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  • L'enceinte en sainte enceinte [Akako-Ayako]
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    C'est l'après-midi. Le rayons du soleil passent à travers les ouvertures en hauteur, à éclairer d'une lueur orangeâtre le petit atelier d'Akako. Un petit sanctuaire pleins de rideaux, de tableaux, de coussins et, surtout, de couleurs. La vapeur des encens vient parfumer et rajouter le petit quelque-chose qui fait la formule à toute la pièce. Pas de bruits de fonds, pas de nuisances sonores. Minako et Takara sont chez Rosie en ce moment. Ils s'y sentent bien là-bas. Rosie s'y sent mieux. A vrai dire, elle ne s'est jamais aussi bien sentie que depuis ces derniers mois. Plus confiante aussi, assez pour héberger ses enfants le temps d'une journée, parfois même plus. Elle est encore jeune mais, aux yeux de la louve, Rosemarie ferait une très bonne mère. Juste ce quelque-chose de naturel avec les enfants, plus encore qu'elle-même. Et puis sa copine là, Judith. Elle l'a déjà rencontré une fois. Le hasard fait qu'il s'avère que cette "Juju" n'est ni plus ni moins que la soeur de Basmath. Ah Basmath aussi, une patiente à elle, très agréable comme personne mais au coeur tout aussi fragile que celui de Rosie. Elle lui voit un peu les mêmes qualités en vrai, un peu la même vision. Doux Eos qu'elle en pense des choses Akako en ce moment.

    Quand elle peint, soit elle est complètement happée par sa peinture et le scénario qu'elle s'imagine, soit elle se perds dans un océan de pensées qui s'enchainent sans fin. Aujourd'hui, c'est un peu les deux qui se forment en un tout. Pour la première fois depuis des années, la vie commence à grandir en elle, et ça la travaille, beaucoup. Elle ne l'a pas encore dit aux enfants, seulemennt à Rosie et Basmath. ...Ayako non plus n'est pas encore au courant. A vrai dire, elle ne sait pas exactement comment leur dire, ou du moins, comment le dire d'une façon qui lui plait. Elle ne veut pas juste le dire bêtement en début de repas ou convoquer tout le monde à la table. Pour y réfléchir, elle s'est mise à peindre, mais au fur et à mesure, le pinceau a décidé de dépeindre son ressenti. Une louve, blanche et rouge, une autre, noire avec une petite marque décolorée à l'oeil, en forme de tonnerre; un louveteau qui s'amuse à grimper le doit de cellle au pelage noire tandis qu'une autre reste allongée aux cotés de la blanche, curieuse. La louve blanche est allongée sur le côté, presque en boule si ce n'est le ventre qu'elle laisse dévoilé. La toute petite meute sur le bord d'une maison de bois eosienne, construite sur l'eau. Le soleil est à l'horizon, marquant la séparation entre ciel et mer mais difficile à dire s'il s'agit de l'aube ou du crépuscule. On peut apercevoir le ciel, à mi-chemin entre l'étoilée et le bleuté du jour. D'étoiles, on ne voit que la signature d'Akako. Elle a toujours eu l'habitude de mettre une constellation dans ses peintures. Une constellation à 4 étoiles, une pour chacun de sa famille. Mais cette fois, c'était le détail qu'elle pointerait à sa famille. Pour la première fois dans un de ses tableaux, il y avait une nouvelle étoile dans la constellation. Ce sera parfait comme petit jeu avec les enfants. Maintenant qu'elle y pense, Akako a vraiment hâte de le montr-

    L'oreille de canidée se plie et tourne vers l'arrière. Son ouïe ne laisse jamais place à l'erreur. Un grincement de porte, puis le glissement d'un autre avant d'entendre le pas un peu lourd sur le plancher. Elle reconnait se bruit de pas entre mille. Sa brune rouge est rentrée bien tôt aujourd'hui. Mince elle a pas eu le temps de vraiment finir la peinture....Oh quoique...

    J'entends encore vos bottes sur le plancher mademoiselle. Il y a des règles d'hygiène ici. Le plancher, c'est sacré.

    Grosse bouffée d'énergie et (un peu) de stress qui lui vient maintenant. L'anticipation de la soirée à venir.

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      Allez, hein, c’est assez pour aujourd’hui. La criminelle en avait marre de ses gars. Ils étaient tous imbéciles à faire des conneries de débutants, des faux-pas qui avaient coûté beaucoup d’argent à la brune, mais bon, ça venait avec le travail. On pouvait pas s’attendre à ce que tout aille toujours bien, n’est-ce pas ? Saloperies.

      Ayako avait décidé de rentrer un peu plus tôt que d’habitude. Même si son horaire était très, euh… Volatile, il faut dire que la borgne, elle faisait un peu comme bon lui semblait, hein. Et ce soir, bah c’était soirée en famille avec Akako et les enfants. Ça sonnait comme une très bonne idée pour décompresser.

      Parce qu’Ayako a deux mondes. Le monde criminel qui est très violent, sanglant, dur, sans pitié et risqué. Son autre, c’est sa famille qui balance le tout. Sa femme, fragile, mais très forte de tête, ses enfants qui sont encore jeunes et innocents. Ça n’allait pas durer, mais Ayako les aimait tous. Comme une femme, comme une mère de famille.

      Elle ouvre la porte de sa maison, doucement et presqu’immédiatement, il y a une odeur, une ambiance chaleureuse. Le rythme cardiaque de la borgne se calme déjà, doucement, elle sent ses épaules descendre et ses muscles se relaxer légèrement. Ah et une voix qu’elle reconnaît lui dit d’enlever ses bottes.

        « Oui m’dame. »


      S’il y a une personne dans l’univers qui peut tirer Ayako par le bout du nez, c’est Akako. La criminelle enlève ses bottes, s’étirant par après, bruyamment. Elle cherche, ensuite, ses enfants, à l’étage.

