La neige Altissienne me manquait. Les montagnes recouvertes de ce blanc manteau se dessinent à l'horizon au travers de ma fenêtre. Je suis revenu au bercail avec les honneurs lorsque tout le monde apprit pour mon nouveau grade de Général. Un titre que je suis plus que fier de porter, encore plus sur ces terres qui m'ont vu naître et grandir et que je peux servir d'une manière importante à présent. Rêveur, mes yeux se laissent porter sur les flocons qui tombent devant la vitre. Il est bientôt l'heure de dormir car il se fait déjà tard. A mon bureau, toutefois, une activité me laisse éveillé. J'ai décidé d'écrire une lettre. Pas à Faust puisque je lui en ai envoyé une il n'y a pas longtemps. Pas à Gabryel non plus puisque je ne sais pas s'il a reçu celle que je lui ai déjà envoyé. Attention portée sur la feuille encore vierge de quelconque écrit, je tapote sur la table avec ma plume comme si cela allait me permettre de trouver plus vite l'inspiration. C'est que je suis un peu fébrile d'envoyer une lettre à quelqu'un que je connais mais dont la relation est particulière. J'ignore si nous pouvons nous appeler des amis. Ce n'est pas le bon mot. Ou du moins j'ai du mal à me le figurer encore. Mais notre lien est encore différent d'une amitié. En tout cas, j'apprécie quand même de passer du temps en sa compagnie ; ça c'est une certitude. Je me suis dit que ça lui ferait peut-être plaisir que je lui écrive. Ou pas. Peut-être qu'il va me trouver idiot de le faire. Je ne sais pas. Il n'y a qu'un moyen de le découvrir, j'imagine. Bon, tant pis si ça ne passe pas. S'il ne me répond jamais. J'aurai essayé. Alors enfin je m'y mets et je laisse mes pensées vagabonder ici et là, prenant dans l'encrier ce qu'il me faut de noirceur afin de coucher sur ce papier ce qui me vient en tête.
Cher moine Shimomura,
J'espère que vous pardonnerez la maladresse de cette lettre. Je souhaitais vous écrire sans savoir comment m'y prendre, mais sachez que j'assume le ridicule que ces lignes pourront me donner.
J'espère aussi que vous et votre cousin vous vous portez bien. Depuis quelques jours, me voilà de retour à Altis. Il neige tellement ici qu'il est devenu impossible de distinguer le sol, mais les paysages sont magnifiques. J'espère qu'un jour, j'aurai l'occasion de vous y emmener pour que vous découvriez un peu Altissia. Les chauvins sont rudes quand on ne les connaît pas, mais ils restent très chaleureux sous leurs bons jours et tout le monde s'entraide. Je pense qu'il y a certains principes ici qui ne vous déplairaient pas. Si je peux me le permettre, toutefois, je me suis rendue compte que la ville d'Yggdrasil m'est devenue aussi chère que la capitale montagneuse. Parfois, même, la cité me manque même si je sais que j'y retournerai bientôt. Mais si j'aime mes territoires natales, les différentes cultures autour de l'arbre en font aussi sa richesse.
Maintenant que nous avons signé le traité de paix avec Caldissia, le pays nous est ouvert plus favorablement. Je n'y suis pas encore allé, mais cela me fera étrange de visiter ces terres qui rimaient autrefois avec champs de bataille. Mais je ne peux qu'être ravi de savoir que mon excursion là-bas ne sera plus pour faire couler le sang. En dépit de ce que j'ai pu penser des Caldissiens, je sais que leur pays est aussi très prospère, et doit être beau à voir.
Je m'excuse si c'est déplacé de vous parler de voyage quand vous ne pouvez pas encore quitter l'enceinte de la cité. Pour me faire pardonner, permettez que je vous envoie une copie de mon sceau. Cela vous permettra au moins d'envoyer du courrier en-dehors d'Yggdrasil, où vous le souhaitez.
Amicalement,
Général Samaël Enodril.
Cher moine Shimomura,
J'espère que vous pardonnerez la maladresse de cette lettre. Je souhaitais vous écrire sans savoir comment m'y prendre, mais sachez que j'assume le ridicule que ces lignes pourront me donner.
J'espère aussi que vous et votre cousin vous vous portez bien. Depuis quelques jours, me voilà de retour à Altis. Il neige tellement ici qu'il est devenu impossible de distinguer le sol, mais les paysages sont magnifiques. J'espère qu'un jour, j'aurai l'occasion de vous y emmener pour que vous découvriez un peu Altissia. Les chauvins sont rudes quand on ne les connaît pas, mais ils restent très chaleureux sous leurs bons jours et tout le monde s'entraide. Je pense qu'il y a certains principes ici qui ne vous déplairaient pas. Si je peux me le permettre, toutefois, je me suis rendue compte que la ville d'Yggdrasil m'est devenue aussi chère que la capitale montagneuse. Parfois, même, la cité me manque même si je sais que j'y retournerai bientôt. Mais si j'aime mes territoires natales, les différentes cultures autour de l'arbre en font aussi sa richesse.
Maintenant que nous avons signé le traité de paix avec Caldissia, le pays nous est ouvert plus favorablement. Je n'y suis pas encore allé, mais cela me fera étrange de visiter ces terres qui rimaient autrefois avec champs de bataille. Mais je ne peux qu'être ravi de savoir que mon excursion là-bas ne sera plus pour faire couler le sang. En dépit de ce que j'ai pu penser des Caldissiens, je sais que leur pays est aussi très prospère, et doit être beau à voir.
Je m'excuse si c'est déplacé de vous parler de voyage quand vous ne pouvez pas encore quitter l'enceinte de la cité. Pour me faire pardonner, permettez que je vous envoie une copie de mon sceau. Cela vous permettra au moins d'envoyer du courrier en-dehors d'Yggdrasil, où vous le souhaitez.
Amicalement,
Général Samaël Enodril.
Spoiler :
Natsu et Sam by Coba <3