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  • [Libre] Soirée conviviale. - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Lykos Vinter
    Rosemarie Förstner
    Aïthria Vinter
    Klaus H. Evergarden
    Samaël Enodril
    Faust Donovan
    Lysia Thalys
    11 participants

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    Soirée pas si convivial.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. •••Les temps étaient durs pour la chef de quartier, son frère partit elle était maintenant toute seule pour le travail et presque à la maison. Hestia comptait oui certes mais elle ne pourra jamais combler le vide que Lïnko avait laissé dans sa maison. Alors... quand elle entendu parler d'une fête ou plutôt d'une soirée conviviale Aloe fut plus qu'intéressée. Malheureusement elle avait beaucoup de travail comme d'habitude et réécrire un emploi du temps s'était pas son fort. Se morfondant et haïssant son caractère bosseur à l'extrême, l'Alouette travailla dans son bureau sombre, regardant les heures défiler sans avoir la force de continuer son travail comme prévu. " S'amusent-ils ?...Combien de gens il y a-t-ils ?...Sa cave est-elle aussi bonne que celle de Gabriel ?... Et- ". L'apparition de son ami coupa son fil de pensée noirE et après lui avoir demandé ce qu'il fait là il essaya de la convaincre de venir. Elle essaya de résister, vraiment mais à la notion de l'alcool de cette fameuse taverne elle mit son caractère et son travail de côté pour aller s'amuser.

    Une fois dans la caverne, Aloe scruta la pièce, attardant son regard sur la silhouette de Rosemarie Förstner. Elle ne la voyait pas bien de là où elle se tenait mais une chose est sûrE c'est qu'elle est à croquer. Littéralement. Elle est magnifique et malheureusement Klaus est de la partit. Que devra-t-elle faire s'il s'en mêle ou si il va la déranger ? Ils regardaient dans la même direction. Lançant un regard pour sonder le visage du magimorphe, elle le suivit lorsqu'il alla conseiller une de ses... connaissances ? Ensuite il se tourna vers Rosie, un homme aux cheveux rougeoyant et un enfant, leur adressant un geste de la main. Sincèrement la caldissienne se demandait s'il connaissait tout le monde ou si il était d'un naturel hyper social. Ou bien les deux ? Il se dirigea ensuite vers la barmaid donc la gérante et cette fois aucun doute, ils se connaissent.

    Aloe observa une nouvelle fois la salle qui semblait se remplir de minute en minute jusqu'à ce qu'un type déclare une tournée générale au plus grand plaisir de l'Alouette. Ayant repéré l'offreur de la tournée générale elle alla lui rendre visite quand son 6ème sens caldissien sonna. Cherchant Klaus du regard ses yeux azur s'arrêtèrent sur une dame aux cheveux bleus devant Rosie. Et elle aurait juré avoir entendu dent et moche dans la même phrase. Si ce sens-là était généralement pour détecter un dragueur dans le périmètre de son crush, là c'était pas de la méchanceté gratuite ?

    L’Alouette se dirigea finalement vers le petit groupe, se faufilant entre les personnes comblant la salle pour atteindre la noiraude qui semblait encore plus mal depuis l'intervention de la gérante, cachant son visage pourtant magnifique. Priant Omnis pour ne pas recevoir une gifle en pleine soirée, l'Ackerman se faufila au côté de la requine et passa un bras de ses épaules, un sourire qui se voulait charmeur aux lèvres :

    - « Si ce n'est pas la plus belle fille de la soirée ! »

    Essayant de capter son attention, d'une voix plus douce, Aloe enchaina :

    - « Rosemarie, si c'est moi qui t'offre un verre accepterais-tu ? En plus je t'ai promis une sortie la dernière fois... »

    Pourvu qu'elle dise oui, elle avait tellement envie de lui parler ! Jetant un regard froid à la géante, elle regarda sans le vouloir de haut en bas avant de plisser les yeux. Il y a un problème avec elle non ? Elle est différente... Pesant le pour et le contre la blonde vénitienne détourna le regard de l'étrange personne à la langue de vipère. Que la barmaid s'en charge, elle, elle avait d'autres chats à fouetter.
    :copyright:️ 2981 12289 0

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    Aïthria se met à regarder un peu tout le monde, confuse. Pourquoi tout le monde a arrêté de parler d'un coup? Ils connaissent Lykos? C'est parce qu'elle avait rien à voir avec la discussion? Elle comprends pas. Mais voilà qu'une dame rejoint le groupe, avec un beau sourire. Elle souhaite la bienvenue et Aïthria, polie quand elle veut, refait un léger signe de la main souriante. Et puis elle, euh, enchaîne les mots, plutôt vite d'ailleurs. Aïthria n'a pas trop compris. Elle parle à qui en fait? Parce qu'un coup elle parle de la dame avec des dents puis de quelqu'un d'autre à moins que ce soit la même personne? Et c'est qui qui cherchait quoi à Mal? Elle dit mal genre "le mal" pas bien? Ou Mal le village? Parce que c'est vers Altissia ça, et c'est loin. La bleue n'a fait que regarder la dame qui dit que les dents de l'autre sont jolies. Confuse que quelqu'un trouve quelque-chose de moche joli, la bleue se tourne vers la grise et-

    Aïthria penche la tête, se courbant vers la grise en ignorant un peu tout le monde. La voir pleurer comme ça, ça l'inquiète d'un coup. Qu'est-ce qui lui arrive? Oh quelqu'un l'a insulté? Qu'est-ce qu'il se passe?

    Tu t'es fais mal? Tu pleures...

    Qu'elle dit alors qu'elle s'apprêtait à poser sa main d'acier sur l'épaule de la grise. Seulement, même pas eu le temps de le faire. Une autre dame blonde qui vient glisser un de ses bras sur les épaules de la brune grise avec des dents moches mais qui apparemment sont jolies. Apparemment elle aussi la trouve jolie. Tout juste avant de regarder la bleue de haut en bas. Aïthria cligne des yeux, pourquoi est-ce qu'on la regarde comme ça? Ce sont ses bras en métal qui font peur?  Mais Aïthria ne lui fait pas signe de la main pour saluer, surtout lorsqu'elle propose un verre à la grise. Pour le coup, la grande bleue se retrouve avec un air franchement surpris, à la fois inquiète et en colère.

    Mais elle peut pas boire elle s'est faite mal ! (Oui enfin ça c'est sa théorie)

    Dit-elle en se tournant vers l'autre madame qui fait des phrases super longues.

    Madame, il faut qu'elle voit un médecin, elle s'est peut-être ouverte la langue avec ses grosses dents !

    Mais en se tournant vers ce qui devait être la gérante, elle aperçoit une autre personne. La golem reste figée un temps, elle a l'air vraiment mais alors vraiment pas dans son état celle-là, avec toutes les cicatrices en plus. Aïthria se met à la pointer du doigt, toujours l'air aussi sérieuse.

