Fredonnant légèrement. Rosie marchait rapidement vers le sanctuaire d’Éos avec un grand sourire aux lèvres. Depuis quelques temps, tout semblait bien aller pour elle. Natsume l’avait tellement aidée dans sa recherche d’elle-même en lui donnant l’opportunité de pouvoir… Voir des enfants quelques fois. Pour Rosemarie, c’était tellement important. Et puis elle n’avait pu s’empêcher de remarquer que Natsu, bah il semblait mal aller un peu, ces derniers temps. Distrait ou des maux quelconques ? Elle n’avait aucune idée, mais la jeune femme avait décidé de lui apporter des petits trucs.
Des petits pains chauds, du fromage frais, quelques légumes et des fines herbes. Ce n’était pas beaucoup, mais la requine se disait qu’au moins, ça pourrait lui faire plaisir et que s’il ne se sentait pas bien, alors faire à manger, c’était peut-être pas le truc le plus tentant…
Alors Rosie cogne à la porte du sanctuaire d’Éos, beaucoup moins nerveuse qu’elle ne l’était la première fois. Une personne lui ouvre et lui fait signe d’entrer. Les gens semblaient avoir vite compris que Rosie, malgré son visage effrayant, ne voulait aucun mal à personne, bien au contraire. L’animorphe se dirige rapidement vers le bureau de Natsu et, très doucement, y cogne à la porte.« Natsu ? Je peux entrer ? »
Pas de réponse. Peut-être qu’il ne l’avait pas entendu ? Oh la porte était entre-ouverte et il semblait bien à l’intérieur, alors euh… Bah Rosie, elle ouvre doucement la porte, joyeuse.« B-bon matin Natsu! Je t’ai… J’ai apporté des p-petits trucs pour….. Pour……….. »
En déposant le panier sur le bureau, une odeur qu’elle reconnaît entre dans ses narines. Une odeur qui venait la chercher comme aucune autre, qui faisait dilater ses iris : du sang. Son cœur se met à battre plus rapidement et la jeune femme se met à stresser, tout d’un coup. Est-ce que Natsume est blessé ? Est-ce qu’il cache ça depuis quelques jours ? Est-ce que c’est pour ça qu’il ne va pas bien ?« E-est-ce que tu t’es f-fais mal ? Je… Je peux sentir…. »
C’était vraiment difficile de pas se concentrer sur cette odeur. C’était bien (à part son visage) le truc qu’elle détestait le plus de son hybridation animale. Si l’odeur du sang était dans les parages, il fallait qu’elle se concentre très fort pour que son esprit ne s’égard pas. Pas qu’elle sauterait sur quelqu’un qui saigne, bien sûr que non, mais disons qu’elle serait distraite« Ç-ça sent le sang dans t-ton bureau….»