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  • Une histoire de chiens [Natsu & Conan]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    25 octobre
    1001
    Une histoire de chiens
    Natsu, Conan et les doggos
    C’est drôle comme certaines choses peuvent devenir des routines. Je connais le chemin du monastère eossien par cœur, à présent, aussi bien que celui du temple oroniste. Toujours pieu, je tends cependant à devenir de plus en plus curieux quant à la religion eossienne, sans toutefois oser l’avouer, et surtout me l’avouer à moi-même. Je me dis parfois que je fais une bêtise en m’y intéressant, comme si je pouvais trahir Oros en faisant ça. Que font les dieux, à rester aussi impassible face à nos problèmes, en vérité ? Au moins, l’arbre fait quelque chose, lui. On sent la vie qui l’entoure et qui le relie à ceux à qui il a donné naissance : ces natifs avec leurs marques dans le dos qui s’illuminent au bon vouloir d’Yggdrasil, comme s’il les soutenait à sa façon. Un phénomène à la fois étrange et fascinant. Au contact de Shimomura, néanmoins, j’ai appris énormément de choses. Sur moi, sur les autres, sur les Eossiens eux-mêmes, aussi. J’ai l’impression qu’il est l’un des rares à s’être vraiment intéressé à ma personne, et je me serais attendu à ça de beaucoup de monde mais pas de lui. Et les changements qui s’opèrent en moi en ce moment me bouleversent autant que j’ai le sentiment qu’ils étaient nécessaires et qu’ils sont importants. Je ne veux plus être spectateur de ce qui arrive. Je veux agir. Avoir la sensation de faire quelque chose d’utile. Maîtriser davantage aussi ma forme animale même si j’ai fait d’énormes progrès là-dessus, encore une fois grâce à l’aide du moine. Nous ne manquons pas de bons soigneurs à Altissia, et même parmi ceux qui se sont installés dans la cité. Mais pour une raison qui m’échappe, je me sens plus à l’aise avec Shimomura. J’ai même eu envie aujourd’hui de partager un dessert avec lui. Une simple tarte aux fruits rouges que j’ai réalisé de mes propres mains, mais je me suis dit que cela lui ferait peut-être plaisir. Comme je ne suis plus ni malade, ni blessé… C’est en quelque sorte un prétexte pour aller lui rendre visite. Quand je vais le voir, il y a quelque chose de doux et d’agréable dans ma poitrine. Je me sens apaisé, aussitôt.

    Accompagné de Smaug, j’ai emballé mon plat dans un chiffon avant de me diriger vers le sanctuaire. Mais voir le Général Altissien dans les parages serait mauvais genre et on aurait peur que je vienne arrêter quelqu’un. Pas peu fier de mieux m’en sortir avec mes transformations, je me cache dans un coin discret pour me transformer en chien, mon baluchon dans la gueule et Smaug à mes côtés. J’ai sorti mon toutou pour aller le promener mais aussi afin qu’il puisse revoir Yû, vraisemblablement son frère de portée. J’ai fini par me faire à la présence du chiot mais ce fut pour le moins étrange, à vrai dire, au départ. Windie avait toujours été la seule chienne à m’accompagner chaque jour mais j’ai fini par faire son ‘deuil’ et à m’accoutumer à la vie sans elle. Au lieu de ça, c’est un petit berger caucasien qui partage ma vie à présent et je ne peux qu’être attendri chaque matin par son adorable bouille qui me ferait oublier tous mes problèmes. Et ce serait bien pratique si c’était le cas.
    Camouflé sous mon apparence canine, les moines du sanctuaire sourient de manière touchée par le fait de voir un malamute adulte se promener parmi eux et un chiot berger le suivre avec des pas encore maladroits. À force, on doit d’ailleurs sûrement s’imaginer que Shimomura a plusieurs chiens. Connaissant l’emplacement exact de son bureau, à force, sans même devoir utiliser mon flair, je me retrouve devant sa porte à gratter sur le bois pour qu’il m’ouvre, reconnaissant normalement le bruit caractéristique de mes griffes. Lorsque la porte s’ouvre finalement, Smaug se jette aussitôt sur le moine en s’agitant dans tous les sens. Amusé par son comportement, je n’ai pas remarqué que ma propre queue battait de manière inconsciente. Je me remets sous forme humaine afin de le saluer, plus timide que mon animal.

    « Je… Je vous ai ramené quelque chose. »

    Je pose le baluchon sur la table pour l’ouvrir et dévoiler le plat que j’ai fait. J’espère secrètement que cela lui fera plaisir. Et accessoirement que ce n’est pas trop mauvais, mais ironiquement, je me débrouille, en dessert. Enfin… C’est plutôt que je m’applique et que j’ai des goûts difficiles.
    Mon regard se porte ensuite sur le jeune Yû qui vient nous voir.

