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  • Party hard [RP LIBRE]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Natsume Shimomura
    Thirésias Talwarus
    Soren Donovan
    Elliott Donovan
    Aaron Sigmunddur
    9 participants

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    Lis-moi :


    21 avril
    1002
    Party hard
    so have a good time
    21 avril.
    Jour très spécial puisqu'il s'agit de l'anniversaire de Shimomura. Une information que j'ai obtenu grâce à Daichi alors que j'étais simplement curieux au départ. Mais quand il m'a dit que le moine n'avait pas pour habitude de le fêter, cela m'a donné l'idée toute bête de m'en occuper moi-même. J'ai décidé ça un peu sous un coup de tête sans savoir si cela ferait plaisir au magimorphe, mais je voulais quand même essayer. Je veux lui montrer que je... l'apprécie et que je lui suis reconnaissant pour tout ce qu'il a fait pour moi. J'aime bien personnellement quand on fait quelque chose pour mon anniversaire, alors je me suis dit que cela lui ferait peut-être plaisir aussi. Au pire... Comme ça, je le saurai pour les prochaines fois, on va dire. Mais j'aimerais vraiment lui faire plaisir, et j'espère juste que tout ce que je fais ne va pas au contraire avoir l'effet inverse.

    « Je vous remercie, Aaron, pour votre aide. »

    Ce qui est bien néanmoins c'est que je peux en faire profiter d'autres personnes. J'ai invité des gens que nous connaissons tous deux et je leur ai dit qu'ils pouvaient eux-mêmes venir avec quelqu'un. Je veux que tout le monde puisse s'amuser. Comme c'est une surprise, il faut que tout le monde soit discret, mais une fois que Shimomura saura, je compte laisser les gens passer s'incruster s'ils veulent pour participer aux célébrations. Toute la journée fut nécessaire afin que je fasse les préparatifs. Bon, Aaron du coup a fourni le nécessaire en nourritures, comme ça je n'ai pas à m'en occuper, mais avec mon filleul, nous nous affairons à décorer le lieu afin qu'il soit assez accueillant. Évidemment, j'ai fourni une compensation monétaire au requin pour nous prêter le lieu, puisque j'ai largement les moyens afin de garantir qu'il y ait assez à boire et à manger, mais comme l'animorphe aqueux m'avait parlé de son auberge, cela me faisait un endroit tout trouvé. Si je peux en même temps aider aux affaires de l'aubergiste... D'ailleurs j'ignorais que Faust et lui s'étaient déjà rencontrés. Je lui en ai parlé aussi, de cette soirée particulière. Il est venu avec Soren qui accroche des guirlandes, tout content que le grand requin de deux mètres le porte sur ses épaules.

    « Plus haut ! Plus hauuuuuuut ! »

    L'adolescent, qui prend de la hauteur pour une des rares fois, a bien du mal à vouloir descendre. Mais la scène est drôle et attendrissante à voir. Les yeux bleus du petit Donovan s'illumine. Il ne tient pas en place depuis qu'il a été mis au courant. Elliott est dans un coin un peu plus éloigné, occupé à préparer des potions pour faire des effets d'ambiance et amuser les invités au cours de la soirée. D'autres personnes sont venues nous aider, de telle sorte à ce que tout finit dans les temps. Au moins quelque chose qui me soulage.
    Quand c'est l'heure d'aller chercher le moine, je viens le récupérer moi-même au sanctuaire pour l'amener à l'auberge, prétextant une invitation à sortir dans un bar comme si de rien n'était. Nous ne sortons pas tant que ça ensemble, en fait, vu que nous nous voyons tous les jours et que ce n'est pas quelqu'un qui a l'habitude de beaucoup sortir. Mais au moins il ne pose pas vraiment de question quand je l'emmène jusqu'à l'auberge des Crocs où nous attendent le reste de la compagnie.
    Et lorsque j'ouvre finalement la porte il n'y a personne dans la grande pièce qui a l'air tranquille. Le silence règne et il fait plutôt sombre. Jusqu'à ce que tout le monde sorte de leur cachette en brandissant les banderoles d'anniversaire que nous avons préparé, avant que la lumière ne se rallume au même moment pour découvrir les visages des invités. Tous en chœur, avec eux, une seule phrase que nous adressons au principal concerné qui vient d'arriver.

    « BON ANNIVERSAIRE ! »

    Je n'ai pas voulu que des gens soient laissés de côtés alors j'ai laissé l'entrée libre pour ceux qui voudraient ramener du monde supplémentaire ou si des personnes intriguées voulaient se mêler à nous pour profiter de la fête. De toute façon, moi et les autres veillons au grain au cas où il y aurait quelqu'un qui souhaiterait semer la zizanie.

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    En soi, c'était une journée comme n'importe quelle autre. Pas foncièrement fatigante, pour une fois, d'ailleurs. Avec les attaques de ces dernières semaines, je m'étais habitué à un rythme plus... Intense, disons. Un peu de changement ne fait pas de mal. En revanche, je ne m'étais pas vraiment attendu à ce qu'Enodril vienne directement me chercher au sanctuaire. Je m'étais même permis de l'accueillir par une plaisanterie.

    « Il y a d'autres méthodes pour me dire que je travaille trop tard. »

    Ce qui, en soi, est moins le cas depuis que je vis chez lui. Mais peu importe. Aller dîner dans une taverne n'était pas un mauvais programme en soi, puisque cela nous épargnait de préparer nous-mêmes le dîner. Je ne suis pas particulièrement friand des tavernes en général, mais j'imagine que pour un bref moment, je pourrais passer au delà de l'amoncellement de bruit et d'odeurs. Il ne devrait pas s'y passer grand chose, après tout.
    En approchant de la taverne, toutefois, je me rends compte qu'elle a l'air bien vide ; de l'extérieur, du moins. Les lumières sont éteintes. Pas un bruit, comme si les lieux étaient fermés au public. Perplexe, je jette un coup d'oeil à mon accompagnateur qui ne semble pas plus étonné que ça. Hm. Il ne sent pas l'alcool, alors j'ose espérer qu'il a toute sa tête, mais... Peut-être qu'il connaît le propriétaire des lieux, ou que sais-je. J'ai juste cette impression dans un coin de ma tête qu'il y a quelque chose d'étrange. C'est sans doute sans importance, cela dit...

    Je fais un pas. Un nœud de nervosité se forme, petit à petit, dans mon ventre. J'oublie quelque chose. J'oublie quelque chose, et je n'aime pas ça. Je jette un regard vers Enodril où traînent quelques lueurs incertaines.
    Qu'est-ce qui... ?

    Je n'ai pas le temps de poser ma question. Un cri, bruyant, multiple, d'un seul coup. Des bougies qui s'illuminent d'un seul coup, sûrement par magie. Des visages qui surgissent, arborant des banderoles bariolées dont je ne parviens pas à lire les inscriptions immédiatement. Et moi, sur le coup du choc, je sursaute brusquement, les yeux écarquillés, comme un gibier qui se serait fait surprendre par un cheval devant lui.

