AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • The darkness that lurks in our minds | Aïthria Vinter - Page 2
    Connexion
    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
    Avatars illustrés
    Pas de minimum de lignes
    Le deal à ne pas rater :
    Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
    Voir le deal

    2 participants

    more_horiz
      Les émotions semblaient vraiment fortes chez la bleue et Lykos restait là, à sourire, contente de voir que ça lui avait plu. En vrai, c’était un peu étonnant à quel point ça la faisait réagir. Aïthria, pour la blanche, avait toujours été très jolie. Peut-être qu’elle avait plus de problèmes de confiance en soit que Lykos ne le pensait ? Peut-être qu’elle ne lui disait pas tout… Probablement pas.

      Quand Aïthria se remet à pleurer, Lykos se sent presque mal de la voir comme ça. Elle pose une main sur son épaule, doucement, ne sachant pas trop quoi faire d’autre pour la calmer. En vrai, peut-être que c’était comme elle la dernière fois. Lyk’ ne se rappelait pas de tout ce qui s’était passé, tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle avait beaucoup pleuré et beaucoup parlé. De quoi ?.... En vrai, elle ne s’en rappelait pas énormément. Cette soirée était floue, pour elle. Mais Lykos se rappelait des paroles d’Aïthria, un peu.

      Puis soudainement, Aïth s’en va vers le bureau, prend une plume et une feuille et commence à écrire des choses. Peut-être que c’était plus facile pour elle comme ça. Alors Lykos patiente, la regardant faire, tranquillement. Une fois la lettre dans les mains, la nymphe ne peut s’empêcher de voir la golem s’effondrer sur le lit, épuisée. Woah, c’était la première fois qu’elle voyait ça.

        « Ça va, Aïth ? J’t’ai jamais vue comme ça… »


      Sans plus attendre, elle regarde la lettre et se met à lire…. Ouf c’était pas facile de décrypter ses mots et son style d’écriture, mais Lykos fit de son mieux pour tout lire. Elle prit le temps qu’il fallait.

      ……..

      Oh son cœur allait fondre.

        « Owh Aïth….. »


      Lykos sourit et s’assoit sur le bord du lit pour être à ses cotés, une petite larme à l’œil. Elle pose sa main sur sa jambe, essayant à son tour de trouver les mots pour lui répondre. Et la fin, je t-- ? Je te ? Je t’ai ? Eh, ça devait pas être important. Ce que Lykos retenait le plus, c’était que les gens la traitaient de stupide ? De pas belle ? De trop grande ? Tch, tous des imbéciles. C’était vraiment que des imbéciles.

        « Je savais pas, Aïth, c’est… Enfin, c’est horrible de dire des trucs comme ça à quelqu’un. Moi j’crois qu’ils étaient jaloux de ta beauté! Et en plus, t’étais mieux avec ‘des vieux et des animaux’ si c’est comme ça que les autres te traitaient. »


      Ça l’enrageait, en vrai. Elle avait envie d’aller au village d’Aïthria pour leur dire ce qu’elle pensait. Oui, là, maintenant, mais bon, la jeune femme se calme en soupirant, frustrée.

        « Tu sais, tout ce maquillage, ta coiffure et tout ça…. Techniquement, j’ai fais qu’embellir ce qui était déjà là. T’es pas laide, Aïth, au contraire, t’es vraiment, vraiment ban— »


      Attends, non, tu peux pas dire ça dans un moment comme ça, Lyk.

        « Moi je t’ai toujours trouvée hyper jolie et même si tu penses un peu ‘différemment’ des autres, ça te rend pas bête pour autant. T’es… T’es toi, t’es unique, t’es jolie et je t’apprécie beaucoup. T’es autant une vrai fille que moi. »


      Lykos rougit légèrement, souriant. Pourquoi son cœur battait plus vite ? Et pourquoi elle avait envie de l’embrasser ? Est-ce que c’était à cause de tout ça ? La situation ? Ou de la voir comme ça ? Allez, cerveau, c’est pas le temps de faire des conneries.