    Et elle aussi, elle est peut-être malade.

    Ce qui est étrange, c'est qu'elle ne fait même pas référence à la couleur de peau, que ce soit pour Rosemarie Ou Jill.

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    Grosse soirée au Twilight
    avec pleins de gens :dummy:

    Finalement, la taverne se remplissait vite et la patronne ne savait plus trop où donner de la tête. Jill fut un instant nerveuse également, ne sachant pas trop où se mettre. Son début de conversation avec Natsume eut au moins le mérite de l’encrer dans le présent et de ne pas trop faire attention à toute l’agitation ambiante. Au cas où s’il y avait de l’agitation, la Lazarus fit quand même attention à garder ses affaires près d’elle (et par là, elle entend « ses bras et autre bouts de peau qui pourraient se décrocher et lui manquer »), tout en écoutant ce que lui racontait la personne en face d’elle.

    « Aaah, bah, oui, c’est logique, ahaha. Enfin, du coup j-- »


    L’irruption d’une géante aux cheveux bleus au grands yeux dans son champ de vision la distraya de sa conversation avec Natsume. Celle-ci cherchait quelqu’un, apparement. Néanmoins, ses propos suivants faillirent faire cracher sa gorgée de bière à la Lazarus.

    Que… hein ?


    Les yeux ronds, elle dévisagea la grande jeune femme qui venait d’insulter gratuitement son interlocutrice aux dents acérées, sans comprendre la réflexion derrière de temps propos.

    Ce… ça doit être un délire entre elles, elles doivent être potes… autrement je vois pas.

    Un blanc passa mais la réaction de l’intéressée ne prit pas bien du tout ce qu’on venait de lui dire et commença à renifler. Lysia, la barrista, prit les devant pour tenter de démêler le « conflit » qui venait d’avoir lieu sous ses yeux, mais cela ne sembla pas être si efficace… pourtant, Jill la trouvait franchement habile et très patiente, mais, les propos de la grande perche avaient touché une corde sensible. Néanmoins, vu les avertissements de Lysia, elle ne devrait pas recommencer et les choses devraient se tasser. Enfin, pas vraiment. Visiblement, la bleu ne comprenait pas tout ce qui se passait ici, ce qu’on lui disait et manquait peut-être de certaines conventions sociales. Pendant ce temps, une nouvelle personne intervint, elle était très tactile avec « Rosie » et Jill arqua un sourcil, pas certaine qu’aborder si lourdement la brunette soit vraiment une bonne idée, même si la blondine l’appréciait visiblement beaucoup et ne pensait pas à mal.

    Enfin, si je dis quelque chose on va encore dire que je fourre mon nez là ou il faut p--

    Hein ?


    Maintenant, c’est elle qui était pris à témoin pour des histoires de docteur et de soins urgents pour  la brunette qui avait du mal à sécher ses larmes et aussi… pour elle.

    Ah. Oui.


    Clignant des yeux, complètement déboussolée par les réactions, Jill commençait à vraiment se dire que cette jeune femme ne réfléchissait juste pas à avant de parler. Peut-être, même, que ce n’était pas de sa faute. Elle lui rappelle Lionel à certains moments.

    « Euh, non, non, c’est juste… je suis juste comme ça. »

    N’ayant pas envie de s’afficher devant tout le monde, la Lazarus prit les devants et descendit de sa chaise, s’avançant vers la bleue vers laquelle étaient déjà lancés des regards de reproche. La blonde avait l’air particulièrement remontée.

    « Ehm… je peux te parler ? Juste toi et moi ? »


    Ne voulant pas risquer de ne pas contrôler sa force en lui prenant le poignet, elle se contenta de faire signe à la géante de la suivre. Une fois éloignées du bar dans un coin moins peuplé, la Lazarus s’autorisa à mettre les pieds dans le plat. Elle ne pouvait pas s’en empêcher.

    « Alors, euh… je sais que… tu n’as pas l’air méchante, hein. Mais… enfin… aborder les gens en parlant de leur tête ou de leur physique c’est pas… enfin, c’est pas super, tu sais. »

    Bon sang, Jill, ne lui fais pas la morale, non plus, elle a l’air d’avoir passé l’âge !

    « Moi, ça va, enfin, je suis une morte-vivante alors j’ai une sale tête, c’est comme ça, mais… »

    Elle remua le menton dans la direction de Rosemarie.

    « Elle, là-bas, je pense qu’elle est… enfin, qu’elle n’a vraiment pas envie qu’on parle de ses dents. Donc… il vaut mieux pas lui dire des trucs comme tu lu ia dit. Tu vois ce que je veux dire ? »

    Si ça se trouve, la bleue avait conscience de ça depuis tout à l’heure et Jill allait juste avoir l’air très conne quand on lui dira « oh ça va mémé, prends moi pour une conne, aussi, j’déconnais, pfff ».

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    Aïthria s'en retrouve encore plus confuse qu'avant. Comment ça "comme ça"? Les gens peuvent pas être malade de nature pourtant non? ...Non? La bleue fronce les sourcils en se grattant la tête avant de reprendre son air grave.

    Mais la fille en grise e-lle- Elle saccade la fin de sa phrase, réalisant que l'autre malade qui n'est pas malade lui parlait.

    La toute cabossée lui demande si elle peut lui parler. Honnêtement, elle n'a pas vraiment envie de laisser la grise dans un tel état si elle s'est vraiment blessé. Bouche bée et toujours interrogée, la golem regarde à droite à gauche avant de la suivre, hésitante. Et voilà qu'elle la regarde en face en face (si on oublie la différence de taille). La dame commence à lui dire, pour la tête, ou le physique. La bleue reste un peu figée, clignant des yeux. La personne continue, à lui parler, à dire qu'elle a une sale tête parce qu'elle est, huh, morte ? Mais vivante? ...Hein? On peut être les deux à la fois? La bleue penche légèrement la tête sur le coté en se la grattant.

    T'es pas sale, t'es bleue.

    Et puis la dame s'est mit à faire un truc avec son menton. La golem s'est contentée de la regarder, sans trop savoir pourquoi elle a fait ça. Peut-être un toc, ou que ça lui gratte o-Oh non c'est pour montrer plus loin. La grande se courbe légèrement, pour regarder dans la direction du menton. La direction, c'est vers l'autre fille avec des dents moches. La "morte vivante" se met à dire que la grise là-bas. La golem se redresse, à regarder son interlocutrice, tout en se grattant le nez.

    Mais j'ai dis qu-

    Ses yeux louchent deux secondes sur son doigt de métal qui gratte son bout de nez. Une main qu'elle retire pour regarder, observer. Dire ce qu'elle a dit, les dents... Maintenant qu'elle y pense, Aïthria non plus n'aime pas, pour ses bras, et ses jambes, et son cou...et un peu elle tout court. Soudain, Aith baisse la tête. Ses yeux s'écarquillent, à moitié horrifiée. Un déclic tout con alors qu'elle réalise ce qu'elle vient de faire. Tout ce qu'Aith' déteste, elle venait de le faire, à quelqu'un, qui a eu la même réaction qu'elle aurait eu à sa place. La géante recule d'un pas.

