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  • Je suis douleur [ft Judith]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    「 La belle au bois dormant」
    Volf fut emmené à l'extérieur des tunnels par une connaissance. Le mercenaire était en sang et n'était même pas conscient. On le déposa simplement au sol, sur une petite étendue d'herbe. Ils étaient ressortit par hasard en plein milieu des ruines antiques. Pourquoi l'abandonna-t-il ? Simplement parce qu'il avait la flemme de s'occuper de lui. Ils n'étaient pas proche, juste membre de la même organisation secrète. Ils ne partageaient rien d'autre à part l'objectif principal de leur groupe.

    Le bouffon était donc allongé au sol. Il respirait un peu difficilement mais sa vie n'était pas en danger. Quelques bandages lui permettaient de ne pas avoir d'hémorragie critique. Son masque était restait intact et on ne pouvait pas voir s'il souffrait vraiment. Il avait l'habitude de recevoir des coups alors peut être que la douleur était devenu presque aussi éphémère qu'un ventre qui gargouille.

    En dessous des bandages plein de sous, il y avait la marque de deux énormes crocs au niveau de son épaule droite puis le même type de blessure sur sa jambe gauche. Il souffrait aussi de contusions sur le dos mais surtout du poison qui coulait dans ses veines. D'ailleurs, même si son masque cachait son visage, il y avait du sang qui perlait le long de ses lèvres. Le liquide rouge commençait à tacher l'herbe tout autour de lui.

    L'autre homme s'en alla donc discrètement. Il allait faire nuit et l'air s'était un peu refroidit. Personne ne rodait encore dans les environs pour retrouver le corps du bouffon. En vérité, peut être que sa connaissance allait appeler quelqu'un pour le ramasser. Mais avec un peu de chance, quelqu'un le trouvera dans peu de temps. Dans son état, Volf ne pouvait même pas savoir dans quoi il pourrait se fourrer. Allait il se faire embarquer par des soldats, des fous furieux ou un monstre ?

    Actuellement, Volf faisait un cauchemar. Il se trouvait dans une petite pièce sombre. Il se voyait plus jeune, recroquevillé sur lui même. Il était seul et n'avait rien mangé depuis longtemps. Il ne se passa rien d'autre à part le silence complet... Puis il avait l'impression d'entendre une voix féminine. Les mots n'étaient pas assez fort pour les comprendre.

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    Ca y est, une journée de faite. La bibliothèque s'est vidée de quelques livres et les poches de Judith, à l'inverse, se sont remplies de plusieurs sicams. A vrai dire, elle en a eu le "double". Un double intentionnel. Il va falloir qu'elle recroise le bouffon, lui donner sa part de la récompense. Le travail était certes bénin mais lui aussi a contribué. Et puis elle doit lui dire merci, pour les trucs un peu niais qu'il lui a donné. Il faut dire, même là encore, elle porte toujours la tulipe dans les cheveux. Reste à savoir comment le retrouver... Elle verra ça demain. Pour l'heure, sa journée est faite. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne compte pas rentrer. Bien sûr elle n'a pas vraiment le choix, Klaus c'est son invocateur après tout. Cela dit, si elle peut retarder le retour le plus possible... Et puis elle a besoin de s'isoler, seule, comme l'autre fois avec Iris. Reste à espérer qu'il n'y ait pas d'imprévu comme la dernière fois. Si possible, loin de la foule.

    C'est comme ça que ses pas l'ont guidés vers les bas-fonds d'Yggdrasil. De la faune, de la flore et de la végétation absolument partout. Ses pas la font errer parmi les vieilles pierres en ruines. Ses pieds nus sont sur terre mais sa tête est dans les airs, à contempler le décor. Tout parait irréel, différent. Des ruines mais pas de traces de conflits ou de dévastation. C'est comme si tout était figée dans le temps, en paix, coupé du reste du monde. Plus encore que durant sa visite à l'académie, les lieux l'émerveille. Un vrai coup de coeur, et du réconfort après tout ce qui a pu lui arriver "récemment". C'est décidé, Judith reviendra ici régulièrement. A vrai dire, si elle pouvait vivre ici, loin des autres... Bon, plus qu'à trouver un endroit où se poser.

    Une tour pas loin, ça sera l'idéal, se poser en hauteur et admirer le coucher du soleil à travers le feuillage. Ouai, c'est ce qu'elle va faire. Ni une ni deux, elle commence à faire la grimpette sur les murs dévastés. C'est vieux mais, ça a l'air stable, et puis Judith ne pèse pas grand chose non plus. Maintenant au premier étage (et le seul en état), l'invocation reste sur le bord, assise. Elle a une sacrée vue d'ici. Elle peut tout voir d'ici. Les ruines, les arbres, l'entrée de la ville, le corps en sang plus loin, la forêt, le mu-LE CORPS EN SANG ?!

