NiKlaus
Me
Worst day of my life
Après un mois de flemmardise et de nuit passé, le voilà o/
Myself
And I

Klaus venait de rentrer, une journée encore plus soutenue que la précédente, depuis « l’attentat » du centre de commandement et la renaissance des éclaireurs. Cette affaire était de la plus haute importance d’autant plus que c’était la plus médiatisé, on en parlait à tous les bars, on murmurait dans les rues… Et le gouvernement semble réellement s’investir bien plus que pour la chasse à la meurtrie des régents.

Trêve de pensée, il est temps de se reposer. Toutefois une chose attira son attention, pas l’état de son humble demeure (qui était certes – bordélique depuis un moment) mais quelques choses trônaient sur la table, chose qui n’était pas là à son départ le matin même. Un paquet ? C’est sûrement Judith qui l’avait fait rentrer, cela devait être pour elle, puisqu’il n’avait pas mémoire d’attendre quoi que ce soit.

Il regarda le carton brièvement se demandant ce que pouvait-il contenir, de là où il se trouvait il voyait une mince étiquette mais pas ce qui était inscrit et en s’approchant il découvrit que c’était pour lui, tient donc. Et bien si c’était le cas… il desserra quelques nœuds mais au final pas très doué, le magimorphe se servit de ses griffes pour finir le travail et à l’intérieur... s’y trouvaient… une simple lettre et une fiole rougeâtre.

Il s’attendait à rien d’aussi…bizarre. Il se saisit naturellement de la lettre afin de la consulter, en premier lieu sceptique, il affichait à présent une expression très déconcertée, le blason de la famille Evergarden y figurait en tête de page. Ni son père, ni son frère n’en faisaient usage lorsqu’ils conversèrent, donc qui pouvait être l’expéditeur de cette lettre ? Sa propre famille n’avait jamais témoigné un égard positif à son compte, ce n’est lorsqu’il s’était tiré pour l’armée qu’il lui avait foutu la paix.

Sa première option et de loin la meilleure était de tout jeter, revendre la fiole à quiconque et passer à autre chose, toutefois il devait bien agir en adulte et donc calmer son ressentiment et lire tout ça d’une traite. Alors, l’expéditeur était Auxis Evergarden, attendez laissez-lui le temps de se remémorer qui était-il pour lui… Ah, son grand-père, et cela provenait… de Caldis.
L’émissaire grimaça à la première phrase avec le « Mon cher petit-fils Klaus » mais qu’importe allons-y.


« Mon cher petit-fils Klaus, j’espère que tu te portes bien à Yggdrasil même si j’ose espérer que ta terre natale et le reste de ta famille te manque, c’est ton frère qui m’a transmis tes coordonnées sans connaissance de mes intentions, peu après ton retour de la guerre, on m’a diagnostiqué une maladie sans remède, sachant qu’il me restait peu de temps devant moi, je me devais alors de procéder à la rédaction de mes derniers vœux ainsi que mon testament dont tu fais à présent partie.

Je voulais te donner un temps de répit loin de nous, de cette famille dont tu ne dois voir que du malheur et je le comprends, nous n’avons pas été des plus tendres avec toi et j’en suis navré. Mais mon heure approche alors je me dois de te faire une confession, je t’en prie assis toi, accompagné d'un alcool non loin de toi, car à la fin de ce récit tu en auras énormément besoin.  

Comment débuter… Tu étais présent ce jour-là, ce 1er décembre, ta mère est morte sous tes yeux suite à une perte de sang massive et cette tragédie t’a bien plus marqué que ce tu peux imaginer. Tu ne pouvais pas le supporter, tu as tout arrêté, l’école, activité sportive, le contact avec tes proches, ton alimentation, tout. Tu étais devenu une épave inconsolable, complètement fermé, ton père en était très attristé et se démenait corps et âme afin de te remettre sous les roues.

