NiKlaus
And
B R O K E N
(si vous voulez allez écoutez broken de Isak Danielson ByLeeeeTh
the cherised
Alyss

L’aurore amène avec lui ses quelques lueurs du soleil. Moment à partir duquel certaines personnes sont censées à peine se réveiller, tandis que Klaus lui n’a pas dormi un seul instant, bien trop occupé par sa folle nuit révélation & chasse au monstre. Il se trouve dans les rues du quartier des loisirs, dans un état encore pire qu’il y a quelque heures.

Vêtements sales, mine renfrogné, ses yeux fixes sans éclat, parfait pour effrayé qui que ce soit. Il ne compte pas se présenter sur son lieux de travail aujourd’hui, ni demain, ou encore après-demain, cependant avant de pouvoir se morfondre tranquillement chez lui avant de tenter d’aller une première fois de l’avant, il doit se rendre quelque part ou plutôt rendre visite à une personne.

Alyss. Il a pensé à elle entre deux monstres, et bien entendu pas en mal. Rien de cette lettre ou de l’implication de sa famille dans toute cette merde changera son point de vue sur elle, il s’est simplement rendu compte qu’il… l’a voyait moins souvent, à vrai dire il sentait que peu à peu ils s’éloignaient eux deux et c’était la dernière chose qu’il souhaitait surtout qu’elle a faillit y passer.

Il devait la voir, la savoir en guérison, la savoir allez mieux, la savoir reprendre gout à la vie. Une fois changé, il prend la route de la ville basse. Car c’est là-bas qu’elle se trouve, à l’hôpital quand bien même elle est hors de danger, ses brûlures requièrent la plus grande observation. Sans souci il pénètre l’hôpital et se dirige naturellement vers la chambre que sa meilleure amie occupe, toutefois…

Il reste devant la porte, se demandant si c’était un bon moment pour venir lui rendre visite, sans prévenir comme ça sur un coup de tête, d’autant plus qu’elle doit être en train de dormir la journée ne fait que commencée… Il se lance enfin poussant délicatement la porte pour ne pas réveiller la belle au bois dormant. Il tient un bouquet dans la main droite, des lavandes un choix du fleuriste qu’il a accosté avant de venir, des pivoines blanches qui je cite « sont une très bonne promesse de guérison » Bref il le lui a fait confiance sur ce coup.

Une fois introduis dans le vase trônant fièrement à coté d’une fenêtre, il prend place sur un tabouret non loin du lit d’Alyss. Il se met ensuite à la contemplez, endormie, oubliant les bandages ici et là sur sa peau encore meurtrie, son expression faciale est adorable, si paisible, qui accentue d’autant plus la mauvaise idée que ça serait de la réveiller maintenant.

Il songe à la mettre au courant de tout ce qui vient de se passer, de la nuit qu’il vient de passer, de l’état dans lequel son esprit se trouve, mais en la voyant ainsi, il souhaite juste la laisser tranquille, l’observer ainsi, dans le royaume des rêves, il ne veut pas déranger et peut-être aussi que sa fierté en prendrait un coup, mais, ce n’est pas le bon moment pas encore. Il ne peut pas lui faire ça, pas tant qu’elle n’aura pas repris davantage de force.

La seule chose qu’il se permettra de faire est, de prendre l’espace d’un petit moment sa main la moins cramée et la serrer tout doucement afin de ressentir sa chaleur, sa présence. C’était tout ce qu’il demandait.