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  • Rencontre incongrue ft. Alex
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    RENCONTRE INCONGRUE
    ft. Alex


    Je jettes un coup d'œil par la fenêtre de ma chambre, m'apercevant que la journée est déjà bien entamé. J'ai passé ma matinée à roupiller tentant de me remettre de ma cuite de la veille. Je passes ma main dans mes cheveux, essayant en vain d'y mettre un peu d'ordre, mais ma crinière s'élève dans tout les sens me donnant un air sauvage. Je baille à m'en décrocher la mâchoire, me lève, m'étire et attrape le papier qui traîne sur ma table de chevet. Je zieute rapidement les écriteaux du haut. "Prime pour ingrédient rare". Je renifle, quel genre d'ingrédient au juste ? Je suis chasseuse de bétails, pas chasseuse de prime, quoi que ça m'arrive d'accepter des missions pour arrondir mes fins de mois. Je m'attarde sur le reste des écrits, hmmm, du sang et venin de basilic ? Pour un druide. Brr, ça promet d'être une mission loin d'être de tout repos, mais bon, je n'ai plus un rond, et les proies se font rares avec la multiplication des monstres ces temps-ci.

    Je m'empresse de filer des vêtements et pousse la porte de ma chambre pour me faufiler furtivement dans le couloir, j'espère vraiment ne pas croiser la gérante de l'Auberge, ça fait deux jours que je reviens bredouille et au vu de notre compromis, je vais devoir amasser une montagne de pièces d'or si je veux pouvoir continuer à me reposer au chaud dans ma chambre et avoir un toit sur ma tête. M'enfin, cette mission est là pour ça, en espérant que les rumeurs que j'ai entendu au sujet des basilics soient toutes fausses, j'ai plutôt envie de me tourner les pouces et plier cette mission en quelques minutes pour rentrer me bourrer la gueule encore, et pourquoi pas dormir dans des bras chaleureux ce soir.

    Au vu de ce qu'on dit le reptile est dangereux, non seulement de par son agilité exacerbé, mais aussi parce qu'il crache un venin mortel, certains étant ailés, d'autre rampant, le basilic pourrait avoir plusieurs apparence selon la race. Celui demandé dans le papier manuscrit était un basilic vert ailé, ils se font rares parait-il. Je parviens finalement à m'extirper de l'auberge, et commence mon excursion vers les terres sauvages, j'ai menée l'enquête la veille, lors de ma séance de beuverie habituelle, les souvenirs sont flou, mais je me souviens bien qu'un bel étranger m'ai énoncé l'existence de basilics vers les pâturages, apparemment, ceux-ci aime se nourrir des énormes bovins qui viennent y brouter. Pauvres bêtes, mourir dans un endroit si paisible.

    Peut-être que je pourrais ramener quelques peaux de bêtes et revendre leurs fourrures pour un bon prix après avoir dépecer leurs viandes si j'en trouves quelques uns.. finalement, je ne vaux peut-être pas mieux que le basilic, lorsque je prends ma forme de louve, je suis impitoyable, mais je tente toujours d'achever mes proies rapidement, en remerciant les esprits de la nature. C'est peut-être stupide et puérile de ma part d'y croire, mais curieusement ça m'apaise.

    Je me réveille brusquement lorsque la charrette bute contre un cailloux, oups je me suis endormie ! Je bondis hors de celle-ci en remerciant d'un sourire chaleureux le paysan qui a bien voulu me prendre avec sa cargaison. J'avance tranquillement dans le pâturage, m'enfonçant toujours plus loin, là où les terres sont plus abruptes et dangereuses, là où je vais pouvoir trouver mon fameux basilic. Je cherche un arbre où je pourrais poser mes affaires, parce que dans ma forme de louve géante, je ne peux pas me permettre de les garder avec moi. Je m'élance dans ma forme lupine avec une grâce naturelle, ma fourrure blanche virevolte dans la brise fraîche, et je m'enivre des odeurs alentours, tentant de trouver une piste. Après plusieurs heures de course effrénée ou ma respiration se fait haletante, je me repose, un peu exténuée par mes efforts. Je m'étire de tout mon long, détendant mes muscles. Mon museau se déforme dans une grimace de dégoût lorsqu'une odeur nauséabonde vient titiller mes narines. Et un étrange animal, à l'aspect reptilien, parsemé de plumes par endroit, se présente à moi menaçant et agressif, je grogne, en hérissant mon échine. Mes yeux vairons croisent ses yeux à l'air mauvais, je fais claquer des crocs histoire de l'intimider, on fait la même taille, mais il n'en reste pas moins balèze, ses doigts griffus s'agrippe au sol, il se donne de la détente puis bondis dans ma direction, en se donnant de l'élan à l'aide de ses ailes. La voilà ma bête, bien moins insignifiante que je pensais, je tente un dérapage contrôlé dans la terre meuble, mais l'étrange créature rectifie sa trajectoire d'un énième battement d'aile et il fonce droit dans ma direction, la gueule béante en avant, découvrant des crocs long et aiguisé ainsi qu'une haleine perfide qui me donne la nausée. Il me plaque au sol et tente de me mordre mais je le retiens grâce à mes pattes arrière, et en puisant dans toute mes forces parvient à la faire valser plus loin, la bête se rattrape en vol et remue la tête dans tout les sens, furieux.

