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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Nombre de personnes ne sont pas nécessairement au fait des termes plus techniques liés au côté "médiéval" de la médiéval-fantasy. Quoi de plus normal, puisque ces derniers ne sont souvent pas utilisés dans le langage commun et qu'ils sont, dans le cas d'Yggdrasil, plutôt tirés des termes européens. Si vous les retrouverez dans des dictionnaires et autres, ils sont ici présentés dans leur définition la plus complète possible, en incorporant les particularités du forum.
    Cette liste est amenée à grandir au fil du temps : de ce fait, si un terme vous paraît flou, manque ou que vous pensez qu'il serait utile de l'y ajouter, n'hésitez pas à le dire !

    Glossaire

    ▌A

    Alleu : mode de détention de biens, notamment fonciers. Le détenteur de l’alleu, dit alleutier, n’est pas soumis à l’autorité d’un seigneur. Les biens détenus en alleu peuvent être de simples terres, une exploitation agricole, voire une seigneurie entière.

    Armoiries : mode de représentation graphique de familles, d’individus, d’institutions. Né au sein de l’aristocratie guerrière, l’usage des armoiries s'est consolidé en un langage propre, le blason.

    ▌B

    Ban : pouvoir de commander, d’interdire et de punir, dont la conception très large s’étend aux prérogatives politiques, judiciaires, fiscales et militaires.

    Blés : le terme de blés désigne les cultures annuelles et les terres labourées qui les portent. Il ne s’agit pas forcément du froment mais toute céréale ou légumineuse donnant des graines pouvant être réduites en farine alimentaire ou en bouillie (froment, seigle, orge, avoine, pois, fèves, etc.

    ▌C

    Castrum/castellum/château : résidence fortifiée d’un puissant et de son entourage. Le château est avant tout un lieu d’habitation, un centre d’exploitation agricole et artisanale et le point nodal d’un ensemble complexe de droits seigneuriaux. La fortification sert à protéger le groupe domestique en même temps qu’il est la manifestation d’un statut social particulier.

    Cens : redevance, en principe fixe et perpétuelle, due pour une tenure au seigneur foncier, dont le montant peut être stipulé en nature, en argent ou les deux.

    Censier : écrit établi sur ordre du seigneur, qui fait la liste des tenanciers, de leurs tenures et des redevances et des services dus.

    Censitaire : celui qui est assujetti au paiement du cens à un seigneur.

    Censive : 1. partie de la seigneurie accensée à des tenanciers, par opposition à la réserve domaniale ou seigneuriale. 2. Tenure à cens (voir ces deux mots).

    Champart : redevance à part de fruit, que le seigneur fait directement saisir sur le champ au moment de la moisson par ses agents (champarteurs). La proportion varie d’une gerbe sur 4 à 1 sur 16.

    Château : voir castrum.

    Cherté : prix excessif, notamment des denrées alimentaires : celles-ci ne manquent pas forcément, mais leur prix est trop élevé pour la plupart des consommateurs.

    Chevage ou capitation (du latin caput, « chef », « tête ») : taxe de caractère personnel levée sur les serfs, astreints chaque année à présenter à leur seigneur quelques deniers, la tête courbée ou posés sur leur tête, lors d’une cérémonie par laquelle il reconnaît solennellement sa soumission.

    Consul : (dans le monde rural) représentant d’une communauté, ayant parfois des responsabilités judiciaires, fiscales et, exceptionnellement, militaires.

    Convers : laïc ayant fait le choix d’intégrer un monastère, sans prononcer de vœux. Il effectue les activités matérielles du monastère.

    Corvée : service de nature très diverse (labour, transport, entretien de routes ou bâtiments) dû par des paysans dépendants à leur seigneur, de manière plus ou moins fixe (« à merci », c’est-à-dire selon la volonté du seigneur, pour les serfs) ; il s’agit non pas d’une redevance en travail mais d’un service (servitium) dont la totalité du produit appartient au seigneur.

    ▌D

    Dîme : prélèvement ecclésiastique d’un dixième de la récolte. En principe, le bénéficiaire de ce prélèvement est l’église locale.

    Disette, famine : pénurie alimentaire. La disette est une crise courte et sans conséquence grave, liée à de mauvaises récoltes. La famine est une situation plus grave, impliquant des mortalités importantes.

    Dot : versement en argent (ou transfert de droits) de la famille d'un.e conjoint.e à l'autre (au profit du premier) au moment du mariage, qui équivaut souvent au rachat du droit de lae conjoint.e intégrant une autre famille à hériter de ses parents. La dot est un des moyens de circulation des patrimoines entre les familles, bien que le versement effectif soit souvent tardif, voire inexistant.

    ▌E

    Essart : terre rendue cultivable après défrichement, ou recevant des cultures temporaires.

    ▌F

    Familia : ensemble des individus dépendant personnellement d’un même dominus (seigneur, maître, chef de famille), vivant ou non sous un même toit. Contrairement à notre famille, la familia englobe aussi bien des parents que des serviteurs (les « familiers ») et, lorsqu’il y en a, les serfs.

