RENCONTRE INCONGRUE
ft. Alex
ft. Alex
Je jettes un coup d'œil par la fenêtre de ma chambre, m'apercevant que la journée est déjà bien entamé. J'ai passé ma matinée à roupiller tentant de me remettre de ma cuite de la veille. Je passes ma main dans mes cheveux, essayant en vain d'y mettre un peu d'ordre, mais ma crinière s'élève dans tout les sens me donnant un air sauvage. Je baille à m'en décrocher la mâchoire, me lève, m'étire et attrape le papier qui traîne sur ma table de chevet. Je zieute rapidement les écriteaux du haut. "Prime pour ingrédient rare". Je renifle, quel genre d'ingrédient au juste ? Je suis chasseuse de bétails, pas chasseuse de prime, quoi que ça m'arrive d'accepter des missions pour arrondir mes fins de mois. Je m'attarde sur le reste des écrits, hmmm, du sang et venin de basilic ? Pour un druide. Brr, ça promet d'être une mission loin d'être de tout repos, mais bon, je n'ai plus un rond, et les proies se font rares avec la multiplication des monstres ces temps-ci.
Je m'empresse de filer des vêtements et pousse la porte de ma chambre pour me faufiler furtivement dans le couloir, j'espère vraiment ne pas croiser la gérante de l'Auberge, ça fait deux jours que je reviens bredouille et au vu de notre compromis, je vais devoir amasser une montagne de pièces d'or si je veux pouvoir continuer à me reposer au chaud dans ma chambre et avoir un toit sur ma tête. M'enfin, cette mission est là pour ça, en espérant que les rumeurs que j'ai entendu au sujet des basilics soient toutes fausses, j'ai plutôt envie de me tourner les pouces et plier cette mission en quelques minutes pour rentrer me bourrer la gueule encore, et pourquoi pas dormir dans des bras chaleureux ce soir.
Au vu de ce qu'on dit le reptile est dangereux, non seulement de par son agilité exacerbé, mais aussi parce qu'il crache un venin mortel, certains étant ailés, d'autre rampant, le basilic pourrait avoir plusieurs apparence selon la race. Celui demandé dans le papier manuscrit était un basilic vert ailé, ils se font rares parait-il. Je parviens finalement à m'extirper de l'auberge, et commence mon excursion vers les terres sauvages, j'ai menée l'enquête la veille, lors de ma séance de beuverie habituelle, les souvenirs sont flou, mais je me souviens bien qu'un bel étranger m'ai énoncé l'existence de basilics vers les pâturages, apparemment, ceux-ci aime se nourrir des énormes bovins qui viennent y brouter. Pauvres bêtes, mourir dans un endroit si paisible.
Peut-être que je pourrais ramener quelques peaux de bêtes et revendre leurs fourrures pour un bon prix après avoir dépecer leurs viandes si j'en trouves quelques uns.. finalement, je ne vaux peut-être pas mieux que le basilic, lorsque je prends ma forme de louve, je suis impitoyable, mais je tente toujours d'achever mes proies rapidement, en remerciant les esprits de la nature. C'est peut-être stupide et puérile de ma part d'y croire, mais curieusement ça m'apaise.
Je me réveille brusquement lorsque la charrette bute contre un cailloux, oups je me suis endormie ! Je bondis hors de celle-ci en remerciant d'un sourire chaleureux le paysan qui a bien voulu me prendre avec sa cargaison. J'avance tranquillement dans le pâturage, m'enfonçant toujours plus loin, là où les terres sont plus abruptes et dangereuses, là où je vais pouvoir trouver mon fameux basilic. Je cherche un arbre où je pourrais poser mes affaires, parce que dans ma forme de louve géante, je ne peux pas me permettre de les garder avec moi. Je m'élance dans ma forme lupine avec une grâce naturelle, ma fourrure blanche virevolte dans la brise fraîche, et je m'enivre des odeurs alentours, tentant de trouver une piste. Après plusieurs heures de course effrénée ou ma respiration se fait haletante, je me repose, un peu exténuée par mes efforts. Je m'étire de tout mon long, détendant mes muscles. Mon museau se déforme dans une grimace de dégoût lorsqu'une odeur nauséabonde vient titiller mes narines. Et un étrange animal, à l'aspect reptilien, parsemé de plumes par endroit, se présente à moi menaçant et agressif, je grogne, en hérissant mon échine. Mes yeux vairons croisent ses yeux à l'air mauvais, je fais claquer des crocs histoire de l'intimider, on fait la même taille, mais il n'en reste pas moins balèze, ses doigts griffus s'agrippe au sol, il se donne de la détente puis bondis dans ma direction, en se donnant de l'élan à l'aide de ses ailes. La voilà ma bête, bien moins insignifiante que je pensais, je tente un dérapage contrôlé dans la terre meuble, mais l'étrange créature rectifie sa trajectoire d'un énième battement d'aile et il fonce droit dans ma direction, la gueule béante en avant, découvrant des crocs long et aiguisé ainsi qu'une haleine perfide qui me donne la nausée. Il me plaque au sol et tente de me mordre mais je le retiens grâce à mes pattes arrière, et en puisant dans toute mes forces parvient à la faire valser plus loin, la bête se rattrape en vol et remue la tête dans tout les sens, furieux.
J'ai peut-être un peu trop sous-estimée le basilic en question, je comprends mieux pourquoi la plupart des chasseurs de prime ne se sont pas jetés sur l'annonce lorsqu'ils l'ont découverte, alors même que la prime est conséquente, la créature est loin d'être facile à maîtrisée, et encore moins à tuer. Ce moment d'égarement me porte préjudice, car à ce moment, le reptile volant se jette à nouveau sur moi et plonge ses griffes dans ma chair, je hurle de douleur et plante mes crocs dans sa patte avant pour me déloger, un liquide poisseux de couleur verdâtre s'en échappe et je grimace à nouveau, écœurée. La douleur me lance, mais je parviens à me relever, cependant, ma vision se floute et j'ai le vertige. Le poison de l'animal n'est pas uniquement dans ses crocs ? Pourtant il me semble que.. Un souvenir frappe mon esprit, et la scène d'une conversation forte animée me revient à l'esprit. "Le basilic a un venin mortel dans la bouche, mais il utilise un poison dans ses griffes, qui a des vertus paralysante, c'est comme ça qu'il arrête sa proie, étant donnés que ce sont souvent du gros bétail, il doit d'abord les paralyser avant de pouvoir les tuer avec son venin." Oups, comment j'ai pu oublier un tel détail ? Il est temps pour moi de battre en retraite avant que le poison me paralyse entièrement, alors dans un dernier effort de survie, je me jette sur la bête, plonge mes crocs acérés dans sa poitrine puis m'enfuit à toute vitesse. Si le basilic à un avantage en pouvant voler, moi j'en ai un en étant rapide à course. Devant mon champ de vision, se défile une petite forêt, voilà qui est rare dans un pâturage mais ce sera mon salue pour échapper à la bête qui reprend ses esprits.
Après plusieurs longues minutes, je m'écroules contre l'arbre où étaient posées mes affaires, éreintée, je reprends forme humaine et m'affale contre le sol, en sentant peu à peu le poison paralysant s'étendre dans mes muscles, maintenant, il est temps pour moi de succomber au poison et de piquer un somme en espérant que le reptile ne m'a pas suivi. De ce qu'on m'a dit, ils ont un odorat médiocre, aucune chance qu'il retrouve ma trace. Mes yeux sont lourds et je sombre dans un sommeil profond, lorsque mes yeux se rouvrent, il fait nuit et une odeur féline circule dans l'air, je me crispe, et tombe nez à nez avec un individu bien étrange...
Je m'empresse de filer des vêtements et pousse la porte de ma chambre pour me faufiler furtivement dans le couloir, j'espère vraiment ne pas croiser la gérante de l'Auberge, ça fait deux jours que je reviens bredouille et au vu de notre compromis, je vais devoir amasser une montagne de pièces d'or si je veux pouvoir continuer à me reposer au chaud dans ma chambre et avoir un toit sur ma tête. M'enfin, cette mission est là pour ça, en espérant que les rumeurs que j'ai entendu au sujet des basilics soient toutes fausses, j'ai plutôt envie de me tourner les pouces et plier cette mission en quelques minutes pour rentrer me bourrer la gueule encore, et pourquoi pas dormir dans des bras chaleureux ce soir.
Au vu de ce qu'on dit le reptile est dangereux, non seulement de par son agilité exacerbé, mais aussi parce qu'il crache un venin mortel, certains étant ailés, d'autre rampant, le basilic pourrait avoir plusieurs apparence selon la race. Celui demandé dans le papier manuscrit était un basilic vert ailé, ils se font rares parait-il. Je parviens finalement à m'extirper de l'auberge, et commence mon excursion vers les terres sauvages, j'ai menée l'enquête la veille, lors de ma séance de beuverie habituelle, les souvenirs sont flou, mais je me souviens bien qu'un bel étranger m'ai énoncé l'existence de basilics vers les pâturages, apparemment, ceux-ci aime se nourrir des énormes bovins qui viennent y brouter. Pauvres bêtes, mourir dans un endroit si paisible.
Peut-être que je pourrais ramener quelques peaux de bêtes et revendre leurs fourrures pour un bon prix après avoir dépecer leurs viandes si j'en trouves quelques uns.. finalement, je ne vaux peut-être pas mieux que le basilic, lorsque je prends ma forme de louve, je suis impitoyable, mais je tente toujours d'achever mes proies rapidement, en remerciant les esprits de la nature. C'est peut-être stupide et puérile de ma part d'y croire, mais curieusement ça m'apaise.
