taedium vitae. avec Delia Awalis & Gaby +
Allongeant avec grâce son bras pour venir trancher le mannequin de bois face à lui, Gabryel s'entraîne, épée en main, à donner des coups puissants et vifs. Il n'est pas satisfait de sa dextérité et ses tentatives pour améliorer ce point sont restées vaines. Une petite goutte de sueur perla sur son front, elle roula jusqu'à sa tempe et finit par s'écrouler suite à un mouvement brusque. Ses longs cheveux d'argent vole autour de lui suivant le rythme de ses pas. Car ses entraînements peuvent être comparables à des chorégraphies. Chaque mouvement est calculé pour qu'il sois parfait. Et chaque mouvement est répété, encore et encore, jusqu'à ce que ça convienne à peu près à l'homme intransigeant qu'est le général. Rangeant avec souplesse sa lame dans son socle, il épongea son visage rapidement et alla en direction des écuries. Là-bas, il pu dire bonjour à Éclair, sa chère jument. Pour ne pas qu'elle se rouille, il la sortit et ensemble ils prirent la route pour faire un peu d'exercice. En rentrant, Gaby fut accueilli par trois soldats à la mine drôlement angoissé. Ne laissant rien transparaître, le militaire s'avança vers eux une fois qu'il eu replacé son animal dans sa loge. Bien que son visage était neutre, il était tout de même dubitatif et se demandait qu'est-ce-que c'est soldats lui voulait. Après des présentations rapides et des salutations distinguées accompagnées de courbettes qui arrachèrent un sourire satisfait au noble, l'un des trois hommes s'avança et s'éclairci la voix avant d'enfin prendre la parole pour expliquer la situation à la nymphe :
Fronçant les sourcils, le trentenaire comprit très vite qu'il allait avoir une fin de journée -et potentiellement une nuit- mouvementée. Les soldats se sont adressés à lui pour cette affaire parce que la femme visée était un caldissienne, et tant mieux, ça évitera des querelles idiotes ou des dettes envers les altissiens. D'un mouvement de main, il les invita à se mettre un peu à l'écart et leur demanda de leur en raconter plus. Ils auraient récoltés ces informations lors d'une fouille où une femme n'était pas présente alors que le couvre-feu était déjà en place. En fouillant d'autres maisons et en interrogeant des familles, certains des éossiens ont avoué aux militaires qu'ils soupçonnaient cette femme de vouloir nuire à une certaine Delia Awalis. Il était évident que Gabryel ne pouvait laisser passer cela et qu'il allait devoir s'en occuper personnellement pour ne pas faire trop de grabuge et faire cela dans la discrétion la plus totale pour ne pas éveiller la panique. D'après leurs sources, la marquée serait une femme d'une vingtaine d'années, vicieuse aux cheveux blonds et aux yeux d'un vert surprenant et elle serait apparemment une louve-garou. Conscient du potentiel risque qu'elle puisse représenter, il convoqua quatre lieutenants et l'émissaire concernée à se rejoindre dans sa demeure avant d'aller interroger l'éossienne. Après un rapide changement d'habits il se mit en direction de la Ville-Haute, l'air parfaitement décontracté. Grâce à ses contacts, il pu rapidement trouvé l'emplacement de la cible et fut surpris de la maison plutôt correcte dont elle disposait. Ce n'était en rien comparable au luxe du général, mais c'était tout de même pas si mal. Sa main levé vers la porte, il toqua plusieurs fois avec une certaine pression. Quand la porte s'ouvrit, il offrit à la femme aux cheveux turquoises un séduisant sourire d'ange, il courba légèrement le dos, plaça une main dans son dos et une sur son ventre et salua respectueusement la dénommée Delia.
Jetant un regard par-dessus son épaule, il vit d'abord les quatre soldats l'accompagnant, puis derrière eux plusieurs passants qui ont tous les oreilles bien tendues. Il ne voulait pas que cette information fuite, ça engendrerait sûrement des complications pour l'enquête. Serein et plein de charme, il affichait un parfait rictus et reprit une posture plus droite. Gaby ne manqua pas d'analyser la personne face à lui. Élégante et raffinée, elle avait effectivement la carrure d'une diplomate. Ses yeux et sa chevelure, qui possèdent la même couleur turquoise, ne manquèrent pas d'attiser la curiosité du militaire. De ses iris violettes, il explora le visage fin de la belle, ses traits emplis de douceurs font ressortir sa beauté naturelle. Elle semblait aussi bien plus jeune que lui et avait presque une vingtaine de centimètres de moins, cependant il fit bien attention à ne paraître ni méprisant, ni rabaissant ni tout autre chose qui pourrait la contrarier et l'inciter à refuser son offre. Il s'était montré en parfait gentleman, comme à son habitude. Étrangement, Gabryel se sentait proche d'une quelconque manière d'elle et il comprit plutôt rapidement qu'elle était très certainement de la même espèce que lui, une jolie petite nymphe. Attendant calmement sa réponse, il cessa sa discrète observation et replaça derrière son oreille une mèche de cheveux argentée.
