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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Autrefois les seuls habitants et défenseurs d'Yggdrasil, les Éossiens qui se sont réveillés à l'aube du nouveau millénaire sont bien loin de la vision glorifiée et mythique des légendes. Les élysians se sont vite rendus compte que ces êtres aux dos marqués n'étaient pas différents d'eux, si ce n'est leur mémoire trouée et leur difficile adaptation au monde actuel. Ils ont été installés dans des quartiers spécifiques et sont représentés par un membre élu de leur communauté, mais n'ont toutefois presque aucun droit de juridiction sur la ville ou sur sa gestion. Les moines éonistes et ses quelques rares représentants portent les couleurs vertes et ont en affection le cerf, qui est devenu leur emblème officieux et qu'ils tentent de faire reconnaître, surtout dessiné devant un arbre. il n'en reste que leurs talents en matière d'artisanat et leur plus grande connaissance du territoire d'Yggdrasil ainsi que sa magie leur permettent de se forger une situation à peu près stable pour le moment. Parmi les éossiens, les valeurs communautaires et la proximité avec l'éos, entendu comme magie et nature tout à la fois, sont particulièrement valorisées.

    /!\ Du fait de la spécificité des éossiens comparé aux autres habitants d'Yggdrasil, il est nécessaire de bien intégrer le contenu de ce post. C'est un groupe plus compliqué à appréhender pour une première fiche et dont certains éléments seront révélés plus tard au fil du déroulement de l'intrigue, mais le staff restera à votre disposition à la moindre question.

    Particularités :
    > Les Eossiens ont vécu une vie à peu près normale, grandissant comme l'on grandirait dans un village prospère mais tout de même bien différent des mythes d'âge d'or, qui ne dépassait pas moins d'un millier d'habitants. La différence est qu'ils se sont endormis un jour et réveillé au moment même où les premiers militaires altissiens et caldissiens sont entrés dans la cité. Ils n'ont pas le moindre souvenir d'une apparition d'Omnis et d'Oros, voire même du Choix et de la Chute. Ils ne se souviennent même pas s'être endormis ou avoir vu les autres s'endormir, seulement d'avoir de nouveau ouvert les yeux. De ce fait, tout ce qui a trait à ces mythes fondateurs et marquants de la conscience collective leur a été étranger jusqu'à ce qu'on le leur raconte. En outre, ils ont vite remarqué qu'un certain nombre d'entre eux avaient disparu, ce qui n'a pas été sans créer une certaine angoisse.

    > Ils ne savent pas où se trouve l'Artefact et ne l'ont jamais vu de leurs yeux. De leur temps déjà, cela faisait très, très longtemps qu'il avait apparemment été caché.

    > Chaque éossien naît avec une tâche d'un vert très léger sur le dos, qui prend peu à peu forme au fur et à mesure que l'enfant grandit, pour finir par se fixer vers la fin de l'adolescence, entre 16 et 20 ans. Au cours de ces années, il est de coutume d'essayer de deviner l'aspect final qu'aura cette dernière, puisque l'on imagine que deviner correctement est un signe de chance à venir. Cette marque, fait éminemment magique selon les éossiens, dépend énormément de la personnalité de son possesseur et le représente au moins partiellement. C'est cette marque qui a permis aux élysians de les distinguer. Altissiens et caldissiens l'auraient supposément perdu au cours de la Chute, ce qui expliquerait en partie le gain d'une symbolique quasi identitaire de la marque depuis le réveil des éossiens.

    > Les Eossiens n'ont pas l'autorisation de former d'armée et ne peuvent qu'être Sentinelles, sous la tutelle des Altissiens et Caldissiens. Il n'existait de toute façon pas d'armée de leur temps, ou du moins les forces de défense qu'ils pouvaient posséder étaient destinées à l'objectif exclusif de défense face aux créatures magiques entourant et habitant Yggdrasil auparavant.

    > Les notions de noblesse n'existaient pas avant la Chute, et de ce fait, ils sont tous roturiers. De même, s'il existait des têtes pensantes et des personnalités plus respectées que les autres, le concept de royauté n'avait pas lieu. Les personnages les plus importants étaient souvent ceux qui avaient réussi à se construire un capital de prestige suffisamment important pour être plus écoutés que les autres au cours des conseils, réunions de vote et des assemblées de délibération. Le prestige était bien souvent la somme des apports perçus et effectifs d'un individu à la communauté. De ce fait, lorsqu'il a fallu élire un représentant à la demande des autorités caldissiennes et éossiennes, cela n'a pas coulé de source en soi et de très nombreux conflits perdurent entre éossiens sur la légitimité de leurs officiels.