    more_horiz
    Allongée sur le dos, à s'essuyer le visage comme elle peut. Elle pleure tellement rarement que se calmer devient vraiment dur. C'est vraiment quelque-chose, de vivre quelque-chose qui va et a déjà marqué sa vie, et s'en rendre compte. Alors que Lykos prends son temps pour lire ses écrits, la bleue essaie de reprendre un souffle normal, presque en vain. Lentement mais sûrement, les larmes arrêtent de couler, valves enfin fermées. Ce n'est plus la grosse crise mais il reste des sanglots, et des spasmes au visage. Rien qui ne soit aussi dérangeant qu'avant, elle est déjà bien plus calme. Pourtant elle ne bouge pas du lit, flinguée par sa journée et par l'émotion. Son corps a toujours pesé son poids mais, pour une raison qu'elle ignore, il semble léger mais sans l'être. Et puis elle l'entends, sa voix à Lykos. Les yeux bleus de la bleue qui vont dans les siens. C'est là qu'elle regrette ses jambes, elle aurait bien aimé sentir la main se poser, juste pour un instant. Les mains à Lykos elles sont froide mais...elle les aime bien, toute petite, toute douce. Pourtant, Aïth peut le sentir, c'est pas juste la douceur qui habite Lykos là tout de suite. Elle a l'air en colère, d'une certaine manière. Elle se sent un peu mal de lui avoir dit maintenant... Mais fallait que ça sorte. La golem reste dans sa position, à la fixer du regard et à l'écouter.

    Tout ce qu'elle dit Lykos, tous les mots gentils, tous les encouragements; ses parents lui ont dit la même chose. ...Mais peut-être qu'il fallait juste qu'elle l'entende de la bouche de quelqu'un d'autre. Le baume à la pierre, pierre qui émet une douce chaleur. Plus ça continue, plus la grimace d'Aïthria se redessine en sourire, un sourire triste et déformé mais sourire tout de même. Mais surtout, il y a la fin. Que Lykos le lui dise. "T'es une vraie fille" peu importe son intellect limité. Quand la personne qui compte le plus pour vous avec votre famille vous dit tout ce que vous n'auriez jamais espérer entendre venant d'elle ça fait...ça fait qu'elle a très chaud à la pierre et qu'elle reste légèrement rouge mais plus pour les mêmes raisons. Ses sanglots sont partit mais ses spasmes au visage sont encore là, de temps à autre, son visage toujours fraichement marqué par sa crise. Elle hésite longuement mais, en fin de compte, Aïth trouve la force de se redresser et rester assise collée à Lykos.

    Toujours à la regarder, elle reste bêtement bloquée dans cette position, sans rien faire. Sa pierre s'emballe, chauffe jusqu'à en devenir brûlante. Et puis, après de longues secondes d'hésitation, Aïthria ose se lancer et; lui fait dépose un petit bisou sur le front. Le regard qui manque de grimacer à nouveau. Une voix qui tient plus du murmure-

    ...Merci... Un murmure qui lui a demandé toute la force qui lui restait pour pour que cela se fasse entendre. Essoufflée par ses propres pleurs.

    Ses yeux s'abaissent en même temps que son visage, dont la teinte rouge ne veut pas s'en aller. Son regard se pose sur la main de Lykos, toujours sur sa jambe en métal. Lentement, Aïthria pose sa main peinte sur celle la nymphe. Elle ouvre la main de la blanche, caresse le creux, explore presque; comme si elle cherchait en vain une sensation. Elle regarde les différences. La main de Lykos, elle est tellement toute petite, toute harmonise, toute délicate. La sienne à l'inverse; bien plus grande, aux fentes et articulations sphériques bien visibles sur ses doigts et son poignet. La peinture ne fait illusion que de loin mais... Le sourire d'Aïth revient, toujours un peu triste mais...

    C'est marrant, avec ta peinture, on dirait presque mes anciennes mains. Sa voix est terriblement enrouée; impossible à cacher que sa gorge est encore serrée.

    Des fois je regrette de rien sentir avec mes bras et mes jambes. J'aimerais bien savoir comment elle sent ta peau au touc-

    Sa pierre s'emballe tellement maintenant qu'elle va jusqu'à luire même à travers son haut. La différence c'est qu'elle le remarque, et que c'est vraiment visible. D'un coup, Aïth retire sa main et place son bras pile devant la lueur, devant sa poitrine, sa main masquant tout le coté de son visage. Une vaine tentative de masquer le fait qu'elle tente de cacher ce "truc". Un truc qui lui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps avec Lykos et...Et puis elle tente de se rattraper, sa voix étouffée par sa main.

