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  • [Libre] Soirée conviviale.
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Lykos Vinter
    Rosemarie Förstner
    Aïthria Vinter
    Klaus H. Evergarden
    Samaël Enodril
    Faust Donovan
    Lysia Thalys
    11 participants

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    ft. Yggdrasil [20 Avril 1001]


    Soirée conviviale

    « Shut up and dance with me! »


    Le Twilight avait, au cours de ces derniers mois, acquis une certaine popularité que même Lysia ne parvenait pas à comprendre. Peut-être était-ce dû à l'arrivée des beaux jours propices aux soirées en terrasse, ou bien les habitants d'Yggdrasil avaient besoin d'un endroit neutre où se retrouver pour parler des derniers événements de la Cité, ou simplement pour les oublier sans risquer de se mettre en danger. Car si Lysia était fière d'une seule chose dans sa vie, c'était bien de l'alignement politique de sa taverne, qui pouvait se résumer en quelques mots : tout le monde est accepté et, en cas de divergences, réglez vos problèmes ailleurs. Alors certes cela n'empêchait pas quelques accidents (récemment la vampire avait dû faire réparer une de ses tables à cause de quelques individus qui s'étaient emportés), mais globalement, le Twilight était un endroit ouvert à tous et à toutes, Caldissiens, Altissiens et Eossiens ; animorphes et nécromates ; simples habitants et hauts gradés (même si ces derniers sont acceptés avec un peu plus de réticence). La jeune femme avait même réussi à adapter les boissons et la nourriture disponibles pour satisfaire le plus grand nombre de ses clients, jusqu'à proposer des fioles de sang pour les quelques vampires qui souhaiteraient faire une apparition. Accessoirement, c'était aussi un moyen d'avoir des ressources à disposition pour elle-même, mais ça, personne ne le savait.

    Ce soir marquait exactement quinze jours après l'événement qui avait bouleversé toute la Cité. Une exécution injuste qui, bien que Lysia n'avait pas pu y assister, restait encore gravée dans les esprits de tous les habitants d'Yggdrasil. Les tensions entre Caldissiens et Altissiens d'un côté et Eossiens de l'autre n'avaient fait qu'augmenter, au point que marcher dans les rues pouvait parfois s’apparenter à une réelle torture. Même si elle ne sortait que la nuit, la jeune vampire n'avait pas été indifférente aux querelles qui avaient émergé un peu partout dans la ville. Parfois pour de simples broutilles, certains habitants cherchaient la moindre petite bête pour déclencher une dispute. D'ordinaire, Lysia ne se mêlait pas des histoires de ses voisins, et encore moins des histoires de la ville, aussi importantes étaient-elles. Elle restait dans son coin à mépriser les autorités et se contentait d'apaiser les âmes en peine qui venaient au Twilight en leur servant de bonnes boissons qui leur redonnaient le sourire l'espace de quelques instants. Mais cette fois-ci, l'atmosphère pesante commençait à lui donner mal au crâne. Très sensible aux émotions des autres, elle n'en pouvait plus de la misère qui refluait de tous les coins de rue. Après une discussion avec ses employés, elle avait décidé d'organiser une petite soirée tranquille avec le plus d'habitants possibles afin d'apporter un peu de joie dans le quartier.

    Pour cette soirée, la jeune vampire avait sorti le grand jeu : tous les employés étaient réquisitionnés et la taverne ne fermerait pas de la nuit. De longues bougies colorées éclairaient les tables et le bar, plongeant le petit espace dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Le reflet des flammes dansaient sur le plafond, si bien qu'on croirait voir un coucher de soleil éternel. De nombreuses chaises avaient été rajoutées un peu partout afin de rassembler un maximum de monde, sans pour autant gêner le passage pour les serveurs. Mais surtout, Lysia avait fait appel à un petit orchestre des rues qui avait pris place à côté du bar, et leur musique alternait entre calme, douce, propice aux conversations, et plus rythmée, voire parfois complètement entraînante pour pousser les plus téméraires à se déhancher sur ce qui avait été aménagé comme piste de danse. Plus tard dans la soirée, l'orchestre laissera sa place à des musiciens plus talentueux venus des quatre coins d'Yggdrasil, et tout simplement à quiconque souhaitait partager son amour pour la musique. La jeune vampire avait commencé à distribuer des petits tracts soigneusement dessinés quelques jours auparavant pour propager la nouvelle de l'événement. Sur ces tracts, on pouvait y lire :


    SOIRÉE DANSANTE ET CONVIVIALE AU TWILIGHT.

    Le 20 Avril 2001 à partir de 20h30.
    Première boisson offerte, possibilité de jouer de la musique ou chanter à partir de 22h.
    Ouverture toute la nuit.
    Toute personne qui aura des propos xénophobes, racistes, homophobes, sexistes ou quoi que ce soit d'autre se verra bannie du Twilight à vie et devra payer une tournée à tous ceux et à toutes celles présent.e.s.

    Ne soyez pas en retard !

    Lysia Thalys.


    Plusieurs habitués avaient bien évidemment répondu à l'appel - la première boisson offerte était certainement un argument de taille - et la taverne commençait doucement à se remplir à l'approche des 20h30. Lysia cependant ne parvenait pas à cacher le stress qui ne faisait qu'augmenter de seconde en seconde, si bien que ses mains, heureusement cachées derrière le bar, tremblaient légèrement. Jamais jusqu'à présent le Twilight n'avait organisé d'événement, encore moins dans un contexte aussi anxiogène. La jeune vampire tenait à sa taverne comme à la prunelle de ses yeux même si elle n'en montrait rien, et l'éventualité que cette soirée soit ratée, par un manque de monde ou par une mauvaise ambiance, la mettait dans un état d'anxiété particulièrement avancé. Si bien que, à ce stade, elle prêtait à peine attention aux personnes qui venaient lui commander à boire.

    _ Bonjour, bienvenue au Twilight ! Que puis-je vous servir ?

    explications :




    [Libre] Soirée conviviale. Paques10
    Spoiler :

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      Il était bien rare que Rosemarie décide de sortir, un soir, dans une taverne. Très rare, même, mais avec les derniers jours, il y avait tellement eu de trucs inquiétants, effrayants et juste…. Pas très plaisant. Les gens étaient plus nerveux, sur les nerfs. Rosie détestait les conflits et, malheureusement, ça arrivait souvent. Mais récemment, elle avait reçu un petit tract. Une soirée dansante et conviviale dans une taverne dont elle ignorait l’existence.

      Habituellement, elle aurait simplement donné ce tract à quelqu’un d’autre. L’alcool n’était pas trop son truc et elle avait trop peur des foules qui la jugeraient pour son visage. Mais ce qui était écrit l’attira. Le bout à propos des propos désobligeants. C’était peut-être ce qu’elle avait de besoin, la petite Rosie.

      Alors elle avait essayé de se faire jolie, du mieux qu’elle était capable. Un peu de maquillage, sur les yeux, surtout (ça faisait ressortir leur couleur doré, que sa mère lui disait), une belle petite robe rouge qu’elle avait confectionnée elle-même et, bien sûr, le collier en argent de sa mère. C’était important, ça.

      La jeune femme s’était rendue au quartier des loisirs, se sentant terriblement vulnérable, habillée comme elle l’était. Elle n’était tellement pas habituée à se faire belle qu’elle avait l’impression d’en faire trop. Mais bon… Et si elle rencontrait son Prince Charmant, dans cette taverne ?...... Non, arrête Rosie, faut pas commencer.

      En arrivant sur les lieux, la petite requine s’était vite fait hypnotisée par l’orchestre au dehors de la taverne. Tenant le tract très fortement dans ses mains, elle regardait les musiciens faire leur travail, comme si c’était tout ce qu’elle aurait de cette soirée. Allez, Rosie. T’es capable, n’abandonne pas à la dernière seconde, comme d’habitude.

      L’anxiété lui avait presque fait faire demi-tour plus d’une fois.

      Mais elle pris son courage à deux mains et entra dans la taverne. Il devait être juste un peu après 20h30 quand elle ouvre la porte, timidement, ne voulant pas déranger les gens qui étaient déjà présents. Comment ça fonctionne, une taverne ?........ Rosie se dirige, timidement, vers le bar, avant de prendre une place sur un tabouret en déposant le tract (un peu chiffonné) sur le comptoir.

        « E-eum…. B-bon-bonsoir. »


      Qu’est-ce qu’elle allait faire, si jamais ils n’avaient pas de boisson sans alcool ? S’enfuir, comme d’habitude ? Les mains tremblantes, les déposant sur ses genoux, l’animorphe aquatique lève son regard doré dans celui de la barmaid rousse.

        « C-c’est u-un très joli endr-droit que… L-la taverne. »


      Rosie prend quelques secondes pour regarder les décorations. Ah oui! Commande quelque chose, espèce de nouille!

        « J-je prendr-drais bien u-un thé glac-cé, si…. S-si c’est p-possible, s’il-vous-p-plait…. M-madame. »


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    Grosse soirée au Twilight
    avec pleins de gens :dummy:

    En sortant de chez elle pour rejoindre le quartiers de loisirs appuyée sur sa canne, Jill se sentait un peu bizarre. Ce n’était pas physique même si ces derniers temps, ses sensations n’étaient pas les plus éveillées et cela tendait à la rendre morose. Sa mélancolie passagère était plutôt due aux réponses de ses proches lorsqu’elle leur avait proposé de venir à Twilight avec elle ce soir. Enfin, elle ne leur en voulait pas d’avoir autre chose à faire, au contraire, elle était contente pour Hélène et Lionel. Mais, ça lui faisait un peu bizarre, de voir que les choses rentraient dans l’ordre petit à petit… en quelque sorte. Car ce n’est pas comme s’ils avaient fait le deuil de Caldissia, évidemment. Certaines personnes, certaines habitudes leur manquaient. Peut-être que la drôle d’impression de Jill était seulement due à une sorte de projection mal assumée, une fois de plus. Ces derniers temps, la nécromate cherche sans arrêts à s’occuper pour ne pas trop penser aux tensions dans la cité et cherche aussi à distraire ses proches comme elle le peut. Car elle se dit que les autres doivent se sentir comme elle : paumée et cela la met mal à l’aise de ne rien pouvoir faire contre ça. Mais cela pouvait aussi l’agacer de les voir s’occuper autrement dans la situation actuelle, comme si ne rien était. Sans doute s’imaginait-elle des choses. Elle connaît assez sa mère et son ami pour savoir qu’ils ne sont pas ce genre de je-m’en-foutistes. Mais bon… reste que tout ce changement fait bizarre et que la désagréable sensation provoquées par les tensions dans la cité lui rappelait des choses pénibles.

    Du coup, une fois de plus, Jill devait s’occuper pour se changer les idées. Tant pis pour les faiblesses engendrées par sa condition et pourvu que son hyposensibilité actuelle ne l’empêche pas de profiter… oui, après ça, c’est elle qui se dit que les autres « font comme si ne rien était », alors qu’elle est la première à éviter de penser à ses soucis en sortant s’amuser.

    Bon, aller. Ne commences pas à prendre la tête. Pas ce soir.

    Jill décida de s’arrêter de ruminer en arrivant au Twilight. Le bar n’était pas encore très rempli malgré l’annonce qui avait circulé dans le quartier des loisirs ces derniers jours. Erh. Jill était bien placée pour savoir que les discours à là « tout le monde est le bienvenue » ne plaisait pas à tout le monde, surtout quand le « tout le monde » incluait toutes les espèces et des personnes aux expressions de genre et aux orientations diversifiées. Avoir une petite pensée pour son grand-père  réactionnaire à ce moment-là et quelques relents des propos qu’il lui avait adressés à l’époque l’emplit d’une certaine amertume. Mais bon. Ce n’était pas la bonne soirée pour penser à tout ça. D’ailleurs, Horatio ne méritait pas vraiment qu’on pense à lui plus de 20 secondes tous les 3 ans.

    En entrant au Twilight, Jill fut apaisée l’ambiance tranquille qui y régnait. Les gens interagissaient tranquillement, pas de désordre ou d’agacement à l’horizon. Ragaillardie et oubliant un instant ses ruminations, la nécromate progressa vers le bar pour demander à boire.  Probablement était-ce un peu absurde, car cela faisait quelques jours qu’elle ne ressentait plus vraiment le goût des aliments et des boissons, mais… les habitudes restaient et elle voulait se fondre dans le décor dans un premier temps. Même si l’annonce indiquait que les morts vivant.e.s étaient les bienvenues, elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il lui fallait se comporter « normalement », comme une humaine et ne pas se faire trop remarquer. En s’avançant vers celle qui semblait être la patronne (par défaut, la patronne est toujours la personne derrière le comptoir, dans une taverne), Jill se détendit en constatant que personne ne la regardait de travers. Elle s’assura quand même, par réflexe, que sa mêche couvrait bien la partie la plus amochée de son visage.

    Laissant une jeune femme aux dents bien aiguisées se servir avant elle, Jill sourit doucement à sa prédécesseure avant de commander lorsque vint son tour.

    « Bonsoir. Qu’est-ce que vous avez comme bière locale ? Je n’ai pas trop eu l’occasion de les goûter. »

    Mais, idiote, tu n’as pas de goût, ces temps-ci, littéralement. Pourquoi tu fais genre ?

    Une partie d’elle se demandait que effet aurait l’alcool sur son état actuel. Pas une bonne chose envers laquelle elle devrait être si curieuse. Mais bon.

    « C’est… merci pour cette soirée, d’ailleurs. Enfin, je sais même pas si vous êtes l’organisatrice en fait mais, euh… c’est sympathique, hein. »

    Ergh. C’est pas brillant mais j’aurais essayé.

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    Soirée conviviale


    Baby-sitting à la taverne
    « Merci de m'avoir emmené, tontooooon ! »

    Dans un soupir, je fais signe à Keita que ce n'est pas de quoi, mais tout de même... Je me demande vraiment pourquoi j'ai accepté de m'embarquer là-dedans. Mais au moins, mon neveu est content, je suppose. Oh, je n'ai rien contre les soirées dansantes, mais... Ce n'est pas mon truc, tout simplement. C'est bien davantage du goût du garçonnet intenable de dix ans que j'ai accepté d'emmener ce soir, car ce dernier savait bien que je connaissais Lysia et pouvait me permettre de l'amener avec moi dans la « soirée de grands ». Mais si il est content, je suis bien faible face à lui, tant et si bien que je ne peux pas m'empêcher de sourire un peu en le voyant se précipiter vers le comptoir. J'ai tout juste eu le temps de poser ma besace sur le sac et de rajuster les manches de mes robes que le petit s'est déjà haussé sur un tabouret, un grand sourire aux lèvres.