Je me réveille brusquement lorsque la charrette bute contre un cailloux, oups je me suis endormie ! Je bondis hors de celle-ci en remerciant d'un sourire chaleureux le paysan qui a bien voulu me prendre avec sa cargaison. J'avance tranquillement dans le pâturage, m'enfonçant toujours plus loin, là où les terres sont plus abruptes et dangereuses, là où je vais pouvoir trouver mon fameux basilic. Je cherche un arbre où je pourrais poser mes affaires, parce que dans ma forme de louve géante, je ne peux pas me permettre de les garder avec moi. Je m'élance dans ma forme lupine avec une grâce naturelle, ma fourrure blanche virevolte dans la brise fraîche, et je m'enivre des odeurs alentours, tentant de trouver une piste. Après plusieurs heures de course effrénée ou ma respiration se fait haletante, je me repose, un peu exténuée par mes efforts. Je m'étire de tout mon long, détendant mes muscles. Mon museau se déforme dans une grimace de dégoût lorsqu'une odeur nauséabonde vient titiller mes narines. Et un étrange animal, à l'aspect reptilien, parsemé de plumes par endroit, se présente à moi menaçant et agressif, je grogne, en hérissant mon échine. Mes yeux vairons croisent ses yeux à l'air mauvais, je fais claquer des crocs histoire de l'intimider, on fait la même taille, mais il n'en reste pas moins balèze, ses doigts griffus s'agrippe au sol, il se donne de la détente puis bondis dans ma direction, en se donnant de l'élan à l'aide de ses ailes. La voilà ma bête, bien moins insignifiante que je pensais, je tente un dérapage contrôlé dans la terre meuble, mais l'étrange créature rectifie sa trajectoire d'un énième battement d'aile et il fonce droit dans ma direction, la gueule béante en avant, découvrant des crocs long et aiguisé ainsi qu'une haleine perfide qui me donne la nausée. Il me plaque au sol et tente de me mordre mais je le retiens grâce à mes pattes arrière, et en puisant dans toute mes forces parvient à la faire valser plus loin, la bête se rattrape en vol et remue la tête dans tout les sens, furieux.
J'ai peut-être un peu trop sous-estimée le basilic en question, je comprends mieux pourquoi la plupart des chasseurs de prime ne se sont pas jetés sur l'annonce lorsqu'ils l'ont découverte, alors même que la prime est conséquente, la créature est loin d'être facile à maîtrisée, et encore moins à tuer. Ce moment d'égarement me porte préjudice, car à ce moment, le reptile volant se jette à nouveau sur moi et plonge ses griffes dans ma chair, je hurle de douleur et plante mes crocs dans sa patte avant pour me déloger, un liquide poisseux de couleur verdâtre s'en échappe et je grimace à nouveau, écœurée. La douleur me lance, mais je parviens à me relever, cependant, ma vision se floute et j'ai le vertige. Le poison de l'animal n'est pas uniquement dans ses crocs ? Pourtant il me semble que.. Un souvenir frappe mon esprit, et la scène d'une conversation forte animée me revient à l'esprit. "Le basilic a un venin mortel dans la bouche, mais il utilise un poison dans ses griffes, qui a des vertus paralysante, c'est comme ça qu'il arrête sa proie, étant donnés que ce sont souvent du gros bétail, il doit d'abord les paralyser avant de pouvoir les tuer avec son venin." Oups, comment j'ai pu oublier un tel détail ? Il est temps pour moi de battre en retraite avant que le poison me paralyse entièrement, alors dans un dernier effort de survie, je me jette sur la bête, plonge mes crocs acérés dans sa poitrine puis m'enfuit à toute vitesse. Si le basilic à un avantage en pouvant voler, moi j'en ai un en étant rapide à course. Devant mon champ de vision, se défile une petite forêt, voilà qui est rare dans un pâturage mais ce sera mon salue pour échapper à la bête qui reprend ses esprits.
Après plusieurs longues minutes, je m'écroules contre l'arbre où étaient posées mes affaires, éreintée, je reprends forme humaine et m'affale contre le sol, en sentant peu à peu le poison paralysant s'étendre dans mes muscles, maintenant, il est temps pour moi de succomber au poison et de piquer un somme en espérant que le reptile ne m'a pas suivi. De ce qu'on m'a dit, ils ont un odorat médiocre, aucune chance qu'il retrouve ma trace. Mes yeux sont lourds et je sombre dans un sommeil profond, lorsque mes yeux se rouvrent, il fait nuit et une odeur féline circule dans l'air, je me crispe, et tombe nez à nez avec un individu bien étrange...
Dernière édition par Ayla Snow le Mer 8 Mar 2023 - 12:48, édité 1 fois