Appelles le 80085
et dis "Tu me mank bb" pour retrouver l'être aimé
avec Gabryl'Ex
Bon… eh bien, il n’aura pas fallu longtemps à Raol pour retomber dans certaines de ses habitudes malsaines.
Profiter d’une belle soirée pour aller rencontrer des inconnus afin de passer du bon temps ensemble, ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais Raol a tendance à recourir à cette alternative chaque fois qu’iel se sent en manque de chaleur humaine et d’affection (celle de Gabryel, en l’occurrence)… et d’une manière qui n’est pas la plus adéquate. En effet, les personnes que Raol invite dans sont lit se réveillent souvent seules et n’ont plus jamais de nouvelles de la part de la grenouille. Il y a clairement meilleure occupation que servir d’éponge émotionnelle à lea Zeteki dans le déni, qui se sert des gens pour oublier son récent chagrin d’amour. Raol n’en est pas fier.e non plus. Mais bon. Le but pour ellui, ce n’est pas de se sentir bien. C’est de se conforter dans l’idée qu’iel n’est qu’une merde. Qu’iel ne sera jamais rien de plus.
Ce n’est pas Gabryel qui dira l’inverse, de toute façon, hein ?
Une partie de la grenouille, par son comportement immature, espère blesser le général. Pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Gabryel ne lea voit pas quand iel s’amuse avec des inconnus, pourtant. Mais… Raol aimerait que le caldissien sache, juste pour se dire qu’il doit se senti mal. Que, peut-être, il se sentira encore plus coupable d’avoir été aussi con lors de cette stupide soirée.
Si j’étais pas venu… ça ne se serait jamais passé ainsi, donc c’est bien que c’est moi, le problème.
Au fond, Raol se dit que voir cette partie de Gabryel était nécessaire. Qu’il fallait cesser de l’idéaliser à un moment ou à un autre et… à cesser de se projeter aussi vite dans cette idylle. La grenouille comme le général ont commis la même erreur à ce niveau. Malgré la sincérité de leurs sentiments pour l’autre, leur empressement à se rapprocher pour combler leurs vides respectifs les a amenés à se cogner trop rapidement aux limites de cette désillusion.
Lea Zeteki pense à sa relation avec la nymphe comme si elle s’était finie de manière claire. Or ce n’est pas le cas. Techniquement, iels n’ont jamais rompu. Enfin… peut-être que si ? Bref, voila, ce n’est vraiment pas clair. Ce n’est pas comme si leur lien n’était plus mais… est-ce que celui-ci est réparable ? Et surtout… est-ce que ça en vaut la peine.
Raol soupire et se recoiffe d’une main, attirant l’attention de la personne assise à ses côtés.
« A quoi tu penses ? »
Mince, je l’avais oublié.e…
Grillé, la grenouille sourit avec embarras à saon vis-à-vis. Gino, c’est son prénom. Ca, lea Zeteki ne l’a pas encore zappé.
Ordure de crapaud.
« Euh. Pardon, c’est… je pensais à… une histoire avec mon parent. »
« Oh… »
« Ne t’en fais pas. »
Pardon Ziyal.
Il est vrai que Raol s’inquiète toujours pour Ziyal. Mais ça reste pas très correct de l’utiliser pour un mentir à quelqu’un qui n’a rien demandé. L’inquiètude qui se lit désormais sur le visage de Gino semble se dissiper lorsque l’oessien lui sourit de nouveau, et replace une mèche de ses cheveux blancs derrière son oreille. Sa chevelure claire, ses longs cils, son regard bleu taquin… ils rappellent à Raol les traits d’un certain caldissien. Probablement pour ça qu’iel est allé vers Gino, ce soir.
Tu fais pitié, Zeteki.
Iel reprend la conversation comme si ne rien était. Iel est gentil.le, Gino. La conversation semble simple avec ellui. Les deux parlent de leurs travails, de leurs familles respectives, de leurs amis (enfin, surtout Gino) pendant un moment. Le temps passe vite et Raol parvient à oublier un peu Gabryel, pendant un petit moment. Lorsque la nuit tombe le duo décide de trouver une taverne peu animée pour se mettre à l’abri de la petite brise froide qui s’installe. Un petit troquet aux lumières chaleureuses… « Les Crocs »… ? Bref, l’endroit est accueillant et Gino a l’air de connaître le patron… un animorphe requin blanc à la carrure impressionnante. Les habitués sont au bar et sont déjà bien imbibés d’alcool et les autres groupes, éparpillés dans la salle, vaquent à leurs propres discussions. Raol ravale son malaise face au grand nombre de bouteilles et de verres pleins d’alcool présents partout dans ce lieu. Gino se rend d’ailleurs compte que la grenouille s’est tendue.