    « Moi, je voudrais un jus de citron, madame ! »

    Il redresse maladroitement ses cheveux noirs sur son visage, tout heureux de s'être « fait beau », avec sa chemise neuve et ses bas à sa taille. Mais bien évidemment, son attention ne saurait s'attarder trop longtemps sur une seule chose à la fois ; quand il remarque la nécromate à côté de lui, il ouvre de grands yeux impressionnés, la dévisageant avec attention.

    « Wah madame, vous êtes super impressionnante ! Tu ressembles à une héroïne de roman ! 
    - ... Keita. »


    Désabusé par sa brusquerie et son impolitesse, il a suffi que je le regarde de travers pour qu'il comprenne qu'il venait de faire une bourde et qu'il se reprenne bien vite. Affichant son plus beau sourire, je me sens assez soulagé pour m'asseoir tranquillement à ma table du coin, plus occupé à garder un œil sur le petit que sur ceux qui peuvent s'y trouver pour l'instant.

    « Ah, pardon ! C'est juste que tu, on dirait Nuitombée dans les Épopées de Nuitombée ! »

    D'une grimace, je jette un coup d'oeil à celle qu'il a apostrophé pour vérifier si il ne l'embête pas trop. Je sais que beaucoup aiment les gamins et ne se dérangent pas quand on les apostrophe ainsi, mais... Bon. Tout de même.

    ft. les gens à la taverne
    25 avril 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    « Tu m'avais pas menti, le cidre a du goût ! »

    En riant bêtement, je laisse ma chope se reposer contre la table à laquelle nous sommes assis. Je suis de bonne humeur. De très bonne humeur, même ; j'ai beau m'être tout juste remis de la fatigue du voyage jusqu'à Yggdrasil (comprenez, 7 jours en voiture, ça vous passe l'envie de faire le retour car vous avez oublié quelque chose), j'ai complètement oublié ce qui pouvait me tracasser l'esprit jusqu'à ce matin.
    Il faut dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de sortir, et plus encore que je n'avais pas vu mon ancien apprenti. Si notre petit cinéma de retrouvailles a duré son temps (je veux dire, le fait de hurler le prénom de l'autre, de se serrer dans nos bras et de faire les idiots pendant à peu près une à cinq minutes le temps que l'on se calme), je n'ai pas tardé pour réclamer à mon ami que nous sortions à l'occasion afin de célébrer mon arrivée dans la ville. Enfin, c'est plus un prétexte qu'autre chose, évidemment : je suis surtout plus que ravi de le retrouver après plus d'un an de correspondance. Du fait de mon accident et de quelques raisons personnelles, je n'avais pas accompagné Samaël lorsque ce dernier était venu en Yggdrasil. En revanche, j'avais eu de ses nouvelles par courrier, que ce soit lorsque ses filleul.e.s me racontaient plus ou moins quelques détails de leurs échanges, ou je me chargeais moi-même de lui demander comment cela se passait là-bas. Je savais, en plus de ça, qu'il n'avait pas hérité d'un poste simple, alors j'étais un peu... Un peu inquiet, oui, même si je ne lui dirai pas, par crainte qu'il ne le prenne mal. Et je n'ai pas envie d'aborder des sujets compliqués maintenant.

    « Allez, allez. Raconte voir au vieux déchet que je suis ce qu'il y a de neuf et à voir, par ici. Même si elle est assez sympathique, cette taverne, en soit. »

    Il faut dire que je ne suis pas très difficile, certes, mais j'ai le nez (littéralement) pour reconnaître les coins miteux et douteux quand j'y entre. La soirée est encore à ses débuts, alors c'est plutôt calme pour le moment, mais j'en profite pour discuter tranquillement. De bon poil, je me permets de prendre un peu de mon cidre avant de lui jeter un coup d'oeil complice, un sourire amusé sur mes lèvres.

    « Faudra qu'on voit si tu t'es encrassé, à l'occasion. On a pas fait de duel depuis deux ans, c'est un crime ! »

    Je glousse bêtement, bien conscient de mon caractère excessif. Mais comprenez, cela fait tellement longtemps que je n'avais pas vu sa tête, à l'autre andouille, que je compense un peu par la même occasion.

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    20 avril
    1001
    Soirée (con)viviale
    LIBRE

    « Évidemment ! Pour le cidre, tu pourras toujours compter sur mes avis ! »

    La soirée est au beau fixe. Ça trinque, ça boit, ça parlotte et surtout, ça rigole. La fête promettait d'être au rendez-vous, au Twilight, et je ne suis pas déçu pour un sou. Pour preuve, je réussis aussi à en faire profiter Faust pour fêter sa venue sur Yggdrasil. Si je ne connais pas encore bien la tenancière, je fréquente cette taverne depuis ses débuts et je n'ai jamais eu à m'en plaindre. Alors je suis content d'inviter mon mentor et ami en ces lieux pour célébrer à la fois son nouveau poste d'ambassadeur et surtout le détendre de son long voyage pour arriver jusqu'ici. J'espère qu'il ne manquera pas trop à Soren, Sofia et les autres,mais après tout, toute sa petite tribu pourra venir aussi, si le cœur leur en dit. Enfin 'petite'... Un bien grand mot pour désigner la famille Donovan qui m'est très précieuse aujourd'hui.
    En revanche, je ne crois pas avoir des détails croustillants à raconter à Faust, hormis ce qu'il ne sait déjà. Les événements récents n'ont pas été très joyeux à vivre, après tout, et il est déjà au courant de ce qui a été important à retenir. Par ailleurs, je n'aime pas trop qu'il se traite de 'vieux déchet'. Si je sais que Faust vieillit, je n'aime pas l'entendre ou l'admettre. Pour moi, il sera toujours ce fringant militaire blagueur et courageux. Au moins... Il a eu une vie bien remplie, en dépit des embûches qui se sont dressées sur sa route. Je suis très fier qu'il soit devenu ambassadeur. Mais il n'a sûrement pas perdu de ses années dans l'armée, et j'aimerais bien savoir si j'arrive à le battre, cette fois.

    « Encrassé ? Tu plaisantes ! Même sans la guerre, je suis au meilleur de ma forme ! »

    Buvant un peu de ma chope de cidre, je dégaine mon épée pour jongler un peu avec en prenant une pose de combat, toujours prêt pour un peu d'action. Puis, je glousse avant de ranger mon arme et de me rasseoir, laissant mon regard se poser sur ma boisson alcoolisée.

    « Mais bon. C'est pas toujours facile de s'occuper des Eossiens, tu sais ? Et ça le sera encore moins maintenant. »

    Je prends une nouvelle gorgée. Pas facile, depuis l'exécution. Mais quoi de nouveau ? Je l'avais pressenti, au moment où m'a annoncé la mise à mort de l'anachorète. Personnellement... Je n'aurais jamais été jusqu'à le tuer. Depuis que la paix a été déclarée, je ne tiens pas à ce qu'il y ait de nouveau de la violence, mais nous sommes condamnés à en avoir encore, si nous persistons dans cette voie.