    J'ai peut-être un peu trop sous-estimée le basilic en question, je comprends mieux pourquoi la plupart des chasseurs de prime ne se sont pas jetés sur l'annonce lorsqu'ils l'ont découverte, alors même que la prime est conséquente, la créature est loin d'être facile à maîtrisée, et encore moins à tuer. Ce moment d'égarement me porte préjudice, car à ce moment, le reptile volant se jette à nouveau sur moi et plonge ses griffes dans ma chair, je hurle de douleur et plante mes crocs dans sa patte avant pour me déloger, un liquide poisseux de couleur verdâtre s'en échappe et je grimace à nouveau, écœurée. La douleur me lance, mais je parviens à me relever, cependant, ma vision se floute et j'ai le vertige. Le poison de l'animal n'est pas uniquement dans ses crocs ? Pourtant il me semble que.. Un souvenir frappe mon esprit, et la scène d'une conversation forte animée me revient à l'esprit. "Le basilic a un venin mortel dans la bouche, mais il utilise un poison dans ses griffes, qui a des vertus paralysante, c'est comme ça qu'il arrête sa proie, étant donnés que ce sont souvent du gros bétail, il doit d'abord les paralyser avant de pouvoir les tuer avec son venin." Oups, comment j'ai pu oublier un tel détail ? Il est temps pour moi de battre en retraite avant que le poison me paralyse entièrement, alors dans un dernier effort de survie, je me jette sur la bête, plonge mes crocs acérés dans sa poitrine puis m'enfuit à toute vitesse. Si le basilic à un avantage en pouvant voler, moi j'en ai un en étant rapide à course. Devant mon champ de vision, se défile une petite forêt, voilà qui est rare dans un pâturage mais ce sera mon salue pour échapper à la bête qui reprend ses esprits.

    Après plusieurs longues minutes, je m'écroules contre l'arbre où étaient posées mes affaires, éreintée, je reprends forme humaine et m'affale contre le sol, en sentant peu à peu le poison paralysant s'étendre dans mes muscles, maintenant, il est temps pour moi de succomber au poison et de piquer un somme en espérant que le reptile ne m'a pas suivi. De ce qu'on m'a dit, ils ont un odorat médiocre, aucune chance qu'il retrouve ma trace. Mes yeux sont lourds et je sombre dans un sommeil profond, lorsque mes yeux se rouvrent, il fait nuit et une odeur féline circule dans l'air, je me crispe, et tombe nez à nez avec un individu bien étrange...


    Dernière édition par Ayla Snow le Mer 8 Mar 2023 - 12:48, édité 1 fois

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    Rencontre incongrue
    avec Ayla



    Cela fait bien longtemps que je n’ai pas trouvé un défi qui soit à la hauteur de ma légendaire personne. Il est bon de s’entrainer avec des petits boulots de chasse faciles et payés tout juste assez, mais le piment de l’aventure, de l’adversité, de l’imprévu… tout ça me manque. Quand j’ai vu, bien caché par d’autres affiches sur le panneau de la guilde des chasseurs, cette demande d’un druide lambda qui a besoin d’un peu de venin et de sang de basilic… mon sourire s’est élargi de malice. J’ai décroché l’annonce pour la relire sur le chemin et des grand dadais de la guilde m’ont arrêté pour tenter de m’avertir qu’il ne valait mieux pas que je me risque à affronter un basilic. Pfff… qu’est-ce qu’y z’y connaissent, eux, hein ? Comme si une bêbête qui porte le nom d’une plante verte présentait le moindre risque pour ma personne… Après avoir ignoré royalement les avertissements de mes « collègues », j’ai tracé ma route, sans oublier que j’avais sur moi quelques fioles qui me permettraient de récolter les fluides de la bestiole.

