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  • Megalomania // ft. Gabriel L. de Venomania
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Megalomania.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. •••  La jeune femme se regarda dans la glace, observant l’eau dégouliner de ses yeux, de son front, de sa bouche jusqu’à l’extrémité de son visage pour venir s’écraser dans la bassine. Une, puis deux, puis trois, puis rien. Son visage était maintenant trop sec et les gouttes s’évaporaient dans l’air. Le réveille fut dure pour l’Alouette, en effet la veille elle avait reçu une invitation d’un certain Gabriel L. de Venomania pour un rendez-vous professionnel à propos de son métier de chef de la Ville Basse. Aloe s’apprêtait à jeter la lettre quand elle tomba sur ce patronyme : Venomania. Il lui disait quelque chose et la magicienne alla logiquement fouiller dans les archives de magie : un sort ? une incantation ? Finalement c’est Lïnko lui demandant pourquoi elle n’allait pas jouer au bâton avec lui qui lui prit la feuille des mains et lui révéla qui était le destinataire. Un caldissien de la Haute Noblesse. Voilà qui était Gabriel L. de Venomania, un général de l’armée caldisienne ayant brillé pour sa stratégie, une intelligence et un talent propre à la famille Venomania réputé et aimer par les habitants de Caldis. La blonde se souvient avoir émis un mouvement de recul avant de brûler la lettre avec une allumette et remis à plus tard sa promenade avec son frère. Ensuite elle s’était enfermé dans sa chambre pour penser. Penser, paniquer puis penser. Elle se demandait ce qui avait pu aller de travers l’Ackerman : avait-elle été trop intrépide ? Après une longue réflexion elle dut se rassura : aucune chance qu’il puisse savoir certaines choses, c’était impossible, Link et elle avait des précautions. Alors qu’est-ce qu’il lui voulait ? Vraiment, elle n’aurait jamais accepté s’il n’était pas quelqu’un portant un grand nom. Mais de quoi il se mêle ? La psychose rendait l’Alouette irritable et ce n’est que tard le soir qu’elle réussit à s’endormir.

    Voilà maintenant, dans quelques heures elle pourra mettre une tête sur un nom son lourd. Se mordant la lèvre inférieure sans y laisser une marque, l’Ackerman finit sa toilette avant de s’apprêter et d’écrire un mot à l’intention de son frère. Malheureusement, il ne pouvait pas l’accompagner ; ce serait mal poli et très mal vu de ramener son garde du corps pour une discussion professionnelle dans la résidence d’un général de l’armée. Après tout, quel danger elle court ? Son ironie la tuait et elle signa la lettre, la mettant assez haut pour que pinpin n'en fasse pas son déjeuner et assez bas pour que ça puisse attirer l’attention de son géant de frère qui était parfois assez tête en l’air. Aloe ouvrit la porte, mit recouvrit son visage de sa capuche avant de sortir de son petit chez soi de la ville basse. Quelle ironie de se rendre à l’extrémité de la cité dans les quartiers huppés alors que les gens ici crevaient de faim et avaient des maisons riquiqui qu’ils partageaient parfois à 12. La blonde souffla du nez, elle ne pouvait pas trop parler, même en ayant choisi de vivre dans son quartier elle restait une femme plus que riche pouvant se payer plein de choses et ne craignant pas le lendemain. Enfin, ça fait belle lurette qu’elle n’était pas allez se servir dans la trésorerie familiale.

    Sur le chemin, Aloe dut intervenir dans plusieurs histoires de bagarres et de vol et au final alors qu’elle voulait s’y rendre tranquillement elle dût courir un peu pour ne pas être en retard. Niveau endurance elle était un peu craignos et plusieurs fois elle faillit se ramasser. Mais, mais, mais à force de détermination et de charisme elle trouva cette putain de demeure. Il fallait dire qu’elle ne passait pas inaperçue et elle était tellement brillante qu’elle dût détourner les yeux pour ne pas finir aveugle. Certains ne blague pas. Loin d’être intimidé, Aloe s’arrangea une dernière fois avant de part de sa présence. L’Ackerman espérait ne pas tomber sur un vieux crouton essayant de la mâter ni sur jeune écervelé pensant lui apprendre son métier. Mais bon, s’il était aussi talentueux qu’on le disait la rencontre se promettait intéressante.
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    mégalomania. avec Gaby & Aloe +

