13 octobre 1001 | Les choses qui rapprochent |
avec Natsoûl
Je suis un habitué des tavernes. C'est bien connu, maintenant. Cela m'arrive d'y aller avec Faust ou Gabryel après le travail pour se poser un peu avant que chacun ne rentre chez soi. Même si je gère les débordements qu'il peut y avoir, cela reste un lieu de détente où personne ne compte sur moi et où je peux décompresser sans penser au travail. Enfin... Pas que je fasse énormément de choses non plus. Malgré ma promotion récente, je dois prendre mes précautions. Même si j'ai voulu positiver devant mon Ambassadeur, ses mots ne sont pas rentrés dans l'oreille d'un sourd. Je me montre davantage vigilant qu'autrefois et me permet moins d'écart ; même si j'ai toujours fait mon devoir avec sérieux. Cela me tient à cœur, après tout, de montrer ce que je peux faire. Comme prédit par le Donovan, on a attendu de moi il y a peu que je m'occupe de régler cette histoire d'Eclaireurs. Mais... Comment dire...« Roooh allez, un p'tite goutte, ça va pas vous faire de mal ! »
Un gloussement m'échappe avant que je ne prenne de nouvelles gorgées de ma propre bière. Puisqu'on m'a dit de m'occuper des Eclaireurs... J'ai bien le droit de les inviter boire un verre, non ? J'ai sous mes yeux un de leurs membres que je pourrais arrêter, si je le voulais. Mais l'idée ne m'est jamais venu à l'esprit. Normal, après tout, puisque j'ai fait comprendre la dernière fois qu'on pouvait repartir sur de nouvelles et de bonnes bases, s'il le voulait. Je me vois mal, aujourd'hui, le mettre derrière des barreaux. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas m'amuser avec eux. En l'occurrence, Shimomura n'est pas un grand buveur, mais je peux tenter deux-trois trucs.
« La bière est très bonne ici, en plus. Mais il y a euh... du cidre, si vous préférez. C'est plus fruité. »
En tout cas, je ne le laisserai pas repartir sans l'avoir fait boire. Il faut qu'il se déride un peu, après tout. Je crois que je ne l'ai jamais vraiment vu se détendre. J'ai juste pensé que ça pourrait lui faire du bien de se lâcher de temps à autre pour penser à autre chose. Je le sais, qu'il ne prend pas souvent un moment pour lui.