    D’ailleurs… à quoi ça ressemble, un basilic ? Difficile à croire, mais je ne crois pas en avoir déjà rencontré en vrai. Sur l’annonce, le druide à tracé un croquis approximatif et j’en ai déjà vu dans des livres d’image mais… est-ce que cela correspond vraiment au véritable machin ? De toute façon, peu m’importe à quoi il ressemble, je vais l’é-cla-ter. Il va regarder d’être sorti de sa maman… euh… ou de son œuf ? Plutôt de son œuf. J’entends déjà les petits malins à l’arrière qui me disent « mais Alex, c’est vraiment pas malin d’aller affronter un monstre comme ça sans t’être renseigné à l’avance ! »… gngngn nanani nanana taisez-vous je fais ce que je veux.

    Il y a une trotte jusqu’aux pâturages. J’ai essayé de voler un cheval qui n’a pas voulu me porter sur plus de 700 mètres et qui a déguerpi après m’avoir jeté par terre comme un vieux torchon… je crois que les chevaux me détestent vraiment. J’ai reussi à me cacher dans une botte de foin sur la charrette d’un bouseux qui passait par là, ce qui m’a un peu rapproché de ma destination. Au final, le soleil se couche déjà lorsque je me trouve enfin sur place. Cela n’a pas été trop difficile de le pister, vu qu’il mange comme un véritable souillon et a laissé des bouts de vaches partout. Les cadavres sont frais et le sang aussi. Aussi… l’odeur métalique du sang a sans doute partiellement masqué celle de ma cible, qui m’a donc surpris et attaqué avant que je ne le fasse ! Saloperie !! J’avais dit preum’s !!

    Je bondis dans tous les sens, persuadé que j’ai l’avantage face à un basilic qui n’est, après tout, qu’une créature terrestre à petites pates, et qui ne saurait me suivre en hauteur. Hélas. Celui-ci a des petites ailes et une collerettes qui lui permet de bondir et de planer très brièvement. Mais c’était pas prévu ça… ! Quoique, je crois que c’était noté dans cette stupide annonce que j’ai mal lue. Mais, eh, c’est pas ma faute ! Si votre professeur de lecture ça avait été mon connard de daron, eh bah, je vous assure que vous seriez dégouté de la lecture aussi… euh… bref !

    Je dois me battre pour ma survie. Toutes griffes dehors, je me jette sur la colerette et les ailes du basilic et tente de les lui déchiqueter afin de le garder au sol. Malheureusement, la bête gesticule et crie avec rage, parvenant à me rejeter par terre. Après avoir roulé par terre, jusqu’à me cogner violement la tête contre une souche, je lâche de multiples insultes bien fleuries et observe mon adversaire qui s’approche. C’est là que je constate qu’il est blessé au niveau de la poitrine… quelqu’un, ou une grosse bête a-t-il tenté d’affronter cette bestiole avant moi ? Cela expliquerait qu’il soit aussi vénère. Etourdi par ma chute et le choc à ma tête (je vais avoir une bosse disgracieuse, ouin), je bondis tout de même afin d’esquiver le jet de poison de la bête écailleuse. Vu la tronche du machin… j’espère ne pas me le prendre en pleine face. Je grogne et saute à nouveau sur le dos du basilic pour attaquer à nouveau les ailes du lézard. Je crois que j’arrive à lui en endommager une. Assez pour qu’il hurle et se retourne brusquement sur le dos, me surprenne et que ses cros s’enfoncent dans mon avant-bras. Je feule et me libère, en quelques bonds, je me suis éloigné et me suis perché dans un arbre. J’allais repartir à la bagarre, mais mon avant bras est soudainement envahit de picotements extrêmement désagréables. Mon bras s’engourdit et ce n’est qu’une affaire de secondes avant que je ne puisse quasiment plus le bouger.

    Oh-oh…

    Des fois… même le chasseur le plus brillant du continent doivent se replier. Je ne sais pas encore quels effets ce poison va avoir sur moi (hahaha j’espère qu’il ne va pas me tuer… hahaha… haha), ainsi, mieux vaut partir loin et me planquer jusqu’à ce que cela se calme. Je progresse dans le petit bois adjacent aux pâturages, mais les picotements gagnent le reste de mon corps, rend me déplacements difficiles. Je finis par trébucher et m’éffondrer dans un tas de feuilles mortes. En grognant, je me retourne sur mon dos et fixe la cime des arbres. Au moins, l’endroit est calme et le gros reptile moche ne semble pas m’avoir poursuivi. Pfff… j’suis dégouté. Je vais attendre là, voir si je meure ou pas des effets du poison… au moins je suis tranquille. Ou pas.