Allongeant avec grâce son bras pour venir trancher le mannequin de bois face à lui, Gabryel s'entraîne, épée en main, à donner des coups puissants et vifs. Il n'est pas satisfait de sa dextérité et ses tentatives pour améliorer ce point sont restées vaines. Une petite goutte de sueur perla sur son front, elle roula jusqu'à sa tempe et finit par s'écrouler suite à un mouvement brusque. Ses longs cheveux d'argent vole autour de lui suivant le rythme de ses pas. Car ses entraînements peuvent être comparables à des chorégraphies. Chaque mouvement est calculé pour qu'il sois parfait. Et chaque mouvement est répété, encore et encore, jusqu'à ce que ça convienne à peu près à l'homme intransigeant qu'est le général. Rangeant avec souplesse sa lame dans son socle, il épongea son visage rapidement et alla en direction des écuries. Là-bas, il pu dire bonjour à Éclair, sa chère jument. Pour ne pas qu'elle se rouille, il la sortit et ensemble ils prirent la route pour faire un peu d'exercice. En rentrant, Gaby fut accueilli par trois soldats à la mine drôlement angoissé. Ne laissant rien transparaître, le militaire s'avança vers eux une fois qu'il eu replacé son animal dans sa loge. Bien que son visage était neutre, il était tout de même dubitatif et se demandait qu'est-ce-que c'est soldats lui voulait. Après des présentations rapides et des salutations distinguées accompagnées de courbettes qui arrachèrent un sourire satisfait au noble, l'un des trois hommes s'avança et s'éclairci la voix avant d'enfin prendre la parole pour expliquer la situation à la nymphe :
« Excusez-nous de vous déranger mon Général. Nous venons pour vous informer d'un possible coup monté contre une émissaire caldissienne du gouvernement, Delia Awalis. Un éossien semble vouloir porter atteinte à sa vie. »
Fronçant les sourcils, le trentenaire comprit très vite qu'il allait avoir une fin de journée -et potentiellement une nuit- mouvementée. Les soldats se sont adressés à lui pour cette affaire parce que la femme visée était un caldissienne, et tant mieux, ça évitera des querelles idiotes ou des dettes envers les altissiens. D'un mouvement de main, il les invita à se mettre un peu à l'écart et leur demanda de leur en raconter plus. Ils auraient récoltés ces informations lors d'une fouille où une femme n'était pas présente alors que le couvre-feu était déjà en place. En fouillant d'autres maisons et en interrogeant des familles, certains des éossiens ont avoué aux militaires qu'ils soupçonnaient cette femme de vouloir nuire à une certaine Delia Awalis. Il était évident que Gabryel ne pouvait laisser passer cela et qu'il allait devoir s'en occuper personnellement pour ne pas faire trop de grabuge et faire cela dans la discrétion la plus totale pour ne pas éveiller la panique. D'après leurs sources, la marquée serait une femme d'une vingtaine d'années, vicieuse aux cheveux blonds et aux yeux d'un vert surprenant et elle serait apparemment une louve-garou. Conscient du potentiel risque qu'elle puisse représenter, il convoqua quatre lieutenants et l'émissaire concernée à se rejoindre dans sa demeure avant d'aller interroger l'éossienne. Après un rapide changement d'habits il se mit en direction de la Ville-Haute, l'air parfaitement décontracté. Grâce à ses contacts, il pu rapidement trouvé l'emplacement de la cible et fut surpris de la maison plutôt correcte dont elle disposait. Ce n'était en rien comparable au luxe du général, mais c'était tout de même pas si mal. Sa main levé vers la porte, il toqua plusieurs fois avec une certaine pression. Quand la porte s'ouvrit, il offrit à la femme aux cheveux turquoises un séduisant sourire d'ange, il courba légèrement le dos, plaça une main dans son dos et une sur son ventre et salua respectueusement la dénommée Delia.
« Madame Awalis, veuillez excusez mon interruption soudaine dans votre journée. Je me présente, je suis le général caldissien Gabryel Lyan de Venomania. J'ai à vous communiquer des informations importantes, pouvez-vous s'il vous plaît nous accompagner pour nous rendre dans ma demeure afin d'être plus au calme ? Je vous en dirai plus une fois là-bas, je ne peux rien vous dire actuellement. »
Jetant un regard par-dessus son épaule, il vit d'abord les quatre soldats l'accompagnant, puis derrière eux plusieurs passants qui ont tous les oreilles bien tendues. Il ne voulait pas que cette information fuite, ça engendrerait sûrement des complications pour l'enquête. Serein et plein de charme, il affichait un parfait rictus et reprit une posture plus droite. Gaby ne manqua pas d'analyser la personne face à lui. Élégante et raffinée, elle avait effectivement la carrure d'une diplomate. Ses yeux et sa chevelure, qui possèdent la même couleur turquoise, ne manquèrent pas d'attiser la curiosité du militaire. De ses iris violettes, il explora le visage fin de la belle, ses traits emplis de douceurs font ressortir sa beauté naturelle. Elle semblait aussi bien plus jeune que lui et avait presque une vingtaine de centimètres de moins, cependant il fit bien attention à ne paraître ni méprisant, ni rabaissant ni tout autre chose qui pourrait la contrarier et l'inciter à refuser son offre. Il s'était montré en parfait gentleman, comme à son habitude. Étrangement, Gabryel se sentait proche d'une quelconque manière d'elle et il comprit plutôt rapidement qu'elle était très certainement de la même espèce que lui, une jolie petite nymphe. Attendant calmement sa réponse, il cessa sa discrète observation et replaça derrière son oreille une mèche de cheveux argentée.
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