    Judith sursaute, se relève et descends immédiatement de son perchoir. Elle s'affole vers la personne, une personne à l'allure sombre et franchement famili-...Oh non. Oh non, non non non... Ses yeux horrifiés le reconnaisse.

    M-monsieur Volf !! Hurle-t-elle en courant jusqu'à s'écraser les genoux juste à ses cotés.

    M-mo-mons-Oh non non...

    Elle regarde, observe son état. Il est salement amoché. Ses mains se pose nerveusement sur ses blessures. Des bandages, mit à la va-vite. A vrai dire, tellement à la va-vite que la plupart des plaies sont toujours à l'air libre, à saigner. Mais qu'est-ce qui lui est arrivé? Elle peut voir ses paupières fermés. Il a perdu connaissance. Le sang, il s'est étendu jusqu'à tâcher l'herbe. Elle peut pas le laisser là, évidemment qu'elle ne peut pas. Il faut qu'elle l'emmène à un médeci-non plutôt l’hôpital. Ils sauront quoi faire eux. Seulement, si elle tente de le ramener comme ça, elle risque de trop le secouer jusqu'à lui faire perdre son sang. Il lui faut des bandages, des vrais. Son épaule, sa jambe. Il faut au moins s'occuper de ça.

    Sans attendre une seconde de plus, elle déroule la totalité des bandages de son bras. Les brûlures sempiternellement fraîches lui font mal sur le coup mais rien qui ne l'arrête. Elle enroule comme elle peut l'épaule et la jambe et serre le plus possible. Bon, ça devrait aller, c'est suffisamment serré pour empêcher plus d'hémoglobine. Sa main brûlée se pose sur le masque, hésitante. ...Est-ce qu'elle oserait le retirer? Il semblait y tenir. D'un autre côté, sa vie en dépends peut-être. ...Non. Il faut qu'elle voit si elle peut le réveiller. Elle pose ses mains sur son épaule "valide" et secoue "gentiment".

    M-m-Monsieur V-Volf ! Mon-monsieur Vo-Volf?! Et, blâmez le coeur qui bat la chamade, elle se permet de lui coller une baffe sur sa face. Pas trop fort évidemment mais, sur l'instant, ça parait être sa seule option. Qu'il rouvre ou non les yeux, elle ne va pas tarder à devoir le porter et l'emmener.

    Mo-Mons-s-sieur Volf !

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    「 Situation critique」
    Volf était dans son cauchemar, avec la voix d'une femme. Mais le son se faisait de plus en plus audible. Jusqu'au moment il cru reconnaitre "Monsieur Volf". A ce moment là, toujours dans son rêve, l'individu leva son regard vers le haut. Il faisait toujours aussi sombre mais il y avait comme un point lumineux. Il tendit alors sa main vers cette source de chaleur, comme un espoir.

    Finalement, le mercenaire se réveilla. On cru ressentir comme un coup sur son masque mais il n'en était pas sur. Au début sa vue était flou mais bien vite il reconnu Judith. Il l'avait croisé il y a un ou deux jours de ça. Il avait perdu la notion du temps par la même occasion. Son corps était lourd et il était fatigué. Mais c'était normal avec toutes ses blessures. Il n'arriva même pas à prononcer un mot pour le moment mais ses yeux rouges étaient bien ouverts. Sa respiration était saccadée mais il rassembla ses forces pour donner un meilleur signe de vie. Il leva alors son bras gauche et posa sa main sur l'avant bras de la demoiselle.

    - Ju...dith ? Où... Suis... je ?

    Après cet effort, il commença à tousser. Du sang coula davantage de sa bouche, à tel point qu'on pouvait voir le liquide rouge passer à travers le bas de son masque. En observant le visage de Judith, il fut surprit de voir quelqu'un si triste ou désorienté pour lui. Il n'avait pas l'habitude de voir ce genre de regard, lui qui vivait souvent de grandes aventures seuls et s'occupait de lui même. Il a désormais une servante qui travaillait pour lui mais elle l'accompagnait jamais dans ses missions alors elle ne l'avait jamais vu en si piteux état.

    - C'est étrange... J'ai l'impression d'avoir entendu ta voix... dans mon rêve...

    Il ne savait pas si sa vie était en danger critique. Devait il dire ses dernières paroles ou bien simplement se laisser aller pour un repos bien mérité? Il avait bravé la mort tellement de fois alors il ne devait pas perdre espoir. Il avait envie de sourire mais quelque chose de très obscur résidait en lui à ce moment là. Cet échec avait créé une colère en lui. Il ne devait surtout par mourir et se venger.

    - Je... ne vais pas laisser... la mort m'emporter.

