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  • Saint Casse-pieds et Saint Casse-bonbons
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Saint Casse-pieds et Saint Casse-bonbons - avec Almondomniste
    L’aube projette une agréable lumière sur la place sacrée. Je serais surement plus ravi de voir le soleil si j’avais dormi plus de deux heures cette nuit. Le sommeil m’a happé sans prévenir et m’a forcé à ronfler sur mon bureau, en bavant sur mes belles enluminures. Y’a plus qu’à tout refaire maintenant et en plus j’ai mal au crane. Fort heureusement, mes toutous m’ont réveillé à temps car elles voulaient sortir se promener. Irina était déjà sortie et de toute façon, elle ne m’adresse plus la parole ni un regard depuis le jour de l’apparition du Gardien. Je ne me rappelle qu’à peine de ce qui s’est passé lorsque je suis rentré à la maison, si ce n’est que j’étais en très mauvais état. Et que je n’ai toujours pas retrouvé ma claymore depuis. Je ne suis toujours pas complètement remis, même si la toux s’est finalement calmée il y a quelques jours… je crois que je vais devoir me préserver d’utiliser ma magie pendant encore un petit moment. Enfin, c’est ce que les médecins ont dit.

    Avant de partir pour mes « retrouvailles » avec l’archonte, je prends le temps d’avaler mes potions habituelles afin de tenir le coup. Mes cernes doivent être effrayantes mais, eh, l’omniste fera avec, hein. Même après une bonne promenade dans les jardins du monastère, Astro, la husky, continue de me coller et de japper. Elle n’a pas envie de rester à la maison, je crois. J’ai décidé de la laisser avec Irina qui s’entraine à l’extérieur et de prendre Algorithme, ma tosa, avec moi. Contrairement à Astro, je sais qu’Al’ saura rester calme. Lorsque je suis de très mauvaise humeur, avoir ma toutoune à mes côtés m'aide à ne pas craquer. Une fois dans mes vêtements officiels, je me mets en route avec les moines supérieurs membres du conseil comme prévu. Je me sens à poil sans ma claymore signature, à me contenter d’une vieille épée moche et des dagues que j’ai toujours cachées sur moi. Pfff… c’est où les objets trouvés ?

    La bâtisse qui se dresse entre le monatère et le temple a été bien préparée pour la rencontre. Pas un gramme de poussière sur la grande table de reunion. Les symboles religieux sont bien placés de chaque côté de la pièce. Chacun aura sa place. Je suis arrivé en premier, ce qui ne m’étonne pas. L’archonte est parfois un peu trop détendu sur la ponctualité. Comme la plupart des caldissiens. Je n’ai que peu de patiences pour ces conneries aujourd’hui, l’espère que Karas ne s’éparpillera pas trop et sera un tant soit peu professionnel. Al’ sent que je suis tendu tandis que je fais les cent pas pour patienter et se rapproche pour réclamer des caresses que je lui offre. C’est peu après que les omnistes nous rejoignent enfin.

    « Ah. Archonte Karas. Vous voila. »

    Dis-je, platement, sans une once de joie simulée dans mon propos. En me sentant de mauvaise humeur, mes conseillers ‘échangent des regards anxieux et irrités tout à la fois. Ça va… même dans mon état de fatigue actuel, je ne vais faire bruler personne. Je ne suis pas stupide.

    Après avoir échangé des saluts officiels, non sans une certaine réticence des deux côtés car je crois que nous sommes ensemble pour ce qui est de détester toute cette étiquette, nous nous asseyons avec notre conseil, face à face. Ma tosa noire s'assoit bien sagement à mes côtés. Je pose une main sur son crane et lui fait des gratouilles pour m'apaiser.

    « Bon. Vous savez comme moi dans quelle situation périlleuse sont actuellement nos… » Attendez ? Comment suis-je censé qualifier poliment des gens dont je me carre absolument le cul, déjà ? « …concitoyens. Oui. »

    Je marque une courte pause. Concentre-toi, Moumou. Tu peux aligner deux phrases sans avoir envie de traiter tous les habitants du continent de débiles profonds. Je crois en toi (hm). Encore un petit effort.

