Saint Casse-pieds et Saint Casse-bonbons - avec Almondomniste
L’aube projette une agréable lumière sur la place sacrée. Je serais surement plus ravi de voir le soleil si j’avais dormi plus de deux heures cette nuit. Le sommeil m’a happé sans prévenir et m’a forcé à ronfler sur mon bureau, en bavant sur mes belles enluminures. Y’a plus qu’à tout refaire maintenant et en plus j’ai mal au crane. Fort heureusement, mes toutous m’ont réveillé à temps car elles voulaient sortir se promener. Irina était déjà sortie et de toute façon, elle ne m’adresse plus la parole ni un regard depuis le jour de l’apparition du Gardien. Je ne me rappelle qu’à peine de ce qui s’est passé lorsque je suis rentré à la maison, si ce n’est que j’étais en très mauvais état. Et que je n’ai toujours pas retrouvé ma claymore depuis. Je ne suis toujours pas complètement remis, même si la toux s’est finalement calmée il y a quelques jours… je crois que je vais devoir me préserver d’utiliser ma magie pendant encore un petit moment. Enfin, c’est ce que les médecins ont dit.
Avant de partir pour mes « retrouvailles » avec l’archonte, je prends le temps d’avaler mes potions habituelles afin de tenir le coup. Mes cernes doivent être effrayantes mais, eh, l’omniste fera avec, hein. Même après une bonne promenade dans les jardins du monastère, Astro, la husky, continue de me coller et de japper. Elle n’a pas envie de rester à la maison, je crois. J’ai décidé de la laisser avec Irina qui s’entraine à l’extérieur et de prendre Algorithme, ma tosa, avec moi. Contrairement à Astro, je sais qu’Al’ saura rester calme. Lorsque je suis de très mauvaise humeur, avoir ma toutoune à mes côtés m'aide à ne pas craquer. Une fois dans mes vêtements officiels, je me mets en route avec les moines supérieurs membres du conseil comme prévu. Je me sens à poil sans ma claymore signature, à me contenter d’une vieille épée moche et des dagues que j’ai toujours cachées sur moi. Pfff… c’est où les objets trouvés ?
La bâtisse qui se dresse entre le monatère et le temple a été bien préparée pour la rencontre. Pas un gramme de poussière sur la grande table de reunion. Les symboles religieux sont bien placés de chaque côté de la pièce. Chacun aura sa place. Je suis arrivé en premier, ce qui ne m’étonne pas. L’archonte est parfois un peu trop détendu sur la ponctualité. Comme la plupart des caldissiens. Je n’ai que peu de patiences pour ces conneries aujourd’hui, l’espère que Karas ne s’éparpillera pas trop et sera un tant soit peu professionnel. Al’ sent que je suis tendu tandis que je fais les cent pas pour patienter et se rapproche pour réclamer des caresses que je lui offre. C’est peu après que les omnistes nous rejoignent enfin.
« Ah. Archonte Karas. Vous voila. »
Dis-je, platement, sans une once de joie simulée dans mon propos. En me sentant de mauvaise humeur, mes conseillers ‘échangent des regards anxieux et irrités tout à la fois. Ça va… même dans mon état de fatigue actuel, je ne vais faire bruler personne. Je ne suis pas stupide.
Après avoir échangé des saluts officiels, non sans une certaine réticence des deux côtés car je crois que nous sommes ensemble pour ce qui est de détester toute cette étiquette, nous nous asseyons avec notre conseil, face à face. Ma tosa noire s'assoit bien sagement à mes côtés. Je pose une main sur son crane et lui fait des gratouilles pour m'apaiser.
« Bon. Vous savez comme moi dans quelle situation périlleuse sont actuellement nos… » Attendez ? Comment suis-je censé qualifier poliment des gens dont je me carre absolument le cul, déjà ? « …concitoyens. Oui. »
Je marque une courte pause. Concentre-toi, Moumou. Tu peux aligner deux phrases sans avoir envie de traiter tous les habitants du continent de débiles profonds. Je crois en toi (hm). Encore un petit effort.
« Que ce soit sur les réserves de nourriture qui s’amenuisent rapidement et les ravitaillements de plus en plus difficile, les logements détruits lors du siège et l’état de détresse de la plupart des gens à l’idée que nous pourrions être attaqués à tous moments… je crois que nous avons plutôt intérêt à unir- » Unir. Union. Berk. Je sais. L’union fait la force. Il faudrait être bête pour avancer le contraire. Mais, berk. Berk quand même. « -à unir nos efforts afin de nous organiser en vue des nombreuses crises à venir. »
« A venir ». On est déjà les deux pieds dans la merde.
« Enfin. Nous sommes déjà en plein dedans. Mais en période d’accalmie. Avant de songer à trouver des réponses sur l’origine de ces attaques dans les textes il nous faut une stratégie d’aide efficace. Nous devrions également aller au contact de la population pour mieux mesurer la nature des urgences sociales en cours. »
Ça me saouuuuuuuule. Envie de caner.
Avant de partir pour mes « retrouvailles » avec l’archonte, je prends le temps d’avaler mes potions habituelles afin de tenir le coup. Mes cernes doivent être effrayantes mais, eh, l’omniste fera avec, hein. Même après une bonne promenade dans les jardins du monastère, Astro, la husky, continue de me coller et de japper. Elle n’a pas envie de rester à la maison, je crois. J’ai décidé de la laisser avec Irina qui s’entraine à l’extérieur et de prendre Algorithme, ma tosa, avec moi. Contrairement à Astro, je sais qu’Al’ saura rester calme. Lorsque je suis de très mauvaise humeur, avoir ma toutoune à mes côtés m'aide à ne pas craquer. Une fois dans mes vêtements officiels, je me mets en route avec les moines supérieurs membres du conseil comme prévu. Je me sens à poil sans ma claymore signature, à me contenter d’une vieille épée moche et des dagues que j’ai toujours cachées sur moi. Pfff… c’est où les objets trouvés ?
La bâtisse qui se dresse entre le monatère et le temple a été bien préparée pour la rencontre. Pas un gramme de poussière sur la grande table de reunion. Les symboles religieux sont bien placés de chaque côté de la pièce. Chacun aura sa place. Je suis arrivé en premier, ce qui ne m’étonne pas. L’archonte est parfois un peu trop détendu sur la ponctualité. Comme la plupart des caldissiens. Je n’ai que peu de patiences pour ces conneries aujourd’hui, l’espère que Karas ne s’éparpillera pas trop et sera un tant soit peu professionnel. Al’ sent que je suis tendu tandis que je fais les cent pas pour patienter et se rapproche pour réclamer des caresses que je lui offre. C’est peu après que les omnistes nous rejoignent enfin.
« Ah. Archonte Karas. Vous voila. »
Dis-je, platement, sans une once de joie simulée dans mon propos. En me sentant de mauvaise humeur, mes conseillers ‘échangent des regards anxieux et irrités tout à la fois. Ça va… même dans mon état de fatigue actuel, je ne vais faire bruler personne. Je ne suis pas stupide.
Après avoir échangé des saluts officiels, non sans une certaine réticence des deux côtés car je crois que nous sommes ensemble pour ce qui est de détester toute cette étiquette, nous nous asseyons avec notre conseil, face à face. Ma tosa noire s'assoit bien sagement à mes côtés. Je pose une main sur son crane et lui fait des gratouilles pour m'apaiser.
« Bon. Vous savez comme moi dans quelle situation périlleuse sont actuellement nos… » Attendez ? Comment suis-je censé qualifier poliment des gens dont je me carre absolument le cul, déjà ? « …concitoyens. Oui. »
Je marque une courte pause. Concentre-toi, Moumou. Tu peux aligner deux phrases sans avoir envie de traiter tous les habitants du continent de débiles profonds. Je crois en toi (hm). Encore un petit effort.
« Que ce soit sur les réserves de nourriture qui s’amenuisent rapidement et les ravitaillements de plus en plus difficile, les logements détruits lors du siège et l’état de détresse de la plupart des gens à l’idée que nous pourrions être attaqués à tous moments… je crois que nous avons plutôt intérêt à unir- » Unir. Union. Berk. Je sais. L’union fait la force. Il faudrait être bête pour avancer le contraire. Mais, berk. Berk quand même. « -à unir nos efforts afin de nous organiser en vue des nombreuses crises à venir. »
« A venir ». On est déjà les deux pieds dans la merde.
« Enfin. Nous sommes déjà en plein dedans. Mais en période d’accalmie. Avant de songer à trouver des réponses sur l’origine de ces attaques dans les textes il nous faut une stratégie d’aide efficace. Nous devrions également aller au contact de la population pour mieux mesurer la nature des urgences sociales en cours. »
Ça me saouuuuuuuule. Envie de caner.
Helmut se fout de ton avis et méprise ton existence en #333399