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  • taedium vitae || pv. Delia A.
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    taedium vitae. avec Delia Awalis & Gaby +

    Allongeant avec grâce son bras pour venir trancher le mannequin de bois face à lui, Gabryel s'entraîne, épée en main, à donner des coups puissants et vifs. Il n'est pas satisfait de sa dextérité et ses tentatives pour améliorer ce point sont restées vaines. Une petite goutte de sueur perla sur son front, elle roula jusqu'à sa tempe et finit par s'écrouler suite à un mouvement brusque. Ses longs cheveux d'argent vole autour de lui suivant le rythme de ses pas. Car ses entraînements peuvent être comparables à des chorégraphies. Chaque mouvement est calculé pour qu'il sois parfait. Et chaque mouvement est répété, encore et encore, jusqu'à ce que ça convienne à peu près à l'homme intransigeant qu'est le général. Rangeant avec souplesse sa lame dans son socle, il épongea son visage rapidement et alla en direction des écuries. Là-bas, il pu dire bonjour à Éclair, sa chère jument. Pour ne pas qu'elle se rouille, il la sortit et ensemble ils prirent la route pour faire un peu d'exercice. En rentrant, Gaby fut accueilli par trois soldats à la mine drôlement angoissé. Ne laissant rien transparaître, le militaire s'avança vers eux une fois qu'il eu replacé son animal dans sa loge. Bien que son visage était neutre, il était tout de même dubitatif et se demandait qu'est-ce-que c'est soldats lui voulait. Après des présentations rapides et des salutations distinguées accompagnées de courbettes qui arrachèrent un sourire satisfait au noble, l'un des trois hommes s'avança et s'éclairci la voix avant d'enfin prendre la parole pour expliquer la situation à la nymphe :

    « Excusez-nous de vous déranger mon Général. Nous venons pour vous informer d'un possible coup monté contre une émissaire caldissienne du gouvernement, Delia Awalis. Un éossien semble vouloir porter atteinte à sa vie. »

    Fronçant les sourcils, le trentenaire comprit très vite qu'il allait avoir une fin de journée -et potentiellement une nuit- mouvementée. Les soldats se sont adressés à lui pour cette affaire parce que la femme visée était un caldissienne, et tant mieux, ça évitera des querelles idiotes ou des dettes envers les altissiens. D'un mouvement de main, il les invita à se mettre un peu à l'écart et leur demanda de leur en raconter plus. Ils auraient récoltés ces informations lors d'une fouille où une femme n'était pas présente alors que le couvre-feu était déjà en place. En fouillant d'autres maisons et en interrogeant des familles, certains des éossiens ont avoué aux militaires qu'ils soupçonnaient cette femme de vouloir nuire à une certaine Delia Awalis. Il était évident que Gabryel ne pouvait laisser passer cela et qu'il allait devoir s'en occuper personnellement pour ne pas faire trop de grabuge et faire cela dans la discrétion la plus totale pour ne pas éveiller la panique. D'après leurs sources, la marquée serait une femme d'une vingtaine d'années, vicieuse aux cheveux blonds et aux yeux d'un vert surprenant et elle serait apparemment une louve-garou. Conscient du potentiel risque qu'elle puisse représenter, il convoqua quatre lieutenants et l'émissaire concernée à se rejoindre dans sa demeure avant d'aller interroger l'éossienne. Après un rapide changement d'habits il se mit en direction de la Ville-Haute, l'air parfaitement décontracté. Grâce à ses contacts, il pu rapidement trouvé l'emplacement de la cible et fut surpris de la maison plutôt correcte dont elle disposait. Ce n'était en rien comparable au luxe du général, mais c'était tout de même pas si mal. Sa main levé vers la porte, il toqua plusieurs fois avec une certaine pression. Quand la porte s'ouvrit, il offrit à la femme aux cheveux turquoises un séduisant sourire d'ange, il courba légèrement le dos, plaça une main dans son dos et une sur son ventre et salua respectueusement la dénommée Delia.

    « Madame Awalis, veuillez excusez mon interruption soudaine dans votre journée. Je me présente, je suis le général caldissien Gabryel Lyan de Venomania. J'ai à vous communiquer des informations importantes, pouvez-vous s'il vous plaît nous accompagner pour nous rendre dans ma demeure afin d'être plus au calme ? Je vous en dirai plus une fois là-bas, je ne peux rien vous dire actuellement. »


    Jetant un regard par-dessus son épaule, il vit d'abord les quatre soldats l'accompagnant, puis derrière eux plusieurs passants qui ont tous les oreilles bien tendues. Il ne voulait pas que cette information fuite, ça engendrerait sûrement des complications pour l'enquête. Serein et plein de charme, il affichait un parfait rictus et reprit une posture plus droite. Gaby ne manqua pas d'analyser la personne face à lui. Élégante et raffinée, elle avait effectivement la carrure d'une diplomate. Ses yeux et sa chevelure, qui possèdent la même couleur turquoise, ne manquèrent pas d'attiser la curiosité du militaire. De ses iris violettes, il explora le visage fin de la belle, ses traits emplis de douceurs font ressortir sa beauté naturelle. Elle semblait aussi bien plus jeune que lui et avait presque une vingtaine de centimètres de moins, cependant il fit bien attention à ne paraître ni méprisant, ni rabaissant ni tout autre chose qui pourrait la contrarier et l'inciter à refuser son offre. Il s'était montré en parfait gentleman, comme à son habitude. Étrangement, Gabryel se sentait proche d'une quelconque manière d'elle et il comprit plutôt rapidement qu'elle était très certainement de la même espèce que lui, une jolie petite nymphe. Attendant calmement sa réponse, il cessa sa discrète observation et replaça derrière son oreille une mèche de cheveux argentée.
    kyro. 017 ldd