    Ca me manque c'est tout-

    T'es pas douée pour cacher des choses, encore pire quand t'essaie de mentir.

    more_horiz
      Quand Aïth se relève, Lykos lui sourit. Elle avait vraiment l’air contente du travail de la nymphe. La blanche n’avait jamais réalisé à quel point c’était quelque chose qui affectait son amie. La golem avait toujours été jolie pour elle, alors… Bah c’était normal quoi. Mais clairement, Aïthria ne pensait pas la même chose et Lyk’ allait devoir l’aider avec ça.

      Puis elle sent une pression sur son front, un petit bisou d’Aïthria qui surprend la blanche. Et un merci, aussi. Lykos rit un peu, bizarrement timide, sentant son cœur s’emballer légèrement. Pourquoi elle se sent comme ça ? Et quand elle pose sa main sur la sienne, c’est… Lykos se sent bien. Elle a une chaleur dans le cœur, une chaleur plaisante. Mais elle trouve ça bizarre, en vrai.

      Est-ce que c’est ce qu’on ressent quand on a une vrai amie ? Est-ce que c’est ce qu’on sent quand on est bien, quand on est heureux ? Lykos n’a aucune idée. C’est la première fois que cette chaleur l’enveloppe, qu’elle la ressent.

      La voix de la bleue tire Lykos de ses pensées et ça la fait sourire tristement. Oh la pauvre, Lykos ne savait pas comment elle serait sans ses mains, sans le toucher de ses bras. C’était quelque chose qu’elle adorait, le contact physique.

      Et puis y’a quelque chose de bizarre. La golem semble vouloir cacher quelque chose ou bien… Son visage ? Lykos fronce légèrement les sourcils, presque inquiète, mais Aïth se remet à parler. Hm. Elle agissait ‘bizarrement’ des fois, la golem, peut-être que c’était un de ses trucs là ?

        « Oui, j’imagine… Mais tu sais, j’imagine que t’as d’autres endroits qui peuvent sentir mes mains, non ? »


      Elle fait une petite danse de sourcils avec un sourire mesquin. Mais pour la première fois, cette simple petite blague perverse lui cause, à elle-même, une vague d’émotion. Ça surprend la nymphe qui essaye de ne pas faire paraître sa soudaine surprise.

        « J-j’veux dire ton visage et ton ventre et tout. »


      Hahaha. Hahaha. Haha… Hum… Bon…. Les joues de la nymphe devenaient de plus en plus rouges et Lykos se lève rapidement, prenant la serviette et se mettant devant son amie.

        « Bouge pas, je vais enlever le maquillage. Il a coulé un petit peu. »


      Lykos passe la serviette sur le visage taché par le maquillage. Les larmes avaient son travail, mais bon, de la voir aussi heureuse, ça valait la peine. Faudrait juste pas que ça coule sur les draps, hein, quand même. Ou qu’elle tache les oreillers. Une fois fini, Lykos sourit et jette la serviette dans un seau pas trop loin.

        « Bon, bah je crois que c’est un succès, non ? Te rendre jolie, je veux dire.»


    more_horiz
    Toujours un peu maladroitement repliée sur elle-même, Aïthria continue de suivre des yeux la blanche. Les pleurs d'Aïth ne sont plus, mes ses yeux asséchés et son visage plus coloré que d'ordinaire trahit un autre malaise. Enfin malaise, oui et non, c'est compliqué. Elle sait pas c'est quoi sa lumière là comme ça sur la poitrine...enfin si, elle sait probablement mais... ...Oh...Oh ce que vient de dire Lykos.

    ...

    Nah je vous charrie ! Aïth a pas comprit le double-sens. Par contre elle fronce très légèrement les sourcils en voyant la réaction de Lykos. Pourquoi elle a les joues roses d'un coup? D'habitude elle a juste le sourire. Et puis elle a l'air un peu mal à l'aise. Aïthria ne comprends pas ses réactions, mais elle voit très bien qu'il y a des changements, même dans les détails. Bah oui, la tête... Attends ça voudrait dire que Lykos accepterait de la laisser la toucher avec la tête? ...Oh non toi la pierre tu te calme tout de suite. Le caillou qui ne se calme absolument pas en voyant la nymphe se lever pour se mettre droit devant la bleue. Tout de suite, la golem croise les bras pour masquer comme elle peut la lueur. Elle a une sacrée chance que la maquillage masque un peu la teinte écarlate sur ses joues. La blanche l'essuie le visage. Se débarrasser du maquillage tout ruiné par la grosse crise passée. C'est pas grave, et puis, elle aime bien ce petit instant. Quelques minutes encore avec Lykos qui prends soin d'elle. Ca lui fait du bien honnêtement. La bleue se contente de la regarder, un sourire qui se dessinne de plus en plus. Elle est bien, se sent bien, c'est rien comme moment, mais elle l'aime. Un moment qui prends déjà fin. Et les dernières paroles de Lykos. Aïthria lui sourit, grand sourit malgré son visage usé par les pleurs. Elle hoche vivement la tête plusieurs fois, le sourire ne faisant que grandir. Elle n'a plus trop la force mais elle se fait violence, pour lui répondre.