Mais les semaines passaient et au bout d’un mois aucun résultat satisfaisant n’avait été atteint, d’autant plus que tu vivais désormais dans le manoir familial car ton père se voulait « plus proche de toi » toutefois, j’ai décidé de prendre les devants dans cette histoire, premièrement car Ezra n’était plus aussi concentré dans ses tâches dues à son inquiétude omniprésente pour toi, deuxièmement car… je… me faisais du souci pour toi, qu’importe qui était ta mère, tu restes un Evergarden et j’avais énormément d’attente de mon premier petit-fils et tu n’auras jamais pu rien faire de grandiose si tu restais figé dans le passé.

Bien sûr quand j’agis, je ne fais pas dans la demi-mesure et ce que je prévoyais n’allais probablement pas le perdre, mais au moins il garantissait des résultats. Alors un soir alors que ton père était parti en déplacement. Nous sommes venues à ta rencontre dans ta chambre, tu étais face à la fenêtre contemplant la lune, tu pleurais silencieusement, reniflant de temps à autre, lorsque tu te retournas enfin, tu étais à la fois surpris mais sceptique. L’homme m’accompagnant posa un genou à terre et se présenta à toi comme étant un chaman capable d’entrer en contact avec les défunts. Le nom de cet homme était Elijah Elvyara.

Alors que tes yeux paraissaient aussi froids qu’une forêt noire, un éclat s’illumina à cet instant et faiblement tu balbutias un « c’est vrai ? » Hésitant, ce à quoi Elijah acquiesça naturellement. Tu connais cette famille, leur prestige mais aussi la discipline dans laquelle, ils excellent si bien, la psychomancie. Tu ne te doutais de rien, tu souriais plein d’espoir.

Ainsi tu rendais les choses que plus simple pour Elijah qui avait le champ libre pour agir, quand bien même cet homme était fou, le simple fait de pouvoir élargir ses compétences le rendait très docile, ça et l’argent bien entendu. N’aie crainte, tu n’as ressenti aucune peine ou douleur, tu perdis simplement petit à petit connaissance oubliant ce souvenir par la même occasion.

Et à peine quelques jours après cette nuit-là, tu avais déjà retrouvé l’appétit, tu t’aventurais hors de ta chambre, consultant des ouvrages à la bibliothèque, cependant tout n’était pas revenu à la « normal », tu étais soudainement + agressif, doté d’un répondant effronté. Ainsi à la minute où les moqueries et harcèlement à ton encontre recommencèrent, tu n’avais plus rien de ton comportement passif, tu réagissais avec véhémence.

Parfois… non désormais je pense qu'inconsciemment tu exprimais ta colère vis-à-vis de ce qu’ont eu infligé, d’ailleurs avec ce changement soudain ton Père avait très vite compris que j’avais fait quelque chose et encore jusqu’à aujourd’hui, il ne sait rien de ce que j’ai totalement fait.
J’en suis navré mais pas tout à fait désolé, j’ai fait ce que j’avais à faire pour qu’un jour tu deviennes un homme accompli et c’est ce qui se produisit, je ne te demande donc pas le pardon.

Oui j’aurais pu en effet garder ce lourd secret jusqu’à l’au delà, toutefois, ça ne me semblait pas juste envers toi et puis, aujourd’hui tu es un grand gaillard, tu sauras encaisser j’en suis sûr, le breuvage qui accompagne la lettre est ce qui te permettra de te remémorer de tout, Adieu.

Auxis Evergaden »



Klaus était clairement assommé du contenu de cette lettre, il en tremblait même des mains, il ne doutait pas de cette confession car malgré tout ce qu’il pensait de son grand-père, c’était un homme de parole, d’autant plus qu’elle était étrangement plausible, les Elvyra possédaient cette capacité au sacrifice de leur santé mentale. Alyss avait une incroyable lignée de tarée.