    C'est mon anniversaire. Je l'avais complètement oublié. Sincèrement. Il y a un moment que l'on ne me l'a pas souhaité, à vrai dire, et... Et j'ai tellement évité d'y penser que j'ai fini par l'effacer de ma mémoire, j'imagine. En temps normal, j'imagine que n'importe qui serait ravi et flatté. J'imagine.
    Sauf que je me suis crispé de tout mon corps. Je ne bouge plus, les épaules redressées jusqu'à mon cou, un nœud d'angoisse coincé dans ma poitrine. A la place des regards qui se posent d'un coup sur moi, j'ai l'impression de voir une masse informe. Une masse qui concentre son attention vers moi. C'est beaucoup trop. Dans mon thorax, je sens mon cœur qui tambourine, un pic froid dans le fond de mon ventre.

    Je devrais dire quelque chose. Je devrais faire quelque chose. Quelque chose d'autre que me figer de cette manière, comme si on allait me couper en deux. Sûrement. Mais c'est trop tard pour les réactions raisonnables, car la partie la plus instinctive de moi-même qui répond ; ce sont mes pieds, qui bougent en premier. Un pas vers l'arrière, puis un autre. Ma respiration, devenue rapide, qui s'entremêle. Quelques uns remarquent déjà qu'il y a un problème.
    C'est moi, le problème.
    Avant même d'entendre un son, j'ai déjà tourné les talons. Je ne sais même pas où je vais, à vrai dire, mais pas bien loin ; dès lors que je suis dehors, je tourne dans la première ruelle qui me paraît sombre. Collant mon dos au mur, je ne remarque qu'à cet instant à quel point ma respiration est rapide et forte. Les membres crispés, je ne reconnais pas tout de suite le sentiment froid qui perce ma poitrine. Il me faut quelques secondes, les yeux écarquillés, à demi prostré.
    J'ai... Peur ?


    Bleh :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    21 avril
    1002
    Party hard
    so have a good time
    Les chandeliers sont rallumées. Les confettis volent. Les invités soulèvent les banderoles qu'ils ont préparé. J'aperçois même au loin le sourire fier de Soren qui montre les guirlandes accrochées spécialement pour l'occasion. Et si j'avais hâte que ça commence, on dirait que je dois revoir mon planning, car un détail manque à l'appel. Ou du moins, n'était pas prévu. Naïvement, j'avais pensé que le moine serait heureux et touché, comme n'importe qui, d'avoir une fête en son honneur. Mon intention partait réellement d'un bon sentiment mais je n'avais pas calculé que mes envies n'étaient pas calquées sur celles du magimorphe. Alors quand je commence à sentir chez lui une surprise et une nervosité palpable, mon regard se tourne vers lui et mon sourire se fane. Si je veux demander au concerné ce qui lui arrive, je n'en ai pas le temps. Tel un animal effrayé, l'Eossien prend la poudre d'escampette et disparaît de la taverne en pleine nuit. Stupéfaction générale parmi l'assemblée, et c'est bien normal. Choqué qu'il ait pris la fuite, j'écarquille les yeux et fixe pendant quelques instants le pas de la porte où il se tenait il y a à peine quelques secondes. Un froid parcoure l'auberge alors qu'on attend visiblement que quelque chose se produise. Aussitôt, une contraction douloureuse me saisit à la poitrine.
    J'ai fait quelque chose de mal ?..
    Je ne pensais réellement pas que ça pouvait mal tourner. Si j'avais parlé d'une vraie fête pour son anniversaire, je ne savais pas s'il accepterait que je lui en organise une. Le meilleur moyen de lui montrer qu'il y a des gens qui tiennent à lui, pour moi, c'était de faire une petite cérémonie pour son anniversaire, afin qu'il ne soit pas triste. Visiblement, c'est un peu raté.
    Je dois aller lui parler.
    Gêné, je me tourne vers les invités qui doivent être aussi interloqués que moi. Dans le fond de la salle, Elliott, qui allumait les bougies, me fait un petit signe de la main pour me dire de bouger et d'aller rattraper le fugitif.

    « Euh... Euhm... Ne bougez pas, on revient tout de suite ! Commencez sans nous. »

    M'excusant auprès d'eux, je prends tout de suite congé sans perdre de temps de peur que quelque chose lui arrive. Avec les Pourritures qui font fondre leurs attaques durant des nuits hasardeuses, ce sera une chance si aucune ne nous surprend ce soir. Grâce à mon flair d'animorphe, je me concentre sur l'odeur du moine que je reconnais à présent très facilement pour l'avoir avec moi tous les jours. Dans la nuit tardive, je remonte sa piste, me rendant compte qu'il n'est finalement pas allé bien loin. Je le retrouve dans une petite ruelle où règne l'obscurité. Il semble paniqué.

    « Shimomura... »

    En douceur, mes pas se rapprochent de lui. Il n'a pas l'air bien du tout. Je m'en veux de lui avoir fait cette surprise. Si j'avais su que ça le mettrait dans un tel état, jamais je ne l'aurais organisé.

    « Je... Je suis désolé. Je pensais... Je voulais... Je n'aurais jamais imaginé que... »

    Même mes phrases ont du mal à se finir. Je peine à expliquer ce que je ressens quand la culpabilité m'envahit. J'aurais rêvé qu'on me fasse une fête surprise, mais je ne peux pas lui en demander autant. A bien des égards, nous sommes si différents lui et moi qu'il est plus rapide de trouver nos ressemblances. Sans oser le toucher, je veux savoir que je veux être là pour lui. Que je me tiens à ses côtés pour le rassurer en cas de besoin. Lui dire que j'ai organisé une soirée mais qu'il n'est pas obligé d'y prendre part s'il n'en a pas envie.

    « Tout va bien. Je... »

    Je ne sais pas si "tout va bien" en réalité. Quoiqu'il en soit, je veux qu'il se rappelle qu'il n'est pas seul.

    « Je suis là. »

    Et cela me peine de l'observer dans cette situation de détresse, comme si je lui avais tendu un piège alors que mon unique désir était celui de le rendre heureux et de le faire se sentir aimé.

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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      Le coeur de la requine bat à 100 BPM. Elle est dans le noir, avec d’autres gens qu’elle connait et d’autres qu’elle ne connait pas. Elle stresse énormément pour ce qui va se passer, juste parce que… Bah elle a peur que ça ne se passe pas bien. Rosie, elle, quand il y avait eu son anniversaire surprise, bah… Bah voilà, quoi. Elle n’avait aucune idée si Natsu allait réagir de la même façon qu’elle. Mais elle espérait vraiment qu’il apprécie, elle lui avait préparé des cadeaux.

      Rosemarie se gratte le nez, nerveuse, ne voyant pas beaucoup dans le noir. Elle tient la main de son oncle, qui est à ses côtés. Il sait qu’elle est nerveuse.

      Et puis, comme ça, les lumières s’allument et Rosie, au premier rang, applaudit en souhaitant un joyeux anniversaire à Natsu, son ami. Sa voix est moins forte que celle des autres, mais elle sourit et elle est contente. Jusqu’à ce qu’elle voit le visage de son ami qui…

      Oh Oros.

      Ah non ça ne semble pas aller du tout. Le cœur de l’animorphe aquatique continue de taper fort dans sa poitrine, elle stresse, elle se sent mal. Et Natsume, lui, part en courant. La requine sent une vague de malaise qui lui passe dans le corps, les larmes qui commencent à monter. Ah merde, elle se sent tellement, tellement mal.

