Explications

▬ Nombre de personnes ne sont pas nécessairement au fait des termes plus techniques liés au côté "médiéval" de la médiéval-fantasy. Quoi de plus normal, puisque ces derniers ne sont souvent pas utilisés dans le langage commun et qu'ils sont, dans le cas d'Yggdrasil, plutôt tirés des termes européens. Si vous les retrouverez dans des dictionnaires et autres, ils sont ici présentés dans leur définition la plus complète possible, en incorporant les particularités du forum.
Cette liste est amenée à grandir au fil du temps : de ce fait, si un terme vous paraît flou, manque ou que vous pensez qu'il serait utile de l'y ajouter, n'hésitez pas à le dire !

Oronisme

▌Concepts Clés

▬ Religion originaire et mythe fondateur d'Altissia, l'Oronisme est voué à la vénération d'Oros et de ses principes, centrés sur l'effort, l'ascétisme et la solidarité. Elle correspond autant à une philosophie qu'à une religion, en fonction du dévouement du croyant. L'Oronisme est concurrence directe avec l'Omnisme, mais ne contredit pas nécessairement l'Éonisme

▌Genèse

▬ Oros serait apparu aux premiers êtres d'Yggdrasil en leur proposant des pouvoirs tels qu'ils auraient pu refaire le monde. Après la Chute, il aurait guidé ses croyants dans un long périple, traversant les forêts les plus rudes et les chemins les plus escarpés pour les emmener jusqu'au sommet de la plus haute montagne de tout Elysia.
L'on dit qu'Oros n'aurait jamais changé de chemin, ni de rythme, mais qu'il veillait toujours à ce que soient attendus et dignement accompagnés les plus faibles ou ceux dont les genoux venaient à lâcher. Le dieu rouge, une fois advenu en haut du pic, se contenta d'offrir à ses suiveurs le savoir des outils nécessaires pour travailler la terre et disparut aussi vite, laissant ces derniers bâtir Altis de leurs propres mains.

▌Grands Principes

▬ Si les Altissiens ont fait des principes oronistes les leurs, c'est qu'ils leur tiennent à cœur. Ils vont donc de pair avec leurs mœurs et constituent le socle des valeurs fondamentales de la société altissienne, qui met en avant des idéaux assez élitistes, portés vers l'abondance d'efforts et de persévérance, peu tolérants des abandons ou des solutions de facilité. De même, l'indolence et la paresse sont les défauts les plus abhorrés, dont l'on tend à avertir les oronistes dès un âge relativement jeune, si bien qu'il n'est pas rare que certains en adviennent à des excès parfois nuisibles.
De ce fait, les oronistes tendent à célébrer l'ascèse et tout ce qui a trait au fait de ne pas tomber dans l'excès des envies. Cela ne les empêche pas de s'amuser, toutefois ; au contraire, ils estiment qu'ils peuvent ainsi justement mieux profiter de la simplicité et des bons moments. De même, l'oronisme considère comme une faute grave que de ne pas être solidaire envers les plus faibles et les plus dépourvus ; dans son idéologie, la force doit être amassée dans l'objectif de se montrer le plus solidaire possible envers les autres.

▌Rites & Célébrations

▬ Les rituels les plus fréquents chez les oronistes sont ceux ayant trait aux célébrations. Que ce soit pour les naissances, pour les fiançailles, mariages ou alliances, ces moments sont souvent le théâtre de mise en scène des hauts-faits et des honneurs des familles ou personnes concernées. Les célébrations oronistes sont souvent assez sobres, dans une recherche de dignité qui passe par la tempérance et la démonstration de grandeur (générosité, discours, actes de tempérance).
Bien souvent, ces célébrations se finissent par des banquets collectifs ou parfois privés si ils sont très prestigieux ; par ailleurs, l'opulence de certains n'est pas au goût de tous. Le plus souvent, l'on donne aux figures les plus nobles et les plus estimées le droit de commettre le sacrifice rituel, sous la surveillance du clergé, qui permettra à toutes les personnes rassemblées de déguster un plat commun. Les morceaux de viande sont attribués en donnant les plus qualitatifs aux individus les plus méritants de manière décroissante.
De ce fait, les sacrifices constituent à la fois des moments d'unités autour des croyants modèles, et en même temps des démonstrations de force et de prestige de la part de ces derniers, censés exalter les valeurs oronistes. Ce sont donc des rites très fréquents, accomplis durant toutes les célébrations.