    Quelle vie agréable il menait, le Venomania. Il ne se rendait que très peu compte de la chance qu'il avait eu de naître baigné dans une telle richesse avec autant de privilèges. Il pensait tout à fait le mériter, que de toutes façons ce n'était aucunement de la chance mais simplement le fruit du destin qui savait qu'il deviendrait un être exceptionnel. Peut-être ses chevilles avaient-elles un peu trop enflées à cette pensée ? Peu importe. Parcourant les jardins luxueux de la ville-haute, Gabryel se plaisait à marcher et observer les bourgeons qui commençaient à faire apparaître quelques fleurs. Celles-ci prendraient bientôt des couleurs fantaisistes et feraient de cet endroit le plus beau de la cité, c'est certain. En attendant, le noble pouvait en profiter sans entendre les bourdons voler ci et là. Aujourd'hui, il avait rendez-vous avec une diplomate de son pays. Elle était en charge de la ville basse et donc côtoyait quotidiennement les éossiens, et c'était tout à fait le sujet de cette rencontre. En effet, malgré le fait qu'il ne se fie pas aux préjugés, Gaby ne pouvait s'empêcher de vouloir garder à l'oeil ces natifs qui semblent très peu enclin à accepter l'autorité et la suprématie des deux grandes puissances. Ce qui intéressait le plus le général, c'était avant tout le meurtre des deux souverains. Ça ne l'étonnerait absolument pas qu'un éossien soit le meurtrier des deux figures d'autorités, même si ça serait très osé de sa part de condamner son peuple de la sorte. Car si cela venait à être confirmer, on assisterait alors très certainement à une alliance redoutable entre altissiens et caldissiens pour réduire à néant le peuple de l'éos. Priant silencieusement omnis en fermant ses yeux violacés, il donnait de la force à ses soldats pour que ceux-ci puissent faire face à toutes les possibles épreuves qu'ils auront à affronter. Car tel est son devoir, Gabryel doit veiller sur les siens maintenant qu'il a atteint un tel poste.

    Après avoir profiter des effluves fleuries des jardins, celui aux longs cheveux argentés revint chez lui et siffla pour que Bjorn l'accompagne. Jetant un coup d'oeil au soleil, il savait qu'il avait encore du temps avant que la fameuse Aloe Ackerman n'arrive. Il prit le chemin de la caserne et prit part à quelques patrouilles pour faire le tour des environs. Il songeait à la fameuse femme qu'il avait convié chez lui. Il ne savait que peu de choses sur elle -si ce n'est quasiment rien-, bien qu'il n'ai aucune idée de ce à quoi elle puisse bien ressembler, il la savait jeune femme et noble. Il espérait tout de même qu'ils n'auraient guère du mal à s'entendre car Gabryel sait que ça ne sera sûrement pas la dernière fois qu'ils se verront. Après les rondes habituelles, il exigea que ses soldats continuent de veiller sur la ville et lui prit congé en insistant bien sur le point qu'il reviendrait après son rendez-vous et que -sauf problème grave- on ne le dérange pas. C'est donc au côté de son meilleur ami lupin que le trentenaire remonta la ville basse pour arriver aux quartiers riches de la ville haute. Saluant d'un geste poli de la tête les quelques chevaliers qui gardaient les lieux, il s'avança et arriva enfin chez lui. Se détendant un peu avant l'arrivé de la femme, il ne put s'empêcher de faire encore le ménage. Rendant la maison luisante de propreté, il afficha un sourire satisfait et vit les oreilles de Bjorn se plaquer sur son crâne. Quelqu'un était à la porte. Puis, quelques coups légers résonnèrent dessus et Gabryel fit signe à son ami de rester calme et de ne pas bouger. Ouvrant doucement l'entrée, le général offrit à la diplomate un élégant et doux rictus. Il la voyait enfin, blonde, aux yeux bleus azurs et aux joues légèrement rosées ;

    « Bonjour, Madame Ackerman je présume ? Je vous en prie, entrez. »


    Faisant un signe gentleman pour l'inviter à l'intérieur. Il la guida jusqu'au luxueux salon où il lui tira la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir.

    « Ne faites pas attention à Bjorn, il fait le dur, mais en réalité il grogne plus qu'il ne mord. »


    Posant ses coudes sur la table, il lia ses doigts ensemble et posa sa tête sur ses mains en plongeant son regard de lavande dans celui de la diplomate.

    « Souhaitez-vous prendre un verre avant d'entrer dans le vif du sujet ? »
    kyro. 017 ldd

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    Megalomania.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. •••  Aloe n’eut pas à attendre longtemps et la porte d’entrée s’ouvrit doucement. La blonde resta muette quelques secondes à l’apparition du fameux Gabriel. Pour rester dans le politiquement correct, de Venomania était un joli garçon bien qu’on pût le deviner mature puisque seul le temps pouvait affiner de tel trait. Les prochaines heures pouvaient s’annoncer agréables, enfin, espérons qu’il ne soit pas bavard.