      Mr. Enodril sort pour aller à sa poursuite en disant de commencer sans eux. Certains le font, d’autres parlent entre eux. Rosie, reste silencieuse et pensive. Elle se sent coupable. Elle, spécialement, coupable.

      Elle doit faire quelque chose, elle ne peut pas juste… Rester là.

      La jeune femme prend alors une assiette de biscuits qu’elle avait fait avec son oncle Aaron. Des biscuits en forme de dragons et de requins. C’était très, très stupide, enfantin et tout, mais elle était relativement fière de ses biscuits. La noiraude regarde Aaron, avec ses grands yeux dorés.

        « J-je vais a-...je dois… J-je… »


      Sans être capable de parler, la culpabilité qui lui serre la gorge, Rosie sort de la taverne, lentement. Juste à temps pour voir Samael et où il allait, la requine le suit, essayant d’attirer son attention. Ah merde elle stresse encore. Qu’elle devrait les laisser seuls. Qu’elle est stupide de sortir comme ça dehors avec son assiette de biscuit, mais… Elle n’avait pas pu s’empêcher.

      Quelques pas plus tard, elle arrive dans une ruelle sombre où Natsume et Mr. Enodril se retrouvent.

        « E-eum… N-Natsu ? J-j’ai… Je… »


      Sa gorge se serre encore et elle sent les larmes monter. Ses mains tremblent, elle a peur qu’il ne veuille plus être son ami. À cause de ça. La peur de la séparation était très forte chez la jeune femme.

        « J’ai… Je t’-t’ai f-f-fais des bis-b-biscuits… E-eum….»


      L’anxiété la prend de plus en plus. Elle n'aurait pas du les suivre, c'était leur moment à eux et elle l'a gâché. Juste pour des biscuits.

        « J-je-d-désol-lée je v-va-- »


      Elle commence à s'en aller avant d'avoir elle-même une attaque de panique avec tout ce stress


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    Elliott ne sait pas organiser des fêtes, mais il répond toujours présent quand on l'y invite et qu'on a besoin de son aide ; encore plus quand c'est quelqu'un qu'il connaît bien. Quelque part, cela le rassure de savoir que Samaël a des amis suffisamment importants pour qu'il daigne leur faire une surprise de cette ampleur, même si le Donovan a oublié qui était exactement celui pour qui le chevalier fait tout ça. Enfin, il sait que c'est son colocataire et qu'il s'agit d'un moine, mais il ne se rappelle plus de son nom et encore moins à quoi il ressemble. Mais le Donovan est sûr de ne pas l'avoir déjà croisé encore. L'occasion pour lui de rencontrer le principal concerné, même si Soren en a déjà parlé une fois ou deux. Le regard de l'apothicaire brille d'une lueur affectueuse en apercevant d'ailleurs son neveu être si enthousiaste. Il s'est inquiété pour son frère et le fils de celui-ci après avoir eu vent de l'attaque du dragon, alors il est soulagé de voir que l'adolescent s'en est remis et qu'il peut profiter d'une période un peu plus calme, en dépit des raids qui continuent de nuire à la sérénité de la cité.
    Quelle surprise alors quand, croyant bien faire, l'Enodril a ramené son ami et que ce dernier, trop choqué par la surprise, justement, a paniqué jusqu'à prendre ses jambes à son cou. Elliott soupire mais n'en veut pas au fuyard. Il considère que c'est au Général qu'incombait la responsabilité de s'assurer que ça ne ferait pas faire une crise cardiaque à celui pour qui ils font tout ça. Mais bon, si Samaël dit qu'il va revenir avec lui, alors il le fera. Elliott, pour détendre l'atmosphère, aide le gérant à faire le service et offre boissons aux invités en attendant que les deux autres reviennent. Trois autres reviennent, puisqu'une brune qu'il ne connaît pas est aussi partie afin de les rattraper.

    « Je... J'espère que nous n'avons pas contrarié Monsieur Shimomura... »

    Elliott se tourne vers Soren, la mine visiblement déconfite. Ses yeux bleus laissent échapper sa peur et sa peine, inquiet d'avoir fait quelque chose de mal et d'avoir mis mal à l'aise le moine qu'il admire. Son oncle pose sur lui ses prunelles claires avec un sourire doux et bienveillant, sa main se posant sur l'épaule du jeune garçon.

    « Ne t'en fais pas, Soren, il a juste été un peu surpris. Ton parrain est allé le chercher, je suis sûr qu'il le ramènera. »

    Le cadet ne sera rassuré qu'une fois qu'ils seront de retour, Elliott le sait, mais il peut au moins tenter de lui faire changer les idées. Et pendant qu'il réfléchit à un moyen de lui remonter le moral, l'apothicaire a un flash. Quelque chose, dans les mots de son neveu, le fait tout à coup tiquer quand il y repense.
    Ai-je mal entendu ?..

    « ... Comment tu as dit qu'il s'appelait, déjà ? »

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    Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. N'importe qui serait joyeux ou ravi que l'on prenne du temps pour célébrer son anniversaire, mais moi... Moi, ça m'a terrifié. Viscéralement. Une surcharge d'attention, de sons, d'odeurs, d'attentes, trop soudaine et trop imprévue pour que je parvienne à supporter le flux de panique qui m'avait sauté à la gorge. C'est ridicule. Parfaitement ridicule. Prostré dans mon coin, je me blâme non sans insistance.
    Imbécile. Imbécile égoïste et égocentrique.
    Dans cet état, mon odorat ne m'est d'aucune aide ; je suis bien incapable de reconnaître l'odeur d'Enodril se rapprocher alors que je la connais pourtant quasiment par cœur, à force. Le son de sa voix, toutefois, me fait me tendre autant que j'en suis capable dans mon état. Je n'essaie pas de croiser son regard, le laissant plutôt fuir vers le sol comme si je pourrais m'y enterrer à force de le fixer. J'ai honte. Franchement honte. Je sais qu'il a organisé tout ça car il voulait me faire plaisir, et je m'en rends compte. La pensée me flatte mais me donne d'autant plus envie de disparaître sous terre. Je sens qu'il se veut rassurant, mais je ne me sens que d'autant plus mal. J'ose imaginer les efforts qui ont été faits, mais pas seulement par lui. Par beaucoup de monde. J'ai déçu un nombre de personnes que je n'ose même pas imaginé, tout ça car je suis incapable de -...

    J'aurais continué un long moment dans mon mépris de moi-même si mon attention n'avait pas été soudainement attirée par une autre voix, toute aussi familière. Une des trois seules que je supporterais à l'heure actuelle, à vrai dire. Si je ne bouge pas, je sens toutefois  un nœud se former dans ma poitrine. Ma tête, lentement, très lentement, se relève. Rosemarie a l'air embêtée. Bien sûr, qu'elle l'est. Elle doit se dire, pour une raison que j'ignore, qu'elle fait quelque chose de mal. Elle s'est pourtant dérangée à venir, alors que je sais qu'il est facile pour elle d'angoisser rapidement. Elle a fait des biscuits. Elle est mortifiée. Pire, même, elle se sent mal. Comme sorti de ma torpeur, j'ai enfin un mouvement de réaction quand elle s'éloigne.

