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  • Soirée jeu : ça tourne mal ! - avec Klausie
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    2 participants

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    A Caldissia, Lionel avait déjà l’habitude de passer du temps à la taverne le soir. Cela l’occupait et lui permettait de rencontrer des gens parfois sympathiques. A l’époque où il était encore à l’académie, le fait de profiter de la vie nocturne lui donnait une impression de liberté et de lâcher prise dont il avait besoin dès qu’il était loin de l’emprise de ses parents. Il n’aimait pas trop être seul et n’avoir rien à faire ou à discuter, le vampire, il a toujours eu ce besoin de s’occuper car il a très peur du vide, peur de se retrouver seul avec ses pensées les plus noires. Ne rien faire, il n’aime pas ça. Il a peur de disparaitre s’il ne fait rien et n’est plus dans la mémoire de quelques personnes, même si ce ne sont que des inconnus. Evidemment, il sait bien que Jill et Helène sont là pour lui et leur avait même proposé de venir à la taverne avec lui, mais elles préféraient rester à la maison avec les chats.

    Après avoir laissé Moloch, son maine coon, se prélasser sur le lit et Aegis, sa tortue, avec une bonne dose de légumes à grignoter, le vampire prit congé et se dirigea vers le quartier des loisirs. Malgré les évènements récents qui avaient un peu refroidi les fêtards habituellement déterminés à sortir la nuit, les rues restaient animées. Il faut dire que durant cet été, les nuits étaient fort agréables. Il trouva même une tarverne où l’ambiance semblait bien conviviales. Les gens rigolaient en petits groupes, certains étaient déjà bien éméchés et annonçaient qu’ils venaient de débuter un tournoi de bras de fer dans un coin, d’autres jouaient au dés et à des jeux de cartes ailleurs… ah, et il y avait de l’argent qui circulait sur certaines tables, aussi. Visiblement, la taverne était connue pour attirer les joueurs de tout poil. Pour le moment, les choses semblaient se dérouler sans trop d’accrocs et pas de bagarre en vue. Si cela tournait mal, de toute façon, Lionel était prêt à venir au secours des oppressés et à mettre les deux pieds dans le plat alors qu’on ne lui aurait rien demandé. Pour le moment, il allait surtout prendre un verre de bière au bar et verrait quoi faire par la suite.

    Mais Lionel ne pensait pas vraiment à jouer au gardien ce soir, car il venait d’apercevoir un visage familier un peu plus loin, autour de la table où des personnes encourageaient les gens occupés à se mesurer au bras de fer.

    Oh, mais c’est Klaus ! Je ne pensais pas que c’était son genre de faire des concours comme ça !

    Les paris allaient bon train et une armoire à glace faisait face au Evergarden. Le grand type en face du caldissien semblait être le favori des parieurs, mais Lionel, lui, voulait encourager son ami—enfin, sa connaissance. Mais, c’est Lionel, il veut être ami avec tout le monde donc il se disait que Klaus était son poto.

    « Je mise tout sur mon ami ! »

    Déclara haut et fort le vampire en débarquant avec une bourse qu’il jeta sur la table, à côté de Klaus qui se préparait. Il leva son verre et prit quelques grosses gorgées, puis envoya un sourire amical au Evergarden.

    « Montres-leur ce que tu sais faire ! »

    Il lui adressa un clin d’œil, sachant bien que le magimorphe était plus costaud qu’il ne pouvait le laisser paraître.
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée jeu !
    Hâte de voir qui va soulever la table en premier ByLeeeeTh

    La journée avait été plus ou moins stressante pour l’Evergarden. En effet depuis l’incident qui s’était dérouler lors du gala de la Ville Haute, les conséquences s’enchainaient de manière successive, d’autant plus qu’il avait quelque peu perdu confiance vis-à-vis des élites et autres qui auraient pu être engagé dans ses sombres agissements et dans cette terrible injustice.

    Enfin bref, il était quelque peu mal à l’aise de représenter la fonction publique, la même fonction qui aurait orchestré ce genre d’action, d’autant plus que des enquêtes se multipliaient afin d’incarcérer des possibles éclaireurs chose que le magimorphe s’intéressait particulièrement et s’informait auprès de ses supérieurs conseillers.

    Enfin bref. Comme toujours après une journée dans ce genre, il allait simplement se relaxer dans un bar, boire 3 ou 4 verres, s’amuser un peu et retour à la maison. Il était tranquillement attabler au bar a siroter quelque chose, l’ambiance du bar était relativement calme et joyeux, apparement une partie de carte avait débuté depuis un moment et où certain pari se faisaient sentir, une bande d’abrutit visiblement bourré… oh et un bras de fer ?

    Deux hommes étaient entrain de s’affronter, tous deux semblait bien se défendre mais finalement et par logique le plus imposant des deux finit par gagner, s’en suivit de réjouissance et d’auto-acclamation  pour le vainqueur. Il se mit d’ailleurs a dire tout haut : À qui le tour désormais ?
    A ces mots certains détournèrent le regard tandis que Klaus continuait a le regarder normalement, chose que l’autre remarqua, il se leva d’ailleurs de sa chaise et alla a la rencontre du mate, lui demandant :

    C’est moi que tu regardes comme ça ? kess ta ? y’a un problème ?
    L’émissaire ne comprenait pas spécialement pourquoi il lui sortait ça d’un coup et se dit simplement qu’il ne devait plus être sobre, ainsi il l’ignora, chose que ne semblait pas comprendre son interlocuteur.

    Et bien, ça dit rien ? T’as bien raison, terre toi dans ton silence bouffon, vient pas me chercher des noises et arrête de me regarder, compris ?   Ok il voyait où il voulait en venir maintenant, il essayait de le provoquer ? Mais… pourquoi ? Ah et il avait pas visiblement consommer un bon alcool ou il avait fait le mélange clope et alcool,
    Tout sourire le magimorphe lui rétorqua : Un petit bras de fer pour te faire ravaler ton clapet ? L’autre se contenta de le toiser, se détourna et se rassit a sa place lui indiquant qu’il était prêt à répondre à son défis.

    Pour le coup Klaus avait proposé ça un peu sur un coup de tête, son admiration pour le risque et le danger finirait par lui attirer de mauvais ennuis, mais bon c’est cool. Il s’assoit donc en face de lui, lorsqu’un homme très atypique franchit son champ de vision, quelqu’un qu’il n’aurait jamais pu oublier.

    Lionel venait-il sérieusement de miser autant sur lui ? Il est pas sourd, il a bien entendu le bruit de la bourse s’écraser sur la table, il lui jeta un regard interrogateur en mode « T’es sérieux là ? »
    Bon après il faut l’admettre qu’il était encore plus confiant encore plus après son encouragement. Là sa fierté venait de gonfler d’un coup, il devait gagner.

    En position, prêt…. Partez, l’armoire à glace commença brutalement ce qui fit perdre un peu de terrain au magimorphe qui tentait de ne pas céder, le type en question haussa un sourcil quelque peu surpris d’une résistance aussi bonne, Klaus avait-il l’air si faible d’apparence ?