« Hm… tu bois… ? »
Demande-t-iel seulement à son interlocuteur, les yeux rivés vers une bouteille de vin posée sur la table voisine. Gino reste silencieux un petit moment et pose une main rassurante sur celle de l’eossien.
« Pas si ça te met mal à l’aise. »
Sur ces mots, Gino fait signe au patron et lui demande de leur apporter un grand broc de jus.
« Du jus de fruits ? Tu préfères quoi ? »
« … A la pomme. J’adore la pomme. »
Fait Raol machinalement, non sans sentir son cœur se réchauffer devant les petites attentions de son date. Iel sourit sans que ses yeux quittent son accompagnateur aux cheveux clairs. Avec son récent passif, il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour se sentir mieux. Pour se sentir respecté.e. Sentir qu’on prend soin d’ellui. Désormais tous deux assis sur la banquette, Raol et Gino échangent des regards complices et se raprochent, iels parlent soudain plus bas, dans une bulle d’intimité douce, d’où les mots qu’iels s’échangent ne peuvent pas s’échapper. Gino s’étend bientôt sur son comparse et prend ses aises, complimentant les épaules et le buste confortables de son vis-à-vis.
Lorsque de nouveaux arrivants se pressent dans le bar pour y chercher une place et à boire, Raol se penche pour embrasser son partenaire de la soirée. C’est doux, agréable… même si ce n’est pas Gabryel.
…faut vraiment que t’arrêtes de penser à lui, maintenant.
Coupable, Raol se laisse faire lorsque Gino l’embrasse à son tour mais… iel sent que quelque chose ne va pas. Ce n’est pas son comparse. Ce n’est pas ce baiser qu’iels échangent c’est… un bruit de pas. Puis une odeur trop familière qui se rapproche.
En se détachant doucement de Gino, Raol ouvre les yeux. Gabryel est juste là. La grenouille se pétrifie, son cœur s’arrête et son cœur se resserre, tout désir pour Gino s’envole d’un coup.
…Et merde.
Profiter d’une belle soirée pour aller rencontrer des inconnus afin de passer du bon temps ensemble, ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais Raol a tendance à recourir à cette alternative chaque fois qu’iel se sent en manque de chaleur humaine et d’affection (celle de Gabryel, en l’occurrence)… et d’une manière qui n’est pas la plus adéquate. En effet, les personnes que Raol invite dans sont lit se réveillent souvent seules et n’ont plus jamais de nouvelles de la part de la grenouille. Il y a clairement meilleure occupation que servir d’éponge émotionnelle à lea Zeteki dans le déni, qui se sert des gens pour oublier son récent chagrin d’amour. Raol n’en est pas fier.e non plus. Mais bon. Le but pour ellui, ce n’est pas de se sentir bien. C’est de se conforter dans l’idée qu’iel n’est qu’une merde. Qu’iel ne sera jamais rien de plus.
Ce n’est pas Gabryel qui dira l’inverse, de toute façon, hein ?
Une partie de la grenouille, par son comportement immature, espère blesser le général. Pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Gabryel ne lea voit pas quand iel s’amuse avec des inconnus, pourtant. Mais… Raol aimerait que le caldissien sache, juste pour se dire qu’il doit se senti mal. Que, peut-être, il se sentira encore plus coupable d’avoir été aussi con lors de cette stupide soirée.
Si j’étais pas venu… ça ne se serait jamais passé ainsi, donc c’est bien que c’est moi, le problème.
Au fond, Raol se dit que voir cette partie de Gabryel était nécessaire. Qu’il fallait cesser de l’idéaliser à un moment ou à un autre et… à cesser de se projeter aussi vite dans cette idylle. La grenouille comme le général ont commis la même erreur à ce niveau. Malgré la sincérité de leurs sentiments pour l’autre, leur empressement à se rapprocher pour combler leurs vides respectifs les a amenés à se cogner trop rapidement aux limites de cette désillusion.