    « … Rosie ! »

    Je ne peux pas lui courir après. Mes membres ne bougeraient pas ; en revanche, je peux l'arrêter. Il me faut une seconde de concentration, juste assez pour reprendre conscience de ma propre magie. Dresser une barrière n'est pas mon action la plus brillante quand je ne suis pas en état d'être raisonnable, mais cela suffira à me faire gagner quelques instants. Juste assez pour me redresser.
    J'esquisse un pas hésitant vers la requine, sans forcément oser en faire un second. La tête basse, je porte une main nerveuse à mon bras, comme si le comprimer entre mes doigts allait me soulager de mon malaise.

    « J-je suis désolé. C'est... C'est moi. Ce n'est pas de votre... Faute. »

    Non, vraiment pas. J'inclus Enodril et les autres dans cette phrase, puisque c'est une excuse que je devrais faire également. J'ai moi-même du mal à saisir ce qui s'est passé dans ma tête, à ce moment-là.

    « Je ne sais pas pourquoi j'ai... Paniqué. »

    Ce n'est rien de dangereux ou de désagréable, pourtant. J'imagine... Que je ne suis pas habitué. Ce n'est pas la première fois que j'ai ce genre de réaction lorsque ce qui m'entoure devient trop fort, mais c'est la première fois depuis un moment que je n'avais pas agi si stupidement.

    « J'ai probablement tout ruiné, m-mais... »

    C'est évident. Je dois vraiment avoir l'air d'un ingrat insupportable qui fait des histoires, après tout ça. Toutefois, je ne veux pas qu'il y ait de malentendu. Plus timidement, mon regard passe de l'animorphe au plateau de biscuits qu'elle s'est embêtée à faire, et dont la vue me tire un pincement au cœur. Je sens quelque chose me lancer dans ma poitrine.

    « Ça me... Touche. Ce que vous avez fait. Vraiment. »

    Mes yeux s'humifient. Somme toute assez pathétiquement, je finis même par passer la manche de ma robe sous mes yeux en essayant de les sécher, mais c'est assez compliqué, sur l'instant. Ils me piquent de trop. Petit à petit, la barrière que j'avais dressé s'abaisse. Je ne veux pas retenir Rosie si elle a mieux à faire ; elle a déjà fait assez d'efforts comme ça.


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Faire la fête !!
    avec des gens qui font la fête


    Oh noooooooooooooooon ! Mais pourquoi faut-il que je sois si en retard ce soir en particulier ?!

    L’ancien éclaireur n’a jamais été doué pour la ponctualité, surtout lorsqu’il s’agit d’evènements festifs. Il veut toujours se faire beau et traine en choisissant ses tenues à chaque fois. Mais là, Morticullus avait été pénible avant d’aller dormir et avait bien failli l’empêcher de sortir. Heureusement, Thirésias a pu compter sur ses camarades de galères : Pablo et le reste des cuisiniers du manoir qui l’ont exfiltré en douce. Le récit qui a conduit à cette échappé épique, on le gardera pour une autre fois. Pour le moment, le gros poulet courre ventre à terre dans les rues, sous la lumière d’un crépuscule rassurant. Il monte sur les toits et échappe plusieurs fois à une mort (lol) certaine en contrôlant ses vols planés comme un manche.

    En arrivant enfin dans le quartiers des loisirs, non loin de l’auberge indiquée par Samaël dans son invitation. Apparemment, c’est l’anniversaire de Shimomura. Jusqu’à peu, l’emplumé n’aurait jamais pu imaginer une amitié entre ces deux personnages, mais, l’on ne peut prévoir les rencontres inventées par le hasard. En marchant d’un pas rapide (et un peu ridicule), l’oiseau marche plusieurs fois sur des pans de sa robe et ce qui devait arriver….

    « CACAAWWWW ?! »

    Hurle la grosse pintade trop bien sapée en entendant une étoffe se déchirer. Déjà qu’il n’est pas très couvert, le voila avec une cuisse à l’air. Pinçant les lèvres d’un air dépité, il fait un nœud à sa robe en la remontant un peu et cache la déchirure, puis se remet en route.

    Finalement, l’auberge apparait au bout de la rue et il se remet à courir. Mais, il arrive trop tard pour crier « surpriiiiiise » au fêté, comme il peut entendre d’ici les gens s’exclamer de joie et rire.

    Mais nooooooooooon ! Mais quel abruti d’avoir voulu passer tant de temps à maquiller mes paupières alors que je suis nul à ça !!!

    Bon, il ne va quand même pas rebrousser chemin. Il va entrer, faire « surprise » à son tour, les gens vont rire et tout rentrera dans l’ordre. Enfin, ça, c’est ce que l’oiseau voulait faire. Au moment où il approche de la porte, celle-ci s’ouvre brusquement sur sa face et deux--- non trois personnes sortent en trombe. Thirésias n’a le temps que de glapir « COUAC !! » de dindon qu’on égorge alors que la porte le plaque contre le mur de l’auberge. Sans comprendre ce qu’il lui arrive, il clopine jusqu’à l’entrée encore étourdi, et se tient le nez.

    Ouhla… ça tourne… ouhlala… Euh… pourquoi Shimomura et Samaël ne sont pas là ? Et pourquoi tout le monde tire la tronche ?

    « Euuuuh… pardon ze suis en retaaaard… ahahaha ! »

    Bon, le fait qu’il arrive en boitant et avec un nez en train de saigner n’arrange certainement pas les choses. Le piaf décide de se faire discrèt, longe le mur et se retrouve près d’un individu plutôt mignon à lunettes. Evidemment, il a mal au nez et son langage s'en voit altéré.

    « Hmmm, veuillez m’excuser, mais… z'ai plusieurs questions. Déjà… que z'passe-d-il ? Shimomura et Samaël sz-zont dispudés ? Et ensuite, euhm… auriez vous un mouchoir, z’il vous plait ? Z'est pour mon nez. »

    Avec un sourire angélique et un peu désolé, le piaf fait ses meilleurs yeux de biche à Elliott.

    Attention il se passe des trucs de fous :

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    Technoparade d'anniv
    avec gens stylés



    J’ai été bien occupé tout l’après-midi avec les préparatifs de cet anniversaire ! Beaucoup de gens sont venus aider à la demande de Samaël, qui a décidé, après que nous en ayons discuté, de faire une fête surprise pour son ami et collocataire Natsume. Je ne connais pas personnellement Natsume, mais Rosie m’a beaucoup parlé de lui. Elle a l’air de beaucoup l’aimer. Comme Samaël et beaucoup de personnes ici. Je ne pensais pas que tant de personne viendrait donner un coup de main et encore moins croiser Faust ce jour-là. Mais il se trouve qu’ils sont proches, avec le p’tit Samsam (oui c’est un jeunot à mes yeux). Ravi d’avoir du monde souriant et s’entraidant dans mon auberge, j’ai pu mieux me concentrer sur les petits plats à faire, même si de nombreuses personnes avaient apparemment prévu d’apporter des choses à manger par eux même. Rosemarie est d’ailleurs passée pour que l’on fasse des biscuits ensemble. On en a fait un bon paquet, des dragons, des reptiles, des fleurs comme celles qu’on trouve près des racines de l’arbre (car je crois que Natsume aime bien ces bestioles là) chacun pourra surement repartir avec du rab’ ! J’ai également incorporé des arômes de fleurs locales aux biscuits

    Les heures sont passées rapidement dans ma cuisine et quand je suis sorti, les décorations étaient presque toutes fixées. Le petit Soren galérait juste un peu à fixer les dernières, donc je l’ai pris sur mes épaules pour qu’il termine de les attacher. J’ai sorti les gâteaux et quelques appéritifs salés (faut qu’y en ait pour tous les gouts) de la cuisine les autres m’ont assisté pour les dispatcher sur des tables. Comme il y a des enfants, je ne compte pas servir d’alcool ce soir. Du moins, pas avant qu’ils soient couchés !

