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  • Le bâton (n')est (pas) ton ami (Basmath) - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Le bâton (n')est (pas) ton ami


    Avec
    Basmath Yeshua



                

    Et ça fait bim bam boum

    C'est pas bien de juger.

    Est-ce possible d’être aussi désintéressée que Basmath semble l’être ? Raol se demande comment c’est vivable ou même possible. En même temps, ses standards sont vraiment très bas. Elle lui rappelle un peu Natsume, à certains égards. Comme avec son « pote » le magimorphe, Raol se demande sur qui Basmath se repose-t-elle… qui est là pour elle ? Bon, lea Zeteki n’en a pas réellement quelque chose à faire, ce n’est pas comme si ellui et la caldissienne étaient ami.e.s. Iel préfère faire la route seul.e et a l’habitude de chercher à se faire rejeter par lâcheté, donc, iel n’a pas de commentaires à avancer ici. La grenouille ne comprenait juste pas cette manière de s’évertuer à faire le bien quand… enfin, dans sa tête, il n’y a de justice nulle part, si on n’est pas au sommet de la société, surtout actuellement.

    Dans son éducation, on lui a toujours montré qu’il fallait obtenir ce qu’on veut pas soi-même sans jamais demander d’aide, quitte à écraser les autres sur son passage. Akiya était de celleux avançant que les gens et le monde ne laissent de chance à personne si on n’est pas assez fort. Que si les choses se passent mal, il suffit de serrer les dents, attendre que ça passe et refuser l’aide, car cela pourrait être un piège. Car si on ne se fait pas seul.e, alors c’est comme si on n’avait rien fait. Dépendre des gens serait méprisable. Une source de dette. Probablement qu’Akiya cherchait juste à être reconnu.e par tous.tes, sans aucune faille. Car iel n’avait jamais pu vivre de manière stable avant, avait vu la plus grande part de sa famille mourir durant les voyages.

    Toutes ces paroles en l’air pour au final devenir un.e pochetron.ne que je devais traîner sur le chemin du retour presque tous les soirs.

    Raol pour sa part… ne sais pas trop ce qu’iel veut. Vraiment pas, même. Peut-être simplement, égoistement, qu’on lui foute la paix. Mais en même temps, iel a ce besoin de fourrer son nez partout dans les affaires des autres pour se sentir supérieur.e. Se prouver des choses. Avoir l’impression d’exister dans les yeux des gens, même si ce n’est qu’à travers du mépris. C’est moche,  mais c’est comme ça qu’iel a été élevée. C’est probablement absurde et stupide, mais la grenouille ne sait pas quoi faire. Donne une chance à d’autres personnes, qui ne sont pas eossiennes (car ce n’est ironiquement pas chez les natifs que Raol trouve ce qu’iel cherche), serait peut-être un début pour commencer à avancer.

    A l’inverse de pas mal de gens, Basmath l’écoutait sans perdre patience, prenait même ses opinions et son amertume comme des… des conseils ? Raol arqua un sourcil… iel avait dit ça sans trop réfléchir, sur la défensive car les gens qui boivent tôt dans la journée est une chose qui a tendance à lea mettre mal à l’aise.

    Pourquoi elle me prend au sérieux, comme ça ?

    Ses paroles étaient convaincantes, en tout cas. C’est comme ça que la « justice pour tous.tes » était censée opérer, après tout : sans faire des militaires ou des nobles une exception. Enfin, sur le papier, du moins. Basmah assura une nouvelle fois qu’elle pesait ses mots. Raol se contenta de hocher la tête.

    « Non, je, enfin, j’ai envie de te croire, hein. »

    Si seulement tu n’étais pas une militaire caldissienne… quoique… est-ce que je peux vraiment attendre ce genre d’attitude de la part de mes concitoyen.ne.s natif.ve.s ? Non, nous, il est plutôt de notre devoir de continuer à contester et se révolter, potentiellement. Pfff… Je ne sais même pas ce que j’attends de cette époque, mais j’imagine que ça ne sert à rien d’avoir envie de retourner dans le passé.

