AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • What Love Really Means ? ‹‹ pv Gaby
    Connexion
    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
    Avatars illustrés
    Pas de minimum de lignes
    Le Deal du moment :
    Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
    Voir le deal

    2 participants

    more_horiz


    NiKlaus
    Gaby :coeur:
    What Love Really Mean
    On repart sur un deuxième RP (a)
    NOMBRE
    VORNAME

    Le magimorphe se réveilla dans les beaux draps de la demeure somptueuse de son chère et tendre Gaby, dont il avait apparement passé la nuit, il faisait jour étant donné que c’était cette même lumière qui l’avait réveillé, il avait confortablement dormi, il faut l’avouer et pis son rêve était tout aussi satisfaisant, il s’était mis à rêver que lui et Gaby étaient sur le sable chaud de caldissia, les pieds dans l’eau de l’oasis a observer le paysage désertique mêlée a une verdure luxuriante, bon c’était plus ou moins un pique-nique en fin de compte, un bon truc romantique dont Klaus raffole, mais pour les faire dans la réalité c’était autre chose.

    Klaus s’était bien sûr réveillé silencieusement, son beau et doux prince charmant était toujours dans les bras de Morphée, niKlaus tourné dans sa direction était littéralement entrain de le dévorer des yeux, de ses précédentes relations, il n’avait pas eu le luxe de pouvoir admirer leur joli minois, là il le pouvait et s’en délectait très sincèrement. Mille idée lui tiraillait, il pouvait le réveiller délicatement avec quelques baiser par-ci par là pour au final finir dans un tendre câlin, se blottir un peu plus dans les bras de Gaby afin de repartir en quête de sommeil ou encore l’observer longtemps jusqu’à ce que celui-ci se réveille, toute ces idées lui allait très clairement mais pour l’heure.

    Il avait bien envie de faire pipi quand même. Il se leva donc délicatement, prit son pantalon  qui trainait à même le sol & l’enfila sur le champ, car l’idée de se balader nu dans la demeure de la nymphe ne l’enchantait pas vraiment quand bien même il n’y avait personne pour les zieuter, il ne voulait pas prendre une mauvaise habitude de ce type, ça l’éviterait de le faire chez lui, là où il y a… quelqu’un.

    Après son p’tit tour au WC, il décida de faire un rapide détour au salon, là où se trouvait son sac, oh et oui, vu que Gaby et lui se voyait de plus en plus, il avait eu le temps lors d’un après-midi à une visite guidé proposé par le maître de maison, ce qui s’avérait très divertissant, le nombre de pièce était tout de même à mon gout trop, mais la décoration était TOP en tout cas, ça lui donnait des idées déco, même si très clairement, reproduire ça chez lui, n’était peut-être pas la meilleure des choses à faire.

    M’enfin bon, il ne devait pas perdre de vue son objectif, celui de chopper au passage un p’tit bouquin sur la conjuration où une histoire fantastique, il en avait un de chaque, mais bon… théoriquement, son ouvrage sur la conjuration conte l’histoire d’être mystique, donc c’était à peu près la même chose, va pour ça alors.

    Avant de remonté les escaliers, Klaus fit un autre détour mais cette fois-ci en cuisine, oh il prit trois fois rien, juste une importante quantité de fruit tout ça transporté sans l’aide d’un sac, autant dire qu’il jouait vraiment à l’équilibriste avec autant de chose dans ses bras, m’enfin bon. En repassant une nouvelle fois dans le séjour, il observa un long moment l’un des tableaux de la pièce, le plus grand d’entre tous mais aussi le plus beau, ce n’était autre que le portrait familial, où on pouvait discerner d’abord son père, dont il faut le dire lui ressemblait beaucoup, à sa droite se tenait sa compagne et tante de sa chère Alyss, enfin se trouvait assise, une autre jeune fille, suivant la parenté de Gabryel elle devait être… sa sœur ? Sa petite sœur, oui c’est ça, elle avait un sourire contagieux, qui lui donnait un air lumineux sur la toile, il n’y avait rien à dire, elle était tout simplement sublime.

    Soudain conscient, de la durée de son absence, le magimorphe pressa l’allure en direction de la chambre de son bien aimé amant, enfin arrivée devant la porte, il se demanda sérieusement si il fallait toqué, mais bon, c’était un peu stupide non ? Il ouvrit alors la porte, d’abord à une fente, puis petit à petit, et il y rentra.                    .

    What Love Really Means ? ‹‹ pv Gaby Paques11
    Et voilà le deuxième petit lapin de la deuxième chasse ! Tous ces roucoulements l'intriguaient.
    Parlant de roucouler, est-ce qu'on peut dire que les poules le font aussi... ? Car un petit lapin a cru en entendre.

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +

    Sa peau fusionnant presque à celle de son amant, Gabryel se sentait revivre un peu à ses côtés. Il réussissait à naïvement se plonger dans une torpeur pour oublier le temps d'une nuit toutes ses pensées négatives. Ses mains s'aventuraient avec une confiance certaine sur le corps du diplomate, il découvrait chaque centimètre de sa chair, se délectait de ses yeux verts et se nourrissait avec avidité de ses baisers. Ses douces et fines lèvres n'avaient plus aucun secret pour le militaire, il lui arrivait bien souvent d'étirer les siennes en un long sourire lorsqu'ils s'embrassaient. C'était une relation pleine de passion qu'ils vivaient. Ils étaient emplis de fougue et ne pouvaient guère se passer l'un de l'autre très longtemps. La chaleur qui émanait des deux êtres fut suffisante pour réchauffer toute la chambre et tous les deux étaient en sueur. Ça ne lui plaisait pas, toute cette transpiration, mais Klaus avait le don de lui faire oublier toute sa négativité rien qu'en passant sa main dans ses cheveux. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi accro au corps de quelqu'un. Et honnêtement, il ne pensait pas qu'il allait l'être autant de cet homme. Le souffle court, haletant, s'échangeant encore et toujours des caresses, ils finirent par tous les deux sombrer dans les bras de Morphée. Et si l'on observait bien, on pouvait apercevoir sur le visage angélique et endormi du général un rictus apaisé. Oui, son ex-collègue l'apaisait. Il savait qu'à ses côtés il n'avait pas à avoir peur de se lâcher. Il avait besoin de parler. Et il lui semblait qu'il ne pouvait exprimer ses pensées sans pudeur qu'à cette personne. L'aimait-il ? Pas sincèrement. Il ressentait une profonde affection, il se liait avec lui par luxure, mais le désirait-il autrement que dans ce sens ? Il n'en était pas sûr. Le basané lui avait, lui, confié son coeur, bien que Gaby n'en ait pas encore conscience. Pourtant, ils se voyaient souvent. Leur relation était privée, certes, mais ils avaient dépassé le stade du plan d'un soir. C'était plus que cela. Mais, il ne trouvait pas les mots juste pour les placer sur cette attache. Peut-être redoutait-il le fait de se tromper ? Il préférait vivre dans l'ignorance pour ne pas affronter une trop dure épreuve. Il redoutait le jour où il allait se lasser de cette routine. Il y pensait déjà. En avait déjà peur.

    Son sommeil avait été profond. S'extirpant doucement du royaume de douceur qu'était celui des rêves, il papillonna des yeux et pivota son buste pour se retrouver sur le dos. Klaus n'était pas à ses côtés ce matin là, mais il devina au bruit de pas qu'il devait être dans le salon. Se frottant les yeux, il se leva prudemment pour ne pas avoir la tête qui tourne, et il attrapa un bas léger. Baillant grandement, il avait l'impression d'avoir peu dormi et ça devait certainement être le cas. A travers la large vitre, il put apercevoir son reflet et il sourit aux marques bleutées déposées dans son cou par le jeune homme non loin d'ici. Mettant de l'ordre dans sa chevelure, il revint finalement se coucher dans son confortable lit. Ne couvrant que ses jambes de la couverture blanche, il laissa son torse nu se rafraîchir un peu. Le Venomania lança un regard vers la place où avait dormit son amant et il posa sa main sur les pliures du drap, se remémorant les sensations de la nuit passée. Il fut sortit de ses pensées par le bruit de la porte qui s'ouvra. Klaus se trouvait là, fraîchement réveillé lui aussi, avec dans ses bras plusieurs fruits disposés d'une telle façon à garder un équilibre hasardeux. Le propriétaire des lieux se leva et l'aida à déposer la nourriture sur la commode. Bien qu'il n'était pas adepte des repas au lit -ça peut salir- il le laissa faire. En lui prenant les agrumes des mains, il se stoppa un instant. Ses yeux passèrent sur sa bouche et il n'y résista pas plus que ça. Se régalant d'un ultime baiser matinal, il rompit rapidement le contact, taquin, et lui tourna le dos en croquant dans une pêche juteuse. Le goût doux et sucré du fruit lui chatouilla les papilles tandis qu'il pivota légèrement pour lancer un regard en biais à l'Evergarden. Le détaillant un instant, il constata une fois de plus qu'il n'avait pas perdu son physique de l'armée. Il était toujours bien sculpté. Peut-être pas autant qu'auparavant, mais bon. Gaby lui possédait cette musculature sèche et saillante, son rythme de vie se reflétait sur son corps.

    « Tu as pris tes repères ici à ce que je vois. » Lui lança-t-il, un sourire malicieux sur la face. « Niklaus, tu ne serais pas un peu trop à l'aise ? »


    S'approchant de lui en le dévorant du regard d'un air provocateur, il approcha son visage du sien mais dévia de sa trajectoire pour venir lui susurrer au creux de l'oreille.

    « Je suis content que tu te plaises ici. » Revenant à une distance raisonnable, il lui caressa la joue du bout du pouce et croqua une nouvelle fois dans son petit déjeuner. « Tu es libre aujourd'hui ? Je me suis dis qu'on pourrait se balader un peu. Ou alors, rester ici à glaner toute la journée. Je m'exécuterai au moindre de tes ordres, Klaus Evergarden. »


    Il était dragueur, encore, comme s'il tentait de le re-séduire jour après jour. Il ne pensait pas toujours ce qu'il disait, mais ça n'était pas important, si ? Tout ce qui importe, c'est le résultat, pensait-il.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    GABYYYYYY
    What Love really mean ?
    Voici le tant attendu post (a)
    NOMBRE
    VORNAME

    Lorsqu’il poussa la porte menant à la chambre dont il avait passé une nuit exquis, Le magimorphe eut la surprise de voir son amant lui aussi réveillé, l’était-il depuis un moment ? L’avait-il fait attendre ? avant-même qu’il ait pu l’interroger celui-ci se leva précipitamment à sa venue et l’aida a déposer son fardeau, oui bon il avait prit beaucoup de fruit, mais il mangeait aussi énormément, cela coulait de source, à peine avait-il prit une partie que le Vénomania, se rua sur lui, lui volant un baiser, contact qui avait été fait avec tellement de passion, que cela lui remémorait hier.

    Toutefois, il se retira d’un mouvement vif un fruit à la main et lui tourna à présent le dos, pour NiKlaus, il s’était détaché un peu trop vite de lui à son gout, il releva la tête dans sa direction, tandis que l’autre était de nouveau entrain de l’observer à quoi songeait-il ? À leurs ébats nocturne ? Pff, ce moment si bref, le rendait d’autant plus irrésistible, mais ça il n’en dit rien et se contenta de le penser.

    Tient d’ailleurs, Gabryel fut le premier à parler, toujours un brin de malice autant dans sa voix que sur son visage, il fit un constat très juste, l’émissaire, se sentait à son aise, dans cette demeure si titanesque comparé à la sienne, chose qui l’avait quelque peut intimidé lorsqu’il y était venu pour la première fois, mais depuis, ses visites de plus en plus récurrente, il s’était facilement fait à la grandeur des espaces, la multitude de pièce et connaissait assez facilement l’itinéraire adéquat pour allez n’importe où.

    Il avait, semblerait-il dépassé l’état de plan d’un soir, comment devait-il caractérisé la nature de leur relation désormais ? « Plan régulier ? », « Prémices d’une relation ? » ou encore « En phase de test » honnêtement il n’en avait pas la moindre idée sur quel pied danser, mais si cela pouvait se muer à une vrai relation, il ne dirait pas non. En tout cas ça allait, du moins pour l’instant, il le lui fit son plus beau sourire matinal et suite à un bâillement, répondit à ses dires :

    Mmmh… peut-être bien, en tout cas, celui qui est le plus à l’aise de nous deux, en définitif reste toi à pouvoir me voler des baiser aussi facilement… tu m’laisse franchement sur ma faim tu sais ? Il avait terminé sa phrase avec une petite bouille semi-boudeuse, semi-chien battu, allait-il craqué ?

    Peut-être bien, puisque celui-ci s’avança dangereusement envers sa personne, allait-il finir ce qu’il avait commencé un peu plus tôt ? Apparement non… l’amadouer n’aura pas été suffisant, il en avait bien peur, néanmoins, ce qu’il entendit tout près de son oreille eut de quoi lui réchauffer le cœur, bien plus qu’une succession de baiser orchestré par le général caldissien. Il semblait tout aussi content que le métisse de cette relation charnelle, tant mieux , pensa t-il  c’est qu’il tient un minimum à lui. C’était bon signe.

    La Question suivante, révéla en lui un profond interêt soudain, il le laissait décider ? Oh, il le lui laissait deux choix très intéressant l’un comme l’autre, si il optait pour l’option « glandage » c’était presque certain qu’il allait commencer à discuter un peu pour au final repasser à des choses bien plus sérieuse au corps à corps, orchestrant à eux deux une mélodie des corps digne de ce nom.
    En revanche, s’il décidait que le « couple » oui bon il s’imaginait des choses, bref, sortent se balader que ce soit dans les luxueux quartier ou encore à l’extérieur de la cité, cela serait quelque peu, une manière d’exhiber leur relation en publique, non ? jusqu’à aujourd’hui tout ce qu’il faisait relevait du privée, excepté le fait qu’ils s’amusent tout deux ensemble dans les tavernes de son quartier favoris.

    De plus c’était une très belle occasion d’effectuer le pique-nique romantique dont il avait rêvé précédemment, son choix était tout indiqué et il avait une idée des plus « taquins » de lui répondre.
    Il s’approcha d’abord un pas, puis un autre, jusqu’à ce tenir à très forte proximité de Gaby, il en profita un instant pour se noyer dans ses merveilleux yeux d’une couleur si mystique, si peu conventionnel, il pouvait entendre de là, sa respiration, le battement de son cœur, qui accélérait à mesure qu’il approcha sa tête de la sienne.

    Pour en fin de compte, faire entrer en contact son front au sien, son nez au sien, ses lèvres quant à elle, décida de laisser une marque non pas sur les sienne mais aux creux des siennes, assez pour lui laisser ce même sentiment « d’inachevée » qu’il lui procura tout à l’heure. Au final il passa sa tête par-dessus son épaule pour l’enlacer simplement, il lui déclina sa réponse d’un ton joyeux :
    Il est vrai que resté ici avec toi, rendrait les choses très vite plus chaude et harmonieuse, chose dont je raffole, toutefois, faire un tour à l’extérieur pour rendre une petit visite à la verdure florale par de-là les murs, est tout aussi attrayante… mon choix se porte donc sur un pique-nique en plein air

    À mesure qu’il parlait il le serra de plus belle tout contre lui, tout en les faisant avancer encore plus près du lit,  il ne voulait en aucun cas lui laisser la possibilité de le fuir, laissant leurs deux corps se partagé une chaleur si intime, si caractériel. Il ne manquait que le clou du spectacle. Il releva la tête pour de nouveau observer son gabryel, il s’apprêtait à lui accorder un nouveau baiser, soudain… il prit possession de l’agrume rosée par l’une de ses mains, tandis que l’autre se plaça sur son torse musculeux se chargeant de le pousser sur la masse douce qu’est la couette & le matelas de Gaby.
    Il avait habilement réussit à lui jouer un tour, seulement… le militaire n’avait pas dit son dernier mot, en tombant, il eut le vilain réflexe de vouloir se rattacher à une chose, et cette chose fut le bras gauche de klaus, qui malheureusement pour lui allait, lui aussi chuter.

    Mais au contraire de la nymphe, ce sera sur une surface moins douce, mais tout aussi réconfortante, il avait par ailleurs, tâcher de laisser son bras droit bien haut là ou le fruit résidait encore, tâcher ce très beau lit n’était pas dans ses plans tout de même, il ramena son bras qu’un fois vers lui, pour à son tour croquer dans le fruit lui insufflant, un gout des plus rafraichissant en bouche.

     Il parla d’une voix légèrement entravé à son interlocuteur :
    Au faite, j’ai réveiller Bjorn en descendant on l’emmène je suppose ? Cela avait beau le ton d’une interrogation, le magimorphe souhaitait la présence de loup parmi eux, il ne s’était pas tout à fait encore familiarisé avec lui, bien que l’animal avait lui maintenant assimilé sa présence.                                     .

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +

    Gabryel avait les idées floues. Il ne savait pas vraiment quoi penser de l'homme face à lui. Il éprouvait un réel sentiment envers lui, mais il était profondément certain que ceci n'était malheureusement pas de l'amour. Alors que Klaus parlait, le militaire ne l'écoutait pas. Ou peu. Il s'était noyé dans ses yeux verts, prit d'une soudaine nostalgie. Une lueur presque triste passa comme un éclair dans son regard, mais il était sûr que l'autre ne l'avait pas remarqué. Tant mieux. Perdu dans ses pensées, il affichait par habitude un léger sourire. Ce qui le fit revenir à la réalité fut la sensation de chaleur sur son front. Reprenant pleinement conscience, son rictus s'évapora tandis qu'il ferma ses pupilles pour profiter un maximum de cette proximité. L'Evergarden avait cette capacité à l'apaiser. Il réussissait, seul Omnis sait comment, à l'ancrer dans le présent. Son souffle était court, on aurait presque dit que le général était en apnée. Les mains transpirantes, il voulu un instant le saisir pour l'embrasser, mais il ne fit rien. Au final, il aimait la simplicité de ce geste. C'était doux et réconfortant. Finalement, le basané choisit la seconde option et décida d'un pique-nique en plein air. Peu à l'aise avec l'idée d'aller dans les jardins publics, le noble se dit néanmoins qu'il trouvera un moyen de l'emmener hors des murs. Hors de cette cage géante. La nymphe se rendit compte que l'étreinte de son compagnon se trouva être plus forte et doucement il l'emmenait vers le lit. Pendant un court instant, Gaby cru à une tendresse de plus, mais il fut surpris de sentir la main de son amant lui chiper le fruit et le pousser d'une main sur la surface moelleuse. Bon, il s'y attendait un peu. Malicieux, il s'agrippa par réflexe à son bras gauche et plaça sa seconde main sur la hanche du caldissien. Lui souriant, il se régala de ce spectacle. Il l'observa croquer à son tour dans la pêche qui -heureusement pour lui- n'avait rien taché. Le diplomate reprit la parole pour lui demander, un brin capricieux, si Bjorn viendrait avec eux. Après tout, pourquoi pas ? Le loup apprécie les sorties et n'est guère de ceux à être envahissant, alors oui, ça lui semblait possible.

    Doucement, Gabryel descendit son regard vers le bras portant le fruit. Il vint faire glisser ses doigts sur la peau de son amant et lui déroba la nourriture avant de la jeter dans le panier non loin de là. Suite à cela, il vint poser sa main sur la joue de celui aux cheveux bruns et il se perdit à nouveau dans son regard. Le militaire ouvra la bouche, murmura un « Oui, pas de soucis. » et se leva doucement en s'extirpant de l'emprise de Klaus. Cet homme était une vipère. En tout cas, le général le voyait comme tel. Il se refusait à lui ouvrir son coeur, pourtant il était si... parfait. Et ça l'agaçait. En réalité, il avait affreusement peur de ça. Peur de s'attacher à lui. Peur qu'il devienne une faiblesse. Il ne lui accorda pas de baiser, malheureusement pour lui, et se contenta de s'habiller pour cette journée qui s'annonçait spéciale. Vêtit de blanc pour la grande majorité, il ne se tourna pas pour regarder où en est Klaus et préféra sortir de la chambre. Se dirigeant minutieusement vers son endroit fétiche, il attrapa une bouteille de vin. Ça fera l'affaire, pour pimenter tout cela. S'étirant doucement, il souffla. Appelant son acolyte d'un sifflement, il entendit ses griffes sur le plancher se rapprocher de lui. Caressant doucement le haut de son crâne, il lui sourit. Mais Bjorn sembla avoir un regard accusateur, comme s'il disait « T'es sérieux de le laisser en plan ? Maître indigne. », ou alors c'est son propre esprit qui lui fit passer ce message ? Peu importe. Lançant un regard par-dessus son épaule, il déposa sa bouteille sur la table et revint à la chambre avant de s'adosser à l'entrée de celle-ci. Les bras croisés sur sa poitrine, il le fixa de ses yeux lavandes et finit par s'approcher silencieusement. Il vint se blottir contre lui et déposa sur son front ses lèvres, avant de doucement descendre et de l'embrasser avec une douceur plutôt surprenante. Klaus semblait prêt alors Gabryel lui attrapa la main pour lier ses doigts aux siens. Le guidant à travers la maison, il ouvrit la porte d'entrée et ensemble ils firent face au grand jour. Le soleil les illuminèrent un instant et Gaby plissa même les yeux. S'échappant de la Ville-Haute, le général lâcha la main de son amant et le prit par la taille pour l'approcher un peu plus prêt de lui, comme pour signifier un peu plus sa possessivité. Celui aux cheveux d'ivoires s'arrêta à un petit marchand et ensemble ils discutèrent de banalité avant d'enfin passer à l'achat de nourritures et même d'un grand drap rouge ! Ça sera parfait. Sur le chemin vers le mur, Gaby parla un peu avec son compagnon :

    « Je crois que j'ai une petite idée d'où on pourrait aller... Je te laisse deviner, petit indice : ça me correspond parfaitement. »


    Pour l'aider dans sa devinette, Gabryel fit un petit mouvement de main et de ses doigts surgirent quelques petites goûtes d'eau. Il était connu pour être excellent en magie, il se distinguait par ça d'ailleurs. Lumineux et pétillant, avec un grand sourire, le Venomania semblait avoir de nouveau mit son masque. Pour l'instant.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gaby
    What’s love really mean
    Bjron x Cosmo true best couple de ce RP
    NOMBRE
    VORNAME

    Et voilà, c’était décidé, ils allaient passé ensemble leur matinée dans un formidable pique-nique en plein air, quelque soit la destination, cela lui plaisait fortement, un date amoureux si simpliste, si romantique, vraiment de quoi le faire mourir d’amour.

    Il n’avait même pas capter que son « compagnon » lui avait reprit le fruit des mains et l’avaient jeter le plus loin possible de son lit tout propre, pendant un instant gabryel se mit à le contempler face à face, Klaus était parfaitement stoïque ne comprenant pas vraiment le pourquoi du comment, mais il s’en fichait car lui avait une vue sur l’un des aspects physiques préféré de son général, ses yeux.

    Il s’extirpa de son étreinte pour rejoindre sa commode afin de se vêtir, quand au magimorphe et bien… il n’avait pas un si large choix que ça, la majorité de sa garde robe était resté chez lui, et Bien qu’il séjournait de plus en plus chez Gabryel, il ne voulait pas l’envahir et puis, leur style était assez opposé, les vêtements du presque quarantenaire était luxueux, déterminant automatiquement sa classe sociale, ce qui ne plaisait pas tant que ça à Klaus, il le trouvait beau quelques soit son vêtement, il serait même dans un sac à patate, il le verrait en dieu.

    Bref, il se mit en quête de ses vêtements un peu disposé partout autour du lit, il devait travaillé sur ça aussi, les rassembler dans un unique endroit lorsqu’il se déshabillait mutuellement avant leur nuit, Il commença à peine à s’habiller à son tour que l’autre quitta la pièce, surement pour les préparatifs, il regarda un instant son t-shirt et se demanda vraiment si il allait le remettre, mmh… il se mit à regarder la commode de Gabryel, roh, il était intime maintenant, lui prendre une chemise était-il bien grave ?

    Une pas trop « noble » quand même, il décida finalement d’en prendre une blanche parmi tant d’autre, qu’il enfila sur le champ, il avait presque une taille identique bien que le magimorphe était légèrement plus grand, bref. Il en mit du temps, tellement que gabryel revint le voir, Klaus lui sortit bien entendu l’excuse bateau du :
    J’arrive j’ai presque fini ! attends deux secondes il le relookait du coin de la porte, pendant un court moment avant de venir tout près de lui.
    Pfft, après on va dire que c’est moi qui met des plombs toi aussi si tu fais ça… lui dit-il en rigolant.

    C’était enfin terminé, Gaby l’attrapa sans prévenir et ensemble ils quittèrent la vaste demeure du général, à peine étaient-ils sortit, que le plus vieux prit Niklaus par la taille, celui-ci se mit à glousser à la fois de gêne mais aussi d’amusement, ça lui faisait énormément plaisir.
    Ils se mirent à parler de tout et de rien, s’arrêtèrent un instant chez un commerçant prendre les éléments nécéssaire & obligatoire à un pique-nique, la bouffe voyons & un grand drap rouge, si cliché, si beau, si bien pensé, pfiou, il allait adoré ce moment avec lui.

    Bjorn les suivait docilement d’ailleurs, regardant à droite et à gauche, avait-il envie qu’on s’arrête quelque part ? il n’en savait trop rien, son interlocuteur lui dit quelque chose, un indice sur leur destination, de l’eau ? et ça le correspond totalement ? Laissez-le réfléchir… Oh, mais c’est vrai ça, Gabryel était une nymphe par sa ligné De Venomania, le basané avait complètement omis ce détail, la réponse était donc aussi logique & clair comme de l’eau de roche.

    Ils allaient… Au lac d’Yggdrasil, Super endroit ! j’ai hâte de te voir dans ton élément en tout cas… que se passait-il quand une nymphe était en parfaite symbiose avec son milieu naturel ? il allait bientôt le savoir, car pour le coup ils étaient presque arrivé. A peine avait-il franchit les murs que Klaus invoqua sur le champ Cosmos, l’autre loup d’une légende qui avait déjà eut la chance de rencontrer Bjorn, ça lui fera une compagnon de jeux pendant que les deux tourtereaux seront plus, hmm… occupé ?

    Klaus repéra bien assez vite, un coin assez proche de l’eau, où ils seront à l’ombre, il l’indiqua d’ailleurs du doigt à son accompagnateur et ensemble ils se dirigèrent vers ce dit endroit. La nappe était mise, la nourriture toujours dans son panier, et la bouteille de vin… déjà ouverte
    Il était certes un peu trop tôt pour finir totalement torché, mais bon, une bouteille à partagé à deux n’allait pas les rendre soûl aussi vite. .

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +

    Klaus le mettait dans tous ses états. Gabryel se sentait comme un adolescent à ses côtés et il doit bien avouer que ça réussit à apaiser son coeur, le temps de quelques heures. Il commençait à franchement s'attacher à cette compétence que le basané avait. Même si le général aimait le taquiner de façon plus ou moins salé, il avait toujours ce regard de douceur sur lui. Il avait bien du mal à se montrer dur envers son ex-collègue. En fait, il n'en avait juste pas envie. Il voulait simplement profiter de sa présence, rester coller à lui et lui offrir ci et là quelques douceurs. Il commençait à connaître chaque centimètres de son corps sur le bout des doigts et s'y aventurer était dorénavant une habitude. Il aimait le faire sien. Qu'il ne lui appartienne qu'à lui et lui seul. Il aimait se sentir aimer au point que l'autre puisse rejeter n'importe quel concurrent. C'était tordu et au fond il le savait, mais il ne pouvait empêcher son côté possessif de le rattraper et de -malheureusement- s'emparer de l'Evergarden. C'était comme ça, il avait besoin de sentir que quelqu'un lui appartenait. Puisqu'il est lui-même prêt à donner corps et âme pour son amant, il veut absolument que l'autre fasse de même, sans considérer un instant que ça puisse ne pas être le cas.

    En sortant par la grande porte, rapidement suivit par Bjorn qui s'amuse dorénavant à courir un peu partout, Gaby vint lier ses doigts à ceux de Klaus en lui lançant un regard plein d'attention. Il se sentait vraiment bien à ce moment et comptait profiter de ces instants jusqu'à la dernière minute. Le militaire fut néanmoins surpris de voir que son amant était bon dans la conjuration puisqu'il invoqua un.e ami.e pour le lupin qui semblait déjà en train de pourchasser gaiement son homologue animal. Écarquillant les yeux en souriant doucement, il ria en observant son acolyte se détacher de son côté pro. Comme quoi, ça leur apportait du bien à tous les deux. Rapidement ils atteignirent les premiers endroits à l'ombre et furent enfin face à un petit lac à l'eau claire. Aucune vase, aucune saleté apparente, ça devrait aller. Il détacha son bien-aimé de son emprise et s'avança pour mettre en place leur petit coin. Sans forcément attendre, la nature l'appelant trop fortement, il se déshabilla, ne gardant qu'un bas pour se baigner. Plongeant d'un coup sans forcément réfléchir, il sentit tout son stress quotidien le quitter et il se laissa un instant flotter. Gaby ferma les yeux, profitant de la fraîcheur du liquide qui venait chatouiller son corps. S'approchant du bord où Niklaus était encore, il lui tendit les bras pour attraper ses deux mains, l'air tout à fait sérieux. Ses prunelles regorgeaient de bonne humeur.

    « Te rince pas trop l'oeil sur moi, je vois d'ici la bave couler sur le bord de ta bouche. »


    Non, vas-y, adore moi autant que moi je t'adore. Dit-il en emmenant son pouce jusqu'au creux de sa lèvre, caressant par la même occasion sa joue. Il lui sourit, enjoliveur, et d'un coup l'emporta avec lui dans le lac. Le laissant s'attacher à ses hanches, il le porta en posant son front contre le sien. C'était finalement une merveilleuse idée de quitter pour l'après-midi la résidence -certes splendide- du général. L'embrassant tendrement, il profita un instant du silence de la nature. Gabryel n'était pas du genre pudique, par ailleurs, et de toutes façons ses précédentes années à l'armée lui ont permises de garder un corps relativement bien sculpté dont il est -avouons le- assez fier. Sortant de ses pensées narcissiques, il relâcha doucement le plus jeune en venant lui toucher le nez du bout des doigts, l'air joueur.

    « Tu sais ce que je suis, une nymphe d'eau. Mais moi je ne sais en réalité que peu de choses de toi. Parle-moi de toi, je veux tout savoir, même ce qui te paraît inutile. Je veux te connaître comme personne ne t'a jamais connu. »


    Lui lança-t-il en s'emparant de la bouteille de vin au bord du lac. Buvant au goulot quelques gorgées du liquide, il le tendit à Klaus par politesse, savoir s'il en voulait. Gaby aimait beaucoup se perdre dans les yeux verts de l'Evergarden. Il aimait sa façon d'agir avec lui. Il adorait se sentir aussi privilégié. Aussi aimer. Mais il en avait aussi un peu peur. Car après tout, ce genres de sentiments ne durent pas, si ? Il tentait de mettre de côté ses penchants parano & phobique, profitant simplement de la chaleur que lui apportait -même dans l'eau- le corps encore habillé du basané. Gabryel attendait sa réponse, le dévorant littéralement des yeux. Qui était le plus enivré des deux à cet instant ? Allez savoir...
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gabyby
    What love really mean
    Éwi Klaus est un « demi-noble » :pika:
    NOMBRE
    VORNAME

    Il s’était installé sur la nappe à peine dréssé, tandis que sa moitié à peine arrivé décida de piqué une tête dans le lac, balançant ses vêtements un peu partout, qui était le plus bordélique maintenant ? Le métisse après un soupir, se leva en quête d’aller les chercher, plier chacun d’entre eux et les laissez sur la nappe. Omnis soit loué, il avait garder son pantalon, il serait bien capable du pire.

    Il s’était rassis, observant la nature tout autour de lui, sentir toute ses saveurs lui faisaient certes mal à la tête, mais ça avait de quoi être vivifiant, alors ça compensait. Le général revenait d’ailleurs vers lui, pour le proposer de se baigner ? non il avait la flemme et puis c’était bien plus divertissant de voir la nymphe en joie dans son élément et bien… Il avait tout faux, le Vénomania comme à son habitude était des plus imprévisibles.

    Le magimorphe souffla du nez, empêcha un gloussement, il arqua un sourcil lui lâchant innocemment dans un sourire :
    Moi ? mais qu’est-ce qui peux te faire croire ça ?
    En tout cas il avait raison c’est ce qu’il comptait faire, il était bel et bien coupable et que serait sa sanction ? finir à l’eau à cause de Gaby et bien entendu complètement habillé.
    Il se serait bien énerver d’avoir ses vêtements maintenant trempés, mais vraiment que pouvait-il contre ce gars ? Qui le faisait tourné la tête, plus que quiconque. Bon il n’empêche. S’il dit que ça sent le chien mouillé, il le déglingue.

    Il finit par le lacher, après ce petit moment « cute » en lui disant quelque chose. Le connaître comme personne ne t’a jamais connu ? Vraiment il en sait si peu ? Après, c’est tout à fait vrai, leur relation est allé des plus vites, couchant aux premiers soir, c’était vraiment eux ce genre de procédure.
    Qu’est-ce qu’il peut bien lui raconter ? Il veut vraiment vraiment MAIS vraiment tout savoir ? Une chose était sûr, c’est qu’il ne lui révélerait pas son espèce, pas toute suite en tout cas. Il attend un moment « important » pour le faire.

    A peine partit dans ses songes, que le général revenait déjà avec la bouteille prise ce matin dans sa cave, Il faisait encore jour et si il commençait là toute suite, avec une personne aussi incontrolable qu’est ce militaire, il finirait soul avant la tombé de la nuit, il refusa poliment d’un non de la tête, commençant à se déshabiller pour au moins les faire sécher jusqu’à ce qu’ils partent.

    Chose faîte, il respira un bon coup et commença :
    Hmm… Vraiment t’as le chic pour faire connaissance, ok, alors…. Mon deuxième non c’est Hamilton, j’ai un frère, il s’appele Aaron, vraiment très sympa euh… comme tu l’as vu j’maîtrise la conjuration, je n’aime pas être mouillé-, j’suis humain mais j’aime beaucoup les animorphes & les magimorphes, je trouve ça fascinant- quoi d’autre… OH j’suis le meilleur amis d’Alyss, ta cousine c’est bien ça ?

    Il lui disait tout ce qui lui passait par la tête sur le moment, mais, quitte à être à cœur ouvert, il pouvait bien aborder des sujets plus… « sombre » sans demander son avis, du coin de l’œil il s’empara de la séduisante bouteille pour en consommer « légèrement »

    Aussi… j’suis un bâtard de la famille Evergarden, ça fait drôle de se dire qu’une partie de sa propre famille n’a jamais souhaité mon existence et qu’au fond ça les emmerde même, c’est si grave que ça au fond ? De toute façon j’me verrais pas « noble ».

    Il marqua une pause, profitant de la vue de l’eau resplendissant azur, finalement allez faire des longueurs le relaxerait peut-être, mais il n’en avait pas entièrement terminé avec cette histoire qui était sienne, non il se devait d’ajouter quelque chose
    Ce qui était le plus drôle, c’est leur messe basse qui disait que « c’était juste une erreur de jeunesse », « que mon père était forcément bourré à ce moment » mais la vérité, c’est qu’il l’a aimé ma mère, vraiment et elle aussi et ce jusqu’à son dernier souffle.

    Il avait surement plomber l’ambiance avec son mélodrame sur sa naissance, sur le faîte que sa « famille » noble était contre, et que même si aujourd’hui il avait en quelque sorte renier tout ça, ils les verraient toujours en mal c’est certain.
    Excuse moi, j’ai… plombé l’ambiance, une petite course de nage ? Les nymphes sont-elles rapides dans l’eau ?
                           

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +

    Arquant un sourcil tout en buvant une gorgée d'alcool, Gabryel lança un regard de défi à Klaus en séparant enfin ses lèvres du goulot. Faisant rouler ses épaules comme pour s'échauffer, il se questionnait sur la future réponse du diplomate. Il avait dit ça sur un coup de tête et ne savait pas trop si son amant était prêt à se confier sur sa vie. Lui-même ne l'était pas. Enfin, le sera-t-il un jour ? Il se le demandait sérieusement, parfois. S'aspergeant le torse d'eau, il s'engouffra un peu plus dans le lac, ne laissant que ses clavicules et sa tête à l'air libre. Refusant d'abord poliment, il l'observa se déshabiller et il se retint de faire une remarque, se contentant de sourire doucement en lui lançant des regards en biais, dans l'attente d'une réponse. Et celle-ci lui vint. Il ne s'attendait pas à ça. Son côté bavard et peu réfléchit n'était pas ce qu'il préférait chez lui mais... il faisait avec, disons. Ce n'est pas comme si c'était sérieux, entre eux... non ? Le Venomania hocha fièrement la tête lorsqu'il mentionna Alyss. Il était son meilleur ami ? Surprenant. Gaby était le fruit de la fusion entre Elvyara et Venomania. Deux grosses familles caldissiennes... Lui a plus hérité de son côté paternel, mais Elizabeth tient clairement plus de leur mère.

    Soudainement, Klaus s'empara de la bouteille de vin, comme pour se donner la force de continuer. Fronçant un peu les sourcils, il l'écouta attentivement. Ce sujet eu l'effet de légèrement faire tiquer le noble. Il se sentit presque insulté, l'espace d'un instant. L'Evergarden venait sûrement de lui avouer un gros « secret ». Ou en tout cas, quelque chose qu'il se garde de lancer à tous et toutes. Néanmoins, Gabryel culpabilisait -presque- de n'en avoir pas grand chose à faire. Ce n'est pas que ça ne l'intéresse pas, c'est simplement qu'à son sens ça ne sois pas... lui. Ce ne sont pas ces histoires de famille qui le représentaient. En tout cas, celui à la tignasse argentée espérait vraiment que son compagnon ne se considérait pas juste comme « le bâtard ». Il préférait qu'il ai confiance en lui. Il a besoin que quelqu'un le fasse à sa place. Klaus est sa manière à lui de tenir le coup, de se moucher un peu pour repartir de plus belle. Mais ça ne pouvait marcher s'il n'y mettait pas du sien. S'approchant doucement, provocant ainsi quelques ondes à la surface de l'eau, il se mouva jusqu'à lui avec une facilité déconcertante, ne faisant ainsi plus qu'un avec son élément. Il arriva à sa hauteur et déposa ses deux doigts sous le menton du jeune homme, remontant un peu son visage pour le transpercer du regard. Restant un peu silencieux, séparés par quelques courts centimètres, il prit la parole :

    « Ce n'est pas ça qui te définit. Je leur dirai bien deux mots, moi, à ta famille, on verra ce qu'ils diront en voyant que t'es casé avec un Venomania. Tu leur montreras de quoi est capable le "bâtard". »


    Ricanant, un brin narcissique, c'était néanmoins la vérité. Si c'étaient des nobles à l'ancienne, ils devaient forcément les connaître. Après tout, la famille du général est reconnue à travers le pays, comme celle de sa cousine rouquine. La liaison entre les deux... C'est un rassemblement de richesses et de pouvoirs. Presque flippant d'avoir ça réunit en une seule et même patrie. Gabryel se pencha pour venir goûter aux lèvres sucrées du basané, sentant l'arôme du vin sur sa bouche. Il ne pouvait plus se retenir de l'embrasser. C'était fou, ce bien qu'il lui faisait sans s'en rendre compte. Klaus lui proposa une course à la nage... Est-il mauvais perdant ? Le militaire se le demandait. Il voulait en savoir un peu plus sur lui. Rien qu'un peu. Pour lui donner une réponse, il se mit à ses côtés, en position. Comptant de trois à zéro, il bondit en avant pour nager.

    Ses jambes étaient longues et ses bras très grands, ainsi il pouvait faire de larges mouvements, se déplaçant dans l'eau avec aisance. Sortant sa tête à de très rares instants, il reprit sa respiration et fit un demi tour sur lui-même pour revenir vers la berge. En regardant par-dessus son épaule, il vit Niklaus un peu plus loin derrière lui. Malheureusement pour lui, les nymphes d'eau sont en parfaites symbioses avec leur élément... Arrivé au point de départ et d'arrivé, il attendit de voir celui qu'il croyait être humain vers lui. Les mains sur les hanches, bombant le torse, il prit un air exagérément fier et contracta le biceps, l'air rieur. Il était définitivement de bonne humeur pour se permettre des blagues de si mauvaises qualités.