Désormais le basané n’avait qu’en champ de vision la fameuse fiole, qu’allait-il apprendre ? Le choc sera-t-il aussi puissant que jadis ? Peut-être bien que ce souvenir le mettra plus à genoux que la découverte d’être un bouche-trou, mais reculez à une situation pareil n’était pas l’éducation qui lui a été inculqué. Il tendit le bras vers la fiole et avant de la consommer lança d’une voix ironique :
À la tienne Man’, et que ce souvenir ne me terrasse pas. »

Il retira le bouchon et la bu la potion d’une traite et soudain.
Ben rien enfaite, aucun changement…. Klaus aurait peut-être dû plus se méfier… Trop tard. Il se mit à manquer d’air puis suffoquer bruyamment, il ne voyait qu’une seule possibilité, le poison, de rage il envoya valser la fiole à l’autre bout de la pièce et se mit à chercher quelque chose qui pourrait le sauver, de l’eau peut-être ? Finalement il finit par s’écrouler au sol avant de sombrer.


Lorsqu’il rouvrit les yeux, sa vision était un peu trouble, il savait qu’il était debout… ce qui était surprenant car il devait probablement être déséquilibré ? il n’était plus au même endroit, sa charmante maison avait disparu et il était dans une boutique bien familière à lui, des énormes livres disposés un peu partout, c’est le paradis, mais… on l’avait kidnappé ? Il était où même ? Était-il toujours à Yggdrasil, car il ne connaissait aucune librairie aussi grandiose.

D’ailleurs il était entouré de paquets et de course… euh ??? À sa droite se tenait un petit miroir, il s’y approcha gauchement pour le prendre dans ses mains et là… Il pensa un énorme :   C’EST QUOI CE BORDEL ? Premièrement il avait rajeunit, plus aucune pilosité, sa cicatrice sur le nez avait-elle aussi disparu, mais alors…. Sa main gauche…. Par Omnis il avait sa main gauche intacte… la potion fonctionnait. Mais franchement pas de la façon dont il s’imaginait.

D’un coup il sentit une présence derrière soi, il se retourna alors et là, se tenait devant lui Illua, sa mère (et aussi la femme de sa vie). Bien entendu il perd son souffle, son latin, tout ce que vous voulez, il est d’un mutisme légendaire, ne faisant que la contempler. Il aurait voulu se jeter dans ses bras et lui dire à quel point elle lui avait manquée, qu’il pensait à elle chaque jour de sa vie depuis sa mort, qu’il fallait qu’il parte car quelque chose allait se produire et lui coûter la vie.

- « On y va Klaus, j’ai récupéré le livre que tu souhaitais ! »
Mais, ce n’est qu’un souvenir dont il en est spectateur, il ne pourra rien altérer. Il hocha simplement la tête et prit quelques courses afin de la soulager le plus possible et se mit en chemin. Quand bien même ça faisait longtemps, il savait exactement ou allez, quel chemin parcourir et à peu près combien de temps, ça allait leur prendre comme s’il n’avait jamais quitté ce quartier

Durant tout le début du trajet, le petit caldissien ne pouvait décrocher son regard du visage de sa mère et il éprouva énormément de satisfaction au fait de pouvoir la parcourir des yeux ainsi, il se sentit encore plus fier de cette quasi-ressemblance avec elle, par moments elle jeta un œil en coin sur son fils et immédiatement Klaus détourna le regard, ça l’amusait et cela continua encore un petit moment jusqu’à ce qu’ils… s’engouffrèrent dans une avenue pas très très sûre.

Ce n’était pas certes la première fois qu’il avait pu passer par là du temps de sa jeunesse, mais aujourd’hui il le ressentait particulièrement mal, il était en alerte il se disait que c’était SUREMENT le moment pour que les choses dérapent, un voyou ou des voyous allaient survenir de nulle part et l’agresser non ? C’est pas logique ? C’en est même trop classique…

ET bien sûr à la minute où il pense à un scénario pareil, ça se produit réellement, soit il a trop d’imagination, soit il est mystérieusement doté de pouvoirs magiques
Immédiatement Illua s’était placé entre son enfant et ces bonhommes pas très commodes.
Ils étaient trois, vêtus normalement jusque là rien de surprenant, jusqu’à ce qu’il s’aperçoivent de ce qu’ils avaient en mains, des armes blanches.