    Il agrippa plus fermement le bras de Judith et reporta son attention sur elle, yeux dans les yeux. On pouvait lire la détermination chez Volf. Il comptait sur elle pour lui donner un coup de main. Il n'avait pas l'habitude de compter sur quelqu'un d'autre mais il n'avait pas le choix cette fois-ci. Puis elle avait l'air sincère. D'après ses souvenirs, elle ne connaissait pas de magie. Elle allait donc devoir le porter ou aller chercher des secours.

    Le bouffon tenta quand même quelque chose afin de l'aider dans sa tache. Il rassembla sa magie à l'intérieur de son autre main puis la posa doucement au sol, le bras tendu et loin de Judith. Avec son propre sang sur les doigts, il dessina un cercle magique. Il aurait aimé avec sa flute entre ses lèvres à ce moment là. De jouer de son instrument l'aidait à mieux se concentrer sur ses sorts. Mais celle-ci n'était même plus avec lui, surement cassée au plus profond des tunnels. Puis quelques secondes plus tard, des paillettes scintillantes et rouges s'échappèrent du petit cercle magique. Une silhouette animale se matérialisa petit à petit à côté d'eux. Et finalement un ours aux poils gris fut invoqué. Son teint était de cette couleur car l'invocation n'était pas parfaite et menaçait de se rompre à tout moment.

    - Aides moi à monter sur son dos. Tu devras le guider et laisser ta main sur lui tout le long du trajet. Je ne sais pas combien de temps il pourra rester dans ce monde mais j'ai l'impression que tu as un corps spécial. Je l'ai sentit lorsque je t'ai touché à la bibliothèque.

    Il finit par tousser une nouvelle fois puis arrêta de parler pour économiser ses forces...

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    Ses yeux, ils se rouvrent. D'un coup, Judith redresse son dos, se masquant le bas du visage de ses mains avant d'expirer profondément, vraiment soulagée. Il est en vie et avec assez de force pour parler, un peu. Dire que la petite se détends serait largement exagéré cela dit. Il est très loin d'être tirée d'affaire.

    M-mon-monsieur V-Volf ! Sur un ton plus calme mais pas moins inquiet.

    Le petit commentaire sur le rêve lui a presque décroché un rire nerveux. Si c'est une blague, alors au moins il a encore assez d'esprit pour. Si elle le connaissait mieux, ou depuis plus longtemps, la mate lui aurait bien donné une petite tapette faiblarde sur un endroit intact. Mais l'heure n'est pas à ça, bien au contraire. Toujours le regard un peu affolé, la métisse s'apprêtait à le bouger avant qu'il ne vienne attraper le bras valide de la petite. Comme pour enchaîner, Judith attrape à son tour son bras tandis que l'autre se place sur son dos alors qu'elle commence déjà lentement à le redresser.

    M-m-m-il il v-fa-faut que v-vous vo-voyez un m-méd-médecin m-main-

    Mais elle se fait interrompre. Il semblerait qu'il ait encore plus en réserve malgré son état. Le masqué a l'air d'improviser elle ne sait quel sort. S'il vous plait faites que ce soit une téléportation qui marche. Des particules, comme des paillettes éthérées, une énergie qui commence à vibrer même au sein de Judith. Ses yeux luisent d'une lumière dorée, comme si elle était liée à cette magie, d'une façon ou d'une autre. Et puis, l'énergie s'assemble, se matérialise et devient...un ours? La petite reste un peu bouchée-bée. C'est qu'on est loin des chatons invoqués par Klaus. Le bouffon s'adresse une fois de plus à la petite qui pose son regard sur lui. Des instructions et le pourquoi de l'ours...Et un commentaire sur elle, qu'elle est "spéciale". Le corps de Judith se glace un instant. Est-ce qu'il sait...?

    Ils verront ça plus tard. Judith n'attends pas plus longtemps, hoche la tête et, lentement, ramène et glisse Volf le long de ses épaules pour pouvoir le porter. Elle est plus costaude qu'elle en a l'air, et le poids du lycan n'est pas si différent de certaines cargaisons qu'elle trimbalait dans une autre vie. ...Pas qu'il soit léger cela dit. Doucement, elle commence à faire quelques pas en direction de l'ours. Elle pourrait marcher plus vite mais ce serait prendre le risque de lui faire perdre plus de sang.

    Arrivée devant l'invocation, Judith se braque un peu. C'est que, elle a rarement vu d'ours dans sa vie. Les seuls souvenirs qu'elle a, c'était qu'enfant, ça la terrifiait. Pourtant, la bête ne montre pas de signe d'agression, au contraire. Il dévisage la petite du regard. C'est comme s'il voyait à travers elle, comme si la bête savait. Après un très bref moment d'hésitation, Judith commence à déposer Volf sur son dos.

    A-t-attention... Dit-elle en finissant de l'installer sur le ventre, de la façon la plus stable qu'elle peut. Ce n'est pas l'idéal mais au moins, il ne risque pas de glisser, tomber ou juste remuer ses plaies.

    Sa main brûlée et à découvert se pose sur le front du bouffon et caresse du pouce, presque maternelle.

    C-ç-ça va a-aller...

    Et puis, vient la véritable épreuve: poser sa main sur la bête. Les deux se regardent droit dans les yeux. Quelque-chose en émane, un quelque-chose qu'elle ne saurait décrire; rien si ce n'est viscéral, presque intime. C'est presque comme s'ils s'étaient déjà vu. D'un mouvement hésitant, Judith approche sa main valide du cou de l'ours. Sa main vibre de plus en plus, comme des fourmis dans le bras, sans que ce soit douloureux. Et puis, au contact de l'invocation, une lueur dans sa paume. Les yeux de l'ours comme ceux de Judith brillent d'une même lumière. Comme s'ils résonnaient tous les deux, en symbiose. Une part quasi-instinctive de Judith réalise que sa présence permettait de maintenir l'ours tangible.

    Judith n'en croit pas vraiment ses yeux. C'est la première fois qu'elle voit la preuve de sa nouvelle nature. Ca l'impressionne, ça l'effraie...mais ça la fascine aussi. Mais cela aussi attendra. Elle se tourne alors vers le chemin du retour et commence déjà à marcher à l'unisson avec l'ours.

    O-j-L-la ville b-bab-basse n'est pas loin, on atteindra l’hôpital assez vite. Sans même réaliser que ses bégaiement se sont arrêtés en cours de route.

    Son regard se tourne vers ce bouffon, bouffon dont l'apparition semble bien étrange...

    Reposez-vous. Avec de la chance, vous vous réveillerez soigné dans un lit.

    Tout de même, cette situation est très étrange, sur tous les plans.

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    「 Proche du but 」
    Le petit groupe avançait donc lentement vers la ville-basse afin de rejoindre l'hôpital. Volf avait été mis sur le dos de son invocation grâce à l'aide de Judith. L'homme pouvait perdre connaissance à tout moment mais il s'efforçait de rester éveillé. Ses paupières étaient lourdes et il avait l'impression que son corps pesait une tonne. La douleur était présente et sa peau était tellement moite maintenant. Son regard était fixé sur la demoiselle qui tenait l'ours magique. Elle regardait droit devant pour guider l'animal jusqu'au bon endroit.

    A un moment donné, elle se met à le regarder. Bien entendu, il ne pouvait même pas bouger le petit pouce. Elle ne pouvait pas voir l'expression de son visage non plus à cause du masque. Sa mine était fatigué et le bas de son visage ensanglanté. Il se demanda juste pour quelle raison elle l'aidait. Il avait voulu lui demander mais pour le moment il ne trouva même pas la force de bouger ses lèvres.
    La motivation des gens pouvaient être diverses et variés. Etait elle juste gentille ? Allait elle demander quelque chose en retour ? Si jamais il survivait, il n'allait pas refuser. C'était sa vie après tout. En tant que mercenaire il travaillait toujours contre quelque chose. Alors c'était normal de se dire qu'en échange de sa vie, il allait lui devoir quelque chose.

    Sur le chemin, l'ours commença à perdre un peu de vitesse. Déjà qu'il n'allait pas très vite. On sentait que lui aussi n'en avait plus pour très longtemps dans ce monde. Après tout, ce n'était pas une invocation complète. D'ailleurs, sa couleur grise s'était un peu teinté de rouge. Le tableau était magnifique d'un point de vu extérieur. Volf aurait voulu l'observer de loin afin de s'en rendre compte.

    Et finalement, il ferma les yeux. L'ours se dématérialisa et le bouffon tomba lourdement au sol. Vu qu'il n'était pas conscient, il ne reçu aucune douleur. Par contre, on pouvait voir les premières habitations au loin. La ville n'était donc plus très loin. Il y avait quelques gardes dans les environs d'ailleurs. Des gens arrivaient vers eux mais ne semblaient pas encore saisir la situation. Peut être pouvaient ils aider Judith à faire quelque chose. Ou peut être allaient simplement tracer leur chemin vers une autre route. En tout cas, la situation était critique pour le mercenaire.

    Mais contrairement à tout à l'heure, il ne sombra pas vers un cauchemar mais plutôt une vision étrange. Il sentit comme une chaleur l'enveloppait alors que le contraire aurait été plus logique. Lorsque la mort nous emporte, on sent son corps envahit d'un froid glacial.

