C'est l'après-midi. Le rayons du soleil passent à travers les ouvertures en hauteur, à éclairer d'une lueur orangeâtre le petit atelier d'Akako. Un petit sanctuaire pleins de rideaux, de tableaux, de coussins et, surtout, de couleurs. La vapeur des encens vient parfumer et rajouter le petit quelque-chose qui fait la formule à toute la pièce. Pas de bruits de fonds, pas de nuisances sonores. Minako et Takara sont chez Rosie en ce moment. Ils s'y sentent bien là-bas. Rosie s'y sent mieux. A vrai dire, elle ne s'est jamais aussi bien sentie que depuis ces derniers mois. Plus confiante aussi, assez pour héberger ses enfants le temps d'une journée, parfois même plus. Elle est encore jeune mais, aux yeux de la louve, Rosemarie ferait une très bonne mère. Juste ce quelque-chose de naturel avec les enfants, plus encore qu'elle-même. Et puis sa copine là, Judith. Elle l'a déjà rencontré une fois. Le hasard fait qu'il s'avère que cette "Juju" n'est ni plus ni moins que la soeur de Basmath. Ah Basmath aussi, une patiente à elle, très agréable comme personne mais au coeur tout aussi fragile que celui de Rosie. Elle lui voit un peu les mêmes qualités en vrai, un peu la même vision. Doux Eos qu'elle en pense des choses Akako en ce moment.
Quand elle peint, soit elle est complètement happée par sa peinture et le scénario qu'elle s'imagine, soit elle se perds dans un océan de pensées qui s'enchainent sans fin. Aujourd'hui, c'est un peu les deux qui se forment en un tout. Pour la première fois depuis des années, la vie commence à grandir en elle, et ça la travaille, beaucoup. Elle ne l'a pas encore dit aux enfants, seulemennt à Rosie et Basmath. ...Ayako non plus n'est pas encore au courant. A vrai dire, elle ne sait pas exactement comment leur dire, ou du moins, comment le dire d'une façon qui lui plait. Elle ne veut pas juste le dire bêtement en début de repas ou convoquer tout le monde à la table. Pour y réfléchir, elle s'est mise à peindre, mais au fur et à mesure, le pinceau a décidé de dépeindre son ressenti. Une louve, blanche et rouge, une autre, noire avec une petite marque décolorée à l'oeil, en forme de tonnerre; un louveteau qui s'amuse à grimper le doit de cellle au pelage noire tandis qu'une autre reste allongée aux cotés de la blanche, curieuse. La louve blanche est allongée sur le côté, presque en boule si ce n'est le ventre qu'elle laisse dévoilé. La toute petite meute sur le bord d'une maison de bois eosienne, construite sur l'eau. Le soleil est à l'horizon, marquant la séparation entre ciel et mer mais difficile à dire s'il s'agit de l'aube ou du crépuscule. On peut apercevoir le ciel, à mi-chemin entre l'étoilée et le bleuté du jour. D'étoiles, on ne voit que la signature d'Akako. Elle a toujours eu l'habitude de mettre une constellation dans ses peintures. Une constellation à 4 étoiles, une pour chacun de sa famille. Mais cette fois, c'était le détail qu'elle pointerait à sa famille. Pour la première fois dans un de ses tableaux, il y avait une nouvelle étoile dans la constellation. Ce sera parfait comme petit jeu avec les enfants. Maintenant qu'elle y pense, Akako a vraiment hâte de le montr-
L'oreille de canidée se plie et tourne vers l'arrière. Son ouïe ne laisse jamais place à l'erreur. Un grincement de porte, puis le glissement d'un autre avant d'entendre le pas un peu lourd sur le plancher. Elle reconnait se bruit de pas entre mille. Sa brune rouge est rentrée bien tôt aujourd'hui. Mince elle a pas eu le temps de vraiment finir la peinture....Oh quoique...
J'entends encore vos bottes sur le plancher mademoiselle. Il y a des règles d'hygiène ici. Le plancher, c'est sacré.
Grosse bouffée d'énergie et (un peu) de stress qui lui vient maintenant. L'anticipation de la soirée à venir.
Quand elle peint, soit elle est complètement happée par sa peinture et le scénario qu'elle s'imagine, soit elle se perds dans un océan de pensées qui s'enchainent sans fin. Aujourd'hui, c'est un peu les deux qui se forment en un tout. Pour la première fois depuis des années, la vie commence à grandir en elle, et ça la travaille, beaucoup. Elle ne l'a pas encore dit aux enfants, seulemennt à Rosie et Basmath. ...Ayako non plus n'est pas encore au courant. A vrai dire, elle ne sait pas exactement comment leur dire, ou du moins, comment le dire d'une façon qui lui plait. Elle ne veut pas juste le dire bêtement en début de repas ou convoquer tout le monde à la table. Pour y réfléchir, elle s'est mise à peindre, mais au fur et à mesure, le pinceau a décidé de dépeindre son ressenti. Une louve, blanche et rouge, une autre, noire avec une petite marque décolorée à l'oeil, en forme de tonnerre; un louveteau qui s'amuse à grimper le doit de cellle au pelage noire tandis qu'une autre reste allongée aux cotés de la blanche, curieuse. La louve blanche est allongée sur le côté, presque en boule si ce n'est le ventre qu'elle laisse dévoilé. La toute petite meute sur le bord d'une maison de bois eosienne, construite sur l'eau. Le soleil est à l'horizon, marquant la séparation entre ciel et mer mais difficile à dire s'il s'agit de l'aube ou du crépuscule. On peut apercevoir le ciel, à mi-chemin entre l'étoilée et le bleuté du jour. D'étoiles, on ne voit que la signature d'Akako. Elle a toujours eu l'habitude de mettre une constellation dans ses peintures. Une constellation à 4 étoiles, une pour chacun de sa famille. Mais cette fois, c'était le détail qu'elle pointerait à sa famille. Pour la première fois dans un de ses tableaux, il y avait une nouvelle étoile dans la constellation. Ce sera parfait comme petit jeu avec les enfants. Maintenant qu'elle y pense, Akako a vraiment hâte de le montr-
L'oreille de canidée se plie et tourne vers l'arrière. Son ouïe ne laisse jamais place à l'erreur. Un grincement de porte, puis le glissement d'un autre avant d'entendre le pas un peu lourd sur le plancher. Elle reconnait se bruit de pas entre mille. Sa brune rouge est rentrée bien tôt aujourd'hui. Mince elle a pas eu le temps de vraiment finir la peinture....Oh quoique...
J'entends encore vos bottes sur le plancher mademoiselle. Il y a des règles d'hygiène ici. Le plancher, c'est sacré.
Grosse bouffée d'énergie et (un peu) de stress qui lui vient maintenant. L'anticipation de la soirée à venir.