    Il m’a fallu quelques secondes pour constater que je ne suis pas seul. Une madame aux cheveux blancs est là, et elle… elle a l’air un peu dans le même état que moi. Je plisse les yeux afin de la détailler et force un grand sourire plein de grandes dents pointues.

    « Heeeyyyyyy… »

    J’articule difficilement, il ne faudra pas trop m’en demander.

    « Ch-chasse au basilic aussi ? »

    Je parie que oui.

    « Belle s-saloperie cette bestiole, hein ? »

    Je porte un regard vers mon bras qui a été mordu. Si l’hémorragie n’est pas alarmante, car j’ai été protégé par mon brassard, le poisson, lui, est bien entré dans mon organisme.

    « D-dis, hé. L’poison, là… tu sais, euh… tu crois qu’il va nous zigouiller ? »

    Pas que ça m’inquiète hein… franchement… j’ai pas peur de la mort moi. Jamais de la vie. Pfff… avoir peur de la mort… c’est tellement basique.

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    RENCONTRE INCONGRUE.
    Ft - Alex


    « Heeeyyyyyy… »

    J'écarquille les yeux devant l'être qui s'approche de moi, il a l'air d'être vraiment en piteuse état celui-là !

    « Ch-chasse au basilic aussi ? »

    J'hoche la tête.

    « Belle s-saloperie cette bestiole, hein ? »

    Ses bégaiements m'alerte sur son état, il a dû être paralysé également. Heureusement, je sors enfin de ma propre condition, et je parviens à mouver mes membres normalement, finalement c'était juste un bon gros dodo, je n'ai pas à me faire de soucis pour cette étranger. Au même instant, ses yeux se pose sur son bras et je vois une énorme blessures suintant abondement, je plisse des yeux, tiens, cette blessure est étrange pour quelqu'un qui s'est fait griffer.. ? Oh merde, l'inconscient s'est fait mordre. Je fronce des sourcils, agacée. En plus de me sauver les fesses, j'vais devoir m'occuper de ce gros chat impudent.

    « D-dis, hé. L’poison, là… tu sais, euh… tu crois qu’il va nous zigouiller ? »

    Je le fixe un moment, puis détaille son corps à la recherche d'autres potentielles blessures, si le poison s'infiltre de partout, je donne pas cher de sa peau.

    « Moi j'suis sauvée mais toi… Tu t'es pas dit qu'il fallait peut-être éviter ses crocs dégoulinants de venin ? »

    Je fouille mon sac à la recherche d'herbes médicinales, c'est tous ce que je peux faire pour le pauvre inconscient, je n'ai aucun sort de soin, je prépare un cataplasme et le pose de côté, puis je me penche en avant et attrape son bras.

    « J'vais devoir faire un truc pas très glamour, m'en veux pas trop, mais faut essayer de retirer tous c'que j'peux retirer du venin qui circule en toi ! »

    Puis j'aspire, je recrache, j'aspire à nouveau, je recrache à nouveau, lorsque j'ai le sentiment d'avoir suffisamment aspire ce délicieux - humour - mélange de sang et de liquide visqueux, je bouche la blessure avec mon cataplasme de plantes et d'argile verte, puis j'attends que mon interlocuteur reprenne conscience, parce que je crois qu'il est entrain de s'évanouir en cédant au poison, j'espère qu'à présent, il est sorti d'affaire, j'attrape ma gourde, celle avec une mixture bien écœurante de plantes, avec des effets de soin, et lui ouvre les lèvres, une rangée de dents pointues s'aligne, et j'enfonce le goulot de ma gourde dans sa bouche, puis lui masse le cou pour l'obliger à avaler.

    « Ouais je sais, c'est pas très bon, mais bon avec un peu de chance, ça va te remettre sur pieds ! »

    Puis je m'affale contre le tronc de l'arbre, non loin de lui et me mets à tailler frénétiquement un morceau de bois en pointe, quand je m'ennuis j'aime bien prendre mon couteau de chasse et tailler des trucs dans du bois, ça m'apaise et ça fait passer le temps. Je jettes parfois des coups d'œil, vers l'inconnu félin, qui semble reprendre un peu ses esprits.