    « Coucou, toi. J’ai l’impression que tu as encore grandi, c’est dingue ! »

    Je m’accroupis afin de caresser la mignonne petite tête du chiot pendant que Smaug tourne autour de lui, ravi de le retrouver et de jouer avec.


    Dernière édition par Samaël Enodril le Dim 3 Juil 2022 - 0:53, édité 1 fois

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    Une histoire de chiens


    Ou comment se faire bolosser par un chiot
    La routine s’est installée. D’une façon ou d’une autre, les habitudes se sont encrassées à nouveau : en un sens, je ne m’attendais pas à autre chose. Je n’avais rien fait pour que quoi que ce soit change, mais rien qu’y penser m’irritait. Je suis bien capable de sentir que je suis susceptible pour bien peu de choses, ces derniers temps ; et pour tout dire, mon compagnon à quatre pattes n’arrangeait pas la situation.

    Depuis son adoption, Yû a grandi. Il est loin d’avoir atteint sa taille adulte, ceci dit, mais il doit avoir cinq mois, maintenant. Il est devenu bien assez grand pour gambader partout : et surtout, pour faire n’importe quoi.

    « Yû ! Non, ça suffit ! »

    Je quitte mon bureau avec précipitation pour glisser au sol et rattraper le vase qu’il venait de faire tomber de mon bureau. Le petit berger, lui, tourne sa tête en me regardant avec curiosité, la langue sorte et la mine inconsciente. Il ne semble pas vraiment comprendre ce que je fais ici. Mon cœur tambourine dans ma poitrine tandis que mes mains tremblantes enserrent comme je peux l’objet, ne me retenant pas une exhalation nerveuse quand je réalise qu’une seconde de plus aurait rendu la situation catastrophique. Je ne suis même pas agacé d’être dérangé dans mon travail par les caprices du jeune chien : à ce stade, je veux simplement éviter les dégâts.

    Et vu la façon dont Yû s’intéresse soudainement au bas de mes robes, cela s’annonce compliqué. Je sursaute d’un coup.

    « Non ! Ça va… ! »

    Le bruit de déchirement tombe comme un glas funeste. Immédiatement, ma tête s’abaisse un peu et j’étouffe un grognement sur le sol, frustré et exaspéré. Heureusement pour ma dignité, d’ailleurs, Yû ne semble pas plus intéressé que ça par le fait de continuer ses dégâts maintenant que je ne bouge plus. Il continue juste de me regarder avec cette même mine innocente et joviale ; mais je serais persuadé de voir de la malice dans son regard.

    Dans un soupir exaspéré – et vaguement humilié, je dois avouer - , je finis par me relever en m’époussetant vaguement, jetant tout de même un regard dépité sur le bas de mes robes, au niveau de mes pieds, qui est bien endommagé. Il faudrait que j’essaie de raccommoder ça par moi-même grâce à ce que Rosemarie m’a appris, même si je ne me fais aucun espoir sur l’esthétique. Ce n’est pas bien important de toute façon.

    Retourné à mon bureau, je prends le temps de grommeler sous ma barbe malgré tout. Si ce n’était que moi, encore… Mais Yû accumule les bourdes un peu partout, et particulièrement au sanctuaire : ce qui va bientôt finir par agacer mes compagnons, d’ailleurs. Alors si j’essaie de le calmer et le temporiser, je ne peux qu’être un peu las de voir que j’aurais plus de facilité à tranquilliser un lion enragé.

    Un bruit de griffes me fait toutefois m’arrêter dans mes pensées. Celles-ci sont plus lourdes et moins rapides : ce n’est pas mon chien qui s’énerve sur mon bureau, un peu abîmé d’ailleurs, cette fois-ci. Quasiment instantanément, ma mine se fait moins grincheuse. Mais le son ne tarde pas à faire réagir Yû, qui s’en va sautiller devant la porte pour que je vienne l’ouvrir.



    « Une seconde, une seconde. »

    Je me relève et vient le faire bien vite, mais me retrouve aussitôt avec un autre chien de berger en train de sauter sur mes jambes. Je ne suis pas surpris, mais mon expression s’adoucit.