    Puis, avec tout ça… eh bah l’heure approche ! Les gens commencent à arriver seuls ou en petits groupes. Il n’y a pas tant de monde que ça, mais l’ambiance est bienveillante, légère. Derrière mon bar, je souris à pleines dents. C’est exactement pour voir les gens vivre ce genre de moments que j’ai voulu ouvrir une auberge ! Ravi, je me fais discrèt dans mon coin en laissant les gens se préparer à la surprise, car Sam est parti chercher son ami. Les bougies et autres lanternes sont rapidement éteintes et l’intérieur de l’auberge se retrouve plongée dans la pénombre. Je trépigne autant que les invités et lorsque le grand moment arrive, je donne moi aussi de la voix lorsque les lumières s’allument.

    L’ambiance retombe en une seconde et les visages se peignent de confusion lorsque Natsume repart aussi vite qu’il est arrivé. Et en courant. Oof.

    « Ah ! »

    Fis-je, bêtement, en regardant Samaël partir à son tour. Rosie me regarde et je vois bien que la situation la met mal à l’aise. Elle a l’air triste, au bord des larmes. Moi j’ai l’air bien bête à observer la scène avec ma grande bouche ouverte.

    « Rosie… ? »

    Elle est déjà partie. J’suis un peu lent moi aussi. J’ai pas tout compris, mais je crois que Rosemarie va tenter d’aller consoler Natsume avec des biscuits. Ça me fait mal au cœur de la voir dans cet état… mais ça, devrait s’arranger, non ? Je soupire puis me redresse, passe ma grosse tête par une fenêtre pour voir ce qui se passe et voir que les trois déserteurs se sont rassemblés plus loin... bon, au moins iels ne se sont pas perdus ou fait mal.

    « Bah ! Z’en faites pas, y vont finir par revenir ! »

    Pas vrai … ? Meuh oui. Ce n’est même pas une dispute. Ma théorie ce sera juste que Natsume a chopé une diarrhée foudroyante sous le coup de la surprise. C’est pas très malin mais ça me détend un peu du slip. Préoccupé d’un peu détendre l’atmosphère, je me rapproche de Faust et lui donne un coup de coude complice.

    « Eh, tout d’même, j'sais qu'ma bouffe elle pue, mais pas à c’point ! »



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    Cela ne peut pas avoir de lien, n'est-ce pas ?.. L'ironie est trop belle, quand même.
    Perplexe est le mot qui le définit le mieux à l'heure actuelle. En pleine réflexion quant à ce nom qui est bien trop proche de celui de sa mère, Elliott est surpris par une présence derrière lui qui l'interpelle. Il croit d'abord qu'il s'agit de Soren, mais cette voix n'est pas la sienne et il se rend compte que son neveu s'est rapproché de la fenêtre pour tenter d'apercevoir discrètement les silhouettes des trois individus qui sont partis. Alors quand le grand albinos se retourne pour observer son interlocuteur, il sursaute sur l'instant en découvrant un étranger au nez ensanglanté.

    « Oh ! Eh bien, que vous arrive-t-il ? Vous vous êtes battu ? »

    Mais passé la stupeur, Elliott ne tarde pas à regarder dans sa besace s'il n'aurait pas un mouchoir. Heureusement, il trouve un tissu propre qu'il tend à l'emplumé de toutes les couleurs aux airs de piñata.

    « Ne vous en faites pas, ce n'était pas une dispute. Je pense qu'il n'y a rien de grave, mais disons simplement que... "Shimomura" avait besoin d'air. »

    Le nom lui fait bizarre à prononcer, mais l'oiseau semble connaître également les deux concernés.
    Alors il s'appelle bien Shimomura... Il faudra que je me renseigne.
    S'il ne se trompe pas, Soren lui avait dit aussi que le moine était un magimorphe dragon. Le lien est trop voyant pour que ça ne soit qu'un hasard, mais après tout, mille ans séparent leurs générations, alors il devra mener une petite enquête. Ce soir, s'il peut avoir une discussion privée avec l'invité d'honneur, et sinon un autre jour ; il sait que le gugusse est une connaissance assez... proche de l'Enodril. L'heure est toutefois à la détente, alors il cherche du coin de l'œil quelques verres ou bouteilles qui traîneraient dans le coin. Il reprend un sourire enjoué.

    « Et nous, on a besoin de boire, n'est-ce pas ? C'est la fête, après tout ! Quoique, il ne me semble pas avoir vu d'alcool traîner sur le comptoir. »

    Ce n'est pas une nécessité non plus en soi, il est vrai. Mais cela pourrait donner l'occasion au Donovan de s'amuser avec quelques potions de sa collection qu'il a ramené avec lui. Il ne sait pas trop quels effets elles ont, toutefois. Et parlant de potions... C'est l'heure de la pub !

    « Quel malpoli je fais, je ne me suis même pas présenté ! Vous pouvez m'appeler Elliott. Je suis apothicaire. Si votre nez est cassé ou que vous voulez avoir des plumes pailletées, venez me voir. Mes potions sont la solution ! »

    Elliott se tapote le front d'un air de "ohoh où avais-je la tête ?" et sort aussitôt d'une de ses poches une petite carte de visite avec son nom et son adresse marqué dessus, qu'il tend à l'oiseau en lui scandant son slogan. Toutes les occasions sont belles pour accueillir de nouveaux clients, n'est-ce pas ?

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      La requine entend son nom de la voix de son ami, mais elle ne sait pas si elle doit s’en aller ou non. Elle ne sait pas quoi faire, honnêtement. Elle est juste là, dehors, avec son plat de biscuits qui sont très mignons mais qui sont aussi un peu stupides. Pourquoi est-ce qu’elle a apporté ça ?! C’était inutile.

      Elle fait quelques pas puis, surprise par une barrière lumineuse qui apparaît devant elle, Rosemarie s’arrête d’un coup. Elle regarde autour, puis derrière elle. Oh c’est Natsume ? Confuse, elle s’arrête et le regarde. Il semble se sentir mal de s’être senti comme ça. Et là, Rosie se sent mal qu’il se sente mal parce qu’elle se sent mal parce qu’il se sent mal……………… Ouais. C’est stupide.

      Pendant que Natsu parle, Rosie s’approche de lui et de Samael. Elle le regarde avec ses grands yeux dorés, toujours gênée et nerveuse, son empathie est beaucoup trop forte. De le voir se sécher les larmes avec sa manche, ça fait pleurer la grise aussi. Alors sans rien dire, Rosie donne rapidement le plateau de biscuits à Samael et marche rapidement jusqu’à Natsume pour lui donner un gros gros câlin.

      Enfin, c’est exagérer un peu, avec les petits bras de Rosie, mais elle serre son ami fort contre elle-même.

        « M-mais non Na-Natsu c’est p-pas grave, c’est…. C-ce sont des chos-ses qui arrivent. H-hum... »


      Elle essaye de le réconforter, même si ses propres larmes coulent. Mais ce n’est pas nouveau. Rosie est juste contente de savoir que Natsu ne lui en voulait pas. Pour essayer de rendre l'atmophoère moins dramatique, la requine se râcle la gorge, avant de parler d'une voix douce, mais joyeuse.

        « J-joyeux anniv-versaire!.... »


      Elle fait un petit rire gêné, sa gorge serrée par l’émotion qui et brise leur étreinte en replaçant une mèche de ses cheveux noirs d’ébène derrière son oreille. Elle ignorait toujours s’il voulait retourner à la taverne ou non. Rosie était sûrement capable de trouver quelque chose à dire pour les autres… L’idée de parler devant tous ces gens était anxiogène à des niveaux hallucinants, mais elle pouvait le faire pour le dragon.


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    Je me sens franchement pathétique et égoïste, mais j'imagine que ce n'est pas grand chose de nouveau. Je voulais juste... Que Rosie ne se sente pas mal, car elle veut toujours bien faire. Je n'avais pas réfléchi à la suite, en revanche. Je ne m'attendais même pas à ce qu'elle se retourne vers moi, comme pris d'une stupidité qui m'empêchait d'aligner toute pensée cohérente. Alors lorsqu'elle tend son assiette de biscuits à Samaël, je me serais presque attendu à ce qu'elle prenne la fuite. Pas à ce qu'elle... Me prenne dans ses bras.
    Les yeux grands ouverts, je reste debout là, comme un crétin, alors qu'elle me serre contre elle. La pression est agréable. Elle me fait du bien, remonte une chaleur affectueuse et agréable dans ma poitrine qui me provoque presque un haut-le-cœur de tendresse. Soudainement, c'est comme une explosion d'émotions dans ma poitrine, et je ne cherche même plus à retenir les larmes qui coulent au coin de mes yeux. Je tasse ma tête dans son cou, comme pour m'y cacher. Si je ne sanglote pas, j'arriverai à conserver un restant de dignité, j'imagine. J'espère.

    Je n'ai pas l'habitude qu'on me souhaite mon anniversaire, je crois que c'est largement assez clair comme ça. Il y a cette impression qu'on ne devrait pas le faire contre laquelle je dois lutter, comme si accepter ces quelques mots était déjà une lourde tâche. Comme si le fait que cela me fasse plaisir était une honte en soi. La gorge bloquée par l'émotion, je ne dis rien sur l'instant, mais je ne peux pas garder le silence. Au moins pour elle, je peux le faire. Alors j'inspire, j'expire.

    « M-merci. »

    Je marmonne, même si c'est piteux et ridicule. C'est sincère, pourtant. Sans lâcher la requine, mon regard repasse sur Enodril qui attend toujours dans un coin. Il est plus calme et lourd d'un sens que je ne comprends moi-même pas complètement. J'ose espérer qu'il comprendra que ce remerciement n'était pas juste pour elle.
    En douceur, je quitte ses bras. J'inspire, j'expire. Je sèche mes larmes comme je le peux, même si j'imagine que mon visage doit me donner l'air d'un mort-vivant. Je crois que j'en ai assez fait comme ça.

    « Je... On peut y retourner, je pense. »

    Pour, au moins, rassurer les autres et que ce soit vite oublié. Sans mentir, une part de moi veut s'excuser, mais j'imagine que ça viendra après. Je veux au moins faire honneur à ce qu'ils ont préparé, même si j'ai brièvement gâché l'ambiance.


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Faire la fête !!
    avec des gens qui font la fête


    L’oiseau prend le mouchoir qu’on lui tend, essuie son visage et appuie sur sa narine pour faire coaguler le sang. Il détaille son interlocuteur qui le questionne, l’air tout de même préoccupé.

    « Hm… z’est plutôt une porte qui b’a agréssé… le combat était perdu d’avance ! »

    Soulagé qu’il n’y ait pas eu de dispute (et en même temps, un peu déçu de l’absence de ragots croustillants), l’invocation soupire de soulagement et s’appuie contre le comptoir. Le lunetteux propose de boire quelque chose pour se détendre, mais il ne semble pas d’avoir d’alcool sorti.

    « Oh, de l’eau ou un jus de fruits m’ira très bien. Ze n’est pas comme zi ze pouvais braiment être saoul, de toute façon ! »

    Même si a m’entendre et à me voir actuellement, on pourrait clairement croire que je suis arrivé complètement bourré à la fête.

    En tant qu’invocation, l’alcool ne lui fait pas grand effet. Enfin, cela peut, s’il le décide. C’est un peu comme la faim. Il n’a pas besoin de manger, mais peut quand même en tirer du bien-être. Pendant qu’ils cherchent à boire, Elliot se présente comme un apothicaire. Il fait la promotion de ses services, ce qui amuse beaucoup Thirésias. Ce dernier glousse et résiste à s’esclaffer trop fort pour ne pas empirer le saignement.

    « Oooooh, eh bien, voyez-vous za ! Malheureusement pour vous, je suis très solide et mon nez est intact, mais… »

    Ses yeux se mettent à briller tandis qu’il se rapproche d’Elliot.

    « …des plumes pailletées, vous dites ? Z’est vrai ça ou vous essayez juste de m’embobiner ? Mais bon, je peux comprendre, on me prend souvent pour gros un pigeon. Héhéh. »

    Sur ses paroles, il secoue ses ailes, émet un roucoulement aviaire et ricane à sa propre vanne.

    L’oiseau renifle et retire son mouchoir de sa narine. On dirait que le sang commence à coaguler. Il profite d’avoir son nez libre pour s’hydrater un peu car, mine de rien, il est en nage après sa grande course depuis la ville haute.

    « Enfin, enchanté Elliott ! Je m’appelle Thirésias et je… je ne fais pas grand-chose, hahaha ! Mais je suis content que Samaël m’ait invité ce soir. »

    Son regard se dirige vers le plus jeune qui gravite autour d’Elliott depuis tout à l’heure.

    « Et toi p’tit gars ? Tu t’appelles comment ? »

    Son regard passe d’un Donovan à l’autre.

    « C’est ton fils ? ton ptit frère, peut-être ? »

    Fait-il, très curieux de faire de nouvelles rencontre, tout en s’autorisant à tutoyer Elliott. Après tout, l’occasion est peu formelle. L’eossien ne voir pas pourquoi il s’embêterait comme s’il était à une des soirées barbantes de son invocateur.

