C'est de la folie. Il le sait. Ce n'est pourtant pas le genre de Soren de désobéir aux ordres et de jouer aux inconscients. Il laisse ça à ses aînés dont le rôle leur va mieux. Mais Soren est également empathique et frustré de sa propre faiblesse. Il aimerait que ça change. Faire quelque chose. Se rendre utile. Comme son père. Comme le moine Shimomura. Comme son parrain. Comme toutes ces autres personnes qu'il admire et à qui il aimerait ressembler. Mais il est aussi jeune qu'impuissant face aux catastrophes qui secouent la cité depuis son arrivée. Ces attaques qui durent depuis des jours et surviennent la nuit, faisant régner l'incertitude et la peur parmi les habitants. Soren aussi, a peur. Son cœur bat le tambour alors qu'il a décidé de filer en douce de sa chambre pour venir en aide aux courageux combattants qui luttent contre les monstres ce soir. Même s'il tremble un peu, il s'est armé du peu de courage qu'il possède et surtout de son épée, même s'il ignore encore bien s'en servir.
Je dois me rappeler des enseignements de Papa.
Faust lui a bien appris une ou deux bases, ne serait-ce que pour se défendre ; c'est léger, mais son benjamin n'est pas un chevalier, loin de là. Il est censé se tenir à l'écart des combats. Même en magie de soin, ce n'est pas bien fou, même si Soren a décidé de lire quelques bouquins sur le sujet. Mais entre théorie et pratique, il y a tout un monde. Dans la nuit où résonnent les sons de coups et les cris de guerre, le jeune Donovan se glisse entre les rues. A quelques reprises, ses ongles veulent se transformer en griffes et il aimerait grogner en sentant l'odeur des Pourritures, mais il s'en empêche, son sang de dragon voulant se manifester en sentant la bataille toute proche. Heureusement pour son objectif, les civils sont trop occupés à fuir et les soldats trop occupés à se défendre pour qu'on fasse attention à lui. Derrière le mur d'une habitation, il se cache, jetant parfois un œil à l'avancée des Pourritures. Sa main empoigne le manche de son épée, avant de la sortir de son fourreau et de l'élever. Il est prêt. Du moins, il pense l'être.
Je dois me rappeler des enseignements de Papa.
Faust lui a bien appris une ou deux bases, ne serait-ce que pour se défendre ; c'est léger, mais son benjamin n'est pas un chevalier, loin de là. Il est censé se tenir à l'écart des combats. Même en magie de soin, ce n'est pas bien fou, même si Soren a décidé de lire quelques bouquins sur le sujet. Mais entre théorie et pratique, il y a tout un monde. Dans la nuit où résonnent les sons de coups et les cris de guerre, le jeune Donovan se glisse entre les rues. A quelques reprises, ses ongles veulent se transformer en griffes et il aimerait grogner en sentant l'odeur des Pourritures, mais il s'en empêche, son sang de dragon voulant se manifester en sentant la bataille toute proche. Heureusement pour son objectif, les civils sont trop occupés à fuir et les soldats trop occupés à se défendre pour qu'on fasse attention à lui. Derrière le mur d'une habitation, il se cache, jetant parfois un œil à l'avancée des Pourritures. Sa main empoigne le manche de son épée, avant de la sortir de son fourreau et de l'élever. Il est prêt. Du moins, il pense l'être.