L'une des célébrations les plus prestigieuses reste toutefois celle qui accompagne le Grand Tournoi d'Altissia qui se déroule tous les ans en l'honneur d'Oros. Durant ces jeux qui s'étalent sur près d'un mois dans la capitale, les candidats doivent succéder dans plusieurs épreuves, à la suite desquelles sont organisées des combats entre les joueurs, jusqu'à ce qu'un champion n'émerge. le champion désigné est alors amené à effectuer le sacrifice devant toute la capitale, avant de servir l'impératrice/empereur en personne.
Le Grand Tournoi mise à mettre en exergue le bon apport des valeurs oronistes et des grandes capacités des altissiens. Ainsi, même les perdants sont célébrés, bien que ce soit toujours après le champion ou ceux qui les ont battu. Seuls ceux qui ont plus de quinze ans peuvent participer au Grand Tournoi, qui est ouvert à tous. Par ailleurs, il n'est pas rare qu'un titre de champion, même si il remonte à plusieurs décennies, puisse servir de point de prestige important ! Durant les recherches d'alliances ou de fiançailles, ce sont souvent des aspects mis en valeur.

La vie religieuse oroniste se caractérise par la sobriété des rites quotidiens. Les prières doivent être faites dans le silence et la tranquillité, sans que les pensées ne soient empoisonnées par des considérations personnelles. De ce fait, si il est commun de prier Oros pour une plus grande force afin d'accomplir quelque chose qui n'offre pas de bénéfice personnel immédiat ou égoïste, il est extrêmement mal vu de prier pour des richesses, de la gloire ou même ou des talents particuliers. Le plus souvent, l'on demande du courage, de la détermination ou l'aide à la défense d'autrui. Ces prières visent à rappeler l'humilité au croyant et l’exigence que ce dernier doit avoir envers lui-même.

L'un des rites les plus célèbres et communs est celui de Tempérance. La Tempérance débute au premier jour d'octobre, après les premières moissons. Elle consiste en un jeûne de près de quinze jours, où l'on ne peut manger et boire qu'avant que le soleil ne se lève. La Tempérance vise à évoquer le périple des premiers oronistes jusqu'à Altissia et la manière dont ils ont dû, d'après la légende, effectuer leur traversée en ne se nourrissant qu'ainsi.
Lors du dernier jour, un grand banquet est organisé, souvent lorsque les récoltes sont nombreuses, où l'on célèbre les valeurs oronistes et le détermination de ses croyants. Bien évidemment, les personnes maladives, fragiles ou enceint.e.s ne sont pas discriminé.e.s si le jeûne n'est pas accompli. Globalement, ce rite perd tout de même en popularité, surtout depuis le début des disettes liées à la continuité de la guerre.

▌Oros

▬ Les représentations d'Oros se contredisent toutes entre elles, et il n'existe pas de texte ou de récit parfaitement cohérent à ce sujet.
Certains parlent d'une silhouette purement humaine, d'autres évoquent une créature aux traits si différents qu'il était impossible le définir même partiellement, tandis que certains mettent en doute l'idée simple qu'il ait pu avoir une forme.
Toutes, en revanche, s'accordent sur son austérité, sa fermeté, mais aussi sa bienveillance fière envers ceux qu'il a guidé.

Omnisme

▌Concepts Clés

▬ Religion originaire et mythe fondateur de Caldissia, l'Omnisme est voué à la vénération d'Omnis et de ses principes, centrés sur la sagesse, le développement individuel et la recherche d'une vie paisible. L'Omnisme correspond autant à une philosophie qu'à une religion, en fonction du dévouement du croyant. Elle est en outre en concurrence directe avec l'Oronisme, mais ne contredit pas nécessairement l'Éonisme.

▌Genèse

▬ Il est dit et raconté qu'Omnis aurait proposé aux premiers êtres de ce monde un savoir semblable à celui des dieux. Suite à la Chute, il aurait supposément mené ceux qui l'avaient choisi vers les terres les plus arides, les plus âpres et les plus stériles de tout Elysia. Au milieu des dunes du désert et du territoire le plus hostile du continent, il aurait alors fait surgir un fleuve immense, l'Hélios et de grandes oasis, avant que la cité de Caldissia ne s'élève tout à coup des sables, entièrement construite. La ville prit la forme désirée par la divinité bleue, traversée par de grands flux aqueux et gratifiée d'une végétation luxuriante, offrant à ses habitants un havre de paix et de tranquillité. Omnis aurait ensuite disparu.