    « Si je peux donner un conseil, toutefois... C'est de ne pas trop embêter les moines éonistes. Ils te lâchent plus, après ! »

    Un ricanement m'échappe. On a bien le droit de plaisanter un peu de temps à autre.

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    Oh, ça m'a manqué, ce genre de soirées. Il faut dire que j'ai rarement eu l'occasion de sortir ces derniers temps, alors j'accueille ce moment de détente avec plus que de la bonne volonté. Pour autant, quand je le vois dégainer son épée pour jongler avec, je m'arrête dans ma boisson, un peu alerté.

    « Attention, nigaud, tu vas casser quelque chose, encore ! »

    Oros, je sais qu'il ne manque jamais d'énergie et d'enthousiasme, mais tout de même, il va falloir qu'il se tempère un peu, un jour ! Malgré ce que je dis, toutefois, je ne peux pas m'empêcher de rire. Je n'y peux rien, ça fait un moment que je n'ai pas pu me mettre à l 'aise comme ça.
    Pour autant, quand il me parle de sa difficulté avec les éossiens, je hausse les sourcils, ne m'étant pas attendu à ça. Son vocabulaire me fait tiquer un instant, mais je ne le relève pas. Je ne saurais dire si il les plaint ou si il se plaint lui-même. Toutefois, je ne méconnais pas le fait que les natifs ne nous appréciaient déjà pas des masses et que la mort de leur anachorète a dû aggraver la situation ; j'aimerais ne pas croire que nous avons franchi une ligne rouge, mais les faits sont têtus. Mon regard, brièvement, s'assombrit alors que ma prise, ne serait-ce qu'inconsciemment, se resserre sur ma choppe.

    « En même temps... Je ne sais pas quel triple crétin doublé d'un imbécile s'est dit que ce désastre serait une bonne idée. Ça a mis le cirque jusqu'à Altis ; les diplomates se sont harangués pendant des jours. »

    Je grommelle presque. Ce n'est pas pour rien que l'on m'a ramené ici, mais tout de même. Quand je suis parti de la capitale, je pouvais encore entendre les émissaires d'insulter d'une pièce à l'autre, complètement confus devant les décisions à prendre. Et ce n'est pas avec un empereur de seize ans que l'on va s'en sortir aisément, croyez-moi. Non pas que j'ai un quelconque avis sur notre souverain, mais... Les décisions que l'on prend à cet âge-là sont rarement les bonnes. La plupart du temps, l'on repense à cette période de notre vie avec une certaine honte, si l'on a un peu près mûri entre temps ; sauf que là, ses erreurs de jeunesse impacteront la vie de millier de personnes, et c'est un peu plus grave. Rien qu'à y penser, ça me donne déjà la migraine.
    Toutefois, son dernier... Sa plaisanterie, je crois, me fait faire la moue, à moitié blasé, à moitié amusé. Je ne sais pas trop dans quelle galère il s'est mis – et franchement, je n'ai pas besoin de savoir pour me faire une idée. En roulant lourdement des yeux, je ris bruyamment, peut-être un peu moqueusement aussi.

    « Oh, le pauvre bichon que tu es s'est fait maltraiter par des religieux ? Mais je te le dis, tu t'es empâté, mon vieux ! »

    Je ne vais pas trop le plaindre, pour être honnête. Même si ce n'est pas de sa faute – et j'ai des doutes là-dessus, je le connais quand même un peu,  mon frangin – , je pense que ça lui fera du bien, de suer un peu. Pas que je lui ai laissé la vie douce quand il était sous ma direction (j'étais même connu pour le faire trimer davantage que les autres, puisque c'était mon élève), mais je suis dans une philosophie où l'on apprend le mieux en se cassant un peu les dents. Alors quand il chigne, bon...

    « Qu'est-ce que tu as fait, encore ? C'est la seconde avalanche de fumier dans les dortoirs, c'est ça ? »

    Je ricane bêtement en y repensant, encore plus quand je pense à la créativité dont j'avais fait preuve en guise de sanction. Mais bon. Je n'ai pas trop envie de jouer aux vieux casse-pieds, alors je reprends la parole sur un sujet plus léger.

    « Hé, d'ailleurs, faudra que tu passes à la maison ; Soren et Sofia n'ont pas arrêté de me harceler pour que je reparte avec des cadeaux pour toi, alors tu me feras le plaisir de prendre tes affaires gentiment. Ils t'ont pas trop envoyé de courriers, dis-moi... ? »

    Je sais que l'attention est bonne, des fois, mais bon. Quand ils font des crises de jalousie stupides d'adolescent, ça me fait rouler des yeux.

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    20 avril
    1001
    Soirée (con)viviale
    LIBRE
    « Rooh mais non, je me suis pas fait empâté, je te raconterai ! »

    Après avoir fait le zigoto, je me remets à ma place, énergique même après la journée de travail. Cela faisait des mois que je n'avais pas revu Faust, déjà, mais qu'en plus je n'avais pas passé une soirée avec lui. Il commençait à me manquer, et les lettres que nous nous échangions, aussi régulières soient-elles, ne permettaient pas de palier à sa présence à laquelle je m'étais habitué depuis qu'il m'avait pris sous son aile. Mais s'il a été choisi comme ambassadeur, c'est qu'il va devoir probablement rester encore un peu sur Yggdrasil, et cela n'aurait pas pu me rendre plus heureux.
    Mais à sa graaande déception, je n'ai pas une nouvelle histoire de fumier à lui raconter, non, c'est beaucoup moins drôle, ce qui m'est arrivé avec Shimomura. Mais bon, je ne regrette pas non plus la fois où j'ai déversé les besoins des chevaux de l'écurie sous les oreillers de mes camarades écuyers qui m'embêtaient à l'époque, ha ! J'ai peut-être eu une punition, mais j'en étais fier. Avec mon statut et mon âge, toutefois, je ne peux plus me permettre ce genre de gamineries. Et d'ailleurs je dois montrer l'exemple à ma jeunesse, incluant mes filleules adorés dont me parle justement Faust. À leur mention, ma poitrine se réchauffe doucement.

    « Comment ça, 'trop de courriers' ? Figure-toi que je n'en ai jamais assez ! »

    Dis-je en riant de manière légère. Je n'ai peut-être jamais grandi avec des parents, mais les Donovan sont pour moi ce qui se rapproche le plus d'une famille, si je puis me permettre de les nommer ainsi. Je préservai pour mon mentor ici présent quelques sentiments amoureux de jeunesse qui se sont peut-être taris depuis le temps, mais quand il m'a nommé comme parrain de ses derniers enfants, j'ai senti une immense fierté s'emparer de moi, très honoré qu'il m'ait désigné pour ce rôle auprès des jumeaux. Je pense souvent à eux, à chaque fois que je relis une de leurs lettres que je garde très précieusement chez moi. Je suis soulagé qu'ils n'aient pas connu leurs premières guerres contre Caldissia, et j'espère vivement qu'ils n'auront jamais à les vivre.

    « Je n'ai pas eu l'occasion de te féliciter pour ton nouveau poste, je crois d'ailleurs... Cher Ambassadeur. »

    Je suis reparti sur quelque chose de plus joyeux, car il est vrai que ce n'est pas rien, d'être nommé ambassadeur pour notre pays. Je suis plus que flatté que mon mentor ait été choisi pour l'être sur Yggdrasil, car il le méritait amplement, et avec sa blessure sur le voie de la guérison, c'était ce qui lui convenait le mieux. De toute façon, à priori, il n'aura plus le loisir de démontrer ce qu'il sait faire sur un champ de bataille.