Il était à présent craintif car il savait pertinemment que face à un adulte il n’aurait aucune chance, cependant sa mère quant à elle n’était pas effrayée pas le moins du monde et se tourna dans un grand sourire vers le petit Klaus lui adressant un :
- « Ne t’inquiète pas Klaus, reste derrière moi, je m’en occupe. »

Sa quiétude dérouta d’un coup son fils qui ne comprenait ABSOLUMENT PAS comment pouvait-elle rester de marbre ainsi, pourtant il sait que sa mère n’était pas une femme sans défense…

- Livre nous l’enfant. siffla l’un des hommes

C’était bel et bien le moment de paniquer et personne là, toute suite Klaus savait très bien ce qui allait se passer et comprenait d’un coup quelles étaient les circonstances du décès de sa mère. Ces p’tites merdes. Il leva des gros yeux vers sa mère il se rappelait doucement de ce qui ressentait à ce moment-là, qu’il sache ou non la suite des choses il avait terriblement peur, non pas pour sa propre vie, mais pour la sienne.

Illua le regardait avec tendresse levant sa main sur sa joue, plongeant ses yeux dans les siens, elle ne dit rien, mais ce regard n’était pas sans signification, elle admirait la prunelle de ses yeux, le sang de sa chair, celui pour qui elle allait se battre ici et maintenant. Elle lui donna en mains propres un couteau et ajouta :  

- Reste derrière moi Klaus, Si l’un d’entre eux s’approche de toi , occupe-t-en, remémores-toi ce que tu as déjà appris lors de tes leçons, car c’est ici que tu vas pouvoir les mettre en pratique.

Sans crier gare Illua se transforma, laissant place à une grande bébête ébène de 2m de haut à deux têtes, les crocs découverts. Bien évidemment ça perturba les assaillants de voir cette belle dame à l’allure si frêle en un être des plus menaçants. Et c’est ainsi que ce combat commença, dès le départ leur supériorité numérique semblait les placer en avantages cependant, ils n’avaient réellement aucune idée jusqu’à quelle point Illua pouvait être coriace.

Klaus ne manqua pas une miette du combat ne manquant pas de lui crier vers où il arrivait ou encore ce qu’il se préparait à faire. Cependant un bruit fit retourner le jeune magimorphe assis tranquillement sur un paquet, une autre personne faisait son apparition, cette fois-ci une femme et compte tenu de son allure, Elle n’allait SUREMENT pas les aider, elle dégainait une dague qui se planta dans la paume du basané à mi-chemin de sa tête.

Évidemment il lâcha un cri viscéral, sa mère tourna l’une de ses têtes envers sa direction, et aboya immédiatement avec fureur toutefois elle n’allait pas pouvoir lui venir en secours toute suite, car ses adversaires amochés, dont un grièvement lui bloquèrent le passage. C’était leur plan depuis le début.
L’enfant qu’il était releva la tête vers cet assassin, les yeux humides, il était complètement apeuré, pétrifié, ne sachant que faire tandis qu’elle se rapprochait.

C’est le grognement de sa mère qui lui fit tenir le coup, il était clair qu’elle était en train de se démener comme jamais pour se débarrasser de ses propres gêneurs, il devait alors lui aussi se battre pour sa propre survie, même si le combat était inégal, même s’il n’était pas prêt, même si la peur lui prenait aux tripes, alors il se relève, retire non sans douleur la lame plantée dans sa paume pour s’en servir lui-même.

Il se met en position comme il l’a apprit, et se lance confiant, prêt à mettre en exécution son attaque . Son opposante quant à elle, tenait un large sourire, une nouvelle arme à la main, ce n’était qu’un jeu à ses yeux, un adversaire ridicule, qui à peine s’était lancer dans son élan se mangea un coup de pied qu’il sentit très bien le projetant contre le mur. Il était clair qu’il était K.O.

Il a essayé, mais ce n’était pas suffisant, et cet échec lui coutera la vie. Il lève légèrement la tête, voyant ses bottes s’approcher de lui, il ne dit rien, il se prépare simplement a quitter la vie. Mais une nouvelle fois des pattes de jais viennent s’interposer. Illua encore et toujours accourait pour le protéger de son corps, toutefois… elle saignait, bien plus que lui et des armes étaient toujours plantés dans sa chair, elle haletait, seule une profonde détermination semblait la maintenir dans cet état.