    ...

    Son regard se tourne vers la fille grise. Maintenant elle s'en veut autant qu'elle se sent mal pour cette fille-là. Ca lui fait mal, vraiment surtout si c'est elle-même la responsable. D'un coup elle marche vite, très vite, vers celle qui pleure. Et maintenant elle se retrouve devant elle, un peu hébétée. Elle a des larmes qu'Aithria aurait bien essuyé mais...c'est de l'eau. La bleue retire sa petite cape pour s'en servir pour essuyer ses larmes. Elle qui était revenu avec une gestuelle bien trop brusque, voilà qu'elle essuyait le visage avec une délicatesse totalement paradoxale.

    ...Pardon... Je savais pas que t'aimais pas qu'on parle de tes dents.

    Pas d'humidité dans ses yeux mais Aïthria sent quand-même que ça pique, et elle a mal au cou.

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      Il se passait soudainement, beaucoup de choses. La grande femme bleue ne semblait, en tout cas, à la surface, pas comprendre pourquoi Rosie pleurait en lui demandant si elle avait mal ou un truc du genre. Et puis, une voix familière retentit et la requine lève la tête pour rencontrer les yeux d’Aloe, une de ses clientes. Une cliente qui avait été très gentille avec elle et qui lui avait même dit qu’elle était jolie, avant que tout ça arrive. Elle lui offre un verre, elle aussi et Rosie se sent mal de refuser.

        « O-oui d’accord, Mme A-Aloe… J-j-je vais prend-dre u-un autre thé g-glacé, s’il-vous-plait. »


      Pendant ce temps-là, Rosie ne remarque pas que la grande bleue est partie avec celle qui s’était assise juste à ses cotés. Ses yeux sont humides et pour l’instant, elle ne fait que suivre Aloe. Elle a simplement envie de disparaître, mais elle se disait qu’avec elle, la brunette ne risquait rien. Alors Rosemarie la suit, peu importe ou Aloe l’apporte.

      Elle sent tous les regards sur elle, encore, que ce soit vrai ou non. Rosemarie détestait être le centre de l’attention, surtout quand ça venait à son visage. Encore plus, quand ça venait à son visage. Elle se demande, quand même, pourquoi la bleue avait dit quelque chose comme ça, comme si elle ne comprenait pas, il semblerait… Est-ce que c’était vraiment méchant ? Avec ce qu’elle avait dit, après….

      Et comme de fait, Rosie sent des vibrations, des pas terriblement lourds, mais rapides, qui viennent vers elle. Ces pas la font sursauter, avant de voir le visage de la bleue qui est complètement changé. Elle se sentait mal, clairement, peut-être qu’elle avait réalisé que ce qu’elle avait dit avait vraiment blessée la grise. Elle ne s’attendait pas, par contre, à ce qu’elle lui essuie les larmes avec sa cape.

      Oh… Rosemarie ne peut lui en vouloir. Après tout, c’est vrai qu’elle n’est pas très belle. Si la grande bleue n’était pas du genre à remarquer… Si elle ne faisait que dire ce qui lui passait par la tête… C’était tout de même blessant pour l’animorphe aquatique, mais tout de même, jamais Rosemarie n’en voudrait à quelqu’un pour ça.

        « C-C’est… O-oui j’aimerais é-éviter, s-s’il-vous-plait…. M-mais merci. J-j’accepte vos exc-cuses. »


      Elle lui fait quand même un petit sourire, avant de retourner son attention sur Aloe. Un peu gênée, de la rencontrer dans une situation comme ça, elle qui lui avait clairement dit qu’elle avait voulu qu’elles se revoient. Rosie essuie ses yeux humides, encore une fois, en se frottant nerveusement le bras.

        « J’ignorais q-que tu… Q-que tu étais ici, A-Aloe. Merci pour l-le verre…. »



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    ft. Yggdrasil [20 Avril 1001]


    Soirée conviviale

    « Maybe I'm thinking I should just keep to the things that I've been told, wait for the colors to turn to gold. »


    Lysia comprend au moment même où la grande aux cheveux bleus la regarde avec des yeux écarquillés que son discours n'a pas fonctionné. En plus de ça, la jeune fille aux dents de requin se met à pleurer doucement, certainement très touchée par une telle réflexion. La vampire ne peut pas dire qu'elle est très étonnée, l'animorphe a l'air très sensible et ses dents ont toujours dû être sujettes à de nombreuses discussions. Pourtant, dans une ville avec tant d'espèces et de personnes différentes, Lysia ne comprend pas comment certains et certaines peuvent encore être choqués de voir ces différences, mais apparemment les préjugés ont la vie dure. Une raison de plus pour l'enfant de la nuit de rester bien cachée. Au refus de la brune de boire un verre, Lysia sent le désespoir monter en elle. Voir des personnes pleurer et se faire insulter, ce n'était certainement pas l'objectif de la soirée. Mais peut-être aurait-elle dû s'en douter, à organiser quelque chose dans des circonstances pareilles. En tout cas, la situation lui arrache un soupir qu'elle parvient à peine à dissimuler. Au pire, elle pourrait demander à la grande bleue de partir, mais elle risque de ne même pas comprendre. En tout cas, Lysia se rend compte qu'elle a compris tous ses mots de travers, et les larmes de l'animorphe la plongent dans une réelle détresse, jusqu'à se demander si elle n'est pas blessée. Oh, elle l'est, mais juste pas physiquement. Et la vampire l'aurait certainement senti, si elle s'était ouverte la langue. Surtout ce soir.

    L'apparition d'une autre femme, plus âgée que Lysia, semble détendre un peu l'atmosphère. Elle paraît proche de l'animorphe requin, Rosemarie de ce que Lysia comprend, et son arrivée a au moins l'avantage de couvrir les blancs qui se sont installés et que la rouquine n'a pas su combler, dépassée par les événements. Avec un peu de chance, elle n'aura plus à intervenir de la soirée pour ce petit groupe. Intuition qui semble se confirmer lorsque la nécromate revient d'une conversation avec la grande aux cheveux bleus. Cette dernière est incroyablement gênée et elle finit par s'excuser, excuses qui sont rapidement acceptées par la prénommée Rosemarie. La scène a quelque chose d'à la fois touchant, maladroit et quelque peu intrusif. Lysia doit se rappeler qu'elle est là en tant que patronne de la taverne et qu'elle ne peut pas s'imposer dans leur conversation. De toute façon, elle n'aurait rien d'intéressant à y ajouter. Elle est juste soulagée de voir que les choses s'apaisent un peu, et si la jeune requin semble encore blessée et inconfortable, au moins elle n'a pas décidé de partir sur un malaise. Peut-être que toutes ces personnes atypiques sauront trouver un compromis dans la soirée et passer au-dessus de cet incident. Lysia ne peut que leur souhaiter.