      Pas dans le salon, pas dans la cuisine. Peut-être dans leurs chambres. Ou chez des amis, ou chez Fishface. Elle monte les escaliers, regarde la chambre de Minako, de Takara, pas d’enfant.

      Oh oh oh.

      La Yukimura se dirige alors vers la pièce consacrée à sa femme. Son atelier dans lequel, elle était reine. Pas que ce n’était pas le cas dans la maison au complet, mais bon, ici, encore plus. Ayako s’appuie contre le cadre de la porte, sa magnifique et parfaite femme assise devant une peinture qu’Ayako n’arrivait pas vraiment à voir. Les bras croisés, petit sourire aux lèvres, la criminelle prend cette fraction de seconde pour admirer celle qui avait changé sa vie.

        « Hey, luv… T’aurais pas vu les enfants ? »


      Elle connaissait très probablement la réponse. Fishface allait se prendre un beau gros pourboire.


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    Même réponse habituelle de la brune Yukimura. Presque un rite cette manie d'entrer avec ses bottes sales et de se le faire rappeler. Un peu la routine habituelle entre les deux Yukimura. Et comme à chaque fois, Akako a un léger rictus sans pour autant se tourner ou quitter sa place. Ellle a une peinture à finir après tout. Alors elle continue, le pinceau voguant sur la toile comme un oiseau dans le ciel. Ses yeux sont rivés sur sa toile mais ses oreilles restent attentive au son des pas d'Ayako. Les petites subtilités qui changent, le bruit de ses pas qui pertent en lourdeur et en impact; bref bah enlever ses bottes quoi. Et les pas de plus en plus en clair étirent légèrement le rictus d'Akako. Ce serait mentir de dire qu'elle n'est pas toute excitée comme une puce. C'est qu'il y a un très grande nouvelle à annoncer. Mais il va falloir le faire avec un peu de tact. Pas pour choquer Aya non, juste qu'Aka aime bien compliquer la chose. L'anticipation presque physique alors qu'elle entends la porte glisser sur le coté. Ayako est là maintenant. Mais on ne se retourne pas, ça fait un peu partie du jeu. La brune ne s'est pas avancé d'ailleurs. La même brune qui pose une question dont elle connait déjà la réponse.

    Rosemarie s'en occupe chez elle. Dit-elle tout en continuant sa peinture avec une main, et raviver un peu l'encens pour la pièce dans l'autre.

    Elle a plus de temps pour s'en occuper dernièrement.

    Et par là, elle entends "elle a une copine qui l'aide à décompresser 2 minutes" ce qui est plus que bienvenue. L'odorat de la dame blanche en action, comme si elle cherchait à détecter la moindre odeur suspecte de sa femme. Rien visiblement. Soit elle s'est lavé, soit elle n'a rien fait de trop douteux dans son dos aujourd'hui. Oh un jour il faudra qu'elle lui dise qu'on ne peut rien lui cacher. Son visage se tourne enfin légèrement, mais de coté.

    Et ils font la sieste là-bas maintenant.

    En d'autres circonstances, ça aurait été un énorme sous-entendu totalement voulu de la part de la blanche pour passer du temps avec la brune. Mais pour une fois, pas vraiment, ou du moins pas maintenant. Il y a plus important. Parlant de ça, elle élargit son sourire avant de retourner sur sa peinture. Le gros est fait et Ayako devrait pouvoir voir l'essentiel mais ce n'est pas une raison de trainer.

    Dure journée? Moi je ne suis pas partie.

    Ca y est, on commence les sous-entendu. Madame Yukimura ne s'absente jamais au travail, surtout si c'est pour donner les enfants à Rosie alors qu'elle est là. Omnis qu'elle a hâte de révéler le pot aux roses

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      Pas de ‘’Bonjour mon amour’’ ? Hm… D’accord, c’était un peu étrange. Pas qu’Ayako voulait ABSOLUMENT entendre ça, mais sa femme était quand même très, euh… Cartésienne, quand ça venait à ses habitudes. Et là, elle l’avait pas dit. Peut-être qu’elle ne se sentait pas bien. Eh beh.

      Akako lui confirme ce qu’elle croyait, les enfants étaient chez la babysitter professionnelle. D’une pureté hallucinante, cette Rosie. Ayako ne fait que sourire, toujours accotée contre le cade de la porte, bras croisés. Qu’est-ce que deux personnes ‘’mariées’’ allaient faire, toutes seules, pendant que leurs enfants étaient ailleurs ?

      Ah là là, que de possibilités.

      Mais avant même qu’elle ait pu rétorquer quelconque truc sous-entendu, la louve continue de parler. Elle n’était pas sortie ? Hm. Là y’avait quelque chose de bizarre.

        « Oh ? Quelqu’chose qui t’tracasse ? »


      Le sourire d’Ayako baisse, laissant place à une expression plus ‘’inquiète’’. Mais pas vraiment inquiète, parce que la blanche, elle a un gros sourire sur le visage…. Mais elle n’est pas allée travailler. Celle qui ne manque jamais de journée. La Yukimura s’avance vers sa femme, jusqu’à poser une main sur le haut de son dos, juste un peu plus bas que sa nuque.

      ……….Cette situation est vraiment bizarre, en vrai.

      Ayako scrute le visage d’Akako qui fixe sa peinture, puis l'œil valide de la borgne s’y dépose. C’est très joli, hein, les loups et tout. La brune prend quelques secondes pour regarder la peinture, mais elle n’avait jamais été une personne très artistique. Tout ce qu’elle savait, en vrai c’était que sa femme était pas mal talentueuse. C’était l’important, en vrai

        « T’sais, si tu voulais qu’on s’prenne une journée d’congé ensemble, faut m’le dire, luv, j’peux arranger ça n’importe quand. »


      Surtout que la plupart du temps, elle n'est même pas à son ‘’magasin’’. Elle fait autre chose. Des trucs plus importants qui rapportent plus de sicams. Mais bref, Ayako n’a aucune idée de ce qui se passe avec sa femme et son cerveau essaye un million de scénarios possible, mais tout semble se contredire.



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    Toujours dos tourné à sa femme, Akako reste "à l'abri", un début de grimace qui se dessine; résultat d'une louve qui se retient très fort de sourire. Ca devient vraiment difficile de garder un minimum son stoïcisme, surtout quand la main de la brune entre en contact avec son dos. Son esprit qui carbure, planifie un milier de façons de lui expliquer sans lui expliquer. Elle peut la sentir, la perplexité d'Aya', c'est palpabe. Elle sent aussi le visage borgne dévisager son visage à elle alors qu'elle continue de peindre. Akako se contrôle, laissant la grimace du sourire retenu aller se réfugier de l'autre coté de ses lèvres, là où l'oeil d'Ayako ne pourra voir. Elle n'est pas idiote et l'a sûrement, mais où serait l'intérêt si on laissait tout tomber aussi vite. Sa femme qui, d'ailleurs, finit par reprendre la parole, cherchant bien le je-ne-sais-quoi qui différait aujourd'hui.

    Mais pas de réaction particulière de la blanche.

    Si je voulais une journée de congée de je l'aurais prise.

    Elle tapotte son pinceau dans la peinture avant de recolorer des surfaces.

    Les congés vont et viennent.

    Finir de peindre un des louveteaux, faire les finitions, les nuances de couleurs dans le pelage et les ombres.

    Mais une journée comme ça, je n'en n'aurais pas tant dans ma vie.

    Toujours sans regarder sa femme, les yeux noirs uniquement sur le tableau. Ses mains qui suivent le mouvement du pinceau, plus comme si c'était ce dernier qui menait la danse que l'inverse. Elle ne réfléchit pas vraiment quand elle peint Akako, surtout maintenant. Parlant de peinture...

    Je me demandais...

    Son doigt va jusqu'aux fameuses sempiternelles étoiles présentes dans chacun de ses tableaux.

    Quelle nuance de bleu je mettrais pour le ciel autour des étoiles?

    Son doigt tourne autour des étoiles peintes, qui ne sont non plus quatre comme à chaque fois, mais bien cinq.

    C'est une première ce tableau et j'aimerais que tout soit parfait.

    Elle espère vraiment qu'Ayako calcule la différence et pas juste parce que ça signifierait qu'elle fait un minimum attention à son travail. Ses yeux noirs commencent enfin à se tourner vers la brune, elle laisse son sourire se révéler un peu plus. Sois pas idiote là maintenant Ayako.

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      Si elle voulait une journée de congé, elle l’aurait prise. Ayako ne comprend pas trop, mais elle assume que ça veut dire que c’est le cas ? Sa femme workaholic qui ne s’arrêtait jamais. Devait bien y avoir un truc différent aujourd’hui. Nah en vrai, il y avait un truc différent. Fallait juste jouer au chat et à la souris. Ou à la louve et… Sait pas quoi. Bah parlant de louve, Akako qui repose encore l’attention de la borgne sur la toile. La main de la brune se met à jouer doucement avec les cheveux blancs d’Akako, avant que cette dernière ne reprenne la parole.

      Les couleurs ? Ayako n’en avait aucune, mais tellement AUCUNE idée. Et le pire, c’est qu’Akako, elle le savait ça. Elle n’était pas stupide. Non en vrai, c’était une des seules personnes plus intelligentes qu’elle. En tout cas, de ce qu’Aya était capable d’admettre.

        « Luv, tu sais que j’connais rien à l’art. »


      Nah nah nah Aya, réfléchit un peu. Tu la connais, ta femme, tu sais qu’elle veut clairement te montrer un truc. Que tu devines par toi-même… Mais la brune ne s’y connait vraiment pas en peinture. Par contre, un truc la chicotte. Mais elle ne sait pas quoi. La criminelle fronce des sourcils, regardant un peu partout. Les loups sont mignons, les couleurs sont visiblement reliées à Akako, Ayako et leur petite famille. Et les étoiles là.

        « C’très beau hein, mais j’crois qu’t’as fait une étoile de trop. C’juste moi ou y’en a qu’quatre d’habitude ? »


      L’oeil unique d’Aya fixe les 5 étoiles. Les louves qui fixent celles-ci, aussi. C’est une belle famille heureuse, comme ils l’étaient tous ensemble. La cinquième étoile…………………………..

        « Attends… »


      Nah, ça s’peut pas. Peut pas être ça. Ayako t’es stupide. Le regard de la brune passe de sa femme à la peinture, à sa femme encore. Elle n’est pas certaine, Ayako, mais elle se rappelle de… Choses. De soirées. De nuits…. De potions. Ça goutait mauvais. Le sourire de la brune s’étire sur ses lèvres.

        « Luv………………… Est-ce que j’vais être papa. »


      Elle n’avait pas pu de faire une semi-blague, espérant, très honnêtement, qu’elle ne s’était pas complètement plantée et qu’Akako allait être en colère encore.


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    Léger roulement des yeux vers le ciel pour la blanche. Oui Aya, ça t'inquiète pas que ta femme le sait que t'y connais rien. C'est pas le but madame. Les doigts de la main libre d'Akako qui commence à tapoter sur le genou. La queue qui commence à s'agiter, par frustration. Pas intérêt à devoir expliquer clairement et nettement la grande nouvelle. Ah attendez, Ayako vient de remarquer l'étoile "en trop" sur le tableau. Un rictus un peu cripsé qui se dessine sur le visage de la blanche.

    HmHmmm?

    Mais le hmhmm de laisser en suspens du bon gros "oui, mais encore?" des familles. La leur en l'occurence. Reste encore un espèce de silence malaisant mais qui finit enfin par se briser. Un seul mot de la brune qui vient ramener les yeux noirs d'Akako sur terre. Des yeux qui se tournent lentement vers celui de la brune. L'attente assez insupportable d'entendre la suite couplée au doute. Parce qu'avec sa chance, sa femme serait fichue de comprendre autre chose. Sa femme qui la regarde puis le tableau, puis elle puis encore le tableau. Akako qui se contente de sourire, laissant ses yeux suivre le regard mouvant d'Ayako de gauche à droite sans mouvoir la tête.

    Et puis, ça y est, les lèvres de la brune s'ouvrent, le son de sa voix qui raisonne et...

    ...Et Akako serre ses paupières en fronçant les sourciles quelques secondes. Evidemment que de toutes les réactions qu'Ayako aurait pu avoir, il fallait que ce soit celle-là en particulier. Un soupir qui s'échappe avant de rouvrir les yeux. Vient malgré tout un sourire qui se force à être narquois.

    Je ne sais pas.

    Sa main vient prendre celle d'Aya pour aller vers son ventre, passer sous le kimono.

    J'ai grossis tu trouves?

    Le sourire qui s'étire, et les yeux qui sont à deux doigts de s'illuminer, à fixer l'unique oeil d'Ayako. Il faut jouer le jeu jusqu'au bout mais Omnis qu'elle a hâte de redevenir sérieuse.

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      Le coeur de la criminelle se met à battre pas mal plus fort, dans sa poitrine. C’est la première fois qu’elle se retrouve dans une position comme celle-là. Pour Minako et Takara, bah c’est elle qui les avait portés. Là, grâce à la magie de certaines potions, elles avaient pu… Bah voilà. Avoir un enfant ensemble.

      Ayako est bouche-bée, elle ne sait pas trop quoi dire. Sa semi-blague, qui était plus comme un mécanisme de défense qu’autre chose, semble avoir énervé sa femme, mais bon ce serait pas la première fois. Mais quand celle-ci prend la main de la brune et la place sur son ventre… avec son ‘’J’ai grossis, tu trouves?’’, le visage de la borgne s’illumine.

        «Mais luv, c’est génial!! »


      Ayako ne sait pas comment déverser ses émotions. Sa femme, Akako, qui lui avait déjà dit qu’elle n’était pas certaine si elle voulait ravoir d’enfants, elle était enceinte. Là, en ce moment. Pas besoin de lui demander si elle était certaine, connaissant la louve, elle a déjà fait tous les tests possibles pour être CERTAINE avant de l’annoncer. Et bon, quand tu l’as déjà été, les signes sont là.

      Ayako fait quelques pas vers l’arrière, mains sur les hanches, admirant la peintre. En vrai, elle est, pour une fois, à court de mort. Akako a toujours été d’une beauté divine, mais là, étant enceinte. Elle irradie d’une joie que… Bah qu’Ayako n’avait jamais vu avant, honnêtement. Un million de scénarios file dans la tête de la brune, autant de leur début à leur futur.

      Aya, un grand sourire au lèvres, revient rapidement vers Akako lui prend le visage dans ses mains avant de l’embrasser tendrement. Y’a une envie très forte qui lui prend, mais elle se retient. L’était peut-être impulsive, la criminelle, mais elle savait quand même que bon… Aya brise leur lien et retire son visage doucement, reposant sa main sur le ventre de sa femme.

        « Je…. J’sais pas quoi dire, Aka, j’suis… J’t’aime vraiment. »


      Y’a pas une quantité énorme de moments ou Ayako était vraiment émotive, mais là… De voir l’amour de sa vie enceinte, qu’elle allait avoir un enfant avec elle et tout ça, bah faut dire qu’elle était très contente.



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    Ca y est, tout qui commence à se passer comme elle l'aurait voulu dès le départ. Elle voit enfin le visage d'Ayako changer du tout au tout. La bouche qui ne sait pas si elle doit rester fermée ou non; les yeux confus et la main qu'elle sent sur son ventre. Un court mais intense temps mort avant que l'oeil de la brune ne s'illumine, et avec, tout son regard. Ce n'est pas la première fois ni la dernière que la blanche voit Ayako, la grande boss criminelle qui fait peur dans le milieu, aussi expressive et hors de son élément. Akako se contente de rester à la regarder, attendre qu'elle fasse tout le calcul; non sans faire avoir un immense sourire aux lèvres, la queue de louve s'agitant dans tous les sens. La joie de sa femme, elle est très contagieuse (pas que les choses auraient été différentes autrement). Le chaos dans l'esprit de la brune est palpable d'ici. Elle s'éloigne, incapable de savoir quoi faire, avant de revenir à la charge vers la louve. Les mains sur les joues et le voilà qui s'embrassent. La blanche se laisse pencher vers la brune, s'appuyant sur elle, parfaitement sereine. Elle qui avait un semblant de calme et de contrôle, voilà qu'Akako se retrouve tout aussi submergée par l'émotion que sa compagne. Dès que les lèvres se séparent, Aya' remet sa main sur le ventre de la louve. les yeux dans les yeux, et, la brune incapable de trouver quoique ce soit de pertinent à dire. L'attitude d'Ayako et ses mots, ça a le don de secouer encore plus une Akako déjà bien agitée.

    Elle sait pas quoi dire la blanche, alors elle hoche la tête, le rictus qui défigure son visage et l'émotion qui prends le dessus. Ses yeux qui commencent à s'humidifier alors qu'elle tente de garder un semblant de dignité, même devant sa femme. Voilà qu'Akako s'essuie les larmes très vite d'une main tandis que l'autre secoue l'air comme s'il y avait un vain espoir que ça sèche. Si Ayako ne sait pas quoi dire, alors la louve, elle, elle sait pas dire tout court. Sa bouche commence à s'ouvrir mais des petits hissement à peine audible en sorte. La gorge est encore trop serrée. Pas grave. Oh et puis merde tiens.

    Akako s'en va enlacer très fort sa femme, plaquant sa tête contre son torse, comme pour s'accrocher à quelque-chose le temps que toute l'émotion passe. Elle a vu beaucoup de chose la blanche dans son métier, beaucoup au point de la désensibiliser, mais il y a des choses qui changeront jamais. Elle serre sont étreinte, avec la force de quelqu'un qui n'arrive pas à tendre les muscles. Elle reste comme ça, collée à Ayako, jusqu'à, enfin, ressortir, lacher prise. L'accalmie déjà plus nette sur son visage malgré ses yeux (et joues) rouges. Une dernière fois, elle essuie les dernières larmichettes qui lui vient. Très vite, elle reprends son souffle avant de déglutir une dernière fois. Son regard croise enfin celui de la brune, encore bien secouée. Elle ne s'attendait pas à être aussi émotive, elle qui contrôlait la situation depuis tout à l'heure.

    J'ai attendu toute la journée béta. Avec un sourire malgré son allure. Un petit soupir soulagée qui se transforme en rire nerveux. Un rire nerveux qui s'achève par un baiser sur les lèvres.

    Les petits ne devraient pas trop tarder. Dit-elle en boitant tout en prenant appui sur le bras d'Ayako, sa main allant en direction des coussins sur les cotés. La blanche en a mit partout, ça et des tapis. Pas juste par coquetterie. C'est aussi pratique pour s'asseoir ou amortir les éventuelles chutes sans sa canne. Et puis, elle ne va pas rester debout toute la soirée.

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      Bien sûr, les émotions commencent à se déverser sur le visage de sa femme. Elle sait que c’est un gros moment pour elle, et Ayako a l’impression qu’elle devrait être… C’est quoi le mot… Empathique ? Mais c’est un truc avec lequel la brune a toujours eu de la difficulté. En tout cas, elle croit. Y’a le fait qu’Aya est très contente qu’elle va avoir un enfant avec sa femme.

      Quand Akako se lance dans ses bras, la criminelle l’attrape et lui flatte les cheveux lentement en la serrant contre elle. Elle lui donne un baiser sur la tête, doucement, laissant ses larmes couler sur elle. S’en fout honnêtement, la brune. Sa bouche s’ouvre pour dire une connerie, mais le petit grain de conscience qui lui reste dans la tête lui assure que ce serait mieux qu’elle se la ferme, en ce moment. Donc elle continue de lui flatter les cheveux, jusqu’à ce que la blanche brise leur lien. Et la voilà qui revient lentement à son état calme et posé, comme Akako le faisait si bien. Son commentaire fait sourire la borgne qui ne peut s’empêcher de penser à quel point sa femme est incroyablement belle. Encore plus, maintenant qu’elle est enceinte et qu’elle explose de joie.

        « Yeah, j’en doute pas. T’avais tout planifié, hm ? »


      Elle était tcomme ça, sa femme. Toujours un pas devant, toujours prête à tout. Tandis qu’Aya y allait un peu en improvisation (même si ça finissait presque toujours bien pour elle). La criminelle sentait que la louve s’appuyait sur elle et ensemble, se dirigent vers les coussins et tapis. Elle lui dit que les enfants ne devraient pas tarder à arriver. Fishface était pas mal toujours à l’heure, sauf quelques fois (mais on lui pardonne parce que c’est toujours pour rendre les enfants plus heureux).

      Elle l’aide à s’assoir, doucement, et avec un timing quasi-parfait, Ayako entend cogner à la porte. Sourire de la criminelle à la louve qui se dirige vers la porte d’entrée d’un pas rapide, ouvrant celle-ci. Une petite hybride aquatique requine, timide, mais souriante (avec ses grosses dents) qui se tient debout avec Minako et Takara.

        « B-b-bon-bonsoire madame Y-Yukimur-ra, j-j’esp-père que vous a-avez passé une bonne s-soirée! »


      La gardienne des enfants n’ose pas trop regarder la grande dame Yukimura, trop timide. Minako et Takara donnent chacun un calin à Rosemarie, qui les serre bien forts contre elle avec un grand sourire, avant de rentrer doucement dans la maison. En fait, Takara rentre, mais Minako reste dehors avec Aya, tenant le bras de sa maman.

        « On a une surprise pour toi et ton frère, ma belle. »


      Les yeux de sa fille sont plein de points d’interrogation, mais la criminelle n’en dit pas plus. Elle retourne son attention sur le requin, avant de faire un pas à l’intérieur pour prendre un gros sac de sicams et de le donner dans les mains de Rosemarie. Rosemarie qui fait des gros yeux parce qu’effectivement, c’est plus que d’habitude. Même si d’habitude, Aya lui en donne plus qu’elle donnerait à quiconque d’autre.

        « M-m-mais mad-mad-ma– »


        « Shhh sh sh shhh… Prend-le, luv, tu l’mérites. J’me sens généreuse aujourd’hui. »


      La requine ne sait pas trop quoi dire, mais elle commence à connaitre Ayako et sait qu’elle ne pourra pas refuser. Complètement rouge, terriblement gênée, la jeune femme remercie dix milles fois la borgne avant de partir en marchant rapidement.

      Allez, retournons voir maman.

      La Reine Rouge marche jusqu’à la salle de peinture d’Akako, tenant la main de Minako qui est toujours très curieuse de savoir quelle est cette surprise. Évidemment, Takara est déjà allé retrouver maman pour lui parler de ce que leur gardienne à Minako et lui avaient fait pendant la journée.

      En revenant dans la pièce, Minako lâche la main de la brune pour elle donner un gros calin à Akako, plus tranquillement, plus timidement. Elle s’installe à coté de la louve et son regard se retourne vers la blanche.

        « Maman a dit que… Vous aviez une surprise pour nous ? »



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    Comme à l'habitude, Ayako vient l'aider pour s'installer sur les coussins. Pas qu'elle ait besoin d'aide mais là il va bien falloir commencer à s'y habituer pour les prochains mois. Bontée divine, elle va sûrement devoir aussi demander de l'aide à Minako si ça se trouve. Dans tous les cas, les enfants ne devraient pas tarder à arr-iver et c'est justement eux qui débarquent vu l'heure et les toc toc à la porte au loin.

    Allons donc Pense Akako à voix haute.

    Elle laisse sa main glisser le long du bras de sa brune jusqu'à ce qu'elle ne se lève et quitte la pièce. Exceptionellement, la blanche ne la suit pas. Déjà parce qu'elle vient juste de s'installer mais aussi parce qu'il faut se préparer tout de suite à annoncer la nouvelle aux petits bouts dans les minutes qui vont suivre. Avec son ouïe, Akako peut entendre le bruit de la porte puis la voix de la requine. Elle doit être arrivée à l'heure comme c'est là. Un peu comme à chaque fois ou presque en fait. Une partie d'elle hésite très fortement à quand-même se lever pour dire bonsoir à Rosemarie mais une surprise est une surprise. Elle se réajuste quelques brins de cheveux, idem de ses vêtements même si elle n'a personne à impressionner.

    Et puis la porte glisse sur le côté, laissant tout juste la place pour que Takara déboule voir maman Akako. La même maman qui lui frotte gentiment le scalpe, l'écoutant raconter tout ce qu'il a bien pu faire avec Rosemarie. Le tout suivi par Minako qui vient chercher les bras de la blanche. Un calin et frottement dans le dos plus tard, la grande soeur vient s'installer juste à coté. Et vient la question. Et ça y est, l'autre moment qu'Akako attendait le plus de toute la journée. Les mains sur les cuisses, la blanche laisse un sourire s'étirer.

    Peut-être... Sur un ton vaguement joueur.

    Mais il va falloir gagner à un petit jeu.

    Chacune de ses mains se posent sur l'épaule de Takara et Minako. Sa tête s'avance et se tourne un peu plus vers le tableau qu'elle était entrain de peindre.

    Il y a un petit secret sur la peinture juste là. Si vous le trouvez, je vous dis la surprise.

    Dit maman c'est quoi comme secret dit maman? Dit? Venant de Takara, la curiosité soudainement piquée au vif.

    Hmmm il y a une petite différence par rapport aux autres t-

    Pourquoi il y a une étoile en trop là-haut?

    La voix de Mina' vient de figer Akako. Le visage de la blanche écarquillant les yeux, menaçant de grimacer, l'égo qui vient de prendre un coup. Elle qui voulait jouer à la plus fine, voilà que son petit plan s'est fait désamorcer avant même qu'il ne commence. Les pupilles noirs de la blanche vont vers Minako sans pour autant bouger la tête avant de revenir sur Takara, toujours avec la grimace retenue. Une mine qui disparait dans un soupire qui se transforme en léger sourire.

    C'est ça, maaais, pourquoi cinq étoiles?

    La louve s'empare de sa canne juste à coté pour aller pointer vers le tableau.

    Il y a toujours quatre loups pour quatre étoiles. Mais pourquoi est-ce que j'en ait peint une cinquième?

    Minako qui pose sa main devant la bouche, presque pour se cacher le visage. Elle a une réponse mais reste un peu sur la réserve, de peur de se tromper.

    On va adopter Madame Rosemarie?

    Les yeux de la blanche s'ouvrent grand et clignent plusieurs fois la bouche entre-ouverte, sans trop savoir comment réagir. Evidemment ce n'est pas ça mais...Maintenant que Minako le dit, Akako n'y avait jamais pensé. Enfin si mais cela a vite été mit en suspens avec la loi entre Altissia & Caldissia. Mais peut-être qu'un jour-Enfin bref, pas le moment. La dame laisse s'échapper un petit rire pour se sortir de sa posture.

    Non mais tu n'es pas loin !

    Sa main vient se poser sur son ventre.

    Maman Akako elle attends un petit...bébééééé ♪

    Drop da mic-

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      Ayako reste dans le cadre de porte, accotée contre celui-ci, à regarder sa famille. Les bras croisés, le seul oeil valide de la brune fixe les trois personnes les plus importantes de sa vie. Sa femme et leurs deux enfants. Même si Akako n’avait pas vraiment été là au tout début, lors de la naissance de Minako, elle l’avait énormément aidé à savoir comment élever un enfant et maintenant, elle était autant leur mère qu’Aya. Et maintenant, ils vont avoir un nouvel arrivé.

      Elle les regarde, alors qu’Akako leur montre sa peinture, mais quand Minako pointe tout de suite l’étoile de plus sur le tableau, le visage de la louve fait exploser de rire la criminelle. L’orgueil venait d’en prendre un coup et c’était extrêmement drôle à voir.

        « HA! L’est déjà plus intelligente qu’moi, la p’tite! »


      Cet éclat de rire fait sortir la borgne de son petit moment d’absence et elle s’approche des trois autres dans la pièce, posant une main sur l’épaule de leur fille, alors qu’elle laisse la conversation continuer.

      ‘’On va adopter Rosemarie ?’’

      L’oeil de la Reine Rouge se pose sur Akako, puis Minako. C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais vraiment…. Considéré. Rosemarie était presque comme une sœur pour les deux (bientôt trois) enfants des Yukimura. Ayako était extrêmement protectrice envers elle et avait déjà tué pour elle. Et elle le referait encore.

      Mais finalement, la nouvelle est annoncée. Un troisième enfant, qui mijotait dans le ventre de sa femme. Les yeux de Takara s’illuminent, sautant joyeusement dans les bras d’Akako.

        « C’est trop cool maman!! »


      Sourire de la brune qui regarde la scène, puis Minako, qui a l’air contente, mais à la fois confuse. Elle se tourne vers Ayako, qui lui sourit en lui brossant les cheveux.

        « Mais maman… Vous êtes deux mamans ? »


      HA! C’qu’elle est perspicace cette petite, quand même. Encore une fois, les images virevoltent dans la tête d’Ayako. Des images qui lui donnent un frisson dans la colonne. La brune sourit et s’accroupit pour être à la hauteur de Minako.

        « Boaf fais-toi en pas trop avec les détails, luv. Tu vas avoir une autre soeur! »


      Ou un autre frère, mais Ayako ne cache pas qu’elle aimerait plus une autre fille. Pas qu’elle n’aime pas Takara, au contraire. Minako sourit, timidement, avant d’aller voir Akako et de mettre son oreille sur le ventre de la louve.

        « Un nouveau… M-membre de la famille. »


      Sourire de la brune qui se relève, les mains sur ses hanches. Minako l’épatait déjà avec son intelligence et sa perspicacité. Ça n’allait probablement qu’augmenter en vieillissant. La criminelle continue de regarder leurs enfants parler ensemble de tout et n’importe quoi à propos du futur enfant, de son nom, de ce qu’ils allaient pouvoir faire à trois. Takara était avait l’air content du fait qu’il allait finalement être grand frère aussi. Ils était mignons. Ayako tape des mains, un peu pour attirer l’attention et pour se ‘’préparer’’ à ce qu’elle allait dire.

        « Pour fêter ça, maman va vous cuisiner ses fameux takoyakis, qu’est-ce que vous en pensez ? »


      Suivi d’un grand OUIIII à l'unisson des deux jeunes et d’un sourire satisfait d’Ayako.


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    Oui oui c'est ça Aya', ta femme te voit bien à te marrer dans le coin. Mais il est vrai que Minako a l'esprit vif, encore plus que takara. Mais c'est oublié en une nano-seconde parce qu'il y a infiniment plus important. Et le plus important, c'est que les enfants sont enfin au courant. Un petit dernier est enfin en chemin. Ayako s'approche pour poser sa main sur Minako alors que tout le monde semble ravi de la nouvelle. Pas que l'enthousiasme de Takara ne l'étonne. Tout va bien dans le meilleur des mondes, comme si on était en pleine fin d'épisode de sitcom. Mais la voix de Minako vient soudainement sortir tout le monde ou presque de la bulle. Le visage de la blanche se crispe soudainement. Ses traits qui se figent pour ne pas grimacer. Vite Akako, dis un truc intelligent et vite.

    En fait c'- Bon bah pas la peine, Ayako vient de s'en charger. La blanche lève légèrement les sourcils, soulagée d'avoir rapidement évité un potentiel moment gênant.

    La grande soeur revient vers sa mère pour mettre l'oreille sur le ventre. La petite remarque de Mina' ne fait qu'étirer encore plue le sourire de la blanche. Elle est vraiment trop adorable toute timide comme ça. La louve vient poser sa main sur le scalpe de sa fille.

    C'est encore trop tôt pour l'entendre mon petit bout.

    Quelques longues mais agréables secondes comme ça, à juste profiter de l'instant présent. La seconde mère de la famille (la borne) ne perds pas plus de temps pour autant. La brune se lève pour annoncer l'autre bonne nouvelle de la soirée. Tout de suite, Minako se relève pour suivre Takara dans le petit cri de victoire du jour. Toujours le sourire aux lèvres, la blanche pose ses mains sur le dos des deux petit Yukimura.

    Allez hop hop, en avant mauvaise troupe.

    Pas besoin de leur dire deux fois au duo pour retourner dans le salon.

    Le reste, c'est comme toutes les soirées qui se passent bien. Takara tout content qui vient parfois embêter ses mamans à la cuisine, Minako qui vit sa vit toute sereine. Parlant des mamans, Ayako qui se met à préparer les takoyaki alors qu'Akako la rejoint pour aider. Et sans surprise, ça se passe à coup de "oy laisse moi faire luv , profite" mais les louves blanches ne négocient pas. Et de fil en aiguillle le repas se passe comme prévu. Juste Takara qui s'amuse avec son plat avant de tout gober d'une traite. Akako qui mange...étonnement plus que d'ordinaire. A croire qu'elle se retenait de manger comme une gamine pour garder les apparences avant de révéler sa grossesse. Grossesse qui posent parfois des questions à Minako durant le repas, certaines répondues, d'autres évités (beaucoup à vrai dire). Et le reste de la soirée suit son cours, jusqu'à ce que les deux petits bouts n'aillent enfin se coucher. Et pour une fois, la blanche suit peu après avec sa brune.

    Et les voilà enfin toutes les deux dans la chambre, posées sur le lit. La blanche, cote à cote de sa femme, laissant enfin s'écraser son dos et sa tête sur l'oreiller, assise sur le lit. Un long soupir de soulagement après toutes ces émotions.

    Tout de même- Un sourire aux lèvres, son visage -toujours collé sur l'oreiller- se tourne vers Ayako.

    Tu n'as rien vu venir hein.

    C'est pas une question, Akako sait.

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      C’est avec un sourire que la borgne regarde ses enfants sortir de la chambre, heureux, parlant de leur prochain membre de la famille. Ayako, se tourne vers sa femme et lui fait un clin d’oeil avant de lui donner la main pour l’aider à se lever et sortir, elle aussi.

      Ce genre de moment, c’était les préférés de la brune. Les soirées en famille, Akako et leurs deux enfants qui mangeaient, parlaient, riaient. Bien sûr, presque toutes les discussions de ce soir étaient à propos de leur futur frère ou soeur. Minako posait des questions qui étonnaient les deux mamans. À tous les jours, cette petite montrait à quel point elle serait brillante, dans le futur. Ayako avait fait des takoyakis, aidée par sa femme qui ne voulait pas entendre non comme réponse (évidemment).

      Lorsque les enfants vont se coucher, Ayako a l’impression qu’ils ne dormiront pas beaucoup. Trop excités. Elle aussi, en vrai, elle a tout un tas de trucs dans la tête, il faut dire. Quand Akako vient lui dire qu’elle allait aussi aller s’étendre dans leur lit, la criminelle la suit, peu de temps après. Elle ferme la porte, enlève son haut qu’elle lance par terre, quelque part, et va s’étendre aux côtés de la blanche.

      C’est là qu’elle prend conscience de la fatigue de la journée qui la pesait depuis un bon moment. Ayako lâche un long soupir et un grognement, alors qu’elle se place pour être confortable, sur le dos. Quand Akako lui parle, elle tourne sa tête vers elle, avant de se tourner sur le côté pour lui faire face.

        « Vraiment pas. »


      Elle était fière, en plus, la louve, ça paraissait. Ayako la connaissait depuis plus de 10 ans, maintenant. Elles étaient ‘’mariées’’ plus ou moins légalement et la borgne était capable de savoir quand elle était fière de son coup. Ayako tasse une mèche des cheveux blancs de l’animorphe du visage de sa femme, en profitant pour y laisser sa main, sur sa joue, pendant quelques secondes.

        « Fait combien d’temps qu’t’attends de l’annoncer? »


      La connaissant, pas plus de quelques jours, mais ça pourrait être plus. La main d’Ayako passe de la joue au cou de sa femme, effleurant sa douce peau blanche avec le bout de ses doigts. Elle passe sur son bras, continuant sur ses côtes et allant finir sur son abdomen, là où leur enfant était lentement en train de grandir, lentement. Dans environ neuf mois, il y aurait une nouvelle personne dans leur famille.

        « Faut dire aussi que… Si tu t’étais pas dépêcher de l’annoncer, Minako l’aurait sûrement deviné rapidement, hm ? »


      Son sourire s’étire en un sourire mesquin. Ayako était très fière de leur fille et c’était une raison de plus pour continuer à faire ce qu’elle faisait. Avec son ‘’emploi secondaire’’, elle pouvait être certaine que sa famille ne manquerait de rien.


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    Rien vu venir oui. Ayako peut avoir l'oeil de l'expert, mais c'est Akako l'experte de son oeil. Ca l'amuse toujours et l'amusera encore longtemps. La preuve elle sourtit à sa brune. Un sourire qui s'étire un peu plus, le regard pétillant et tendre à la fois. Elle se sent retrouver son début de vingtaine aujourd'hui. La main de la borgne vient dégager quelques cheveux avant de se poser un instant. La question qui se pose aussi vite qu'elle est répondu, d'un petit rire.

    Ooooh- ohoh- Longtemps. La phrase parasité par le petit rire qu'elle contrôle à peine.

    Et la main de la brune vient lentement descendre le long de son corps. Pas pour les petits olé olé qu'on vous épargnerait non, mais parce qu'il y a quelque-chose de très précieux, juste au niveau du ventre. La future addition au sein de la famille Yukimura. La main de la louve vient se poser sur celle d'Ayako, pour la guider vers là où le ventre commence à prendre forme. Un autre petit rire qui s'échapper avec la nouvelle remarque.

    Doux Eos on n'aurait pas été prête pour ses questions. Quelque-part, je pense qu'elle commençait déjà à s'en douter.

    C'est sûrement vrai d'ailleurs. Minako a l'esprit aussi vif qu'elle.

    Si ça n'aurait pas été Takara à dire "Maman maman pourquoi t'es grosse? Tu mange pas de Ramen". Encore un petit rire qui tente de se faire le plus bas possible. Il ne faudrait surtout pas ruiner les efforts fait pour coucher les deux petits bouts.


    Ses deux mains viennent éffleurer les joues d'Ayako, carresser des doigts le visage avant de glisser jusqu'à ses épaules...et s'y tenir. Akako tente de se glisser plus proche de sa femme, pour ne pas dire se coller à elle tout court. La louve continue encore de prendre appui le temps de bien s'installer. Elle prends toujours du temps avant de bien être à l'aise au lit, avec sa jambe. Ses mains lâchent leurs emprise sauf une qui vient se poser sur le bras de la borgne.

    Il va falloir trouver un nom. Non?

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      Ayako sourit, face aux réponses de sa femme. Son odeur douce et réconfortante l’enveloppe, en ce moment, il n’y a qu’elles et personne d’autre. Bon, peut-être une autre personne. La borgne souffle du nez en riant lorsqu’Akako mentionne leurs enfants.

        « Yeah, sont futés »


      Takara l’aurait probablement remarqué un jour ou l’autre, ou Minako aurait fait un commentaire sur le ventre de sa maman. Même si la petite, elle avait vraiment l’air de se poser mille et une questions. Boah elles lui expliqueront plus tard, ça presse pas.

      La brune sent les mains de la louve lui toucher le visage, puis les épaules. Elle la sent se rapprocher, doucement, lentement, comme à ses habitudes. Ayako place son bras sous l’oreiller d’Akako, pour lui faire de la place contre elle et pour qu’elle soit confortable. Une question est posée par la blanche et Ayako fait un sourire mesquin.

        « Luv, j’sais que t’en as d’jà au moins cinq en tête, hm ? »


      Probablement qu’Akako voulait qu’Aya lui demande. C’qui ne la dérangeait pas plus que ça. Ayako aimait bien caresser l’orgueil de sa femme et jouer le jeu. Ça lui faisait plaisir et c’est, honnêtement, tout ce qu’elle voulait dans la vie. Que sa femme soit heureuse et que ses enfants vivent une belle vie. Tout le reste, c’était secondaire. Même sa Famille criminelle qui, quoi qu’importante, n’avait pas le même impact pour la brune.

        « Qu’est-ce t’as en tête ? »


      Avec son bras libre, Ayako se met à flatter les cheveux d’Akako, doucement. Elle passe ses doigts dans ceux-ci, les faisant danser contre sa nuque et son scalpe.


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