▌Grands Principes

▬ L'Omnisme base la plus grande partie de sa philosophie sur la recherche du développement de soi et de son perfectionnement, dont l'idéal est l'atteinte de la sagesse et l'affinement de ses talents personnels. De ce fait, c'est une religion qui se vit plus intimement que collectivement, ou du moins il est de coutume de laisser aux croyants le cheminement de leur propre pensée. Il est toutefois attendu de ces derniers qu'ils progressent continuellement et il n'est pas très bien vu de se complaire dans une situation sans chercher à l'améliorer, ou à tolérer l'échec qui ne pousse pas vers une réussite. Les omnistes pensent que c'est ainsi qu'ils pourront trouver la sagesse, qu'ils voient comme la capacité à profiter des choses de la vie et à les utiliser pour se distraire ou s'améliorer. La recherche de la tranquillité et de la sérénité est donc une nécessité constante. De ce fait, l'avarice, la démesure et le besoin excessif d'attention sont des défauts qui sont bien plus mal perçus que ce que pourrait faire croire la propagande oroniste. L'important est pour les omnistes, en somme, de vivre une vie régie par la sagesse et le développement de soi pour ainsi en faire profiter la communauté.

▌Rites & Célébrations

▬ Les célébrations omnistes sont célèbres dans tout le continent d'Elysia, que ce soit par mépris ou par envie, tant elles sont connues pour être de véritables moment de générosité et d'opulence sans pareilles. Elles se déroulent la plupart du temps dans des places publiques, où tous sont appelés à se réunir pour faire part de leurs talents ou de leurs avancées dans un domaine en particulier. Les croyants tentent alors de se démarquer en ramenant à chacun une chose de leur création qu'ils vont offrir gracieusement à d'autres ; plus la chose amenée est désirée, et plus le prestige de celui qui donne en sera grand.
Durant les célébrations, l'on mange, peint, boit et l'on fait lire des ouvrages de théologie et de philosophie jusqu'à la levée du jour suivant, auquel moment la fête est supposée se terminer. Il n'est donc pas étonnant d'apprendre que les mariages caldissiens sont connu pour durer plusieurs jours, parfois une semaine entière ; un fait qui agace même quelque peu le clergé ! Par ailleurs, les sacrifices rituels d'animaux sont assez rares, surtout car ils sont associés à l'oronisme : de ce fait, si un éleveur ramène une vache lors d'un banquet, elle ne sera surtout pas tuée !

Contrairement aux oronistes, les omnistes laissent peu de contrôle à leur clergé sur le déroulement des célébrations. Leur contrôle est en revanche plus fort sur tout ce qui a trait aux rituels de naissance et de mort.
Lorsqu'un omniste naît, il est baigné une première fois dans l'Hélios, tout comme il le sera à sa mort. L'on voit cela comme une bénédiction d'Omnis envers l'enfant ou le défunt, et une forme d'intronisation à la communauté.

Les prières se font autant en public qu'en commun. La différence étant que les prières communes doivent faire état de ce que l'on désire pour soi, et que les prières privées doivent être réservés à ce que l'on souhaite pour les autres ; si cette règle n'est pas respectée, alors il est dit que la prière ne sera jamais entendue par Omnis. De cette façon, le contrôle des désirs est soumis à l'observation collective et l'on espère brider les formes d'orgueil.
Ironiquement, il en est une habitude somme toute assez grotesque qui consiste à faire état des longues heures que l'on passe à prier en privé, pour laisser entendre que l'on est particulièrement charitable et dévoué. Une plaisanterie très fréquente consiste à représenter quelqu'un en train de clamer ne jamais sortir de chez soi pour cette raison, avec souvent l'intention de se moquer de l'arrogance de la personne en question.