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    Ca y est, la ville, ils y sont presque. La marche était lente, silencieuse et, pour être honnête, dérangeante. C'est la première fois que la nature de Judith se révèle au grand jour, et qu'elle serve à quelque-chose. Elle le sent, c'est comme si l'ours aurait disparu en quelques secondes si elle n'avait pas gardé le contact avec. C'est difficile à expliquer, c'est tellement, juste, instinctif. Et comment Monsieur Volf avait-il cru sentir que quelqe-chose était différent avec elle? Mais ça, elle ne le saura que s'ils arrivent à bon part. Elle commence légèrement à accélérer le pas, au risque de remuer le bouffon. En parlant de bouffon, comment il a pu se retrouver dans cette situation? Pourquoi est-il à ce point blessé? Un monstre sûrement mais...

    Elle se tourne, presque en sursautant. L'ours, ses couleurs, comme un tableau où le rouge et le gris se côtoie. Elle ne s'arrête pas mais, ça ne la rassure pas, pas du tout. Et puis, l'animal s'effrite, redevient ether, petit à petit. Dans la précipitation, Judith pose son autre main sur la bête.

    N-no-non at-att- Mais ça n'a pas suffit. L'ours a tenu bien plus longtemps qu'il n'aurait dû.

    Les mains de la métisse passent au travers alors qu'il s'évapore pour de bon, laissant s'écraser Volf au sol. Pas de réveil brusque, rien. Il a perdu connaissance, ou alors....

    Oh non ! Judith se rue par terre juste à ses côtés. Sa main se pose sur sa poitrine, son coeur, il bat encore. Ça ne suffit pas pour la rassurer, loin de là. Elle le prends comme elle peut, pour essayer de le soulever mais son bras brûlé est au grand jour, avec toute la douleur que ça implique. Sur le coup, sa main fait un geste brusque et lâche le pauvre homme. Elle n'en démords pas pour autant. Ses dents se serrent en même temps que ses mains pour le prendre. Elle commence à trembler en essayant de le relever. Et puis, du bruit, des voix. Sa tête bouge dans tous les sens, cherchant des gens comme on chercherait la lumière dans le noir.

    A-a-A L'AIDE ! Qu'elle crie comme elle peut. Oui elle aurait la force de l'emmener jusqu'à l'hopital mais, si elle peut avoir le moindre soutien... Les gardes, il se tournent, cherchant d'où venait cette voix. A L'AIDE !

    Ça y est, ils les ont vu. Du mal à réaliser ce qu'ils voient et puis, déclic. Il accourent vers la mate malgré leur tenue. Ils se tiennent devant elle, une fille à moitié en panique, la main crâmée, du sang sur elle et cet homme couvert de bandages plus ou moins bien fait.

    Oros tout puissant qu'est-ce que c'est ?!

    I-il es-je sa-je-j-pa-bless-l'hopi-hopiti- j'l'embarque à l’hôpital, on verra ça plus tard.

    L'un d'eux vient de l'interrompre mais, au moins as-t-il la même idée qu'elle. Sans attendre, ce dernier prends Volf sur son dos et commence déjà à prendre le chemin de la ville. Judith reste genoux à terre, main tendue vers Volf, en vain. Quand à l'autre garde, il reste fixé, un peu hébété en ayant le bras brûlée juste sous son nez.

    V-votre bras, oh bon sang, vous allez bien? Qu'est-ce qu'il s'est pass- Aide-la au lieu de poser des questions abruti !

    Le gars mal à l'aise qui reste bouche-bée, à bégayer un début de son avant de poser sa main sur le dos de Judith et l'aider maladroitement à se relever.

    Et le trajet se termine comme ça. Un garde au sang-froid qui a su ramener le masqué à temps et l'autre qui tentait d'accompagner tant bien que mal une jeune fille tête baissée, tremblante, encore.

    La suite des événements? Ils sont arrivés à l'hopital, on leur a trouvé une place, à tous les deux. Plus tard encore, ne reste qu'eux deux et un guérisseur, usant de magie blanche pour soigner l'homme au masque. Judith est sur un lit juste à coté, à regarder, son manteau retiré. Elle aussi semble avoir eu droit à son traitement. Tous les bandages de son corps, ils sont différent, blancs et mieux agrafés. En même temps, vu l'état de sa main, difficile de lui laisser le choix.Volf aussi a eu droit à de nouveaux bandages. La lueur dans le creux des mains du guérisseur s'éteint.

    Bon, après le poison, soigner ça, c'était le plus simple. Il se tourne vers la jeune fille, d'un air bien trop calme. Il a de la chance, un basilic, ce n'est pas aussi clément d'habitude. Il va s'en sortir sans trop de problèmes.

    Ils connaissent leur métier ici et des basilic, ils en ont déjà vu des "traces". Cela dit, son regard se pose sur les bandages de la femme. Autant Volf est stable et sa condition est à leur portée, autant ses brûlures qui n'ont pas pu être guéries...

    Tu as encore des douleurs? Elle secoue la tête, se recroquevillant légèrement, sans rien dire. Un silence passablement pesant auquel le soigneur met fin.