    En tout cas, il avait aussi sous estimer son adversaire car… il arrivait pas a regagner du terrain. Même pas un tout petit peu, la seule chose qu’il arrivait à faire pour l’heure c’était ne pas perdre trop de territoire, mais bon, naze comme stratégie qui ne mènera qu’a l’échec, petit à petit, l’autre prenait le dessus, malgré les tentatives du magimorphe qui commençait sérieusement à craindre la défaite.

    Bon et bien… il allait passer à la vitesse supérieure, pas loin de perdre, le magimorphe profita de sa condition pour transformer son bras en plein exercice, sous la surprise de l’autre. La tendance s’inversa assez vite, c’était l’autre qui n’arrivait pas a reprendre du terrain et son expression facial amusa grandement le mate qui souris de plus en plus à mesure qu’il gagnait jusqu’au fameux « Boum » où Klaus s’en sortit vainqueur avec un rugissement du type : YOUHOU !

    Il se tourna vers Lionel tout content et lui adressa :
    Bonsoir Lionel ! et… t’imagine la honte qu’on aurait eu si j’aurais perdu ? pf… merci pour ta confiance quand même, ça m’a bien aider je dois le reconnaître.
    Tient l'autre venait de se relever et jetait un regard pas très très sympathique vers Klaus, il voulait quoi de plus au juste ?                                

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    Lionel sirotait sa bière, ne doutant pas une seconde de la victoire du magimorphe. Comment ses amis pourraient perdre alors qu’il les idéalise de manière presque pathologique ? Néanmoins, la victoire de Klaus ne semblait pas être si évidente dans les premiers instants du bras de fer. En effet, même si le Evergarden résistait, son adversaire était, sans surprise, très costaud et tenace. Le caldissien au teint hâlé de resta pas trop longtemps à perdre du terrain et n’hésita pas à utiliser ses pouvoirs d’hybride pour gagner le duel. La stupéfaction envahit le visage de l’armoire à glace et ceux de ses amis qui cessèrent d’un coup leurs encouragements et s’observèrent sans savoir comment réagir. Le Vampire, pendant ce temps, avait attrapé le bras transformé du magimorphe et le leva en l’air.

    « Le nouveau champion !! »

    Lionel laissa Klaus décider ce qu’il ferait de l’argent des paris et pris quelques nouvelles gorgées de bière en attendant que l’autre se lève et arrive à sa hauteur. Les dires de l’autre le firent sourire en coin.

    « Ne t’en fais pas ! Si tu avais perdu, je t’aurais vengé ! »

    Il prononça ses derniers mots avec un sourire orné de deux canines bien aiguisées, qui n’avait pas l’air complètement innocent. Les types du concours de bras de fer avaient l’air assez mauvais perdants mais le vampire ne leur accorda pas plus d’attention… il finiraient bien par se calmer et trouver autre chose à faire.

    Après tout, dans une ambiance si conviviale, qui aurait l’idée de déclencher une bagarre sur quelques malentendus ! Je me le demande !

    Peut-être que ce serait lui, si ses facéties avaient conduit à encourager Klaus à défaire le champion en titre, l’énervant par la même occasion. Mais bon, ce sera peut-être une histoire pour un autre jour. Pour le moment, le Roque-Lartique était uniquement focalisé sur son poto caldissien. Il allait très vite devenir collant tant il avait envie de contact humain ce soir, et voulait donc parler de tout et surtout de rien avec le cerbère.

    « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? C’est chouette de te voir ici… tu as l’air en meilleure forme que la dernière fois ! Comment va ton amie… ? »

    En s’emballant une fois de plus dans sa joie et ses questions, Lionel faisait allusion aux évènements d’il y a quelques semaines, l’incendie et… les blessures de l’amie de Klaus. En repensant à cette triste scène, le vampire réalisa que ce n’était pas vraiment judicieux de parler de ça pour rester dans la joie et la bonne humeur et rougit immédiatement d’embarras.

    « Oh, euh… je veux dire… enfin, désolé, j’ai tendance à être indiscret ! Ne te sens pas obligé de me répondre ! »
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée Jeu : Ça tourne mal !
    À Suivre !  :smug:

    L’Émissaire n’avait pas décidé de participé pour l’argent à l’origine mais bon, c’est sûr que c’est toujours un petit plus, il s’empara des quelques sicams présente ainsi que la très lourde bourse de Lionel, ce qui lui avait dit d’ailleurs le fit très chaud au cœur, il ne se connaissait pas depuis si longtemps et le bleu tenait déjà ce genre de propos à son égard, le caldissien lui rendit volontiers son sourire.

    Il s’était mit à compter rapidement ses gains afin d’avoir une petite idée, lorsque l’autre caldissien à ses cotés démarra une conversation qui était loin de déranger le mate qui comptait la lancer de lui-même après avoir finis ses comptes, ses questions étaient pour le moment simples, courtoises et emplis d’enthousiasme à entendre le ton de sa voix, jusqu’à ce qu’il…

    Klaus s’arrêta dans ses comptes, repensant à cet autre soir où Alyss se tenait à même le sol, son corps victime de multiple brûlure, son visage qui reflétait sa douleur, la peur qu’il avait éprouvé à ce moment là… puis Lionel se remit à parler se confondit en excuse, pour son indiscrétion, Klaus se tourne vers lui, ni en colère, ni triste, simplement neutre, il lui répondit pour chasser toute confusion.

    Premièrement je vais prendre un vin rouge avant de passer à plus fort et oui j’vais mieux, beaucoup mieux depuis l’autre soir toi aussi d’ailleurs, la vieille dame se porte bien elle aussi ? ça me rappelle que je dois à nouveau lui transmettre mes remerciements pour Alyss qui récupère, lentement mais surement, ses jours ne sont plus en danger Omnis soit loué… Et ne t’excuse pas ça va allez, c’est gentil de demander.

    Ça aurait été plus critique si Alyss n’avait pas… non bref. Elle va bien nul besoin de penser à ça pour le moment.
    C’est drôle quand même, t’as toujours l’occasion de me voir triste, et te préoccupe de ça d’ailleurs, T’es mon ange gardien ? Et tu prends quoi ? je t’en prie, c’est pour moi ! pour te remercier de ta confiance

    Il était certes pas tout à fait sérieux sur le point de l’ange gardien, mais d’un coté on pourrait sérieusement y croire. Attendant sa réponse, Klaus eut l’occasion d’entendre la porte s’ouvrir et se fermer et du coin de l’œil, il y avait aperçut les gars bruyants attablés à la table de toute à l’heure, il devait surement sortir afin d’évacuer leur « seum » autre part.

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    Il avait toujours été un peu parano, le Lionel. Il a appris à vivre avec, même s’il se fatigue souvent lui-même à s’imaginer des catastrophes à partir de bien peu de choses. La preuve, si Klaus ne l’avait pas un peu rassuré (c’était gentil de sa part), probablement que son imagination se serait enflammée avec des scénarios de « oh mon dieu j’ai fait la pire erreur de ma vie, il ne sera plus JAMAIS mon ami ». Mais voila, maintenant il s’en voulait presque car il se disait que l’autre s’était forcé à le réconforter et—

    Ça suffit, Lio ! Calmes un peu tes idées folles ! Ce n’est pas vrai, c’est toi qui invente.