    « Bravo à toi, j'te décerne le prix du chasseur aux basilics le plus minable de la contrée, t'inquiète j'te suis de très près derrière.. »

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    Rencontre incongrue
    avec Ayla



    Moi qui pensais être en moins mauvais état que la blanchette, eh ben, elle s’apprête à me démontrer tout l’inverse. Même avec toute la mauvaise foi du monde, je vois bien que le poison n’a pas fait effet sur elle comme il m’affecte actuellement. Loin d’être clouée au sol comme moi, la madame se rapproche et je grogne en réalisant que je suis extrêmement vulnérable. L’autre commence à me sortir des evidences et je roule des yeux.

    « Pfff… b-bien sûr que j’savais… j’suis pas DEBILE. Pis t’peux parler, toi, h-hein »

    Bah oui. Si elle est là dans son état actuel, c’est bien parce qu’elle s’est également pris une leçon d’humilité par le basilic, nan ? Enfin bon, si c’est pour qu’on me fasse la morale, je vais pas rester dans le coin bien longtemps. J’essaie de me concentrer pour bouger et me redresser mais… la chose me semble impossible. Je retombe sur le dos et je me sens partir. Ma tête me tourne et je dois lutter pour ne pas tourner de l’œil. Ah, super, me voila coincé avec mère la morale qui va me dire que « blablabla je suis docteur es basilic bah moi je savais pour le poison gngngn »… ou peut-être pas. La voila qui sort spontanément des herbes médicinales de son paquetage et qui se penche vers mon bras pour aspirer le venin. Je ne sais pas quoi dire sur le moment. A sa place, je me serais barré en la laissant sur le carreau, probablement en la narguant un peu en lui disant « cheh, le basilic il est pour moi nananère ! ». Malheureusement je ne peux qu’encaisser l’humiliation de me faire aider sans rien dire.

    Ses premiers secours fonctionnent et je me sens revenir. Je respire mieux et mes membres me semblent moins engourdis. Je sens que je peux parler à nouveau, donc, évidemment, j’en profite :

    « Grmbl… c’est b-bon, c’est fini—EUGRGLGL— »

    Quelle malpolie !! La voila qui me fout sa gourde dans la bouche avec sa mixture dégueulasse (et probablement salvatrice, certes, mais bon) et me force à l’avaler. Berk berk berk !! Je bois quelques gorgées, non sans tousser ensuite. La bonne nouvelle, c’est que je peux à nouveau m’asseoir et j’y vois un peu plus clair. En massant mon avant-bras couvert du cataplasme, je souffle par le nez, non sans un certain agacement lorsque l’autre continue de remuer le couteau dans la plaie. Enfin, elle avoue qu’elle est nulle, au moins.

    « Pfff… m’en fous, au moins j’suis le numéro 1. »

    Oui, oui, je vous entends bien : « mais Alex, là, en l’occurrence, si t’es numéro 1, ça veut dire que t’es nul à chier en fait… ». C’est bon, oh, laissez moi garder la confiance même si ça n’a aucun sens. Qu’on ne me fasse pas sortir des niaiseries comme « oui bon entre nuls il faut bien s’entrainer… », berk, ça me dégoute. Je ne vais pas commencer à lui demander pourquoi elle m’a aidé, j’ai pas envie de m’appesantir trop longtemps sur ce sujet. J’ai trop d’orgueil pour ça.

    « Tu vas retourner à la bagarre, après ? »

    Pas avant moi, j’espère. J’ai dit preums. Enfin… techniquement, elle a dit preums, comme c’est elle qui l’a blessé la première, de ce que j’ai compris.  

    « J’ai eu le temps de lui esquinter les ailes avant de… tu sais. Avec un peu de chance, il va devoir rester à terre, maintenant. »

    Du moins, je l’espère. Cela dit, vu ce qu’on a pris, je ne sais pas si, même à deux, nous pourrions l’avoir… euh… j-je ne prévois pas de demander de l’aide, bien évidemment. Je n’accepterais qu’on se batte en duo que si c’est elle qui me supplie ! Hahaha ! Je m’appuie lascivement contre un arbre, miaule et m’étire en faisant mes griffes contre l’écorce. Puis je fais volte face vers mon interlocutrice, en jouant avec l’une de mes fioles.

    « Hmmm… Peut-être que si tu demandes gentiment… on pourrait aller le taper à deux. » Mon rictus d’affreux jojo s’élargit. « Maiiis… Tu sais, c’est une chance qui se mérite, de se battre aux côtés d’un chasseur légendaire de mon acabit. »

    Parler de mérite alors qu’elle vient de me soigner spontanément, sans rien demander en retour… oui, c’est un tantinet culotté. Hé. Mais, il parait que le culot, c’est de famille.

