avec Elizabeth de Venomania
Ce n’est pas parce que Rex est une brute qu’il n’aime pas l’art. Lorsqu’on grandit dans une famille noble en Caldissia, il est difficile de passer à côté de la culture théâtrale du pays. Depuis son enfance, le centaure assiste à de nombreuses représentations dramatiques et musicales. Cependant, il doit bien avouer qu’il n’est pas le spectateur le plus assidu. La subtilité, ce n’est pas son truc non plus. S’il n’y a pas d’action dans une pièce ou dans un opéra, Rex a tendance à s’ennuyer. Il lui faut des combats pour le tenir en haleine. Evidemment, hors de question d’admettre qu’il lui est difficile de se retenir de sourire bêtement lors des séquences les plus culcul et romantiques. Les gens se détendraient un peu trop en face de lui, s’ils savaient à quel point les grandes scènes de déclarations d’amour chantées et mimées touchent et inspirent le Mandagoras.
Ce soir, Rex a senti plusieurs fois ses yeux lui piquer lorsque l’on a chanté les amours cruels d’un énième couple d’andouilles naïfs ; incapables d’autres chose que se lamenter sur leur sort et se laisser martyriser par leurs familles respectives. Son envie de chouiner comme une midinette lui est bien vite passée. Il soupire et lève les yeux au ciel à chaque fois que le personnage de Reginalde, incarnée par une actrice des plus musclées, bondissait sur scène pour combattre ses ennemis. L’actrice se fait applaudir pour chacune de ses apparitions et de ses performances. Rex est convaincu que le fait de mettre en scène des femmes guerrières n’est qu’une mode passagère. Fort heureusement, ce n’est que de la fiction. Mais il ne faudrait pas que cela donne des idées à d’autres femmes… Il sait bien que les femmes militaires et musclées existent, mais, il est convaincu que si celles-ci ont choisi cette voie, c’est par confusion, bêtise ou parce qu’elles ne sont que de pauvres petites choses qui n’ont pas eu d’autres choix. Un choix du style « trouver un mari ». Bah, oui, ça, il ne le reproche pas forcément aux pauvres filles encore célibataires… si elles ne trouvent pas, c’est probablement car leur physique n’est pas très avantageux ou que leur famille n’est pas assez bien nantie pour leur permettre de faire plus d’efforts.
Tout en se convaincant à coup d’arguments plus éclatés au sol les uns que les autres, Rex arrive à se remettre de l’horriiiiible vision d’une femme forte et indépendante dans un spectacle. La représentation arrive bientôt à son dénouement et Rex ne se sent plus aussi impliqué qu’avant dans l’action de ce qui est joué sur scène. Son regard s’attarde sur les visages des autres convives. L’organisatrice de la soirée, une artiste caldissienne un peu fantasque, a fait édifier une scène de fortune pour l’occasion dans une grande salle de son manoir, mais la soirée ne s’arrêtera pas après le spectacle. Elle a prévu d’ouvrir un banquet aux invités ensuite. Tout le monde pourra échanger et rencontrer les artistes à cette occasion. Rex a pu voir la liste des invités et cette soirée constitue une occasion idéale pour rencontrer d’autres personnes importantes de son pays. Il a notamment vu le nom de Venomania quelque part et il espère donc pouvoir présenter ses hommages au général Caldissien. Sa famille a souffert de la grande perte de Ludeciel de Venomania, récemment… Rex ne manquera pas d’en faire mention avec le plus grand respect, s’il sent que ce n’est pas trop mal venu.
Une fois que le banquet est ouvert, le centaure se met à la recherche de Gabryel. Mais ce dernier a l’air absent. En fait, la famille de Venomania est bien présente ce soir, mais en la présence d’Elizabeth, la cadette. Rex sait qu’elle est responsable de certaines affaires Ville-Haute et donc, il lui semble raisonnable d’aller la saluer quand même, histoire de tout de même se présenter à une représentante de cette influente famille. En la voyant seule avec son jaguar de compagnie, il pense bien avoir saisi le moment idéal. En vérifiant que sa cape est bien mise, le Mandragoras presse légèrement le pas en s’approchant de la grande blonde.
« Mes hommages, madame de Venomania. »
Légèrement inconfortable en constatant que l’elfe le dépasse de plusieurs têtes, le diplomate se redresse et bombe légèrement le torse pour se rendre plus imposant. S’il pouvait prendre sa forme équine ici, alors la différence de taille serait plutôt en sa faveur… enfin. Pour le moment, il est plus important qu’il se présente, tout en gardant un œil sur le jaguar aux pieds de son interlocutrice.
« Rex Mandragoras. Je suis le nouveau conseiller du quartier des armes. Je suis content de constater que les Venomania ont pu s’établir en Yggdrasil. Nous avons besoin de représentants forts et inflexibles tels que vous pour représenter l’excellence Caldissienne. »
Du moins, c’est ce que Ludeciel de Venomania représentait. Gabryel a la réputation d’être un peu plus laxiste et surtout… très volage. Ce genre d’hommes, peu sérieux avec les femmes et ses conquètes en général, ça a tendance à mettre Rex plutôt mal à l’aise. Pour ce qui est d’Elizabeth… bon, elle n’est pas laide (mais Aurora est beaucoup plus belle), mais il y a fort à parier qu’elle cache des défauts. Trop impulsive, trop émotionnelle pour diriger une famille, certainement.