    Attention il se passe des trucs de fous :

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    21 avril
    1002
    Party hard
    so have a good time
    J'aimerais trouver les mots qu'il faut pour le réconforter. Mais c'est difficile de savoir quoi dire dans ce ces cas-là. J'ai peur de ne faire qu'empirer la situation si je me mets à essayer de le rassurer. Une autre odeur me parvient toutefois : avec surprise, je découvre Rosemarie, qui nous a suivi. Je bug quelques instants en entendant le prénom de Shimomura être prononcé par la jeune femme. J'oublie qu'il en a un, parfois, tellement je l'appelle par son nom de famille. C'est peut-être idiot, au fond, d'ailleurs, mais c'est un réflexe.
    La requine est troublée. Elle bafouille, les larmes lui montent. Dans ses mains, une petite assiette où il a des biscuits qu'elle a fait spécialement avec Aaron tout à l'heure pour l'occasion. La brune, toutefois, en pleurs, s'excuse avant de rebrousser chemin. J'écarquille les yeux, essayant de trouver quelque chose à lui dire pour qu'elle reste. Ce n'est pas plus mal, si quelqu'un d'autre est avec moi pour parler à Natsu-... Shimomura.

    Heureusement, le concerné se réveille enfin. Il l'appelle, la retient avec un mur invisible qui arrive à l'arrêter. Le moine se redresse finalement. Je le laisse s'exprimer, sachant qu'il en a besoin. Avec une mine peinée, je le vois qui s'explique, s'excuse à son tour. J'aimerais lui répondre qu'il n'a pas à le faire. Que j'aurais dû le prévoir. Ne pas faire d'hypothèse. Ne pas avoir cru qu'il serait forcément enthousiaste alors que, quand on replace dans le contexte, je me sens tout à coup idiot d'avoir imaginé que ça lui plairait forcément. Ce n'est pas le genre du magimorphe. Il est plus réservé, discret, calme.
    Ouais, j'ai vraiment fait une connerie.
    Dans ma poitrine, une lourdeur. Je ne voulais pas le voir comme ça. Je ne voulais pas qu'il se sente mal ou qu'il panique. C'est même le contraire de ce que je désirais, en pensant à cette fête.
    Mais il n'a pas l'air de m'en vouloir. Il se dit que le problème vient de lui. J'aimerais le rassurer, dire qu'il n'a rien ruiné. Je suis pris de court par son aveu. Ce qu'on a fait le touche. Je cligne des yeux, les joues roses. Je n'aurais pas cru qu'il le confierait. Je pensais vraiment que ça l'embêtait. Mais en fait... Il a juste été trop stupéfait. Peut-être qu'au fond, en vérité, ça lui fait plaisir mais que la panique a pris le dessus sur le reste. Mon inquiétude diminue un peu. Voir son regard s'humidifier, toutefois, me comprime le cœur. Je n'aime pas le voir comme ça.

    Pour ça, je suis content que Rosemarie soit venue. Je sursaute quand elle me donne tout à coup son assiette de biscuits, avant de m'immobiliser au moment où elle l'enlace. Elle sait mieux que moi comment agir dans cette situation. Malgré sa propre anxiété, elle fait de son mieux pour rassurer Shimomura. Elle pleure, mais elle est forte, et elle veut, comme moi, lui redonner le sourire. Qu'il soit heureux en ce jour. Et on dirait que ça fonctionne ; au moins un peu. Je souris, attendri par la scène. Mais je suis d'accord avec l'animorphe. Un câlin, je pense aussi que c'était ce dont il avait besoin. C'est toujours efficace, les câlins.
    Lorsqu'il la remercie, je me détends, voyant que cela lui a permis de s'apaiser. Quand son regard se pose sur moi, je cligne des yeux, avant de rougir un peu. Comme s'il s'adressait aussi à moi.
    Le moine donne finalement son signal pour y retourner, ce qui veut dire que ça ne le dérange pas. Que ça ne le dérange plus. J'espère qu'il sera heureux, à la fin de la soirée, et qu'il ne regrettera pas d'y être rentré.

    « Allons-y, alors. Ces biscuits ont l'air délicieux, en plus, ça serait dommage de ne pas les manger. »

    Je les entraîne tous deux jusqu'à l'auberge où nous retournons. A notre arrivée, les invités se tournent vers nous. C'est un peu intimidant, et je crains que ça ne fasse paniquer à nouveau le moine, mais tout de suite ça se remet à discuter comme si de rien n'était. Seulement quelques personnes, quand elles passent devant nous, souhaitent la fête à Shimomura.
    Mes yeux se baissent vers l'assiette que je tiens toujours, avant de me tourner vers celle qui les a préparés.

    « Ils sont vraiment adorables, vos gâteaux, Rosemarie. »

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    Tiens ? Il ne peut pas être soûl ? Comment ça ?
    Parce qu'il est déjà bien bourré ? Ou qu'il tient au contraire tellement bien l'alcool qu'il peut enchaîner sans que ça ne lui fasse grand chose ? Elliott réfléchit probablement trop à ce que disent les autres mais pour lui, chaque mot a un sens et cette tournure là lui a semblé énigmatique. Mais probablement que c'est un détail anecdotique auquel il ne doit pas prêter trop attention. Bon public, le Donovan rit aux blagues de l'oiseau, jalousant sans doute un peu ce dernier de pouvoir s'amuser avec sa propre espèce quand il considère que la sienne est plus un fardeau qu'autre chose. Mais lui ? Embobiner ? Ce n'est pas son genre, voyons... En l'occurrence, il est vrai qu'il doit avoir une concoction qui permet aux plumes de briller, si l'autre est intrigué. L'autre d'ailleurs qui se présente du nom de Thirésias. Drôle de nom pour un drôle d'oiseau, mais dans leur monde, rien ne devrait l'étonner. Enfin, ce qui l'étonne, c'est que quelqu'un comme lui semble connaître Samaël. Mais ça réchauffe un peu la poitrine du Donovan de savoir que le Général, en dehors de son frère, n'a pas l'air d'être isolé, au sein de la cité. L'attention de Thirésias se reporte sur Soren qui regardait encore intensément par la fenêtre, comme subjugué.

    « Hein ? Moi ? »

    Quand il comprend qu'on s'adresse à lui, l'adolescent sort de sa torpeur et quitte son point d'observation pour s'approcher. Poliment, il se présente, quoique toujours intimidé par les personnes qu'il ne connaît pas.

    « Je... Je m'appelle S-Soren. Soren Donovan. M-Monsieur... »

    Elliott se penche à son oreille.

    « Thirésias.
    - Monsieur Thirésias. »

    Soren se courbe légèrement en signe de salutation, alors que Elliott le tient par l'épaule quand il se redresse, avec un air attendri au visage.

    « Aaaah non, je n'ai pas d'enfant et je suis le dernier de ma fratrie. Ce petit louveteau est mon neveu, le fils de mon frère Faust. Le gugusse qui parle au grand requin, là-bas. »

    Dit-il en désignant l'Ambassadeur à la tignasse aussi ébouriffée que la sienne. L'apothicaire se tourne ensuite vers le comptoir pour commencer à servir les boissons.

    « Jus de fruits, alors ? C'est plus marrant que de l'eau, quand même. »

    Alors qu'il commence à remplir un verre pour l'animorphe de toutes les couleurs, le visage de Soren s'illumine quand ses yeux se tournent vers la porte qui s'ouvre à nouveau. Il tire ensuite sur les plis de la robe de son oncle.

    « Oh ! Tonton ! Tonton, ils sont revenus ! »

    Et en effet, le moine, Samaël et la jeune femme brune qui les a rejoint sont tous les trois de retour. Quelques personnes viennent d'ailleurs voir le principal concerné pour lui souhaiter sa fête, plus calmement cette fois sous l'œil désormais attentif du Général. Soren trépigne un peu sur place, impatient d'aller parler au Shimomura, mais sans oser aller le voir. D'un sourire bienveillant, Elliott l'encourage.

    « Eh bien, qu'est-ce que tu attends ? Va les voir. »

    Soren relève la tête vers son oncle, puis, les yeux brillants, il hoche de la tête comme s'il avait attendu l'approbation d'un quelconque adulte et s'approche à son tour du trio. En servant le verre de jus de fruits à l'oiseau qui vient de le rejoindre, Elliott engage à nouveau la conversation tout en se servant lui-même.

    « Vous... hm... Tu as des enfants, toi ? Si besoin, je traite aussi des problèmes de fertilité, je dis ça je dis rien. Ou de stérilité, si comme mes frères tu ne sais plus t'arrêter, haha ! »

    L'albinos glousse, à croire qu'il n'est pas meilleur en humour. Mais il adore charrier ses frères, toujours avec amour, évidemment. Mais il ne se plaindra pas de tous les neveux et nièces qu'il a eu grâce à ses aînés, car c'est un oncle comblé et qu'il n'est lui-même pas parent. Même s'il déplore parfois que Félix ne prenne pas davantage ce rôle au sérieux.

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    Il ne va pas dire qu'il n'est pas habitué aux fêtes mondaines, depuis le temps et malgré son jeune âge. Mais il n'en demeure pas moins intimidé au milieu de cette auberge qui, même si elle ne contient pas une centaine de personnes non plus, a en son sein une foule qu'il ne connaît pas hormis les membres de sa famille et quelques uns comme Aaron qu'il a appris à connaître ce soir. Soren était surtout contrarié et peiné que le moine fuit ainsi la fête, espérant que son parrain réussisse à le ramener. Cela l'aurait beaucoup attristé que l'anniversaire ne puisse pas être fêté. Le jeune magimorphe adore ça, les anniversaires. C'est toujours joyeux en temps normal, et il était content de pouvoir donner un peu de cette joie à l'Eossien qui l'a sauvé.
    Il n'osait toutefois pas aller le voir après que le Shimomura soit parti, mais après que son oncle lui ait donné le feu vert, ça lui a permis de trouver l'audace d'aller à la rencontre du hérissé.

    « M-Monsieur Shimomura ! »

    En apercevant son filleul, Samaël esquisse un sourire doux avant de lui laisser la place pour qu'il puisse s'approcher du moine. Curieux, ses yeux dorés essayent de voir ce que le cadet cache dans son dos.

    « B-Bon anniversaire ! »

    C'est un soulagement de revoir le natif être revenu. Et ce dernier ne semble plus autant paniqué que tout à l'heure. Alors Soren, même s'il a les joues un peu rouges de timidité et qu'il peine à garder les yeux tout le temps sur son interlocuteur, sourit à son tour.

    « Je... J'ai quelque chose pour vous. Mon oncle il m'a aidé à faire une potion pour... euh... pour les brûlures. »

    De derrière lui, Soren sort une petite fiole avec un ruban autour qu'il tend ensuite à son aîné.
    "Tu veux lui offrir une pommade ?"
    Avant de lui expliquer, le cadeau a surpris Elliott, quand il est allé le voir. Mais pour Soren, ce n'est pas anodin. Et il se souvient encore très bien de ce jet de flamme qui a failli l'atteindre si l'éoniste ne l'avait pas protégé à ce moment-là. Comme un souvenir amer qui le ronge encore de culpabilité.

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    Faire la fête !!
    avec des gens qui font la fête


    « Va pour du jus, alors ! Merci ! »

    Emerveillé par chacune de ses nouvelles rencontre, l’oiseau donne -pour le moment- toute son attention à Elliott. Ce dernier a un petit sourire en coin un peu mesquin qui lui plaît bien, tandis qu’il fait la promotion de ses potions. Son regard pétille lorsqu’il parle de son neveu et du reste de sa famille.

    Mon cerveau a quand même commencé à fumer très vite dès qu’il a dépassé le niveau « cousin au premier degré ». Enfin, non, c’est plutôt simple, mais j’ai tendance à imaginer qu’une famille de plus d’une personne est une grande famille.

    Avec des « oooooh je vois ! » enthousiasme, l’oiseau regarde autour de lui et tente de retenir qui sont les membres de la famille d’Elliott… ça n’a pas l’air trop complexe, mais, encore une fois, il a perdu l’habitude des rassemblements familiaux.

    Le trio de déserteurs reviennent finalement dans l’auberge. Thirésias veut s’élancer pour leur dire bonjour de manière quelque peu bruyante, mais constate rapidement que Shimomura et son amie à la peau grise ont les yeux rouges et semble un peu drainés. Comme d’autres comme Soren courent déjà les voir, l’oiseau, pour sa part, décide de leur laisser un peu d’espace pour le moment. En revanche, une fois appuyé contre le comptoir, il n’hésite pas à saluer d’un signe de main et d’un clin d’œil Samaël. Puis, il reporte son attention sur Elliott. Bon public, Thirésias se remet à rire bêtement en l’écoutant.

    « Hm-hmmm… Tu as vraiment des potions pour tout dis-moi… »

    Il hausse les sourcils de manières suggestives avec un sourire en coin.

    Je me demande quelle est la prochaine mixture dont il va me parler maintenant. Huhu.

    « Mais, non, jamais de la vie ! l’Eos m’en préserve et me laisse rester irresponsable toute ma vie !! Et puis, je suis un poulet, moi, pas un lapin… »

    L’emplumé n’est pas si irresponsable en réalité. Il lui arrive d’être sérieux et de réfléchir à ce qu’il fait. Mais il est suffisamment inconscient pour savoir qu’il ne vaut mieux pas que son imprudence ait des répercussions sur la vie de sa potentielle progéniture. Ou celle des autres, d’ailleurs.

    Ceci étant… Thirésias finit par réaliser quelque chose en voyant Soren offrir des choses à Shimomura.

    « Ah, crotte de blob !! J’ai oublié d’apporter mon cadeau !! Quel andouille ! »

    En partant en hâte, l’emplumé à complètement occulté les desserts préparés avec Pablo et les autres dans les cuisines. Cependant, il est à peu près certain de ne pas les avoir vus en partant… ce qu’il ne soupçonne pas, en revanche, c’est que… même si lui est certain que ses préparations sont tout à fait magnifiques et comestibles… le cuistot était d’une opinion totalement inverse. Et Pablo a donc décidé de jeter les desserts afin des maux de vendre à tous les invités. Mais, ça, le Talwarus ne le saura jamais.

    Il regarde Elliot avec un air mi-provocateur, mi-blagueur, tapotant sur le comptoir avec son index.

    « Hm... eh bien? Là, normalement, tu es censé me dire que tu as une potion pour téléporter sur ce bar mon cadeau… non… ? »

    Hm… c’est bien ce qui me semblait…. Hmmmmmm…

    En surjouant son désarroi, Thirésias pince les lèvres. Il se remet à surjoue et secoue la tête en signe de déception factice.

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