Il n'existe aucun grand rite individuel, si ce n'est celui du Périple, très prestigieux mais peu effectué, ne serait-ce qu'à cause de sa dangerosité. Le Périple consiste en un long, très long pèlerinage, où il est attendu du croyant, qui doit au moins avoir seize ans, qu'il effectue un aller-retour entre Caldissia et le lac d'Yggdrasil. Le chemin, à chameau, demande entre un mois ou de deux de voyage, durant lequel doit être passé l'ardent désert de l'est, puis les jungles humides et dangereuses des terres de l'ouest.

Au delà de ça, le pélerin s'expose à des attaques de bandits et aux créatures sauvages qu'il pourrait croiser, ce qui n'en fait pas un voyage de tout repos ! Ce voyage est toutefois à but entièrement spirituel. Censé rappeler la traversée du désert permise par Omnis lorsque la divinité porta les premiers caldisssiens sur son dos pour les emmener en leurs nouvelles terres, le Périple doit servir à démontrer la sagesse, la patience et la capacité du pèlerin à se débrouiller par lui-même, sans Omnis, donc.

Il est attendu de lui qu'il ramène une gourde d'eau du lac d'Yggdrasil, caractérisée par la magie unique qui y sommeille. La véritable difficulté tient donc dans le fait de ne pas la boire sur le chemin du retour, lors des derniers kilomètres du désert ardent et étouffant !
Plusieurs caldissiens se sont déjà vanté de l'avoir réalisé en ramenant de faux extraits du lac, mais lorsqu'il fut révélé que ce n'était qu'une vulgaire eau de pluie ou de rivière, ils furent jetés dans l'infamie et de ce fait, la triche est sévèrement punie. Pour autant, chaque année, le souverain caldissien consent à anoblir certains roturiers ayant réalisé le Périple.

▌Omnis

▬ Tout comme pour le dieu rouge, les sources se contredisent violemment entre elles quant à la véritable forme d'Omnis, alternant entre immatérialité, physique hybride ou apparence humaine.
Si ces représentations se contredisent entre elles, tous les textes et toutes les images parvenues jusqu'à la connaissance actuelle font état d'une créature, forme ou personne dont toute l'essence poussait à la confiance, à l'écoute et à la sagesse.

L'on dit d'Omnis que sa voix chaude et douce accompagna et rassura les plus incertains tout au long de leur voyage et qu'il les porta sur son dos, sous l'une de ses nombreuses formes, afin de leur assurer la plus grande sérénité.

Eonisme

▌Concepts Clés

▬ Première religion et originaire des Éossiens, l'Éonisme place au centre de sa philosophie une forme d'animisme basée sur l'unité de l'Arbre-Monde et des êtres vivants ou végétaux. Pour Oronistes et Omnistes, l'Éonisme n'est pas en nécessaire contradiction avec leur foi : de ce fait, ils la surnomment "L'Ancienne Religion".

▌Genèse

▬ Selon l'Éonisme, tous les êtres seraient nés de l'Éos d'Yggdrasil, lui-même originaire de l'Artefact et de toutes sortes d'Éos. De là, les premiers êtres se seraient instinctivement chargés de protéger l'Arbre-Monde, qui en échange, les nourrissait et les choyait gracieusement, les protégeant des malheurs de l'extérieur.

Dans la théologie éoniste, cette période correspondrait à un Âge d'Or, juste avant que n'arrive un lent et long déclin, aboutissant finalement à la situation des Éossiens d'avant la Chute, contraints de travailler la terre avec ardeur pour se subsister et de se défendre par eux-mêmes, sans l'apport de l'Arbre.

Pour beaucoup d'Éossiens et même pour un certain nombre d'Altissiens et de Caldissiens, toute cette histoire d'Âge d'Or n'est qu'un mythe des Anciens, comme une belle histoire que l'on raconterait à des enfants.
Pour autant, les anciens mythes éonistes veulent que l'Arbre aurait cessé d'offrir sa bénévolence car les premières graines du conflit se seraient mis à germer dans le cœur de ses habitants. De là, les premiers hivers auraient touché la cité, puis les premiers flétrissements des arbres. Des fleurs auraient fané et, petit à petit, la ville aurait perdu de sa beauté antérieure. Les théologistes éonistes pensent qu'un retour aux grands principes permettraient un éventuel retour à cet âge d'or.

▌Grands Principes

▬ L'idée à retenir en parlant d'éonisme est sans conteste le rôle fondamental donné à la communauté et à son unité. Pour les éonistes, la communauté est aussi importante que la famille voir même plus et il n'est pas foncièrement bien vu de privilégier la dernière à la première.
De ce fait, la solidarité et la cohésion sont parmi les valeurs les plus appréciées, souvent associées à une importance capitale donnée aux banquets et aux célébrations communes.

De plus, du fait du rapport entre l'Arbre, l'Éos et les êtres vivants, la Mort n'est considérée que comme une transition vers une autre forme, forcément différente est donc tout aussi célébrée que ce qui a trait aux naissances.
Leur respect pour les autres êtres vivants ne les empêche pas de se fournir en matériaux, comme en viande notamment. En revanche, un respect particulier est toutefois réservé envers ce qui est utilisé, d'où une détestation profonde du gâchis et de l'avarice.

▌Rites & Célébrations

▬ Les célébrations les plus fréquentes sont sans nulle doute celles qui mettent à l'honneur la Vie et la Mort. Pour les Éonistes, les deux tiennent du même principe : le passage de l'Éos à une nouvelle forme, qui doit être accepté et célébré. Bien souvent, les naissances s'accompagnent de grands banquets et de dons de nourriture, tous comme les funérailles.

Si les deux repas sont censés souder la communauté autour du cycle de la vie et de la mort, la différence est que le banquet des funérailles, bien plus morne, conçoit le deuil comme une acceptation nécessaire du changement de forme et du renouveau de l'Éos. Le corps est ensuite enterré pour que sa matière puisse retourner aux racines d'Yggdrasil et que son essence renaisse le plus rapidement possible. Il est extrêmement mal vu de ne pas donner une sépulture au corps, même sous forme de cendres, puisque ce serait emprisonner l'âme du défunt.

Il n'existe qu'un seul rite individuel, plus rarement effectué ; celui de l'Adultat, que peut entreprendre chaque éoniste aux alentours de ses seize ans, ou lorsqu'il décide de se convertir. L'Adultat consiste en un pèlerinage qui doit être accompli hors de la cité, dans un lieu décidé par un Moine, et dans lequel il doit rester pendant près d'un mois en subsistant par ses propres moyens. Il peut évidemment revenir à tout moment.
Il s'agit d'un rite d'inversion : en s'excluant de la communauté et en vivant en territoire sauvage, le jeune adulte est censé apprendre la nécessité de la communauté et à se débrouiller par lui-même pour prouver qu'il n'est plus une charge envers cette dernière. Ce rite perd toutefois en popularité depuis un moment déjà.

Il faut toutefois noter que les sacrifices rituels sont interdits, voir même tabou. Tout ce qui est servi en banquet rituels doit être déjà prêt et ne pas avoir été dépêché pour cette raison, puisque les banquets ne doivent pas être, dans l'idée, des démonstrations d'excès d'opulence.

▌Clergé

▬ Les moines constituent un groupe plus ou moins égalitaire, chargés à la fois de l'éducation, des soins psychiques et physiques et de la recherche de la sagesse. Ils organisent les célébrations ainsi que les rites et sont chargés de porter les prières envers l'Arbre et l'Éos au nom de la communauté.

Quiconque peut devenir moine ; aucun favoritisme n'est fait à ce propos. Il faut toutefois prouver qu'on en a la volonté et que la foi est dépourvue d'intérêts personnels : ceci se fait en passant par une épreuve appelée l'Initiation.
L'on devient ensuite potentiellement Moine Supérieur par le vote de pairs, souvent après plusieurs années et l'on peut alors éventuellement brosser l'idée de devenir Anachorète, guide des éonistes, si l'on se démarque assez et qu'on prouve en avoir les capacités.

NB : L'analogie de la famille n'existe pas chez les moines éonistes : pas de "Mon Père/Ma Mère", donc !

▌L'Eos

▬ Contrairement aux oronistes et aux omnistes, les éonistes ne révèrent pas une divinité quelconque. Au centre de la philosophie et de la théologie éoniste se trouve l'Éos, l'essence de vie qui parcoure chaque être et chaque chose dans toutes les terres connues.
Cette force vitale serait originaire des racines d'Yggdrasil et de ce fait, les éonistes pensent que la protection de l'arbre est de la plus grande importance. D'une manière plus générale, cette forme de vénération de l'Éos pousse les éonistes à un respect quasi sacré vers toute forme de vie, puisque tous les êtres sont animés par la même essence.