    « Bonjour à toi aussi, Smaug. »

    J’oublie bien vite les idioties de Yû, subitement. Je donne quelques caresses au chiot noir, avant de repasser mon regard vers le malamute qui vient de rentrer. Je ne peux pas m’empêcher de glousser un peu devant la vision : on m’avait déjà demandé si « mon chien n’avait pas eu des petits », ce qui m’avait un peu déconcerté sur le moment, mais je commence à voir pourquoi on pourrait penser cela. En même temps, depuis plusieurs semaines, mes camarades ont fini par remarquer qu’un gros chien brun se baladait souvent les soirs dans le monastère. Et il faut dire que c’est bien pratique, de leur faire croire que ce n’est que ça.

    En tous cas, c’est une histoire plus simple à raconter que celle, plus sincère, où je laisse le général altissien se balader ici car je le vois assez fréquemment.

    Je m’éloigne d’ailleurs un peu pour le laisser prendre forme humaine. Sans que je ne l’aie réalisé, mes épaules se sont un peu détendues. Je suis moins crispé. Quelque part, je me suis habitué à ses visites nocturnes, même si je les rationalise en me disant qu’il a toujours une bonne raison, comme si j’avais besoin de trouver des justifications. Mais je suis étonné qu’il ait pris la peine d’amener de la nourriture, ce qui me fait m’arrêter, interdit et légèrement confus.

    « Oh, e-euh… Merci, c’est aimable. Il faudra que je prenne des couverts… »

    Je n’avais pas prévu ça, mais… Cela me fait plaisir ? Je crois ? Je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on me ramène des tartes, pour tout dire, surtout que je vois qu’il a pris la peine de coller à mes goûts. J’ignore pourquoi il s’est embêté, et j’espère qu’il s’agissait juste d’une politesse ou quoi que ce soit. Nerveux, je remercierai presque Yû de lui sauter aux genoux pour me permettre de changer de sujet. Sans surprise, il est fou de joie à l’idée de le retrouver, que ce soit lui ou son frère de portée. La vision m’attendrit un peu, même si la remarque d’Enodril me fait soupirer et lever les yeux au ciel.

    « Oh, pour avoir grandi… Il a suffisamment grandi pour me rendre chèvre, oui. »

    Je ne retiens pas un grognement, relevant très légèrement le bas de mes robes et pointant du pied le bas de mon bureau bien endommagé pour lui présenter les dégâts. Soupirant, je finis toutefois par me rappeler que j’en oublie ma politesse, et repose mon regard le militaire.

    « Vous… Enfin, vous allez bien, sinon… ? Vous vouliez quelque chose ? »

    J’ai beau ne pas être surpris par ses visites nocturnes, je suis tout de même étonné de le voir à la fois débarquer avec Smaug et avec… Du dessert, oui. Et quelque part, même si c’est devenu bien routinier, j’imagine que je ne peux toujours pas envisager, ou du moins je ne suis pas capable de le faire, qu’on puisse vouloir me rendre visite par simple appréciation.
    ft. Samaël Enodril et Conan Solo
    Octobre 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Une nouvelle soirée dans les quartiers Eossiens pour le Solo. La première fois (hier donc), il était partit à la recherche des éclaireurs. Une recherche qui s'est soldé par devoir stopper des mecs pas fréquentables d'enclencher des incendies dans le quartier. Le reste de la journée, il l'a passé plus à donner un coup de main avant de partir. Pas le meilleur contexte pour faire de l'enquête mais bon, aujourd'hui, il est là pour rattraper le coup. Une fois de plus, Daisy l'accompagne. Seulement, son pas ralentit plus que d'ordinaire. Le ventre a prit en volume. Conan y réfléchissait déjà avant mais ça commence à devenir urgent. Il va falloir trouver à Daisy un endroit où se poser. Elle ne peut pas le suivre partout, surtout avec sa "profession". Hmm, inutile d'y penser ce soir. Demain sera l'occasion pour. En attendant, la Daisy et son odorat va pouvoir lui être utile. Grâce à sa nouvelle contact borgne, Conan a pu dégoter un bout de vêtement d'éclaireur. Ca a l'air de rien comme ça mais...

    Une fois en plein dans les quartiers, le Solo s'accroupit pour tendre à sa chienne le lambeau.

    Ca t'inspire ou pas?

    Daisy ne réponds pas (normal c'est une chienne) et continue de frôler du museau la chose pour la renifler. En vérité, Conan n'a jamais fait ça avec elle. D'ordinaire, Luna s'en occupait, et même là, Daisy était trop jeune à l'époque pour ça. Pas beaucoup d'espoir pour que ça marche. Elle a l'air assez confuse la grande. Elle penche la tête, bon c'est peut-être peine perd-

    Daisy aboi et commence à sentir ici et là. Conan la suit du regard alors qu'elle commence à tenter de suivre une vague piste. Bon, est-ce que ça va mener à quelque-chose? Heeeeh pas sûr mais bon. Conan hausse les épaules avant de se relever. Plus qu'à la suivre et espérer.

