jugement. avec Gaby & Everybody +
Très honnêtement, Gabryel faisait preuve d'un sang-froid inimaginable. Malgré cette exécution, qu'au fond, il ne trouvait absolument pas méritée ainsi que cette vague de colère qui a envahie le peuple éossien et la renaissance des sirènes... Tout cela était difficilement gérable dans l'absolu et il aurait beau faire preuve d'un professionnalisme sans égal, ça n'arrangerait strictement rien à la situation. Il fallait patienter, attendre calmement que les esprits s'apaisent tout en évitant un maximum les blessures et/ou les dégâts matériels. Pour la première fois depuis la fin des guerres, le militaire n'enfila pas son masque souriant. Actuellement, ses yeux froids ne semblaient faire preuve d'aucune compassion, aucune peine, aucune tristesse. Rien. Il était totalement indéchiffrable et ça pourrait en surprendre plus d'un. La trogne dure, le regard perçant et les sourcils froncés, il ne répondit rien au coup de pied fugace de l'éossien qui le repoussa en lui criant qu'aucun des natifs n'avaient besoin de leur aide et sûrement pas lui et que tout ce qu'il se passait actuellement était uniquement de la faute des caldissiens et altissiens. Gaby n'avait pas pesté, ni même émit un grognement ou une insulte, il se contenta de reculer sans un mot. Les mots n'arrangeraient rien, pas pour l'instant tout du moins. Et de toutes façons, que dire ? Que oui, ils avaient leurs torts, tous les torts sur ce foutu meurtre. Mais comment pouvez-t-ils réagirent ? Le général n'avait aucun moyen d'empêcher ce drame d'arriver, il aurait eu beau s'agenouiller aux pieds de sa reine, la supplier de ne pas prendre cette décision, cela n'aurait rien changer. Il fallait un coupable et il avait été tout trouver. Alors oui, c'était injuste. Mais, que faire ? Gabryel n'était que spectateur de cette pièce de théâtre corrompue et bien trop sombre pour avoir comme acteurs principaux deux adolescents tremblants devant la foule. Certes la colère du peuple était compréhensible et il fallait qu'elle explose un jour, pourtant le noble aurait voulu la retarder un peu, peut-être aurait-il pu trouver une alternative ? Un moyen d'empêcher ça ? Ou au moins de contrôler ça !
Jouant de coups de coude pour se frayer un chemin parmi ses frères d'armes, il n'avait heureusement aucune difficulté à se mouvoir dans l'eau de part sa liaison toute particulière avec celle-ci. Pourtant la nymphe sentait que dans cette eau il n'était pas la bienvenue. Passant outre ce sentiment qu'il pensait être né de part l'angoisse de l'instant, il se stoppa brutalement en prenant conscience des sons autour de lui. Des cris, des hurlements de rage, la panique, des larmes... Tous les sons se bousculaient et le militaire entendait des petits craquements dans ses oreilles dû à tout ce boucan. Heureusement pour lui, il était un peu plus grand que la moyenne et pouvait à peu près voir ce qu'il se passait autour de lui. Il passa à côté d'une jeune fille qui semblait blessée, ou peut-être saignait-elle simplement du nez peu importe. Celui aux cheveux argentés se dépêcha d'arriver là où tout partait un peu en vrille. Il se mordilla la lèvre en apercevant un gros lézard -ou plus communément appelé un dragon- de la taille d'un cheval se déchaîner sur les soldats face à lui. Cependant, ce qui retint plus particulièrement l'attention du général se fut l'apparition d'un soldat rougeâtre qui bondit sur son opposant en lui intimant d'arrêter tout. Bon sang, quel crétin ! Plus surprenant encore, un autre éossien vint pour l'attaquer et le repousser. Le caldissien n'eut aucunement le temps de voir le reste. L'agacement commençait à monter en lui et il se dirigea vers le soldat de son pays qui avait donné l'ordre d'attaquer. Qui osait défier son autorité dans une telle situation ?! Probablement plus violemment qu'il l'aurait voulu, il poussa d'une main l'homme, le faisant un peu reculé. Avec un air méprisant sur le visage et une voix emplie de dédain, Gabryel s'adressa à lui en augmentant le volume sonore pour que l'autre puisse l'entendre :
Le poussant une deuxième fois pour lui faire comprendre qu'il ne rigolait absolument pas, il lança un regard en arrière pour voir le dragon toujours autant énerver. Tentant le tout pour le tout, il se tourna et fit dos à l'autre soldat pour s'adresser à la bête :
Malgré le risque, son corps se mit à bouger tout seul. Il laissa son épée dans son fourreau et s'approcha de la bête, tout en restant à une distance raisonnable pour ne pas l'énerver encore plus. Une main en l'air en signe de paix, l'autre à l'horizontale pour empêcher ses soldats d'attaquer, il ne bougea pas. S'il devait se prendre un coup de patte, il se le prendrait, tant pis ça lui apprendra à jouer les héros.
Très honnêtement, Gabryel faisait preuve d'un sang-froid inimaginable. Malgré cette exécution, qu'au fond, il ne trouvait absolument pas méritée ainsi que cette vague de colère qui a envahie le peuple éossien et la renaissance des sirènes... Tout cela était difficilement gérable dans l'absolu et il aurait beau faire preuve d'un professionnalisme sans égal, ça n'arrangerait strictement rien à la situation. Il fallait patienter, attendre calmement que les esprits s'apaisent tout en évitant un maximum les blessures et/ou les dégâts matériels. Pour la première fois depuis la fin des guerres, le militaire n'enfila pas son masque souriant. Actuellement, ses yeux froids ne semblaient faire preuve d'aucune compassion, aucune peine, aucune tristesse. Rien. Il était totalement indéchiffrable et ça pourrait en surprendre plus d'un. La trogne dure, le regard perçant et les sourcils froncés, il ne répondit rien au coup de pied fugace de l'éossien qui le repoussa en lui criant qu'aucun des natifs n'avaient besoin de leur aide et sûrement pas lui et que tout ce qu'il se passait actuellement était uniquement de la faute des caldissiens et altissiens. Gaby n'avait pas pesté, ni même émit un grognement ou une insulte, il se contenta de reculer sans un mot. Les mots n'arrangeraient rien, pas pour l'instant tout du moins. Et de toutes façons, que dire ? Que oui, ils avaient leurs torts, tous les torts sur ce foutu meurtre. Mais comment pouvez-t-ils réagirent ? Le général n'avait aucun moyen d'empêcher ce drame d'arriver, il aurait eu beau s'agenouiller aux pieds de sa reine, la supplier de ne pas prendre cette décision, cela n'aurait rien changer. Il fallait un coupable et il avait été tout trouver. Alors oui, c'était injuste. Mais, que faire ? Gabryel n'était que spectateur de cette pièce de théâtre corrompue et bien trop sombre pour avoir comme acteurs principaux deux adolescents tremblants devant la foule. Certes la colère du peuple était compréhensible et il fallait qu'elle explose un jour, pourtant le noble aurait voulu la retarder un peu, peut-être aurait-il pu trouver une alternative ? Un moyen d'empêcher ça ? Ou au moins de contrôler ça !
Jouant de coups de coude pour se frayer un chemin parmi ses frères d'armes, il n'avait heureusement aucune difficulté à se mouvoir dans l'eau de part sa liaison toute particulière avec celle-ci. Pourtant la nymphe sentait que dans cette eau il n'était pas la bienvenue. Passant outre ce sentiment qu'il pensait être né de part l'angoisse de l'instant, il se stoppa brutalement en prenant conscience des sons autour de lui. Des cris, des hurlements de rage, la panique, des larmes... Tous les sons se bousculaient et le militaire entendait des petits craquements dans ses oreilles dû à tout ce boucan. Heureusement pour lui, il était un peu plus grand que la moyenne et pouvait à peu près voir ce qu'il se passait autour de lui. Il passa à côté d'une jeune fille qui semblait blessée, ou peut-être saignait-elle simplement du nez peu importe. Celui aux cheveux argentés se dépêcha d'arriver là où tout partait un peu en vrille. Il se mordilla la lèvre en apercevant un gros lézard -ou plus communément appelé un dragon- de la taille d'un cheval se déchaîner sur les soldats face à lui. Cependant, ce qui retint plus particulièrement l'attention du général se fut l'apparition d'un soldat rougeâtre qui bondit sur son opposant en lui intimant d'arrêter tout. Bon sang, quel crétin ! Plus surprenant encore, un autre éossien vint pour l'attaquer et le repousser. Le caldissien n'eut aucunement le temps de voir le reste. L'agacement commençait à monter en lui et il se dirigea vers le soldat de son pays qui avait donné l'ordre d'attaquer. Qui osait défier son autorité dans une telle situation ?! Probablement plus violemment qu'il l'aurait voulu, il poussa d'une main l'homme, le faisant un peu reculé. Avec un air méprisant sur le visage et une voix emplie de dédain, Gabryel s'adressa à lui en augmentant le volume sonore pour que l'autre puisse l'entendre :
« T'es bouché ? J'ai dis de pas attaquer, mais de se défendre ! Ou peut-être que tu es trop idiot pour comprendre ça, si c'est le cas, dégage du passage on a mieux à faire que de gérer des crétins dans ton genre ! »
Le poussant une deuxième fois pour lui faire comprendre qu'il ne rigolait absolument pas, il lança un regard en arrière pour voir le dragon toujours autant énerver. Tentant le tout pour le tout, il se tourna et fit dos à l'autre soldat pour s'adresser à la bête :
« Écoute moi ! Je comprends ta colère, évidemment ! Mais, je t'en supplie, en agissant de la sorte tu ne créeras que des remous et avec toute cette eau des enfants ou de simples civils risquent de se blesser ! Je ne te demande pas de t'arrêter pour nous, mais pour tes confrères ! S'il te plaît, tout ce que je veux c'est que tout se calme. »
Malgré le risque, son corps se mit à bouger tout seul. Il laissa son épée dans son fourreau et s'approcha de la bête, tout en restant à une distance raisonnable pour ne pas l'énerver encore plus. Une main en l'air en signe de paix, l'autre à l'horizontale pour empêcher ses soldats d'attaquer, il ne bougea pas. S'il devait se prendre un coup de patte, il se le prendrait, tant pis ça lui apprendra à jouer les héros.
Spoiler :
ALOOORS ! Gaby commence à s'énerver un peu, il croise rapidement Iris mais ne s'arrête pas. Il trace et atteint le fameux dragon. Il assiste à la scène entre Natsume, Samaël et Raol. Gabryel pousse violemment le faux soldat caldissien et tente une approche calme vers Natsume, quitte à le regretter. (oui Natsu, tu peux taper Gaby s'tuveux .)
kyro. 017 ldd