    « Maintenant que tu es ici, je me demandais... Est-ce que ta famille va venir te rejoindre ? Cela me ferait plaisir de les revoir. Mes filleuls me manquent, tu sais ?.. »

    Soren, Sofia... Je ne parle pas que d'eux aussi, bien sûr, mais les cadets de ses enfants ont tant à apprendre et ils sont encore jeunes. J'aimais bien avoir ce rôle de 'modèle' auprès d'eux. À défaut d'avoir moi-même des enfants, cela me donnait l'impression d'être important aux yeux de quelqu'un, et cela représentait beaucoup pour moi.

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    Je glousse devant ses protestations. Hé, quand je vois la dose de lettres que lui envoient les adolescents, je serais presque jaloux (mais non, je ne suis pas si idiot que ça), mais ça me fait plutôt plaisir d'entendre que ça ne le dérange pas. Devant ses félicitations quant à mon nouveau poste, toutefois, je roule lourdement des yeux. Oui, bon, ce n'est rien de bien surprenant, pour quelqu'un comme moi qui a été privilégié durant toute sa vie, mais... Bon, si il est content, tant mieux, je suppose. Je n'ai pas envie de jouer les rabats-joie en lui disant des banalités.
    Face à sa question dont je devine la raison, néanmoins, j'esquisse un sourire plus jovial et léger. Un rire guttural m'échappe avant que je ne reprenne la parole.

    « Tu parles, j'ai presque dû les retenir ! Sofia m'en a rabattu les oreilles pendant deux semaines, et Soren suivra sa sœur partout, de toute façon, surtout si nous sommes là. Quant aux autres... M'est avis qu'ils suivront. »

    Je fais la moue. C'est très prévisible, mais je voulais au moins vérifier que tout allait bien avant de leur permettre de venir. Je sais bien que ce n'est qu'une question de temps, de toute façon. En parlant de ça, d'ailleurs... Mon expression s'assombrit quelque peu alors que je reprends une voix plus sérieuse.

    « … J'aurais peut-être quelqu'un à te confier bientôt, mais je te confirmerai ça plus tard. »

    Je hoche de la tête de droite à gauche pour lui faire signe de ne pas s'inquiéter plus que ça. C'est quelque chose dont je veux m'occuper seul en premier lieu. Voulant changer l'ambiance, mon expression change d'une seconde à l'autre pour passer à une jovialité d'apparence naturelle tandis que je lève mon verre.

    « Mais, en attendant... Tournée générale, mettez-ça sur mon ardoise ! »

    Bah oui, tout de même. Il ne faudrait pas en oublier les festivités, hé. On est pas là pour blablater pendant des heures.

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      Il semblait y avoir, soudainement, de plus en plus de monde. Rosie se sentait nerveuse, mais elle se disait que tout allait bien aller, non ? Elle avait presque sursauté quand la dame juste à ses cotés avait demandé quelque chose à boire, elle aussi. Un petit sourire gêné et puis elle revient à son verre de thé glacé. Rosie se sentait presque mal de ne commander que des trucs non-alcoolisés. Ce n’était sûrement pas comme ça que la gentille barmaid allait se faire beaucoup d’argent… Mais bon…. L’alcool, ça n’intéressait pas vraiment la requine.

      Une voix enfantine attire l’attention de Rosie qui tourne la tête. C’était étonnant d’entendre un enfant ici, mais la jeune femme se disait qu’il devait être accompagné, non ?

        « O-oh! Natsu! »


      Les yeux dorés de la requine s’agrandissent et son sourire s’illumine alors qu’elle se lève du petit banc pour franchir la maigre distance entre elle et son ami. Et… C’était son neveu, lui ? Rosemarie en avait souvent entendu parler, mais n’avait jamais eu la chance de les rencontrer. Elle qui aimait tellement les enfants, elle le trouvait tellement adorable. La brunette se penche légèrement, les mains sur ses cuisses, un grand sourire aux lèvres.

        « Salut, toi! Moi c’est Rosemarie, enchantée! »


      Quand elle parlait avec des enfants, il était rare que la requine se mettait à bégayer. Elle se sentait mieux, en confiance, elle les aimait tellement… Et sa gêne partait complètement. C’était presque magique. Elle tend la main pour serrer celle du petit, souriant chaleureusement à celui-ci. Rosie ignorait si son ami avait parlé d’elle à ses neveux. Elle ignorait, aussi, à qui elle avait réparé la peluche, exactement. Rosie jette un regard timide vers Natsume, comme il savait ce que la brunette voulait faire, éventuellement, peut-être que c’était sa chance de ‘’prouver’’ qu’elle était bonne avec les enfants…. Même si elle doutait que Natsu aurait vraiment besoin d’une preuve.

        « Ton oncle est un bon ami à moi! »


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    NiKlaus
    Aloe
    Soirée Conviviale !
    I Won't give you what you want
    'Cause I look way too good tonight
    &
    Le reste.

    Il y a peine quelque jours, Klaus eut la chance d’avoir entendu des dires sur une taverne qui serait apparement LA taverne où il fallait s’y rendre, et qu’il y servait le meilleur alcool de tout yggdrasi. Bon cela venait d’Alyss et elle n’était absolument pas objectif la-dessus puisque c’était l’établissement d’une personne qui comptait énormément pour elle, dont Klaus entendit pour la première fois le nom, Le Twilight pour la première fois, par moment il se demandait franchement si il était un meilleur amis idéal.

    Enfin bref, apparement une soirée conviviale et dansante allait s’y tenir dans quelques jours, et Klaus ne pouvait absolument pas manquer ça d’autant plus que la première boisson était offerte, elle offrait une très bonne pub à son établissement. Et puis Klaus avait un problème avec celui auquel il était habitué, il venait de s’y faire bannir, pour une raison « stupide » selon lui. Il se pourrait qu’il y ait balancer des rumeurs qui étaient- en partie fondé sur l’un des barmans et apparement il l’aurait mal prit, alors un soir, alors que Klaus était complètement torché, le barman avait cru bon de lui faire sa fête à ce moment précis.

    Dommage pour lui, car Klaus lui mit la pâté même si il sortait avec quelque ecchymose sur le poing mais aussi quelques égratignure sur son visage, cette escarmouche lui valut la sanction de « banni à vie » car l’autre avait prit le seum, bref. Quelques commérages par ci, et par là devrait le permettre de se venger et de faire plonger le commerce, et oui, la vengeance est un plat alcoolisé.

    Il devait donc se familiariser avec un nouvel établissement et quoi de mieux que celui de la coloc de sa meilleure amie ? Lysia elle s’appelait d’ailleurs, il n’avait jamais trop eu l’occasion de parler, il ne savait rien d’elle mais… lui faisait confiance, il avait foi en alyss et son jugement et si elle se trouve à ses cotés à vivre avec eux, c’était cool, un jour lierait-il une amitié solide ? À voir.

    Enfin, bref, cette soirée, dansante il va y aller et pas tout seul, Aloe l’accompagne, il ne lui fallut pas beaucoup d’argument, juste « alcool » lui suffit amplement, elle expédia son travail à demain prête à recevoir une cuite bien mérité. Il regarda un peu qui était présent dans la taverne, mais il ne put voir tout le monde, en tout cas il avait vu de dos, les cheveux si propre à ce moine éossien, il irait le saluer peut-être avant d’être torcher quand même. C’était à voir.

    Il s’assit au bar, profitant de l’ambiance calme et festive que l’endroit offrait au sens du magimorphe, une femme au teint plus que… pâle était présente ? Et semblait tergiverser sur le choix d’un alcool… Klaus allait donc conseiller quelqu’un sur son rayon préféré : l’alcool
    Hey ! j’pouvais pas m’en empêcher mais… si tu cherche un alcool… prend du cidre si tu cherche quelque chose de sucré et pas trop fort, sinon dans le cas contraire… prend du cognac ou encore un bon vin rouge Quoique le whisky est une valeur sûr aussi...

    Il profita de ce petit moment pour se tourner vers natsume qui était accompagné d’un petit garçon…. Minute, il a ramené un gosse ? souriant en comprenant ça il lui fit un petit geste de la main et se tourna cette fois-ci vers la personne la plus importante de cette soirée : La gérante.

    Bonsoir Lysia, Alyss n’avais pas exagérer, c’est extraaa par ici ! j’peux te commander une- bon deux bouteille de n’importe quel alcool ? que la fête commence !

    OH, quelqu'un a dis tourné générale ?
    C'était juste trop bien.            .

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    Grosse soirée au Twilight
    avec pleins de gens :dummy:

    Elle ne s’attendait pas à croiser des enfants avec leurs proches ce soir, donc Jill fut un peu surprise d’entendre une voix enfantine franchir la porte de la taverne. En attendant sa bière, elle ne prêta pas de suite attention au gamin à qui appartenait la voix. Elle constata bien vite que l’enfant s’était approché du bar avec son parent (?) mais n’en sut pas plus sur le moment car un autre individu l’aborda pour l’aider dans son choix de boisson. Un peu surprise dans un premier temps par le côté un peu cavalier du jeune homme au teint hâlé, la nécromate ne dit rien et intégra les informations qu’on lui donnait.

    Du cidre… meh, je ne suis pas fan. Et je suis pas venue pour me pinter la tronche au whisky, non plus ?

    « Euh… eh bah… j’essaierais le cidre, pourquoi pas. »

    Plus tard. En plus, je sais pas trop quel effet auraient les alcools trop forts sur mon organisme de zombie. Mais bon, ça, il peut pas savoir, même si j’ai l’impression que ça se voit à l’oeil nu.

    « Le reste, bon, je suis pas là pour rentrer chez moi en roulant dans le cavineau, hein. Mais bon, merci. »

    Répondit la morte-vivante dans son éternel ton grincheux. Elle ne savait pas trop où se mettre face à ce type d’explosion d’enthousiasme, surtout en face d’inconnus. Enfin, le type un peu trop content vit son attention captée par quelqu’un autre : la patronne.

    Pour sa part, Jill se rendit compte que le gamin et son accompagnateur s’était posés non loin d’elle et que le plus jeune la fixait de manière plutôt intense. Elle eut presque un sursaut lorsque le petit lui fit des compliments sur sa dégaine… ? Enfin, c’est comme ça qu’elle le perçut et elle ne put retenir un sourire amusé. Elle ne connaissait pas les romans dont parlait son jeune interlocuteur mais ça sonnait bien, « Nuitombée ». Il faudra qu’elle demande à Lionel si lui connaît, vu qu’il lit beaucoup plus de romans.

    « Héhé. C’est pas grave. C’est un sacré compliment que tu m’fais là, dis-moi. Je connais pas Nuitombée, mais elle est sûrement très classe ! »

    Elle échappa un court rire en se donnant un peu en spectacle, se recoiffant l’air de dire « bah oui, c’est évident, vu ma prestance » ! Puis, elle regarda le « tuteur » du jeune garçon nommé Keita. Elle lui fit signe que l’enfant ne la gênait pas. La nécromate aimait bien les enfants. Enfin, surtout ceux des autres, celui de son cousin, la marmaille de la famille éloignée… elle ne se voyait pas en avoir elle-même. En gros, elle voulait être la tata cool mais sûrement pas être responsable à vie de sa progéniture. Elle serait sûrement très mauvaise à ça.

    A force de voir des gens faire signe au type en robes traditionnelles et aux pupilles reptiliennes, (d’ailleurs, la jeune femme aux grandes dents semblait bien le connaître) Jill se dit qu’il devait être un habitué de l’établissement. La brunette amie de « Natsu » avait les yeux brillants d’enthousiasme en échangeant avec le petit Keita. La scène était assez adorable à regarder.

    « Du coup, tu-- vous-- »

    Elle s’adressa à l’individu aux cheveux en piques en face d’elle. Elle hésita entre le totuyer ou le vouvoyer sur le moment. Elle avait cru comprendre qu'en Eos (bien qu'elle n'avait aucune idée des origines de son interlocuteur), le tutoiement était plus facilement utilisé entre personnes qui s’apprécient. Mais elle ne voulait pas avoir l’air cavalière.

    « Enfin, vous avez l’air d’être un peu habitué de cet endroit… vous venez souvent ? »

    Roh. Bravo pour les question bateau dans le désordre. C’est chiant. Pourquoi je suis plus douée pour relationner en grognant pour répondre aux gens.

    « Euh. Je m’appelle Jill, au fait. Je suis venue de Caldissia il y a quelques mois, donc, hm, je m’excuse si je suis… si je dis des conneries. »


    Peu fière de ce que ses présentations avaient données, Jill se mit à boire à sa pinte. Si elle avait pu suer à grosses gouttes, elle l’aurait fait.

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    Soirée conviviale


    Baby-sitting à la taverne
    Je me rassure un peu en constatant que le gamin n'a pas l'air de gêner la personne qu'il vient d'accoster, vu qu'elle me fait signe que tout va bien. C'est-à-dire que Keita est un peu... Enfin, il n'a pas vraiment de filtre, encore, même si je suppose que cela viendra plus tard. Plus que ravi d'avoir de l'attention, le gamin rit bêtement devant l'espèce de petite scène mise en œuvre par la femme à la peau grise.

    « Héhé, même qu'elle avait battu tout une horde de monstres avec sa faux ! »

    Soulagé, je détourne mon attention temporairement, tout comme le petit le fera sûrement bientôt. Je m'attendais à me remettre sur mes affaires tranquillement à ce moment-là, mais une voix familière me fit rapidement relever la tête, comme une mangouste soudainement alertée par quelque chose. Et tout naturellement, quand je finis par repérer la requine, un grand sourire lumineux se dessina sur mon visage, assez surpris de la voir ici malgré tout.

    « Oh, Rosie ! »

    Malgré mon étonnement, je suis plutôt content. Je peux sentir mes muscles se détendre inconsciemment, maintenant que je ne suis plus totalement isolé et que je suis en présence d'une compagnie rassurante et familière. La saluant par un petit mouvement de tête amicale, j'esquisse une expression attendrie en la voyant se présenter devant le gamin qui l'observait avec minutie depuis son arrivée. En entendant son nom et son commentaire, le visage de Keita s'illumine d'un seul coup, comme si il venait de réaliser quelque chose.