    « Bonjour, Madame Ackerman je présume ? Je vous en prie, entrez. »

    - « En effet, et vous êtes Monsieur de Venomania je suppose ? Je vous remercie de l’invitation. » dit-elle en répondant à son sourire avec politesse.

    La première chose que la caldissienne sentit fut la propreté. En effet la maison du noble capitaine sentait le propre et la légèreté comme s’il venait de faire le ménage, une intervention qui marquait des points dans l’estime d’Aloe : au moins il savait recevoir. Néanmoins, la chef de quartier ne put s’empêcher de chercher du coin de l’œil les servantes. Une maison comme ça ne pouvait s’entretenir seul et surtout pas d’un homme de ce nom. L’Alouette se laissa gentiment guider au salon en répondant avec politesse à chacun de ses gestes de galanterie. Même si honnêtement, elle avait passé l’âge qu’on lui tire sa chaise. Il voulait l’aider à s’asseoir aussi . L’Ackerman ne pouvait s’empêcher de ressentir de la méfiance et ça, ça alimentait son esprit critique. Cependant une fois assise le regard de la blonde vénitienne fut lentement attiré par un… loup . Il était assis non loin de là, la scrutant comme si elle était une menace. Il ne pensait tout de même pas qu’elle allait bouffer son maître non ? Sentant son amour-propre gonflé Aloe ne put s’empêcher d’apprécier ce loup même si hé, elle était plus douée avec les chats qu’avec les chiens.

    « Ne faites pas attention à Bjorn, il fait le dur, mais en réalité il grogne plus qu'il ne mord. »

    Ah oui, elle en avait oublié Gabriel. Reprenant un visage stoïque pour qu'il ne se rende pas compte qu’elle est devenu gaga de son compagnon, l’Ackerman ne put s’empêcher de lever le sourcil lorsque le trentenaire posa ses coudes sur la table, lia ses doigts et posa la tête par-dessus pour la regarder. Quelle audace. Aloe ne savait pas si elle devait le reprendre ou entrer dans son jeu. Ils n’étaient pas si proches et jusqu’à hier encore elle ne connaissait même pas son existence.

    « Souhaitez-vous prendre un verre avant d'entrer dans le vif du sujet ? »

    En plus d’être un joli visage avec des manières il savait parler aux femmes. C’est louche. La caldissienne pencha la tête sur le côté avant de passer le bras derrière la chaise par le haut, un rictus aux lèvres. Gabriel de Venomania était intelligent mais faire boire une personne des entrées de jeu ? Par pitié elle n’est ni une pucelle ni une amatrice.

    - « Ce serait avec grand plaisir mais… Je ne bois jamais seule, boirez-vous avec moi ? »

    Mensonge, qu’il refuse ou qu’il accepte elle allait le boire se verre. Mais, s’il refuse le retour de sa propre proposition elle restera sur ses gardes. L’amitié n’existe pas dans la diplomatie, et la jeune femme n’était pas venu se faire un ami.
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    mégalomania. avec Gaby & Aloe +

    La jolie diplomate semblait être tombée sous le charme de Bjorn. Comme quoi, tel maître tel loup. Gabryel était presque jaloux de constater comme le lupin était un attrape-femmes. Cependant, un coup d'oeil suffisait à comprendre qu'elle était loin d'être idiote ou naïf, l'Ackerman. Elle acceptait poliment les gestes gentleman du noble, mais son visage stoïque et sa prestance reflétaient tous deux son affiliation à la politique. Il n'y avait que les hommes et femmes dans le social pour agir de cette manière. Ils étaient intelligents et fourbes, car dans ce milieu là l'amitié n'existe pas. Les collaborateurs, oui, mais pas les amis. De plus, même si la plupart ne le montrait pas, Gaby savait qu'ils étaient tous plus ou moins hautains et sûrs d'eux. Un peu trop par moment. Enfin, c'est ironique venant d'un narcissique comme le général caldissien. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'elle a une noirceur d'âme, mais elle doit très certainement être forte, franche et parfaitement sur ses appuis. Ce genre de personne ne se laisse pas embobinés et ne change que rarement d'avis, à moins de comprendre qu'ils n'ont guère d'autres choix. Dans tous les cas, le militaire ne comptait pas s'en faire une ennemie et au fond peu importe : elle a très certainement moins de pouvoir que lui. Tout du moins, ce sont ses pensées. Pro comme il est, Gaby va faire son travail et ne pas dévier, car l'échec est inacceptable et surligne simplement une carence en force d'esprit.