Lea Zeteki pense à sa relation avec la nymphe comme si elle s’était finie de manière claire. Or ce n’est pas le cas. Techniquement, iels n’ont jamais rompu. Enfin… peut-être que si ? Bref, voila, ce n’est vraiment pas clair. Ce n’est pas comme si leur lien n’était plus mais… est-ce que celui-ci est réparable ? Et surtout… est-ce que ça en vaut la peine.
Raol soupire et se recoiffe d’une main, attirant l’attention de la personne assise à ses côtés.
« A quoi tu penses ? »
Mince, je l’avais oublié.e…
Grillé, la grenouille sourit avec embarras à saon vis-à-vis. Gino, c’est son prénom. Ca, lea Zeteki ne l’a pas encore zappé.
Ordure de crapaud.
« Euh. Pardon, c’est… je pensais à… une histoire avec mon parent. »
« Oh… »
« Ne t’en fais pas. »
Pardon Ziyal.
Il est vrai que Raol s’inquiète toujours pour Ziyal. Mais ça reste pas très correct de l’utiliser pour un mentir à quelqu’un qui n’a rien demandé. L’inquiètude qui se lit désormais sur le visage de Gino semble se dissiper lorsque l’oessien lui sourit de nouveau, et replace une mèche de ses cheveux blancs derrière son oreille. Sa chevelure claire, ses longs cils, son regard bleu taquin… ils rappellent à Raol les traits d’un certain caldissien. Probablement pour ça qu’iel est allé vers Gino, ce soir.
Tu fais pitié, Zeteki.
Iel reprend la conversation comme si ne rien était. Iel est gentil.le, Gino. La conversation semble simple avec ellui. Les deux parlent de leurs travails, de leurs familles respectives, de leurs amis (enfin, surtout Gino) pendant un moment. Le temps passe vite et Raol parvient à oublier un peu Gabryel, pendant un petit moment. Lorsque la nuit tombe le duo décide de trouver une taverne peu animée pour se mettre à l’abri de la petite brise froide qui s’installe. Un petit troquet aux lumières chaleureuses… « Les Crocs »… ? Bref, l’endroit est accueillant et Gino a l’air de connaître le patron… un animorphe requin blanc à la carrure impressionnante. Les habitués sont au bar et sont déjà bien imbibés d’alcool et les autres groupes, éparpillés dans la salle, vaquent à leurs propres discussions. Raol ravale son malaise face au grand nombre de bouteilles et de verres pleins d’alcool présents partout dans ce lieu. Gino se rend d’ailleurs compte que la grenouille s’est tendue.
« Hm… tu bois… ? »
Demande-t-iel seulement à son interlocuteur, les yeux rivés vers une bouteille de vin posée sur la table voisine. Gino reste silencieux un petit moment et pose une main rassurante sur celle de l’eossien.
« Pas si ça te met mal à l’aise. »
Sur ces mots, Gino fait signe au patron et lui demande de leur apporter un grand broc de jus.
« Du jus de fruits ? Tu préfères quoi ? »
« … A la pomme. J’adore la pomme. »
Fait Raol machinalement, non sans sentir son cœur se réchauffer devant les petites attentions de son date. Iel sourit sans que ses yeux quittent son accompagnateur aux cheveux clairs. Avec son récent passif, il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour se sentir mieux. Pour se sentir respecté.e. Sentir qu’on prend soin d’ellui. Désormais tous deux assis sur la banquette, Raol et Gino échangent des regards complices et se raprochent, iels parlent soudain plus bas, dans une bulle d’intimité douce, d’où les mots qu’iels s’échangent ne peuvent pas s’échapper. Gino s’étend bientôt sur son comparse et prend ses aises, complimentant les épaules et le buste confortables de son vis-à-vis.
Lorsque de nouveaux arrivants se pressent dans le bar pour y chercher une place et à boire, Raol se penche pour embrasser son partenaire de la soirée. C’est doux, agréable… même si ce n’est pas Gabryel.
…faut vraiment que t’arrêtes de penser à lui, maintenant.
Coupable, Raol se laisse faire lorsque Gino l’embrasse à son tour mais… iel sent que quelque chose ne va pas. Ce n’est pas son comparse. Ce n’est pas ce baiser qu’iels échangent c’est… un bruit de pas. Puis une odeur trop familière qui se rapproche.
En se détachant doucement de Gino, Raol ouvre les yeux. Gabryel est juste là. La grenouille se pétrifie, son cœur s’arrête et son cœur se resserre, tout désir pour Gino s’envole d’un coup.
…Et merde.