    Tu as été traité pour ça? Elle secoue encore de la tête, son regard évitant le sien.

    Hmm... Je connais un moine, il n'est pas orthodoxe de nature mais il sera sûrement capable de faire ta rééducation. La petit tourne ses yeux vers lui, interrogée. Décidément, elle avait l'air perdue, de quoi presque faire soupirer le soigneur. Ça demande toujours un peu de tact. Vous savez, le genre chose dont on a pas toujours le temps d'en avoir en hopital.

    Je vais être honnête. Si on ne peut pas guérir tes brûlures ici, on ne pourra jamais le faire. Lui en revanche, il pourra t'aider à vivre avec, comme avant. Enfin presque.

    Judith détourne le regard à nouveau, encore et toujours dans un silence de plus en plus pesant. Ça y est, il lâche finalement un soupir. Clairement, elle n'avait pas l'air d'avoir envie d'être aidée, pas sur l'instant. Le guérisseur se tourne un instant sur Volf, toujours inconscient, avant de revenir sur la jeune fille.

    Si jamais tu te décide... Natsume Shimomura, c'est son nom. Tu le trouveras parmi les éossiens. Il se racle la gorge avant de prendre ses affaires, s'apprêtant à partir.

    Je doute qu'on te retienne si tu pars. Lui en revanche... Tu compte le laisser seul cette nuit?

    Soudaine et vive réaction de la métisse. Elle se tourne tout de suite, le regard presque noir. Pas de réaction venant du soigneur, rien si ce n'est qu'il s'en va. Il a eu sa réponse, et ça le satisfait.

    Ne reste plus qu'elle et Volf, dans une chambre. Le soleil s'est couché, contrairement à Judith. Tout ce qu'elle fait, c'est rester assise sur son lit, à surveiller celui du bouffon. Elle va rester là, à attendre son réveil. Après tout, c'est une invocation, le sommeil ne lui sert pas. Et puis, son esprit est bien assez embrumé pour qu'elle puisse s'occuper en attendant. La proposition du guérisseur...Est-ce qu'elle a seulement envie de changer les choses? Jusqu'ici, elle n'a fait que se laisser aller. Les seuls qui ont un peu égayés ses journées, c'était Rosie, Iris et lui. Elle a toujours gardé la tulipe dans ses cheveux d'ailleurs. Ce bouffon. Maintenant qu'elle est calmée, il lui parait...un peu louche, et pourquoi ce masque? Enfin bon... Elle se connait, dès son réveil, elle va forcément plus se préoccuper de son état qu'autre chose.

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    「 Réveil dangereux」
    Volf était endormit. Il ne savait même pas qu'on s'occupait de ses blessures. Judith avait réussit à l'emmener jusqu'à l'hôpital. Avec l'aide de gardes mais l'objectif principal avait été atteint. Pour le moment, il ne pouvait pas la remercier. Malgré ses blessures corporelles effacées, son esprit était toujours en proie à l'incertitude et à la colère. Le soigneur avait prit soin d'enlever son masque afin de guérir toutes ses blessures. On avait retiré ses vêtements aussi. Il n'avait sur lui qu'une tunique de patient. Il dormait sur le côté et Judith n'avait pas encore une visibilité sur son visage. D'ailleurs, la nuit était tombée et il n'y avait qu'une petite bougie pour illuminer la pièce.

    La fin des visites allaient bientôt sonner. Pendant ce temps, l'homme endormit était en train de faire un rêve cauchemardesque. Il était en plein milieu d'un village déserté. Il marchait à travers les rues sombres et sales. De la boue se trouvait à ses pieds. Il ne savait pas ce qu'il faisait ici. Quand il entendit le cri d'un loup résonner au loin. Sans savoir pourquoi, la peur le tenailla. Il commença à marcher de plus en plus vite et à chercher un endroit où se cacher. Il essaya d'entrer dans les maisons mais elles étaient toutes fermées à clef.

    Au bout d'un moment, il se trouva à la sortie du village. Il hésita à continuer car il allait se trouver sur un chemin hostile et à la vue de n'importe qui sans maison pour le couvrir. Mais il était déjà trop tard, une bête énorme arriva. Prit de panique, il tomba à la renverse et ne pu qu'observer ce monstre s'approcher de lui calmement. Sa mâchoire pouvait broyer tout son corps d'un seul coup. Volf ferma les yeux pour ne pas voir arriver ce qui l'attendait. Et le monstre ouvrit sa gueule pour le manger tout entier. A ce moment là, le mercenaire se réveilla subitement en sursaut.