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    RENCONTRE INCONGRUE.
    Ft - Alex


    « Pfff… m’en fous, au moins j’suis le numéro 1. »

    J'hausse un sourcil, peu convaincu par son discours de grand champion. M'enfin, cette confiance à toute épreuve à quelque chose d'amusant, et un sourire en coin se dessine sur mon visage perplexe.

    « Tu vas retourner à la bagarre, après ? »

    Hmm, bonne question, la flemme, ma plus fidèle alliée, m'appelle. Mais, les devoirs aussi, alors si je veux pouvoir dormir dans un lit et pas à la belle étoile, j'vais devoir prendre mon mal en patience et aller botter le p'tit cul écailleux de la monstruosité venimeuse, m'enfin, j'préférerais allé taper du monstre moins conséquent, y'en a peut-être dans le coin..

    « Baaah, comme tu dis, j'me suis pris une raclée aussi, alors je sais pas si c'est vraiment une bonne idée que j'aille titiller le machin encore une fois, j'vais peut-être m'en remettre à une mission moins conséquente, parce que toute seule, j'serais incapable de le terrasser ce lézard volant. »

    Pas que je sous-entende vouloir m'alliée avec lui, il m'a l'air peu commode et un peu trop sûr de lui, mais ça serait peut-être la solution à notre problème à tout les deux, et puis la prime est tellement élevée que juste la moitié me suffirait.

    « J’ai eu le temps de lui esquinter les ailes avant de… tu sais. Avec un peu de chance, il va devoir rester à terre, maintenant. »

    Hm, intéressant à savoir, il a était plus malin que moi sur ce coup, j'ai pas pensée à lui viser les ailes, j'étais trop occupée à éviter ses crocs venimeux et sauver mes fesses, la seule blessure que j'ai pu lui infliger est celle, médiocre à la patte avant, et une autre un peu plus profonde à la poitrine, le pauvre a du se coltiner la fureur de la bestiole après mon passage, m'enfin si elle est presque à terre, on a peut-être une chance maintenant.. Pourquoi je dis on ? Je ne comptes pas m'allier à ce type biscornu !

    « Hmmm… Peut-être que si tu demandes gentiment… on pourrait aller le taper à deux. » Il esquisse un sourire effrayant et je grimace. « Maiiis… Tu sais, c’est une chance qui se mérite, de se battre aux côtés d’un chasseur légendaire de mon acabit. »

    J'éclate de rire. Pff, bah voyons, le légendaire chasseur serait dans le monde des esprits à l'heure qu'il est si j'lui avais pas sauver les fesses de justesse, je lève les yeux au ciel, encore une fois peu convaincu, malgré tout, un sourire amusé persiste sur mon visage, c'est qu'il est marrant l'affreux.

    « Si tu crois que j'vais te supplier pour t'accompagner tu te fourres les doigts dans l'pif, sans façon merci ! J'attrape ma queue et la caresse frénétiquement en sifflotant, pis j'vais pas foncer tête baissée, faut apprendre de ses erreurs mon vieux, on est pas des champions sur ce coup, on s'est fait étaler comme des crêpes, j'sais pas si c'est judicieux... Pis j'vais rater l'heure de l'happy hour, ma pinte va pas se boire toute seule hein ! »

    Et voilà, ma flemme, ma méfiance et mon confort parlent à ma place, pourtant si l'affreux me proposait un deal, ou un compromis, je suis persuadée que j'accepterais, mais voilà, j'avais pas envie de me prendre encore une raclée, j'ai quand même un minimum de fierté même si elle bien souvent volatile.

    « A moins que t'aies un plan pour le terrasser ce crapaud volant ? »

    Je suggère simplement, sait-on jamais..

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    Rencontre incongrue
    avec Ayla



    Peuh ! Alors comme ça, on est plus motivée ?! Pas marrante, la sœurette. Une petite raclée, et on abandonne ? Nuuuuul… Comment ose-t-elle faire preuve d’un peu plus de jugeotte que moi ?! Franchement…

    J’hausse les épaules face à ses piètres justifications. Ne me raconte pas ta vie, en plus. Cependant, la suite de mon discours a l’air de piquer son attention. Enfin, mon arrogance semble l’amuser et je ne le prends pas trop mal… c’est vrai que je suis vraiment hilarant, comme type. Appelez-moi pour animer toute vos soirées blagues de bon gout.

    « Hé, mais, qui a parlé de foncer tête baissée… on est entre personnes intelligentes ici, nan.. ? »

    Hé, j’ai pas raison ? Hein ? Hein ? Bon, d’accord, vous pressez pas pour me donner raison, surtout.