    « Que ce soit sur les réserves de nourriture qui s’amenuisent rapidement et les ravitaillements de plus en plus difficile, les logements détruits lors du siège et l’état de détresse de la plupart des gens à l’idée que nous pourrions être attaqués à tous moments… je crois que nous avons plutôt intérêt à unir- » Unir. Union. Berk. Je sais. L’union fait la force. Il faudrait être bête pour avancer le contraire. Mais, berk. Berk quand même. « -à unir nos efforts afin de nous organiser en vue des nombreuses crises à venir. »

    « A venir ». On est déjà les deux pieds dans la merde.

    « Enfin. Nous sommes déjà en plein dedans. Mais en période d’accalmie. Avant de songer à trouver des réponses sur l’origine de ces attaques dans les textes il nous faut une stratégie d’aide efficace. Nous devrions également aller au contact de la population pour mieux mesurer la nature des urgences sociales en cours. »

    Ça me saouuuuuuuule. Envie de caner.



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    Helmut se fout de ton avis et méprise ton existence en #333399

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    Le soleil pointe à peine à l’horizon. Les fluctuations atmosphérique font grésiller l’astre naissant du jour d’un jaune d’une brillance aveuglante.
    Les raies de lumières transpercent chaque élément composant le monde, dont le corps dénudé d’un homme dans la fleur de l’âge, bras écarté, jambe en position du lotus, en face de sa fenêtre plein Est.
    Comme une pousse absorbant les rayons de la lumière, Almondo se donnait, corps et âme, à cette méditation matinale.
    Il y recherchait la spiritualité, mais aussi, des réponses à des questionnements d’hier, de demain, ou d’aujourd’hui. Des choses à venir, des éléments advenus, ainsi que des faits présents.

    Dans son plus simple appareil, l’Archonte finit sa séance d’introspection au bout d’un temps qu’il ne compta pas, et se prépara pour la journée. Au programme, il avait bien trop de chose à faire. Déjà, la réunion des deux églises était un point litigieux en lui-même.
    Ce n’était pas de gaieté de cœur qu’il acceptait de coopérer, mais clairement parce qu’on leurs demandait de se tenir la main par l’auriculaire comme de jeunes enfants.
    Ils auraient joué à touche pipi que ça n’aurait certainement rien changer au concept même.
    Il savait l’heure à laquelle ce regroupement avait lieu, mais il serait inconvenant d’arriver à une heure bien trop avancé.
    Il se chargea donc de régler quelques affaires en passant par son bureau. La majorité des fonctions basique était déjà relégué au personnel moins qualifiés, et déjà assigné par les moines supérieur. Mais quand il s’agit de valider, ou non, le budget de recherche de différent projet, plus ou moins intéressant, parfois complétement à côté de la plaque, il valait mieux que l’accord de tel financement par l’ordre soit validé par son représentant actuel des lieux.

    « Etude de comparaison des bienfaits du pain multicéréales face aux pains mono-céréalier ».
    Il se prit les rides du lion entre le pouce et l’index gauche, la tête légèrement penché en arrière. Il ne considéré pas ce type de recherche « inutile ». Mais il espérait, parfois, quelque sujet un poil plus passionnant. Comme « Les effets du mouvement de l’eau sur les roues à aube et leurs potentielles utilisation en ingénierie », là il y avait de quoi lui faire battre le palpitant.
    Bon, pour de telles recherche, sur l’effet du pain, ils demandent quels types d’autorisation ?
    Ah ah ! Ah oui ! Tout ça ! Ils vont faire quoi avec ça ? Ils on vraiment besoin de sept meule ? Ils ne peuvent pas juste demander le financement des miches et utiliser le bétail ou quelques volontaire ? Non parce que l’achat de 36 vaches pour faire un essai acceptable, c’est rédhibitoire.
    Almondo attrapa une correction de financement, où il nota simplement ce qu’il jugeait acceptable, et ce qu’il refusait de financer car il devait aussi calmer la démesure de certains.

    Après avoir passé un petit temps à trier et à ratifier tout cela, il se dit qu’il serait peut-être temps d’y aller. Même en courant, il arriverait en retard, autant ne pas s’essouffler pour rien.
    Il sorti de son bureau, attrapa son chasuble, déposa les quelques dossiers qu’il venait de faire sur le bureau de son second, pour qu’à son tour, il puisse observer les demandes et apposer son propre avis.
    Il enfila son sacerdoce, représentant tout ce qui était la religion Omniste en ces lieux, en tout cas, en tant que son représentant supérieur.
    Il était déjà fatigué à l’avance des mesures qu’ils allaient devoir appliquer après l’éveil du gardien. Enfin, il finissait par arriver dans les quartiers communs aux Oronistes, et ne tarda pas à faire face au Cardinal.

    « — Cardinal Edenweiss. Comme toujours, plus rapide que la tortue ! »

    Se permit-il d’une légère boutade. Se définissant lui-même comme le reptile, il appliquait à l’homme qui le dépassait facilement d’une tête la personnification d’une créature plus rapide que l’animal carapacé, et ce n’est pas bien difficile de l’être.

    Les échanges sont cordiaux, et heureusement. Almondo sait qu’il y à des tensions, et il aimerait ne pas les alimenter. Cependant, il doit se mordre parfois l’intérieur des lèvres lorsqu’il à envie de faire sauter une situation comme celle-ci, pesante et hyper formelle.

    « — Toutes ces brebis qui ne demandent qu’à être menée. » Renchérit-il sur l’hésitation de son interlocuteur.

    Helmut continuait sur sa lancé, avançant les faits, leurs conséquences, et un moyen, somme toute logique, de parvenir à le solutionner.
    Almondo sourit quand il entendu la suite de son interlocuteur, et mesura l’étendue des possibilités.
    Il se prit quelques secondes, l’affaire d’une inspiration profonde, pour réfléchir, non pas à sa réponse, mais au différents problème et aux solutions à y apporter.

    « — Commençons par le commencement. Les urgences vitales sont celles sur lesquelles on va devoir s’axer pour démarrer, cela comprend les logements de la population, leurs approvisionnement, et leurs soins. Si nous arrivons à nous mobiliser sur ces trois axes, la détresse de la population diminuera, sans disparaitre pour autant. Nous devons montrer un clergé fort, et pour cela, nous allons devoir agir vite.
    On va s’atteler tout de suite à ces questions, on s’accordera sur le reste après. Et évidement, une sortie en présentielle des deux groupes pour coordonner et prévoir la suite des évènements et à l’ordre du jour. »

    Il pencha son corps légèrement en arrière, tournant la tête vers un de ses collègues présent pour la réunion.

    « — Il nous faudrait l’état des stocks des tissus, des outils et des matériaux de construction, ainsi que ceux des greniers, des rapports contenant les dates des futures récoltes et de l’état des cours d’eau de la ville. Pour finir, le recensement des herboristes, des chimistes et des moines aptes à prodiguer des soins. »

    Ce genre de registre, en dehors de ceux concernant le clergé lui-même, sont soit déjà en la possession de chacun des parties, soit aisément récupérable aux seins des administrations concernées.
    On leur posa divers document simplifié, bien entendu, il faudrait attendre pour le reste, mais autant commencer par ce qu’ils avaient déjà sous la main.
    L’Archonte attrapa le premier relevé, qui montrait simplement une carte de toutes les réserves de nourriture de type grains, ainsi que les quantités de l’année, pas forcément à jour pour le jour même.
    Il tourna le document en direction de son interlocuteur.

    « — De sûr, nous avons ces différents greniers qui n’ont pas été atteint par les attaques. Je ne connais pas la situation de ceux proches, mais il va falloir les vérifier. Si on ne peut rien récupérer, il va falloir plus que serrer la ceinture. Et si je ne me trompe pas… » Il mit la main sur un autre document qu’il posa à côté de l’autre, « Ici nous avons la carte du bétail et le nombre de tête. On ne pourra pas nourrir tout le monde à sa faim, il va falloir instaurer un rationnement, ou un nouvel façon de consommer moins de nourriture tout en mangeant à sa faim. Les soupes et gruau sont l’idéal pour tromper la faim, mais ça ne satisfera clairement pas nos protégés. Il va nous falloir réfléchir autrement. Si on ordonne un abattage des bêtes, nous aurons une importante arrivé de viande, il va falloir réussir à la diluer dans le temps. En réduisant le bétail, nous impacterons moins de prairies, moins de pâturage, et donc nous récupérerons des terres arables pour des productions légumières rapides, radis et autres haricots seront parfait dans cette optique.
    Qui dit moins de bêtes à nourrir, dit aussi plus d’eau disponible, et de la paille qui ne passera pas en fourrage. On pourra la récupérer pour réparation, isolation, et autres utilisation.
    J’ai cependant un petit problème qui se pose. Le badaux moyen n’acceptera pas de manger la même chose trop longtemps, même si c’est offert. Cela risque de dégénérer, et je voudrais éviter cela. Il me faut le papier sur les futures récoltes, mais je ne le vois pas de mon côté. »

