Oh non, oh non non non c'est pire ! Tellement pire que ce qu'elle craignait. Ca n'a fait que confirmer toutes les craintes de l'autre soir. Et elle mentionne l'histoire du poulet en plus, pile ce qu'il faut pour remuer le couteau dans la plaie. Et son cri strident, Judith avait déjà eu un sacré mal de crâne quand elle s'est in extremis mais le hurlement la pousse à se tenir la tête et serrer les dents, yeux fermés. Un petit cri de douleur à son tour. Judith n'a même pas le temps de reprendre ses esprits qu'Iris s'est enfuie. Et voilà, bravo petite, t'es toute seule maintenant.
Judith ne se relève même pas, elle n'en a pas la force, sous tous les angles. Elle entends un gros vacarme. Sûrement Iris qui descends les escaliers en déglinguant tout ce qu'elle peut trouver, ou pas, qu'est-ce qu'elle en sent. Là tout de suite, Judith n'a que pour seule compagnie, sa boule au ventre, son mal de tête, la honte et, sans le vouloir, l'horrible sensation de rejet. C'est comme si elle venait de perdre une de ses seules amies encore là. Non, dans sa tête blessée, elle l'a perdu. L'envie de pleurer ne lui vient même pas. Elle est juste, las, épuisée. C'est pour le mieux qu'elle se dit. Qu'est-ce qu'elles auraient fait le jour où Iris serait devenue une vieille peau mais elle toujours comme à ses 19 ans? Et on ne parle même pas de la réaction de Rosie. Judith n'aurait jamais dû s'approcher d'elle, ou de qui que ce soit. Vivre morte c'est un fardeau qu'elle finirait par projeter sur les autres de toute façon.
La métisse entends que ça parle en bas, sans savoir quoi exactement. A entendre le ton, ce n'est pas bon. Sûrement qu'on la blâme de ça ou d'avoir été un boulet et de les avoir traîné de force. Surtout qu'elle a dû forcer Rosie à payer un médecin pour quelqu'un qui ne vit même pas. Le malaise est de pire en pire. Judith veut juste, s'enfermer quelque-part, sans jamais qu'on la retrouve, ou mieux, retourner d'où elle vient. ...Tout ça pour qu'elle finisse par faire le même cinéma qu'hier. Journée de merde, réveil de merde, amies de merde, mort de merde; Judith de merde...
En fin de compte, la mort-vivante fini par se lever dans la douleur. Elle ne peut pas aller les voir en bas. Non en fait, elle ne peut pas les voir tout court. Le mieux, c'est qu'elle disparaisse de leur vie. Rosie et Iris, elles ont qu'à vivre leur vie heureuse. Elle? Sûrement retourner voir Klaus et faire ce qu'on lui demande de faire. C'est une invocation, elle est là pour ça de toute façon... Elle va retrouver la raison de son retour, l'accomplir et retourner vers sa famille, une fois pour toute. Difficilement, elle s'approche de la fenêtre, qu'elle ouvre. Elle va faire ça lentement, sortir par-là, descendre tout en bas et se traîner jusqu'à son invocateur.
Et la voilà, qui commence très lentement et difficilement à passer par-dessus la fenêtre. Plus qu'à espérer que personne ne vienne la voir à l'étage.
Judith ne se relève même pas, elle n'en a pas la force, sous tous les angles. Elle entends un gros vacarme. Sûrement Iris qui descends les escaliers en déglinguant tout ce qu'elle peut trouver, ou pas, qu'est-ce qu'elle en sent. Là tout de suite, Judith n'a que pour seule compagnie, sa boule au ventre, son mal de tête, la honte et, sans le vouloir, l'horrible sensation de rejet. C'est comme si elle venait de perdre une de ses seules amies encore là. Non, dans sa tête blessée, elle l'a perdu. L'envie de pleurer ne lui vient même pas. Elle est juste, las, épuisée. C'est pour le mieux qu'elle se dit. Qu'est-ce qu'elles auraient fait le jour où Iris serait devenue une vieille peau mais elle toujours comme à ses 19 ans? Et on ne parle même pas de la réaction de Rosie. Judith n'aurait jamais dû s'approcher d'elle, ou de qui que ce soit. Vivre morte c'est un fardeau qu'elle finirait par projeter sur les autres de toute façon.
La métisse entends que ça parle en bas, sans savoir quoi exactement. A entendre le ton, ce n'est pas bon. Sûrement qu'on la blâme de ça ou d'avoir été un boulet et de les avoir traîné de force. Surtout qu'elle a dû forcer Rosie à payer un médecin pour quelqu'un qui ne vit même pas. Le malaise est de pire en pire. Judith veut juste, s'enfermer quelque-part, sans jamais qu'on la retrouve, ou mieux, retourner d'où elle vient. ...Tout ça pour qu'elle finisse par faire le même cinéma qu'hier. Journée de merde, réveil de merde, amies de merde, mort de merde; Judith de merde...
En fin de compte, la mort-vivante fini par se lever dans la douleur. Elle ne peut pas aller les voir en bas. Non en fait, elle ne peut pas les voir tout court. Le mieux, c'est qu'elle disparaisse de leur vie. Rosie et Iris, elles ont qu'à vivre leur vie heureuse. Elle? Sûrement retourner voir Klaus et faire ce qu'on lui demande de faire. C'est une invocation, elle est là pour ça de toute façon... Elle va retrouver la raison de son retour, l'accomplir et retourner vers sa famille, une fois pour toute. Difficilement, elle s'approche de la fenêtre, qu'elle ouvre. Elle va faire ça lentement, sortir par-là, descendre tout en bas et se traîner jusqu'à son invocateur.
Et la voilà, qui commence très lentement et difficilement à passer par-dessus la fenêtre. Plus qu'à espérer que personne ne vienne la voir à l'étage.