    Famine : voir disette.

    Fermage : contrat agraire par lequel le bailleur cède au fermier l’exploitation d’une terre en échange du versement annuel d’un loyer fixe.

    Feu : 1. point de chauffe et de cuisson dans un bâtiment d’habitation. 2. Par extension, le lieu d’habitation lui-même et, par dérivation, l’ensemble des personnes qui habitent sous le même toit.

    Fief : mode de détention de biens ou de droits et de rémunération de la fidélité. Le fief désigne tout ce qui est remis par un supérieur à un inférieur (notamment par un seigneur à son vassal), de façon encadrée et ritualisée, en échange d’un ensemble de services ; le mot peut donc aussi être utilisé pour désigner une tenure (voir ce mot)

    Finage : ensemble des terres cultivées (champs) ou exploitées (prairies, bois) par les habitants d’un village.

    Forgeron ou fèvre : ouvrier travaillant le fer, et particulièrement fabriquant des objets dans une forge. Fèvre est le terme médiéval pour forgeron. Il s’agit d’un des principaux artisans présents dans les villages.

    ▌H

    Hisn (pl. husûn) : vaste enceinte fortifiée sur une hauteur rocheuse, servant de point d’appui à un pouvoir régional, et destinée à accueillir les populations des alentours en cas de danger. À la différence du château/motte, le hisn n’est pas un lieu de résidence aristocratique ni le siège d’une autorité de nature féodale ou seigneuriale.

    Hôte : paysan, tenancier qui a un statut personnel d’homme libre et qui exploite une tenure concédée à charge de défrichement ou pour mettre en valeur des terres défrichées (hôtise ou hostise), moyennant un cens et des services allégés.

    ▌J

    Jachère : terre sans culture, mais tout de même labourée plusieurs fois (elle est donc plus travaillée que les champs), pour retrouver une certaine fertilité avant un prochain ensemencement.

    ▌L

    Laboureur : paysan aisé qui possède un train de labour (charrue ou araire et animaux de trait), par opposition au manouvrier (ou brassier).

    Lods et ventes : 1. droits de mutation perçus par le seigneur au moment d’un transfert de tenure entre tenanciers (de 1/5e à 1/13e du prix de la tenure). Les lods sont payés par l’acheteur et les ventes par le vendeur. 2. Par extension, tout droit de mutation.

    ▌M

    Mainmorte : 1. incapacité juridique pour un serf de pratiquer tout acte légal, en particulier de transmettre à sa mort la tenure qui lui avait été concédée. La succession revient donc en théorie au seigneur. 2. Taxe versée par les héritiers d’un serf au seigneur pour rester en possession de ses biens. 3. Dans beaucoup de régions, la mainmorte devient le signe même de la servitude.

    Maire : 1. agent royal ou seigneurial qui, dans un village, sert d’auxiliaire au prévôt (voir ce mot) ; 2. Représentant d’une communauté d’habitants.

    Maison : 1. Unité élémentaire d’habitation, ensemble des des bâtiments et espaces libres où vit et travaille le groupe domestique (parents proches et serviteurs). 2. Le groupe domestique lui-même (de même que « maisonnée », « mesnie »).

    Maison forte : résidence se définissant par son allure fortifiée : fossé, murs d’enceinte, parfois, pont-levis, de créneaux ou d’archères, etc. Elle n’a pas toujours de caractère seigneurial et peut être aux mains de petites élites rurales de statuts variés.

    Manant : du latin manere, « demeurer » ; habitant fixe du village (en tant que communauté d’habitants enracinés), puis désignation dans leur ensemble des paysans, sans signification juridique précise.

    Manse : ensemble de parcelles formant une exploitation agricole compacte qui constitue la base nourricière d’une unité familiale et la base fiscale utilisée par le maître. Le plus souvent, le manse se compose d’un terrain agricole, d’une habitation paysanne et des annexes.

    Manumission : procédure légale d’affranchissement d’un serf, ou d’un ensemble de serfs, le plus souvent contre argent et/ou par uniformisation des devoirs d’une communautés d’habitants (dans le cadre d’une charte de franchises).

    Métayage : contrat agraire qui oblige le bailleur à fournir au métayer une terre avec l’ensemble des moyens nécessaires à son exploitation, contre un prélèvement proportionnel à la récolte (« à part de fruit »), s’élevant souvent à la moitié des récoltes.

    Miles (pl. milites) : 1. terme désignant l’aristocrate dans l’exercice de ses fonctions socialement reconnues, au premier plan l’activité guerrière à cheval. 2. Le guerrier à cheval peut aussi avoir bénéficié d’une cérémonie spécifique, l’adoubement (« équipement », remise d’armes et d’éperons d’or, qui lui permet alors d’être qualifié comme miles (en français « chevalier »). Tant qu’il n’est pas adoubé, un aristocrate est dit « écuyer ».

    Ministérial : agent seigneurial, souvent de condition servile (voir Serf), chargé notamment de lever les redevances, de juger les délits mineurs, etc.