    « Je reviens vite avec votre thé glacé, alors. Passez une bonne fin de soirée ! »

    Heureuse de pouvoir s'extirper de là, Lysia leur adresse à peine un regard - de toute façon, en tant que serveuse, elle sait que peu de clients lui prêtent de l'attention, ce qui l'arrange - et s'enfuit derrière son bar, là où elle se sent en sécurité. En fond, les musiciens professionnels ont laissé place à plusieurs artistes amateurs qui animent la taverne de leurs chants ou instruments de musique. Au moins, de ce côté-là, la soirée n'aura pas été un désastre complet. Au contraire, la salle semble encore se remplir au fur et à mesure que la lune continue son ascension dans le ciel. Pour la première fois depuis longtemps, Lysia a hâte que le soleil se lève. Son anxiété lui donne la nausée, et son mal de crâne s'intensifie de minutes en minutes. Rien qui ne lui donne vraiment envie de recommencer pour le moment, même si elle apprécie l'attention portée à sa taverne.

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    Soirée conviviale


    Baby-sitting à la taverne
    On ne peut pas dire que je n'ai pas sursauté d'un seul coup quand la grande aux cheveux bleus est arrivée d'un coup et a pris la parole, la fixant avec des yeux tout aussi ronds que ceux de mon neveu qui ne s'est pas gêné pour le faire remarquer.

    « Mais c'est pas gentil ! T'es méchante ! »

    Je ne reprocherai pas à Keita ses propos cette fois-ci, car même si ils sont brusques, ils ont le mérite d'être honnêtes et d'être... Un peu le reflet de ce que je pense, à vrai dire, tant et si bien que je suis restée sans voix un instant, mon attention se concentrant plutôt sur Rosemarie et sur la peine que lui a provoqué ces paroles. J'ai un peu du mal à suivre, avec l'arrivée de la grande blonde qu'elle semble connaître et qui tente de lui mettre du baume au cœur, tout comme l'intervention de Lysia, mais... J'ose espérer qu'elle ira mieux, et je fixe sur la requine un regard peiné. Je ne sais pas vraiment quoi dire : des paroles sottes et creuses ne feraient qu'empirer la situation. Fort heureusement, la personne que Keita avait apostrophé tout à l'heure semble réussir à mettre du plomb dans le crâne de celle qui avait commis cette gaffe, mais je suis tout de même encore un peu angoissé pour mon amie. Voilà pourquoi je la fixe avec incertitude, mais mon regard est alors happé par la silhouette de Lysia que je vois se faufiler jusqu'à l'arrière de son bar d'une manière trop rapide et instable pour que ça ne m'inquiète pas. En remarquant que la requine est entre, je le crois, de bonne mains (j'ai plus confiance en la présence de la nécromate, même si je ne la connais pas des masses), je baisse un peu la tête pour parler à mon neveu. Le gamin relève vite son regard vers moi, curieux, pendant que je parle discrètement.

    « Je reviens. Keita, tu peux veiller sur Rosie ?
    - Hm hm ! Je bouge pas, et si jamais quelqu'un que je ne connais pas m'embête...
    - ... Tu hurles. Et si tu as un problème ou que tu ne me retrouves pas, tu vas voir le grand, là-bas, d'accord ? »


    D'un signe de la tête, je lui indique la direction d'Enodril que j'avais repéré tout à l'heure, mais avec qui je n'allais bien sûr pas discuter ; notre dernière rencontre me met encore mal à l'aise à son égard. Pour autant, je sais qu'il fera son travail si jamais le gamin vient à sa rencontre. Pour me faire signe qu'il a compris, le petit lève son pouce pour me laisser m'éclipser à quelques mètres de là – je ne suis pas loin, bien entendu, et il n'a pas cinq ans, mais tout de même.
    Me rapprochant de la tavernière, je prends le temps d'arriver doucement, pour ne pas l'alerter ou même me montrer trop brusque alors qu'elle a sûrement besoin d'espace. Je suis d'ailleurs un peu gêné de m'approcher, craintif d'empirer la situation en me mêlant de ses affaires. Tranquillement, je me rapproche en prenant une voix calme, ne voulant pas donner l'impression d'être paternaliste alors que je pose une main se voulant rassurante près d'elle, sans la toucher. J'ignore dans quelle disposition elle est.

    « Lysia... ? Tout va bien ? »

    Ma question est presque rhétorique : j'ai comme un doute, mais je ne suis pas omniscient. Mon empathie, toutefois, fait frémir dans ma poitrine des sensations désagréables, semblables à celles qui me parcourent quand je suis angoissé par quelque chose. Je me demande si elle est surmenée, mais peut-être que je projette. De mon côté, la musique et les chants ambiants sont un peu beaucoup pour moi, alors cela m'arrange aussi, de m'éloigner. Peut-être vit-elle quelque chose de similaire... ?

    « Si quelque chose te tracasse, tu sais... E-enfin, ne t'y sens pas forcé, mais je suis là, au besoin. »

    Je ne suis pas d'une grande utilité, j'en ai conscience, mais... Ça ne veut pas m'empêcher d'essayer.

    ft. les gens à la taverne
    25 avril 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Soirée presque convivial.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Euh. Il y a un problème là, non ? Ahuris, l’Alouette observa l’étrange spécimen débecter plus de conneries qu’elle lors de l’adolescence. Était-elle sérieuse ou sadique ? Là Aloe se retrouvait à court de mots pour définir toute l’aversion qu’elle ressentait pour cette femme, alors que ça fait à peine 2 minutes qu’elle la connaît. Plissant les yeux pour à son tour cracher une réplique bien sentie, elle n’eut pas le temps de la placer que la femme au teint pâle comme la mort qui se tenait à côté d’elles intervenu pour emmener la géante bien loin.

    La blonde vénitienne se tourna vers la noiraude qui avait accepté à son grand soulagement l'invitation. Bon, maintenant il faut lui remonter le moral mais elle avait une désagréable sensation de déjà-vu qui lui hérissait le poil. Doucement, la chef de quartier lui prit la main, attendant d’abord son autorisation. Caressant le dos de sa main du pouce dans un geste qui se voulait réconfortant, Aloe lui sourit en lui répondant à quel point un thé glacé était une excellente idée. Elle ne supportait pas de la voir aussi triste l’Ackerman, surtout à cause d’une coquebert. Son impuissance face à la situation la rendait malade : elle n’était pas la Förstner et par conséquent elle ne pouvait parler en son nom, autre point, elle n’étaient même pas vraiment amies mais plutôt dans une relation professionnelle et elle ne pouvait pas se permettre d’être aussi proche qu’elle le souhaite. Un câlin dans ce genre de situation était pourtant la meilleur chose à faire et elle ne pouvait même pas lui en donner un… Toujours souriante, son visage redevenu néanmoins de marbre lorsqu'elle releva la tête vers la géante bleue qui les avait en deux-trois mouvements rejoint pour s’excuser. Aloe en profita pour lâcher la main de l’altissienne.