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    Delia-Maya Awalis 
    bzz bzz fait l'abeille 

    La fin de journée est un de ces moments que j'aime et que je chéris, sans réellement savoir pourquoi. La douce atmosphère et le ciel rosé ne fait que réchauffer mon cœur et me plonge dans une agréable torpeur contemplative. J'apprécie alors regarder les oiseaux rentrer dans leur nid, le lièvre s'en aller et le monde s'éteindre doucement. C'est un instant de tranquillité et de paix que j'aimerais retenir, attraper, garder dans mes mains et presser contre mon cœur quand dans mon esprit la tempête fait rage. Et aujourd'hui, je suis face à la fenêtre, assise sur le rebord en remuant mes jambes dans l'eau du bassin, la tête collée contre la vitre, mon souffle laissant sur la surface transparente une fine couche de buée. Je remarque alors sur le carreau un cœur surement dessiné dans cette même matière et qui est resté jusque là comme gravé dans la fenêtre. Ma gorge se noue et mon estomac se serre. J'ai un terrible besoin d'affection. Un long soupir plus ta rd et me voilà en face de ma garde robe. Ce soir est une grande nuit : un dîner en compagnie de quelques de mes collègues mes supérieurs est prévu dans la demeure de l'un deux, et la cérémonie est bien importante en ces temps troublés. Je ne peux me permettre d'arriver en portant une simple robe, il faut que je sorte mes plus belles étoffes. Heureusement, tout cela n'est pas un réel problème pour moi. Je farfouille entre les tissus qui encombrent mon armoire, écartant pantalons et hauts d'été, tuniques et tenues d'équitations, jusqu'à tomber sur le vêtement parfaite. Une longue robe rouge à la jupe bouffante, cintrée à la taille au col de dentelle de la même couleur tomate en v. Je souris, et frotte le tissu sur mes doigts humides. Il n'est pas d'une grande qualité, mais la beauté de la composition fera l'affaire. Je relève alors mes cheveux afin de former un haut chignon tressé et applique sur mes sourcils une matière noire qui a la magie de les allonger. Une pierre en collier, et me voilà fin prête, et en avance. 

    Je m'installe alors à mon bureau et dans un long soupir, saisit les parchemins qui n'attendent que d'être complétés. Je reste ainsi sûrement une heure, peut-être plus, jusqu'à ce que mes yeux se perdent dans une immensité d'encre et que je les ferme. La migraine m'entraîne dans une douloureuse torpeur. Sur le bureau, au beau milieu de la pièce sont éparpillées des dizaines de feuilles de papier en désordre. Lunettes, tasses de thé et mouchoirs de soie tachetés d'encre les accompagnent. Lors de mes années à l'Académie, on n'a cessé de me dire que si je travaillais beaucoup, mon travail lui laisserait autant de temps libre que voulu. Haha. Une bêtise plus grande, j'ai du mal à en imaginer une. Enfin, dans tous les cas, je ne peux se plaindre. Ce serait manquer de respect à Alyss, celle sans qui je ne serais rien. Celle qui lui a permis d'être celle que je suis aujourd'hui, de vivre aussi facilement et confortablement. Je n'aurais jamais la chance de dire qu'elle s'est construite seule lorsque éduquerais mes enfants. 


    Mais je suis interrompue dans mes sombres pensées par la sonnette qui me sort de ma torpeur. J'attends quelques secondes, dans l'espoir qu'un de mes trois colocataires se décide à ouvrir la porte, mais le bruit persiste. Je jette un coup d'œil à ma montre. Il était de toute façon temps de partir. Je saisis mon sac et revêt ma cape que je ferme sur la pierre bleue qui sert de bouton. J'ouvre la porte et lance à mon interlocuteur un bonsoir plein d'entrain. Seulement un petit hoquet de surprise m'échappe en l'entendant se présenter. Que ?.. Quoi ? Un général ? Je fronce les sourcils et lui lance un regard intrigué.


    "Mais bien sûr, bien sûr mon général. Je vous suis."


    Je replonge simplement la tête à l'intérieur et crie aux habitants de la maisonnée que je m'échappe, puis ferme la porte d'un geste rapide. Je suis alors entraînée par les gardes dans une marche active, et mes yeux se posent sur les passants qui ont le regard braqués sur moi. Ma gorge se serre et mes mains commencent à trembler. Qu'ais je donc bien put faire pour en arriver là ? Nous marchons quelques temps, puis j'aperçois enfin la demeure du général. Je presse le pas et me sépare des gardes afin de me rapprocher de lui.


    "Je suis navrée d'avoir à vous demander cela, mais l'affaire est-elle pressante ? Ma présence est requise à une réception, et je ne peux y échapper. Pourriez vous, si ce n'est trop vous demander, envoyer quelqu'un prévenir de mon absence ?" Je jetais sur lui un regard suppliant, sentant presque les larmes me monter au yeux face à l'inquiétude qui m'habite. Je remarque alors que le général est bien plus grand que moi, et que ses cheveux argentés me paraissent bien brillants. Je le toise du regard, analysant les moindres traits de son visage. Une nymphe. Tout comme moi. Et sans me mentir à moi même, ce certain Gabryel Lyan de Venomania est particulièrement beau. Mais je reviens rapidement à la réalité et mon inquiétude reprends le dessus. "Ai-je fait quelque chose de mal, mon général ?" 
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