    « Je suis une nymphe d'eau, ce n'est pas dans un lac que tu me battras, joli brun. ♪ »


    Passant à côté de lui, il ramassa sur le bord du lac la bouteille posée là au préalable et déjà bien entamée -majoritairement par lui, soyons honnête-. Tout en buvant encore un peu, il lui jeta un regard et lui demanda :

    « Tu comptes aller à la foire ? Savoir si j'aurai la chance de t'y croiser... »


    Revenant doucement vers lui, à l'instar d'un requin, il vint coller son ventre contre le dos de son amant, s'aventurant sur le cou de celui-ci pour le mordre tout doucement avec tendresse. Il avait presque l'impression d'être accro à lui. Ou alors était-ce la moitié de la bouteille qui commençait à faire effet ? Mh, bien plus possible oui. L'entourant de ses bras dans un câlin qu'il souhaitait éternel, il lui susurra au creux de l'oreille, le ton joueur, voire même enjoliveur :

    « Je n'ai pas envie que tu partes... Je veux te garder, juste là, contre moi. Juste à moi. Peu importe ce que peuvent en penser ceux du côté noble de ta famille. Je leur montrerai ce que c'est, la vraie haute-noblesse. »


    Besoin de contrôle. Besoin de possession. Était-ce sain ? Certainement pas. Mais il s'en fichait. Ne laissant plus qu'un ridicule fond d'alcool, il posa -ou plutôt jeta- la bouteille plus loin en se disant qu'il irait la récupérer plus tard. Se laissant doucement aller en soufflant, il sourit contre la peau de l'Evergarden, lui offrant milles baisers et caresses. Sa tête tournait un peu, mais ça l'amusait. Il se sentait bien, à ce moment. Il en perdait même son éternel politesse.

    « J'ai peur de tout faire foirer Niklaus, encore. Tu m'abandonneras jamais, toi, pas vrai ?»


    Lança-t-il finalement, l'air presque enfantin. Il l'emprisonnait inconsciemment dans une promesse sordide.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gaby :muhu:
    What love really means ?
    Purée ta question final j’ai mis 45 minutes à y réfléchir
    NOMBRE
    VORNAME

    Lorsqu’il repensait à ça, sa condition, son statu, son rang, sa famille, il re-plongeait toujours dans des souvenirs nostalgiques, lorsqu’il était enfant et qu’il ne comprenait franchement pas ce que sa mère lui disait, que « je n’étais pas comme eux », « Jamais ils ne pourront le reconnaître » il ne savait pas si à l’époque ça le chagrinait ou à l’inverse ça le confortait, mais maintenant qu’en pense t-il ? Rien du tout.

    L’autre le noble, Vénomania ne dit rien, il vint à lui simplement, comprenant ce dont il avait besoin en guise de réconfort, remontant le visage du métisse et le rassura à sa manière, allez leur dire deux mots ? Franchement ? Il voudrait allez jusqu’à faire ça, & ce n’est pas ça le plus marquant c’est surtout la suite de sa phrase, qui fait immédiatement explosé de rire l’Evergarden, l’argenté aussi rigole de ce qu’il vient de dire
    Je t’imagine tellement les confronter avec un sourire si irritant à leur vue

    Il accepte par ailleurs, l’idée de faire des longueurs, l’idée de Klaus n’étant pas la victoire, bien qu’il devrait, il voulait juste oublier ce qu’il venait de dire et repenser à des songes plus joyeux. Bon n’empêche sa victoire était bien trop rapide. Regarder le ce pavané vraiment… c’est fou comment il pouvait changer du tout au tout, lorsqu’il n’était que tous les deux, Gabryel était vraiment quelqu’un d’unique et ce dans tous les sens du terme, était-ce pour cette raison qu’il avait succombé dans ses bras ?
    Mhhhh… La question ne se pose même pas, bien entendu que je viens ! Et toi dans le cadre du travail ou en "parfait civil" ?

    Il s’était arrêter dans sa course, lorsque la nymphe avait gagner, et depuis n’avais pas bouger, il aurait peut-être du ça lui aurait éviter d’avoir été aussi surpris de sentir Gabryel se coller à son dos, c’est surtout qu’il ne faisait aucun bruit, avait la même odeur que l’immense étendu d’eau autour de lui et que pour le coup ne le regardait pas.

    Tient il essayait de nouvelle chose maintenant ? C’est pas déplaisant… bon bien sûr il pourrait pas faire la même chose, il le blesserait forcément.
    Si tu me confessais être un vampire je te croirais sans hésitation Dit-il un sourire en coin, le plus vieux des deux lança d’un ton enjoliveur des paroles tout à fait intéressante à l’oreille du magimorphe, seulement…

    Cette relation était-elle bel et bien réel ? cette question vint en lui sans prévenir, après tout, ils n’ont franchement aucune raison d’être si proche, tout est allez si vite, alors qu’ils sont tous les deux bien distincts de l’autre et puis… il ne se connaisse pas réellement, ils ne font que montrer ce qu’ils ont envie de révéler, il pense Gabryel sincère mais, lui aussi doit surement avoir son jardin secret comme tout le monde, Klaus aussi n’a pas envie de lui dire à quel point la guerre lui a plu, à quel point se défouler sur des zombies dernièrement était tout aussi libérateur, il se demande comment il le verrait, comme un taré ?

    Tandis qu’il s’interroge, son amant continue dans ses gestes affectueux, caresses, baiser, tout ceci s’enchaine juste derrière lui et maintenant, il lui pose une question déroutante, pourquoi lui sortait-il ça ?
    Il tourne légèrement la tête, le regardant d’un seul œil, cherchant a l’analyser, à quoi pensait-il ?
    Il ne dit rien, il ravale son sourire, ne révélant qu’un visage des plus neutres, il ne sait pas à quoi il joue, pensait-il comme lui qu’il n’avait rien à faire « ensemble » il se retourne complètement, il est désormais face à lui.

    Il pose ses bras sur les épaules du général, qui ne fléchit pas son regard, il le regarde, le contemple, le transperce même. Il appuie sur ses bras, faisant couler son amant, les nymphes d’eau savent respirer sous l’eau, on est bien d’accord ? Bon c’est pas comme si il allait se noyer, et pis il avait clairement plus de force que le magimorphe, quand il voulait il revenait à la surface si ça n’allait pas.

    Quelque seconde après il remonte à la surface, pourquoi diable l’evergarden avait agit ainsi ? Il n’en savais trop rien, il voulait surement lui clarifier ses idées, et puis l’eau était un élément des plus salvateurs pour lui, il lui déclare donc enfin la réponse à sa question :
    « Je suis casé avec un Venomania » non ? Tu me fascines Gabryel, vraiment tu en as de ces questions… je suis dépendant de toi tu n’imagine pas à quel point, tu m’émerveilles, chaque regard, chaque caresse, chaque moment, tu me fais sentir si bien… Et je peux te dire avec âme et conscience que non, je ne t’abandonnerais pas.

    Ses dires, sont suivit d’un câlin pour réconforter son copain, caressant délicatement son dos et ses cheveux, pour l’apaiser du mieux qu’il pouvait, un reniflement lui indiqua quelque chose qui le surpris aussitôt :
    T’as quand même pas descendu la bouteille a toi tout seul ? Par moment je me demande lesquels de nous deux est le plus responsable…                             .
    [/color]

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +

    Gabryel avait toujours eu cette désagréable sensation qu'il faisait toujours tout foirer. Que lorsqu'il ressentait réellement un amour profond pour saon partenaire, il finissait par se faire avoir. Il finissait par être déçu, inévitablement. Il pensait que c'était sa faute, au fond de lui. Inévitablement, sa fierté l'empêche de se l'avouer. Ainsi il préférait remettre l'échec de ses relations sur ses ex-conjoint.e.s plutôt que d'affirmer que le problème venait de lui. Au final, on ne peut pas lui en vouloir d'avoir peur puisque ça peut arriver à n'importe qui, néanmoins cela n'excuse aucunement son comportement toxique. Car au lieu de devenir subitement distant, au lieu de cracher des aberrations aux visages de saon compagne.on, il vaudrait mieux qu'il essaye de communiquer sur son mal être. Qu'il essaye de se livrer. Mais la paranoïa reprenait inéluctablement le dessus. Alors, comme d'habitude, il finira par s'imaginer que l'autre veut son mal. Que ressentir de tels sentiments finirait par le rendre faible. Le fait de ne plus ouvertement pouvoir paraître si confiant, c'est sûrement cela, qui l'effraie.

    Klaus l'aime pour ce qu'il est. Le soucis étant que Gaby n'est jamais vraiment. Il n'est qu'un déguisement, une parure qu'il tente vainement de porter avec un semblant de dignité. Il sait pertinemment qu'il se fait souffrir tout seul en agissant ainsi, malheureusement dire la vérité et assumé qui il est est pour l'instant une épreuve trop dure pour lui. Il n'y arrive tout simplement pas. Il a beau tenter de le faire, il finit toujours par baisser les bras et abandonner. C'est sans aucun doute la seule chose pour laquelle le militaire ne fait aucun effort. Et peut-être est-ce pour balayer cet échec qu'il s'est mit à la recherche d'une gloire superficielle. Peut-être est-ce pour cela qu'il se tue au travail, qu'il veut plus que tout toucher du bout des doigts la perfection, faire parti de l'élite, de la légende... D'être ce qu'on a toujours attendu de lui. Un valeureux combattant, un noble souriant, riche et altruiste. Un bon petit citoyen caldissien, festoyant joyeusement, sans jamais montrer ses lacunes. Cette idée s'est, au fil des années, imprimé ardemment dans son esprit et n'en sort plus.

    Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas immédiatement que l'Evergarden lui faisait dorénavant face, s'étant tourné pour plonger son regard de jade dans celui du général. Affichant un léger rictus, il se rendit difficilement compte que son ex-collègue lui fait renoncer à ses principes. Il sent, qu'au fond, il s'attache. Pourtant, rien en cet homme ne semblait le distinguer des autres. Mais il avait cette façon naïve de ne voir que le bien chez lui et... ça gonflait son ego ? Il se sentait bien, à ses côtés, blottit dans ses bras. Sa présence était loin de lui poser soucis, bien au contraire. Il lui procurait tant de bien, psychologiquement, qu'il était terrorisé à l'idée de dépendre un jour de lui. Qu'il l'abandonne. Alors pour que tout cela n'arrive pas... c'était à lui de briser leur lien. Il le fallait. Pour lui. Pour eux. Les choses pourraient se passer différemment et c'est certainement la raison pour laquelle il ne trouvait pas la force de mettre dès maintenant un terme à leurs échanges. Il avait encore besoin de lui. Encore un peu...