« Maman, s’il te plaît, sauves toi et vis je ne veux pas que tu-
Il finit par se stopper, en raison du  regard qu’une des têtes de sa mère lui lança, un regard à la fois si sévère mais si triste, il était clair qu’elle comptait soit le sauver ou crever avec lui, pourtant Klaus n’était pas d’accord avec elle, il voulait la pousser, l’a téléportée n’importe où là où elle sera hors de portée de ces brigands, pourtant il ne peut rien faire à par être spectateur soit de la victoire de sa mère, ou de sa mort.  

Et le destin, cruel comme il est, fit en sorte que ces deux issues se produisent. Balafrée, son corps tomba sous ses yeux, son visage vers le sien, yeux dans les yeux, il put voir des larmes coulées sur ses joues. « Je t’aimerais toujours Klaus, désormais tu devras vivre pour nous deux » furent ses mots d’adieux.

C’était la dernière image qu’il avait d’elle, ce funeste moment où il l’a vu de ses propres yeux la première personne qui l’a accueillie dans la vie s’éteindre à cause de lui.


Klaus se réveilla en sursaut de nouveau dans la réalité, il faisait déjà nuit, il a dû être ensommeillé depuis un moment, heureusement pour lui qu’il vivait seul personne n’aurait à voir l’état merdique dans lequel il est actuellement, mais aussi la rage qui ne faisait que s’amplifier au fond de lui

Il se persuade en se disant qu’il avait besoin de savoir ça, qu’il ne DEVAIT en aucun cas rejeter ce souvenir, car cela c’est produit et que s’il tournait le dos à ce souvenir, cette douleur, ça serait encore pire plus tard. Il doit évacuer mais pas comme ça, à rester dans son coin à pleurer des torrents de larmes tel un gosse, non d’une autre manière, un moyen encore plus efficace.

Il se relève, ne manquant pas de jeter un regard sur la lettre de son aïeul sur la table, se dirige vers la porte et s’y engouffre. Toujours dans ses beaux habits, ils appuieront sa crédibilité lorsqu’il s’adressera aux gardes. Ils marchent à grande enjambée dans les rues du quartier des loisirs encore bien animés, certains passants allants et venant de divers bars ou de leur domicile, ils sont pour la plupart d’humeur festive malgré les récents événements, toujours à s’abandonner au plaisir.

Sa marche au sein de la ville-basse fut bien plus calme mais aussi plus rapide étant donné qu’il n’avait plus besoin de faire attention où il marchait. Il y est à présent, à l’entrée du Grand Mur bien évidemment garder férocement, il prend quelques instants pour inspirer, expirer, des secondes qui lui permettront pour une fois de revêtir un masque idéal, convainquant qui lui permettra d’arriver à ses fins.

Ce qui se produisit, c’en était même trop facile, il n’eut uniquement besoin de déclarer sa position au sein du gouvernement qu’ils le laissèrent passer, et c’est tant mieux. Il n’avait pas spécialement envie de parler de sa « famille » ou encore de son étroite relation avec le général De Venomania.

Il ne se fait pas prier et sort immédiatement, et son contact avec cet air extérieur lui prouve qu’il avait raison de venir ici, il le sentait différent que celui à l’intérieur des murs, qui semblait l’oppresser plus qu’autre chose, il lève les yeux vers le ciel, l’astre lunaire était encore haut, la nuit ne faisait que commencer, tandis qu’un sourire endiablé se dessinait sur les lèvres du magimorphe.

Traité ses émotions par la violence n’était plus une pratique pour lui depuis un long moment, mais juste pour ce soir-là, il se devait de faire une exception même si ça devait être des monstres quels qu’il soit pour « sa conscience » il devait répondre par les coups, agir, extérioriser avant de pouvoir se confier, et finalement pleurer et faire réellement son deuil.

Worst Day of my life ∫ OS ∆ Paques10
Spoiler :