    « En plus, t’es surement bien placée pour savoir -comme tu parles de ça- qu’une bonne bière est plus savoureuse après l’effort ! »

    Bah oui je bois comme les grands moi, hé. Je suis mature. Héhé. Mais nous sommes au moins d’accord sur un point : il nous faut un plan. Je tapote mon menton du bout de ma griffe, sans perdre mon rictus impertinent.

    « Hmmm… déjà, j’pense que les blessures qu’on lui a déjà infligées l’ont un peu affaibli. Faut agir rapidement si on veut en profiter. Faut le surprendre. »

    Je prends un petit bâton pour tracer quelques formes dans le sol, censées expliquer un plan d’action.

    « Il rôde dans les pâturages et il a qu’à se servir quand du bétail passe brouter dans le coin. C’est un goinfre. Faudrait pouvoir l’attirer et en profiter pour l’attaquer tandis qu’il boulotte sa proie. »

    Mes oreilles se dressent sur ma tête. J’entendre des clochettes et des moutons bêler un peu plus loin. Je me saisis de la corde attachée à ma taille et m’avance, en restant discret, jusqu’à l’orée du bois. Un peu plus loin, je vois le petit troupeau en train de brouter tranquillement.

    « On en choppe un chacun et on essaye de les garder en vie. On les attachera quelque part dans le coin ou le gros lézard rôde, et l’odeur de leur sang masquera la nôtre. »

    J’émet un rire machiavélique.

    « Dès qu’il commencera à se gaver… couic ! »

    Sur ces mots, je m'élance en direction du troupeau bêlant et m'accroche au premier être laineux que je peux attraper. Je parviens le blesser au niveau du flanc avec mes griffes et le renverse sur le côté. D'ici, je lui noue les pattes arrières et commence à le trainer vers les bois... mais cette sale bête est plus lourde que prévu ! Il gigote encore dans tous les sens et me rend la tâche plus compliquée. Je me demande comment Blanchette s'en sort de son côté.

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    RENCONTRE INCONGRUE.
    Ft - Alex


    « Hé, mais, qui a parlé de foncer tête baissée… on est entre personnes intelligentes ici, nan.. ? »

    Hm ouais.. Enfin je suis pas la plus réfléchie des personnes qui soient, donc foncer tête baissée habituellement c'est plutôt mon truc, mais au vu de la raclée que j'viens de me prendre je me dis que pour une fois ça serait pas stupide de réfléchir, m'enfin il a l'air d'avoir un plan donc écoutons.

    « En plus, t’es surement bien placée pour savoir -comme tu parles de ça- qu’une bonne bière est plus savoureuse après l’effort ! »

    Ah oui c'est sûr ! Elle n'en est que plus agréable.

    « Hmmm… déjà, j’pense que les blessures qu’on lui a déjà infligées l’ont un peu affaibli. Faut agir rapidement si on veut en profiter. Faut le surprendre. »

    Pas faux, tout à l'heure, c'est moi qui me suis laissée surprendre comme une bleu, donc, à mon tour de le piéger à son propre jeu.

    « Il rôde dans les pâturages et il a qu’à se servir quand du bétail passe brouter dans le coin. C’est un goinfre. Faudrait pouvoir l’attirer et en profiter pour l’attaquer tandis qu’il boulotte sa proie. »

    L'attirer et le surprendre, ça me semble être un bon plan, je pivote mon oreille dans sa direction, signe que je suis toute ouïe à ses explications. Au même instant, comme un coup de main du destin, on entend le beuglement de moutons qui s'aventure dans le pâturage, hm, voilà qui devrait faire l'affaire.

    « On en choppe un chacun et on essaye de les garder en vie. On les attachera quelque part dans le coin ou le gros lézard rôde, et l’odeur de leur sang masquera la nôtre. »

    Pas bête ! Bon, c'est qu'il est pas con le matou, son plan tiens la route, j'hoche la tête pour signifier que je suis partante et je sursaute lorsqu'il émet un rire grotesque et diabolique, ce qui a le don de me faire rire aussi, mais plus par amusement que parce que je le suis dans son délire.