    Tout est bien qui se finit bien. La caldisienne resta silencieuse, gardant ses pensées négatives pour elle. Inutile de jeter de l’huile sur le feu puisque la géante avait lâché elle aussi ses petites larmes, se sentant vraiment coupable et désolée de sa gourde. Tant que sa camarade les a accepté alors ce n’est plus son problème. Soudainement, la chef de quartier frissonna, rencontrant lentement les prunelles dorés si singulières de l’animorphe posés sur elle. Celle-ci essuya ses yeux toujours humides et se frotta nerveusement le bras ce qui lui arracha un grand sourire. Voilà la Rosie qu’elle connaît, toujours à se frotter le bras lorsqu’elle est gênée.

    « J’ignorais q-que tu… Q-que tu étais ici, A-Aloe. Merci pour l-le verre…. »

    - « Moi de même, c’est une agréable surprise de te voir ici. » malgré les circonstances… elle passa les mains dans son dos « Et de rien pour le verre, je vais en prendre un moi aussi mais… ça ne sera pas un thé glacé. »

    Oui, les caldissiens sont malheureusement presque tous alcooliques. Lui proposant d’aller plus loin, la chef de quartier l’entraîna à l’opposer de la musique et de l’agitation tout en se demandant s’il était bon de laisser le petit garçon tout seul. Oh pire, il pouvait toujours les suivre et la femme vampire (?) mort vivant (?) qui trainait avec eux n’était pas partie… Sur le chemin elle chercha du regard son ami Klaus pour vérifier s’il allait bien et s'il ne s’était pas attiré des ennuis. Auquel cas, elle devra aller lui porter secours à lui aussi… Se concentrant sur Rosemarie, l’Ackerman s’adossa au mur avant de la regarder plus en détail.

    - « Si je peux me permettre, le rouge te va très bien. » finit-elle par lâcher en la regardant dans les yeux pour ne pas être considéré comme une " mateuse "

    De dos c’était quelque chose mais de face, Rosemarie est tout simplement magnifique et l’Alouette sentait son cœur faire boum badaboum dans sa cage thoracique. Jouant distraitement avec ses doigts, les mains devant elle, la grande chercha un sujet de conversation. Voudrait-elle qu’elle parle de ce qui s’est passé ou qu’elle passe à autre chose ? Ah, c’était trop compliqué pour elle ! Elle est trop sobre !

    - « Tu veux en parler... ? Oh moi ça ne me dérange pas hein, et si tu ne veux pas en parler on peut trouver un autre sujet ! J’aimerais vraiment te connaître donc pourquoi tu ne dirigerais pas la conversation ? »
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        « Quelqu’un aurait vu mon golem ?! »


      Clairement, non. Les gens dans la rue qui la regardent un peu malaisés ou qui l’ignorent simplement. Lykos avait perdu Aïthria (encore) à cause d’une connerie. Voyez, y’avait ce gars-là, un beau gars tout carré qui l’avait attirée et puis… Bah en fait, c’était vraiment un trou du cul. Même s’il était beau, la première chose qu’il lui avait dit, c’était qu’il n’était pas intéressé aux femmes. Est-ce que c’était SI évident que ça ?! Et Lykos qui ne lui avait fait que le mauvais doigt en partant, mais qui avait, en courant après le jeune homme, perdu Aïthria. Donc bon… Voilà, hein.

      Alors elle marche dans les rues depuis un bon moment, seule, essayant de penser ou son amie aurait pu aller. Il n’y avait pas de fermes, proches, ni de places pour voir des animaux ou rien du genre, pas de foire, pas de cirque, pas de…. Hm…. Urgh, autant retenter ‘l’appel à l’aide’

        « Oui ?! Non ?! Une grande fille aux cheveux bleus qui a l’air perdue ?! »


      Finalement une jeune femme (hellooo) lui dit qu’elle avait vu quelqu’un du genre entrer dans une taverne pas trop loin. Une taverne ? Aith ?.... Vraiment ? Bon, Lykos n’avait pas vraiment d’autres options pour l’instant, alors elle se dirige à ladite taverne, en ne s’empêchant pas de regarder un peu autour en même temps. Pas qu’elle n’y croit pas vraiment, mais bon. Elle n’y croit pas.

      En soupirant, frustrée, Lykos entre dans la taverne et balaie la salle du regard. Y’avait, quand même, beaucoup de gens. Beaucoup de belles personnes, en vrai. La belle blanche cligne des yeux quelques fois, avant de poser ses yeux mauves sur une silhouette qu’elle reconnaitra parmis des centaines : Aïthria.

      Et elle faisait quoi, là, à parler avec une… Ah, une necromate, surement. Et puis elle se dirige rapidement vers une petite table ou se trouve une blonde et uWOAH C’EST QUOI CES DENTS-LÀ. Oh merde, si elle l’avait vue de plus proche, Lykos aurait sûrement crié. Alors la nymphe ne peut imaginer la réaction d’Aïthria face à ce… Visage hors du commun. Et la voilà qui semble essuyer les larmes de la petite brune, alors que, soupirant, elle pose une main sur le bras métallique de son amie.

        « Bon, euh, je suis désolée si ma cousine a fait quelque chose d’insultant, elle ne voulait pas faire mal, je vous l’assure. »


      Elle dit ça, ne sachant même pas si c’est vrai ou non. Mais elle connaît assez bien la golem pour savoir qu’elle a sûrement dit un truc blessant à la fille avec les grosses dents. Merde, même Lykos aurait presque dit un truc, elle aussi.

        « Allez viens, Aith, on y va. À moins que tu veuilles un verre ? »


      Une petite danse de sourcils et un sourire mesquin aux lèvres, elle prend son bras avec ses deux mains et la traine ailleurs, vers la sortie (si jamais elle veut partir) mais pas trop lentement (si jamais elle veut rester). En fait, Lykos ne savait même pas si Aïthria pouvait être bourrée, mais serait… Intéressant à voir.

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    La dame toute grise lui réponds finalement, et accepte les excuses. Aïthria se met à faire des aller retour de haut en bas à répétition, comme le temps de réaliser, et savoir comment réagir.

    Ok !

    En retirant presque d'un coup sa cape après avoir tout sécher, avec son semi-sourire habituel, comme s'il ne s'était absolument rien passé. Et maintenant, voilà que la bleue reste plantée là, à regarder les deux filles parler entre elles, à totalement l'ignorer. Tourner la tête vers celle qui parle puis l'autre et l'autre et encore l'autre jusqu'à ce que, de nulle part, Aïthria profite d'un léger moment de vide, sans faire attention aux bruits de pas derrière elle. Se lançant dans sa phrase alors même qu'une voix familière s'y met aussi.