    Peut-être faisait-il parti des papiers manquants, ou de ceux étant tombé du côté de d’Helmut.

    Après la question de la nourriture, ils devraient travailler sur leurs capacités à apporter des soins et celle à fournir des logements temporaires.

    Les chiens du Cardinal semblait bien calmes dans cette discussion devenu, soudainement, très technique.
    L’Archonte ne sortait pas cela de son chapeau. Tous ces documents étaient déjà des simplifications mené par les scribes et moines inférieurs. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est actuellement dans un petit soucis : il ne connait pas toutes les infos, et ne peux que réagir par rapport à ce qu’il à sous les yeux. Un esprit d’analyse, de lecture rapide, et beaucoup d’apprentissage. Il ne doutait pas un instant que l’homme en face de lui en savais tout autant, voir plus, au vu de son âge plus avancé, sur la question de comment gérer une population.

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    Saint Casse-pieds et Saint Casse-bonbons - avec Almondomniste
    Si seulement les brebis adorées de Monseigneur Karas pouvaient s’occuper de leurs fesses toutes seules (ou se contenter d’avoir faim en silence). On gagnerait du temps pour se consacrer à la recherche. Cependant, j’ai promis à Siegfried d’assumer la partie humanitaire de mon travail avant qu’il meurre. D’agir en bon oroniste. Ne serais-ce que pour faire un travail de Cardinal correct. Donc, me voilà à devoir me dépatouiller avec cette stupide promesse. Sérieusement, faire ce genre de promesses à 40 ans passés… quelle idée.

    Enfin, passons, car l’autre commence à répondre à mes remarques. Il est un peu dramatique, à parler de la détresse de la population… ils sont bruyants et se plaignent pour pas grand-chose, oui. Laissez-moi vous dire que si la crise ne fait que commencer, il en auront, des raisons de se plaindre, dans 3 mois. En attendant, qu’ils se taisent et laissent les gens compétents se charger de tout.

    Cela se voit que nombre de ces gens n’ont jamais vécu un long hiver au fin fond des montagnes altissiennes, pendant lequel aucune route n’est plus accessible et que les ressources et soins sont limitées. Je gratte la tête d’Al et lutte très fort contre mon envie de rouler des yeux—mais mon collègue finit par en venir à quelque chose d’un peu plus intéressant. Afin que l’on puisse discuter avec des éléments concrets sous les yeux, l’on nous apporte rapidement les registres demandés par l’Archonte et je me dépêche de me saisir d’un des manuscrits afin de m’y plonger. Je m’arme également de ma plume, d’un parchemin et d’encre afin de noter toute information pertinente.

    D’accord, d’accord, Almondo. Tu me prends par les sentiments en mettant des papiers raturés entre les mains… Tu peux avoir mon attention. Mais juste pour cette fois.

    « J’ai plusieurs étudiant.e.s et séminaristes de talent qui pourraient aider. Ce ne sera pas un problème de les convaincre. »

    Aller chercher parmi des jeunes gens pour trouver plus de médecins et d’apothicaires n’est peut-être pas idéal et certains vont peut-être vouloir me taper sur les doigts pour ça. Mais nous sommes en crise. Puis, ça forgera le caractère des étudiants, d’être un peu sur terrain. Surtout que je ne choisirais pas les branquignoles de service non plus.

    L’archonte apporte des détails bien plus concrets sur les terrains sur lesquels il faut agir. Et il y a beaucoup à faire. Nos quatre bras n’y suffiront clairement pas.