    « Dès qu’il commencera à se gaver… couic ! »

    Ni une, ni deux, il se jette en direction du troupeau, je l'observe d'abord de loin, puis prend ma forme de loup, mode chasse activée, le troupeau se disperse et je me dis que c'est ma chance, alors je m'élance à toute vitesse dans la direction d'une brebis égarée, et la saisit par la laine de la nuque, la secoue violemment pour l'assommer, mes crocs s'enfoncent un peu dans sa chair et laisse couler le sang, la bête beugle, apeurée et je m'empresse de rejoindre mon camarade, l'animal pendant mollement entre mes crocs. Avec ma forme actuelle, un simple mouton est bien léger, et j'ai bien fait de l'assommer puisque lorsque je me retrouve près d'un arbre, je peux aisément l'attacher avec ma forme humaine et attendre les prochaines instructions. Le troupeau s'est déjà enfuis loin, dans l'autre sens, et j'entend les premiers aboiement d'un chien de berger qui les pressent de faire demi-tour, je n'aime pas voler le dû de brave bergers, mais bon si ça n'avait pas été nous pour lui voler deux simple moutons, l'entièreté du troupeau se serait fait dévorer par le reptile volant, donc j'imagine que c'est un mal pour un bien.. Alors que le minet semble s'en être sorti avec sa prise, j'entends un bruit de battement d'ailes au loin, hmm, j'imagine que c'est le moment où on doit se cacher ? J'observe les alentours et à cet instant, une idée germe dans ma tête.

    « Viens, on se cache en hauteur des arbres, comme ça il sera surpris et on aura l'avantage vu que son truc c'est de voler, si on l'attaque d'en haut, on pourrait chacun viser une aile, pis on lui fera front une fois qu'il sera au sol ! »

    Pour une fois que j'ai de la suite dans les idées, ça me paraît être un bon plan, à voir si grosminet veut bien me suivre là dedans.

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    Rencontre incongrue
    avec Ayla



    Qu’est-ce que ça peut bouger même une fois blessé, ces bestioles pleines de laine ! Cet andouille a mis du sang par terre et des bruits de battements d’ailes et des grognements se font entendre plus loin. Ahah ! Je connais quelqu’un qui a encore faim. Je me dépêche de finir d’attacher mon mouton et rejoint ma partenaire de crime qui s’est occupé de sa partie du plan. En rejoignant le bois, nous attachons notre bétail pour qu’il ne fuie pas, puis la blanche me propose de nous planquer en hauteur. La louve qui vient de reprendre forme humaine me confie une nouvelle idée et j’hoche la tête, sans trop discuter, pour une fois (c’est parce que je suis très très concentré).

    Viser les ailes, hm… sachant que je les lui ai un peu esquintées, la chose ne nous sera probablement pas très difficile. Je suis un poil frustré que mon affrontement avec le basilic n’est pas été un peu plus épique et de devoir partager la victoire mais eh… la vie est faite de challenge et d’accasions de jouer à qui qui est le plus fort. J’aurais d’autres occasions de montrer à la blanche que je suis le meilleur.

    Je vais me mettre en position dans les branches. Mes poils sont hérissés et mes pupilles affutées comme des couteaux. Je frémis en sentant le basilic approcher. Il est tout près et l’on ne tarde pas à l’apercevoir. Je crois qu’il ne nous a pas encore sentis. Les moutons bèlent de peur lorsque le vilain lézard se jette sur eux. Le spectacle visuel, olfactif et sonore qui suit n’est pas exactement ragoutant et on vous l’épargnera, mais disons juste que le repas a l’air de plaire à l’écailleux car il en fout absolument partout. J’en ai même reçu dans les cheveux ! Berk ! Enfin… Maintenant qu’il a le nez dans le sang et les trippes, c’est le moment idéal pour le surprendre. Je me tourne vers la blanche, dresse trois doigts entre elle et moi, pour faire un décompte. J’hoche la tête avant pour m’assurer qu’elle a compris.

    3… 2… 1…

    Mon poing se ferme et je fond sur l’aile de droite de la bête toute griffes dehors. Cette fois, j’arrive à la neutraliser. Le basilic gigotte et essaie encore de cracher son venin, mais nous sommes à deux sur lui et il a tout d’un coup bien plus de mal à se libérer. Je me perche sur son cou en espérant le garder à terre, mais l’animal gigotte. Je sors une fiole de manière à la remplir du poison tant récherché (bah oui je suis là pour ça à la base…) et tente de récupérer le venin.

    « AAAAAAAH ! MAIS ARRETES DE BOUGER COMME CA, SALOPERIE !! »

    L’une de mes griffe entaille son cou (ses écailles sont plus coriaces que ce qu’on pourrait croire), et la bête hurle de plus belle, me repose et je me retrouve accroché à sa queue. Saleté ! J’espère que la louve a un plan de sec--- depuis quand je compte sur elle comme sur une partenaire de chasse, moi, maintenant ?!

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