    Le vampire soupira profondément, fermant les yeux un instant, agitant frénétiquement les mains pour se détendre comme il le faisait souvent en situation de stress. Avec les années, il s’autorisait de plus en plus à stimmer en public et c’était tout de même fort agréable, surtout quand personne n’est là pour lui dire qu’il a l’air d’un « attardé ».  

    « Fiou… d’accord, je- je vois. Tu me rassures. Je le dirais à Hélène, ça lui fera plaisir à elle aussi ! Ah et euh, elle va bien, elle aussi. C’est gentil de demander ! »

    …C’est bon, je crois que j’ai répondu à tout. Ouf.

    Il reprit une gorgée de sa bière et scruta le Evergarden avec un petit sourire en coin, cherchant comment continuer leur conversation. Son interlocuteur le devança en l’invitant à boir un verre et en lui parlant d’ange gardien. La remarque le fit beaucoup sourire et un court rire de diva (les habitudes ont la vie dure) lui échappa.

    « Un ange gardien, moi ! J’aimerais bien, mais j’ai plutôt des ailes de chauve-souris. Je veux bien continuer d’être le tien pour le moment, au cas où si-- »

    Son regard dévia vers le verre de son interlocuteur et verre le sien qui se vidait.

    Ah, oui, il m’avait posé une question !

    « Je n’ai pas encore fini ma bière, mais j’en reprendrais surement une donc… elles sont très bonnes ces bières eossiennes, d’ailleurs ! Mais elles sont sucrées, c’est un peu traitre. Comme le vin, chaud ! Je me fais toujours avoir avec le vin chaud j’en bois trop et après j’ai mal au ventre ! »

    C’est aussi parce que tu es un vampire et que tu n’es pas supposé aussi bien digérer l’alcool et les épices qu’avant, ça, Lionel. Enfin.

    Il alla s’asseoir avec son ami près du bar, sans perdre son sourire qu’il ne perdait jamais.

    « Hm, oui, qu’est-ce que je disais avant… ah, oui ! Je veux bien continuer d’être ton ange gardien pour le moment, enfin, euh… j’ai toujours voulu être un ange gardien mais je ne sais pas vraiment comment m’y prendre. Comment je dois commencer à ton avis ? »

    Il sourit plus largement et plus sincèrement en continuant de glousser bêtement. C’est qu’il s’amusait bien.
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée Jeu ! (Et ça tourne enfin mal)
    À très bientôt pour la suite What a Face
    NOMBRE
    VORNAME

    Alors que le cerbère avait l’espace d’un instant divaguer sur le shopping qu’il pourrait s’faire avec ce pactole, il entendit Lionel émettre un long soupir suivit de quelques gestes dont il ne prêta aucunement l’attention, à vrai dire il était bien plus concentré sur autre chose : Le Look du bleu qui… par Omnis était incroyable.

    Klaus était sans voix par l’habilité qu’il avait de fusionné autant de couleur et que le rendu final soit si… harmonieux ? Il se stoppa net a le scruter lorsque lui aussi se mit à l’observer, il détourna alors le regard mais fut bien content d’entendre son rire cela signifiait qu’il prenait bien, ses paroles toutefois ne fit qu’accentuer une pensée que l’émissaire nourrissait depuis un moment.

    Lionel était un vampire, mais toutefois bien loin du cliché de ces êtres de la nuit, effrayant, malfaisant, assoiffé de sang, hypnotique. Toutefois… l’homme qu’il avait devant lui était carrément à coté de la plaque de ce cliché, certes il avait connaissance de sa force mais vu comme ça là toute suite, il était à 100% inoffensif.

    Bon ça l’arrangeait dans un sens car au moins il tombe pas sur un gros bâtard. Oh en tout cas il semble apprécié la boisson éossienne à l’inverse du vin chaud, logique en soit pour sa condition.
    Il approche par ici, Klaus lui fait comprendre qu’il est bien entendu le bien venue, entamant une dernière gorgé de sa boisson avant de passer à une autre bouteille ;

    Oh purée, il est… adorable, tellement que Klaus lui réponds dans la seconde tâchant de lui apporter une réponse :
    J’pensais pas que tu y penserais franchement, Mmmh alors, voyons… un ange gardien dans la plupart des livres ce sont les gardiens d’une personne ce n’est pas forcément le « défendre » contre quelque chose ça peut aussi le conseiller, le réconforter, etc… En soit… C’est un peu comme un pote proche je dirais ? Je suppose que tu dois être avenant envers tes proches et les soutenir du mieux que tu peux ?

    Tout se passait bien pour le moment et Klaus appréciait visiblement le vampire, et au vu de leur dernière rencontre lors de l’incendie, il le considérait plus ou moins comme quelqu’un de bien pour le moment en tout cas. La porte du bar se re-ouvrit et laissa ainsi 4 ou 5 hommes y rentré, le vaincu de tout à l’heure à la tête, il semblait chercher quelqu’un et commença a progresser vers le bar…                            

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    Penchant la tête sur le côté sans perdre son air ingénu, Lionel écouta les explications de Klaus. Ce que lui racontait l’autre caldissien lui semble un peu… enfin, être à l’écoute des gens qu’on apprécie, vouloir leur bien, être empathique, être là pour eux quand ils vont mal c’est… normal, non ? Enfin, du moins, Lionel avait compris que ce qu’expliquait son interlocuteur, actuellement, c’était les bases de la décence et de l’interêt basique qu’on a pour un.e proche. Il le comprenait, maintenant, car il y a 5 ans, il se serait probablement émerveillé pareil de choses aussi « ordinaires ». Cette réalisation le fit se soucier un peu de son ami, qui avait l’air de trouver incroyable et inédite le moindre interêt déployé envers sa personne.

    Hm… Fut un temps où je trouvais absolument incroyable n’importe quel semblant de décence humaine. Rien que le fait qu’on s’intéresse sincèrement à moi ou qu’on me dise qu’on m’apprécie sans que ce soit du chantage affectif, sans que je craigne qu’on attende quelque chose de moi en retour. Moh. J’espère que Klaus ne se sent pas aussi seul et effrayé que comme j’ai pu me sentir il y a des années… comme il m’arrive encore souvent de me sentir.

    « Oh je vois mais… je ne vois pas vraiment la différence entre un ange gardien et un ami, dans ce cas. Enfin, tout ce que tu me décris là, ce sont des choses qui me semblent normales à faire pour les gens qu’on apprécie, non… ? »

    Si le bleu souriait toujours en posant ses questions, il pencha un peu la tête d’un air soucieux, espérant que tout aille bien pour son pote, dans sa vie et dans son entourage proche. Ce que lui avait raconté le brun à la peau matte lui revint à l’esprit… cette histoire d’ancien amant qui ne l’avait pas bien traité.

    Ohlala, j’ai l’impression que je risque de mettre les pieds dans un sujet qui n’est pas très plaisant pour Klaus… je vais essayer de l’esquiver. Et ne pas trop--

    Perdu dans ses pensées, il ne vit que sur le tard le groupe de grands énergumènes qui s’étaient rapprochés d’eux. Leur mine patibulaire signifiait clairement qu’ils n’étaient pas là pour faire des câlins. Si Lionel sursauta de surprise en s’apercevant de leur présence, il n’avait ps réellement peur d’eux et les observa tous de la tête au pied avec des yeux ronds.