    Motte : tertre, artificiel ou non, entouré d’un fossé et destiné à supporter une tour de bois ou de pierre. Autour de la motte, une ou plusieurs enceintes abritent des bâtiments annexes et souvent une chapelle ou une église.

    ▌O

    Ost : ensemble d’activités liées à la guerre. Le terme désigne une armée en campagne, réunie par un supérieur à partir de ses fidèles, mais aussi le lien de service qui conduit le vassal à participer à l’armée.

    ▌P

    Paréage : mode de partage des revenus d’un ensemble de biens et/ou de droits. Le paréage est l’un des modes de la coseigneurie. Le terme de paréage est souvent utilisé pour la fondation d’un habitat groupé par plusieurs seigneurs, mais aussi pour les partages entre des ecclésiastiques et des seigneurs laïcs de haut rang.

    Paroisse : ensemble de paroissiens qui ont en commun un même centre religieux et les mêmes saints patrons. La paroisse est définie par son centre (le bâtiment religieux, le cimetière, le chef religieux) et non par ses limites.

    Polder : mot utilisé pour désigner une terre gagnée sur la mer par endiguement.

    ▌R

    Redevance : voir Rente.

    Rente : prélèvement seigneurial de toute sorte, fixe ou partiaire (proportionnelle à la production), versé par les paysans. La « rente » (= ce qu’on rend) reconnaît le droit du seigneur sur la terre et représente pour lui un revenu (= ce qui lui revient). Vue du côté paysan, la rente est désignée par le nom de « redevance » (= ce qu’il doit rendre) ; elle fait l’objet de plusieurs versements par an, accomplis personnellement et publiquement.

    Réserve : tous les biens dont le seigneur possède le domaine direct, et dont il n’a pas baillé le domaine utile par un accensement perpétuel. Domaine propre que le seigneur fait valoir par une main d’œuvre serve ou salariée (faire-valoir direct).

    ▌S

    Saltus : Espace non cultivé (par opposition à l’ager) constitué d’espace boisé, marécage, estive, et tout espace humide, ainsi que de friches ou landes surtout utilisé pour la cueillette et l’élevage extensif du bétail.

    Sauveté :
    voir villeneuve.

    Serf ou « homme de corps » ou « homme propre » : tenancier non-libre, soumis à la domination personnelle du seigneur. Il est en général attaché à la terre et doit payer des redevances spécifiques (chevage, taille et corvée à merci, formariage, mainmorte). Il ne peut témoigner en justice, transmettre d’héritage, recevoir les ordres ecclésiastiques, mais sa situation est très variée (beaucoup de serfs ont des fonctions locales notables et des biens importants).

    Serment : mode ritualisé de promesse. Le serment est utilisé à de nombreuses occasions dans la société médiévale (justice, mariage, relations de fidélité, etc.). Il consiste en l’engagement pris par un individu envers un autre de respecter un ensemble de clauses positives ou négatives, en prenant un dieu comme témoin.

    Sole : ensemble de parcelles de terre portant une même culture.

    ▌T

    Taille : taxe prélevée par le seigneur en retour de son droit de ban sur les hommes et de sa protection, devant servir à l’entretien des fortifications. Elle peut être irrégulière et arbitraire, « à merci » pour les serfs (voir ce mot), fixe (abornée) t annuelle (abonnée).

    Tenure : une ou plusieurs parcelles dispersées dans le finage, qui tient lieu d’unité d’exploitation d’une seigneurie, en dehors de la réserve. Elle est tenue (d’où son nom) et mise en valeur par un tenancier (celui qui tient une tenure), moyennant redevances et services au seigneur.

    Tonlieu : taxe sur les marchandises circulant (péage) ou arrivant au marché.

    ▌V

    Vassal : inférieur ayant engagé sa fidélité à un supérieur, le seigneur. La vassalité comme relation verticale est l’un des modes les plus importants de la distribution du pouvoir au sein de l’aristocratie. Elle s’accompagne le plus souvent d’une dotation (terres, droits, rente en argent) concédée par le seigneur, le fief.

    Vilain : du latin villa (« domaine », puis « agglomération ») : villageois. À travers les fictions littéraires, ce mot acquiert un sens péjoratif, équivalent de « rustre ».

    Village : agglomération rurale, à la fois forme d’habitat groupé dont relève un territoire défini (le finage), et forme d’organisation sociale caractérisée par l’accès privilégié et coordonné de ses habitants aux ressources (terres, incultes) du territoire.

    Villain ou villein : Non libre, serf, statut servile très répandu (env. 60 % des tenanciers). Le villein doit la corvée mais peut être un paysan aisé.

    Villeneuve, sauveté : formes d’habitat aggloméré volontariste, pas nécessairement rural, mais avec un caractère urbain toujours faible. La sauveté, la plupart du temps d’origine cléricale, voit son territoire délimité par des croix matérialisant l’aire de la protection spirituelle dont elle bénéficie. La villeneuve est une agglomération nouvelle fondée par un ou plusieurs seigneurs, qui dote la population à la fois d’une habitation et d’un lot de terres initialement uniformes.