« Votre frère ne vous accompagne pas ? Ça aurait été un honneur de rencontrer un guerrier aussi illustre que lui. »
Sur ses mots, il porte son poing sur sa poitrine et se gonfle légèrement, comme inspiré par ses propres paroles. Il considère un moment d’évoquer la mort de Ludeciel et Sebastian, mais l’humeur de la soirée n’est peut-être pas compatible avec ce type de discussion. Mieux vaut tâter le terrain en premier lieu.
Ce soir, Rex a senti plusieurs fois ses yeux lui piquer lorsque l’on a chanté les amours cruels d’un énième couple d’andouilles naïfs ; incapables d’autres chose que se lamenter sur leur sort et se laisser martyriser par leurs familles respectives. Son envie de chouiner comme une midinette lui est bien vite passée. Il soupire et lève les yeux au ciel à chaque fois que le personnage de Reginalde, incarnée par une actrice des plus musclées, bondissait sur scène pour combattre ses ennemis. L’actrice se fait applaudir pour chacune de ses apparitions et de ses performances. Rex est convaincu que le fait de mettre en scène des femmes guerrières n’est qu’une mode passagère. Fort heureusement, ce n’est que de la fiction. Mais il ne faudrait pas que cela donne des idées à d’autres femmes… Il sait bien que les femmes militaires et musclées existent, mais, il est convaincu que si celles-ci ont choisi cette voie, c’est par confusion, bêtise ou parce qu’elles ne sont que de pauvres petites choses qui n’ont pas eu d’autres choix. Un choix du style « trouver un mari ». Bah, oui, ça, il ne le reproche pas forcément aux pauvres filles encore célibataires… si elles ne trouvent pas, c’est probablement car leur physique n’est pas très avantageux ou que leur famille n’est pas assez bien nantie pour leur permettre de faire plus d’efforts.
Tout en se convaincant à coup d’arguments plus éclatés au sol les uns que les autres, Rex arrive à se remettre de l’horriiiiible vision d’une femme forte et indépendante dans un spectacle. La représentation arrive bientôt à son dénouement et Rex ne se sent plus aussi impliqué qu’avant dans l’action de ce qui est joué sur scène. Son regard s’attarde sur les visages des autres convives. L’organisatrice de la soirée, une artiste caldissienne un peu fantasque, a fait édifier une scène de fortune pour l’occasion dans une grande salle de son manoir, mais la soirée ne s’arrêtera pas après le spectacle. Elle a prévu d’ouvrir un banquet aux invités ensuite. Tout le monde pourra échanger et rencontrer les artistes à cette occasion. Rex a pu voir la liste des invités et cette soirée constitue une occasion idéale pour rencontrer d’autres personnes importantes de son pays. Il a notamment vu le nom de Venomania quelque part et il espère donc pouvoir présenter ses hommages au général Caldissien. Sa famille a souffert de la grande perte de Ludeciel de Venomania, récemment… Rex ne manquera pas d’en faire mention avec le plus grand respect, s’il sent que ce n’est pas trop mal venu.
Une fois que le banquet est ouvert, le centaure se met à la recherche de Gabryel. Mais ce dernier a l’air absent. En fait, la famille de Venomania est bien présente ce soir, mais en la présence d’Elizabeth, la cadette. Rex sait qu’elle est responsable de certaines affaires Ville-Haute et donc, il lui semble raisonnable d’aller la saluer quand même, histoire de tout de même se présenter à une représentante de cette influente famille. En la voyant seule avec son jaguar de compagnie, il pense bien avoir saisi le moment idéal. En vérifiant que sa cape est bien mise, le Mandragoras presse légèrement le pas en s’approchant de la grande blonde.
« Mes hommages, madame de Venomania. »
Légèrement inconfortable en constatant que l’elfe le dépasse de plusieurs têtes, le diplomate se redresse et bombe légèrement le torse pour se rendre plus imposant. S’il pouvait prendre sa forme équine ici, alors la différence de taille serait plutôt en sa faveur… enfin. Pour le moment, il est plus important qu’il se présente, tout en gardant un œil sur le jaguar aux pieds de son interlocutrice.
« Rex Mandragoras. Je suis le nouveau conseiller du quartier des armes. Je suis content de constater que les Venomania ont pu s’établir en Yggdrasil. Nous avons besoin de représentants forts et inflexibles tels que vous pour représenter l’excellence Caldissienne. »
Du moins, c’est ce que Ludeciel de Venomania représentait. Gabryel a la réputation d’être un peu plus laxiste et surtout… très volage. Ce genre d’hommes, peu sérieux avec les femmes et ses conquètes en général, ça a tendance à mettre Rex plutôt mal à l’aise. Pour ce qui est d’Elizabeth… bon, elle n’est pas laide (mais Aurora est beaucoup plus belle), mais il y a fort à parier qu’elle cache des défauts. Trop impulsive, trop émotionnelle pour diriger une famille, certainement.
« Votre frère ne vous accompagne pas ? Ça aurait été un honneur de rencontrer un guerrier aussi illustre que lui. »
Sur ses mots, il porte son poing sur sa poitrine et se gonfle légèrement, comme inspiré par ses propres paroles. Il considère un moment d’évoquer la mort de Ludeciel et Sebastian, mais l’humeur de la soirée n’est peut-être pas compatible avec ce type de discussion. Mieux vaut tâter le terrain en premier lieu.