    Raol ne voudra pas l’admettre mais iel a clairement trop peur de tout pour agir. Iel engueule et méprise les gens pour se donner l’impression d’être en contrôle et donne beaucoup de signaux contradictoires au final quand iel cherche à apitoyer son auditoire afin d’avoir un peu d’attention.  

    « Tu as l’air moins pire que d’autres de ton… enfin, que d’autres soldats que j’ai pu croiser. »

    Mais c’est probablement car elle n’est pas une haute-gradée. Je pense que cela changerait du tout au tout si elle avait plus de pouvoir dont elle pourrait disposer comme bon lui entendait.

    Raol cherche aussi un peu la merde, des fois. Iel a très envie de pousser les militaires dans leurs retranchements pour les faire réagir et essayer de prouver que ces gens ne seraient que des brutes sans cervelle.

    « Entre celleux qui se prennent pour les prophètes d’une nouvelle civilisation à apporter aux natif.ve.s « ignares » - comme si on en avait besoin – et les autres qui nous suspectent d’être dangeureux.ses au moindre pet un peu trop sonore… je t’assure que y’a de quoi se méfier. »

    Pourquoi je lui raconte ça ? Par l’Eos, je ne veux pas de sa pitié ! Bon sang.

    Pour une fois que quelqu’un semble l’écouter, la grenouille a envie de disparaître, se sent stupide et ridicule.

    Faire confiance en ce moment c’est… c’est… pourquoi je n’ai aucune constance comme ça ?! Je ne fais aucun sens.

    « Si tu veux changer les choses, bon courage, car il y a du boulot. »

    Finit par dire la grenouille, le regard toujours bas et le ton toujours suffisant quand on venait sur ces sujets. Raol se la joue hautain.e car iel a juste cessé d’y croire et veut décourager les autres. Car accepter l’aide, ce serait admettre qu’un changement soit possible. Ce serait admettre qu’iel est bien trop lâche pour accepter l’évolution vers un Yggdrasil plus… plus paisible et égalitaire, ou la cohabitation se passe sans encombre, peut-être ?

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      Raol avait envie de la croire et, bien sûr, Basmath ne voulait pas dire des paroles en l’air, par contre. Elle comptait bien faire des choses, des actions pour changer les choses. Elle n’allait pas promettre un truc aussi… mollement. Et même si Raol ne la connaissait pas, elle pouvait le lui assurer. D’une dernière gorgée, la guerrière fini son verre pendant que son élève lui parle encore une fois. Ses paroles esquissent un sourire sur les lèvres de la rouge et blanche. Moins pire que d’autres… Elle essayait, en vrai.

      Mais il continue et Basmath fronce les sourcils. Les Éossiens avaient vraiment vécus de la merde, hein?

        « Ouais, je sais. Je n’en doute pas une seule seconde… Mais je vais y mettre corps et âme. »


      La soldate se lève sur ces paroles, soupirant en frottant ses propres cheveux. Y’était peut-être temps qu’elle aille patrouiller ailleurs. Peut-être qu’un autre Éossien avait besoin d’apprendre à se battre, hm. Peut-être qu’un chat avait besoin d’être sauvé ? Eh. N’importe quoi pour aider, en vrai.

        « Allez… Je dois y aller, Raol. Essaye de pratiquer un peu c’que je t’ai montré et je repasserai te voir de temps en temps. »


      Elle lui fait un sourire, avant que son regard se repose vers la serveuse rouquine. Peut-être qu’elle devrait aller lui parler ?... La simple idée fait pomper son sang légèrement plus rapidement, mais pas de la bonne manière. Ayla, Ayla est dans son esprit. Et elle lui ressemble, elle… Oh merde, les sueurs froides dans son dos qui reviennent. Ses yeux rouges se reposent sur l’Éossien. Basmath lui fait un clin d’œil avant de lever la main pour faire un petit byebye (en n’oubliant pas de payer son verre, hein)

        « À la prochaine. »


      Elle jette un dernier regard à la serveuse avant de tourner le dos pour partir dans une direction…. Au hasard. Elle avait bien fait de passer par ici. Le hasard avait bien fait les choses, pour cette fois. Cette ville lui avait déjà apporté beaucoup de surprises… Alors ça n’allait sûrement pas s’arrêter là.

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