    Le regard levé vers le plafond de la pièce. Ses yeux rouges sangs exprimaient la colère. Il se redressa sur son lit, désormais en position assise. Il se rendit compte que quelqu'un était encore là. C'était Judith qui semblait veiller sur lui durant son sommeil. Cependant, il allait agir de manière étrange. La nuit était présente et propice à ses pulsions internes. Surtout après ce qu'il avait vécu plus tôt, son esprit était confus et contrôlé par son désir de vengeance. Mais c'était surtout à cause de ce cauchemar qui ne présageait rien de bon. Il sauta d'un seul coup vers la demoiselle et tenta de l'étrangler. Ses mains visaient clairement son cou. Il ne savait plus ce qu'il faisait.

    Il allait probablement retrouver ses esprits rapidement. Peut être qu'en le choquant un peu, cela accélérera le processus. Un coup ? Des mots ? Un cri ? cela alertera surement d'autres personnes qui pourraient intervenir. Dans tous les cas, selon la résistance de Judith, elle pourra être blessée, voire en mourir ? La force de Volf n'était pas celle d'un humain lambda.

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    C'était calme, silencieux, et puis, d'un coup, Volf qui se relève brutalement, suffisamment pour pour faire sursauter Judith. Première fois qu'elle voit son visage, mais son visage... Il a l'air hors de lui, enfin... Le "lui" qu'elle a connu à l'académie. Il l'inquiète, l'effraie presque même. Il a le regard fou, comme s'il était en pleine rage. La métisse quitte son lit pour poser les pieds au sol, hésitant à aller dans sa direction.

    M-mo-mons-monsieur V-volf...?

    Puis, comme ça, sans crier garde, voilà qu'il bondit dans sa direction, avec des mains...Comme s'il s'apprêtait à l'étranger. Le sang de Judith ne fait qu'un tour, apeurée, et pour de vrai. Qu'on l'attaque c'est une chose, mais lui? Dans son état? Et, juste, comme ça?! Elle n'a même pas lâché un petit cri, souffle coupée. Un sursaut, un pas en arrière et...Ses yeux se sont mit à briller, encore. La panique qui vient de disparaître, comme par magie. Son regard devenu stoïque, d'acier, comme celui de Basmath. L'esprit de la mate devenu étonnement lucide.

    Judith se baisse et s'élance sur le coté, esquivant Volf alors qu'il se jetait sur elle. Entre sa ruée et l'esquive de la mate, Volf venait déjà de dépasser la petite. Par réflexe d'entrainement, Judith se retourne et s'apprête à le frapper d'un coup de coude en pleine colonne vertébrale...Avant de se rappeler de l'état du grand brun. La lueur dans ses yeux disparaît, et son regard redevient celui de la Judith qu'on connait. Juste au dernier moment, Judith retire son coude. Au bout du compte, elle a juste poussé Volf jusqu'à l'autre lit avec son avant bras, rien de méchant. Reste à voir s'il allait s'écraser ou non.

    V-volf?!

    Alors qu'elle se relève, choquée parce qu'il venait de se passer, de ce qu'il a tenté de faire...et de ce qu'elle a failli faire.

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    「 Remerciement 」
    A cause de son mauvais rêve, Volf était en proie à une colère incontrôlable. Il s'était réveillé avec la volonté d'attaquer la première personne. Il avait donc tenté d'étrangler Judith alors qu'elle s'inquiétait pour lui. Fort heureusement, elle réussit à l'éviter et rien de grave n'arriva. Dans son élan, Volf heurta l'autre lit et ne se fit pas vraiment mal non plus. Cependant, sa hargne ne disparu pas aussitôt. Il se retourna vers elle, le visage gâché par cette colère.

    Il voulu l'attaquer à nouveau mais quelque chose le fit hésiter une seconde. Sa sauveuse avait gardé la tulipe qu'il lui avait donné. Cela raviva un souvenir qui n'était pas si lointain que ça. Il ne la connaissait pas vraiment et n'avait donc pas de lien très fort mais vu qu'il n'était proche de presque personne, cela était suffisant pour être marquant. Le lycan posa une main sur son front, il était en train de reprendre ses esprits.

    - Je ...

    On entendit le bruit d'une fenêtre qui s'ouvrit d'un seul coup. Effectivement, quelqu'un venait de pénétrer dans la pièce. Une personne masquée tout de jaune vêtu et avec un bâton pour se tenir debout. Il ne semblait pas menaçant mais qui pourrait faire confiance à un inconnu venu de nul part?

    Celui-ci leva son bâton vers Volf et une lumière en jaillit. Le loup garou tomba à genou mais resta conscient. On l'entendait respirer plus fort, le regard perdu et vers le bas. Puis l'homme en jaune s'adressa à Judith, d'une voix trahissant sa vieillesse.

    - Ne vous inquiétez pas. Ce garçon possède un cœur résistant mais les ténèbres semblent s'immiscer en lui comme un poison. Je vais prendre soin de lui. Oh mais excusez moi. Où sont mes bonnes manières ? On m'appelle "Aube". Quel est votre nom demoiselle ?