    Elle prit la parole et lui expliqua calmement qu'elle ne boirait que s'il prendrait un verre avec elle. Il comptait de toutes façons le faire. Hochant la tête sans un mot avec un léger et doux sourire sur le visage, il appela un servant et lui demandant poliment de lui ouvrir une de ses meilleures bouteilles. Ceci étant fait, ils eurent tous deux un verre et le général prit une gorgée avant d'effacer son rictus pour avoir une trogne sérieuse qui était tout à fait convenable au vu du sujet de conversation :

    « Bon, vous vous imaginez que je ne vous ai pas convié ici pour simplement boire un verre qui, d'ailleurs, j'espère qu'il vous plaît. » Faisant une légère pause pour la laisser répondre, il reprit. « Avant tout, nous savons tous les deux ce qu'il s'est passé en avril. Entre l'exécution d'Emrys Dalma et le réveil tardif des sirènes, je me doute sans aucun mal que les éossiens soient en colères. J'aimerais m'assurer auprès de vous que si jamais l'un d'eux ou même n'importe qui souhaite porter atteinte à la vie de sa majesté la Reine ou quiconque, vous partageriez cette information, pas vrai ? »

    Ce n'était absolument pas une menace. Gabryel voulait simplement remettre les pendules à l'heure. Car peu importait l'avis politique de la femme, si la vie de quelqu'un -mais surtout de Camélia- était en danger elle avait intérêt à le dire au risque de le regretter amèrement. Reprenant un sourire se voulant rassurant, il prit une gorgée du liquide alcoolisé et savoura un instant le parfum de celui-ci sur son palais. Il est vrai que l'exécution public de l'éossien n'était clairement pas une bonne idée, cependant le général ne comptait pas partager son avis là-dessus. Il se contentait d'exécuter sa mission : veiller à la sécurité du peuple et de la royauté. Plantant ses yeux violets dans ceux azurs de la femme, il se demanda un instant ce à quoi elle pouvait bien penser. Sans doute était-elle méfiante, peut-être même agacée ou au contraire plutôt d'accord et professionnelle... Dans tous les cas, elle n'aurait aucun autre choix que de collaborer. Car si ce n'est pas elle qui le fait, ça sera une taupe au sein des diplomates desquels elle est entourée. Même s'il s'était renseigné un minimum sur Aloe avant de la rencontrer, il est tout de même assez surpris de la voir si calme, si sereine et... sûr d'elle ? Comme il a pu déjà le penser, il mettait ça sur le compte de l'orgueil. Car c'est bien connu : les caldissiens sont fourbes, malicieux et surtout plein d'arrogance. Bien que physiquement la jeune adulte était très belle et élégante, ce n'était à sons sens qu'un déguisement car si elle était une splendide rose, elle n'en était pas moins très épineuse. Cependant, bien trop sérieux et hypocrite, Gabryel réussissait à ne faire transparaître aucune de ses pensées. Sa face était d'une parfaite neutralité tandis qu'il affichait toujours le même sourire. Attendant patiemment sa réponse, il se demandait bien comment pouvait tourner cette discussion. Avant qu'elle ne réponde, il se permit de tout de même d'ajouter, la voix rauque et calme :

    « Ne le prenez évidemment pas mal, c'est simplement qu'en ces temps il vaut mieux dire les choses pour éviter les surprises contraignantes. »
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    Megalomania.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. •••  Contre toute attente, Gabryel décida de prendre un verre avec elle au plus grand bonheur de l’Ackerman qui conséquent se détendit et attendit avec une impatience modérée histoire de ne pas ressembler à une gamine excitée. Malgré tout, un dans un endroit de sa tête subsistait encore le doute : et s'il comptait l’empoisonner . L’Alouette était paranoïaque sur les bords et l’absence de Lïnko n’arrangeait rien. « Non, non, s’il voulait te supprimer il l’aurait déjà fait » se rassura la blonde du mieux qu’elle put. Prenant une gorgée pour se détendre, la caldissienne finit le verre d’une traite avant de le reposer avec délicatesse et admiration. Ah ça ! Il en avait une de ces caves ! La chef de quartier avait complètement oublié pourquoi elle était venu, hypnotiser par la saveur qui recouvrait son palet de fin gourmet. Enfin de gouteuse, passons.

    « Bon, vous vous imaginez que je ne vous ai pas convié ici pour simplement boire un verre qui, d'ailleurs, j'espère qu'il vous plaît. »

    - « S’il me plaît ? C’est avec grand plaisir que je visiterais votre cave si vous m’y invitier. » répondit-elle avec un peu trop d’excitation.