    « OH ! Oh, c'est toi, la gentille madame qui a fait mon cadeau d'anniversaire ? Merci beaucoup, madaaaaame ! »

    … Mes tympans vont s'en souvenir, mais il a l'air réellement heureux, trépignant sur place. Il faut dire qu'il était tellement content, quand je lui ai ramené, qu'il m'a submergé de questions jusqu'à ce je ne lui explique tout le processus. Observant l'animorphe aquatique avec de grands yeux émerveillés, tout admiratif, le voilà reparti pour déblatérer à tout vitesse, un grand sourire aux lèvres.

    « Et mon tonton il a dit que tu étais très très gentille, alors je crois qu'il avait raison ! »

    Ohlala... Un peu gêné, je détourne le regard, mais en même temps, ce n'est pas faux. C'est juste.. Bon. Embarrassant, disons.
    C'est à ce moment-là, toutefois, que la personne que Keita avait dérangé m'interpelle. Curieux, je relève la tête avant de l'écouter. En soi, ses questions sont banales et m'irriteraient vaguement en temps normal, mais... D'une part, je suis de bonne humeur de par le fait de la présence que gens que j'apprécie, mais en plus de ça, mon interlocutrice ne m'inspire aucune méfiance, étrangement. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai la sensation que je peux me permettre de garder mes défenses habituelles baissées. Pour répondre à la dénommée Jill, je prends donc un ton relativement sobre, quoique encore un peu marqué par la timidité... Et tiens, ça ne serait pas Evergarden, là, tout près... ? Enfin bref.

    « Oh, euh, je, euh... C-c'est juste que je connais bien Lysia, e-enfin, la tenancière, alors... C'est la seule taverne où je viens, car c'est assez facile d'avoir la paix. Mais je m'appelle Natsume. »

    C'est à ce moment-là que j'entends quelqu'un parler de tournée générale, ne prenant pas la peine de me retourner pour vérifier qui vient de se proposer pour s'en charger. Hésitant, je reporte mon attention vers Lysia, la saluant par ailleurs par un sourire doux et amical (je n'ose pas trop l'aborder directement, la pauvre doit être surchargée), avant de reprendre la parole.

    « Je vais prendre une tisane à la violette, alors. »

    … Parce que sinon, je vais avoir l'air bien idiot, à tapoter des doigts sur la table éternellement.

    ft. les gens à la taverne
    25 avril 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    C'est le soir et comme chaque soir, Aïthria revient bredouille de ses recherches entre deux boulots. Pourtant, une fois à la maison, pas de Lykos en vue. D'habitude elle rentre plus tôt...A moins que la bleue ne soit trompé dans les heures, encore? L'emploi du temps Lykos est vraiment bizarre. Pourtant, à voir le ciel, elle devrait être rentrée depuis le temps... Bon allez, c'est décidé, la golem part la chercher. ...Reste à savoir où aller. Quand c'est pas la maison close, c'est les tavernes. Seulement, dans le quartier, des tavernes, il y en a...beaucoup.

    Aïthria reste plantée là, dans la foule, à regarder les bâtiments et les ruelles, déjà perdue. Elle aime aller où Lykos? Hmmm... Lykos aime bien faire la fête alors ça doit être dans un endroit où on fait la fête? ...Mais toutes les tavernes sont là pour ça... Oh bon bah, autant aller dans celle qui a le plus l'air peuplé. Oh tiens, y en a un gros truc marqué dessus. Aïthria essaie de lire mais, tellement de bruit c'est dur de se concentrer. Elle se bouche les oreilles et porte autant d'attention qu'elle peut sur les mots.

    ...Vingt...vingt quoi? Elle plisse les yeux, ça veut dire quoi ça vingt haches trente? Elle hausse les épaules, c'est sûrement une faute de français.

    Musique et chanter à partir de 22 haches...? Ils font du lancer de hache ici? Mince, elle a pas de haches sur elle, Lykos non plus d'ailleurs. Peut-être ils en fournissent à l'intérieur?

    La suite du texte par contre, elle a...beaucoup plus de mal à lire. Elle se courbe, plisse les yeux et...

    Qusé...qusénopchobe...raquiste et...O-...ooo-omo...huuuh...

    Elle se gratte la tête. Là cette fois elle est complètement larguée. Tant pis, elle zappe et lit le reste -non sans difficultés-. Elle se redresse d'un coup, enjouée. C'est parfait ! Lykos est sûrement là-dedans. Reste à voir si elle va encore être comme l'autre soir, quand elle a la tête tellement lourde qu'elle tangue de tous les côtés, et qu'elle dit un peu n'importe quoi.

    Ni une ni deux; la bleue rentre à l'intérieur. Ses yeux s'ouvrent grand, un peu surprise. Les gens ne se sentent pas serrés comme ça? Après, elle a déjà entendu Lykos dire qu'elle aimait "serrer". Ils ont de drôles de goûts en ville quand-même. La tête ailleurs, à fouiller dans tous les coins, la grande observe un peu partout, à la recherche du visage familier. Il y a vraiment plein de gens différents, ça va être dur.  Elle se penche de temps à autre, fixe certaines personnes avant de leur faire coucou de la main puis leur demander s'ils ont vu Lykos. Ca ne leur dit rien.

    Et puis, elle rejoint un petit groupe, se penche en plein milieu en tournant la tête vers l'un puis l'autre et ainsi de suite.

    Bonsoir ! Toujours avec son signe de la main, toute souriante.

    Dites vous avez pas vu Lyk- Elle s'arrête nette, bouche bée en voyant la fille juste à coté d'elle. Elle a la peau toute grise et une tête. Elle la regarde, en la pointant du doigt.

    Ta bouche, elle est pleine de dents moches ! Sur le ton de la surprise, avec toute la subtilité d'un camion sans frein à main.

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    ft. Yggdrasil [20 Avril 1001]


    Soirée conviviale

    « I just wanted you to know that this is me trying. »


    Il y a beaucoup trop de monde.

    Pour être honnête, à cet instant même, Lysia ne sait pas trop quelle mouche l'a piquée à avoir voulu organiser une soirée au Twilight. Ce n'était pas comme si les revenus étaient rares et qu'il fallait absolument faire de la publicité pour ramener du monde, non, au contraire, les affaires marchaient plutôt bien, et la taverne était à même de survivre encore un bon moment avec un tel rythme. Rien ne nécessitait l'organisation d'une soirée conviviale, si ce n'était l'envie inexplicable de la jeune vampire d'apaiser les tensions dans la ville. Une envie qu'elle commençait à sacrément regretter alors que la taverne commençait doucement, mais sûrement, à se remplir. De corvée bar pour le reste de la soirée, tâche la plus ingrate lors d'une soirée puisqu'elle sollicitait l'attention constante de la personne présente, Lysia a déjà l'impression d'étouffer. Pourtant, elle restera à cet endroit toute la nuit s'il le faut, préférant souffrir plutôt que de laisser ses employés effectuer sa besogne à sa place. Elle leur souhaite de s'amuser un peu eux aussi, ils travaillent tous tellement le reste du temps, surtout la journée où elle ne peut pas les soulager, qu'ils ont bien mérité de profiter un peu. Mais cet engagement s'avère être un peu plus compliqué à tenir que prévu.

