L’air était chaud… Beaucoup trop chaud comparé à ce qu’il était habitué. C’est ce qui le réveilla en premier. Il laissa souffler un long grognement, mécontent de se faire casser son sommeil de la sorte. Puis vint ce mal de tête… Encore de l’abus mon Nordalh ? Tu t’attends à quoi à consommer encore autant à ton âge. N’empêche, ce n’est pas ce qu’il l’empêcha de se lever lourdement dans un long, très looooooooooooong soupire. Terminant enfin assied sur son lit, il passa lentement ses gros doigts contre son visage, les yeux encore un peu rouge dû à la fatigue, le sommeil médiocre et de la consommation de ce qu’il appelait de « l’eau ». Il mastiqua l’air quelques coups avant de se lever dans une légère plainte roque et grognant, tel un ours mécontent. Ton corps te fait mal hein.. ? T’abuses pas de rester dans cette taverne pourrie qui te coûte rien avec un lit clairement trop petit pour toi ? Non… Non… Notre géant se dirigea lentement vers l’espèce d’armoire de fortune pour y récupérer ses effets. Une fois le tout récupérer, il allait sortir.
Décidément, il allait devoir trouver une place pour se mettre à forger et commencer son travail convenablement. Il louait une espace médiocre en basse-ville, mais ça coûtait bien trop cher pour ce que ça lui rapportait. Aujourd’hui, il ferait les tours des échoppes à vendre, clairement ça manquait de vrai forgeron ici. Les coups de marteaux manquaient de force et de détermination et en plus il n’y avait rien de digne ici, que du matériel bon pour la casse après 2-3 combats. Ça insultait son art.
C’est donc ainsi que notre géant blanc se retrouva sous le soleil, carrément importuné par le soleil de malheur qui lui tapait dessus. Elle était où la neige ?! Il était où le froid ?! Où était ces gros nuages sombre qui rende les journées grises ?! Pourquoi tant de bonheur ?!?! C’était quoi ce genre de printemps trop chaud… Nordalh avançait à travers les gens, se faisant dévisager. Bon évidemment, un humain aussi gros c’était très rare, quelqu’un d’aussi gros était rare… Heureusement, ça lui permettait de passer sans trop d’embûche et sans devoir s’excuser au 3 secondes pour avoir accrocher un malheureux. C’était l’avantage de ne pas passer inaperçu. C’est donc à de grande, mais lente enjambée que notre géant Altissien se dirigea vers la place marchande.
- Avenue de la Négoce… Murmura-t-il… Quel nom de merde..
Grogna-t-il en entrant dans cette rue bien trop coloré pour lui. Clairement, le nom était ingénieux et réfléchit, ça méritait ce nom. Pour Nordalh toutefois, c’était trop enjoué, trop « heureux ». D’ailleurs alors qu’il se promenait, c’est lui qui se mit à dévisager les gens et artisans dans les échoppes. Trop de couleur, trop de rire, trop de légèreté. C’était un coin ou on faisait des affaires ou la fête ?! Si tôt et si bruyant. Il commençait à décourager… Il inspira longuement avant de soupirer en grognant. Sa tête d’enterrement n’avait aucunement sa place ici.
Certains osèrent s’approcher, l’invitant à acheter ou à visiter leur commerce, toutefois, un simple regard suffisait pour les faire raviser de leurs invitations, le laissant rire d’un trait, tout bas et sec. Eh puis, il continua son observation, continuant d’avancer et de s’enfoncer dans la rue.
- Babiole… Babiole… Brique à merde… Brique à merde… Charlatan… Arnaqueur… Babiole… Babiole… Ba..
Il observa quelque chose de particulier, qui attira son attention. Une vieille échoppe de forgeron, clairement abandonné dans le fond de cette rue… Une place plus reculé, comme mis à part. Il plissa légèrement son regard. Ça… C’était potable. Il s’approcha lentement de cette place, à pas lourd. Intéressé par le prix de ladite échoppe.
Qu.. QUOI ?! Il voyait moins bien.. !!? Il grogna longuement dans sa barbe, plissant davantage les yeux, cherchant à déchiffrer le foutu prix de cette foutu échoppe à la noix ! C’était son matériel. ! Clairement, le matériel, rien de plus ! Ça devait être trop lourd.. Attendez trop lourd ? Non il était fort ! Personne ne pouvait autant soulever et trainer du matériel de forge de la sorte ! Peut-être que juste pour une fois… Juste pour détendre ses épaules…. À cause de la chaleur ! Clairement ! Dans le froid il aurait été correct, mais là ici chaleur plus sac de voyage, égale trop chaud alors déposer son sac c’est pas être faible, c’est l’endroit qui est trop mauvais pour lui… Exact…
Il déposa donc son lourd sac au sol, laissant souffler un très léger soupire d’aisance. Bon, maintenant il pourrait voir ce fameux prix non ? Il pourrait enfin savoir qui aller voir et surtout combien qu’il devrait décaisser ou emprunter pour se permettre de s’acheter cet endroit. Il s’approcha un peu… Encore un peu… Quelques pas de plus mon Nordalh ! Ce ne sont pas tes yeux qui font défaut, c’est toi qui est trop grand ! Il finit par voir le prix avant d’hausser les sourcils un peu. Bon… Ce n’était pas impossible, mais il allait devoir compter ses réserves et devoir faire un peu d’acrobatie économique, mais c’était possible. Il haussa un peu les épaules, sans en faire de cas.