    Alors là, si la boisson est empoisonnée ce n’est pas grave. C’est avec plaisir qu’elle finit la bouteille. Le militaire reprit, lui expliquant la raison de sa venue et au fur et à mesure de son monologue la jeune femme reprit composture. Alors c’était donc ça ? Aloe Ackerman n’aimait pas du tout la fin de phrase du Venomania. A vrai dire même si elle ne le montrait pas elle était particulièrement agacée. La caldissienne n’avait pas gravi les échelons pour au final rendre des comptes à un pseudo-militaire à la gueule d’ange se permettant de finir sa phrase en question rhétorique. Ce n’était peut-être pas une menace mais elle avait l’impression de se faire menacer là, et pour ne rien arranger ELLE avait tenté de s’en prendre à la vie de Sa Majesté la Reine. La blonde vénitienne réfléchissait à toute allure, essayant de ne pas se sentir coupable d’un crime qu’elle n’avait (pas encore) commit. Mais une chose était sûre : Gabryel de Venomania était un personnage à supprimer de très près, s’il devient trop lourd il faudrait qu’elle pense à le supprimer de l’équation. En parlant du loup, celui-ci après avoir repris une gorgée de son verre planta ces yeux améthyste dans les siens saphirs. Qu’elle aurait aimé gribouiller son visage là, avec son sourire neutre sur le visage. La jeune femme s’apprêta à lui répondre mais avant même de parler, le trentenaire ajouta :


    « Ne le prenez évidemment pas mal, c'est simplement qu'en ces temps il vaut mieux dire les choses pour éviter les surprises contraignantes. »

    Pardon ? Fière, l’Ackerman ne l’accepta pas. Pour qui il se prenait ? Elle n’avait même pas accepté ! Réfléchissant encore quelques secondes à la suite de sa phrase, Aloe prit en compte les derniers éléments de sa réponse pour choisir une tactique d’approche. Il fallait qu’elle réfrène ces sentiments, même si elle le regardait dans les yeux, même si elle bouillonnait de rage et de crainte. Posant les deux coudes sur la table, l’Alouette posa sa tête sur ses mains en coupe autour de son visage.

    « Pardonnez-moi si je me trompe mais vous n’avez pas l’habitude de ce genre de discussion non ? » dit-elle comme si elle constatait les faits. Sans lui laisser le temps de répondre elle ajouta : « La vie militaire est bien différente de la vie politique. Tandis que dans l’un vous possédez soit des subordonnées soit des supérieurs en politique sous posséder soit des alliés, soit des ennemis. »

    L’Alouette s’arrêta, laissant du temps pour que le général comprenne le sens de sa phrase. Peut-être faudrait-il que les gens de sa fonction arrêtent de croire que le monde tourne d’eux ? La caldisienne se redressa pour cette fois joindre ses mains et les poser sur la table. Leçon numéro 2 : rien n’est jamais acquis en négociation, pas de place pour les mégalomanes ici.

    - « De ce fait, j’aimerais beaucoup vous aider Gabriel, vraiment, mais dans cette affaire je ne vois pas ce que je gagne. Ne vous y méprenez pas, la sécurité de la REINE est une priorité mais pas la mienne. C’est votre travail et celle de la garde royale de la protégez, moi je suis chef de quartier et par les responsabilités que me donne ce poste je suis la porte garant de la sécurité de tout et seulement des habitants de la Ville-Basse surtout que, vous savez, après la malheureuse exécution de ce cher Emrys Dalma mon quartier a subi une inondation que certains s’amusent à appeler « dommage collatéral ». Vous devez comprendre leur colère non ? »

    Et toc. S’il n’était pas quelqu’un d’aussi important elle se serait surement permis un rictus confiant. Mais là c’est quand même le Général de l’Armée Caldisienne ! Roh, pas grave, s’il venait à la menacer elle n'aurait qu’à accepter. Mais respecter les parts du marché qu’il proposait ? Jamais ! L’Ackerman attendait un rendement dans les deux sens et Gabryel allait devoir se creuser la tête s’il ne voulait pas passer pour un tyran. Ici ils sont du même grade. :copyright:️ 2981 12289 0

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    mégalomania. avec Gaby & Aloe +

    Le vin lui plaisait, c'était au moins déjà ça. Enfin, le contraire l'aurait tout de même étonné. Gabryel aime l'alcool autant qu'il aime sa propre personne, alors il est clair que sa cave ne contient que des merveilles pour les palais humains. La nymphe écouta attentivement les paroles de la politicienne face à elle et sourit à l'entente de ses propos. Il n'avait pas eu tort lorsqu'il avait constaté qu'elle semblait très jolie mais aussi très épineuse. Elle était même couverte d'épines. Elle n'avait pas peur et était sûre d'elle. Avec elle, Gabryel n'avait pas besoin de jouer au gentil. Elle ne pouvait de toutes façons rien contre lui, c'est ce qu'il se disait. Elle ne semblait aucunement inquiète du sort de la Reine et encore moins de la charge de travail que les soldats ont sur le dos depuis cette foutue exécution. Le sourire d'ange du général se révéla comme étant en réalité comme un rictus d'une arrogance sans limite. Encore et toujours les mêmes discours. Aloe affiche son avis à haute voix et même si Gaby aurait voulu souligner ce fait comme une erreur pour une diplomate, il n'en fit rien. Elle ne doutait à aucun moment de ce qu'elle disait ni d'elle-même et cela était profondément agaçant pour le militaire. Il avait très clairement l'impression qu'elle se moquait et sous estimait le travail des chevaliers. S'ils n'étaient pas là, elle ne serait plus là. Ce sont grâce à eux que tous les civils caldissiens encore en vie le sont. La guerre aurait pu tous les décimer. Il a tué, mentit et protéger sa nation au péril de sa vie pour qu'on le remercie comme ça ? Dégueulasse. Et le fait qu'elle le prenne pour un idiot en affirmant qu'il n'a pas l'habitude de telles conversations eut l'effet d'un véritable éclair en lui. Donc, elle le prenait pour un idiot ? Elle se fourvoie complètement et il va lui faire subtilement comprendre.