    Autant dire que les deux ont un peu errer ici et là dans le quartier. Pas que la balade soit désagréable cela dit. Ce quartier là, bien plus que les autres, lui rappelle le temps où les Solo étaient encore un clan. Hm...Luna aurait sûrement aimé cet endroit, surtout avec Daisy. L'architecture aussi, ça ressemble beaucoup à ce que Yoanna aimait. Si les pensées et souvenirs fusent, ça ne l'empêche pas de garder son objectif en tête. Un objectif que Daisy a bien du mal à traquer mais
    D'un coup
    La chienne-louve s'arrête net. Son regard semble bien moins indécis. Un regard qui se tourne dans une direction mais, cette fois, elle progresse bien plus vite que tout à l'heure...un peu trop...

    Daisy attends deux se-Elle est déjà hors de sa vue. Super, parfait, va falloir accélérer le pas aussi hein.

    Conan a dû passer quelques minutes à trottiner juste pour pas perdre le fil avec la chienne. Au moins, il a l'air d'approcher du but. Daisy n'a presque plus l'air de sentir la piste et se contente de marcher bien vite jusqu'au sanctuaire.

    Daisy attends - Elle attends pas et est déjà entré. Reviens ici jeune fille ! Rien qui peut faire perdre patience à Conan, sauf sa chienne, ou du moins celle de Luna.

    Trop tard, elle s'est déjà aventuré à l'intérieur et Conan n'a aucune idée de là où elle a bien pu aller. Voilà maintenant qu'il faut pister la pisteuse. On aura tout vu.

    Pendant ce temps là, Daisy qui se faufile entre les gens dans les petites allées pour soudainement entrer dans le bureau d'un des moines. Deux jeunes chiots et deux humanoïdes dans la pièce. En totale arriviste, la chienne-louve s'en va voir les plus jeunes et reste là. Elle s'assied, hochant la tête sur le côté avant de se pencher pour tenter de se rapprocher de la paire de chiots. Puis d'un coup, elle se met à renifler dans le vide. Le museau s'en va assez vite vers le visage de celui qui caresse l'une des petites bêtes. Elle renifle, son odeur lui est bien familière, sans pour autant l'avoir déjà senti avant.

    C'est juste à ce moment-là que Conan débarque enfin dans la pièce.

    Ah bah tu t'arrête des fois toi. En allant vers elle pour poser ses mains sur sa fourrure. Il n'a pas trop porté attention à ce qu'il se passe. Tout juste a-t-il vu les jeunes confrères poilus de Daisy et deux personnes; ça et...

    Il tient encore debout le bureau? En soufflant du nez.

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    25 octobre
    1001
    Une histoire de chiens
    Natsu, Conan et les doggos

    Ma main vient passer dans la fourrure de Yû pour caresser ses poils duveteux de jeune chien. Inconsciemment, ces chiens forment entre nous une certaine connexion. Quelque chose à relier. Je ne suis pas allé voir chaque personne à qui nous avons donné un chiot, mais ça fait un peu comme une excuse. Habituant le mien à me suivre dans mes sorties pour qu'il connaisse un peu mieux la ville, c'est pratique de savoir qu'il peut aussi aller retrouver un de ses frères de portée pas très loin d'ici. Les deux mâles semblent contents de se retrouver, par ailleurs. En scrutant les pieds du bureau que l'autre me désigne pour preuve des dégâts que l'animal a causé, je grimace avant de glousser un petit peu, pas vraiment étonné d'un tel caractère de la part d'une race de chien aussi énergique et grosse. Smaug n'a pas vraiment été le plus sage compagnon non plus, mais heureusement, cela ne me dérange pas tant que ça : je n'ai pas d'objets très précieux parmi les mobiliers qu'il mâchouille et mon espace est relativement plus grand que le bureau dans lequel travaille (et vit la plupart du temps) le Shimomura. Gratouillant distraitement la tête de Yû, je m'approche de ma sacoche pour en sortir des couverts avant que le moine ne se dérange à le faire. Incroyable mais vrai : j'ai tout prévu. Sauf une raison à ma venue.