Puis ses yeux se tournèrent vers la forge, un mince sourire anima finalement se visage de glace. Il imaginait les flammes jaillir de la forge, le son du marteau fracassant un métal chaud, l’explosion de flamme à chaque coup. Ouais, quelque chose de bon et de bien. Quelque chose qu’il savait apprécier. Ensuite, il releva les yeux vers l’espèce de maison rattachée à la forge extérieur. Il pourrait se fabriquer un lit bien plus adéquat, sans que ça lui laisse un mal de dos pendant tout l’avant-midi. Définitivement, tu aimais rêvasser mon Nordalh, t’imaginer de bon jours, qui croyait que c’était encore possible que tu glisses en cette direction ? Finalement, il devrait repartir, c’est pourquoi il se mit à tranquillement reculer.
Soudainement, quelque chose lui rentra dedans, le forçant d’arrêter son recule. Il tourna alors la tête en direction de l’impact, à première vue… Il n’y avait personne… Toutefois, il crut voir de la neige plus bas. De la neige ?! Vraiment ?! Il baissa donc les yeux en direction de cette fameuse neige, pour finalement y constater que ce blanc, aussi beau et attrayant qu’il soit, était en fait une chevelure douce et soignée, une délicatesse particulière. Quelque chose qui lui était douloureusement familier.
Il détailla alors rapidement la cause de l’impact, une jeune fille, frôlant à peine la majorité, un visage rond et doux, quelque chose à faire flancher les jeunes hommes remplient de testostérones. Encore une peau de bébé selon notre Nordalh, une jeune Demoiselle sans expérience, toute fraîche et innocente. Alors qu’il allait probablement lui dire de faire attention où elle mettait les pieds (comme si c’était uniquement de sa faute à elle), il remarqua les quelques signes de noblesses sur ses vêtements… Une noble, c’était évident… Il devrait donc être plus poli, peut-être même s'excuser… C’est ainsi que :
- Fais attention où tu mets les pieds jeune fille. Dit-il, d’un ton terriblement glacial et autoritaire.
Numéro 1 sur la douceur, la politesse et la délicatesse mon Nordalh… Puis, malgré tout, malgré cette délicatesse digne de… Lui-même ! Il suivit avec…
- T’aurais pu te faire mal. Cette fois-ci, un peu moins sec.
Il tendit alors la main vers son sac remplit de matériel de forgeron, tout y dépassait, c’était évident. Il saisit la ganse du sac qui semblait ridiculement lourd, avant de le lever lentement et de le réinstaller sur son dos, jetant un dernier coup d’œil vers la jeune femme, se demandant s’il venait de la tuer d’effroi.
Dernière édition par Nordalh Svent le Mar 23 Juin 2020 - 4:58, édité 1 fois
Décidément, il allait devoir trouver une place pour se mettre à forger et commencer son travail convenablement. Il louait une espace médiocre en basse-ville, mais ça coûtait bien trop cher pour ce que ça lui rapportait. Aujourd’hui, il ferait les tours des échoppes à vendre, clairement ça manquait de vrai forgeron ici. Les coups de marteaux manquaient de force et de détermination et en plus il n’y avait rien de digne ici, que du matériel bon pour la casse après 2-3 combats. Ça insultait son art.
C’est donc ainsi que notre géant blanc se retrouva sous le soleil, carrément importuné par le soleil de malheur qui lui tapait dessus. Elle était où la neige ?! Il était où le froid ?! Où était ces gros nuages sombre qui rende les journées grises ?! Pourquoi tant de bonheur ?!?! C’était quoi ce genre de printemps trop chaud… Nordalh avançait à travers les gens, se faisant dévisager. Bon évidemment, un humain aussi gros c’était très rare, quelqu’un d’aussi gros était rare… Heureusement, ça lui permettait de passer sans trop d’embûche et sans devoir s’excuser au 3 secondes pour avoir accrocher un malheureux. C’était l’avantage de ne pas passer inaperçu. C’est donc à de grande, mais lente enjambée que notre géant Altissien se dirigea vers la place marchande.
- Avenue de la Négoce… Murmura-t-il… Quel nom de merde..
Grogna-t-il en entrant dans cette rue bien trop coloré pour lui. Clairement, le nom était ingénieux et réfléchit, ça méritait ce nom. Pour Nordalh toutefois, c’était trop enjoué, trop « heureux ». D’ailleurs alors qu’il se promenait, c’est lui qui se mit à dévisager les gens et artisans dans les échoppes. Trop de couleur, trop de rire, trop de légèreté. C’était un coin ou on faisait des affaires ou la fête ?! Si tôt et si bruyant. Il commençait à décourager… Il inspira longuement avant de soupirer en grognant. Sa tête d’enterrement n’avait aucunement sa place ici.