    Lorsqu'elle posa sa tête sur ses mains, Gaby eut presque l'impression de se voir en face. Au fond, ils se ressemblaient un peu. Cette arrogance sans limite, cette confiance débordante, si elle espérait qu'ils arriveraient à une conclusion en égal/égal, elle avait tort. Le général refusait d'être mit au dépourvu par une diplomate de son rang et userait de son intellect pour arriver à une finalité qui lui convient à lui et où il pourra en profiter. Prenant une profonde respiration silencieuse, il se servit un nouveau verre de vin. J'vais en avoir besoin. Après avoir avalé une gorgée du délicieux nectar, il se massa la nuque d'une main et imita la femme dans son geste en plaçant ses coudes sur la table et en laissant son menton épousé le dos de ses mains liées. Il restait toujours poli, gracieux et noble dans chacun de ses gestes et chacune de ses paroles. Un comportement qui peut agacé puisqu'il fait en sorte de ne rien se mettre à dos. Pour que rien ne lui retombe dessus. Que personne ne puisse se servir de ses propres mots contre lui. Alors il maniait la langue habillement, élégamment et surtout sournoisement. C'était une réelle couleuvre et il glissait doucement vers le cou de sa victime. Cette Aloe Ackerman allait céder, consciemment ou non. Il arrivait toujours à ses fins et avait tendance à être capricieux pour avoir ce qu'il souhaite. Il sait que l'argent ne fonctionnerait pas avec une dame dans son genre. Elle est trop attachée à ses principes, à ses valeurs et à son empathie pour le peuple éossien. Attention à ne pas se méprendre, Gabryel aussi éprouve de la peine pour les natifs, mais ce n'est pas pour autant qu'il se montre idiot à ce point. Il ne fallait pas oublier qu'ici, à Yggdrasil, les forts l'emportent et les autres... suivent. Et ceux qui tentaient de se soulever contre cette manière de procéder n'y arriveraient pas. La preuve, malgré l'exécution, la vague, les inondations et la colère immense du peuple, les altissiens et les caldissiens sont tout de même sortit gagnants. La force fait tout.

    « Je suis profondément désolé que vous l'ayez pris de cette façon. Évidemment, en tant que soldat, je ne me préoccupe pas uniquement de mon peuple mais aussi bien des éossiens que des altissiens. Et il va de soit que si vous avez besoin de quoique ce sois que je puisse vous fournir pour réparer les dégâts causés par les inondations, je vous donnerai ce que vous souhaitez. » Son sourire s'évapora et il continua. « Cependant, permettez moi de corriger une chose. Les vies militaire et les vies politique se ressemblent fortement sur bons nombres de points. Premièrement, vous n'avez pas d'alliés, comme nous, mais uniquement des partisans et des ennemis. Le monde fonctionne comme ça, de nos jours. De plus, j'ai bien précisé que je ne me faisais pas du soucis uniquement pour la Reine Camélia mais aussi pour toutes autres vies mise en danger. Je ne sais point si vous étiez présente lors de la malheureuse exécution, mais j'ai prôné la paix et la non-violence à maintes reprises. Mes soldats ne feront aucun mal aux éossiens et ne les jugeront pas différemment que quelqu'un d'autre. »


    Lui proposant d'un geste poli de remplir à nouveau son verre à elle, il s'exécuta et replongea ses yeux froids dans ceux de la belle avant de boire une gorgée puis de reprendre la parole.