    La vampire enregistre les commandes sans même prendre le temps de s'attarder sur le client ou la cliente qui lui demande - un thé glacé, du jus de citron, de la bière, du cidre... lorsqu'on lui demande quelle bière locale la taverne possède, le cerveau anxieux de Lysia met un temps à former une réponse, et quelqu'un l'a déjà devancée et un soupire de soulagement s'échappe des lèvres de la vampire. Heureusement, elle peut encore compter sur les habitués pour guider un peu les nouveaux venus. D'ailleurs, les clients semblent tous être dans une humeur de partage, puisque déjà de nombreux groupes se sont formés un peu partout, échangeant sur des sujets que Lysia préfère ne pas écouter, concentrée sur ses boissons. Ce n'est qu'une fois le stress de début de soirée légèrement passé qu'elle peut prendre le temps de s'attarder sur les personnes qui occupent sa salle. Si elle n'a pas répondu directement aux nombreux compliments qui ont été adressés à l'encontre de sa taverne, elle a retenu les visages de ceux et celles qui les ont formulés : une charmante demoiselle aux dents de requins, timide à souhait ; une autre jeune femme au teint pâle et aux cheveux sauvages qui cachent la plus grande partie de son visage ; et bien sûr, deux têtes familières qui l'apaisent aussitôt : Klaus, le meilleur ami d'Alyss et Natsume, accompagné de son neveu. Il n'y a pas plus réconfortant que de croiser des regards pleins de bienveillance. Cependant, Lysia s'oblige à cacher un rougissement lorsque Klaus mentionne Alyss, et elle ne peut pas s'empêcher de le remercier en balbutiant.

    « Oh euh, merci, Klaus. Content que ça te plaise et euh... oui bien sûr, du vin ça te va ? »

    Il faut bien évidemment qu'un client décide d'une tournée générale pour que le rush reprenne, chacun profitant de la nouvelle opportunité pour reprendre une boisson. Ne vous méprenez pas, les tournées générales sont bonnes pour les affaires et Lysia est heureuse de voir que la soirée se déroule suffisamment bien pour en profiter, mais les festivités ont commencé depuis à peine une heure déjà et la jeune vampire se sent dépassée. En plus, pour ajouter au bruit, à la foule et aux sollicitations, Lysia sent une migraine lui monter à la tête, résultat certain du manque de sang qu'elle a refusé de prendre dans la journée. Mais elle n'est pas encore suffisamment mal pour ne pas entendre la réflexion qu'une jeune fille aux cheveux d'un bleu déconcertant fait à une des clientes qui a complimenté la taverne un peu plus tôt. Lysia se doute que ses paroles tiennent plus du constat innocent que d'une méchanceté profonde, mais elle ne peut tout de même pas laisser passer ça. La vampire s'approche du petit groupe un sourire - quelque peu forcé - sur les lèvres, son mal de crâne résonnant contre ses tympans. Elle s'adresse à la jeune femme aux cheveux bleu avec toute la diplomatie que son métier lui demande d'avoir.

    « Bonsoir, bienvenue au Twilight ! Si je peux vous aider, surtout n'hésitez pas à venir me voir. Mais en tant que tenancière, je me dois juste de vous rappeler les règles, qui excluent toute insulte ou tout mauvais propos. Le Twilight est ouvert à toute espèce et j'aimerais que la soirée se déroule suffisamment bien pour éviter tout problème. J'imagine que vous ne cherchiez pas forcément à mal, mais il serait bien d'éviter toute remarque sur le physique d'autrui. En plus, moi je les trouve très jolies, ses dents. Tout comme vos cheveux d'ailleurs ! »

    Lysia n'a pas lâché son sourire de tout son discours, et elle sait se montrer à la fois ferme, bienveillante et pleine d'humour. Elle semble en extérieur totalement composée, en contrôle de la situation, mais à l'intérieur, elle a juste envie de demander à tout le monde de partir pour avaler une fiole de sang et retrouver son lit. Non pas qu'elle le fera, mais ce n'est pas l'envie qui lui manque. Elle finit par se tourner par la victime des insultes, un rictus désolé sur le visage.

    « Est-ce que je peux vous offrir une autre boisson, ou quelque chose à manger en dédommagement ? En tout cas, je le pense sincèrement, vous êtes très jolies. Enfin, vos dents sont très jolies. »

    Une chose est sûre : ne laissez pas Lysia mener une conversation. Elle n'est pas très douée pour ça et, en tout sincérité, elle n'apprécie même pas le faire. Mais si elle peut éviter un combat dans son établissement... puis, attendant une réponse, elle salue Natsume d'un geste de la main maladroit. Enfin, elle porte son attention sur la cliente qui l'avait saluée un peu plus tôt et qui semble appartenir à la catégorie des morts-vivants tout comme Lysia. La vampire lui envie presque de pouvoir montrer sa condition et elle remarque, avec étonnement, que ça ne semble déranger personne. Mais toi, tu es une vampire, Lysia. Si tout le monde le savait, ils auraient peur que tu veuilles leur sucer le sang...

    « Et euh, merci pour vos compliments, j'espère que vous passez une hm, bonne soirée. N'hésitez pas à venir me voir en cas de problème. »



    Dernière édition par Lysia Thalys le Lun 3 Aoû 2020 - 11:10, édité 1 fois

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      Tout se passait beaucoup mieux qu’elle le croyait, en fait. Les gens étaient gentils, Natsume était là avec son neveux, Keita, qui était, en vrai, beaucoup trop mignon. Rosie pensait qu’elle allait mourir, tellement il l’était. Il parle un peu fort, mais c’est pas grave, Rosemarie lui sourit et rougit quand il lui dit ce que Natsu avait dit d’elle en lui jetant un regard rapide.

        « Ah, eh bien, j’espère que tu as aimé ton cadeau! Je l’ai fais juste pour toi. »


      Ah, Oros, ce qu’elle adorait les enfants. Son sourire, ses yeux brillants, la petite requine ne voulait que lui donner un grand calin, mais elle se retient. Elle était, quand même, une étrangère.

      Puis, soudainement, une grande (très grande woah) femme aux cheveux bleus s’approchent du petit groupe. Et elle dit quelque chose, pour s’interrompre elle même qui…. Ébranle la petite requine jusque dans son cœur. Son sourire disparait aussitôt et des larmes viennent rapidement remplir ses yeux.

      Moche. Ses dents sont moches. Bien sûr. C’est certain. Rosie, elle n’était pas belle, pas belle du tout. Et ce commentaire venait de le lui rappeler, c’était comme si toute la bonne humeur qu’elle avait accumulée au courant de la soirée s’était évaporée avec cette seule phrase.

        « J-je sais…. »


      Ses yeux s’embrouillent et quelques larmes se mettent à couler sur ses joues, alors qu’elle essaye de les essuyer le plus vite possible. Puis, quelqu’un d’autre s’approche du petit groupe et la voix de la barmaid retentit.

      Mais l’attention sur ses dents, sur son visage, Rosie détestait ça. Elle avait envie de partir. Elle joue nerveusement avec ses doigts, se grattant la peau avec ses ongles. Quand la barmaid s’adresse à elle directement, la requine cache ses grandes dents avec ses mains. Elle ne voulait plus qu’on parle de son visage. Plus maintenant, plus jamais. Mais elle baisse rapidement les mains, avant de secouer la tête négativement.

        « N-non c’est… C-c’est gent-til…. M-merci….»


      Peut-être qu’il était temps de partir. Elle se sentait soudainement épuisée.

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