Certains osèrent s’approcher, l’invitant à acheter ou à visiter leur commerce, toutefois, un simple regard suffisait pour les faire raviser de leurs invitations, le laissant rire d’un trait, tout bas et sec. Eh puis, il continua son observation, continuant d’avancer et de s’enfoncer dans la rue.
- Babiole… Babiole… Brique à merde… Brique à merde… Charlatan… Arnaqueur… Babiole… Babiole… Ba..
Il observa quelque chose de particulier, qui attira son attention. Une vieille échoppe de forgeron, clairement abandonné dans le fond de cette rue… Une place plus reculé, comme mis à part. Il plissa légèrement son regard. Ça… C’était potable. Il s’approcha lentement de cette place, à pas lourd. Intéressé par le prix de ladite échoppe.
Qu.. QUOI ?! Il voyait moins bien.. !!? Il grogna longuement dans sa barbe, plissant davantage les yeux, cherchant à déchiffrer le foutu prix de cette foutu échoppe à la noix ! C’était son matériel. ! Clairement, le matériel, rien de plus ! Ça devait être trop lourd.. Attendez trop lourd ? Non il était fort ! Personne ne pouvait autant soulever et trainer du matériel de forge de la sorte ! Peut-être que juste pour une fois… Juste pour détendre ses épaules…. À cause de la chaleur ! Clairement ! Dans le froid il aurait été correct, mais là ici chaleur plus sac de voyage, égale trop chaud alors déposer son sac c’est pas être faible, c’est l’endroit qui est trop mauvais pour lui… Exact…
Il déposa donc son lourd sac au sol, laissant souffler un très léger soupire d’aisance. Bon, maintenant il pourrait voir ce fameux prix non ? Il pourrait enfin savoir qui aller voir et surtout combien qu’il devrait décaisser ou emprunter pour se permettre de s’acheter cet endroit. Il s’approcha un peu… Encore un peu… Quelques pas de plus mon Nordalh ! Ce ne sont pas tes yeux qui font défaut, c’est toi qui est trop grand ! Il finit par voir le prix avant d’hausser les sourcils un peu. Bon… Ce n’était pas impossible, mais il allait devoir compter ses réserves et devoir faire un peu d’acrobatie économique, mais c’était possible. Il haussa un peu les épaules, sans en faire de cas.
Puis ses yeux se tournèrent vers la forge, un mince sourire anima finalement se visage de glace. Il imaginait les flammes jaillir de la forge, le son du marteau fracassant un métal chaud, l’explosion de flamme à chaque coup. Ouais, quelque chose de bon et de bien. Quelque chose qu’il savait apprécier. Ensuite, il releva les yeux vers l’espèce de maison rattachée à la forge extérieur. Il pourrait se fabriquer un lit bien plus adéquat, sans que ça lui laisse un mal de dos pendant tout l’avant-midi. Définitivement, tu aimais rêvasser mon Nordalh, t’imaginer de bon jours, qui croyait que c’était encore possible que tu glisses en cette direction ? Finalement, il devrait repartir, c’est pourquoi il se mit à tranquillement reculer.
Soudainement, quelque chose lui rentra dedans, le forçant d’arrêter son recule. Il tourna alors la tête en direction de l’impact, à première vue… Il n’y avait personne… Toutefois, il crut voir de la neige plus bas. De la neige ?! Vraiment ?! Il baissa donc les yeux en direction de cette fameuse neige, pour finalement y constater que ce blanc, aussi beau et attrayant qu’il soit, était en fait une chevelure douce et soignée, une délicatesse particulière. Quelque chose qui lui était douloureusement familier.
Il détailla alors rapidement la cause de l’impact, une jeune fille, frôlant à peine la majorité, un visage rond et doux, quelque chose à faire flancher les jeunes hommes remplient de testostérones. Encore une peau de bébé selon notre Nordalh, une jeune Demoiselle sans expérience, toute fraîche et innocente. Alors qu’il allait probablement lui dire de faire attention où elle mettait les pieds (comme si c’était uniquement de sa faute à elle), il remarqua les quelques signes de noblesses sur ses vêtements… Une noble, c’était évident… Il devrait donc être plus poli, peut-être même s'excuser… C’est ainsi que :
- Fais attention où tu mets les pieds jeune fille. Dit-il, d’un ton terriblement glacial et autoritaire.
Numéro 1 sur la douceur, la politesse et la délicatesse mon Nordalh… Puis, malgré tout, malgré cette délicatesse digne de… Lui-même ! Il suivit avec…
- T’aurais pu te faire mal. Cette fois-ci, un peu moins sec.
Il tendit alors la main vers son sac remplit de matériel de forgeron, tout y dépassait, c’était évident. Il saisit la ganse du sac qui semblait ridiculement lourd, avant de le lever lentement et de le réinstaller sur son dos, jetant un dernier coup d’œil vers la jeune femme, se demandant s’il venait de la tuer d’effroi.
Dernière édition par Nordalh Svent le Mar 23 Juin 2020 - 4:58, édité 1 fois