    « Il est certain que je comprends leur colère. Qui ne le serait pas à leur place ? Je vous prierais, à l'avenir, de ne pas supposer des choses à mon égard par ailleurs. J'ai l'habitude de ce genre de discussions puisque j'ai passé plus d'une vingtaine d'année sur le champ de bataille à négocier encore et encore avec nos anciens ennemis et aujourd'hui, en tant que général, je suis davantage baigné dans la politique plutôt que dans le combat, surtout en ces temps de paix. En bref, je vous demande une honnêteté totale envers moi et en échange vous aurez un soutient infaillible de l'armée caldissienne et de ma propre personne. Cela ne vous semble pas être un bon compromis ? Les éossiens ne seraient-ils pas ravis de pouvoir voir leurs habitations propres, neuves et surtout tout cela gratuitement ? Ne seraient-ils pas ravis de savoir qu'aucun criminel ne pourra parcourir leurs rues ? Bon, sur ce point, je le conçois ils nous voient, nous autres étrangers, comme des criminels, mais il me semble que vous soyez assez intelligente pour voir où je veux en venir, n'est-ce-pas ? Je vous demande simplement de me prévenir si quelque chose de louche se trame. Rien de plus. »


    En tout cas, pas encore.

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    Megalomania.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. •••  Malgré sa " victoire ", Aloe attendit la réponse du Venomania avant de se réjouir. La nymphe semblait rester de marbre et nul doute que sa tête était en ébullition pour lui rendre la monnaie de sa pièce. L’Alouette se demandait ce qu’il allait lui proposer, si se serait à la hauteur de ses attentes. Oui, car même si elle n’avait pas besoin d’un service en échange de sa participation qu’elle sera au final obliger de donner pour ne pas être dans le collimateur de l’armée elle avait besoin de mieux connaître le général et ce qu’il défendait. Tout Homme a un point faible et certains sont plus exploitables que d'autres. La blonde vénitienne cherchait à lire dans les pensées de son homologue, à deviner ses actions. Une protection de la ville basse ? De l’argent ? Une augmentation ? L’attente de sa réponse était intolérable et le corps de l’Ackerman tremblait de tout son soûl. L’excitation, la peur, voilà longtemps qu’elle n’avait pas eu un adversaire à sa taille et elle l’écouta en buvant ses paroles telle une source glacée en pleins désert. Gabriel était très bon, très, très bon, comme le vin qui venait de lui resservir au final. La jeune femme écouta la suite de son discours avec la même attention, ne prenant pas la peine de lui répondre sur sa présence sur le lieu d’exécution de l’anachorète.

    Le général parlait avec justesse et intelligence, attaquant sans attaquer d’une manière passive et agressive. Il semblait effectivement réaliser ce qui se jouait autour de cette table. Gabriel de Venomania hein ? L’Ackerman n’oubliera pas ce nom et cette bouille d’ange de sitôt. Finissant son verre, elle posa ses mains sur ses cuisses, affichant un sourire amical. Inutile d’être son ennemie maintenant, même si leur but était bien différent il fallait qu’il la voie comme un fou sur son échiquier. Le fou aura beau avoir une grande marge de manœuvre elle ne pourra jamais sauter par-dessus les autres pions et Gabriel baissera sa garde parce qu’il pensera que la situation est maîtrisée. Autre point : il aurait pu lui proposer n’importe elle aurait accepté tout simplement parce qu’Aloe sait tourner les choses à sa sauce. Plus de patrouilles de caldissiens ? Parfait ! Tandis que les uns se sentiront en sécurité les autres se sentir surveillé comme des bestioles dans un zoo et l’agacement mènera à la révolte. Si c’est la peur qui prime, elle n’aura qu’à lancer une rumeur avec l’aide de son ami. Tant qu’elle ne se fait pas attraper, tant qu’elle n’est pas mise sous surveillance ou rétrograder alors ses plans ne sont pas contrecarrés. Au début elle voulait assassiner Gabriel, mais le général lui a prouvé qu’il n’est pas à sa place pour rien. Elle plongea ses yeux azur dans les siennes améthystes, pensaient-ils au même dicton eux, si semblables ? " Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis ”, un principe aussi vieux que le monde.

    - « Même si ce n’est pas facile, je reconnais de m’être trompé à votre sujet et je vous présente mes plus plates excusées Gabriel. » elle marqua une pause, comme pour appuyer ses propos.

    Aloe devait faire semblant d’accepter parce qu’elle n’avait plus le choix sinon se serait louche mais elle devait aussi ne pas faire celle qui était trop réticente à l’idée de coopérer.