    Localisation : Les éossiens n'ont pas la possibilité d'habiter en dehors de la ville ou des quartiers auxquels ils ont été assignés, dans le centre urbain. Après leur réveil, ils ont été expatriés et installés dans un coin quadrillé de la cité, le plus proche des racines d'Yggdrasil et également le plus affecté par la végétation. Ils peuvent évidemment en sortir et se déplacer, mais il leur est interdit de s'installer ailleurs et il leur est impossible de passer le deuxième mur, séparant les abords de la ville des terres altissiennes et caldissiennes. Ils ne sont pas soumis à un couvre-feu en ce moment.

    Économie : L'économie éossienne, avant la Chute, servait essentiellement d'accessoire et les services y étaient peu développés, si ce n'est pour quelques essentiels ou autres activités de loisirs. Le troc et l'emprunt étaient monnaie courante, si bien que les pièces ne s'échangeaient que lors des échanges ou des remboursements les plus conséquents. L'on échangeait surtout le surplus, les excès de nourriture et les invoulus, ainsi que les animaux lorsque l'on en disposait de quelques uns de trop. Cela ne veut pas dire, toutefois, que l'artisanat n'avait pas sa place : il était indispensable au bon fonctionnement de la communauté, dans laquelle il était attendu que chacun participe comme il se doit à sa continuité. De ce fait, il n'est pas rare que les spécialités éossiennes se portent sur la fabrique de charmes, de potions, d'objets magiques, décoratifs ou même d'ouvrages de méthodologies, rares mais très considérés pour leur utilité. L'on peut de ce fait dire que l'économie éossienne était avant tout une économie de régulation et d'échange des talents, ce qui les a mis et les met encore pour certains dans une position particulièrement fragile en rapport aux altissiens et caldissiens, plus adaptés au système actuel. Depuis la Chute, ils essaient de produire davantage et s'habituer à une considération du commerce différente de celle qui était traditionnelle avant, ce qui donne lieu à de petits soucis d'adaptation.

    Agriculture : L'agriculture éossienne est essentiellement une agriculture de subsistance, croissant dans des champs communs et dont le revenu est réparti à la période des récoltes. Les végétaux les plus appréciés sont sans contexte les artichauts, aubergines, poivrons, salades, tomates, asperges courges épinards, brocolis et tubercules. Bien souvent, ces végétaux sont accompagnés de production de riz et d'épices, que l'on fait pousser entre les interstices surélevés de racines d'Yggdrasil. L'horticulture est quant à elle essentielle, puisque les éossiens ont profité de l'abondance des arbres fruitiers de la cité, apportant pommes, fruits rouges, poires, abricots, pêchers, raisins et divers autres productions qui sont gardées autant que possible sous forme de compotes, confitures et autres alcools de fruits. L'élevage vise quant à lui majoritairement à la production de produits laitiers, d’œufs et de textiles destinés à assurer les besoins élémentaires, avec éventuellement un peu de viande, mais cette dernière n'est nullement la priorité. La préférence va donc pour les poules, les ovidés et les bovins qu'ils font paître en commun. Au delà, les éossiens disposent d'une spécifié particulière : ils sont d'excellents apiculteurs et acériculteurs, passés maîtres dans l'art de récupérer du miel ou du sirop d'érable de qualité. De ce fait, leur agriculture n'est plus du tout en phase avec l'actuelle, et ils ont bien du mal à s'adapter à des modes de production plus individualistes ou mercantiles ; la très petite taille de leurs exploitations ne leur permet pas, en outre, de devenir indépendants des apports alimentaires des autres groupes.

    Spécialités culinaires : L'alimentation éossienne se remarque premièrement par l'importance capitale donnée au fait de ne rien gâcher. De ce fait découle probablement l'affection particulière de la gastronomie éossienne pour le sucré-salé. Son plat le plus emblématique doit sans grand doute être l'écuelle, un ragoût majoritairement composé de légumes, de viande en plus petite quantité et de saté accompagné de miel, dans lequel on fait longuement mariner des os de porc pour que le goût infuse convenablement, avant d'être servi sur du riz aux épices. Il a la particularité d'être très longuement cuit à la vapeur, enroulé dans des feuilles de choux lorsqu'elle est rapide, ou dans des feuilles de bananier lorsque la cuisson est plus longue et que l'on souhaite que y mettre le coût. Plus généralement, les éossiens ont en affection le poisson, apporté directement par le flux du lac d'Yggdrasil, surtout quand il est accompagné d'une des très nombreuses sauces aux fruits dont ils ont la spécialité ; la groseille est par ailleurs une des plus populaires ! Généralement, les repas sont tenus en commun et il est attendu de chaque personne à table qu'elle rapporte quelque chose si elle ne cuisine pas le plat principal. Sur les tables seront donc souvent servies de petites omelettes aux champignons, raviolis aux légumes et pains aux fruits secs, voire au raisin, pour combler les petites faims. Les dîners les plus fréquents se font par des mélanges de féculents et de légumes, avec une préférence pour le riz, suivi par l'igname et divers types de haricots. En outre, les soupes de nouilles sont très populaires et souvent peu coûteuses, cuisinées en utilisant les restes des jours précédents ou les aliments qui traînent dans le garde-manger ; il n'est donc pas étonnant qu'un certain nombre de petits commerces de vente rapide aient ouvert dans le quartier des loisirs. En terme de pâtisserie, il est rare que l'on trouve des choses d'une finesse très poussée. Cette dernière est plutôt simple, tournée vers les tartes, les entremets aisés à concevoir ou les gâteaux très légers et doux. Ils sont toutefois passés maîtres dans l'art de combinaisons originales ; ne soyez pas surpris de trouver une tomate cerise dans votre gâteau aux fruits ! Une petite spécifité éossienne est leur tendance à mettre du miel ou du sirop d'érable un peu partout : certains aiment, d'autres non. Une petite friandise somme toute assez commune est une feuille d'érable ou de cerisier que l'on fait frire avant de l'enduire d'un sirop sucré et de servir. Si vous vous approchez des quartiers éossiens, peut-être que ce dessert fera descendre le grand bol de soupe que vous aurez avalé en dîner ! Oh, et, sans grande surprise, la fine connaissance des plantes qu'ont les éossiens leur permet de concocter les tisanes et les thés les plus fins de tout Elysia : il n'est donc pas étonnant d'en avoir vu certains réussir à ouvrir des salons de thé dans la Ville-Haute.

    Éducation : Avant la Chute, l'éducation éossienne n'était pas obligatoire, mais était une tradition et une habitude si ancrée que personne n'y dérogeait vraiment. Une fois que les enfants devenaient capables d'être séparés de leurs parents durant la journée, ces derniers étaient pris en charge par la communauté et éduqués sur des domaines très variés, accordant notamment une grande importance aux travaux domestiques ou à l'artisanat de nécessité comme la couture, la construction, l'agriculture, la pêche et autres compétences utiles. L'enseignement théorique était essentiellement basé sur la lecture, l'arithmétique ainsi que la philosophie, et des bases en herbologie comme en théorie magique. L'important y est avant tout de tirer quelque chose de l'enseignement qui puisse faire des étudiants des adultes utiles à leur communauté ; il n'existait par ailleurs pas de diplôme. En moyenne, les enfants étaient instruits de leurs 6 ans à leurs 16 ans, avant de poursuivre s'ils le désiraient ou de s'intéresser à autre chose, du moment qu'ils faisaient effectivement quelque chose. Il était particulièrement mal vu de ne pas choisir de voie. Depuis l'occupation d'Yggdrasil, les enfants éossiens sont instruits par un.e enseignant.e éossien.ne sous l'égide des autorités altissiennes et caldissiennes, souvent un autre enseignant ou un militaire.

    Stéréotypes : Les éossiens seraient des incultes peu civilisés, parfois imaginés comme illettrés et déraisonnables, donc de potentiels dangers qu'il faudrait "éduquer". Une autre vision, dans un autre sens, les représenterait comme des figures d'une sorte de dénuement total, comme des enfants incapables de saisir la complexité du monde actuel ou tout ce qui n'a pas trait à leur vie "simpliste". On les présente comme très cachottiers et coupés du reste des élysians.

    Aliès Cervus

    Fut un temps, Aliès était lae second.e d'Erys Dalma, l'ancien anachorète éossien, mis à mort par les altissiens et caldissiens pour des accusations frauduleuses de culpabilité quant à l'assassinat des souverains altissiens et caldissiens, Hincmar et Adélaïde.
    Aliès, qui n'a jamais supporté le décès de son ami.e, a quitté les ordres qu'iel n'avait rejoint que pour suivre Erys, afin de se mettre à la tête des Éclaireurs.

    Bourru.e et assuré.e, Aliès est une forte personnalité qui déteste les manières et le mensonge. Iel était déjà vu.e comme lae garde du corps personnel d'Erys de son temps : son regard dur et froid, du haut de son mètre quatre-vingt dix et de sa carrure impressionnante, suffisait souvent à faire fuir les plus agaçants moines venus voir l'anachorète.

    Du fait de la mort d'Erys qu'iel qualifie de meurtre, il a toutefois une détestation implacable des dignitaires et nobles élysians, qu'iel veut voir quitter Yggdrasil. Sa motivation à protéger les siens et venger Erys est telle qu'iel ne rechignera pas à user de la force si nécessaire.

    Pour autant, les plus jeunes éossiens se rappellent d'ellui comme d'une figure impressionnante mais d'une douceur presque plus grande encore que celle d'Erys, qui prenait toujours le temps de leur montrer quelques tours à base de magie de foudre, qu'iel avait appris en dépit de son espèce d'animorphe, normalement moins portés vers la magie.
    Apparitions
    www : Le Brasier
    www : Le Gardien