plus lente au fur et à mesure que l'effort fait tourner ma tête. Et, devant les quelques regards surpris que je vois ici et là, je n'ai comme réaction que de froncer les sourcils, définitivement de mauvaise humeur.

    « Eh bien alors ?! Qu'est-ce que vous attendez, au juste ?! »

    N'allez pas me demander ce que j'ai mangé ce soir pour être si exécrable. Sûrement pas un gâteau, en tous cas.

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Raid - fin Avril 1002
    avec des gens chelous



    Peuh ! Qu’il commence pas à se la péter, le camarade maigrichon. S’il savait viser, mon petit larçin serait passé complètement inaperçu ! C’est pour ça que je déteste les intellos… toujours à avoir le dernier mot parce qu’il ont un cerveau avec les tiroirs mieux rangés et de la science dans leurs neurones. « Gnagnagna mais c’est pas possible que mon fils soit stupide à ce point et qu’il comprenne pas la relativité de la topologie des boules poilues du donut dans les bouteilles de Klein à 4 ans et demi…. »,  « Gnagnagna Alexander tu mérites que je t’arrache encore une griffe pour avoir mal récité ta table de 7, mais ne pleures pas tu as 5 ans tu es un grand garçon maintenant »… Pffff… oui, je suis bête, et alors ? Il faut un diplôme pour faire les poches de gens, maintenant ?

    Je m’arrête dans mes gesticulations pour regarder le binoclard qui me fait la leçon d’un air blasé. Oui, je sais, on n’est jamais assez bien pour les gens comme toi. Sale riche, je vais aller faire caca dans tes chaussures. Quand l’autre me dit qu’il est d’humeur généreuse, en revanche… je deviens curieux… mais le liquide qu’il me renverse dessus me rend vert fluo…. Nooooooooooooooon !! Pas du vert !!! Je déteste le vert !

    « Arrêêêteuuuuh !!! T’as pas du rose ou du bleu plutôt ?! »

    Mes priorités ont complètement changé. La potion ne me rend pas seulement vert et moche… mes cheveux deviennent collant et… aussi gélatineux que le corps des pourritures qui nous entourent. Et donc, les poils soyeux qui couvrent tout mon corps aussi. J’ai l’air d’un blob, maintenant ! Cette fois… trop c’est trop !! Ça va barder ! Après avoir grogné et feulé, je me jette sur l’apothicaire pour le couvrir de gelée à son tour. Ça lui fera les pieds, de lui faire gouter à son propre poison, tiens ! En roulant avec l’autre andouille par terre, je ne vois pas qu’autour de nous, les pourritures se précipitent et se rassemblent. Tout est devenu plus compliqué lorsque je relève le nez, encore tout gluant. Nous sommes désormais cernés. Certaines pourritures ont doublé en hauteur et en largeur.. et elles sont de plus en plus agressives. D’autres ont carrément des armes maintenant… et ça pue toujours plus !

    Grrr… il va falloir que j’y mette du mien pour me tirer de ce mauvais pas, on dirait. Qui dit plus grande créatures dit plus d’ombres portées.

    « Bouges pas, le lunetteux ! J’vais les distraire ! »

    Je crois que les pourritures sont pas plus malignes que moi. Peuvent-elles seulement faire la différence entre une entité et une copie conforme de sa silhouette ? C’est ce qu’on va voir. J’inspire en ignorant toutes les sensations dégoutantes de ma peau et de mes cheveux devenus visqueux. J’étends mes bras devant moi. Les ombres allongées par le crépuscule se mettent à bouillonner sur le sol. En me concentrant sur l’image des pourritures les plus costaudes que j’ai croisées aujourd’hui, je modèle plusieurs larges ombres aux yeux creux et à la carrure difforme, qui s’imposent entre nous et nos adversaires. Mon plan a l’air de fonctionner, car plusieurs pourritures se tournent vers mes créations, visiblement confuse.

    « Maintenant ou jamais si tu veux courir ! »

    Ce que je fais sans demander mon reste. Une fois mes illusions touchées par le moindre assaut, elles se dissiperont.

    Keskisépassé dans le post :

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    On est Raid
    fin avril 1002 - avec de joyeux drilles


    Ah, c’est bien sa veine. S’iel avait su que toucher les pourritures de trop près laissant des traces comme ça… eh bien, rien. Raol n’aurait pas pu savoir et a été vigilant jusque-là. Iel est très fort pour blâmer les autres pour le moindre de ses inconforts et il est facile de mettre la faute sur Saoirse mais là, c’est la faute à pas de chance. Quoiqu’iel n’aurais simplement pas dû prendre le risque de venir en premier lieu.