    « Pour ce qui est de votre proposition, je ne vois pas pourquoi je ne l’accepterais pas. Mille excuses encore, comme vous, je considère mon quartier comme ma propre famille et les voir souffrir au quotidien met tellement insupportable qu’il arrive que mon discernement en soit impacté. Vous savez, je pense que les habitants souhaitent vraiment la paix et une coopération est vitale en ses temps troubles. »

    Est-ce politiquement correct de s’excuser ainsi ? Remettre la faute sur l’âge et les sentiments étaient risqués et Gabriel pourrait retourner ça contre elle. Mais hé, n’est-ce pas le but de faire croire à l’ennemi qu’on est dépendant de son avis ? Il lui lancera surement des remarques et elle devra encaisser en prenant sur son ego. L’Alouette aimait vraiment un peu trop cette situation, son cerveau était comblé, aux extases. Non vraiment, il était un adversaire redoutable ce qui le rendait adorable dans le sens premier à ses yeux.

    - « Si vous me promettez un soutien infaillible de l’armée caldissienne alors vous aurez le mien, celle de mon équipe et de tous les habitants de la Ville-Basse. Vous serez prévenu de toutes les actions louches et infractions se passant dans mon quartier et je vous enverrais un rapport détailler toutes les deux semaines de quoi contenter j’espère, les deux parties. »

    S’il acceptait alors ce serait la fin de la négociation. Et elle priait pour qu’il accepte.
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    mégalomania. avec Gaby & Aloe +

    Il y avait bien des choses que Gabryel haïssait en ce monde et l'une d'entres elles était la politique. En effet, celle-ci le poussait toujours à ses limites. Il devait être toujours plus perfide, toujours plus fort, calme et surtout toujours plus hypocrite. Le mensonge et la manipulation étaient deux atouts majeurs -voire carrément indispensables à son sens- pour mener une carrière diplomate réussie. Et même si la profession du trentenaire semblait ne pas être impliquée du côté gouvernemental du pays, ce n'était qu'une impression. Car comme il l'a précisé à la jeune femme face à lui, un général se doit d'être à la fois un combattant et un stratège hors pairs, mais aussi un intelligent diplomate capable de manier les mots et les esprits.

    Le Venomania n'avait pas une vision très glorieuse de la politique, alors il l'a dénigrait beaucoup et n'avait pas franchement d'estime pour les sois disant politiciens de son pays -ou de leurs homologues altissiens-. Il écouta avec attention les paroles de la blonde en buvant quelques gorgées de vin. Le ton de l'Ackerman avait... changé. Elle semblait différente. Elle posait sur lui un regard tout à fait différent d'il y a quelques instants, comme si elle venait de prendre conscience qu'elle s'adressait à un adversaire à sa taille. Lui souriant doucement, il laissa son regard mystique se perdre dans les prunelles électriques de son interlocutrice.
    Gaby hochait doucement la tête en l'écoutant, approuvant ses dires. Bien qu'en réalité il n'allait pas tout à fait respecter leur accord -car après tout c'était bien trop facile pour elle- il le lui faisait croire en acceptant gaiement sa proposition. Voilà une bonne chose de faite, se disait-il. Cela lui enlevait déjà un poids conséquent. Cette journée ne s'était, au final, pas si mal déroulée qu'il le pensait au départ. Se saisisant de son verre et de la bouteille déjà bien entamée, il lui en proposa un dernier et il les servit tous les deux. Levant son bras pour porter un toast, il tapa doucement son verre contre le sien, faisant teinter l'objet :

    « A Yggdrasil et à la paix. »


    Dit-il en apportant le nectar à ses lèvres. Savourant un instant le goût sucré du liquide, il finit d'une traite son verre et attendit calmement que la femme face à lui l'imite. Une fois cela fait, il vint à ses côtés pour l'invité à prendre le chemin de la sortie. Il n'aimait guère avoir des personnes chez lui -enfin quand cela ne relevait pas de l'intime-. Ainsi, il lui attrapa doucement la main dans un geste gentleman et colla son menton au dos de celle-ci pour lui souhaiter un au revoir digne d'une dame.

    Lui offrant un sourire tout à fait calculé pour lui plaire, il lui ouvra la grande porte d'entrée et lui fit signe de disposer en lui faisant un signe de la main. Une fois qu'elle eu tourné le dos, son visage angélique s'évanouit. Tss, saloperie de politicienne. Il fit néanmoins comprendre à un des soldats non loin de la surveiller discrètement le temps qu'elle sorte de la ville-haute. Il ne pouvait guère se permettre de l'espionner plus loin, cela paraîtrait trop suspect. Il n'avait aucune confiance en elle et en ses propos. Gabryel est un homme méfiant car il sait que lui-même est un menteur et qu'il ne faut pas se fier à la personne qu'il est. Alors à force de croire qu'il est le nombril du monde, il finit par s'imaginer qu'ils sont tous à son image et donc tous avides de pouvoir et d'argent. Voilà une des tristes raisons de sa solitude profonde. Il n'est pas fait pour avoir des ami.es car il est bien trop parano.
    Et ça me va ainsi. Je n'ai besoin de personne, je me suffit largement.
    kyro. 017 ldd

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