    Je suis tout de même un peu impressionné. C’est pas mal du tout, pour une feignasse Caldissienne. Je me demande si l’Archonte a de l’expérience dans l’intendance. Aussi, je préfère ne rien dire afin de ne pas le couper Au moins, il y a encore beaucoup de nourriture en réserve mais il ne faut pas être naïf. Les greniers seront très bientôt vides. En revanche je ne pourrais me sentir moins concerné par les caprices d’un quidam qui veut un menu spécial tous les jours de la semaine.

    « …Oui et pourquoi pas des repas à la carte, pendant qu’on y est... »

    Oups ! C’est sorti tout seul ! Sur un ton bien suave et dédaigneux, en plus. Je n’aurais pas su me retenir bien longtemps, on va encore dire que je suis grossier (c'est vrai). Les autres altissiens se tendent à mes côtés et je soupire. Je me sens un peu plus à l’aise maintenant que j’ai un peu craché mon irritation.

    « Non, il faut évidemment rationner dès maintenant en priorisant les aliments durables et les plus nourrissants. Nous verrons bien ce que donneront les récoltes, mais c’est inutile de faire des plans sur la comète. Je vois que ces greniers sont pleins de riz et de patates… Il sera surement possible de mettre des volailles et donc des œufs de côté également. Tant qu’on ne saura pas quand la situation sera résolue, on ne peut se permettre d’épuiser les réserves. »

    Je passe mon doigt le long des lignes du registre. Pour ce qui est de l’isolation et des réserves d’eau, je me suis contenté d’un acquiescement de la tête. L’été va bientôt être là, mieux vaut mettre de côté tout ce qu’on pourra pour éviter des déshydratations intempestives.

    « Il est inutile d’espérer que l’apport en viande pourra se régulariser pour tout le monde, vu ce qu’il nous reste. La noblesse s’en est déjà accaparé la plus grande partie, évidemment. Sans parler des demeurés qui ont oublié leurs bovins dehors, alors que ça grouille de monstres. »

    Je sourie en coin, bien seul amusé par mes remarques méprisantes.

    On ne pourra pas faire de miracles concernant le bétail. Ce n’est pas que je n’ai pas envie de courir après les nobles pour leur réclamer de la viande (enfin, si, un peu)… après tout, si l’ordre vient des hautes sphères, ils pourraient collaborer. Mais c’est aux diplomates de se charger de ça.

    « Nous avons aussi les destructions listées depuis la première attaque…  ainsi que les registres des hôpitaux qui ont pu faire un compte des blessés connus. Le Monastère et le Temple ont déjà ouvert leurs portes pour abriter les personnes privées d’abri. Mais au vu de la régularité des attaques, il nous faudra d’avantage de refuges. Les reconstructions occupent déjà beaucoup les ouvriers. Probablement qu’on devrait en détacher un certain nombre pour construire des abris. »

    Je reprends mon parchemin, sur lequel j’ai pris soin d’inscrire tout ce que nous avons listé depuis tout à l’heure. J’essaie de rassembler les informations nécessaires dans les documents éparpillés de mon côté afin d’établir une liste de priorités. Je vais devoir rendre un certain nombre de rapports aux autorités compétentes. Je tends mon récapitulatif à l’Archonte et continue de penser à voix haute.

    « Je transmettrais les requêtes concernant la construction d’abris et les rationnements aux chefs de quartiers. Je vous invite à faire de même afin qu’iels comprennent l’importance et l’urgence de la demande. Dans tous les cas, cela ne nous empêchera pas d’aller constater les dégâts sur place. »

    Flemme. Mais bon. Si les chefs de quartiers ne font rien, ils auront les civils sur le dos et on ne pourra pas nous reprocher de n’avoir pas agi.

    « Dès que possible, je me rendrais à l’académie de magie afin de contacter tous spécialistes et étudiants capables d’aider, les mettre en relation avec les hopitaux. On fera de même avec les séminaristes, au passage. »

    Chacun les siens, mais j’ai déjà pas mal de noms en tête. Je regarde mes listes et referme un par un les registres. Je souffle du nez, en réalisant une fois de plus la masse de travail à abattre.

    « Autre chose, avant d’aller sur le terrain...? »

    Ce n’est pas que j’ai confiance en Almondo, mais… il n’a pas l’air d’un total incompétent. Jusqu’à preuve du contraire (et ça ne saurait tarder).


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    Helmut se fout de ton avis et méprise ton existence en #333399

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