    La fée est rapidement descendue aux côtés de la grenouille pour constater l’étendue des dégâts. Pas car elle s’inquiète, non… la marque laissée par la pourriture semble surtout fasciner Saoirse au plus au point. Raol observa sa main et la tâche n’est vraiment pas belle à voir. Cela n’a pas l’air de s’incruster non plus mais… ce n’est pas rassurant. Et s’iel perdait sa main à cause de ça ? Iel ne pourrait plus jamais faire son travail comme avant… ellui qui a tant besoin d’elles dans son travail.

    Après quelques secondes de panique, Raol ravale sa peur et se redresse. Iel envoie la paume assombrie de sa main dans la face de l’autre eossien intrusif et l’éloigner de son chemin.

    « Pousse-toi t’es gênant. »

    La grenouille presse le pas et remonte sur le toit d’une maison afin de s’éloigner rapidement du champ de bataille. Iel cherche du regard des soigneurs où un dispensaire provisoire… bien entendu, le chaos est tel qu’il est difficile de voir quoique ce soit. Heureusement, Raol est connu pour gueuler fort.

    « Eh !!! Y’a des soigneurs dans le coin ?! J’me suis fait chopper par une de ces saloperies !! »

    Je sais, ça fait un peu pitié et y ont certainement d’autres cas plus urgent. Mais c’est hors de questions que je rentre chez Ziyal avec un bras en moins et encore plus de galères.

    Sur ces mots, iel repart dans la foule tout en réitérant sa demande. Quelqu’un finira bien par lui répondre. Même un savant fou aux méthodes douteuses fera l’affaire.


    C long mais tkt vla le résumé :

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    Tu t’es jetée dans l’assaut, tes soldats à ta suite. Tu fais ton maximum pour repousser les pourritures sans te faire toucher. Et c’est déjà un combat pas évident, mais si on plus, on vient traîner dans tes pieds, t’es pas certaine d’y arriver. Au moins, tu sais pourquoi tu combats. Si les pourritures sont repoussées ce soir, tu auras protégé Prudence. C’est à peu près tout ce qui te fait tenir.

    Surtout quand tu vois les pourritures s’entre-dévorer et fusionner. Certes ça en fait moins, mais elles semblent gagner en force. Tu es estomaquée, comme le reste de ton équipe, qui se tourne vers toi, ne sachant quoi faire. Tu en envoie deux-trois chercher du feu, de n’importe quelle source possible. Toi, tu reste pour défendre une barricade que certaines pourritures essaient d’escalader.

    Puis un centaure débarque, mets le feu à la barricade que tu défendais et la balance sur les pourritures. Est-ce qu’il est seulement au courant qu’il vient de détruire l’un de vos moyens de défense ? On va dire que c’est une maladresse. T’es prête à passer l’éponge là-dessus, tu lui fait une fleur parce que c’est pas le moment. Et tu sais mieux que quiconque que la panique, ça peut faire faire des conneries.

    « Tout va bien, miss…? Votre place n’est pas sur le champ de bataille… laissez-moi vous porter à l’abri. »

    Tu croyais d’abord qu’il s’adressait à quelqu’un d’autre, donc t’as machinalement tourné la tête autour de toi, mais y a pas d’autres femmes que toi dans le coin.  Pire, le centaure confirme ses propos en te tendant la main. Tu hausse un sourcil, perplexe. C’est pas la première qu’on te la faisait, mais dans une situation pareille, c’était une première. Tu jette un œil à ton corps, tu porte bien ton armure. Tu sens bien le poids de ton arme dans ta main, donc, t’es bien en tenue. Et tu comprends pas à quel moment cet homme ne s’est pas dit que tu faisais simplement partie de l’armée.

    Brièvement, tu lui jete un regard à moitié dégoûté à moitié en colère. Certes, tu n’es pas au mieux de tes capacités à cause de ton angoisse grandissante, mais jamais tu t’abaisserais à demander de l’aide. Tu avais une réputation à tenir après tout. Tu es la Faucheuse après tout. Finalement, pour toute réponse, tu te contente de retourner te battre, gueulant à qui veut bien t’entendre.

    - Oh ! Qui a perdu son cheval, là ? Faut le tenir en longe, il fait n’importe quoi !

    Tes hommes finissent par revenir, annonçant qu’un mage à été trouvé. Et en effet, peu après retentit un ordre de s’écarter des pourritures pour ceux qui ne maîtrisent pas la magie. Tu ordonne à ton équipe de reculer. Vous avez juste à attendre le feu vert pour terrasser les survivants. Quand tombent la foudre et le feu sur les pourritures, tu reste de marbre. Bientôt, ce serait fini. Tu lève le bras, en attente d’une confirmation pour relancer l’assaut des tiens. Mais rien n’est vraiment sur, avec ces pourritures.

    - Tenez-vous prêt, les gars, on pourra bientôt donner le coup de grâce.

    Keskispas ? :

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