    « Euh… Bonsoir messieurs ? Comme on se retrouve ! »

    Le vampire se reçut un vent des plus mémorables, car le plus grand des quatre types, derrière lequel se cachait l’homme qui avait perdu contre Klaus un peu plus tôt, s’avança vers le magimorphe et croisa les bras sur son torse pour se donner l’air plus intimidant encore.

    « C’est toi qui a fait mal au bras d’mon copain ? Parait que tu triches ?! On aime pas vraiment les tricheurs, ici. »

    Les deux autres firent craquer leurs phalanges et Lionel porta sa pinte à ses lèvres de manière tout à fait détendue, n’ayant pas l’air de mesurer la tension présente dans l’air. Cependant, il ramena quand même sa fraise sur quelque chose qui le chiffonnait :

    « Tricher ? Mais Klaus n’est pas un tricheur. Il a juste… usé de sa force ? N’étais-ce pas le but de votre jeu ? »
    « Tss… c’est bien une remarque de semi-humain débile, ça... »


    Lionel fronça les sourcils et posa sa pinte, plutôt irrité par la remarque passive-agressive.

    « Pardon ? Qui traitez-vous de semi-humain ? »

    Les quatres types se mirent à rire grassement.

    « Roooh, mais c’est qu’il fait peur et qu’il montre les crocs, trop mignon ! C'est le soucis avec les semi-humains, y sont mal eduqués ! »

    Le bleu rougit d’agacement et d’embarras. Il n’était pas du genre violent à l’accoutumée mais se sentait soudain une furieuse envie de donner un grand coup de botte dans l’entrejambe d’un de ces messieurs. Ces dernières continuèrent.

    « Vous vous croyez supérieurs à nous, hein, vous, les hybrides… évidemment que vous trichez en profitant de vos attributs, vous pouvez pas vous en empêcher, de vous faire remarquer. »


    Mais... c'est n'importe quoi ! Quel abruti... comment peut-on sortir de telles absurdités sans trembler des jambes ?!

    Le vampire serra son poing et se leva face aux grands dadais, exaspéré qu’on les traite comme des espèce d’anormalités.

    « Allez, partez bien sagement et on abîmera pas vos jolies petites gueules. »

    Lionel souffla des narines et rétorqua sans réfléchir :

    « Ahah ! C’est certain qu’il y a de quoi être jaloux, vu vos têtes on pourrait pas plus vous amocher ! »

    Oh, non, qu’est-ce que je fais moi, ça va les énerver ! Pourquoi je ne pense jamais à ce que je raconte à l’avance… en plus, ce n’est pas génial s’attaquer le physique comme ça… enfin… le mal est fait, maintenant.

    La tension gagna le bar et certains convives frémirent, sentant qu’une bagarre risquait d’exploser d’un moment à l’autre.

    Oh non… je ne voulais pas en arriver là.
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée Jeu : Ça tourne mal !
    lets make things spicy
    NOMBRE
    VORNAME

    Il en avait terminé de ses explications et il se demandait si cela conviendrait à Lionel et s'il aurait peut-être dû parler de tout l'aspect divin, leur mission qui leur ait confié celui de faire le bien et puis bla, non ça l’ennuierait surement ou pas, il ne veut pas faire de gaffes donc il va se taire tranquillement et attendre la réponse de l’autre, comme ça il en aura le cœur net.

    Cependant la réponse que lui indiqua le bleu quant à lui était des plus intéressantes non seulement parce qu’il avait raison mais aussi pour la raison que le magimorphe n’aurait jamais fait cette réflexion, C’est en effet ce que font les vrais amis entre eux et c’est ainsi qu’il se comporte avec Alyss mais avec personne d’autre. Attends, ça ferait donc de lui son « ange gardien ».

    Cette pensée le faisait aussi réaliser qu’il n’avait pas autant « d’amis » que ceux à quoi il pensait et le regard que le lui lança le vampire ne le rassuraient pas franchement.
    « … Par Omnis, t’as complètement raison, c’est comme un ami en fait. »
    Là aussi raison sur le fait que sa vie sociale est triste. Tandis qu’il était encore entrain de plancher sur sa crise existentielle.

    Des bruits sourds provenant de derrière lui, Klaus ne tourna que très légèrement la tête pour savoir de qui cela pouvait provenir, et tiens donc… en reconnaissant les hommes de tout à l’heure il en émit un léger sourire, encore très fier de sa victoire, son amis les salua et n’eut comme unique réponse un léger courant d’air. Une chose de plus qu’il savait sur eux désormais : leur impolitesse.

    Pff, cette première accusation le faisait bien rire et il semblait lui donner une perche si irrésistible pour ne pas la saisir, toujours tourner il fit un cul sec du reste de sa liqueur répondant ainsi à leur accusation : « Ça ouin ouin énormément pour une fierté à peine blessé »

    Lionel se met à répliquer se mettant du coté de facto du coté du magimorphe donnant même une justification qui était plus que recevable. Klaus sentait en lui une grande bouffé d’affection pour ce gars. Cependant ce que l’un d’entre eux répliqua rendit aussitôt très agressif le basané, cela faisait des lustres qu’il n’avait pas entendu de ce type, toutefois lors des dernières fois ce qui proférait ce genre de propos, finissait assez « endommagé »

    Il ne voulait pas laisser paraître qu’ils avaient réussit a le mettre en rogne si facilement, heureusement qu’il était de dos car ses expressions faciaux ainsi que ses mains l’auraient facilement mis en déroute. Il voulait exploser là toute suite, leur mettre une dérouillée de tel à ce que même la magie aura du mal a réparer.

    Toutefois, ce n’était pas la meilleure chose à faire, c’était un adulte « responsable » et fonctionnaire du gouvernement-
    Wow. L’insulte de Lionel était… bien représentatif aussi bien de sa pensée que de la réalité. Ça le soulageait un peu de savoir que lui aussi devenait très irrité par leur injures ça et aussi leur manque de savoir-vivre.

    Par ailleurs, c’était certain que cette énième insulte allait forcément démarrer une bagarre, les consommateurs et le barman tremblant devant lui, bon il est peut-être temps qu’une deuxième drama queen se ramène dans l’embrouille.

      « On vous payera les dédommagement promis ! » Glissa t-il avant de se retrousser les manches et prendre place debout à coté de Lionel. Un malin sourire ornait son visage contrastant avec ses yeux et ses traits emplis de fureur, il prit enfin la peine de leur répondre.

    « À vous entendre geindre depuis tout à l’heure, on croirait qu’être hybride est pire que la peste ou encore le choléra. Mais pour moi le pire c’est les merdes dans votre genre ça et aussi les losers. »

    Au fur et à mesure de ces mots il se rapprocha de celui ayant ouvert son tas de merde en premier, tant mieux pour lui il avait sa taille si bien qu’ils avaient le parfait loisir de pouvoir se maudire des yeux, il ajouta :

    « On peut régler ça toute suite si vous le voulez ! vous, vos poings et moi et mes griffes mais je doute que mon ange gardien juste derrière ne vas pas rester sans rien faire, particulièrement car lui il dispose d’une force incontestablement bien supérieure à la mienne »
    En apparence il tentait de les dissuader de se battre, mais honnêtement… si ils osent se défilés par crainte de perdre. Il portera le premier coups.