    « Oh euh... Non, en fait je... Je voulais juste... »

    Faisant mime de chercher mes mots en même temps que mes couverts, je finis par sortir ces derniers de ma besace avant de les installer sur le bureau. Ma réponse, elle, est toutefois restée en suspens pendant que mes joues rosissent légèrement. Que répondre à ça, finalement ? Je... J'avais envie ?.. Mais est-ce que je peux vraiment lui dire ça ? Est-ce qu'il ne va pas se moquer de moi ?
    Pendant que je me triture avec des questions débiles qui ne me poseraient pas problème si je les posais directement au concerné plutôt que de les garder pour moi, j'aperçois tout à coup une forme canine qui, cette fois, n'est à aucun de nous deux. Observant la bête (qui ressemble au croisement entre un chien et un loup) avec un air curieux, cette dernière nous fixe avant de renifler les chiots et de se tourner ensuite vers moi pour respirer mon odeur.

    « Hé... Bonjour, toi. »

    Plus maladroitement car je ne la connais pas, j'approche doucement ma main de la chienne afin de sentir si elle est amicale ou non. Mais je ne sens pas vraiment d'animosité envers elle. En revanche, je sursaute à l'approche d'un énième protagoniste qui débarque à son tour avec plus de vivacité. Tout vêtu de son armure, un homme s'approche de la chienne comme s'il lui appartenait, avant d'émettre un commentaire sur le bureau dans lequel il vient d'atterrir. Levant un sourcil, choqué, j'ignore s'il demandait la situation de la pièce par rapport à son animal ou s'il faisait juste une remarque quant à l'état de celle-ci. Certes ce n'est pas luxueux, mais son humilité correspond plutôt bien à celle de l'occupant du lieu.

    « Aheum. On se connaît ?.. Vous désirez quelque chose ? »

    Je sonne probablement un peu plus agacé que je ne le devrais. Pourquoi je le suis, d'ailleurs ?.. Avec son poste, le moine doit recevoir certaines personnes même à toutes heures pour régler leurs problèmes. Je ne devrais sans doute pas interférer, après tout. Quelque part, je me dis qu'il devrait avoir le droit aussi à du repos de temps à autre. Ou alors je n'aime tout simplement pas qu'on me dérange quand je suis en train de... de quoi au juste ? Pourquoi ça me contrarie à ce point, d'abord ? C'est stupide.
    Nullement impressionné par le dadais qui vient d'arriver, Smaug s'approche de l'armure avec ses grosses pattes maladroites pour japper sur le nouveau venu et mordiller son armure comme s'il s'agissait d'un ennemi.

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    Une histoire de chiens


    Ou comment se faire bolosser par un chiot
    Je m'étonne quelque peu d'être... Intimidé de cette façon, pour une raison que j'ignore et qui m'agace en même temps. Faire des manières pour un dessert, ça ne me ressemble pas. Quand Rosie vient me voir pour me couvrir de gâteaux et de choses à grignoter, j'ai beau protester, je ne me retrouve pas les bras ballants de cette manière. Et puis... Je ne sais pas, la sensation est étrange. L'environnement me paraît différent de d'ordinaire, alors pour compenser un peu, je me détourne légèrement afin de tirer quelques serviettes propres sur le bureau.
    Du moins, jusqu'à ce qu'une nouvelle odeur ne parvienne à mes narines et ne me fasse froncer les sourcils puis me retourner. Et cette fois-ci, je les hausse avec surprise, la mine étonnée et perplexe.

    « Hm... Il n'est pas à vous... ? »

    Ma question est presque rhétorique, puisque je crois le connaître assez pour savoir que non. J'ignore si il s'agit d'un animal errant, mais cela m'étonnerait bien, puisqu'il ne s'introduirait pas jusqu'ici sans raison ; ou du moins, pas dans un état de santé qui m'a l'air bon. Mes questions, toutefois, trouvent vite réponse, car un nouvel individu vient de rentrer dans la pièce. Son maître, sûrement. Mais inconnu au bataillon, en tous cas, ce qui me fait me tendre un peu d'un air méfiant. Ce n'est pas un moine, et je ne crois jamais l'avoir vu chez les éossiens. Sa question me rend vaguement confus, n'en comprenant ni le sens ni l'intérêt.

    « Oui... ? C'est pour ? »

    Ma voix est neutre et désintéressée, presque blasée. Comprenez, quand un inconnu déboule ainsi, si la partie de mon métier me rend plus à l'écoute que ma méfiance naturelle ne me ferait l'être, je reste... Attentif, disons. Depuis la mort d'Erys, les altissiens et les caldissiens sont bien moins les bienvenus qu'avant, et en tous cas je suis plus sur mes gardes. Mais je suis vaguement étonné du ton d'Enodril, en revanche, et relève brièvement sur lui un regard surpris. Je n'ai pas l'habitude de le voir aussi sec. Il s'est levé du mauvais pied... ? Yû, de son côté, est plus occupé à se lécher les jambes, pour rester poli.
    ft. Samaël Enodril et Conan Solo
    Octobre 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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