    Soudainement, comme pour rafraîchir les idées du plus vieux, celui au teint hâlé vint faire pression sur ses épaules pour le couler. Il se laissa mollement faire, ayant la conscience que de toutes façons il pourrait s'en sortir aisément. Parfois, Klaus agissait étrangement, comme s'il ne réfléchissait pas à ses actions et que par conséquent tout était si vrai chez lui. Il n'avait pas de filtre, pas de masque. C'était cela que Gabryel aimait tant chez lui. Cette façon qu'il avait d'agir. Dès qu'une fois lui passait par la tête, le demi-noble le faisait. Plongé sous l'eau, ses mèches ivoires lui chatouillant les joues, il remonta au bout de quelques secondes à la surface, se secouant légèrement pour ne pas avoir la vue brouillée par sa tignasse.

    Je vais devoir te piéger, car je t'aime... Mais, ne t'en fais pas mon tendre, je ferai en sorte que tu ne te sentes pas coupable. Tu finiras par me haïr, parce que c'est ce qui est mieux pour nous deux. Je ne sais pas pourquoi je fais tout pour te faire souffrir, alors que pourtant...

    Les paroles du basané viennent s'écouler lentement en lui. Éprouvant une satisfaction malsaine en l'entendant lui jurer fidélité, Gaby ne pu s'empêcher de sourire un peu plus, étirant ses lèvres en croissant de lune. Puis, égaré dans le brouillard de ses réflexions, il fut surpris de sentir le corps chaud de son amant se lier à lui en une chaleureuse accolade. Écarquillant légèrement les yeux en déglutissant difficilement, le militaire se rendit soudain compte que les signes d'affection lui faisait plaisir. Ce n'était pas une relation uniquement charnelle. C'était bien plus que cela... Les bras le long du corps, il m'y un peu de temps avant de lui rendre son câlin, resserrant leur étreinte. La voix du diplomate lui murmura quelques farces à l'oreille et le Venomania souffla gaiement du nez.

    « C'est sans aucun doute moi, le plus responsable. Après tout, ce n'est pas moi qui ai abordé un inconnu dans un bar pour le draguer. Tu aurais pu tomber sur n'importe qui. Un fou, un pervers, un psychopathe... »


    Enfin, tu es en sécurité maintenant. Tant que tu seras à mes côtés, tout ira bien. Mais le jour où l'on devra séparer nos chemins... je ne pourrai plus rien faire pour toi. Et je sais qu'il t'arrivera des broutilles... Tu es du genre à attirer les soucis, malgré toi, pas vrai ?

    Décollant leurs torses pour lui permettre d'observer son visage, il encadra l'adorable trogne du politicien entre ses grandes mains immaculées et caressa sa joue du pouce. Klaus arrivait à le détendre, à le faire se sentir plus léger et il redoutait cela. Car s'il commençait à trop y prendre goût il-... Bon. C'était inutile se songer à cela maintenant. Préférant profiter de l'instant présent en essayant désespérément de mettre ses pensées négatives de côté, il se rapprocha de la rive en emprisonnant entre ses doigts la main de son compagnon. Commençant à émerger de l'eau en premier, il pointa du menton la petite nappe au sol. Ce n'était pas le grand luxe, mais au moins il y avait de l'eau à proximité et cela suffisait à légèrement éteindre ses craintes de la saleté.

    « Il serait peut-être temps de grignoter ? Je t'aurai bien manger toi mais... » Le tirant hors du lac, il l'amena à lui en lui faisant faire un pas de danse, l'obligeant à tourner sur lui même, avant de poser sa main dans le bas de son dos et de finir sa phrase. « … tu n'es pas assez consistant. »


    Souriant de plus belle en complimentant intérieurement sa provocation, il piocha dans le panier un fruit. Heureusement, le temps était propice à une baignade et l'eau n'était pas fraîche. Il y avait donc peu de chance qu'il tombe malade. Mais bon, il suffisait de le connaître un minimum pour savoir qu'il se croira malade le lendemain alors que ça n'est absolument pas le cas. Avalant une bouchée, il finit par répondre à son interlocuteur :

    « Au fait, oui je serai là à la foire. Professionnellement mais aussi pour mon plaisir. J'aurai ma tenue militaire. Je ne suis pas sûr de pouvoir passer du temps avec toi, mais si je te vois je viendrai te saluer, sois en sûr. »


    Relevant les yeux vers lui, il enchaîna, lui offrant un regard séducteur :

    « Tu as quelque chose de prévu ce soir ? Car il est très probable que j'ai une surprise pour toi. »


    Il avait effectivement prévu quelque chose et était plutôt certain que Klaus serait présent. Il le connaissait à force, même s'il avait quelque chose de prévu, il s'arrangerait pour rester. Avec lui, Gabryel finissait toujours par avoir ce qu'il souhaitait.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gabryel
    What loves Really means ?
    Allez au taff avec une gueule de bois = vie
    NOMBRE
    VORNAME

    Il lui avait répondu spontanément comme si il s’agissait d’une évidence et ce avec sincérité, dans un sens c’était romantique pour le magimorphe, cette promesse comme si il se trouvaient à l’autel du mariage, il ne voyait absolument pas le revers de la médaille qu’est ce serment et le jour où il comprendra enfin, sera sans aucun doute le début de leur fin à tout les deux.

    Il était sur son petit nuage durant cette étreinte et la réponse, le fit sourire repensant à ce soir là, qui au départ était sans véritable motivation de stabilité, il lui répondit sans attendre :
    Et si je te disais que j’suis déjà tombé sur deux personnes de ce type ? dont l’un auquel je me suis rendu compte après la nuit, bref, heureusement que je ne suis pas en sucre…

    Voilà qu’il se mettait à penser ET parler de ses précédents partenaires… quel abrutit, changer de sujet, vite.
    Et toi Gabryel, pourquoi avoir accéder à mes avances ? j’imaginais que monsieur avait beaucoup de prétendant.e et pour la plupart noble.
    Une question qui le travaillait par moment, en quoi était-il spécial à ses yeux ? Non pas qu’il se dévalorisait, après tout un gars qui a la faculté de se transformer en un gros toutou de 2m avec plusieurs têtes qui ne demande que des papouilles, ça ne courrait pas les rues. Il lui dira un jour, ou au moment où il s’attend le moins surement.

    Ce petit temps d’absence, prit fin au parole du Général qui voulait semble t-il passer au repas, le tirant de l’eau par la même occasion, lâcha un « ah » de surprise à sa machination, déjà qu’il était un piètre danseur, là un pas de danse improvisé si soudain, le surpris, il souffla du nez et tira un long sourire, à la fin de la phrase de Gabryel et lui répondit avec ironie :

    C’est sûr qu’après avoir tâter la marchandise de fond en large…
    Il n’empêche que s’il souhaité le croquer, Niklaus se sera pas contre.

    La nappe et la nourriture étant prête, il n’avait que l’embarra du choix, les mêmes agrumes que ce matin, des pommes, des fraises… DES FRAISES ?! Il tendit le bras vers le bol de ces adorables fruits, et reporta son attention sur son partenaire, ça lui faisait plaisir ce petit « soit en sûr »
    Il acquiesça tout en continuant à dévorer lentement sa fraise, tandis que l’immaculé rebondit avec une autre question.

    Avait-il quelque chose de prévu ? Il se mit à penser tout haut, songeur :
    Un Adulte responsable qui travaille demain répondrais non, mais je ne le suis pas vraiment, cependant, une soirée avec toi vaut bien tout l’or du monde, n’est-ce pas ?
    Finit-il un sourire dans sa direction.

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +
    Gabryel fut surpris d'entendre Klaus parler de ses ancien.ne.s partenaires. Au fond, ça ne le dérangeait pas vraiment. Il était persuadé que le diplomate était acquit et que donc, par conséquent, il n'y avait aucun soucis à se faire sur le fait qu'il puisse aller voir autre part. Et même s'il le faisait, la nymphe n'est même pas sûre que ça lui ferait vraiment quelque chose. Il serait juste vexé d'être si vite remplacé -puisqu'il considère que sa personne est d'un genre spécial et unique et que donc on ne peut guère le remplacer en un claquement de doigt-. Néanmoins, ce qui le déconcerta était plutôt l'interrogation de son compagnon.

    Pourquoi lui ? Il y avait plusieurs raisons à cela. Comme le fait qu'ils étaient tous les deux ivres, que Gaby s'ennuyait à mourir et qu'il était d'humeur taquine. Hormis ça, le militaire avait pu, l'espace d'un instant, se sentir compris et aimé. Certes, Klaus aimait le masque que le Venomania enfilait, mais c'était mieux que rien. Et essuyé ses peines avec la présence de l'Evergarden... ça l'aidait, dans un sens. C'était purement égoïste et très toxique, mais il est comme ça, le général. Il est formé d'hypocrisie. En supplément d'un mal être qu'il tente vainement de dissimuler sous les litres d'alcool. Son image n'est belle qu'à l'extérieure. Mais comme son père le lui a toujours dit : le plus important c'est ce que tu renvois. Ai toujours l'air bon, même si tu ne l'es pas. Souris et reste calme. Reste noble.

    Des nobles. Oui, il y en avait eu. De nombreuses femmes, de nombreux hommes, tous là pour se marier. Jamais ses parents ne l'ont forcé à se fiancer. Heureusement. Ils considéraient qu'ils avaient assez de richesses et qu'il fallait encore attendre un peu. Attendre quoi ? Gaby ne le savait pas vraiment. Il pensait, à tort, que ses parents cherchaient la personne idéale. Mais, la réalité était bien différente. Ils espéraient que lui, à leur contraire, puisse partager sa vie avec quelqu'un dont il serait follement amoureux. Les mariages arrangés, ça ne donne jamais rien de bon. Ils en ont fait les frais. Ils ne sont certainement pas à plaindre, mais peut-être qu'ils auraient agit différemment s'ils auraient été avec celui ou celle qu'ils auraient réellement aimé.

    Aimer. Une notion encore inconnue pour Gabryel. Il sait qu'il aime Elizabeth. Du plus profond de son âme. Il le sait car, pour elle, il ferait littéralement n'importe quoi. Tuer ? Voler ? Abandonner son rôle de général ? Mourir ? Soit, si ça peut lui permettre de vivre. Tant que elle est vivante et en paix, alors il est heureux. Le Venomania a toujours été dans l'excès. Il fait tout trop. Il aime beaucoup trop fort. Personne ne demande à être aimé à ce point, mais lui en a besoin. Il ne peut pas aimer différemment. Il se donne corps et âme à dans une relation si celle-ci est sincère, amicale ou non. Ainsi, si on lui retire ceux qu'il aime... Omnis seul sait ce qui lui arrivera.

    Croquant dans un morceau de pain frais, il mastiqua la nourriture et s'étouffa presque face à l'ironie de Klaus. Ce dernier accepta sans grand mal la demande de son aîné. Et Gaby sourit. Un sourire en croissant de lune, un sourire presque vicieux. Un sourire qui en annonçait long sur la suite du voyage. Soufflant doucement, l'homme à moitié câliné par l'ivresse se pencha pour embrasser le front du basané et lui sourit doucement en lui répondant :

    « J'ai vu en toi quelque chose de spécial qu'un noble ne peut avoir. Je ne peux guère te dire de quoi cela s'agit, je n'en ai moi même pas conscience. Tu as juste cette petite flamme de folie qui danse au fond de tes yeux et... j'aime beaucoup ça. »

    La faiblesse d'esprit. Un.e noble est habitué.e à se faire trahir. A n'être entouré.e que d'opportunistes. A vivre dans l'hypocrisie. Il n'aurait pas pu faire d'un.e noble son mouchoir personnel. Klaus avait, malheureusement, toutes les qualités requises pour endosser ce triste rôle, contre son gré. Sa phrase romantique n'était qu'un joli mensonge tissé de tel sorte à grignoter un peu plus le cœur de son amant.

    Décidant de revenir aux précédentes paroles de l'Evergarden -celles où il parlementer sur ses anciennes conquêtes- Gaby se donna un air faussement protecteur. Enfin, faussement. Ce n'est pas tout à fait vrai. En réalité, il l'aime vraiment bien Klaus. Et il est protecteur avec celleux qu'il aime bien.

    « N'empêche, fait attention à toi. Venant de moi c'est... un peu culotté, mais tu m'as compris. »

    L'alcool faisait encore sa loi dans son corps et c'est sans doute pour cette raison qu'il vint tirer les deux joues de son compagnon avec tendresse et sympathie.

    « Ça serait quand même dommage que tu te fasses bouffer dans ce monde de vautour, pas vrai p'tite biche ? »

    Reprenant un air un peu plus sérieux, Gabryel vint poser ses mains sur ses hanches, l'air presque héroïque et leva un sourcil.

    « N'empêche, tu m'as parlé un peu de ta famille, mais à part ça je sais pratiquement rien de toi. Et inversement. Il y a des choses dont tu aimerais peut-être que l'on discute ? »

    Pas certain qu'il sera sincère, mais cela peut l'aider à avoir un peu plus sa confiance.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gabryel et son dentier.
    What love really mean ?
    I will love, you for you
    NOMBRE
    VORNAME

    Leur conversation s’enchainait dans un rythme assez constant apprécié par l’Evergarden qui ne s’ennuyait absolument pas et ce quelque soit le sujet de conversation abordé avec Gabryel, d’autant plus qu’il le lui avait posé une question qui sonnait certes innocemment, mais il faut l’dire, il avait surtout très envie de se faire complimenter par ce noble qui occupait une énorme partie de son cœurs, il voulait à tout prix se faire aimer en retour et ainsi entendre ce qui était le plus beau chez lui, selon son bien aimé.

    Le plus vieux avait ainsi opté pour l’un de ses sourire enjoliveur suivit d’un petit geste envers le magimorphe, la suite le toucha au plus grand point, le fait qu’il entende chez lui insinuer qu’il avait quelque chose de spécial comparé à un noble ne pouvait que l’enchanter puissance mile, car au fond bien qu’il ne le montre en aucun cas, Klaus est quelque peu jaloux des nobles, de leurs vie, de leur privilège, il se demande par moment à lui-même, comment les choses se seraient déroulée si sa destinée avait été de naître noble.

    Heureusement pour lui, sa personnalité atypique suffisait à lui remonté le moral, sa naïveté surtout accompagné de son éternel sourire niai d’enfant enjolivé. Il arqua tout de même un sourcil ainsi qu’un œil amusé aux mots suivant du Venomania, il était à croqué avec son coté protecteur, même si Klaus n’en avait définitivement pas besoin, mais il n’allait pas le lui répété, mais il le fit quand même après son « p’tite biche »
    La petite biche saura se défendre comme toujours, ce n’est pas dans une rue miteuse qu’il finira son aventure, ce serait trop bête, peux-tu dire autant princesse ?

    Princesse… mmmh… ça lui allait parfaitement bien pour le coup, Général Princesse… encore mieux, il le conservera ça. Par la suite, il continua d’un air très sérieux sachant qu’il était quelque peu éméché, d’un sujet auquel il n’avait complètement pas tort, c’est vrai qu’il ne savait pratiquement rien de l’autre, leur relation est en très grosse parti… charnelle, elle manque en effet de discussion, voilà la parfaite occasion pour Klaus, de découvrir quelques nouvelles parcelles de Gabryel. (DE SA VIE bien sûr ByLeeeeTh )

    Je peux te relancer la pierre sur le sujet de la famille… mais d’ailleurs, comment t’es-tu à adopter Bjorn ? Mmmh… aussi quand cette amour pour l’alcool a-t-il débuté ? Ah et plus marrant, monsieur veut-il des enfants ? Car t’as beau être beau comme un dieu, les années passent et il me semble qu’il te faut un…. Comment vous dîtes déjà ? Ah oui ! Un.e héritier.e

    Il exagérait expressément sur son âge pour le titiller, mais entre nous, c’était ce qu’appréciait le plus Klaus chez lui, sa maturité. Les gens de son âge la plupart des hommes & femmes pensent pour la plupart à s’amuser, tandis que le basané cherchait plus la stabilité et l’esprit, ça et aussi le sexe, faut pas se voiler la face non plus.

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +
    Gabryel était le genre de personne à poser des questions par pure politesse, sans forcément être intéressé par celui ou celle avec qui il s'entretient. Et c'est exactement le même processus lorsqu'il doit répondre aux interrogations d'autrui, il répond un peu machinalement. Des mots qu'il répétait en boucle, qui ne reflétaient aucunement ses vraies pensées. Une hypocrisie qu'il était aisée de discerner lorsqu'on le regardait le Venomania au travers l'image du fameux « Général de l'armée de Caldissia » dont il tente de s'habiller constamment. Ainsi, ses paroles étaient plus ou moins calculées et il ne s'intéressait qu'en apparence à la vie de l'Evergarden. Néanmoins, il l'imita lorsque le basané arqua un sourcil et il eu la même lueur amusée dans le coin de l’œil.

    L'éclat de ses iris améthystes brillait ardemment à la lumière. Le soleil filtrait entre les feuilles verdoyantes des arbres touffus, permettant ainsi au militaire d'apparaître sous son plus beau jour. La splendeur de sa chevelure encore ruisselante d'eau était d'autant plus enviable et sa peau lisse et pâle semblait être d'une pureté inégalable. Il ne passait guère inaperçu dans ce paysage et étrangement malgré son physique atypique on croirait qu'il se fond parfaitement dans cette nature luxuriante. Peut-être ses gènes de nymphe joue-t-elles un rôle majeur dans cet aspect ? Il est indéniablement lié à la campagne et il se mêlait très bien à celle-ci au point où l'on pourrait se demander s'il ne va pas fusionner avec la flore environnante.

    Tandis qu'il essorait son épaisse crinière, il gardait dans sa ligne de mire le diplomate. Il ne le lâcha pas une seule seconde du regard. Attaché à lui comme s'il était l'unique source de distraction ici bas. Pourtant, ça n'était pas le cas. Mais il finissait par doucement se l'avouer, Klaus avait su plaire à Gaby. D'une façon ou d'une autre. Peut-être est-ce le fait de se sentir si important pour quelqu'un qui le pousse à éprouver de l'affection envers lui ? Il n'est pas sûr de vouloir savoir la vérité et préfère simplement vivre cette aventure comme il l'a sens. La petite biche semblait plutôt être un cerf, il avait des bois lui servant d'arme et de bouclier. Il savait attaquer et se défendre. Et son abordage verbal fit doucement sourire le Venomania. Un rictus un peu moqueur. Il était idiot de penser qu'un Général ne puisse pas s'en sortir seul.

    Mais sans doute prenait-il ces paroles trop au sérieuses au vu de son état chancelant. Et son humeur ne s'arrangea pas lorsqu'il entendit les questions de son compagnon. Il s'y attendait à ce que ça sois personnel et plutôt... soudain, mais il n'avait pas prévu de devoir tout affronter en même temps. Ainsi son esprit un peu machiavélique inventa en quelques secondes des scénarios plus ou moins probables et des réponses potables qui pourraient convenir au caldissien. Pour autant il y avait une interrogation pour laquelle il ne prit pas la peine d'inventer quelque chose. Sa famille. Il en était fier et l'assumait pleinement, alors il n'allait certainement pas se gêner pour se vanter encore un peu auprès de lui :

    « Ma famille fait parti de la haute-noblesse de Caldissia. Fils de Sebastian Lyan de Venomania et Sophy de Venomania, de son nom de jeune fille Elvyara, d'où mon lien de famille avec la Capitaine Alyss, ma cousine. Mon grand-père paternel est Ludeciel Lyan de Venomania, un prêtre supérieur. Et il y a ma petite et adorable sœur, Elizabeth de Venomania, âgée de dix années de moins que moi. Nous sommes une grande et riche famille hautement réputée. Et effectivement, je vais devoir songer à un héritier. Mais ce n'est pas ma priorité pour l'instant. »


    Un héritier, de préférence. Pas une. Gabryel s'imaginait plus difficilement élever une fillette qu'un garçon puisqu'il n'a eu aucun exemple. Il n'a jamais vraiment assisté à l'éducation de sa sœur qui était pour la plupart du temps avec sa mère tandis que lui restait avec son père et son grand-père. Il ne voulait pas rebondir sur ce sujet qui le titillait et préférait l'éviter en zigzaguant sur la première interrogation de l'Evergarden.

    « Mon père était autrefois un haut placé de l'armée, comme la totalité de mes ancêtres excepté Ludeciel qui décida de prendre une voie différente. J'ai été très tôt éduqué pour gravir les échelons de l'armée et perpétuer les traditions. J'ai donc effectué le Périple. C'est lorsque je fus arrivé au lac pour remplir la gourde que j'ai croisé Bjorn, encore tout jeune louveteau, affamé et seul. Je m'en suis occupé et nous sommes rentrés à Caldis. Depuis... on est inséparables. Comme des frères. »


    Bjorn ne partageait pas son sang, mais il était très certainement la créature la plus chère à ses yeux, au même niveau que sa sœur pouvait l'être. Pointant du bout des doigts le cadavre de la bouteille au loin, il répondit de façon un poil plus tranchante pour faire comprendre qu'il ne souhaitait pas s'attarder sur cela.

    « Et ça, ce sont peut-être mes connaissances Altissiennes qui m'ont fait comprendre à quel point la culture de l'alcool est grande et intéressante. » Beau mensonge. « Mais dis-moi, tu ne t'imaginais tout de même pas éduquer mon futur hériter avec moi ? »


    L'alcool parlait un peu à sa place et la phrase était peut-être un peu trop sèche, si on ajoute en plus le petit rire presque moqueur c'est assez déplacé.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz


    NiKlaus
    Gaby
    What love really mean
    Encore une fois, j'ai trop bien choisis ce titre What a Face
    My
    Sunshine

    Il s’était mit à contempler le ciel non pas parce-qu’il s’ennuyait alors qu’au contraire il était plus engagé que jamais dans cette conversation avec le Venomania, mais simplement pour apprécier ce moment de vie rythmé par des bavardages chaleureux, la plupart du temps ils avaient pour habitude de se chauffer puis de passer à l’acte puis possiblement passer un moment à deux, mais à cet instant précis, il n’y avait rien de ce schéma habituel, ils sortaient de leur « routine »

    Cependant très vite, ses pupilles revinrent se poser sur Gabryel qui posé ainsi dans ce paysage 100% naturel loin de la ville et du luxe le rendait encore plus beau, comme si… l’environnement, Dame nature appelez ça comme vous le voulez, l’aidait à paraître comme jamais auparavant. D’autant plus que le caldissien n’avait pas un seul instant fléchit son regard, non il était toujours braqué sur le cerbère qui ne se sentait aucunement intimidé par ça, d’une part car il ne voyait pas Gabryel comme quelqu’un « d’intimidant » mais aussi parce-qu’il n’est pas très réceptif par ça pour l’intimider faut se la jouer physique.

    Et le voilà qu’il commence, en premier lieux sa famille, ce qu’il comprenait de tout ça était bien entendu la fierté de Gabryel pour son nom & sa maison, mais surtout la mention d’une petite sœur dont il n’avait jamais entendu parlé, peut-être que celle-ci excelle dans un domaine qui ne la place pas au devant de la scène ? Par ailleurs il souffla longuement du nez à la mention de son âge avec pour principal réflexion : « Eh ben dit donc il se tape quelqu’un du même âge que sa sœur, n’est-ce pas cocasse ? »

    Passons il aborda ensuite un sujet bien plus.. captivant, l’histoire de cette rencontre entre l’animal et la nymphe était attendrissante. De ce fait il comprenait désormais leur lien si fort et indéfectible, chose qui charma encore plus qu’il ne l’est déjà, enfin bref. Sa raison en ce qui concerne l’alcool fit éclater de rire Klaus qui ne pouvait que lui donner raison, qui pouvait encore se demander comment ferait-il pour vivre sans leurs incroyables alcools ? Cependant le blanc n’avait pas terminé, et questionna le basané sur… oh ?

    Il devint instantanément muet, ne sachant que dire surtout après le rire moqueur de l’autre qui bieeeeen sûr l’avait fait bobo à son égo, il lui répondit après réflexion sur le même ton :
    Pas du tout. Principalement car je ne suis pas un vieux et… pas éligible au cliché des bourges de la haute-noblesse

    Suite à ça, il se coucha  simplement tomber sur le carré d’herbe où il se trouvait, ne perdant pas la silhouette de Gabryel des yeux, cueillant au passage la première fleur à sa portée pour y renifler sa délicate effluve, senteur auquel il était particulièrement réceptif au vu de sa condition d’où l’importance d’en choisir une saine et non… nauséabonde.
    Ainsi l’odeur réparait déjà son égo et le plongea dans un sentiment de zenitude, cependant…

    Manque de bol, la fleur qu’il venait de prendre contenait… une abeille qui visiblement pas très contente d’être dérangée se vengea et lui piqua d’un coup vif le nez, qui bien entendu s’en suivit d’une réaction bieeeeeeen disproportionnée, NiKlaus rugit :
    AAAAH ! LA PÉTASSE !                                .


    Dernière édition par Klaus H. Evergarden le Mer 10 Fév 2021 - 20:39, édité 1 fois

    more_horiz

    what love really mean ? avec gaby & niklaus +
    Gabryel avait réussi à piquer la fierté de Klaus, tout doucement, titillant à peine ses nerfs. Mais il est impulsif, le magimorphe. Il réagit au quart de tour, il rentre aisément dans le jeu de son aîné et semble même y prendre goût. Cette petite bataille de taquineries prendra vite fin, puisque celui à la crinière argentée n'aime pas arpenter des sentiers si glissants. Il est trop facile de blesser à travers les mots, alors il préfère se taire pour l'instant. Il se contente donc de le toiser, un léger sourire sur les lèvres. Il comprend la susceptibilité du basané, il aurait sans doute lui-même eut une réaction similaire, alors il ne lui en tient pas rigueur préférant en rire.

    Klaus avait de l'amertume envers la noblesse, cela se ressentait d'autant plus dorénavant qu'il est au courant de ses antécédents familiaux. La nymphe n'est pas assez mégalomane pour oser prétendre comprendre son compagnon sur ce sentiment -parce qu'il est né et a grandit dans la noblesse- mais disons plutôt qu'il accepte ce rejet sans forcément y prêter grande attention. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un se montre aussi virulent concernant les nobles et ça ne sera certainement pas la dernière, et puis sorti de la bouche de quelqu'un qui fréquente intimement un de ces nobles c'est assez ironique. Il était toujours plus simple de prendre de haut autrui que de réellement essayer de se mettre à sa place, Gaby en est la preuve vivante.

    Ainsi il observa en silence son interlocuteur qui se laissa tomber contre la pelouse, humidifiée par leur passage. Il lui lance un regard en biais, le regardant se lancer dans la contemplation des végétaux. Un rayon se soleil filtra entre les feuilles des arbres, éblouissant un instant celui aux yeux lavande. Lorsqu'il s'habitua à cette lumière, il revint poser ses pupilles sur le basané. Sa peau semblait scintiller et ses yeux verts sont bien plus profonds, en voilà une nouvelle facette... Il est charmant, sous cet angle. Plus calme, il se fond mieux dans la nature. Il est vraiment beau. La beauté est un critère que Gabryel compte rarement, puisque c'est assez secondaire à son goût. Mais ici il est bien obligé de constater que le diplomate est séduisant.

    Pendant un bref instant, il se sentit un peu spectateur d'une pièce de théâtre. Klaus, principal protagoniste, dans une prairie luxuriante s'amusait à cueillir quelques cadeaux de la nature. Banale, pas franchement intéressant, mais ça lui suffisait pour l'instant. Le militaire s'attarda sur sa chevelure, pour éviter que celle-ci ne traîne dans la terre, il se fit donc une queue de cheval du mieux qu'il put faisant découvrir son visage sous un nouveau jour. Ses mèches encadraient quotidiennement sa trogne et il était rare de pouvoir apercevoir la finesse de ses traits. Il a un air plus sévère et adulte coiffé ainsi.

    Alors qu'il ouvrit la bouche pour s'adresser à l'Evergarden il fronça des sourcils lorsqu'il se mit soudainement à hurler. En apercevant une abeille s'en aller en volant il comprit rapidement ce qu'il venait de se passer. Éclatant de rire face au ridicule de la scène, il s'approcha et plissa des yeux en agrippant le menton du caldissien pour tourner sa tête vers lui. Secouant la tête en soufflant du nez, Gabryel se releva et présenta sa main à son compagnon pour l'aider à lui aussi se lever.

    « Quelle idée d'arracher cette fleur à sa terre aussi... Allez viens, on va rentrer il commence à faire frais. » Il pivota un peu la tête, fixant le chemin du retour, et s'exclama à nouveau. « J'ai bien aimé. On devrait revenir ici un jour, c'est calme. La soirée sera un peu plus dépaysante pour toi, mais j'espère que ça te plaira. »


    Il sourit, toujours sans le regarder. A vrai dire il n'avait pas vraiment de doute sur le fait que ce qu'il a prévu puisse plaire à Klaus, mais disons qu'il aimait jouer la fausse modestie. Gaby avait un planning déjà prévu... Premièrement, avant que le soleil ne se couche, il voulait lui montrer les grands jardins de la Ville-Haute qui n'était pas accessible à tous. Et dans un second temps, il voulait lui organiser un beau dîné chez lui pour conclure cette journée en beauté. Pour le reste, ils verront bien. En tout cas, Gabryel se sentait un peu plus détendu -en partie grâce à l'alcool- mais aussi parce que cette journée de repos l'a réellement relaxé. Il se sent un peu plus en forme qu'habituellement et son esprit est bien plus clair, du moins il réussit à s'en persuader.

    Tout en serrant la main de Klaus pour l'amener à lui, il lui refait enfin face et le fixe intensément, empli d'une passion surprenante. Il s'approche alors de son visage et l'embrasse doucement :

    « On soignera ça aussi, c'est pas très beau à voir. » Dit-il en pointant du doigt son nez rougit.
    kyro. 017 ldd

    more_horiz
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum