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  • Event n°1 - "Jugement" - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
    Avatars illustrés
    Pas de minimum de lignes

    +11
    Volf Wer
    Rosemarie Förstner
    Klaus H. Evergarden
    Judith Yeshua
    Natsume Shimomura
    Howl Wintersong
    Elyas A. Maresh
    Iris Silva
    Gabryel L. de Venomania
    Raol Zeteki
    Yggdrasil
    15 participants

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    jugement. avec Gaby & Everybody +

    Très honnêtement, Gabryel faisait preuve d'un sang-froid inimaginable. Malgré cette exécution, qu'au fond, il ne trouvait absolument pas méritée ainsi que cette vague de colère qui a envahie le peuple éossien et la renaissance des sirènes... Tout cela était difficilement gérable dans l'absolu et il aurait beau faire preuve d'un professionnalisme sans égal, ça n'arrangerait strictement rien à la situation. Il fallait patienter, attendre calmement que les esprits s'apaisent tout en évitant un maximum les blessures et/ou les dégâts matériels. Pour la première fois depuis la fin des guerres, le militaire n'enfila pas son masque souriant. Actuellement, ses yeux froids ne semblaient faire preuve d'aucune compassion, aucune peine, aucune tristesse. Rien. Il était totalement indéchiffrable et ça pourrait en surprendre plus d'un. La trogne dure, le regard perçant et les sourcils froncés, il ne répondit rien au coup de pied fugace de l'éossien qui le repoussa en lui criant qu'aucun des natifs n'avaient besoin de leur aide et sûrement pas lui et que tout ce qu'il se passait actuellement était uniquement de la faute des caldissiens et altissiens. Gaby n'avait pas pesté, ni même émit un grognement ou une insulte, il se contenta de reculer sans un mot. Les mots n'arrangeraient rien, pas pour l'instant tout du moins. Et de toutes façons, que dire ? Que oui, ils avaient leurs torts, tous les torts sur ce foutu meurtre. Mais comment pouvez-t-ils réagirent ? Le général n'avait aucun moyen d'empêcher ce drame d'arriver, il aurait eu beau s'agenouiller aux pieds de sa reine, la supplier de ne pas prendre cette décision, cela n'aurait rien changer. Il fallait un coupable et il avait été tout trouver. Alors oui, c'était injuste. Mais, que faire ? Gabryel n'était que spectateur de cette pièce de théâtre corrompue et bien trop sombre pour avoir comme acteurs principaux deux adolescents tremblants devant la foule. Certes la colère du peuple était compréhensible et il fallait qu'elle explose un jour, pourtant le noble aurait voulu la retarder un peu, peut-être aurait-il pu trouver une alternative ? Un moyen d'empêcher ça ? Ou au moins de contrôler ça !

    Jouant de coups de coude pour se frayer un chemin parmi ses frères d'armes, il n'avait heureusement aucune difficulté à se mouvoir dans l'eau de part sa liaison toute particulière avec celle-ci. Pourtant la nymphe sentait que dans cette eau il n'était pas la bienvenue. Passant outre ce sentiment qu'il pensait être né de part l'angoisse de l'instant, il se stoppa brutalement en prenant conscience des sons autour de lui. Des cris, des hurlements de rage, la panique, des larmes... Tous les sons se bousculaient et le militaire entendait des petits craquements dans ses oreilles dû à tout ce boucan. Heureusement pour lui, il était un peu plus grand que la moyenne et pouvait à peu près voir ce qu'il se passait autour de lui. Il passa à côté d'une jeune fille qui semblait blessée, ou peut-être saignait-elle simplement du nez peu importe. Celui aux cheveux argentés se dépêcha d'arriver là où tout partait un peu en vrille. Il se mordilla la lèvre en apercevant un gros lézard -ou plus communément appelé un dragon- de la taille d'un cheval se déchaîner sur les soldats face à lui. Cependant, ce qui retint plus particulièrement l'attention du général se fut l'apparition d'un soldat rougeâtre qui bondit sur son opposant en lui intimant d'arrêter tout. Bon sang, quel crétin ! Plus surprenant encore, un autre éossien vint pour l'attaquer et le repousser. Le caldissien n'eut aucunement le temps de voir le reste. L'agacement commençait à monter en lui et il se dirigea vers le soldat de son pays qui avait donné l'ordre d'attaquer. Qui osait défier son autorité dans une telle situation ?! Probablement plus violemment qu'il l'aurait voulu, il poussa d'une main l'homme, le faisant un peu reculé. Avec un air méprisant sur le visage et une voix emplie de dédain, Gabryel s'adressa à lui en augmentant le volume sonore pour que l'autre puisse l'entendre :

    « T'es bouché ? J'ai dis de pas attaquer, mais de se défendre ! Ou peut-être que tu es trop idiot pour comprendre ça, si c'est le cas, dégage du passage on a mieux à faire que de gérer des crétins dans ton genre ! »


    Le poussant une deuxième fois pour lui faire comprendre qu'il ne rigolait absolument pas, il lança un regard en arrière pour voir le dragon toujours autant énerver. Tentant le tout pour le tout, il se tourna et fit dos à l'autre soldat pour s'adresser à la bête :

    « Écoute moi ! Je comprends ta colère, évidemment ! Mais, je t'en supplie, en agissant de la sorte tu ne créeras que des remous et avec toute cette eau des enfants ou de simples civils risquent de se blesser ! Je ne te demande pas de t'arrêter pour nous, mais pour tes confrères ! S'il te plaît, tout ce que je veux c'est que tout se calme. »


    Malgré le risque, son corps se mit à bouger tout seul. Il laissa son épée dans son fourreau et s'approcha de la bête, tout en restant à une distance raisonnable pour ne pas l'énerver encore plus. Une main en l'air en signe de paix, l'autre à l'horizontale pour empêcher ses soldats d'attaquer, il ne bougea pas. S'il devait se prendre un coup de patte, il se le prendrait, tant pis ça lui apprendra à jouer les héros.

    Spoiler :
    kyro. 017 ldd

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      Rosie ne comprend rien. Rien du tout. Elle ne sait pas ce qui se passe, elle ne sait pas pourquoi Judith est si désorientée, elle ne sait pas pourquoi il y a de l’eau partout. Elle a peur. Terriblement peur. Elle n’aurait jamais dû venir voir ce qui se passait.

      Une odeur lui vient aux narines. Une odeur que Rosie reconnaissait très bien, parce que celle-ci réveillait ses sens de requin. Du sang. Ses pupilles se dilatent, pendant une fraction de secondes en regardant le sang sur le visage de la blonde, mais Rosemarie se reprend tout de suite. Fallait pas qu’elle se laisse emporter.

      Et parlant d’emporter, Judith tire sur le bras de la requine qui n’a pas le choix de suivre. Ou est-ce qu’elle allait comme ça ? Vers la foule ? Rosemarie reste près d’elle, comme elle lui avait dit. Son cœur bat tellement fort, tous ses sens lui crient de partir, d’aller le plus loin possible de cet enfer.

        « J-Judith, fait a-attention, t-tu-- »


      Elle ne semble même pas l’entendre. En fait, peut-être que Rosemarie n’avait pas assez parlé fort, avec tous ces bruits autour. Et tout qui semblait exploser, littéralement.

      Alors Judith s’agrippe à une autre jeune femme, que Rosie regarde avec ses grands yeux dorés. Ça devait être une amie de Judith, alors…. La requine voulait vraiment partir d’ici et apparemment, c’était le plan, maintenant.

        « O-on peut aller ch-chez moi! C’est p-pas très loi-in et… C’est pas i-innondé non p-plus. »


      Alors cette fois, c’est la brunette qui dirige les deux autres filles. Comme tout à l’heure, elle est presque en mode autopilote. Elle ne fait qu’avancer du mieux qu’elle peut, retournant sur ses pas. C’était la seule idée qu’elle avait.

      Et en plus, elle aurait des trucs pour traiter la blessure de Judith, chez elle….

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    Jugement #2.

    ♫Please say u love me ♫



    L’ambiance était très très, surchargé, notamment d’énergie négatif, leur tristesse mué en rage, elle avait enfin été extériorisé et au pire moment, enfin surtout pour les soldats présents, Tout ce bruit était réellement perturbant pour le magimorphe lui qui avait une ouïe si sensible, ne percevait même plus ses propres sons, ses propres pensées, Il avait rejoint la mêlée sur un coup de tête, s’était transformé sans même pensé au conséquence de ses actes, aidait le plus de sirène a reprendre connaissance et à s’enfuir avec la complicité de certain citoyen eossien qui allait désormais prendre la relève, il s’assurait d’une chose, leur sécurité loin de ses soldats. Il n’était pas dupe et se souvenait parfaitement des premières réactions il y à peine un ans, on raconte que certain soldat aurait sortit les armes et aurait possiblement blessé voir tué certain eossien lors de leur réveil. C’était affreux.

    Aujourd’hui les deux royaumes, Caldissien et Altissien payaient simplement une partie de leur dette aux eossiens, une maigre partie. Car à son sens rien ne pourrait jamais rembourser le meurtre de cette innocent, Klaus par le biais d’une de ses têtes avait pu observer la tentative quelque peu désespéré de l’un des soldats de grimper sur le dragon avec qui il se « battait » celui-ci fut vite évincé par l’aide d’une courageuse personne qui… attendez, il ne l’aurait pas déjà croisé quelque part ? Il dressa l’oreille en quête d’une meilleure compréhension et il ne fut pas déçut, il reconnut la voix du Zeteki, après tout il l’avait marqué celui-là, et si il s’attendait bien à une personne qui allait prendre part à tout ce drama, c’était bien lui. Au moins il aurait de quoi rejeter sa haine plutôt que sur une personne.

    Le cerbère d’ébène toucha du museau une autre sirène l’encourageant de se bouger un peu les fesses et de sortir de sa torpeur, seulement il put entendre vaguement quelque chose au loin, en arrière plan, un peu plus loin, il aurait juré avoir entendu « Judith » d’une voix empli de crainte et de peur, quelque chose se serait-il produit à elle ? Non mais c’est pas vrai ! Elle aussi elle s’était enfuit quasiment à la minute de toute cette révolte, mais où était-elle à présent ? Allait-elle bien ? Non surement pas, sinon on ne crierais pas son nom ainsi, il devait la retrouvé et vite, bien qu’elle ne se montrait pas des plus sympathique avec elle, klaus avait beaucoup BEAUCOUP d’estime pour elle et l’appréciait telle qu’elle l’était.

    Il se préssa alors à finir ce qu’il avait à faire ici et à la première occasion, se tourna d’un geste vif et gambada, le plus vite possible quitte à foncé sur la foule, il devait la retrouvé, Bien heureusement pour lui, alors qu’il commençait à progresser tout en évitant le maximum de personne & projectile possible, soudain alors qu’il était concentré à chercher où elle pouvait se situer, il discerna sans peine sa voix, sa douce voix, elle était en vie, pas dans la meilleure des formes mais en vie, OUF, le cerbère se stoppa net, soulagé à un tel point, il n’allait pas faire ses adieux à quelqu’un aujourd’hui ni même assister à une cérémonie mortuaire,
    Il n’avait plus de soucis à se faire, enfin presque. Derrière lui il pouvait entendre une voix, bien étrange, si familière aux douce oreille de Klaus, c’était celle d’une personne cher à ses yeux, sans aucun doute au même titre que Judith, Il dû se tourner pour savoir qui était cette dîtes personne, par la barbe d’Omnis… C’était Grabyel, fin Gaby, qui apparement voulait faire copain copain avec le dragon de tout à l’heure, mais franchement, je ne suis franchement pas sûr, qu’il aura bien plus d’effet que le régiment de tout à l’heure qu’il a si il peut le dire a-né-an-ti.

    Il était Général, il pouvait tout à fait resté hors de tout ça, mais non, il fallait qu’il agisse, surement pour prouver son honneur et aussi pour tenté de régler ça avec diplomatie ? Car oui cette abrutit se présentait à l’imposant reptilien cracheur d’une magie enflammé, sans épée, sans rien enfaite, juste sa main ? Alors oui il se prenait vraiment pour un illuminé car sinon Klaus ne comprenait franchement pas son geste, mais quel con enfaite ?

    Le cerbère ferma ses yeux sur ses 3 têtes en même temps, et après un léger souffle, repartit au galop, en direction du dragon, il ne comptait en aucun cas lui faire du mal, il le considérait même comme un allié même bien qu’il ne le connaisse pas sous sa forme réel, il comptait mener sa p’tite enquête un « peu plus tard » Bon comment il allait dégager Gaby du chemin du grand reptile super badass vert !

    Il pourrait en effet se dé-transformer, et lui hurler de dégager de sa route, mais il doutait un tout petit peu de l’effet qu’il pourrait lui procurer, et d’autant plus que connaissant Gaby, il ne l’écouterait pas, après tout c’était qui ? Juste un adorateur de sa personne un très grand adorateur. Le frapper ? Avec autant de garde autour de lui ? Merci mais non merci, ça fait un bout de temps qu’il n’a pas finit en taule et ça lui va totalement, la dernière fois remontant à une fois où il était si bourré qu’il avait plus ou moins proposé une p’tite nuit à un soldat en patrouille, à moins que ça soit la dernière fois où il a tabasser ce mec là, car il avait du mal d’une jolie jeune femme, roh il s’en souvenait plus trop.

    Bon, pas le choix, il allait opter pour une chose simple et rapide, dans sa condition de magimorphe il serait assez fort et surtout lourd pour le pousser voir le sauter dessus et au moins il ne sera pas reconnaissable, il avait quand même plus ou moins fait la misère à quelque soldat qui s’étaient approché trop près des sirènes eossiennes. Toujours au pas de course, il approchait, le regard fixé sur gaby  l’une des tête, l’autre qui regardait au alentour si il ne bousculais pas quelqu’un et enfin la dernière qui avait fait sortir sa langue au contact du vent.

    Lorsqu’il se trouva enfin à proximité de son général adoré, il effectua un saut, assez puissant et parfaitement calibré qui le permettrait d’atterrir sur lui ? Ce qui fonctionna naturellement, Le voilà désormais sur un homme, un homme très important au titre de général, qui a avec lui plus d’une centaine d’homme prêt au moindre de ses ordres de l’égorger sur place, il devait lui faire comprendre qu’il n’allait pas lui faire du mal ? Sur le coup il lâcha un aboiement joyeux :
    Waf, Waf !
    Oui vraiment. Gaby était déjà suffisamment dérouté comme ça et Klaus en très bon toutou qu’il était au fond, avait laissé ses instincts prendre le dessus, bon c’est pas bien grave au final et c’était plutôt pas mal, le cerbère d’ébène croisa ses prunelles vertes au splendide gemme violette qu’avait Gabryel en guise d’œil, il en profita pour lui lécher le visage avec chacune de ses têtes, il n’était pas obligé mais c’était marrant, tout en se mettant à son aise, en s’asseyant sur le général caldissien en agitant la queue, un véritable cabot tout mignon de la taille d’un canasson, et pour courroné le tout dans une foule en délire plein de haine.

    Il attendait juste de savoir si son doux prince allait bien et qu’il ne l’avait pas blesser, au premier mot qu’il adresserait à ses troupes ou à sa nouvelle créature en guise de compagnon c’est-à-dire Klaus, le cerbère détalerait se mêler à la troupe, se dé-transformerait et irait surement aider l’armée pour changer, et oui il vient de se racheter une conscience à l’instant, il allait aidez son peuple de sang pour changer.



     

    NiKlaus.





    All Yggdrasil.




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    Jugement


    Event n°1
    Je ne me rends plus compte de ce que je fais. Je n'ai pas envie de me rendre compte de ce que je fais. Mais pour être honnête, je ne sais pas vraiment ce que je désire faire à l'heure actuelle, alors que ma rage et ma peine parlent pour moi. Mes actions sont brusques, impérieuses ; inconscientes, même. Je ne fais plus attention à ce que je fais, et pour cause, cela ne m'importe plus sur l'instant. Lorsque j'ai aperçu ces armes pointées vers l'adolescent, j'ai vu rouge, comme la goutte de trop dans un vase qui se remplissait depuis plus longtemps que je ne l'imaginais. Je n'ai pas envie de me poser de questions. De me dire que cette fois, peut-être que ces soldats craignaient une attaque. D'essayer de nuancer quoi que ce soit, comme je le fais pourtant d'habitude avec toute la détermination de quelqu'un qui s'aveugle lui-même, par crainte de ce qu'il ne pourrait se laisser aller à penser si il y songeait plus longtemps. Je ne veux pas de nuance, je veux pas de justifications, je ne veux pas réfléchir. Je le fais tout le temps, et ça ne m'a amené, jusque là, à rien. À rien, sinon cette impression amère que je participe activement à notre propre malheur. Alors tant pis, après tout : c'est bien la première fois que j'ai l'impression de voir un changement. Pour une fois, peut-être, ils se demanderont si ils ne sont pas allés trop loin. Mais encore une fois, je me mens à moi-même : je ne fais pas ça avec une quelconque cause noble en tête. Tout ce qui passe par mon esprit est une colère aussi sourde que froide, une rage de vengeance  qui me fait gronder de fureur. Une envie de les voir regretter qui n'a rien d'une bénévolence ou de quoi que ce soit de sain. Une envie, peut-être, au fond, de leur faire ressentir ce que c'est, que d'être la cible de leur ire, pour une fois.
    La magie me fatigue, pourtant, je le sens. Je n'ai pas l'habitude de l'utiliser ainsi, et ceci couplé à mes émotions explosées en des ensembles de petits fragments ne me laisse pas dans mon état le plus idéal. Peu importe, toutefois. Ce qui m'arrivera n'est pas quelque chose sur lequel j'ai beaucoup de regards, à l'instant, et il est hors de question que je recule. Pas maintenant. Pas lorsque je peux sentir la présence de la sirène tétanisée derrière moi. Alors je grogne et je montre les dents comme si j'allais mordre, et pour être honnête, ça n'en est pas loin, quand je vois des soldats s'avancer vers moi. J'entends des gens crier qu'il faut attaquer, mais je m'y attendais, alors j'écrase un peu plus mes pattes sur le sol, le regard mauvais et la queue battant l'air. Qu'ils viennent, tiens. Je sais bien que je ne tiendrai pas longtemps ; je n'ai rien d'une bête surpuissante, vraiment, mais... Je pourrais au moins rappeler à quelques uns qu'ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent sans conséquence. Tant pis pour le reste. Tant pis pour moi. Mon grondement se fait plus puissant, ma queue bat l'air pour chasser ceux qui s'approcheraient de trop près.  

    Pour autant, trop occupé par les armes qui se rapprochent de moi et la nécessité de les éloigner, je ne fais pas attention à ce qui trouve au dessus : une erreur qui me vaut un soudain choc dans le dos, que je n'identifie pas immédiatement. Surpris, je m'ébroue sur l'instant, grondant de frustration alors que je sens quelque chose serrer à mon cou comme pour s'y attacher. Les crocs sortis, j'essaie de dégager l'intrus en le saisissant par ma gueule, mais il est positionné de telle sorte à ce que je ne puisse le saisir ainsi, et cela ne fait que m'énerver davantage. Si je n'étais pas déjà furieux, je serais en plus de ça indigné ; de quel droit est-ce que... Grrr. L'expression mauvaise, je sens mes griffes s'écraser dans la roche sous le coup de la colère.
    Oh, je vais te donner une raison de dégager.
    Au dessus de nous, des étincelles se mettent à crépiter. Des petites sphères de lumières brillent de plus en plus, grossissant comme autant de grands flocons d'énergie brûlantes. Je me fiche de ce qu'il m'arrivera, alors je ne vois pas le moindre problème au fait de m'attaquer moi-même si cela va dire que l'on me lâchera. Et ses exclamations pour que je me stoppe ne me tranquilise pas plus. J'ai l'impression d'avoir déjà entendu cette voix, mais je n'y pense pas plus que ça. Comment ça, ça ne mènera à rien ?! Et à quoi a mené le reste, par hasard ?! À du respect ? À de l'égalité ? À quoi que ce soit qui ne soit pas un crachat en plein visage ?! On ne me prendra pas au jeu du « ce n'est pas la bonne méthode » aujourd'hui.
    Pourquoi est-ce que c'est toujours à nous, d'être raisonnables ? De tolérer, de faire des concessions, de...  De...
    Durant quelques secondes, je sens quelque chose me transpercer la poitrine. Une sensation pénible et douloureuse. Plus que furieux, je suis exaspéré et je ne supporte plus ces appels au calme qui ne mènent à rien. Ils me font l'effet d'autant de gifles, intolérables venant de personnes qui ne vivent pas ce que nous vivons. Mes pensées s'embrouillent. Tout se mélange, et je sens que je ralentis, la pression dans ma poitrine se faisant telle qu'elle est maintenant semblable à une impitoyable morsure. Mon regard, durant une seconde, se perd sur les pavés. Ma magie s'affaiblit.
    Combien de temps encore est-ce que... ?

    Je n'ai pas le temps de finir ma pensée. Un cri me fait relever soudainement la tête, mes yeux s'élargissant sous le coup du choc.
    Raol ?!
    L'arrivée soudaine de l'amphibien me surprend et m'immobilise sur le coup. Je ne bouge plus, comme si un électrochoc venait de me traverser et que je venais tout juste de réaliser que j'aurais pu lae blesser. Le sort que j'allais utiliser se défait immédiatement, comme brisé par ma concentration disparue. Interdit devant la scène, j'arrive pas à bouger, ignorant si je devrais intervenir ou non, surtout dans cette forme. Pour autant, lorsque je distingue enfin la silhouette de celui qui était sur mon dos, je m'étonne une deuxième fois.
    Lui... ?
    Je n'ai pas grande affection pour ce type, mais cela me fait tout de même étrange de le voir se battre avec lae Zeteki. Ou, du moins, de voir Raol s'énerver sur lui ; car même si je suis perdu, j'arrive à reconnaître que l'agressivité vient surtout de la grenouille, à l'heure actuelle. Une aggressivité que je ne lui connaissais pas, d'ailleurs, qui ne me choquerait pas plus que ça si je ne lae voyais pas subitement hausser un pavé dans ses mains, comme pour se préparer à frapper. Stupéfait, j'essaie toutefois de gronder pour intimer à l'amphibien de s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard, mais fort heureusement, je n'ai pas besoin de le frapper d'un coup de queue ; son parent lae saisit juste au bon moment.

    Légèrement sonné par ce que je viens de voir, je reste immobile une seconde, ne reportant pas immédiatement mon attention vers le reste de la place. Pendant une seconde, mon regard se fixe sur le soldat encore à terre. Je n'amorce pas un geste, que ce soit en négatif ou en positif. L'image hante encore mon esprit. Durant un instant, j'hésite. Mon regard se repose sur la place, sur les ombres qui s'agitent, les cris qui résonnent à mes oreilles, le mouvement paniqué de la foule... Mes crocs se serrent dans ma gueule. Dans cette forme, je ne peux rien faire pour eux. Je ne peux que... Je ne peux que me battre. Mes griffes se crispent. La constatation me laisse une houle de nausée dans la gorge.
    Toutefois, alors que je m'étais brièvement arrêté, j'entends une voix qui m'appelle. Mon regard se reporte sur l'individu qui s'est approché. Du peu que j'en vois, une sorte de gradé, mais ça m'importe très peu. L’œil sévère et les crocs en avant, je ne retiens pas un grognement, peu disposé à « l'écouter ».
    Vous écoutez, soudainement... ? Comme c'est étrange.
    J'en esquisserai presque un rictus sardonique si je le pouvais. Tout ça me dégoûte. Ils ne réagissent que lorsque leurs petites personnes sont en danger : c'est ainsi que je le comprends et c'est ce qui me rend, partiellement du moins, aussi virulent. Au fur et à mesure que l'autre parle, je peux sentir ma lassitude grandir.
    Oh, il « comprend », formidable ! Ça va changer nos vies, j'en suis persuadé.
    Je n'ai aucune envie de faire un effort en sa direction, et mon dégoût naturel des militaire ne me rend que plus injustement acerbe. Derrière moi, ma queue s'agite au fur et à mesure que mon impatience grandit. Je meure d'envie de lui faire ravaler ses grands discours, soudainement. Un comportement bien puéril et déraisonnable, mais je suis trop loin dans ma propre crasse pour m'en rendre compte. Et je pourrais le faire, à vrai dire. Il n'est pas armé : je n'aurais qu'à profiter de ma rapidité. Je n'aurais qu'à...
    ... Qu'à mettre en danger tout le monde.

    La pensée me fait l'effet d'un électrochoc. Je ne bouge plus. Mes pupilles reptiliennes sont fixées sur le militaire, comme si je cherchais à sonder son esprit pour y trouver la trace d'un mauvais coup à venir. Je ne leur fais pas confiance. Je ne leur fais aucunement confiance, et si je me trompe, ils pourraient bien profiter que je reprenne ma forme humaine pour lancer une offensive. Ma méfiance a été si exacerbée que j'en viens à les soupçonner du pire. Mes muscles sont tendus. Je respire lourdement. Leurs armes ne sont pas sorties. Ils se tiennent. Ils attendent, même, je le crois. Plusieurs secondes s'écoulent. Lentement, très lentement. J'ai l'impression de pouvoir les sentir. Autour de moi, je peux voir quelques sirènes paniquées, des habitant.e.s peinant à se relever après la vague, des fuyards qui tentent d'échapper au chaos... Une scène qui, lentement, me ramène à la réalité. Mon regard se détourne brièvement vers la silhouette de l'adolescent derrière moi, que je protégeais jusque là derrière mes ailes dressées, comme pour le cacher. Mes crocs se cachent. Mes traits se détendent. Je suis... Fatigué. Très fatigué.

    Je sens mon corps changer, à nouveau. Lentement. Reprenant progressivement ma taille habituelle, je peux sentir l'effet de mes mouvements erratiques sur mon corps, qui prend de plein-fouet le contrecoup de mes actions. Mes muscles sont douloureux, ma tête bourdonne, mon regard est flou. J'ai la sensation qu'elle va imploser. Tout brûle dans ma poitrine, comme si j'avais mis le feu à mon propre corps, mais ce n'est que le résultat de mon abus de ma magie. Comme entièrement ankylosé, la respiration pénible et hachée, je sens, enfin, que j'ai repris complètement forme humaine. J'ai l'impression qu'un poids s'est écrasé d'un seul coup sur ma tête. La surcharge est de trop, tant physique qu'émotionnelle et sensorielle : mes acouphènes m'empêchent déjà d'entendre convenablement ce qui se passe autour de moi.
    Malgré tout, un rictus désabusé et amer se dessine sur mes traits fatigués. Je sens que ma tête se fait de plus en plus lourde. Je n'arrive à tenir le poids de mon corps qu'en m'appuyant sur mes genoux, quand bien même ils tremblent.

    « … Personne... Personne ne vous croit. Et personne... Ne vous croira. »

    Mon ton n'est même pas acide : ce n'est pas une moquerie, c'est une simple constatation. Je ne sais pas vraiment pourquoi je la fais à haute-voix. Peut-être parce que cela me surprend moi-même, au fond. Mais il doit le savoir. Quelque chose me dit qu'il le sait. Je l'ai vue, la peur, la déception, le désabus, la fatigue et le désespoir dans les yeux de beaucoup, lorsqu'Erys est monté.e sur l'échafaud. Ils savaient à quoi s'attendre. Aujourd'hui n'était peut-être que le début, à vrai dire. Des gens désespérés n'ont plus rien à perdre.
    Mais ma priorité n'est pas là. Même si je sens que tout tourne autour de moi, et même si je vacille de plus en plus, j'arrive à me tourner brièvement vers l'adolescent derrière moi, la respiration lourde et difficile. Mes poumons me font mal. C'est comme si l'on y enfonçait des lames à chaque fois que j'inspire. Parler me devient donc de plus en plus difficile, mais j'arrive à articuler quelques mots en dépit de ça. Je peux déjà sentir ma vision périphérique se brouiller.

    « E-enfuis-toi. Dépêche... Dépêche-toi. »

    Mes muscles ne me répondent plus. Si j'aimerais dire quelque chose, les mots ne viennent pas. Mes pensées s'arrêtent, progressivement. Pendant une seconde, j'ai l'impression de vaciller, puis, subitement, il n'y a plus qu'un bourbier noir. Mes yeux se ferment. Mon corps tombe. Je crois que, peut-être, je m'en suis trop demandé.

    ft. Tout le monde
    5 avril 1001



    Résumé :

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    NOM
    Prénom

    NOM
    Prénom

    「 Oups 」
    Le général d'une armée était intervenu dans l'affrontement entre le dragon et les gardes. Le faux soldat caldissien venait de se faire gronder pour son attitude un peu trop agressive. Bien entendu, elle avait été volontaire et aucune once de culpabilité de se dégager de lui. Et pourtant, pour ne pas se faire tuer bêtement, il devait feindre de suivre les ordres. Le soldat recula donc un peu pour s'éloigner de "son général" et se tourna vers la foule. Il y avait des éossiens toujours en colère dans les parages. Il devait donc s'en prendre à eux pendant que son supérieur était occupé avec le dragon.

    Pendant ce temps, Volf était de plus en plus intéressé par la scène qui se déroulait au loin. Attiré par ce chaos ambiant, il se balada de toit en toit pour s'approcher du combat. Il se trouva rapidement au dessus de tout le monde, les yeux rivés sur tout ce beau monde. Il avait l'intention d'agir cette fois-ci. Ce général n'allait pas arranger les choses dans son sens. Il devait aussi mettre son grain de sel dans cette histoire. Il prit un peu de recul pour s'éloigner des regards indiscrets et invoqua deux corbeaux. Ils n'étaient pas dangereux mais allaient servir sa cause. Il leur ordonna d'attaquer ce général. Ils ne pouvaient qu'aller lui picorer la tête mais c'était juste histoire de l'embêter et de le déconcentrer.

    Le faux soldat caldissien s'approcha un jeune éossien, d'environs la vingtaine. Il avait rangé son arme suite aux ordres du général. Les mains levées devant lui pour lui montrer qu'il n'allait pas l'attaquer, il prononça quelques mots à ce jeune homme.

    - Ne fais rien de stupide, sale éossien. Ou sinon tu vas le regretter...

    Le jeune homme n'accueillit pas cette menace avec le sourire bien entendu. Il ramassa donc une brique et était sur le point de lui balancer. Le faux soldat se rua vers lui afin de seulement bloquer ses bras avec ses mains. Ils luttèrent pour savoir qui allaient prendre l'avantage mais c'était une façon assez pacifique de ne pas le blesser non? Ca aurait pu continuer ainsi, jusqu'au moment où le soldat se colla au éossien et le frappa discrètement au ventre. Il recula ensuite et se plaça de façon à être sur la même ligne de mire que le général.

    - Je t'ai dis de ne pas bouger.

    Le éossien était à nouveau libre de ses mouvements et il lança aussi fort que possible son projectile. Le soldat avait orchestré cette contre attaque et il était bien évidemment prêt à l'éviter. La brique vola donc à toute vitesse sans toucher sa cible première mais qui allait donc elle toucher? Le général ? Quelqu'un d'autre ?

    Volf était ensuite descendu de la maison pour se retrouver dans une petite rue entre deux maisons. Il était vraiment proche du dragon en vérité. Il l'observa retrouver son humanité petit à petit. Il le trouva très intéressant, assez pour devoir envie de l'aider. Avant que celui-ci ne sombre dans la fatigue, le mercenaire fit apparaitre une chaine et la lança vers Natsume afin de l'agripper. La chaine s'enroula autour de son bras et le bouffon tira de toute ses forces pour l'entrainer vers lui. Il voulait le sortir de là pour l'emmener en lieu sûr. Une fois avec lui, il attrapa son bras pour le passer autour ses épaules et l'aider à marcher.

    - Tu ne manques pas de courage. Dit il simplement pour commencer la conversation sur un ton amical.

    Ils allaient surement être poursuivit mais le loup garou tenta de l'emmener à l'intérieur d'une maison, quitte à devoir y entrer en force. Avec un peu de chance, elle appartiendrait à un éossien qui pourra les aider volontiers. Mais est ce que Natsume allait gentiment se laisser guider ?

    Spoiler :

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    5 avril
    1001
    Event n°1 : Jugement
    avec des gens pas kontan
    Je ne sais pas trop ce que j'espérais. Le raisonner, peut-être... Ou du moins le fatiguer assez pour qu'il ne représente plus une menace pour son entourage. Oui, peut-être que je tentais de faire ça... Je m'attendais à ce qu'il débatte, pourtant, et c'est ce qu'il fait. Il tente de me déloger de son dos comme un forcené, claquant ses mâchoires dans le vide pour tenter de m'atteindre, en vain. Je suis plutôt bon pour me cramponner. J'ai combattu plus d'une créature, après tout, et bien plus grosses que ce dragon. S'il y met une sacré force, je ne lâche pas prise même quand je le sens préparer une attaque. J'aurais été cuit s'il était parvenu à m'atteindre, mais heureusement (ou malheureusement), j'entends une voix nous parvenir et se rapprocher, en même temps qu'une présence que je sens arriver sur nous. Dans un hoquet de surprise, je n'ai pas le temps d'identifier la personne qui nous tombe dessus que je me retrouve propulsé hors du dos du dragon pour rouler par terre avec mon assaillant mystère. Sonné mais surtout stupéfait, je le sens ensuite se dresser devant moi, ne comprenant pas tout de suite ses propos. J'aperçois seulement le parpaing qu'il veut abattre sur moi, me faisant écarquiller les yeux. Par réflexe, mes deux bras protègent mon visage d'un coup qui ne viendra jamais. Je n'ai pas réussi à reconnaître sur le moment mon agresseur mais ce dernier est bien vite délogé de moi par quelqu'un d'autre. Choqué par les événements arrivés trop vite, je cligne des yeux avant de tenter de me redresser tandis que des soldats viennent déjà jusqu'à mon chevet pour voir si je vais bien. Ils lancent ensuite des regards méfiants envers les deux Eossiens sur la défensive. Mais je pense qu'il ne vaut mieux pas précipiter davantage de grabuge, pour le moment. Alors je les invite à baisser les épées qu'ils lèvent déjà. Sur le côté, j'aperçois avec surprise que le dragon s'est métamorphosé en une personne que j'ai déjà pu voir par le passé. Je reste immobile en apercevant la bête devenir humaine. Maintenant que je fais le lien, j'ai déjà vu le magimorphe sous sa forme magique il n'y a pas si longtemps, un beau jour où j'étais à l'école dans sa classe pour enseigner mon corps de métier.

    Je ne capte pas bien ce qu'il veut dire maintenant que c'est redevenu un bipède, mais je m'approche tout de même de lui. Pour lui poser des questions ? Pour l'arrêter ? Je l'ignore. Il a surtout l'air épuisé. Mais alors que je voulais en savoir plus, je suis surpris par un mouvement non loin d'ici. En effet, mon camarade de beuverie, Gabryel, qui tentait d'apaiser le monstre à écailles avec un peu plus de tact que moi, s'est retrouvé sous trois gueules terrifiantes de chien noir aux yeux verts. Aussitôt, laissant l'Eossien aux cheveux gras de côté, je fais signe à mes soldats d'aller inspecter un peu. Si nous y venons à plusieurs, il risque d'avoir peur. Seul pour le moment, je m'approche du cerbère de jais.

    « Hé ! Bas les pattes ! Fais pas d'mal à mon pote, toi ! »

    Bon, seul... Mais je dégaine quand même mon épée, au cas où, dirigée vers le bas pour le moment cependant.


    Spoiler :

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    Jugement



    Event n°1



                

    Youpi la vague.

    Ça y est, ses jambes commencent à trembler. Raol regarda le type en armure et au visage étrangement familier se remettre sur ses pieds. Autour de lui, les soldats se sont rapprochés en levant leurs épées. La grenouille ne réagit pas et resta à faire barrière devant son parent. L’adrénaline est retombée, la douleur a envahi les membres de lea joallier.e dont les instincts de survie semblent s’être tout d’un coup amenuisés pour laisser place à la peur. Une partie d’ellui, aussi, est fascinée par la vue des lames qui se lèvent devant elleux. Roal retient son souffle.

    Alors… ? Vont-ils le faire ? Vont-ils tomber si bas ?


    Son poing se serre. Oh, non, l’animorphe n’a aucune envie de mourir. Seulement… si ces soldats blessent deux eossiens qui, sur le moment, ne se défendaient pas, alors, comment les choses s’enflammeraient-elle à nouveau ? Se sacrifier, perdre un œil ou un membre pour prouver quelque chose qui irait à l’encontre des altissiens ou des caldissiens… ce serait bien le genre de Raol et de ses fantasmes glauques. Mais, pas aujourd’hui. Le gradé qui vient de se lever dit à à ses subordonnés de baisser leurs armes pour ne pas envenimer d’avantage la situation. Mais, ce n’est pas fini, ce type peut encore… non, ses yeux se détournent vers un autre point, vers Natsume qui reprend finalement sa forme humaine.

    Quoi, il a jamais vu un magimorphe, ou quoi ?!


    Avait envie de grogner la grenouille, juste pour être méchante. Si Raol se serait attendu à un sermon ou quelque avertissement, arrestation de la part du capitaine face à elleux, eh bien, il s’avérait que ce dernier avait à faire ailleurs et tourna les talons.

    ...C’est tout ?

    Raol ne sut quoi ressentir entre du soulagement et l’impression saisissante d’avoir fait partie du décor aux yeux du gradé altissien.

    Alors, c’est comme ça… on peut se débattre autant qu’on veut, ils ne comprendront jamais ?!

    Ses yeux dorés se plissèrent et fixèrent le militaire qui se dirigeait vers le cerbère qui… est-ce que c’était le général Ouin-ouin qui était bloqué là-dessous ?! Dans d’autres circonstances, lea Zeteki aurait explosé de rire et serait allé narguer le Venomania de la manière la plus immature. Mais l’ambiance n’était pas exactement à ce genre d’enfantillages.

    La bouffée d’air que Raol prend finalement lui semble violente et douloureuse. A ses côtés, Ziyal tombe à genoux sur le sol, tremblant de tous ses membres. Lea plus jeune ne tarde pas à rejoindre son parent à terre, le regard dans le vide. Ses jambes lui semblent soudain peser des tonnes, alors que les sensations reviennent avec le brouhaha ambiant. La main de Ziyal vient serrer celle de Raol et leur regards se croisent à nouveau.

    « Partons… je-je t’en prie… Ne fais pas d’autres bêtises... »


    Lea gemmologue tenta d’ignorer la douleur provoquée par sa blessure et couvrit son bras ouvert de sa main libre. En regardant le sang s’y imprégner, Raol grimaça et sentit sa poitrine envahie par la nausée. Puis, pour détourner son esprit de cette vue désagréable, iel se décida de se redresser, aidant au passage son parent à se mettre sur ses pieds. Ils n’avaient pas d'autre choix que de partir maintenant, apparement…

    « Où est… Où est passé Natsume… ? »
    « Il… Il va sûrement bien ! M-maintenant… al… allons nous abriter avant que… !! »


    Mais s’il était bléssé ou… ?!

    Son regard se fait plus sévère à l’encontre de celui, terrifié, de Ziyal. Implorants, les yeux dorés de son parent s’humidifient. Lea cinquantenaire ne veut pas rester ici. Iel ne pense certainement que peu aux autres personnes présentes, actuellement. Ziyal commence à tirer le bras de Raol vers une échappatoire. Les militaires commençaient à resserrer leurs rangs progressivement et alors que Raol balayait les environs des yeux nerveusement, son parent lâcha un cri effrayé.

    « RAOL ! Arrêtes m-maintenant !! On a… on a pas le temps d’aider d’autres… ils s’en sortiront !! En plus, tu es bléssé.e !! »


    Mais…

    Cela ne semblait pas « juste » à Raol, sans qu’iel ne sache trop pourquoi. En même temps, il ne savait pas quoi faire pour aider plus que ça. Pas comme si'el avait franchement aidé quoique ce soit jusque-là, d'ailleurs. Mais, là, iel avait mal et n’arrivait pas à penser droit. Le remords avait envahi sa poitrine mais la grenouille ne pouvait pas donner tord à Ziyal.

    Je suis devenu un poids mort, c’est ça… ?


    A nouveau secoué par la prise de lea plus âgé, Raol finit par tourner les talons et accéléra le pas pour passer devant son parent et l’entraîner plus loin. Ils sortirent finalement de la zone la plus chaotique de la place et reprirent leur souffle. Ziyal s’arrêta et montra du doigt quelque  chose, que l’autre Zeteki ne tarda pas à identifier, au vu des bléssés étendus par terre ou assis derrière des abris de fortune et de personnes pratiquant la magie blanche et quelques premiers soins. Les environs étaient plus calmes, même si les bruits de l’émeute étaient toujours forts et Ziyal tira de nouveau sur la main de sa progéniture en l’encourageant à rejoindre le dispensaire provisoire coordonné par une jeune femme blonde, malgré les protestations de Raol. Bah, oui, cet.te idiot.e voulait se convaincre que malgré le sang qui avait complètement couvert son bras, sa blessure ne faisait pas mal et ne l’avait qu’à peine affaibli.e.

    On sera à l’abri, au moins, j’imagine. Avec l’inondation et les eaux salées, de toute façon… je ne sais même pas si on pourrait rentrer chez nous tout de suite.

    Une sensation d’impuissance insupportable envahit Raol tandis qu’iel s’asseyait aux côtés de son parent dans le dispensaire provisoire, attendant que quelqu’un ait le temps de s’occuper d’elleux. Oh, l’animorphe n’aimait pas du tout l’idée d’être touché.e et soigné.e par de parfaits inconnus, potentiellement des étrangers à qui il devrait quelque chose par la suite. Mais, Ziyal en avait déjà assez vu pour aujourd’hui. Son parent tremblait toujours autant, iel ne semblait pas bléssé.e, de ce qu’observa Raol, mais iel était clairement en pleine crise de panique, voire de tétanie. D’ailleurs, Ziyal ne tarda plus à s’effondrer contre l’épaule de lea plus jeune pour commencer à sangloter, comme d’habitude, pour deux. Parce que de son côté, Raol ne savait toujours pas comment réagir, si ce n’est en se focalisant sur sa frustration et la colère sourde enserrant son abdomen.


    Résumé si t'as la flemme :

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    jugement. avec Gaby & Everybody +

    Il est vrai que cette journée n'était, pour Gabryel et tous les habitants d'Yggdrasil, vraiment pas commune. A la limite de l'impossible. Le général s'était toujours dit que de toutes façons c'était un peu la loi des plus forts... Les éossiens ne l'étaient pas alors les caldissiens et les altissiens ont prit le dessus. Pour lui, même si cette décision était discutable, elle était tout à fait bienveillante. Comment auraient-ils fait, tous ces amnésiques dans un environnement comme celui-ci qui en mille années a dû fortement changer autant en bien que en mal et les Hommes du désert et des montagnes y sont sans doute pour beaucoup dans cette évolution. Ce n'était en tout cas pas le moment d'y penser puisque face au militaire se trouvait un dragon de la taille d'un équidé qui semblait particulièrement hargneux et en colère. Lorsqu'il entendit les dernières paroles emplies de fatigue de ce qui se révélait être un homme à première vu, Gaby fronça les sourcils. Évidemment qu'ils ne comprendront jamais. Comment le pouvaient-ils ? Ils ne pouvaient guère se mettre à leur place et un noble à un rang aussi prestigieux et privilégié que la nymphe ne pourrait jamais se mettre à leur place ni même espérer saisir même une pincée de leurs ressentiments face à tout ce qu'ils ont pu leur voler. Et à dire vrai, il n'essayait même pas. A quoi bon ? Même s'il dirait comprendre et argumenterait la chose, les natifs ne seraient jamais en accord avec lui de part leur arrogance et leur colère infinie. Et puis, il a bien d'autres chats à fouetter que de tenter de se mettre dans la peau des enfants de cette cité autrefois enterrée. En voyant qu'il reprenait une forme normale, le militaire fut soulagé mais a très vite reprit constance. Il le vit se faire emporter par quelqu'un et avant de pouvoir faire le moindre mouvement pour le rejoindre, il sentit une grosse masse venir le submerger. Qu'est-ce-que- ! Cette odeur... En ouvrant ses yeux lavande, il se fit agresser par des coups de langue. Oh mon dieu. Gabryel voulut vomir puisqu'il trouvait ça parfaitement dégueulasse. Pourtant, il voyait que l'animal était tout de même dix fois plus gros que lui et avait trois têtes qui ne présageaient rien de bon. Alors, malgré la sale tronche qu'il tirait, il ne dit rien et se contenta de répondre plus ou moins à l'affection douteuse que lui envoyait cette chose en pleine figure.

    Heureusement, une voix distinctive vint le sauver de cette misère. Par Omnis, merci Sam' ! Cependant, le général déchanta très vite en entendant le grincement singulier d'une lame qui sort de son fourreau. Voulant prendre la parole, il tenta d'extirper son bras pour faire signe de ne pas approcher à son acolyte, mais il fut couper par une léchouille en plein visage qui eut -cette fois- l'effet de l'agacer et de le dégoûter au plus haut point. Quel fragile, me diriez-vous. Couvert d'eau et de saleté, le trentenaire tenta une approche délicate en caressant doucement la bestiole et en lui chuchotant que tout allait bien. A vrai dire, il savait que si le cerbère aurait voulu lui faire la peau il ne serait déjà plus de ce monde. Et au vu des câlins incessants et brutes qu'il lui fait, Gaby en a rapidement conclu qu'il ne lui voulait aucun mal bien au contraire. Il vit du coin de l'oeil un gros morceau de béton venir droit sur une des têtes de l'animal et sans trop savoir pourquoi le général se redressa brusquement et poussa la tête pour recevoir directement dans l'épaule le pavé. Oh put** de mer**. La douleur était vive et il aperçu bien vite du sang couler. J'vais crever comme ça ? Doucement, il se glissa hors de l'emprise du monstre et se releva difficilement, sa chevelure ruisselante d'eau. Souriant nerveusement, il se coiffa d'un chignon qu'il fit tenir on ne sait comment et se tourna doucement vers son ami altissien. Il semblait un peu sonné, malgré l'adrénaline, alors Gabryel attarda instinctivement son regard sur lui. Une lueur inquiète vint s'incruster dans ses yeux une demie-seconde, très courte, mais elle était là. Le regard de la nymphe refléta tous ses remerciements pour son intervention et sans un mot il vint se placer à ses côtés en posant sur son épaule une main chaleureuse. Il n'aimait pas spécialement le contact, mais là il fallait être soudés. Pas qu'entre altissiens, pas qu'entre caldissiens, mais tous ensemble. Dans un mouvement guerrier, il reprit vivement de la force et dégaina son épée pour la pointer vers le ciel en signe de paix et de force. D'une voix forte, pleine de fierté et presque même arrogante il tenta de rassembler tous les militaires :

    « Ne nous laissons pas surprendre ! Nous devons nous calmer et avancer dans une démarche paisible ! Resserrez vos rangs, faites en sorte de dispersez la foule et surtout je ne veux aucun signe de violence ! » Finalement, il pivota un peu la tête vers l'altissien et lui sourit. « Merci, capitaine. »

    Avançant d'un pas, il donna le rythme aux autres pour repousser les éossiens avec douceur mais fermeté. Tenant son épaule de sa main libre, il afficha une trogne pleine d'orgueil et de force, mais pourtant il souffrait du pavé qu'il avait reçu. Bordel, si je retrouve qui a fait ça...
    Spoiler :
    kyro. 017 ldd

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    Event n°1
    Jugement
    Seconde partie



    L'eau recule. Lentement, doucement, l'onde reflue, ne serait-ce que partiellement. Elle ne disparaîtra pas si vite : elle continuera d'envahir la ville-basse pendant toute la semaine qui suivra, mais elle épargnera les quartiers les plus aisés et quittera bien vite ceux réservés aux éossiens. Ces derniers ne manqueront pas d'y voir un signe, sûrement, après cette journée qui les laisse sans certitude quant à leur avenir. La vie reprendra son cours, sans être entièrement la même : maintenant, elle ne peut plus l'être.

    La colère des natifs s'est opposée à l'incertitude des élysians, leur rage et leur peine à l'incompréhension et au trouble qui parcourent maintenant les rangs des altissiens et des caldissiens. Le calme qui reprend place dans la place des vignes, au fur et à mesure que les assauts se tranquillisent et que l'armée resserre les rangs, toutefois, n'est qu'une apparence. Le chaos a disparu, muant vers une rancœur sourde, glissée insidieusement dans les esprits. Elle semble presque palpable, dans l'air de cette place où il reste maintenant surtout des blessés et des volontaires venus leur porter secours. L'eau effacera les marques, mais pas les souvenirs.

    Les sirènes sont enfin pleinement réveillées, certaines se haussant même sur leurs deux jambes pour découvrir le monde qui les entoure. La rivière d'où elles viennent descend lentement, juste assez pour qu'enfin, l'on puisse apercevoir les grandes galeries aquatiques que l'on peut maintenant voir sous son onde. Des curieux s'attellent déjà à les observer ; jusque là, l'eau semblait pourtant dénuée de toute chose semblable. Les habitations sommaires de pierre qui s'y trouvent sont réapparues comme si elles n'avaient jamais disparues, comme si l'eau qui avait été tant de fois foulée les avait toujours abritées. L'incompréhension persiste, l'incertitude demeure. Aucune autre réponse, pourtant, ne viendra aujourd'hui, ni probablement demain.

    Et là, ce fut le silence.
    Résumé & Conclusion


    - Et voici le deuxième post de modération qui, comme prévenu, fait office de dernière apparition du staff pour cet event où nous sommes supposés agir le moins possible. Maintenant que la situation s'est calmée et que les émotions de tout le monde ont eu le temps de faire le grand huit, l'eau reflue partiellement. Une dernière surprise attend les habitants, toutefois : de véritables habitations marines en roche, certes très austères et superficielles, se trouvent dans la rivière qui parcoure Yggdrasil ! Le mystère est entier sur le comment de leur apparition, voir même le comment de leur disparition. Entre ça et l'apparition des sirènes, beaucoup commencent à se demander ce que la cité peut bien cacher d'autres...
    - Vous pouvez bien sûr, toujours poster. Simplement, ce post marque la fin des événements de l'event « modérés » par le staff. Vous pouvez bien sûr continuer à participer ou créer des sujets communs liés aux conséquences de ce dernier (comme les inondations, les besoins de soins, ect), que nous lierons dans la barre d'informations à droite ! N'hésitez pas, d'autant plus que ces RP rapportent plus de sicams et d'EXP que les autres. Dans tous les cas, merci à ceux qui ont participé et ceux qui participeront !

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    Zugement .

    S A Y O N A R A o/



    Mouais il n’avait pas vraiment pensé à ce qui allait se passé après avoir sauté sur le général de l’armée caldissienne, ben c’est vrai quoi, les soldats auraient pu prendre les armes dans le seul but de mutiler la grosse bébête des enfers, en voyant leur général pris de cours ainsi par un cerbère de plusieurs mettre de haut comme ça ? Oui c’était plausible, mais klaus ne voulait pas trop y pensé, ça c’était dans le pire des cas, et ce ne serait pas du tout optimiste de commence rà croire en cette version des choses.

    Bref, il était sur lui, entrain d’haleter comme un gentil tout, remuer la queue, lui faire des léchouilles et quelque petite tentative de câlin, il avait dû capté le message « j’te veux aucun mal, j’me soucis de ta sécurité enfin !! » et il semblait plus ou moins le comprendre, le magimorphe tourna une de ses têtes en direction du dragon, sauf que celui-ci… n’était plus là ? Tout cas plus sous sa forme de créature majestueuse, il est redevenu un simple humain à la merci des gardes de l’armée, Klaus s’en voulut un moment d’avoir préféré sauvé son « crush » plutôt que son frère d’arme d’il y a quelques minute, après tout c’est dans son équipe qu’il avait commencé.

    Il allait devoir assister à son arrestation impuissant, si seulement… Soudain, le natsume fut saisi entre des chaines, et entrainer dans une ruelle un peu plus loin, laissant un sentiment d’étonnement auprès des soldats prêt à le cueillir, ces chaines Klaus les connaissait, Joker était donc là lui aussi, non loin de là, Bon en même temps le connaissait, c’était sûr qu’il ne pouvait pas résister à une occasion de voir une effusion de sang, c’est tout lui ça… le Caldissien ne manquerait pas d’aller le remercier chaleureusement, mais plus tard, si jamais il s’en sortait ici.

    Le fait de détacher ses yeux vers lui, l’avait fait oublié d’être en alerte, en même temps les papouilles derrière l’oreille droite que le faisait Gabryel l’avait quelque peu… déconcentré ? Un parpaing arrivait, et des yeux de la tête qui devait justement recevoir le missile, il le voyait, il était prêt à subir le choc, bien qu’il était presque sûr, qu’une fois son apparence retrouvé, il ait un gros bleu sur la joue, toutefois, il ne subit aucun dégât, et vous savez pourquoi ? Parce-que il se trouve que par le plus grand des hasards, le magnifique presque quadragénaire au cheveux d’un blanc immaculé l’est protégé, de cette brique qui d’ailleurs l’avait touché à l’épaule, il ne put s’empêcher de lacher un petit soupir de soulagement.

    Son tendre visage n’avait rien, et pis une épaule endoloris, c’était quoi pour un général des armés ? Bien qu’il était impossible que Gaby le reconnaisse sous cette forme, il l’avait protégé, et cela jouait beaucoup dans sa propre estime de lui, la prochaine fois qu’il le verrait, il lui payerait une tournée, au détriment de son porte-feuille, m’enfin bon, la drague ça a un prix voyons.

    Attendez, c’est l’odeur du sang qu’il sentait là ? Mais celui de qui aussi proche ? Ohoh… cette brique ne l’avait pas… mmh qu’endoloris, un petit filet de sang commençait à s’échapper de lui, Inconsciemment Klaus commençait à lécher la blessure du général, mais celui-ci commençait à s’extirper de lui, & il n’allait pas le retenir même si il aurait bien aimé. Ils n’étaient pas seul après tout.

    Son regard avait changé, l’espace d’un instant, cet homme si fier, si fort, si sur de lui, avait laissé l’espace d’un instant ses sentiments reprendre le dessus, Rendant la vue que le cerbère pouvait avoir que plus belle. D’autant plus qu’il s’adressa à lui, non pas oralement, mais il avait très bien compris le sens de ses sentiments, et, il l’avait touché, vraiment ? Il aurait pu se perdre dans son regard, se détransformé la toute suite et l’embrasser, mais, Gaby le prendrait surement très très très TRÈS MAL, il est du genre pudique quand il s’agit de sentiment devant tout le monde. Ce sera pour une autre fois, en tout cas, Klaus ne pouvait pas être plus heureux dans une journée aussi sombre que celle-ci, cet homme était si spécial pour lui, si lumineux, si capital à ses yeux. Qu’il pouvait retrouvé la joie et le bonheur d’un geste.

    Bon & puis vous connaissez Klaus, quand il est émoustiller et surtout sous sa forme primitif, il est plus que simple de comprendre à ce à quoi il pense, surtout quand il est tout foufou joyeux, Il s’inclina légèrement auprès du général, lui laissant un dernier regard et s’enfuis au vers l’attroupement d’eossien encore déterminé a faire du grabuge, Klaus en avait finis pour aujourd’hui, et devait se concentrer sur autre chose, de tout aussi important, retrouvé Judith.

    Qui était quelque chose de plutôt aisé, puisqu’il vivait ensemble, c’était surement l’odeur qu’il pouvait le plus facilement percevoir, même mélangé entre mile autre odeur, il se mit donc à pister la trace, qui le mena bien loin des affrontements, dans le feu de l’action, il ne s’était même pas détransformé, ce qui lui valait quelque tête tourné dans sa direction, des gamins admiratif, ou à l’inverse des individus épouvanté de voir un magimorphe ainsi transformé sans aucune pudeur.

    Il s’était arrêter devant une porte, s’était assis et avait entamer de faire la chose pour laquelle il était le plus doué sous sa forme de chien des enfers : gratter une porte, faire sa moue triste, jusqu’à ce qu’on daigne lui ouvrir la porte. Alalala, il ne s’en passerait JAMAIS                                    .


     

    NiKlaus.





    Everyone.




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    Event n°1 Jugement
    Feat EVENT
    Après avoir dit au revoir à sa dernière cliente de la journée, la seule de la journée, avant de partir elle lui dit qu'il y aura quelque chose d'horrible dans le quartier éossien, elle n'aime pas les rumeurs mais cela avait l'air grave et après une petite hésitation elle décide d'y aller, après avoir fermé boutique. Elle lui fallut quelques minutes avant d'arriver. Tétaniser, elle comprit avec stupeur que c'était une pendaison. Quand elle le vit, accepté son sort, celle de mourir comme une vulgaire mouche. Quoiqu'elle ne le connaissait ni d'Ève ni d'Adam, elle ressentait un profond sentiment de rage, comme si, elle voulait le venger.
    Canalisant sa rage, un long silence retentit, elle avait compris, tout le monde avait compris, il était mort...
    - Personne n'a le droit de donner la mort à qui que ce soit. dit-elle dans sa barbe
    Un vibrement soudain s'invite puis devient une violente secousse qui en a fait presque tomber notre petite biche, en tournant la tête elle vit une petite vague qui ne devait pas être là. En regardant avec attention, Day vit des êtres magnifiques, mi-Hommes, mi- poissons, aux écailles éblouissantes c'était…DES SIRENES !
    - Oh! Je n’avais jamais vu de toute ma vie, ils sont magnifiques!
    Puis les ripostes commencèrent, entre les soldats et la population qui, pour se défendre jettent des projectiles sur les soldats. Un peu étourdi, elle se retrouve dans une guérilla, serrée et privée d'air, elle essaye de se dégager, sentant un vent violent dans les cheveux elle leva la tête et, PUTAIN un dragon, Damn un chien à trois têtes à côté assistant un enfant. Les pensées de Daynara sont les suivantes, et si je se transformais moi aussi, ni une ni deux, elle se transforma en biche mais pas n'importe quelle biche, en biche à dent de vampire!
    Elle devait défendre cette cause, coûte que coûte!




    résumé pour les flemmard :huhu :

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    >> Jugement
    Ça sent le poisson
    Quel désastre...
    Du haut d'un toit, je fixe la scène. Je ne suis pas venue pour l'exécution. Ce genre de spectacle morbide me révulse, alors je n'allais certainement pas venir. Je ne me suis même pas renseignée sur la culpabilité ou non de l'accusé : dans la forme comme dans le fond, je trouve le procédé dégoûtant. Pourtant, la panique s'était vite répandue dans les rues dès lors que « la vague » était arrivée, en même temps que... Des sirènes, visiblement. J'avais eu l'occasion d'en voir quelques unes lorsque j'habitais dans des villages côtiers, mais celles-ci ne semblaient visiblement pas originaires d'Altissia ou de Caldissia. Devant le chaos ambiant et général, je n'avais pas quoi su faire hormis « venir voir par moi-même », quitte à risquer de me faire repérer par des gardes un peu énervés. Apparemment, ils se sont pris des pavés et des attaques... Bah, bien fait. Ce n'est pas moi qui ira pleurer sur leur sort. Mais je sens bien que la tension est toujours grande. Les éossiens n'oublieront probablement pas ce jour de sitôt, et le constater me met mal à l'aise. Je ne vais pas dire que je ne saisis pas leur colère, mais... Cela ne me rassure pas. Et j'ai l'impression, persistante mais dérangeante, que la situation empire mois après mois. Oros, faites que cela ne dégénère pas...

    Montée sur les toits et debout, j'ai une bonne vision d'ensemble des environs, et surtout de ce que font les gens. Les gardes sont en train de se regrouper, s'interdisant d'attaquer, ce qui me fait plisser les yeux. Depuis quand n'en profitent-ils pas, eux, quand il s'agit de taper bêtement et sans avoir besoin d'avoir une raison... ? Cette constatation me perturbe autant qu'elle m'embête, comme si elle exigeait que je pense à des choses que je n'ai pas envie de prendre en compte. Distraite, je peux toutefois voir une ombre qui file en leur direction. Une jeune femme qui, soudainement, s'est métamorphosée en une biche et semble...
    ... Non mais je rêve ?!
    Hallucinée, je n'attends toutefois pas longtemps : immédiatement, mes pattes se transforment et, sous ma forme de panthère, je bondis d'un seul coup du toit au sol, me plantant devant la biche que j'accueille par un regard glacial et un grondement d'avertissement. Le dos rond, les poils dressés, mon feulement n'est toutefois pas agressif : il a un simplement valeur de prévention. Oros, si on m'avait dit que j'empêcherais des militaires de se faire attaquer... Grmbl ! Lentement, je reprends ma forme humaine pour toiser l'adulte, sûrement plus vieille que moi, avant de lui grommeler dessus.

    « Mais ça va pas bien ?! Tu veux finir dans une prison ? Parce que c'est comme ça qu'on finit dans une prison ! »

    Et croyez bien que j'en sais quelque chose, de mon côté. J'ignore ce que désire cette personne, et je me doute que ses intentions sont justifiées, mais... Sur l'instant, j'ai eu de l'empathie. Je ne sais pas trop pourquoi. Mon cœur a raté un mouvement, et j'ai senti le besoin de m'interposer avant qu'elle ne se mette inutilement en danger. Mon expression se fait plus tempérée et j'essaie, bien malgré moi, de faire de la négociation. Oh, Oros, pourquoi est-ce que je fais ça...

    « Je sais que ça pue, m-mais... La place se vide. Si tu fonces sur eux maintenant, quand ils n'attaquent même pas, tu vas droit aux geôles. Si tu veux être utile... Aide-les eux. »

    D'un mouvement de la tête, je désigne les sirènes. Je crois que de leur côté, ces derniers ont eu le choc de leur vie. Et bon sang, qu'est-ce que je suis en train de faire...
    Event n°1
    5 Avril 1001

    Spoiler :

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    Event n°1 Jugement
    Feat EVENT/ everybody( principalement Astrid)
    C’était une grande foule avant, de personnes pleines de rages envers le gouvernement, mais au fur et à mesure de la rébellion, les groupes se dissipent et s’enfuir, d'autres blesser grièvement par des projectiles de pierres destiné aux soldats, blesser, perdant du sang, sonné ou même évanoui. Les soldats eux, supervisés par leurs supérieurs.
    Cet acte odieux et horrible veut surement se faire étouffer et ne plus faire de bruit, disparaître, comme si de rien.

    Dans la fureur, je ne réfléchissais même plus, je ne savais même plus ce que je faisais, mon corps était piloté par quelqu’un d’autre qui n’était pas moi. Conduite automatique, l’instabilité fut. Comment me ressaisir ?! Que faire .! J’étais dans le flou… est-ce cela être aveuglé par la colère.

    Dans la foulée, j’entendis disparaitre, une personne assez courageuse qui en me regardant n’a pas eu peur, cette jeune femme était comme sur d’elle, plutôt petit même très jeune, elle avait le teint hâlé aux yeux hétérochromatique, pas très grande, plutôt fin et musclé.

    Tout mon corps, lui disait de ne pas m’approcher et de partir d’une bestialité que je ne connaissais pas, mais elle, elle s’en contre fichait, elle me disait des choses que je ne comprenais, en tout cas, pas tous les mots, c’est à ce moment-là, que j’ai repris conscience de mes actes qui représentait mon ignorance. Cette fillette avait raison, que diraient mes parents si je finissais aux cachots, sans avoir réussi ma mission, ma vie…

    Le ciel, que je suis bête d’avoir plongé la tête la première, par chance cette demoiselle était venu pour m’aider à m’en sortir.
    Puis, d’un mouvement de tête elle me montra les sirènes qui sont en état de choc. Enfin un objectif, les aider elle, je n’ai pas hésité une seconde.

    Avant de me diriger par celle-ci je lui fis un mouvement signifiant que je voulais le faire avec elle, La fille au teint halée, eu les yeux dans les vides, l’air pensif, je ne pouvais pas partir sans elle.
    -Avait-elle peur ?  pensais-je



    résumé pour les flemmard :huhu :


    LIBERTER!
    Event n°1 - "Jugement" - Page 2 D1o9

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    « Moine Shimomura ! »

    Le cœur battant à tout rompt, Howl se pensait perdu face aux lames des soldats dirigées contre lui. Mais il n'avait pas souvenir d'une armée à Yggdrasil. Qui étaient ces gens ? Que leur voulaient-ils ?.. Tant, tant de questions se bousculaient chez lui mais le chaos ne lui permettrait jamais de trouver des réponses maintenant. Immobile, il se résolut à les poser plus tard quand ce serait moins le fouillis et surtout quand il aura retrouver ses parents. Il espérait de toute son âme les retrouver. Il faudra qu'il revienne à la maison, qu'il s'assure qu'ils soient sains et saufs, et qu'il leur raconte ce qui s'est passé ici. Il ignorait qu'une millénaire était passé en réalité. Il ne le croira pas tout de suite quand on lui dira. Mais la silhouette du moine Shimomura qu'il a toujours connu lui apparaît comme un cadeau de la providence. Une bouée à laquelle se rapprocher. Sous ses yeux, il se transforma, le protégeant sous sa forme dragon en faisant preuve d'une rare violence qu'il ne lui connaissait pas. Mais ce n'était pas ce qui important à l'heure actuelle. Il se contenta de plaquer ses bras sur sa tête pour se défendre de d'autres prédateurs qui lui voudraient du mal. S'il était inquiet pour celui qui a été son professeur durant toute son enfance, il savait qu'il ne pouvait pas s'en préoccuper : c'était un adulte et un magimorphe avec de grands pouvoirs, il n'avait ne plus pas besoin de son aide. Mais Howl ne savait pas quoi faire. Son corps refusait de bouger et de répondre à ses ordres quand bien même il se doutait qu'il devait s'enfuir. Un hoquet lui échappa pourtant quand l'Eossien se retrouva aux prises avec des militaires, mais il parvint à s'en débarrasser et il retrouva finalement bientôt sa forme humaine. Ce n'est que lorsque Natsume lui demande de s'en aller que ses jambes se remirent à vouloir bouger et que sa queue de poisson se changea pour lui donner des membres humains. Ces derniers lui permirent de se relever pour s'échapper de la zone dangereuse, quand bien même il ne voulait pas laisser Shimomura derrière. Mais il ne ferait que le gêner, s'il restait là, se disait-il. Alors il obéit sans discuter et ne se retourna pas une seule fois.

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