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    La bagarre allait commencer d’un instant à l’autre, surtout maintenant que Klaus avait commencé a en rajouter une couche. Lionel le laissa faire sans vraiment ciller, plutôt d’accord avec ce que disait l’autre et aussi un peu désolé. Avant d’être un vampire, il ne s’était jamais rendu compte d’à quel point certains humains ou personnes d’espèces dominantes pouvaient être violentes dans leur racisme envers les autres espèces. Le constat était plus navrant chaque jour et il s’en voulait également d’avoir été si longtemps dans le déni, d’avoir-lui-même laissé pratiquer ce genre d’oppressions quand il était humain. Ce qui est fait est fait, malheureusement. Mais il n’était pas trop tard pour rattraper ses erreurs… en cassant la figure à ces grosses brutes.

    Huh… je n’aime pas vraiment avoir recours à la force ainsi mais… là, il n’y a pas le choix et je pense que ce n’est pas bien grave de frapper des racistes. Oui, ça me semble même une bonne chose, formulé comme ça.

    Lionel se tendit tout de même un peu quand son ami parla de sa force surhumaine… de son côté c’est bien ce qui l’effrayait. Taper des cons, d’accord, mais il ne voulait pas tout casser dans le bar non plus ou risquer de blesser des innocent.e.s.

    « Hm, certes, par contre, ce serait peut-être mieux de sortir pour... »

    Oups, trop tard.

    Un des grand types avait déjà levé son poing vers lui pour l’abbatre avec toute sa force. Lionel se décala heureusement sur le côté juste à temps. Le poing s’abattit sur le bar, y laissa à l’impact un gros trou et certainement quelques échardes dans la main de l’attaquant. Le vampire profita que l’autre soit temporairement coincé pour appuyer le haut de son corps sur la table et lancer ses pieds joints dans l’abdomen de l’armoire à glace afin de la repousser. L’homme recula de quelques mètres, perdit l’équilibre mais fut rattrapé par ses deux amis. Derrière Lionel, le barman se plaint pour les dommages déjà faits à ses affaires et le vampire souffla du nez. A son grand soulagement, les gens commencèrent à s’éloigner ou à sortir de l’établissement pour éviter les ennuis. D’autres, au contraire, restaient pour prendre des paris, évidemment.

    Évidemment, leurs trois adversaires étaient encore plus remontés, maintenant et le bleu soupira.

    « Franchement… on était pas forcés d’en arriver là. »

    Il retira sa cape et entreprit de la plier (par habitude) pour se débarrasser. Il aurait dû mieux choisir son moment car un des trois energumènes en profita pour l’attaquer à son tour. Heureusement, le vampire s’en redit compte à temps et riposta en lançant son habit dans la figure de son assaillant.

    C’est pas vrai, ils vont me contraindre à vraiment me battre, si ça continue… !

    Pendant que son adversaire n’y voyant plus rien en essayant de se débarasser de la cape, Lionel profita qu’il ait baissa sa garde, attrapa le poignet du type d’une main, son col de l’autre et par une prise bien assurée, prit appui sur son centre de gravité pour le faire basculer par terre sur le dos. Il était bien content de connaître ces prises qui lui permettait de se défendre sans blesser ses adversaires. Mais l’autre n’allait certainement pas rester sur le sol, aussi, Lionel se baissa pour appuyer son genou sur le torse plus grand pour le garder à terre, saisit son poignet et le tordit pour que ce soit assez douloureux.

    « Écoutez, je n’ai vraiment pas envie d’être obligé vous casser quelque chose... »

    Je ne veux VRAIMENT pas avoir à me défendre à ce point. J’aimerais bien qu’ils comprennent qu’il faudrait mieux en rester là mais…

    Mais non, voila que les deux autres voulaient attaquer aussi. Actuellement, Lionel était un peu coincé en immobilisant son adversaire. Pourvu que Klaus n’ait pas de mal de son côté… si Lionel préférerait largement que la chose se règle pacifiquement, il espérait aussi que quelque evènement extérieur puisse arrêter tout ça. Le barman avait d’ailleurs demandé à un de ses clients d’aller prevenir des soldats s’ils y en avait dans le coin.

    Oh, non pas les soldats… mais bon, de toute manière, ces types n’ont pas l’air disposés à entendre des excuses ou quoique ce soit.
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée jeu !
    Drama Drama Drama :omg:

    Klaus avait encore volontairement provoqué un drama, sauf que cette fois-ci il y était impliquer jusqu’au bras et qu’en plus il avait foutu son nouveau copain dans ce merdier, copain qui était entrain de dire quelque chose lorsque l’un des abrutis lui tomba dessus et entama déjà les dégâts matériel, cette légère attention de klaus pour le sort de son amis lui valu de se faire plaquer par un véritable buffle.

    Qui s’avérait être le perdant du bras de fer de tout à l’heure ? Ils finirent ainsi jusqu’aux banquettes arrières dérangeant par la même occasion quelques malheureux clients, la table se mit à danser en conséquence du choc et renversa les boissons sur les deux hommes et évidement le magimorphe n’apprécia pas des masses.

    Il y avait maintenant un locataire sur sa boîte crânienne et il était aussi collant en guise de défense il se mit à planter ses griffes de la chair de son assaillant qui lâcha un vain hurlement tentant de retirer les pattes transformé du basané qui enchaîna avec un premier coup de tête sur sa répugnante face dont lionel mentionna quelque peu auparavant la laideur, puis aussitôt un second et enfin un troisième pour bien être sûr qu’il se calme.

    Ainsi il se révéla gauchement désencombré, frottant son front il put apercevoir un peu plus loin le bleu débarrassé de son adversaire qui était avec ces deux autres copains tandis que Lionel pliait sa cape ? Sur le coup Klaus se demanda si il avait bien vue mais quand il vit un nouvel assaut à l’encontre du bleu qui riposta sans aucun effort il ne se fit aucun soucis.

    Les deux autres étaient toujours à proximité de leur pauvre ami face à Lionel prêt a intervenir mais pas trop, ça aussi l’émissaire le comprit pas vraiment, c’était plus  logique de s’attaquer à plusieurs contre Lionel non ? Concrètement il n’avait rien ni dans le physique ni dans la caboche.
    Oh voilà qu’il venait d’avoir une merveilleuse idée.

    Le magimorphe se la joua discret, pris la première chose qui se présenta à lui. Et sournoisement… Il se plaça derrière l’un des deux derniers hommes en courses et l’agressa avec une chaise en bois qui se brisa en même temps que le choc qui n’assomma pas sa victime pour autant qui se retourna l’air plus furax que jamais surpris l’evergarden lâcha.
    Je rêve ? Après c’est nous les semi-humains ??

    Le bar commençait peu à peu à se désemplir dans la précipitation et sans omettre les classiques « Prévenez les soldats » « Encore une bagarre ! ». C’était certain qu’un ou des soldats allaient rappliquer et- D’une part de sa position il ne voulait pas se faire choper mais d’autre part pour que sa probable arrestation arrive aux oreilles de quelqu’un en particulier.

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    Et évidemment, ça continue… Oh, non !