    OuWOOOOOOoui...! Oulà elle a baillé fort en un seul mot. Un mot durant lequel elle ses paupières se sont à moitiés fermés. Un signe qui trompe et qui déclenche un petit rire chez la golem. Elle relâche nerveusement une main pour se frotter les yeux avant de bailler à nouveau.

    Je suis à bout, je crois que je vais- Elle s'effondre sur le coté, secouant tout le matelas.

    Merci Lykos, vraiment...vraiment...vrai... Ses paupières se sont fermés. Elle a encore l'énergie pour finir sa phrase, mais elle n'ose pas...Et puis ses paupières sont trop lourdes pour avoir à les rouvrir maintenant. Au moins sur le côté comme ça, Lykos ne risque pas de voir la lueur sur sa pierre. Les joues un peu roses en revanche...

    more_horiz
      Bon bah elle était contente. Contente qu’Aïthria soit contente, en vrai. C’était ça, sa plus grande peur, qu’elle n’aime pas ce que Lykos avait fait, mais à la voir autant pleurer et sa lettre… Elle voulait la garder. Pour l’instant, elle la dépose sur le bureau et se retourne vers Aïth qui baille très violemment. La blanche rit avant de bailler à son tour, étant infectée par celui de la golem et sentant la fatigue la gagner elle aussi.

      …..C’qu’elle était adorable, quand même, honnêtement.

      Lykos sourit alors que la bleue se tourne sur le coté, sursautant un peu avec le poids de celle-ci qui fit bouger le lit au complet. Mais Aïthria la remercie encore une fois, avant de sombrer dans le sommeil. Et Lyk, elle reste là, quelques instants, à la regarder avec un petit sourire. Elle défait, tranquillement, la couette d’Aith pour qu’elle soit plus confortable en dormant. C’était très simple à faire comme couette, alors… Hm… Ses joues sont rouges, est-ce qu’elle a chaud ?..... Est-ce qu’Aïth peut avoir chaud ????

      Lykos reste là, à la regarder dormir pendant quelques instants avant de se reprendre et de cligner des yeux. Pourquoi son cœur bat autant ? C’est pas le temps de s’exciter, fallait dormir.

      Alors la blanche se lève et prend la lettre pour la mettre dans le bureau, dans un coin. C’était un momento important pour la jeune femme, elle voulait qu’elle reste belle. Et puis elle se regarde dans le miroir, quelques secondes. Ses joues à elle aussi, elles sont rouges. Et Lykos ne comprend rien. En fait, elle comprend peut-être, mais n’y croit pas. Elle ne peut pas être en amour avec Aïthria, c’est impossible. Lykos était certaine d’être brisée dans se domaine là, elle s’était fait plus de gens qu’elle était capable de compter dans sa vie et… Rien du tout. Alors Aïthria ? Nah ça devait seulement être la fatigue. Pas qu’elle est pas terriblement jolie…. Ou gentille ou… Attentionnée, ou……… Patiente et………….

      La nymphe secoue sa tête rapidement se frottant les yeux. Ouais, quand elle se mettait à faire des trucs comme ça, c’était le temps d’aller dormir. Alors après avoir brossé ses cheveux une dernière fois, la jeune femme se redirige vers son lit, se glissant aux cotés d’Aïth qui lui faisait dos. Et elle fixe le plafond pendant un long moment, avant de se tourner, face à son amie et de venir coller son corps au sien, le front contre son dos. Comme elle l’avait fait souvent auparavant, comme elle aimait bien faire.

      Oui, rien de différent du tout dans ses émotions, alors qu’elle s’endort en s’imaginant plein de trucs encore une fois. Stupide cerveau.


    more_horiz
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum