Remember the Time.
L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Voilà deux ans qu’elle a quitté Caldis mais voilà 9 ans qu’elle n’est plus sur les bancs de l’école. Enfin, façon de parler l’Alouette n’a jamais été à l’école ayant reçu une éducation de maison. Aloe avait toujours regretté se mode de vie ; c’est bien connu les enfants veulent toujours ce qui n’ont pas et la chef de quartier fut une terrible adolescente.

Aujourd’hui, elle avait rêvé de son instructeur.ice, comment iel lui avait apprit de basique sorts de magie blanche. Hécate Sawyer lea charlatant.e avait sût dompter son caractère difficile et incompris, iel avait réussit là où tant d’autre avait échoué. Les Ruines Antiques lui rappelait les sous sols de la cité solaire, là où elle a appris tout ce qu’elle sait aujourd’hui. En fermant les yeux et en s’imprégnant du bruit autour c'est-à-dire du vent qui soufflait à ses oreilles, de la rivière ruisselante et de la faune grouillante Aloe se retrouvait projeté 10 ans en arrière.

Hécate était devant elle, tournant autour d’une jeune Alouette. Le visage si souriant du.de la magicien.ne était ce jour-là des plus sérieux. La jeune Aloe était elle aussi des plus sérieuses. Elle avait longtemps étudiée les parchemins d’Ani, Makaio et Lucis sans imaginer qu’elle aurait la chance de les pratiquer après. La magie blanche était une grande magie mais aussi compliqué. Nombreux sont ceux ayant échoué à la maîtriser, elle est faite pour les érudits et les honnêtes et comme son nom l’indique le cœur du magicien doit être tourner vers le bien si on veut la dompter.

- « Respire Aloe » lui ordonna son instructeur.ice avec un rictus moqueur.

Ce rictus… L’adolescente tenta un sourire avant de passer sa main sur la nuque d’un geste gêner en expirant à fond.

- « On commence par Lucis, j’espère qu’en commençant avec un sort offensif ton naturel combattif reviendra. »

Soufflant du nez, mi amusé, mi tremblotante, la blonde vénitienne alla se placer à côté de son mentor, copiant sa posture et son port de tête. Ensuite l’apprentie joignit ses pouces, ses index et ses majeurs et plia ses annulaires er ses auriculaires avant de les coller les uns contre les autres. La caldissienne du présent observa celle du passé laisser la magie monté en elle.
Aujourd’hui, l’Alouette remarqué toute ses fautes. Copiant cette même posture, elle corrigea par la même occasion ses dites fautes, garda les jambes bien écarté et laissa la magie monté en elle. À l’inverse de l’ancienne Aloe, la chef de quartier relâcha sa puissance au bon moment tout en formulant Lucis. À contrario de la petite étincelle d’autrefois elle avait réussis sans vaciller son sort.

- « Mordiable ! » s’écria-t-elle après avoir constaté sa petite étincelle

- « Hé oh ! Tu t’es bien débrouiller pour une première fois tope là ! »

Elle essaya de reprendre son souffle avant de taper la main chaleureuse du.de la caldissien.ne. Hécate semblait vraiment fier d’elle allant même jusqu’à lui ébouriffer les cheveux la faisant doucement rire en le repoussant. Commença alors une mini chamaillerie entre les deux.

- « Passons au sort de défense Makaio » finit-iel par ajouter après 5 mn de pause.


La suite elle la connaissait, elle avait mieux réussis que Lucis, encourager par son instructeur.ice. Joignant une nouvelle fois ses mains, Aloe répéta le processus une nouvelle fois et formula ce tour-ci Makaio tout en actionnant le sort au bon moment, la barrière magique apparut dans sa totalité, prête à bloquer toute attaque physique. Mais voilà l’endurance ce n’était pas son fort et inutile de la maintenir très longtemps. Au bout de 20 secondes la mage blanche leva son sort et essuya le front, pas si essouffler que ça au finale. Ces sorts de bases elle les avait acquis certes depuis belle lurette mais elle ne s’attendait pas à ce que son organisme les ait assimilé sur le plan physique. Détendant ses épaules, l’Ackerman se dirigea vers un caillou tranchant pour égratigner volontairement son avant bras.

- « Maintenant Aloe, nous allons passer au sort le plus important et le plus difficille : Ani. Si un mage blanc ne le maïtrise pas il ne peut pas se considérer comme tel même en atteignant le summum dans les sorts défensif et offensif. »

Sortant une dague de sa poche, lea mage blanc se coupa la paume sous le regard médusé de son apprentie avant de la lui tendre.

- « Concentre toi sur le point de douleur et soigne-moi. »

- « H-Honnêtement, je sais pas si j-j’en suis capable mais euh » elle esquiva son regard agacé « Je suis pas une dégonflé, tiens-toi tranquille »


L’Ackerman détourna les yeux de la longue scène. Sa version antérieur allait après une 10 bonne minutes s’énerver et au lieu d’accélérer le processus de guérison le dégradé.

- « Merde, merde, merde ! »

La jeune fille regarda l’hémorragie s’aggraver sans qu’elle ne puisse l’empêcher.

- « Aloe regarde moi… »


- « Aloe, regarde moi c’est un ordre. »

La gamine releva ses yeux azurs vers les siens d’un violet améthyste. Hécate ne semblait pas souffrir, au contraire iel paraissait juste inquiet.e. Fermant la paume avec lenteur iel soutena le regard de son apprentie :

- « J-je ne voulais pas vous blessez ! J-je »

- « Aloe, je ne sens pas la douleur alors cesse de t’inquiéter. » commença iel avant d’attirer son regard sur sa plaie béante « Ani est différent des autres sorts de magie blanche mais semblable à Mukaio sur un certain point : tu ne dois pas relâcher d’un coup et puis laisser tomber, tu dois maintenir la pression. D’abord tu localises la blessure, posa ta main sous ma paume, comme ça » iel continua avec douleur quand iel sentit ses doigts trembler « La blessure localisé, capte la douleur, c’est là que tu dois agir et c’est pour ça que j’ai utilisé le mot douleur et non blessure. Inverse le processus et aide mes cellules à se multiplier comme ça. Est-ce que tu sens notre magie entrer en résonance ? Laisse toi entraîner Aloe, ferme les yeux et ressent le processus de guérison. »


Elle ré-ouvrit les yeux la jeune femme, regardant son avant bras complètement guérit. Regardant ensuite au loin elle regarda avec compassion la jeune Aloe ouvrir les yeux à son tour. Aujourd’hui, l’Alouette avait compris ce que voulait dire son mentor. Il est plus facile de blesser que de soigner et il ne suffit pas de prononcer une formule pour qu’Ani agisse. Il faut vivre le processus, connaître la douleur et compatir avec le blessé. Voilà pourquoi la magie blanche est réservée aux érudits justes et bons.


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