    Le mercenaire reprit sa respiration normale et se redressa. Son regard était plus posé et on voyait qu'il avait reprit son calme malgré les quelques gouttes de sueur sur son front. Il se rappela de ce qu'il venait de faire à Judith et ne savait pas vraiment comment réagir. Elle devait avoir peur de lui désormais. Elle n'était pas partit en courant par contre et avait montré du sang froid face à son agression.

    - Je ne sais pas ce qu'il m'a pris... Je suis désolé si je t'ai fais peur. Mais c'est passé. Pour m'excuser et aussi pour te remercier de ton aide, tu peux me demander ce que tu veux. J'essaierai de faire au mieux. Dans la limite du possible bien sur. Je ne suis pas encore aussi puissant qu'un dieu.

    Comme s'il venait de terminer un spectacle, il s'inclina telle une révérence ou devant une personne de sang noble. Il resta comme ça quelques secondes, en attendant de recevoir une réponse. En attendant, Aube repartit par la fenêtre et lança une dernière phrase à l'attention du bouffon.

    - Aurevoir mademoiselle. Joker, je t'attends là où tu sais. J'ai deux ou trois trucs à t'apprendre.

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    Elle a évité Volf à temps mais tout ça pour qu'il se vautre sur le lit d'en face. Ça n'a pas l'air de l'avoir déphasé, encore moins ralenti. Il s'est retourné, le regard toujours aussi fou. Quant à Judith, ses yeux n'ont plus cette lueur qui semblait clarifier son esprit. Elle a peur, et ça se voit. Elle reste un peu plantée là bouche bée, hésitante entre se défendre comme tout à l'heure ou tenter de le raisonner. Et puis, résignée, elle se met en position, parée à esquiver une fois de plus, sans chercher à le blesser. Peut-être qu'avec le vacarme, le personnel de l’hôpital va venir l'arrêter. Tout ce qu'il faut, c'est tenir bon. Ses yeux commencent à luire à nouveau, son regard plus sévère, perçant...Et puis Volf changea du tout au tout, confus, à se tenir la tête. La lumière dans les yeux de Judith disparaît aussitôt, tout ça pour qu'elle se retrouve à nouveau confuse. Les yeux écarquillés, toujours choquée par la situation, d'instinct, elle fait quelques pas en avant, main tendue vers lui.

    M-m-ons-monsieur V-vo- Mais pas le temps de finir ses mots. Quelque chose s'ouvre derrière eux.

    La petite se retourne aussitôt, presque prête à se remettre en position pour attaquer, par réflexe -à ce stade-. Une silhouette tout de jaune vêtu et masquée. Par réflexe, Judith fait deux-trois pas en arrière. Ses yeux dévisagent l'inconnu, totalement incapable de comprendre ce qu'il se passe. L'inconnu lève son bâton sans que la métisse n'ait le temps de faire quoique ce soit. Une lumière et le bruit du bouffon masqué qui s'effondre. Sans réfléchir, la mate s'avance déjà vers Volf en se mettant à son niveau.

    M- Et maintenant la voilà incapable de sortir un quelconque mot audible. Et l'homme en jaune commence enfin à se faire entendre.

    ...Qu'est-ce que c'est que ce charabia? Même pour elle qui revient d'entre les morts, c'est surréaliste comme discours. On croirait entendre un personnage comme dans les vieilles histoires... Cela dit, il en a aussi l'allure, son "nom" aussi. Aube? Qu'est-ce qu- Elle se tourne aussitôt vers Volf qui se relève déjà, et elle avec, synchrone. Judith n'a pas répondu à cet "Aube", trop de choses se passent d'un coup pour y penser. Elle le regarde bouger et l'écoute. ...Elle ne comprends plus rien maintenant et la frustration commence à venir en le voyant déjà faire la révérence et l'autre masqué faire les adieux. Elle s'en moque qu'il lui doit quelque-chose ou quoique ce soit. Aussitôt, Judith se tourne vers l'un puis l'autre, de façon successive.

    M-mais at-att-ttendez, qu-qu'est-ce qu- L'homme au masque est partit, s'adressant avant tout à "Joker"...Volf? La métisse s'avance brusquement, comme pour tenter de le retenir en vain.

    At-attend-dez ! Trop tard, il est partit.

    Aussitôt, l'invocation se tourne vers Volf, encore plus confuse qu'avant.

    C-c'éta-était qui? Et v-vous qu'-comment? P-po-qu'est-ce qu-qu'il s'est p-p-passé? Et p-pourq-pourquoi vous é-ti-tiez dans cet-t ét-tat ?

    La frustration laisse place à la colère avant de se voir remplacée par l'inquiétude. Il lui fait peur, mais parce qu'elle se fait du mouron pour lui. Et d'une voix faible-

    ...M-mo-monsieur V-vo-volf?

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