    « Klaus, est-ce que ça va ?! »

    Lionel hausse les sourcils dans une expression inquiète en voyant les potes du type qu’il a mit à terre se rapprocher dangereusement après avoir envoyé valdinguer son ami le magimorphe. Il a les mains prises, là, donc si les autres veulent lui taper dessus, il va avoir du mal à se défendre. Il est cependant rassuré de voir les lieux se vider. C’est mieux que les gens se tiennent éloignés de tout ce bazar… même s’ils vont certainement ramener des soldats dans le coin.

    Lionel se prépare à lâcher la prise qu’il maintient sur le poignet de son adversaire pour se défendre contre les autres. Mais, fort heureusement, Klaus s’est remis du coup qu’on lui a porté et s’en vient avec une chaise à abattre sur la tête de ses adversaire.

    Euh… ouhla…

    Et boum, crac, zlagadabardane. Trop tard pour arrêter le cerbère, il vient de sonner un de ses adversaires sans ménagement. Celui-ci saignait de la tête de manière plutot sérieuse, maintenant. Lionel lâcha le type à terre et fronça les sourcils en direction des deux gugusses qui font désormais face au Evergarden.

    Ils ne vont pas abandonner, hein… ? J’ai l’impression que Klaus non plus ne…

    L’homme à la peau matte se remit à provoquer leurs adversaires. Ce n’est pas ce qui préoccupe Lionel sur le moment… mais plutot le regard vindicatif de Klaus, la flamme dangereuse qui brûle dans son regard. Peut-être que le vampire dramatise la situation, mais il a soudain peur que la situation tourne mal. Très mal. Que son ami et leurs adversaires ne s’arrêtent pas à la simple petite bagarre. Même si ces types l’ont bien cherché, s’ils se retrouvent responsables de trop grosses blessures, ils ne s’en sortiront surement pas comme ça et…

    Le bleu sent un frisson lui parcourir la nuque. Les blessures, le sang… des corps amassés dans des espaces réduits, les cris désespérés et la furie dans les regards apeurés des combattants… les souvenirs de guerre lui reviennent brutalement, lui sont familier aux travers des pupilles de son ami magimorphe et du trio de raciste.

    « A-arrêtez !»

    Lance-t-il en gardant au maximum son sang froid. Enfin, il essaye. Il a du mal.

    Ce n’est… ce n’est qu’un bar. Ce n’est pas le champ de bataille. On va sans sortir, il n’y a pas de risque.

    Son appel n’a pas fait bouger les combattants. En plus, le type tombé à terre se redresse en grognant. Le Roque-Lartigue finit par se secouer et bouge enfin, pousse un des deux types contre l’autre assez fort pour les déséquilibrer, puis les contourne trouver à côté de Klaus. Sa main saisit le poignet de l’autre caldissien avec empressement.

    « Klaus, il faut qu’on en reste là ! »

    Ce qu’il n’ose pas dire, c’est qu’il a peur que ça tourne au bain de sang. Car il se trouve ridicule d’associer cette situation aux massacres dont il a pu témoigner durant la guerre.

    Klaus a aussi fait la guerre et il n’est pas dans cet état… Mais… mais je ne veux pas qu’il se blesse. Ces types ne rigolent pas non plus !

    « Dépêches toi, on s’en va ! »

    Il ne laisse pas vraiment le choix au magimorphe et lui tire sur le bras en l’entrainant vers la sortie. Une fois dehors, il regarde dans tous les sens, voit des gens attirer des militaires dans cette direction. Il part donc dans le sens inverse, sans lâcher le poignet de son camarade de galère. Sa course s’emballe sans qu’il ne s’en rende compte. Il sent sa gorge brûler alors qu’il sprinte d’avantage sans faire attention aux signes physiques de sa fatigue. Ce n’est que quand il manque de trébucher dans un virage qu’il s’arrête et se rend compte qu’ils sont désormais assez loin du bar.

    Le gosse de riche glisse assis sur un baril, souffle en massant ses tempes. Ses oreilles bourdonnent et il ne se sent pas très bien. Il lui semble que les bruits des rues lui crient tout près du visage alors qu’il en est plutôt éloigné. Sa tête lui tourne légèrement et la nausée lui revient quand il repense aux images qui lui sont remontées durant la bagarre.

    Non, non, ce n’est pas… c’est passé, maintenant !

    Le bleu inspire profondèment et se relève, lutte contre ses étourdissements pour qu’ils ne transparaissent pas dans sa démarche.

    « Fiou… haha ! Pardon pour la course ! Mais je pense que… ça allait mal tourner et quand les soldats seraient arrivés, ça aurait été pénible… non ? »

    Il passe une main dans ses cheveux, tortille des mèche compulsivement entre ses doigts pour se détendre.

    « J’espère que… tu n’as rien ? »

    Souries, aller. Forces-toi à sourire, tout ira bien.

    Son sourire n’a pas faibli. C’est dommage qu’il soit faux, comme d’habitude.
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lionel
    Soirée jeu : Ça tourne mal !
    Me revoilàà

    Klaus s’amusait à sans cesse rajouter de l’huile sur le feu, ces petites braises n’étaient plus et un incendie de colère se dressais devant lui, en soit Klaus voulait clairement leur foutre la plus grosse dérouillé de leur vie mais s’ils souhaitaient abandonné et s’excuser il arrêterait lui aussi. Mais apparement même avec le torrent de sang coulant du crâne du grand gaillard qu’il a sérieusement amoché un peu plus tôt, ils n’étaient prêt de jeter l’éponge, leurs fiertés les perdra tous.

    Lionel venait de leur demander d’arrêter mais évidemment, ils sont bien trop con pour l’avoir entendu, le magimorphe quant à lui continua de tenir tête jusqu’à ce que Lionel vienne vers eux et pousse celui qui était entrain de brailler. Le bleu se planta devant l’émissaire l’air légèrement paniqué et lui sortit un de ces trucs.

    Il est entrain de blaguer là ? Non ? Oh d’accord je vois, il souhaite qu’on évite de les blesser sérieusement ? J’comptais à la limite leur briser un ou deux os mais pas plus…
    Le magimorphe ne répondit rien mais le regardait droit dans les yeux, il s’était détaché de ceux étaler par terre ou encore celui qui s’était retrouvé pendant de longue minute sous le poids écrasant de Lionel.

    Par contre Klaus, acceptait moyennement la directive de Lionel et ce qui s’en suit, mais bon il avait pas vraiment les capacités de se défaire de sa poigne, si bien qu’il le suivit au pas de course.
    Néanmoins, il devait admettre que le vampire avait agit au mieux, ils allaient éviter la garde et donc les emmerdes. Klaus ferait son nécéssaire afin que rien de cette accident ne l’atteigne ni lui, ni Lionel.

    Quand même, le vampire courait hyper vite, l’endurance du magimorphe quant à lui était mise à rude épreuve si le bleu ne lui tenait pas la main, il l’aurait distancé depuis un moment. Quand même, n’était-il pas temps qu’ils s’arrêtent ? Ils étaient bien loin de la taverne et était non loin d’un virage conduisant sur la ville basse, virage qui faillit causer une scène si honteuse.

    Le métisse sens la prise de l’autre lâcher,  le souffle haletant il observe son amis tituber quelques instants avant de s’assoir, les mains sur ses oreilles il semblait être étourdi par cette course. L’Evergarden reste debout à le regarder ne sachant que trop dire, attendant simplement que son amis commence a parler ?

    Et il le fait, s’explique sur son intention, son objectif, il n’est pas stupide, enfin c’est sûr que j’aurais procédé autrement mais il a fait au mieux aussi bien pour nous que pour eux. Mine de rien il commence à ma connaître.

    Euh, j’crois pas saigner du front ? Ah si. J’suis aussi tout collant et en prime j’pue l’alcool mais rien de plus. Contrairement à toi, t’es sûr que ça va ?

    Il se rapproche, s’assoit sans aucune pression dans la crasse à coté de son amis et souffle un bon coup. Puis il se tourne vers son acolyte, le regarde intensément et sors de but en train :
    Je t’assure que je ne les aurais pas tuer, certes il y aurait eu quelques os cassés juste histoire de leur donné une bonne leçon ! N’empêche tu m’as énormément impressionné, tu les a combattus sans grand efforts ! C’était de l’art martial caldissien non ? .

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    En tournant partiellement le dos à Klaus, Lionel essaie de camoufler les tremblements qui envahissent son corps. Il a perdu le contrôle l’espace de quelques minutes et n’a pas fait attention à l’effet de cette course sur son ami. Il a l’impression d’en avoir trop fait. Evidemment, qu’en cas de vraie bagarre, lui et le magimorphe s’en seraient bien sortis. Mais bon, Lionel préférait vraiment ne pas avoir à blesser quelqu’un ou voir Klaus sortir ses griffes pour de bon.

    Au moins, le brun semble aller bien, malgré son essoufflement. Lionel se mord la lèvre et tend les épaules en se tournant vers lui.

    « Excuses-moi ! J’ai couru sans me rendre compte que… »

    Ah, mais je suis trop bête !

    « Je vais bien, je vais bien ! Ne t’en fais pas ! »

    C’est un mensonge. Je ne suis vraiment pas doué pour ça.

    En continuant de se forcer à sourire, le vampire préfère s’intéresser à ce que lui raconte son interlocuteur. Klaus lui promet qu’il n’aurait, au pire, que cassé quelques os à leurs adversaires.

    Mais… ce n’est pas très rassurant ! Enfin, bon, je ne devrais pas m’en offusquer, j’ai bien menacé un type de lui faire mal aussi, s’il ne calmait pas ses ardeurs. Donc bon… je ne suis pas bien placé pour faire la leçon.

    « Je… je sais ! C’est juste… les choses ont un peu dégénéré et, bref, je pensais plus sage de… »

    En voila des détours pour ne pas dire qu’il a pris peur lorsque de mauvais souvenirs sont remontés. Lionel est du genre orgueilleux et en plus, il ne veut pas importuner l’autre avec des ses « jérémiades ». En fait, il a plutôt envie de se cacher quand l’autre lui parle d’arts martiaux caldissiens. Il ne pourrait être plus tendu en répondant.

    « Oui, c’est ça ! Ce sont des prises assez simples car mon truc, normalement, c’est plus les arts du sabre. Là, j’avoue que j’ai un peu profité de ma force de vampire. C’est pratique pour se défendre, mais… »

    Il détourne à nouveau le regard.

    « Enfin, c’est aussi pour ça que j’ai eu peur de continuer à me battre. Quand je suis amené à combattre, j’ai vraiment peur de ne pas contrôler ma force et de… de faire un carnage. »

    S’imaginer avec du sang sur les mais à nouveau, c’est le genre de choses qui nourrit ses cauchemars. Bon, c’est hypocrite, sachant qu’il prend du sang d’animaux pour se nourrir. Mais bon, on parle de devoir prendre des vies humaines, là.

    « Je ne m’en crois pas capable, mais… enfin, tu sais, les souvenirs de la guerre, remontent, parfois. »

    Lionel n’est pas certain du passé de Klaus, quand il s’agit de la guerre. A-t-il aussi été militaire ? Peut-être se sont-ils déjà croisés sur un champ de bataille sans le savoir.

    Une question brûle les lèvres du vampire, désormais. Et comme il ne peut pas trop s’empêcher de dire ce qu’il pense :

    « Est-ce que… ça t’arrive aussi, d’avoir peur de ne pas contrôler ta force, en tant que magimorphe… ? »
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lioo
    Soirée Jeu
    Lio et le self-control

    Klaus avait naïvement changer le sujet tentant de rendre Lionel moins inconfortable, Sans même remarquer qu’il reparlait du même sujet au détour d’un art de combat. Même si Lionel assurait au magimorphe que c’était des prises « simples » il serait bien incapable de les reproduire par lui-même. Si bien qu’il était quelques peu admiratif du savoir du Vampire  

    Il avait opté pour une approche assez non-violente de peur de faire envenimer les choses tandis que le basané lui avait foncer dans le tas comme jamais et enchainer les coups et le sang. Par contre ce qui s’en suivit, fit… exploser de rire Klaus. Oh c’était pas bien méchant et évidemment il le croyait sur parole, il ne blaguerait pas là-dessus. Mais quant même dis comme ça…

    Tu es définitivement pas quelques avec qui ni moi ni quiconque devrait engager un affrontement, tu dois être d’une grande aide en ce qui concerne la protection de la cité et des habitants. Je te verrais carrément comme un justicier

    La phrase suivante de Lionel, le fit un peu plus réfléchir, il savait qu’il avait été tout comme lui un ex militaire, cependant ils n’avaient pas servi à la même époque ni pendant la même durée, enfin, ça ne doit pas bien changer, sauf s’il a participer à une bataille historique. Lionel, serait-il lui aussi tourmenté par ces souvenirs déchirants qu’on souhaiterait pour la plupart oublier ? Lui qui est si jovial semble caché bien plus de tourmente qu’on pourrait le croire.


    Une autre question survint, question qui en premier lieux ne pose aucun soucis à Klaus, il lui répondrait que non, il n’a plus du tout peur au jour d’aujourd’hui de cette force dont il en est « maître » mais il y’a quelques hic à cette réponse. Ces émotions tendaient à être de plus en plus puissant en ce moment ?

    Quand j’étais enfant, j’étais émerveiller de voir à quel point ma mère arrivait à doser sa puissance, je pensais qu’à mon tour je pourrais tout aussi bien le canaliser, cependant le choses se produisirent autrement. Elle n’a jamais pu me l’enseigner. J’ai du l’apprendre et la dompter à mes dépend durant mon enrôlement et à mes émotions aussi. Aujourd’hui j’aimerais dire que je suis confiant de mes capacités mais- j’en sais trop rien ? Tout comme toi je me vois pas finir dans un bain de sang. Après aujourd’hui je suis adulte, je pense que ma raison et ma volonté sera bien plus forte que cette pulsion. En 1 ans après mon départ à l’armée cela s’est produit qu’une fois et je pense que ce sera la dernière.`

    C’était bien plus complet et profond, comme réponse. Il espérait que ça suffirait à contenter Lionel et ainsi le faire prendre confiance sur sa propre capacité à se maîtriser. Le voir tout à l’heure était suffisent à comprendre qu’il était sérieux dans ses propos, si bien qu’il était résolu à ne rester que sur ses prises d’art martial.

    Je sais pas ce que t’as vécu Lio’ mais, de nous deux je pense que tu es le plus à même à te maîtriser. Tu n’as rien d’impulsif, même si tu te laisse facilement paniqué. J’ai confiance en toi moi !

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    Soirée jeu :

    ça tourne mal !
    M-moi, bon pour protéger des gens ? Comme un justicier ?! Aaaaaah ! Klaus, qu’est-ce que tu me dis, là, je vais rougir…

    Le bleu ne se retint pas de changer son teint pâle de vampire contre une couleur rouge tomate. Ah, si Klaus savait. Lionel n’est pas si avisé ou efficace qu’il en a l’air quand il aide des gens. La plupart du temps, il se gourre royalement. Pire encore, il finit souvent par attirer l’attention sur lui et ses « exploits » que sur ses objectifs utopiques de « protéger la paix en Yggdrasil ». Il a juste eu de la chance, ce soir. Et encore, le vampire n’est pas très fier de lui. Il aurait préféré ne pas se battre du tout dans un lieu public. C’est bien pour ça qu’il se masque en temps normal. C’est paradoxal : il veut qu’on le voit et qu’on comprenne ses motivations mais en même temps, il ne veut pas trop attirer l’attention. Il a toujours été dans cet entre-deux incorfortable, aussi loin qu’il se souvienne… sans doute voulait-il de l’attention de ses proches et de sa famille toxique, tout en sachant qu’il se ferait simplement rembarrer et reprocher de fanfaronner comme un débile.

    « Oh tu sais je euh… »

    Bon, je ne vais pas le repousser quand il est sincère. Il pourrait mal le prendre.

    « C’est… gentil, de penser ça de moi. C’est vrai que j’aimerais qu’Yggdrasil soit en paix mais… enfin, je ne peux pas faire grand-chose à mon niveau, sans dire que je ne suis plus un soldat, hahaha ! »

    Oui, il noie un peu le poisson. Pour protéger son identité de justicier, peut-être. Mieux vaut écouter Klaus qui s’est lancé dans une grande tirade pour parler de son expérience avec sa force de magimorphe. Le plus jeune lui parle de sa mère et du fait qu’il n’a pas pu profiter de tous ses enseignements. Le bleu a un pincement au cœur en imaginant que le cerbère et sa maman ne se parlent sans doute plus, d’une manière ou d’une autre… enfin, c’est ainsi que Klaus sonne, en tout cas.

    Ou alors, sa maman est morte… ? Le pauvre. Quand on a la chance d’avoir une famille qui nous aime, on devrait pouvoir la garder auprès de soi autant que l’on veut.

    Evidemment, on ne choisit pas et la vie est souvent injuste. Mais bon, Lionel a toujours envié les familles heureuses. S’il a trouvé des proches sains grâce aux Lazarus, il ne sait pas ce que c’est, de grandir avec des parents aimants.

    Lionel s’est tu et ses iris orangés se sont fixés sur le cerbère en train de raconter sa vie. Il aime écouter, le bleu, il se sont toujours privilégié et estimé quand une personne s’ouvre à lui de la sorte, alors, il veut chérir ce genre de moments, ne rien en rater… et angoisser parce qu’il aura peur d’oublier les détails des récits de ses amis.

    Klaus a raison… on n’est pas à l’abri de ne pas contrôler notre force, un jour ou l’autre. Et c’est comme ça qu’on apprend, j’imagine. Mais je préférerais que ça ne m’arrive pas du tout, quand même.

    Le vampire hoche la tête, les yeux toujours brillants et attentifs. Il sent que Klaus a encore des choses à dire et le laisse donc parler. Il ne tenait pas tellement à ce que la conversation revienne sur lui pour autant.

    Comme d’habitude, il a peur de froisser l’autre en le contredisant, même si ce qu’on lui dit ne résonne pas vraiment avec ses expériences.

    « Hm… c’est comme ça que tu me vois, alors ? Hahaha… »

    Son rire est peut-être un peu faible.

    « Merci pour ta confiance… ! »

    …Mais je ne suis pas vraiment comme tu le dis. J’attire tout le temps les ennuis à tout le monde. Je me dis justicier mais je ne fais que des bêtises.

    « Mais ne m’idéalise pas trop. Je fais tout le temps des erreurs de discernement car j’ai le jugement un peu hâtif et je me crois… euh… spécial. »

    Mais qu’est-ce que je lui raconte, là ?! Il va se lasser, à force de m’entendre chouiner et dire tout ce qui me passe par la tête. Il va encore se sentir forcé de me rassurer ! Il vaut mieux que je change de sujet.

    « J’admire ta confiance en toi et en tes capacités, en tout cas. Tu es courageux ! Pas que j’en doutais à l’époque ou je t’ai rencontré, mais… enfin, tu vois ! Hahaha ! »

    Mon réflexe de renvoyer l’ascenseur comme si je faisais des courbettes, avec mon rire mondain, en plus ! Mon éducation va me poursuivre toute ma vie, hein ? Pas que je ne pense pas que je dis ! Mais j’espère que je n’ai pas l’air trop faux. Car ce n’est pas le cas.

    « Tu habites dans le coin, non ? Je me rends compte que je ne connais pas si bien les environs… j’ai la manie de venir en volant, j’en oublie d’apprendre à me repérer dans les rues ! »

    Oui, bon, Lionel, il est peut-être temps de penser à cesser de lui tenir la jambe, à un moment, non ?
    Quartier des Loisirs - Juillet 1001

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    NiKlaus
    Lio'
    Soirée Jeu
    Désolé du retard !
    NOMBRE
    VORNAME

    Klaus parla pendant un long moment, pourtant il n’en avait aucunement l’impression, lui qui s’était aventuré sur quelque chose d’à la fois douloureux & personnel qui ne le faisait aucunement souffrir.  Parlez de sa mère n’était certes pas fréquent mais le métisse ne sentait en confiance avec Lionel pour pouvoir en parler.

    Par ailleurs, il espérait avoir pu répondre de la façon la plus correcte possible à la question du bleu qui semble d’ailleurs bien prendre le compliment qu’il le lui a adressé,  à en rire. Aussitôt il réagit avec humilité, soulignant ses défauts qui étaient drôlement similaire à celui du magimorphe qui murmura :

    «  « - On est vraiment bien plus similaire que ce j’pensais »
    C’était à son tour de se faire complimenter, « courageux » n’était pas un adjectif qui le caractérisait bien pour Klaus, il voyait son « courage » comme de l’inconscience la
    plupart du temps.
    «  « - T’es gentil, mais tout comme dans ton cas, c’est pas tout à fait exact…
    Ah pour connaître le quartier des loisirs tu demandes à la bonne personne ! Et c’est en  effet pas loin de chez moi. Vraiment ?? des cieux ?? Au moins tu risques pas de te sentir engloutir par la foule les week-ends. »


    Le quartier des loisirs était de loin l’endroit que Klaus adorait le plus dans Yggdrasil, pourtant la foule des week-ends était vraiment quelque chose qui pouvait lui faire reconsidérer son précédent avis. C’est pour cette raison qu’il évitait toujours de faire ses courses le Samedi ou dimanche du moins, le jour car la nuit c’était une autre histoire.

    « J’pense qu’il est trop tard pour ça mais, on devrait se faire une virée shopping par ici ! Y’a énormément de diversité de style et on peut aussi faire des commandes spéciales- pour les êtres spéciaux que nous sommes ! »

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