    Dites vous avez pas vu Lykos? C'est une fille blonde toute blanche avec des cheveux quasi blanc et qu'a pas beaucoup de vêtements -oh salut Lykos- et elle a tendance à trainer dans les tavernes et c'est pour ça que je su-

    Ses yeux se sont baissés une seule seconde, bien assez pour remarquer une main bien connue posée sur son bras. Ah bah, si c'est le bras, évidemment qu'elle n'allait pas remarque la grande. Elle sent quasi-rien sur ses membres. Mais, lentement, elle lève la tête en direction de la personne et... Sourire et en faisant petit signe de la main pour saluer.

    Oh Lykos je te cher- Mais voilà que Lykos continue de parler, à s'excuser pour ce que la golem a pu dire.

    Pas le temps de réagir que son amie lui parle tout en la traînant ailleurs. Aïthria se contente alors de dire au revoir aux deux filles d'un geste de la main alors qu'elle se fait traîner (enfin, Lykos essaie on va dire). Mais voilà que la blanche lui pose une question toute bête.

    Huuuuh...

    Elle lève les yeux aux ciel avant de les river vers le sol, pensive. Pas vraiment capable de prendre une décision, elle fini par laisser la curiosité prendre le dessus, sans réaliser l'ampleur de ce qu'elle va dire.

    On peut essayer?

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      Rosie ne s’attendait vraiment pas à rencontrer Aloe dans la taverne. Mais il fallait dire que la petite requine n’était pas vraiment du genre à sortir beaucoup, alors peut-être que c’était un de ses endroits préférés ? Rosie pouvait comprendre la surprise de la blonde, en vrai. Elle suivit alors la grande dame, silencieusement restant debout à ses cotés.

      Et la grande femme aux cheveux bleus semblait les avoir suivi aussi. Rosemarie allait lui demander si tout allait bien, mais elle fut interrompue dans son élan par le commentaire d’Aloe sur sa robe rouge.

        « H-huh? »


      Son regard doré revient sur Aloe et son visage devient aussi rouge que sa robe, rapidement. Comment réagir à ça, comment lui dire qu’elle avait tenté pour une fois, de se faire jolie ? Et en plus, il fallait… Oh non, les pensées bizarres qui reviennent, Rosie, calme toi, vraiment.

      Et maintenant, en plus, elle devait MENER la conversation ?! Oh c’était beaucoup trop de stress tout d’un coup. Elle avait chaud, elle avait l’impression qu’elle allait mourir de gêne. Et l’autre dame bleue qui se remet à parler alors qu’une autre femme blOH OROS MAIS elle est vraiment pas beaucoup habillée. Rosie ne pouvait presque s’empêcher de fixer les euh…. Les……….

      Et puis les deux autres partirent ensemble. Cette femme toute blanche était probablement la ‘Lykos’ dont cette géante parlait. En plus, elle s’était excusée pour cette dernière, alors elle devait être habituée ???..... Bref ce n’était plus trop important.

        « O-oui je v-vais-att-attends je dois m’assoir. »


      Heureusement, il y avait une petite table à ses cotés, une table pour deux, tiens donc. Rosie s’y assoit et pose ses mains sur ses pommettes qui brulaient. Elle prend quelques grandes respirations, alors que la serveuse lui apporte un nouveau verre de thé glacé (ainsi que ce qu’Aloe avait commandé). Ça avait été beaucoup d’émotions d’un coup, dites donc. La petite brune tourne son regard en or vers Aloe, timide.

        « E-eum alors… V-vous…. Tu viens souvent i-ici, Aloe ? »


      Comment est-ce qu’on dirige une conversation ? On parle de tout et de rien ? Ou renvoie les compliments ? Ah! Parlant de ça, elle l’avait complimenté sur sa robe, alors peut-être qu’il faudra qu’elle fasse de même, non ?

        « Oh et je t-te trouve jolie aussi. »



      ….Ça sonnait un peu bizarre, dit comme ça, en fait.

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      Lykos s’attendait à un truc du genre de ‘Non je t’ai retrouvée alors on s’en va’ ou quelque chose du genre, mais à la grande surprise de la belle blanche, Aïthria lui dit qu’elle voulait essayer l’alcool. Elle s’arrête un instant en regardant son amie avec de grands yeux, avant qu’un sourire s’étire sur ses lèvres. Y E S. Finalement, elle allait pouvoir voir si Aïthria pouvait être saoule. Jamais n’avait-elle pu faire le test avant.

        « Super! Allez, viens. »


      Impatiente, elle tire son amie jusqu’à une table ou elle lui dit de l’attendre là, qu’elle allait commander des trucs. Et puis, arrivée au bar, Lykos se met à réfléchir. Est-ce qu’elle faisait le truc le plus raisonnable et lui prendre un verre de quelque chose pas trop fort en alcool ? Ou bien…..

      Naaaaaaaaaaah

        « Deux grands verres du truc le plus fort que vous avez, s’il-vous-plait! »


      Sourire mesquin aux lèvres, Lykos attend que la barmaid lui serve ce qu’elle avait demandé, avant de payer et de repartir vers la table ou la golem attendait. Elle dépose les verres et s’assoit devant elle, excitée et intéressée par cette ‘expérience’. Les deux mains posées sur la table, elle regarde Aïthria avec de grands yeux, souriante.

        « Allez, allez, je veux savoir ce que t’en penses ! Si c’est trop fort, on peut mettre un peu de jus de fruits. »


      Non, Lykos n’est pas COMPLÈTEMENT un tas de merde, elle a même quelques pensées pour son amie, des fois. Mais bon, l’excitation de voir Aïthria bourrée, ce petit coté égoïste qu’elle avait pour sa satisfaction personnelle, c’était beaucoup plus fort.

      Et Lykos commence à boire, prenant deux, trois, quatre gorgées. Oh merde ce truc il brûle vraiment la gorge, hein. Est-ce qu’Aïthria allait aimer ça ? Surement pas. Est-ce que ça serait drôle à voir ? Totalement.

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    Soirée presque convivial.
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Aloe retint sa respiration, se demandant quand leur verre (elle avait commandé un cidre) allait arriver. Sous son regard, Rosemarie devenait écarlate et l’Ackerman dut s’enfoncer les ongles dans la paume pour rester concentrée. C’est mal parti si elle commence à divaguer : qui sait ce que son imagination va produire. La blonde s’arracha à la contemplation du visage de son date pour poser son regard outre-mer sur la femme aux cheveux bleus qui les avait suivis. Si la couturière l’avait pardonné, elle jamais. La regardant avec un dédain semi cacher, elle posa ensuite ses prunelles glacées sur la femme qui l’accompagnait. Au vu de son accoutrement ça ne fait aucun doute que c’est une femme de mœurs légères. Et elle connaissait bien la géante… On dit que dans ce genre de profession ils ont la langue bien fourchue, alors peut-être que c’est celle-là qui a une mauvaise influence sur l’autre. L’Ackerman était bien dans le jugement ses dernières minutes, l’agacement peut-être. Elle ne savait même pas si elle pensait ce qu’elle disait. Surement, peut-être pas, bref.

    La prostituée s’excusa et repartit avec son amie bleue, au plus grand plaisir de l’Alouette qui les regarda partir en souriant paisiblement. Ensuite, Förstner trouva le besoin de s’asseoir. L’émotion ? Elle bégayait pas mal. La blonde vénitienne l’y aida tout naturellement ; tenant la chaise pour que Rosie s’installe confortablement elle alla ensuite rejoindre la seconde chaise pour y poser ses fesses. Elle avait bien fait de venir par-là, non mais vraiment quelle chance ! Une table pour deux, plus aucun indésirable pour les déranger et toute la nuit pour se connaître. La caldissienne remercia la serveuse pour les verres et contre toute attente ne se  jeta pas dessus tout de suite. Pour l’instant. Dans l’immédiat elle voulait faire bonne figure et une fois qu’elle commençait un verre elle ne s’arrêtait pas de boire jusqu’à ce que les réserves soient écoulées ou jusqu’à ce qu’elle tombe dans les pommes de bonheur. Posant son index sur le bord du verre, elle y dessina des petits ronds du doigt tout en observant "innocemment" l’altissienne. Timide, elle lui posa une question, arrachant un sourire à l’Alouette. Vraiment, cette fille pourrait la faire sourire en disant n’importe quoi.

    - « Pas autant que je le souhaiterais, mais quand un ami m’invite je ne peux pas décliner. »

    Elle allait lui renvoyer la question quand celle-ci la complimenta, la rendant soudainement à court de mots. Hein ? « Je te trouve jolie aussi » ? "te" et pas "je la trouve aussi jolie ta tenue" ? Oh merde, peut-être que c’est elle qui joue avec les mots mais oh merde. Elle ne s’y attendait pas la chef de quartier. Tellement qu’elle en restait bien trop muette. Au moins elle avait fermé la bouche. N’est-ce pas ?... La blonde vénitienne ferma la bouche et se racla la gorge, posant son regard sur le verre. Elle ne rougissait pas quand même ?... Si ? C’est ça le problème avec les altissiennes, on ne sait jamais dans quel sens les prendre. Enfaite non, ce n’est pas qu’avec les altissiennes ; Rosie l’intéressait vraiment et il ne fallait pas qu’elle rate la première marche vers son cœur, vers sa chambre, au choix, elle ne savait pas encore. Bon comment répondre à ça ? Ça va devenir gênant si elle ne répond pas et si l’animorphe se renferme ça va être compliqué de poursuivre la discussion.

    - « Je… Je peux t’appeler Biscotte ? Parce que je te trouve craquante. » haha, voilà comment on se sort de ce genre de situation ! Aloe pâlit et rougit en même temps avant d’ajouter tout de suite après « Excuse-moi, j’ai paniqué. Il est très difficile pour moi de t’impressionner sans paraître idiote ou absurde. Alors merci pour le compliment, ça me touche, même si je ne suis pas aussi élégante que toi, je n’ai pas eu le temps de passer par chez moi. Enfin bref, à ton tour : tu viens souvent dans ce genre d’endroit ? »

    Mais quelle mouche l’a piqué ? C’est vraiment un pick-up line de mauvais goût ça.. C’est tellement… classique. Elle aurait pût trouver mieux, beaucoup mieux. Ronger par le remord de cette occasion raté et mortifier d’avoir sous-entendu un intérêt pour la noiraude, Aloe prit finalement ce verre pour le boire cul-sec. Avec un peu de chance, la couturière ne réagira pas.

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    HRP : :

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    Clairement inconsciente de la décision qu'elle vient de prendre, Aïthria se laisse embarquée par Lykos jusqu'à une table. Après avoir soupirer de soulagement en réalisant que la chaise supporte son poids, la voilà qui reste là, plantée comme ça, à l'attendre. Elle regarde les alentours, la fille à moitié bleue puis la grise puis le monsieur avec le petit garçon. Tellement de gens complètement de différents les uns les autres ici. Elle se rappelle son erreur de tout à l'heure. Une part d'elle serait bien le genre à ressasser mais l'autre, plus grande encore, se dit que maintenant que c'est clarifié, elle pourrait s'entendre avec eux. En plus, avec Lykos ce sera plus facile. Elle sait discuter avec les gens de la ville Lykos. D'ailleurs, elle est passée o-oh la voilà. Son amie n'attends pas et lui glisse déjà un verre plein.

    Elle prends le verre, un peu confuse, curieuse mais surtout confuse. La nymphe a vraiment l'air enthousiaste à l'idée de voir la golem boire "ça". La bleue ignore presque les mots de son amie avant de la regarder s'essayer à plusieurs reprises pour boire. C'est bizarre, elle a l'air d'avoir du mal à y arriver. Pour quoi elle disait que c'est trop fort? Les boissons ça a de la force? Ou alors c'est que ça brûle? Oh c'est sûrement ça. Mais ça c'est pas grave, Aïthria la température ça la gêne pas. Et la voilà Aith', à prendre le verre et boire d'un seul coup le verre dans sa totalité. D'un coup sec, elle écrase presque le verre sur la table.

    A la surprise générale, absolument aucune réaction d'Aïthria. Son visage ne laisse rien échapper, pas même son air neutre habituel. Aucune émotion, son regard est vide, ses yeux fixant devant elle sans éclat. Elle a trouvé ça terriblement amer, à vrai dire, elle est encore entrain de digérer. Elle se sent bizarre, en fait elle a l'impression de ne rien sentir, rien si ce n'est qu'elle n'a pas franchement aimé. Difficile de se dire que Lykos puisse autant aimer ça d'ailleurs. La golem, persuadée de regarder Lykos, cligne des yeux avant d'enfin prendre la parole-

    "C'est pas bon."

    ...Oui enfin ça c'est ce qu'elle aurait bien dit. En réalité ça bouche s'articulait à peine et laisser échapper sa voix pour former un-

    Ea pabua bp-on-

    Aïthria ne réalise que tardivement le charabia qu'elle vient de débiter. Elle fronce les sourcils,  elle se pointe du doigt mais en l''articulant laisser juste s'écraser l'index sur sa joue. Ses yeux veulent bouger à droite à gauche mais l'un va dans une direction et l'autre dans celle opposée, ou alors en décalage.

    "Je me sens bizarre Lykos."

    C'est ce qu'elle aurait aimer dire si l'alcool n'aurait pas continué.

    Emwe wen buizzzarwe Lywos

    Ses lèvres bougent à peine, sa mâchoire n'articule pas et elle réalise qu'elle n'arrive pas à parler. Par réflexe, la bleue tenter de poser ses mains sur sa bouche. Seulement, elle ne les pose pas, elle les fait s'écraser sur son visage dans un grand "bonk" métallique. D'ordinaire, elle aurait senti la douleur mais là non. C'est là le problème, tout allait bien, puis très peu de temps après le verre, tout change. C'est comme si Aïthria ne contrôlait pas son corps, ou du moins, qu'elle en avait perdu la connexion. Son visage tente d'exprimer quelque-chose mais c'est dur de le montrer quand on ne semble plus vraiment contrôler son propre corps. Elle voulait avoir l'air inquiète. A la place, elle a juste l'air passivement confuse de sa situation.

    Elle espère que tout ça va passer car, en toute honnêteté, tout ç commence à lui faire peur à Aïthria. Ses yeux imprécis et vague cherchent Lykos avant de la regarder, à attendre une réponse.

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    Grosse soirée au Twilight
    avec pleins de gens :dummy:

    Finalement, les choses se passèrent mieux que ce que la nécromate avait escompté. Bon, la bleue aux bras mécaniques n’avait peut-être pas compris tout ce qu’elle lui avait dit, mais elle avait saisi l’essentiel. La drôle d’énergumène était retournée vers la jeune femme requin et les deux échangèrent quelques mots. La brunette eut l’air de se détendre un peu mais fut rapidement emmenée ailleurs par la blonde collante. La bleue, pour sa part, était désormais accompagnée par une jeune femme aux longs cheveux blancs comme neige… elle était très blanche de partout, d’ailleurs. D’où elle était, la Lazarus ne pouvait pas entendre leurs conversations avec le bruit ambiant. Loin d’elle l’idée d’écouter aux portes, mais à rester debout en piétinant, elle allait se faire mal et retourna donc s’asseoir au bas, retrouvant sa pinte là om elle l’avait laissée.

    Entre temps, la patronne et Natsume s’était éclipsés et le gamin n’avait pas l’air de s’en alarmer outre mesure et s’occupait très bien tout seul. Les discussions avaient repris comme si rien ne s’était passé, l’ambiance était redevenue chaleureuse. Tout ça encouragea Jill à entamer son verre pour de bon.

    Heh. La bière est sucrée mais forte, c’est traître.

    Sans trop faire attention comme elle buvait seule pour le moment, Jill descendit assez vite sa pinte,  ce qui la laissa légèrement étourdie quelques instants. Lorsque son cerveau reconnecta tant bien que mal, ce fut juste à temps pour entendre la grande automate (ou était-ce une autre espèce…?) prononcer des choses bizarres à quelques mètres d’elle. La mécha à taille humaine--

    Enfin, elle doit quand même avoir du mal à passer les portes…aperçu ça me rappelle Soltan, tiens, il devait faire la même taille. Meuh. Il me manque ce con…

    La Lazarus rendue un peu mélancolique par les effets de l’alcool se redressa et tenta de déchiffrer les paroles de la grande bleue. Sur le moment, elle aperçut le verre que le plus jeune venait de descendre, puis fit rapidement le lien.

    Mais… elle n’est pas humaine, si ça se trouve, l’alcool lui fait développer des capacités insoupçonnées !

    De manière totalement cavalière, la Lazarus se leva, tituba légèrement, puis franchi la distance entre elle et le duo original composé de la bleue et de la blanche. Elle regarda la bleue sortir son drôle de charabia puis dirigea son regard vers la dame à la peau d’ivoire.

    « Wow, attends, tu lui as fait boire un truc et maintenant elle parle un autre langage… ? »

    Oui, peut-être bien que la nécromate n’avait plus vraiment la même tolérance à l’alcool maintenant qu’elle était morte. Peut-être que la pinte était aussi descendue trop vite.

    « Ouhla, on dirait le langage des anciens… faudrait pas qu’elle nous invoque les forces maléfiques ici, ce serait bête, quand même... On pourrait tous mourir en étant emportés par des entitées tenèbreuses affamés de chair, hm. Héhé. »

    Wah, c’est fascinant, ça, alors…

    Ça ou Jill commence juste à être pompette et ne devrait pas entreprendre de commander une deuxième pinte.  

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      Ah bon, elle était venue avec un ami ? Par curiosité, la jeune femme regarde autour pour essayer de voir qui aurait pu accompagner Aloe, mais c’était difficile à déterminer, juste au regard, comme ça. Ses grands yeux dorés qui scannaient la pièce, doucement. Toujours timide, elle prend une gorgée de son verre de thé glacé en reposant son regard sur la jeune femme devant elle.

        « O-oh »


      …..Huh ? Biscotte ? Craquante ?? Le visage de la requine s’enflamme presque instantanément, jamais quelqu’un ne lui avait dit un truc comme ça. Jamais. Rosie ne savait pas trop comment réagir, mais heureusement, Aloe s’explique, disant qu’elle avait paniqué et qu’elle voulait l’impressionner ? Rosie ne fait que la regarder, le visage complètement gris-rouge et…. Elle se met à rire. Rire aussi honnêtement qu’elle le pouvait, aussi purement qu’elle l’était. Rosie ne s’attendait tellement pas à un commentaire du genre que tout ce qu’elle pouvait faire, maintenant, c’était rire. Et elle se cache légèrement la bouche avec sa main en riant.

      Ça faisait un bon gros moment que la requine n’avait pas rit comme ça, aussi purement et venant du fond de son cœur. Quand elle fini par se calmer, la jeune femme s’essuie les yeux et secoue la tête, négativement, pour répondre à sa question avec un sourire de son fou rire encore aux lèvres.

        « N-non je… Je ne v-vais presque jamais dans l-les tav-vernes. »


      Les joues encore rouges, entre la timidité de la jeune femme et le fait d’avoir autant rit, Rosie serre se genoux ensemble et pose les mains sur ceux-ci. Aloe arrivait quand même, avec tout ça, à la rendre plus confortable. Surtout si elle était aussi drôle…

        « C’est t-très rare que… Que je ne sorte, e-en fait. »


      La requine pousse une mèche de ses cheveux d’ébènes derrière son oreille, fuyant le regard de la grande blonde. C’était étrange, comme sensation. Elle se sentait bien, elle avait du plaisir et même que pour une fois, pour une des rares fois, elle ne pensait même plus à sa mère défunte. Elle était capable de laisser ces pensées de cotés, même pour quelques minutes.

        « M-mais peut-être…. Peut-être que je v-viendrai plus s-souvent si vous… S-si vous y êtes aussi. »


      Elle hausse les épaules, gênée et se gratte le nez avec sa main. Elle ne voulait pas trop se faire d’idées, mais elle aimerait bien avoir Aloe en amie… Ça serait plaisant, d’avoir plus de connaissances. Même si elle aurait vraiment aimé que Judith soit là, ce soir….


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