Super la journée à Judith. Elle qui ressort de la journée avec Iris et Rosie, finit par recroiser monsieur Tomarik, tout ça pour se retrouver à apprendre la vie à un abruti poisseux. Tout ça pour, au final, s'en aller, colérique et aux bord des larmes. Son crâne lui fait mal à nouveau. Les bandages que Rosie lui a mise serrent peut-être un peu trop. En parlant de bandages, il va falloir qu'elle s'occupe de sa main. L'air frais commence irrite encore ce qui lui reste de peau, enfin "peau"... Il faut qu'elle se trouve un coin, qu'elle s'isole. Passer voir Rosie attendra. Elle peut pas aller la voir, pas dans cet état. Judith aurait trop peur de s'emporter devant elle. La grise en a déjà assez bavé, rien qu'à cause d'elle... Ca y est, en plus de la colère et de la tristesse, voilà la culpabilité qui vient dire bonjour... Pauvre Rosie. Et puis Iris... Oh non Judith pas maintenant il y a une larme qui vient de couler. Une larme très vite séchée. Ce sera la dernière de sa journée pour sûr (on sait tous que non). Il a juste suffit de penser à Rosie et Iris pour que la colère s'estompe. Est-ce que c'est pour les bonnes raisons cela dit...
Pour l'heure, Judith veut juste, s'enfoncer dans un coin isolé en ville et rester comme ça. Peut-être réfléchir à ce qu'elle doit faire. C'est que maintenant tout est différent.Et la petite est comme ça, dans les rues les moins peuplées de la ville, tête baissée à errer comme une âme en peine. Elle n'a pas vraiment l'énergie de remettre les bandages sur sa main. Mais bon, elle finit par le faire malgré tout. Pas qu'elle doit le cacher, surtout si elle reste cachée sous son manteau de toute façon. Là tout de suite, il n'y a qu'une seule personne dans la rue. Difficile de la voir tête rivée sur le sol mais, du peu que la métisse peut voir, on dirait une vieille dame, avec tout un panier. Rien d'anormal jusqu'à ce que la vielle dame ne trébuche, faisant tomber son panier un peu plus loin. Un panier plein de broderies. Sans se poser la question, Judith trottine jusqu'au dit panier avant d'aller aider la dame à se relever.
V-vous v-vous a-vous zaza-z-allez b-
...
Les yeux de la métisse s'écarquillent, s'illuminent d'une lueur dorée. Son coeur a manqué un battement et vient une sensation, comme si le temps s'était arrêté en même temps que son souffle. Un choc tel que plus rien ne compte. La jeune fille la regarde, bouche-bée menaçant de partir en grimace alors que ses yeux recommencent à s'humidifier. Ce qui se tient devant elle, elle ne le reconnait pas sur l'instant mais, soudain, un déclic. Le seul mot qui vient? Irréel.
Pour l'heure, Judith veut juste, s'enfoncer dans un coin isolé en ville et rester comme ça. Peut-être réfléchir à ce qu'elle doit faire. C'est que maintenant tout est différent.Et la petite est comme ça, dans les rues les moins peuplées de la ville, tête baissée à errer comme une âme en peine. Elle n'a pas vraiment l'énergie de remettre les bandages sur sa main. Mais bon, elle finit par le faire malgré tout. Pas qu'elle doit le cacher, surtout si elle reste cachée sous son manteau de toute façon. Là tout de suite, il n'y a qu'une seule personne dans la rue. Difficile de la voir tête rivée sur le sol mais, du peu que la métisse peut voir, on dirait une vieille dame, avec tout un panier. Rien d'anormal jusqu'à ce que la vielle dame ne trébuche, faisant tomber son panier un peu plus loin. Un panier plein de broderies. Sans se poser la question, Judith trottine jusqu'au dit panier avant d'aller aider la dame à se relever.
V-vous v-vous a-vous zaza-z-allez b-
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Les yeux de la métisse s'écarquillent, s'illuminent d'une lueur dorée. Son coeur a manqué un battement et vient une sensation, comme si le temps s'était arrêté en même temps que son souffle. Un choc tel que plus rien ne compte. La jeune fille la regarde, bouche-bée menaçant de partir en grimace alors que ses yeux recommencent à s'humidifier. Ce qui se tient devant elle, elle ne le reconnait pas sur l'instant mais, soudain, un déclic. Le seul mot qui vient? Irréel.