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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Bring me to life .

    ♫Judith va pa-ni-quée♫



    Une délicieuse nuit de printemps, semblable à première vu aux autre mais pas celle-ci, quelque chose allait se passé, quelque chose d’incroyable, qui allait bouleverser plus ou moins la vie tranquille de Klaus qui d’ailleurs se trouvait dans une des nombreuses tavernes que comptait son quartier adoré, Il était en très bonne compagnie auprès de deux autres personnes qu’il avait rencontré un peu plus tôt dans la soirée, au départ le magimorphe les trouvait « coincé » mais après un défilé de verre alcoolisé, ils étaient devenus assez fun, apparement c’était deux jeunes magiciens conjurateur qui avait un important examen pour le lundi qui arrivait et apparement ils avaient tous déjà commencer a stresser

    Klaus avait comme à son habitude été très emphatique avec eux, après tout ils étaient encore jeune, avait-il déjà atteint la vingtaine ? En tout cas ils le lui avaient assuré être tous deux majeure. Klaus avait donc décider de leur donner un petit coup de main sur certain point qu’il auquel il avait du mal, ce qui était plutôt simple puisque c’étaient des novices et après les avoir un peu plus rassuré sur la chose, le petit groupe avait commencé a sympathisé et très vite le plus jeune des deux sortit de son sac un parchemin, celui-ci portait des inscriptions plus ou moins lisible, mais bon Klaus était plus ou moins bourré ? mais il avait compris le gros du sujet, enfin… il pensait ?

    Ce parchemin expliquait comment faire appel à une invocation, non pas à une invocation animale comme ceux dont il avait l’habitude de faire, mais une véritable invocation, celle de l’âme d’une personne, il en avait déjà entendu vaguement pensé mais était-ce seulement possible ? Bon il s’en foutait un peu quoi, mais apparement pas le jeune magicien, qui semblait très intrigué par le fait de réaliser ce sortilège mais c’était plus que clair, même sous l’influence de l’alcool qu’il n’était pas qualifié pour tenter un sort de cette envergure.

    Il ne se rappelle plus vraiment qui avait lancer le pari de réaliser soit-même le sort, mais au final c’est Klaus qui devait s’y coller, après tout, il n’était en rien obligé de sceller un pacte avec cette dite personne, il pouvait tout simplement l’invoquer et la jeter tout aussitôt, il prit le parchemin avec lui et s’en alla quittant ses nouveaux « amis » entre 3h et 4h du matin, il avait tituber jusqu’à son appart, zigzaguant et se cognant par moment contre les murs, il avait surement jamais autant abusé de l’alcool que cette nuit là. Lorsqu’il entra chez lui, il commença par se déshabiller se mettant à son aise pour dormir, cependant il se rappela juste avant de retirer son pantalon, le défi qu’il devait faire.

    Il se prépara alors à la cérémonie, d’abord un peu gauchement mais à force de le refaire, fit des tracés au sols plus ou moins droit, et au final on distinguait assez bien la forme qu’elle devait avoir, il récita alors les incantations, il était réellement et sérieusement entrain d’appeler un revenant, c’est fou n’est-ce pas ? Et tout ça sous l’abus d’alcool, il était plutôt bon mage même loin d’être sobre.
    À peine il eut finis, qu’il se sentit d’un coup très mal, plus mal que l’effet de l’alcool sur son organisme, il ne se sent plus respirer, l’espace d’un instant il se sent mourir peut-être ? Il ne sait pas vraiment, à cet instant précis, toute la magie qu’il avait en lui se consumme petit à petit dans ce rituel qu’il pensait maîtriser mais qui était possiblement au dessus de ses forces, il n’allait pas mourir, mais il n’allait pas apprécié les prochains jours.


    Il se réveille en sursaut, avec un mal de crâne qu’il méritait amplement, il était affalé sur son lit sur sa couverture, il ressent encore certaine courbature, se demandant ce qu’il avait bien pu faire hier, c’était-il battu avec quelqu’un ? Non il finissait bléssé la plupart du temps, Klaus n’était pas l’un des gars les plus résistant qu’il soit, mais alors qu’avait-il fait ? Il se lève, le creux de sa main sur ses yeux pour ne pas finir aveugler par la lumière, alors qu’il se dirige vers le salon, il entend quelque chose, un craquement sur le sol, le sol en bois de sa maison avait pour habitude de craquer par moment, ces dit endroit, Klaus les connaissait parfaitement et avait pris pour précaution de les éviter.

    Quelqu’un était dans son appartement, le magimorphe baissa sa main droite, la transformant immédiatement en une patte acérée, il y allait avoir du grabuge.     .


     

    NiKlaus.





    Zudith la muette.




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    C'était si vague si lointain et pourtant, si limpide, si...tangible. Au début il n'y avait rien. Juste du noir, du silence si silencieux qu'il n'en était même plus assourdissant. Aucune sensation, aucune chaleur, aucun froid, rien. Il n'y avait que des murmures sans sons. Puis est venue une voix, un souhait. Des image surgissent, vestiges d'une vie vécue, gâchée. Une femme, un homme, une jeune fille. Une douce chaleur réconfortante. Vient un vieil homme, frissons qui ne parcourt rien mais se ressentent. La peur, des tremblements sans secousses. Et puis, un poids, l'encombrement. Les frissons trouvent une colonne vertébrale à ronger, les tremblements secouent des bras et des jambes. Mais il manque quelque-chose encore, il manque un poids, il y a un creux. Mais maintenant, tout défile à une vitesse folle. Des sensations, positives, négatives mais bien vivaces. Des images, sa mère, son petit frère, une douleur atroce et un flash lumineux. Un coeur bat, son coeur. Dans un cri de terreur, une jeune fille ouvre les yeux, revenue d'entre les morts.

    Sa respiration est forte, bruyante, saccadée. Elle tombe comme si elle venait de s'écraser après une terrible chute. Des sensations de brûlures, douloureuses, extrêmement désagréables. Son coeur bat la chamade. Elle est par terre, tordue de douleurs. Elle a la sensation que son corps brûle et pourtant elle a froid, terriblement froid. Difficilement mais sûrement, ses mains se posent sur le plancher. La fille prends appui et se relève dans la douleur. Sa vision est brouillée, vacillante. Elle voit des murs, un toit, des meubles... Elle était persuadée d'être dans une ville minière il y a quelques secondes, elle et...

    Elle se relève d'un coup.

    ISAAC !

    Ses jambes ont à peine assez de force pour la maintenir debout. Elle se sent tellement engourdie. C'est comme si la jeune fille n'avait pas marché depuis des années. Elle boite, manque de tomber alors que son regard se jette dans toutes les directions. Elle est confuse, paniquée, épuisée, seule. Une multitudes d'émotions qui l'envahit, la dévore de l'intérieur. Malgré son état, malgré les lieux, malgré la confusion et malgré la peur, une seule chose la maintient à flot. Son petit frère, elle doit le retrouver. La jeune fille panique, incapable de le retrouver ici, elle commence à courir, à chercher désespérément une sortie. Où elle va, aucune idée. Elle agit sans réfléchir. Elle court jusqu'à se heurter à quelque-chose...ou du moins quelqu'un.

    Elle lève la tête, un homme et une main bestiale. Elle sursaute, lâche un cri, recule mais titube et tombe par terre. Ses yeux fuient vers le sol mais voilà qu'elle remarque quelque-chose... Sa jambe, son bras, non toute la moitié de son corps, brûlée. Surcharge d'émotions, Judith lâche de nouveau un cri alors qu'elle se traîne par-terre pour reculer, jusqu'à être dos au mur. Ses yeux apeurés fixent ceux de l'homme en face d'elle. Elle ne sait pas où elle se trouve, qui il est, ce qu'elle fait et encore moins où est Isaac. C'est comme si elle était incapable "d'être" correctement. Trop de trop. Elle reste figée, paralysée par la peur et la confusion.

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    Bring me to life .

    also Bring me some food plz



    Quand Klaus avait décidé de jouer la carte de l’homme magimorphe terrifiant prêt à repousser n’importe quel ennemie, il s’attendait franchement pas à tomber sur une personne.. comme elle ? Cette femme qui était présente dans son séjour, paraissait, très très EFFRAYÉE, cependant outre le fait qu’elle soit mystérieusement dans son salon, il y avait quelque chose qui préoccupait bien plus Klaus, un bras, une jambe, une partie du corps, non toute la partie gauche de la jeune fille était brûlé, calciné, mais que diable s’était-il passé pour elle ?

    Une chose était sûr, elle n’était pas là pour lui faire du mal, c’était évident, elle était tout simplement en état de choc, un phénomène qui arrive bien des fois sur le champ de bataille comme autrefois et comment fallait-il gérer ça ? Klaus avait la solution, Il avait fait retrouvé sa patte à son état initiale, s’était détourné de la jeune femme en PLS, il s’avança toujours une main posé sur son crâne essayant de « contenir son mal de crâne »

    Il était en quête de quelque chose, mais il n’avait pas d’idée précise, il voulait surtout mettre à l’aise son « hôte » et fouillait ses placards espérant tomber sur un met exceptionnel, pas de chance, la plupart étaient vide car Klaus avait comme qui dirait la flemme de faire les courses et ce depuis à peu près, quoi, 5 jours ? Faut dire qu’il mange énormément, et que les sicams ne poussent pas sur les arbres, OH et aussi les magnifiques bijoux qu’il s’était acheter cette semaine…

    Bon on divague, N’ayant d’autre choix, Klaus se jeta sur sa corbeille de fruit, qui elle était bien alimentée, puisque c’était surement la seule chose qu’il approvisionnait CHAQUE jour, et hier avant d’aller à la taverne, il était rentré avec des fruits et pas n’importe lesquels, des fraises OUI DES FRAISES, c’est triste, pour mettre à l’aise la nouvelle venue, il allait devoir partagé son fruit préféré, en tout cas la majorité, bon il avait pas le choix

    Il se rapprocha de nouveau de la nouvelle venue, qui d’ailleurs avait la même peau matte que lui, il posa doucement le plateau de fraise devant elle, et en pris une comme maigre consolation, cependant ce n’était pas qu’avec de la nourriture, qu’elle pourrait se sentir en confiance, non il fallait quelque chose, de doux, de chaud et de réconfortant, un câlin en gros, mais vous le voyez ? Un Homme tel que lui, avec la gueule de bois, respectueux des femmes, le même gars qui s’était présenté à elle avec sa patte bestiale prêt à lui trancher la gorge si c’était nécéssaire.

    Un idée lui vint, une meilleure idée que lui faire un calin comme sa, sans avoir son autorisation, ce qui serait très déplacé, non il allait invoquer quelque chose pour le faire à sa place.
    Les forces lui manquait toujours, logique au vu des événements qui s’était produit la veille, chose que Klaus avait d’ailleurs oublié, mais il allait s’en souvenir, enfin, quand il aura suffisamment décuvé en paix. Il invoqua un petit animal, tout mignon, un chaton, au pelage sombre, noir de jay et au yeux vert, oui une version réduite de lui-même en cerbère mais en chat, enfin en chaton, cette petite boule de poil se jeta malicieusement sur Judith voulant qu’une chose, des papouilles, Klaus attendit quelques instant qu’elle puisse retrouver le paix en elle-même et osa de parler, avec un ton le plus doux possible, il lui demanda :

    J’voulais pas te faire peur, fin un peu quand même… mais il se trouve que tu soit comme qui dirait chez moi, d’ailleurs c’est quoi ton p’tit nom ? moi c’est Klaus.

    Mouais bon, il y avait plus plaisant à dire mais il se voyait pas vraiment se dire « oé t’es chez moi, tu peux te barrer ? » Il espérait avoir parlé avec « tact » après tout si il ne savait même pas maîtriser l’art oratoire, il avait alors rien à faire avec sa profession actuel.           .


     

    NiKlaus.





    ZUZUZUZUZUDITH !




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    Elle ne comprends rien, ne fait plus rien. Tout se bouscule, tout cogite, son état de choc s'empire. La fille le fixe, en sueurs, respirant bruyamment, le coeur qui bat comme il a rarement autant battu. Et maintenant vient des douleurs de plus en plus vive sur toute cette moitié brûlée. Elle voit la main de l'homme devenir humaine et, il s'en va. L'idée d'être soulagée en voyant ça la frôle tout juste. Elle le voit partir, son instinct lui hurle que c'est pour appeler la garde alors qu'elle l'a bien vu se calmer. Ca ne suffit pas à la calmer, clairement. La petite commence à se recroqueviller, tête baissée, genoux pliés et bras croisés. Son regard est perdu dans le vide, ses yeux tremblants. Et puis, elle entends des pas, l'homme, il est là, à nouveau. Ses yeux cuivrés se lèvent dans sa direction, comme s'il allait lui sauter dessus. Il dépose...des ...Des fraises? ...Dans son état, la blessée ne comprends pas le geste. A vrai dire, son corps tremble tellement et, sur le coup de l'émotion, aurait limite pu frapper du pied le plateau. Elle est apeurée, triste, en colère, désespéré et complètement confuse. La jeune fille se recroqueville encore plus et détourne la tête, fuyant comme elle peut, avec les moyens du bord. Elle va craquer, exploser. ...Et puis des miaulements.

    Sa tête revient dans sa direction et sent un petit quelque-chose de tout mou, tout poilu. ...Un chaton? Un chaton oui, qui a bondit sur elle pour s'y frotter, pour des calins.

    ...

    La petite est bouche-bée, incapable de comprendre si c'était voulu ou non.

    Franchement? La première chose qui lui est venue, ça aurait été de le balancer sur le coup de la colère. Seulement, il y a eu quelque-chose de plus fort pour réussir à prendre le dessus. Elle tremble toujours, pâle, hébétée. Sa main brûlée s'approche du chaton, hésitante. Sans lui demander son avis, la petite boule de poil s'y frotte, ronronnant. Seulement, à peine effleurée qu'elle sent une vive douleur au contact, retirant brutalement sa main. Peut-être que c'était son état de choc mais, maintenant, la douleur lui revient...Et ça fait mal. L'inconnue serre les dents mais laisse la petite bête...Jusqu'à ce que cette dernière ne se dresse jusqu'à elle, miaulant, chouinant pour des câlins. La jeune fille déglutit, ça y est, elle culpabilise de le laisser en plan. Alors, de sa main valide, elle le caresse, timidement, maladroitement. De toute façon, c'est le chaton qui mène la danse vu comment il se frotte et cherche le contact. Il se met même à lui lécher les doigts. Elle sent son ronronnement, le petit chat a l'air à son aise. La blessée ne comprends pas. Elle veut fuir, s'en aller, trouver Isaac et sa mère, heh, même son père tiens. C'est idiot à dire mais, les plaintes du matou ont réussi à l'extirper de ses pensées, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Dans le fond, un peu de réconfort, ça lui fait du bien. Rien qui ne changera son état mais quand-même.

    Et puis l'homme s'adresse à elle. Elle n'a pas tout entendu, pas tout compris, toujours sonnée par la situation. Ce qu'elle a pu retenir c'est "chez moi" et "Klaus". Ça doit être lui? Ou son maître? ...Non, quelque-chose lui dit que non. Les yeux de la petite font un va et vient entre son regard et le sol. Elle ne dit rien. Incapable de dire quoique ce soit. Il n'a pas l'air de vouloir sa mort, ni de comprendre la situation. Et elle reste comme ça, dans le silence, avec le chat. Un chat qui semble lui servir de bouée pour ne pas boire la tasse de trop. Ses lèvres s'ouvrent, comme si elle s'apprêtait à dire quelque-chose, sans le regarder.

    ...J-...J-...

    Elle serre son poing brûlé. Elle ne peut pas rester comme ça. Elle doit trouver son petit frère.

    J-...M-I-mo-

    Elle s'arrête, son esprit s'éclaircissant. Elle n'est pas dans le village, elle est brûlée sur tout le coté et personne n'a l'air de comprendre la situation. Est-ce qu'elle...aurait été téléportée? Ou quelque-chose du genre? Oui c'est sûrement ça. C'est ce qu'elle se dit. Le flash, c'était donc ça. Isaac a forcément été téléporté aussi. ...Mais si elle est blessée alors lui... Elle se relève, le chaton sur le bras. Ses yeux sont grand ouvert, humides et terrifiés.

    I-m-Mon freu-mon frère! Elle se tourne à droite puis à gauche, cherchant une sortie, sans bouger pour autant.

    I-il-il-il- da-dan-g-bless-blessé- Elle baisse la tête, la crise revient. Sans attendre, elle dépose le chaton par terre et retourne d'où elle venait, en courant, paniquée, à la recherche d'une sortie. Il faut au moins qu'elle sorte, qu'elle sache où elle est, qu'elle sache où il est.

    Non non non-

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    Bring me to life

    ♫Wake me up, wake me up inside♫



    Sa première tentative d’approche avait bien commencé, car apparement le chaton avait sû attendrir quelque peu la jeune femme métisse, Klaus se réjouit un petit moment, il pensait que enfin sortie de sa torpeur, elle pourrait entamer la discussion et enfin lui expliquer ce qu’elle foutait chez lui, cependant ses mots, étaient encore fébrile, hésitante

    Sa première tentative était un échec, la femme semblait devenir de plus en plus lucide, et lorsqu’elle posa les yeux sur son bras, là ou le chaton était présent, elle semblait fixé quelque chose, ses brûlures ? Après tout c’est vrai que ne c’était pas jolie à voir et que la blessure semblait des plus fraiches, comment pouvait-elle s’être bruler ainsi ? Mais ce n’était pas la chose la plus surprenante, c’est surtout son regard à elle sur sa blessure, comme si elle le voyait pour la première fois, la pauvre quoiqu’elle ait fait hier soir, il la plaignait

    Elle était vraiment très très étrange. Cependant son objectif était clair, sortir d’ici et allez vraisemblablement « sauvez son frère » mais elle cherchait au mauvais endroit, car la sortie était de l’autre coté derrière lui. D’un claquement de doigt le magimorphe mit fin à son invocation, il se promit pour plus tard de le ramener, car comment ne pas succomber au charme d’un chaton ?

    Il se tourna de nouveau vers sa cuisine, allant chercher le kit de premier secours qui était placé au dessus de son frigo qui était d’ailleurs vide. Lorsqu’il tourna à nouveau la tête vers l’autre femme un peu zinzin, celle-ci s’approchait d’une porte qui menait en effet à l’extérieur mais donnait sur un balcon au dessus de la rue, elle n’allait quand même pas sauté du 2e étage ? En tout cas si c’était le cas, elle avait du cran.

    Bon juste au cas où d’éviter d’avoir la rue en contrebas tapisser de rouge écarlate, il haussa la voix malgré son mal de tête et lui adressa :
    Cette porte te permettra de te rendre sur mon magnifique balcon, mais évite de sauter de là s’il te plaît, &… si tu m’laisse t’administré les premiers soins, mettre des bandages on pourra ensuite voir un doc’ et tu pourras ensuite te lancer à la recherche de ton frère, okay ?

    Elle voulait sortir et lui, l’aider du mieux qu’il pouvait, il s’approcha doucement de son « hôte » et lui jeta une regard du genre : Je peux, tu ne vas pas fuir ni hurler comme une hystérique ?

    Attendant sa réaction il tenta de détendre l’atmosphère il lui lança donc :
    Ça t’arrive souvent d’apparaître cher les gens où occasionnellement quand on te demande ?   mouais j’vous accorde il y avait mieux, mais bon, il se posait des questions quand même, il avait le droit de savoir ce que cette ravissante jeune femme faisait dans sa baraque ?
    il continua sans attendre ce « monologue »
    Dit d’ailleurs, t’habite où sur yggdrasil ? Et t’es de quelle origine ? de vue, je me risquerais à dire caldissienne, j’ai faux ? En tout cas tu sens super bon ! tu m’rappelle le desert & les oasis de caldiss… t’es là depuis peu nan ?

    P’te qu’elle était tout simplement et complètement bourrée hier soir et qu’elle s’est retrouvée dans mon appart ? Ai-je bien fermé la porte hier ? oh mon dieu, heureusement qu’aucune personne très bizarre m’a suivi hier, car sinon…
    Bref, en tout cas elle ne semble pas avoir vomi, pas comme moi hier, mais bon c’était en haut de mon balcon, c’était ça ou salir son sol, et il a tout nettoyé y’a deux jours, donc no way. Pourvu qu’aucun passant ne s’est prit cette « mixture » sur la tronche, bon bas, sorry not sorry hein      


     

    NiKlaus.





    Judith my love.




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    Elle entends sa voix, l'inconnu qui tente de lui adresser la parole, mais elle s'en fout. C'est juste un fond sonore. Peu importe ce qu'il dit, peu importe si son corps est carbonisé, Isaac, il a besoin d'elle. Il faut qu'elle le retrouve tout de suite. S'ils se sont vraiment téléportés alors il ne doit pas être trop loin pas vrai? Une seule téléportation ça ne peut pas emmener à deux endroits différents hein? La porte devant elle, sans attendre elle l'enfonce...Tout ça pour devoir s'arrêter en urgence dans son élan pour ne pas tomber dans le vide. Son ventre se cogne au bord du balcon, son regard vautré au sol tout en bas. Deux étages, il manquait plus que ça. Une fois de plus, elle entends l'autre lui parler au loin. Elle se tourne sèchement dans sa direction, écoutant à peine ce qu'il dit cette fois. Apparaitre? Yggdrasil? Soins? Elle fait un pas en arrière, secouant la tête. Non, pas maintenant, si elle est dans un tel état alors lui...

    La petite ignore complètement l'hôte qui s'approche et, ni une ni deux, elle passe par-dessus le rebord du balcon. Son bras et sa jambe lui font mal mais elle ne peut pas s'arrêter, ne doit pas s'arrêter. Jouer les acrobates, elle a toujours fait ça avec Basmath. Reste à voir si elle n'a pas rouillé. Ses mains s’agrippent là où elles peuvent sur le mur à coté. Les points d'agrippe trouvés, elle commence déjà à descendre petit à petit. Elle a déjà fait ça des tonnes de fois. Il faut juste qu'elle ignore la douleur. Elle se soignera que lorsqu'Isaac sera en sûreté. Ca va le faire, il faut juste qu'elle se dép-

    AAA-

    Son pied s'est tordu de douleur, faite perdre le point d'accroche...Et elle chute, à mi-chemin. Par pure chance -pour une fois- elle s'écrase sur des sacs de farine, dans une charrette qui passait là pile au bout moment. Sonnée, secouée mais pas découragée, elle se relève douloureusement, titubant. Difficilement, elle s'extirpe de la charrette pour tomber par terre, devant une multitude de passants. La petite relève la tête, toujours à terre pour voir enfin voir là où elle se trouve. Des gens l'ignorent, d'autres la fixent, certains l'évitent. Elle voit même un enfant la regarder, la pointer du doigt à dire à sa mère "pourquoi la dame elle est toute noire et blanche" alors que cette dernière lui prends la bras pour l'emmener loin du phénomène de foire. La petite est confuse, paniquée, incapable de comprendre ce qu'il se passe. Ses yeux apeurés qui vont dans toutes les directions puis son corps tout entier qui se tourne ici et là. C'est quoi cet endroit? C'est quoi cet arbre tout au loin? Ces gens? Ce n'est pas Caldissia. Où est papa? Maman? Isaac...?

    Ses jambes tremblent, perdent de leur force. Elle qui s'était relevé, la voilà de nouveau genou à terre. Sa chute l'a ramenée sur terre, dans tous les sens du terme. La peur sape ses forces, l'adrénaline en pleine descente. Un horrible frisson dans le coeur, comme un blizzard. Une douleur en réalisant ce qu'il se passe. Que son inconscient admet qu'elle ne peut rien faire. Qu'il est trop tard, qu'il n'est pas là, que personne n'est là. Tout ce qui lui est arrivé il y a quelques minutes, envolé, disparu. Isaac n'est pas là, son coeur le sait. Tant bien que mal, elle se relève, ses jambes la font reculer pour se plaquer contre le mur, à regarder tout le monde, essoufflée. Et elle fuit dans la première ruelle sur le coté. Toute juste à l'écart de tout ça, isolée, seule avec elle-même, elle se laisse tomber à quatre pattes. Ses yeux humides, sa vision brouillée qui ne voit que sa main et une autre qu'elle n'arrive même pas à reconnaître. Elle n'arrive même pas à s'horrifier de son propre état. Elle est juste à terre, abattue, ses nerfs vaincus.

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    Bring me to life  .

    Call my name and save me from the dark /PAN/




    Dire qu’il avait vraiment cru, jusqu’au dernier moment que ce qu’il avait prévu allait fonctionner, imaginez sa stupeur quand il vit, la gitane avait enjambé sans aucune pression la rambarde du balcon, et se lançait dans une véritable épreuve d’escalade, Klaus se précipita à son tour au rebord de son balcon, souhaitant plus que tout observer la progression de la jeune femme, Il avait bien entendu peur pour elle, mais il ne pouvait qu’admirer son courage de braver un si grand danger, à moins que cela soit sur le compte de l’inconscience ? Peut-être bien, mais il s’en fichait elle le faisait.

    Il pourrait même commencé a jouer les supporters, l’acclamant pour chaque petit pas qu’elle faisait, il trouvait l’idée amusante, mais il n’allait pas jusqu’à la concrétisé. Soudain ce qui devait arrivé, arriva, sans surprise Klaus de ses prunelles vertes vit la jeune femme tombée, après un mauvais placement de son pied, qui devait possiblement être tordu à présent. Par chance, un chariot contenant énormément de sac de farine passait juste en dessous, elle avait échappé à une chute qui pouvait s’avérer mortelle.

    Malgré lui, malgré les circonstances qui s’avéraient assez grave, un sourire apparût sur le visage de Klaus, il ne devrait surement pas, mais la voir, ainsi cette femme qui déjà était vêtu de blanc, ayant une couleur de cheveux claire, se retrouve totalement en blanc, était de quoi se fendre la poire, ici et maintenant. Mais bon, il allait se retenir, et rire de manière « discrète »

    Au vue de sa corpulence, elle devrait toujours être en vie, mais encore plus sonné qu’avant et en prime avec la présence d’une vive douleur dans la plupart de ses muscles, Elle lui compliquait vraiment la tâche, mais bon, il ne pouvait pas en vouloir à une personne qui a pour seul objectif de retrouvé sa famille.

    Toutefois, juste avant de descendre en bas de la rue, NiKlaus allait se vêtir d’au moins quelque chose pour sortir, quand bien même il était assez libertin sur les bords, l’idée d’aller torse nue en pleine rue aussi bondée qu’est le quartier des loisirs, était déplaisante. En passant dans sa chambre, il faillit glisser, car en effet, un parchemin se trouvait, au sol, il s’accroupit afin de le récupérer, puis surement le placé sur son bureau, cependant, il y jeta malgré lui un coup d’œil.

    Ce papier, traitait d’une invocation, pas une simple invocation animale que Klaus savait et maîtrisait plus que bien, c’était quelque chose de bien plus titanesque, c’est  seulement après une lecture partielle et rapide, qu’il fit le rapprochement. Hier soir, il était plus que déchiré, privé de son libre arbitre, mais il avait tout de même la puissance nécéssaire pour effectuer le rituel.

    Ceci expliquerait, sa présence dans son appartement, son odeur encore fraîche de caldissia & surtout, le plus important, sa confusion persistante, le fait qu’elle cherche son frère…. Mais elle est morte, en tout cas, elle l’était, mais elle ne se souvenait pas de sa propre mort.

    Plus encore, Klaus se sentit d’un coup très très honteux, d’avoir invoquer un être du monde des morts, néanmoins, il ne pouvait s’empêcher de se dire quelque chose : lorsqu’un invocateur invoque une invocation humaine, les deux parties désirent tous deux quelque chose, l’un ne peut y renoncer sans gouter au repos éternel, et l’autre encore vivant, souhaite en contrepartie son l’aide du revenant pour ses propres motivations.

    Cela pouvait se révéler très triste, lorsque l’invocateur était une sale personne, qui réduisait par moment son invocation au rang d’esclave, lui laissant la sale besogne, Il avait déjà lu un livre là-dessus, maintenant la question était-ce : tiré d’une histoire vrai ou simplement fictif ?
    Enfin, bref il avait désormais tout les éléments de réponses pour l’aider convenablement cette fois-ci.

    Il descendit les escaliers du bâtiment en trombe, et sortit bien assez vite dans la rue, toutefois, elle n’était plus là, mais heureusement, pour lui, son odorat de clebard allait lui servit une nouvelle fois.
    Il n’eut aucun mal à la retrouvé, dans une ruelle adjacente, elle était là, toujours parsemé de farine par endroit, elle semblait être au bout de ses limites autant sur le plan physique qu’émotionnel.

    Saurait-elle se montrée plus compréhensive cette fois-ci ? Il n’en avait aucune idée, mais le caldissien n’était pas prêt à jeter l’éponge, mais comment diable allait-il la calmer ? Pour l’heure, il s’approcha avec discrétion et sa plaça contre le mur juste en face d’elle, essayant de caler une sorte « d’espace personnel »

    Il lui parla d’une voix qui reflétait assez bien son impatience :
    C’est triste à dire, mais tu as atteint tes limites et maintenant que vas-tu faire ? Tu te penses sérieusement capable de retrouver ton frère, dans une ville dont tu ignore tout ?
    Oui bon, il était un peu cassant mais c’était vrai quoi, il s’accroupit, toujours vers la jeune gitane et lui dis cette fois-ci d’un timbre plus doux :
    Si tu penses qu’il y a un espoir pour que ton frère soit encore de ce monde, je te crois, et je suis prêt à t’offrir mon aide si besoin, en particulier dans les recherches, après tout j’suis un fonctionnaire et au vu de mon titre d’émissaire, j’pourrais facilement accéder au archives approprié, donc ça devrait pas être très compliqué… & pis j’imagine qu’on peut se considérer de « partenaire »

    Il mit fin à cette phrase « sérieuse », laissant tomber à portée de la femelle le parchemin narrant les informations sur les invocations, lui laissant le choix de le lire, maintenant ou rester dans l'ignorance, après tout il avait tendu la perche, elle mordra peut-être à l'hameçon et analysera le parchemin que le magimorphe avait prit soin de prendre avant de sortir et passa à autre chose.
    Bon sinon, tu t’en étais grave bien sortit pour descendre par le balcon, même si entre nous, je n’aurais jamais eu le cran de le faire.

                                       .


     

    NiKlaus.





    Judith l’inconsciente.




    ©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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    Pas une seule réaction, pas un seul changement qui s'occure même alors qu'elle entends des pas allant dans sa direction. Elle a arrêté de trembler et reste là, immuable. Une ombre se projette sur ses mains. Sûrement l'autre de tout à l'heure. Oui non, c'est bel et bien l'autre. Sa voix, elle la reconnait. Il parle, débite des mots qui ne font qu'en rajouter une couche. Ouai elle a bien vu qu'elle avait atteint ses limites. Ça faisait des années qu'elle était à bout de toute façon. La petite ne relève rien, pas même la tête. Cependant, même de là, elle peut remarquer des genoux pliés orienté vers elle. Et lui, il continue, voix douce ou non, ça ne change pas grand chose à la dureté de la situation. Son frère ci, son frère ça... Des images lui reviennent. Le village, l'attaque, sa mère, Isaac, l'explosion. Des pensées intrusives et incessantes. Et le dernier et infime espoir qu'elle aurait pu encore avoir s'envole alors qu'un parchemin s'écrase.

    Elle n'en fait rien, le temps d'une poignée de secondes en tout cas. Gauchère, elle tente de ramener la note jusqu'à elle mais au contact, une vive douleur à la main. Celle brûlée, l'adrénaline en chute libre, la douleur venant de ses blessures lui vient. La métisse laisse tomber et s'en va plutôt prendre l'objet de la main droite. Elle a du mal à lire "à quatre pattes" comme elle est mais, elle s'efforce de déchiffrer les tâches d'encre qui forment des lettres. Et là, c'est le frisson, le plus froid, glacial et horripilant qu'elle ait pu avoir de toute sa vi-...

    Ses mains quittent le sol alors qu'elle se redresse à peine, genoux à terre, dos courbé et tête baissée, regard dans le vide. Elle laisse tomber ses bras, batterie complètement à plat. Une lueur dorée se dégage de ses yeux. Ce qui était carbonisé s'effrite et tombe, révélant les brûlures au troisième degré, comme si elles venaient juste d'être faites. Pourtant, elle n'est pas plus endolorie. Et puis, une sorte de brise qui virevolte autour d'elle, très légère. Comme si la magie s'émanait sans vraiment se manifester. Puis plus rien. Tout redevient calme, presque figé dans le temps. Mais, finalement, d'une voix basse, monotone-

    Sert à rien. Il est mort... Tout le monde est mort.

    La lumière dans ses yeux s'éteint. Ses yeux sont perdus, vide, éteints. Elle ne fait plus rien, quasi-catatonique. Quasiment oui, comme par réflexe, son bras valide vient prendre celui qui est brûlé. Sa main valide resserre sont emprise. La douleur, elle s'éveille en force. Pas de cri, pas de pleurs ni de gémissements. C'est tellement vif et soudain qu'elle se braque, se recroqueville comme une enfant et se laisser écraser par-terre. Cet homme, elle aurait dû l'écouter, elle aurait dû rester à l'intérieur, se faire traiter les blessures, pleurer un bon coup et voir tout ça sous un jour plus limpide. Tout parait tellement irréel, improbable, elle ne doit même pas réaliser la moitié de ce qui lui arrive. Tout juste y a-t-il une très faible voix qui s'échappe, s'achevant dans un murmure.

    J-j-e j-veu-rent-rer...

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    NiKlaus
    Zudith
    Bring me to life
    Omg mais j’ai trop voulu donner des gifles à judith :lol:
    NOMBRE
    VORNAME

    Il avait beaucoup parlé, à l’égard de la jeune invocation, de sa toute nouvelle identité, l’avait même proposé son aide dans sa quête farfelu pour retrouvé sa famille, il pensait honnêtement qu’elle allait se relever, nourri par l’espoir de les revoir un jour, mais une nouvelle fois il se fourvoya complètement, elle avait finalement jeter l’éponge, elle prononça sa première phrase complète sans un bégaiement, cependant celle-ci était froide, emplis d’une tristesse tout à fait palpable.

    Elle avait semble-il renoncée, mit fin à son objectif de retrouver sa famille, belle et bien vivante. Il est vrai que sa situation était complètement désespérée, qu’entre son vivant et maintenant pouvait s’écouler des mois, des années ou pire encore des siècles, mais quand même, elle n’en savait rien ? Et si cela ne faisait que peu de temps ? Que sa famille ne savaient même pas pour sa mort ? Enfin ??

    Elle allait abandonnée là toute suite ? Il n’en revenait pas, si elle est là aujourd’hui, revenue d’entre les morts c’est grâce à ça, son envie de revoir sa famille, comment pouvait-elle ? Il serra les poings, tandis que la nomade perdait de plus en plus l’énergie si débordante qu’elle possédait en début de journée, semblait à présent s’être envolée très loin, il lâcha d’un ton acerbe :

    Alors ? c’est comme ça ? tu vas juste jeter l’éponge et te morfondre comme ça ? j’comprends que sa puisse être dure pour toi, de revenir à la vie comme ça par un tour de magie de ma part, te rendre compte que… ton frère est mort et que le reste de ta famille aient eux aussi connu le même sort, mais en es-tu sur ? sûr à 100% ? mais merde à la fin, t’es caldissienne ! tu vas te limiter à ça ? tout à l’heure tu étais prête à tout pour les retrouver, les serrer dans tes bras, t’as même sautée d’un balcon BORDEL et t’abandonne ?

    Oh que oui il avait perdu patience et avait laissé sa colère prendre le dessus, voir une attitude de ce genre le débectait oui, totalement. P’tete bien que ce n’était pas la meilleure façon de réagir avec elle, mais bon, depuis tout à l’heure il jouait les gentils et les résultats n’était pas mieux, alors pourquoi ne pas passer à cette méthode ? Mouais non… il commençait à regretter aussitôt ce qu’il avait dit, cela n’était pas des plus plaisant à entendre, elle était désorientée, COMPLÈTEMENT, et allait devoir faire face à un deuil plus que conséquent qui pourrait bien la pulvériser sur le plan psychologique mais ENFIN QUOI.

    Euh, elle veut rentrée, mais ça veut dire quoi ça ? Chez lui ou son chez elle ? Mais ça doit être au fin fond de caldissia en plein désert non ? Quoique théoriquement être un.e nomade signifie que… bon tu réfléchis trop klaus, agit maintenant.
    Après l’avoir toisé rapidement, il en déduisit que ce serait compliquée pour elle de marcher, mais bon, heureusement qu’il disposait de la force nécéssaire pour la porter. Il entreprit de la portée sur son dos, sans dire un mot bien sûr, il avait parlé sur un ton bien trop cru auparavant, il ne voulait pas d’avantage la blesser.

    Il commença ainsi à marcher pour le voyage retour non pas dans sa demeure, mais au grand hôpital dans la ville basse là où ils pourront la soigner CORRECTEMENT, pour une fois que son médecin n’allait pas le soigner lui après avoir fait le casse-cou, héhé il allait avoir une petite surprise. Au final, le chemin semblait incroyablement long, l’invocation n’avait pas piper un seul mot et il faut l’dire que Klaus se sentait un peu coupable de lui avoir parler sur ce ton, et si méchamment, il savait plus que quiconque que crier sur quelqu’un n’allait pas faire AVANCER la situation. Enfin bon, lorsqu’ils arrivèrent à l’hôpital, Klaus avait directement demander à un personnel soignant d’aller chercher quelqu’un pour des brûlure au 3e voir 4e degré. Après que lea infirmier.e eut vu l’étendu des dégâts, iel était partit chercher la personne la plus à même de soigner ça.

    Pendant ce temps le magimorphe resta auprès de la nomade, d’une pour l’empêcher de détalé si elle en avait l’objectif et de deux pour lui offrir un soutient ? Il ne se risqua pas à la touché par contre, qui sait comment pourrait-elle réagir, il décida donc de faire une chose, certaine mineure mais qui pouvait peut-être elle la soulagée, il invoqua de nouveau le minuscule minou de tout à l’heure,

    Cependant elle ne semblait pas avoir un semblant de réaction, elle s’était retranchée tout au fond d’elle et Klaus ne pouvait rien faire. Il ne pouvait que s’en vouloir d’avantage. C’est au même moment que le médecin et son équipe prit en charge judith, klaus se leva pour les suivre, mais on lui ordonna de rester ici à patienter et qu’il ne ferait qu’entraver leur travail et qu’on le contactera quand se sera fini ou s’il y avait une quelconque complication. il ne demanda pas son reste.
    Il l’a vit, s’en aller au loin, l’air misérable, les poings serré, deux profonds sentiments se bousculait dans sa tête, l’une était la peine, et l’autre la froide colère, envers lui-même.

    Une ou deux heures passèrent, que klaus avait passé en marchant à l’extérieur ou restant longuement assis dans la salle d’attente a observer le plafond, soudain quelqu’un s’approcha de lui, lea infirmier.e de tout à l’heure, qui l’a conduisit à la chambre de la jeune nomade.
    Il toqua avant d’entrer, laissa quelque seconde de répit, si celle-ci voulait répondre ou non, et poussa doucement la porte.

    Elle se trouvait sur le lit, a regarder dans le vide, Niklaus s’assit sur un des tabourets prévu pour les visiteurs, il avait longuement chercher ses mots durant ses dernières heures et se lança enfin, d’abord dans un murmure assez audible pour les deux tout en fixant le sol, honteux :
    J’suis qu’un grand con finis à la pisse.
    Pas très flatteur pour sa personne, mais là toute suite, il en avait clairement rien à battre pour sa fierté, il devait recoller les morceaux, du moins ce qu’il pouvait.

    J’aurais pas dû, te crier dessus comme je l’ai fait, c’était con, digne d’un abrutit de ma trempe. (il soupira un bon coup) Ce que j’essayais de dire tout à l’heure… c’est que.. tu ne devrais pas perdre espoir, tu n’as aucune certitude sur leur mort, écoute, si tu es revenues d’entre les mort, c’est par mon action, mais aussi par la détermination de ton âme, tu voulais les revoir plus que tout, c’est ce qui empêchait ton repos éternel après tout.

    Il en avait finit, voilà c’est cette misérable phrase auquel il avait si longtemps cogiter dans son esprit, de toute celle qu’il avait murement réfléchi, c’était la plus représentative. Mais il n’avait pas encore finit, pas tout à fait.

    Tu sais, si tu décide d’être le plus loin possible de moi, je comprendrais tout à fait, si tu le souhaite, je peux partir et ne plus jamais te revoir.

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    Plus un geste, plus un mot, plus d'étincelle de vie de sa part. Le corps est là mais Judith est perdue ailleurs. Figée dans le temps, dans une autre vie, celle où elle a échoué. Chaque mot, chaque remarque, chaque virement de tonalité, Judith n'a raté aucun dires de Klaus. Seulement, aucune réaction, désespérément impassible même face au plus blessant. La mate ne remarque qu'à peine qu'on l'embarque ailleurs. Beaucoup de choses arrivent, se déroulent sous ses yeux sans qu'elle ne fasse quoique ce soit. Au début ce n'était que Klaus, et puis elle a été embarqué par des gens, des médecins? Sûrement? Elle ne cherche pas à savoir, ni à se débattre. Les personnes l'ont emmenés dans un bloc, et on dû regarder l'étendue des dégâts sur tout son corps. Elle ne s'en rends pas compte mais c'est sûrement la première fois que les médecins ont dû voir une brûlure aussi grave, de cette ampleur, sur une telle surface, et la personne toujours en vie. Tout ça, elle n'en sait rien. Elle a dû s'évanouir d'épuisement en cours de route.

    Mais voilà que ses yeux se rouvrent, comme si elle n'avait fait qu'une petite sieste de quelques minutes. Un lit, une chambre vide, isolée. Elle ne remarque même pas qu'elle est passée de ses vêtements habituels à une tenue de patiente, la vaste majorité de son corps recouvert de bandages noirs et épais. Manque d'énergie, manque de volonté, manque d'envie de vivre, Judith reste "là" sans rien faire, regard perdu dans le vide. Son esprit commence à se raviver, à redescendre sur terre. Ce qui paraissait si irréaliste, son esprit incapable d'assimiler, elle le sent maintenant. Un vide, un vide immense, à la douleur lancinante. Elle entends quelque-chose frapper à la porte mais elle ne réagit pas. La morte est trop occupée par ses pensées, des pensées qui ne se tournent que vers ce vide douloureux...Et des flash de ses derniers instants, de son petit frère...

    La personne de tout à l'heure, "Klaus". Aucune réaction venant de Judith, toujours isolée au fond d'elle-même. Mais elle l'entends. La métisse l'entends lui et ses mots plus raisonnables, plus posés. Ce qui l'a empêché de trouver le repos éternel? Elle n'en sait rien. Elle ne sait plus ce qui lui tramait dans la tête avant de mourir. La seule chose limpide, c'est son sacrifice, et son petit-frère. Des images qui tournent en boucle pour lui rappeler. Peu importe ce que Klaus peut lui dire, une partie de sa famille est morte, et ne reviendra jamais. Il veut être bien plus compréhensible, elle le sait même si elle ne le sent pas. Pourtant, les mots ne font que remuer le couteau dans la plaie. Judith reste toujours cruellement impassible, toujours dans le vide. Et puis, après un lourd silence, surgit de nulle part-

    P-

    ...V-v-vu; m-ou-mour-rir...


    Un autre silence pesant et puis, une inspiration profonde mais saccadée et pénible.

    P...

    P-po-our-qu-quoi m-m-m'-av-avoir r-ra-me-née à la v-v-vie?


    C'est faux ce qu'on lui dit. Plus rien ne la retient. Elle ne se souvient pas de qui ou quoi qui aurait pu la retenir dans ce bas-monde. Elle n'a plus rien ni personne et pourtant, on la condamne à vivre. Elle veut mourir.

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    NiKlaus
    Judith la muette
    Bring me to life
    ptdr l’optimisme et klaus = :hug:
    NOMBRE
    VORNAME

    Cette femme, elle ne ressemblait en rien à celle qu’elle était en début de journée, elle est vide, plus aucun éclat ne parcoure son regard, après le moment hystérique vint alors le moment calme, de la réflexion, là ou elle réalise qu’elle est revenue d’entre les morts surement ? Et possiblement d’autre chose, il n’était pas dans sa tête après tout.

    Il avait dit quelque chose qui l’avait à peine fait réagir, depuis, un silence pesant régnait en maître entre eux, il ne se voyait pas juste partit, et l’a laisser là, il se sentait complètement responsable d’elle, après tout, c’est lui qui l’a invoqué et en outre… leur vie sont maintenant lié. D’ailleurs il se sentait fatigué, surement les retombés de l’excitation, invoquer un animal c’est une chose mais une personne… cela demande de l’expérience ainsi que de l’énergie.

    Il lève la tête subitement vers la convalescente, il aurait juré avoir entendu quelque chose, il l’a regarde sans comprendre, elle se relance, toujours dans des bégaiements, vu mourir ? Qui ça ? Des gens ? C’était son cas aussi, mais où voulait-elle en venir ?
    Elle n’en dit pas plus, elle se ferme une nouvelle fois mais pour reprendre sa respiration, de manière brusque. Sa question glace le sang du magimorphe, pourquoi ? Car il n’avait pas de réponse précise.

    Il ne savait pas ce qu’il pouvait bien avoir en tête à ce moment là, il était complètement bourré… bon… ben comme quoi faut assumer.
    Hum… comment dire… je-je n’avais pas vraiment de raison, pour être 100% honnête j’étais pas très sobre lors des faits.
    Il n’était pas gêner d’être un alcolo, non il était gêner lorsqu’il faisait une connerie sous l’influence de l’alcool et ça c’était UNE ÉNORME CONNERIE. Il faut vraiment qu’il pense à demander à l’un de ses amis de le tenir en laisse carrément lorsqu’il est dans un bar.

    Toutefois… oui il continu vraiment cet imbécile, sa main sur sa nuque, le regard fuyant regardant le plafond, il continu.
    Je ne le regrette pas. Dans le sens où… j’ai réussi a faire revenir un mort, en général lorsqu’un mage fait ça, la plupart du temps c’est sous la forme d’un nécromate que reviens la personne défunte. Or là… tu peux marcher, rire, bouger, parler, tu n’es en rien impacté physiquement hormis tes brulures…
    Et puis je reste persuadé qu’au fond… tu souhaitais juste revenir, enfin t'es jeune ! Tu n'aurais jamais dû mourir si tôt...


    Il ne savait franchement pas pourquoi il disait ça, pour lui montrer les beau cotés de la vie ? de tout ça ? pour se justifier peut-être ? c’était con, si con. Elle ne semblait vraiment pas très heureuse d’être en vie là toute suite, elle était juste VIDE, sans émotion. T’es juste égoïste.
         

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    Toujours figée, clouée sur le matelas comme si c'était son lit de mort, elle attends sans attendre la vérité. Et la vérité...Judith plisse les yeux, abattue, encore plus qu'avant. De toutes les réponses du monde, elle ne s'attendait pas à "ça". Elle est morte, un cadavre anonyme parmi tant d'autres mais on lui a refusé le repos...Juste par accident, parce qu'un type était trop bourré. Revenue à la vie par erreur... Judith enfonce l'arrière de sa tête dans l'oreiller, à juste, fixer le plafond. Elle a juste envie, de rester seule, au moins cette nuit. Seule avec rien. Mais ce "Klaus" vient en rajouter une couche.

    ...


    ...Marcher? Rire? Bouger? Parler?? Pas impactée physiquement??? Revenir? Jamais dû mourir si tôt? Ça y est, il y a quelque-chose d'autre qui vient piquer dans le vif le coeur à peine battant de Judith. Rien de plaisant. Un couteau qu'on remue dans la plaie mélancolique. Les yeux de Judith commencent à luire, de l'humidité arrivant très lentement. La bouche qui montre très lentement des signes de spasmes. Lentement, difficilement, elle commence à se tourner, dans la direction opposée à Klaus.

    I-isa-ac a-aurait j-jam-jamais dû m-mou-mourir si t-tôt. La voix commençant à dérailler, étouffée. C'est déjà beaucoup de force qu'elle puise juste pour dire ça.

    Et puis elle s'allonge enfin sur le coté valide de son corps. Les brûlures lui font mal, terriblement mal, mais elles paraissent fantomatique comparées au reste. Un silence à nouveau, mais un silence brisé, une fois de plus.

    Laisse m-moi...

    Sa voix enrouée trahit les larmes qui commencent à couler. Des pleurs sans sanglots. Son visage commençant à se défigurer sous le poids de la tristesse. Elle s'en fiche de ce qu'il a pu dire. Tout ce qui lui trotte dans la tête, c'est qu'elle est morte, qu'Isaac et mort et que le reste de sa famille a sûrement suivi. Et elle, elle est juste là, revenue à la vie, condamnée à rester alors que tout le monde est partit. Seule, tout ça parce que le type à coté était trop torché. Plus les secondes passent et plus la même réflexion lui vient. L'envie de mourir, de retourner de là d'où elle vient. Qu'elle y reste et se morfonde jusqu'à ce qu'un jour, peut-être, son âme ne s'évapore. La vie après la mort, c'est de la merde.

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    NiKlaus
    Judith
    Bring me to life
    PARDON DU RETARD
    NOMBRE
    VORNAME

    Qu’importe ce qu’il disait, il n’y avait aucune amélioration pire encore, Klaus enfonçait encore et encore le clou toujours plus profondément dans le cœur de la nomade. Il n’arrivait pas à lui remonter le moral et ce qu’elle lui disait lui fendait le cœur. Elle était profondément endeuillée et ça, il ne pouvait que le comprendre, c’était naif de sa part d’avoir penser un seul moment qu’elle serait super heureuse d’être de retour.

    C’était sûr qu’elle penserait en premier lieu à ses proches, sa famille, le magimorphe avait perdu son éternel sourire, son entrain tout en s’enfonçant plus profondément dans sa chaise, le regard fixé au plafond blanc.
    Il n’avait définitivement plus aucun argument, il s’apprêtait vraiment à faire ce qu’elle voulait depuis le début : se tirer, la laisser là, seule écoulée son chagrin, mais…
    Ça serait fuir ses responsabilités.

    Il fallait qu’il réfléchisse à quoi dire, car ce blanc était fort pesant à force, il lança tout haut :
    Qu’est-ce tu veux vraiment ?
    Re-focalisant ses yeux sur la masse immobile, « Revoir ton frère » était une réponse probable, il imaginait bien l’autre le lui dire, maus elle sait que c’est impossible. Certes ELLE avait pu revenir, mais son cas est assez exceptionnel et peut-être bien que son frère lui ait trouvé la paix éternel auprès d’omnis et de ses défunts proches et quand bien même, il ne pouvait pas invoquez la personne de son choix.

    Il n’empêche qu’il redoutait quand même ce qu’elle pourrait lui demander, il avait peur, d’une réponse en particulier, il préférait finir en esclave ou encore lui rendre quelques services plutôt qu’elle souhaite mettre fin à sa propre vie.  

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